[0001] L'invention concerne les dispositifs d'éclairage, et plus précisément ceux qui comprennent
au moins une source de lumière associée à un masque afin d'assurer au moins une fonction
photométrique prédéfinie.
[0002] Dans ce qui suit, on entend par « dispositif d'éclairage » un dispositif lumineux
pouvant assurer au moins une fonction photométrique d'éclairage ou de signalisation
ou d'effet lumineux, éventuellement décoratif.
[0003] Dans certains domaines, comme par exemple celui des véhicules, éventuellement de
type automobile, on utilise des dispositifs d'éclairage, tels que ceux définis ci-dessus,
pour assurer au moins une fonction photométrique prédéfinie, comme par exemple une
fonction de feu de position (ou veilleuse ou encore lanterne) ou une fonction de feu
de jour (ou DRL (pour « Daytime running Light (or Lamp) » - signalisation lumineuse
allumée automatiquement lorsque le véhicule est mis en fonctionnement pendant le jour)).
[0004] Dans les dispositifs d'éclairage du type défini ci-avant, le masque est une pièce,
généralement en matière plastique, et chargée d'empêcher le passage des photons générés
sauf en des endroits prédéfinis. En d'autres termes le masque comprend des zones opaques,
qui apparaissent éventuellement lorsqu'elles sont rétroéclairées, et une ou plusieurs
zones transparentes laissant passer les photons.
[0005] Parfois, le masque comporte sur sa face avant des motifs qui apparaissent lorsqu'ils
sont rétroéclairés par la face arrière et qui sont quasiment invisibles en l'absence
de rétroéclairage. Ces motifs sont généralement définis par métallisation puis ablation
laser, ou par métallisation partielle au moyen d'un masque d'épargne de métallisation,
ou par sérigraphie sur un film collé ou surmoulé, ou encore par impression.
[0006] Ce type de masque, qui est notamment décrit dans le document brevet
FR 3011312, ne permet généralement de définir que des motifs bidimensionnels (ou 2D), sans réel
effet de relief (ou 3D), et destinés exclusivement à produire un effet de style lumineux,
parfois décoratif. Par conséquent, ces motifs ne participent généralement pas à une
fonction photométrique prédéfinie du dispositif d'éclairage dont ils font partie,
ce qui contraint à adjoindre à ce dernier ou à un équipement voisin des éléments optiques
permettant aux photons sortants de satisