[0001] La présente invention concerne un dispositif de dégivrage de type pneumatique pour
briser et retirer un dépôt de glace accumulée sur la surface extérieure d'un aéronef.
[0002] En particulier, quoique non exclusivement, le dispositif de dégivrage est destiné
à équiper les ailes, les empennages, les entrées d'air moteur ou d'autres pièces similaires
appartenant à des aéronefs tels que des avions ou des hélicoptères.
[0003] Il est connu, lorsque ces aéronefs traversent des zones où les conditions météorologiques
sont rigoureuses et défavorables, que du givre peut notamment se former à plus ou
moins long terme sur ces surfaces aérodynamiques. Ce dépôt de givre peut engendrer
par la suite un alourdissement et une modification du profil aérodynamique de l'aile
susceptibles de modifier la portance et la traînée de l'aéronef et donc le comportement
en vol de l'aéronef. Ainsi, ces surfaces peuvent être équipées de dispositifs de dégivrage
du type à résistance électrique ou à enveloppe gonflable.
[0004] Dans ce dernier cas, auquel se rapporte l'invention, les dispositifs de dégivrage
connus comportent de manière générale une enveloppe souple qui recouvre au moins partiellement
ladite surface et qui peut se gonfler rapidement. Ainsi, lorsque du givre se forme
sur la surface aérodynamique du gaz sous pression est envoyé dans l'enveloppe. L'enveloppe
subit alors une expansion brutale qui engendre la rupture de la couche de givre en
une pluralité de morceaux, puis l'éjection de ceux-ci de ladite surface. De tels dispositifs
sont notamment décrits dans le brevet
FR2749562A1 ou le brevet
US2002084382.
[0005] Or, ces dispositifs présentent un inconvénient majeur car l'enveloppe souple, en
général de type multicouche, est lourde, notamment par l'utilisation d'une couche
intermédiaire qui est très épaisse, et nécessite l'application d'une couche de colle
qui engendre du temps de main d'oeuvre.
[0006] Or, la recherche de la réduction de masse est un leitmotiv en aéronautique car l'allègement
permet de réaliser des économies substantielles de carburant ce qui constitue un plus
vis-à-vis de l'environnement et des coûts d'exploitation.
[0007] Un but de la présente invention est donc de résoudre les problèmes cités précédemment
et de proposer une solution simple et rapide à mettre en oeuvre, légère et fiable,
en supprimant les couches intermédiaires de liaison et en utilisant un matériau compatible
avec la couche externe et présentant des propriétés remarquables de résistance au
froid.
[0008] Ainsi, la présente invention a pour objet un dispositif de dégivrage de type pneumatique
pour briser et retirer un dépôt de glace accumulée sur la surface extérieure d'un
aéronef, en particulier sur une aile d'avion, comprenant au moins :
- une couche externe destinée à résister à l'environnement extérieur, de préférence
réalisée en polyuréthane,
- une couche interne d'interface destinée à être liée à la surface extérieure de l'aéronef,
de préférence par collage, et
- au moins deux couches intermédiaires externe et interne reliées entre elles par un
réseau de points de couture espacés afin de définir des chambres dégivrantes pouvant
être gonflées rapidement à l'aide d'air injecté sous pression de manière à créer une
expansion du dispositif provoquant une action mécanique de rupture de la glace, la
couche intermédiaire externe étant constituée par une couche en textile tricoté déformable
élastiquement sous l'effet du gonflage,
caractérisé en ce qu'au moins une couche intercalaire en matériau élastomère polaire
est disposée au-dessus de la couche en textile tricoté de la couche intermédiaire
supérieure et immédiatement au contact de la couche externe et de la couche en textile
tricoté.
[0009] Selon des modes de réalisation préférés, le dispositif conforme à la présente invention
comprend l'une au moins des caractéristiques suivantes :
- la couche intercalaire en matériau élastomère polaire est calandrée avec la couche
externe ou avec la couche en textile tricoté ;
- la couche intercalaire en matériau élastomère polaire est reliée à la couche en textile
tricoté par adhérisation de cette dernière ;
- deux couches intercalaires superposées de matériau élastomère polaire sont disposées
entre la couche en textile tricoté et la couche externe ;
- le matériau élastomère polaire est l'épichlorhydrine ;
- le grade de l'épichlorhydrine utilisée présente une température de transition vitreuse
inférieure à environ -50°C et de préférence inférieure à environ -60°C ;
- l'épichlorhydrine utilisée est un ter-polymère, par exemple dans lequel un oxyde de
polypropylène est introduit à la place de l'oxyde d'éthylène ;
- la couche externe est réalisée en polyuréthane élastomère vulcanisable, par exemple
de type polyéther, et ladite couche externe et la couche intercalaire en matériau
élastomère polaire sont liées entre elles par des liaisons chimiques de co-vulcanisation,
par exemple de type réticulation au souffre ou au peroxyde ;
- l'épaisseur de l'ensemble constitué par la couche externe et la totalité de la couche
intercalaire en matériau élastomère polaire est comprise entre environ 0,6 mm et 1
mm, et de préférence inférieure à d'environ 0,8 mm ; et
- la couche externe renferme des charges de carbone.
[0010] L'invention va maintenant être décrite plus en détail en référence à des modes de
réalisation particuliers donnés à titre d'illustration uniquement et représentés sur
les figures annexées dans lesquelles :
- La figure 1 est une vue en coupe schématique d'un premier mode de réalisation d'un
dispositif de dégivrage pour aéronef conforme à la présente invention,
- La figure 2 est une variante de réalisation de la figure 1.
[0011] La figure 1 représente un dispositif 1 de dégivrage de type pneumatique pour briser
et retirer un dépôt de glace accumulée sur la surface extérieure d'un aéronef, par
exemple d'une aile d'avion dans le cas présent.
[0012] Le dispositif 1 comporte, de l'extérieur vers la surface 2 de l'aéronef :
- une couche externe 15 destinée à résister à l'environnement extérieur (fluides, abrasion,
projections de cailloux) et sur laquelle du givre peut être amené à se déposer. Cette
couche externe 15 est typiquement réalisée en polyuréthane (PU) élastomère vulcanisable
de type polyuréthane polyéther, un élastomère polaire permettant de résister aux fluides.
Une couche 20 en matériau élastomère polaire tel que l'épichlorhydrine est calandrée
avec la couche 15 pour former une feuille 10. Avantageusement la couche en polyuréthane
15 sera de couleur noire et la couche en épichlorhydrine 20 sera formulée d'une couleur
différente, de préférence plus claire pour assurer un détrompage visuel lors de la
pose de la feuille 10 ;
- une couche intermédiaire externe 30 comportant une couche 32 en matériau élastomère
polaire tel que l'épichlorhydrine et une couche 34 de tricot textile déformable qui
permet le gonflement de chambres internes 35 reliées à un dispositif d'injection d'air
sous pression (non représenté). La couche d'épichlorhydrine 32 est liée à la couche
textile 34 par exemple par adhérisation de cette dernière ;
- une couche intermédiaire interne 40, formant les chambres internes gonflables 35 avec
la couche en tricot textile 34 de la couche intermédiaire externe 30. Cette couche
intermédiaire interne 40 comporte une couche textile 42, par exemple obtenu par tissage,
et une couche 44 constituée de préférence d'un élastomère, par exemple un élastomère
de type naturel (NR), polyisoprène (IR), polybutadiène (BR), chloroprène (CR), polyuréthane
(PU) ou épichlorhydrine (ECO). Les couches intermédiaires externe 30 et interne 40
sont reliées l'une à l'autre à l'aide d'un réseau de points de couture espacés 36
pour former les chambres internes 35 entre eux ;
- une couche interne d'interface 50 destinée à être liée à la surface extérieure 2 de
l'aéronef, de préférence par collage de sa surface. Cette couche interne d'interface
50 comporte une couche de caoutchouc 52 et une couche textile 54 dont la surface intérieure
55 est collée à la surface extérieure 2 de l'aéronef. A cet effet, la surface intérieure
55 est traitée ou non par une solution d'adhérisation.
[0013] La couche textile 54 est par exemple un textile tricoté, un textile tissé, un textile
non tissé obtenu par voie mécanique, par collage ou par soudure, un textile à nappe
tramée, un textile à grille ou un tissu unidirectionnel (UD). Cependant, une couche
textile obtenue par tissage identique à la couche textile 42 sera préférablement choisie.
Un tissé sera plus facile à imprégner / étancher par la colle comparativement à un
tricot, il sera également plus résistant mécaniquement (notamment en déchirure) que
les renforts textiles de type non tissé ou UD ou nappe tramée ou grille.
[0014] La couche textile 54 est constituée par un matériau appartenant à la liste comprenant
le polyamide, le polyester, la rayonne, le coton, le verre, le polyéthylène, le polypropylène,
l'aramide, la para-aramide, le polytétrafluoroéthylène (PTFE), la polyétheréthercétone
(PEEK), ou le carbone, ou une combinaison de de ces matériaux. Une préférence sera
donnée au polyamide présentant en général de bonnes adhérences et un coût moins élevé
que les aramides ou le carbone.
[0015] La surface extérieure 57 de la couche textile 54 est traitée par une solution d'adhérisation
plein bain, par exemple de type RFL (Résorcine, Formol, Latex), à solution comprenant
des isocyanates ou à résines réactives. Cette surface extérieure 57 peut également
avoir subi un traitement électrostatique, par exemple de type Corona, par plasma atmosphérique
ou par fibroline.
[0016] La couche textile 54 pourra être teinte, des fils teints dans la masse pourront aussi
être utilisés dans sa constitution.
[0017] La couche de caoutchouc 52 est constituée quant à elle de préférence d'un élastomère,
par exemple un élastomère de type naturel (NR), polyisoprène (IR), polybutadiène (BR),
chloroprène (CR), polyuréthane (PU) ou épichlorhydrine (ECO). Cette couche n'étant
pas soumise à l'environnement extérieur et ne nécessitant pas une excellente élasticité
à froid, contrairement à la couche 32 qui doit pouvoir se gonfler, de nombreux autres
élastomères peuvent convenir.
[0018] La couche de caoutchouc 52 présente une épaisseur d'environ 0,10 à 0,30 mm et avantageusement
de 0,15 à 0,25 mm (0,20 mm ± 0,05 mm). L'épaisseur de cette couche est optimisée pour
permettre d'étancher les points de coutures 36 tout en utilisant la masse minimum
nécessaire pour assurer cette fonction sans réduire la fiabilité de tenue au cyclage
du dégivreur.
[0019] Typiquement on pourra utiliser un tissu de masse surfacique maximum de 400 g/m
2 pour réaliser la couche textile 54, sachant qu'au-delà de 300 g/m
2, le gain de masse apporté n'est plus vraiment significatif pour l'application. Dans
l'exemple proposé, la couche textile 54 présente une masse surfacique inférieure à
120 g/m
2. La couche d'élastomère 52 présentant quant à elle une épaisseur optimisée, la masse
surfacique totale de la couche interne 50 est d'environ 335 g/m
2, ce qui représente un gain de 295 g/m
2 par rapport à la couche de l'art antérieur qui présente une masse surfacique d'environ
630 g/m
2.
[0020] La couche 40 est obtenue par calandrage de la couche 44 sur le textile adhérisé 42.
[0021] Ainsi, la couche 50 pourra être obtenue en utilisant le matériau de la couche 40
dans le sens opposé (tête-bêche), les deux couches d'élastomère 44 et 52 étant liées
l'une à l'autre, de préférence par co-vulcanisation. Ainsi d'un point de vue industriel
les couches 40 et 50 peuvent être réalisées à partir du même matériau, ce qui permet
de diminuer le nombre de références.
[0022] Selon une variante de réalisation représentée sur la figure 2, la couche 20 n'existe
pas (la feuille 10 est entièrement constituée par la couche 15 en polyuréthane) et
seule la couche 32 d'épichlorhydrine est prévue entre la couche textile 34 et la couche
externe 15.
[0023] Typiquement, l'épaisseur de l'ensemble constitué par la couche de polyuréthane 15
et la couche d'épichlorhydrine (couche 32 ou couches 20 et 32) est comprise entre
environ 0,6 mm et 1 mm, et de préférence inférieure à d'environ 0,8 mm. Ceci est dû
au fait qu'il n'est plus nécessaire de prévoir une couche intermédiaire de liaison
relativement épaisse (0,20 à 0,35 mm au minimum dans l'art antérieur) ainsi que la
ou les couche (s) de colle dans la liaison entre la couche intermédiaire externe 30
et la couche externe 15.
[0024] Or, dans l'art antérieur ces colles utilisaient des produits en phase solvant. Ces
produits sont nocifs pour l'environnement et non souhaitables pour les opérateurs
du fait des risques de nocivités associés. La solution ainsi présentée permet, en
plus du gain notable de poids (de 10 à 15%), de simplifier le processus industriel
par la suppression des couches de colles et la réduction du nombre de composants.
Cette simplification permet également une amélioration de la fiabilité, une meilleure
tenue au cyclage.
[0025] Dans les deux modes de réalisation, le type d'épichlorhydrine à utiliser doit être
judicieusement choisi pour la conservation de sa souplesse au froid car le gonflage
des chambres doit pouvoir se faire jusqu'à des températures très basses de l'ordre
de -45°C. Ainsi, la température de transition vitreuse du grade d'épichlorhydrine
choisie doit être inférieure à -50°C et de préférence inférieure à environ -60°C.
[0026] On pourra trouver ce type de grade parmi les caoutchoucs d'épichlorhydrine de type
ter-polymère (GECO). Un exemple de grade pouvant convenir est un épichlorhydrine de
type GECO dans lequel est introduit un oxyde de propylène à la place de l'oxyde d'éthylène
(EO) habituellement utilisé. Cette configuration lui permet d'atteindre des propriétés
remarquables au froid.
[0027] Contrairement aux matériaux habituellement utilisés (caoutchouc naturel par exemple)
qui sont des élastomères non polaires l'épichlorhydrine est un élastomère polaire
ce qui va permettre la réalisation d'une liaison chimique directement avec le polyuréthane
sans couche intermédiaire ni colles. L'avantage de cette couche épichlorhydrine est
qu'elle permet une liaison de type co-vulcanisation avec le polyuréthane élastomère
constituant la couche extérieur du dégivreur.
[0028] Le fonctionnement du dispositif 1 conforme à la présente invention, lorsqu'il est
collé sur la surface extérieure 2 d'un aéronef, est le suivant.
[0029] Lorsque du givre s'est déposé en plaque sur la couche externe 10, un gaz sous pression
est injecté dans les chambres gonflables 35 de manière à déformer très rapidement
la couche textile 34 de la couche intermédiaire externe 30 sous l'effet du gaz injecté.
Cette action mécanique brutale du dispositif de dégivrage 1 brise et expulse ledit
givre à l'extérieur, de sorte que la surface 2 de l'aéronef n'est plus sujette à des
dysfonctionnements. Ce gonflement peut être réalisé de manière répétée pour optimiser
la rupture et l'expulsion du givre. En général il y a deux cycles différents, un rapide
et un lent. En fonction des conditions de givrage (accrétion lente/faible ou rapide/forte),
on choisit soit le mode lent soit le mode rapide.
[0030] La solution ainsi présentée permet un gain non négligeable de poids grâce à l'utilisation
d'un nombre inférieure de couches et/ou d'une gestion optimisée de leurs épaisseurs
et masses surfaciques respectives, tout en facilitant la fabrication du dispositif
de dégivrage dans le cas où les couches 40 et 50 sont identiques et liées tête bêche
l'une à l'autre.
[0031] Il va de soi que la description détaillée de l'objet de l'Invention, donnée uniquement
à titre d'illustration, ne constitue en aucune manière une limitation, les équivalents
techniques étant également compris dans le champ de la présente invention.
[0032] Ainsi, les couches 44 et 52 peuvent être constituées de deux couches.
1. Dispositif de dégivrage (1) de type pneumatique pour briser et retirer un dépôt de
glace accumulée sur la surface extérieure (2) d'un aéronef, en particulier sur une
aile d'avion, comprenant au moins :
- une couche externe (15) destinée à résister à l'environnement extérieur,
- une couche interne d'interface (50) destinée à être liée à la surface extérieure
(2) de l'aéronef, de préférence par collage, et
- au moins deux couches intermédiaires externe (30) et interne (40) reliées entre
elles par un réseau de points de couture espacés (36) afin de définir des chambres
dégivrantes (35) pouvant être gonflées rapidement à l'aide d'air injecté sous pression
de manière à créer une expansion du dispositif provoquant une action mécanique de
rupture de la glace, la couche intermédiaire externe (30) comportant une couche (34)
en textile tricoté déformable élastiquement sous l'effet du gonflage,
- une couche intercalaire (20, 32) ou (32) en matériau élastomère polaire disposée
au-dessus de la couche en textile tricoté (34) de la couche intermédiaire externe
(30) et immédiatement au contact de la couche externe (15) et de la couche en textile
tricoté (34),
caractérisé en ce que le matériau élastomère polaire de la couche intermédiaire (20, 32) ou (32) est l'épichlorhydrine.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la couche intercalaire (20, 32) ou (32) en épichlorhydrine est calandrée avec la
couche externe (15) ou avec la couche en textile tricoté (34).
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la couche intercalaire en épichlorhydrine (20, 32) ou (32) est reliée à la couche
en textile tricoté (34) par adhérisation de cette dernière.
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la couches intercalaire d'épichlorhydrine (20, 32) comporte deux couches superposées
disposées entre la couche en textile tricoté (34) et la couche externe (15).
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le grade de l'épichlorhydrine utilisée présente une température de transition vitreuse
inférieure à environ -50°C et de préférence inférieure à environ -60°C.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'épichlorhydrine utilisée est un ter-polymère, par exemple dans lequel un oxyde
de polypropylène est introduit à la place de l'oxyde d'éthylène.
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que la couche externe (15) est réalisée en polyuréthane élastomère vulcanisable, par
exemple de type polyéther, et ladite couche externe (15) et la couche intercalaire
en épichlorhydrine (20, 32) sont soudées entre elles par des liaisons chimiques de
co-vulcanisation, par exemple de type réticulation au souffre ou au peroxyde.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'épaisseur de l'ensemble constitué par la couche externe (15) et la totalité de
la couche intercalaire en épichlorhydrine (20, 32) ou (32) est comprise entre environ
0,6 mm et 1 mm, et de préférence inférieure à d'environ 0,8 mm.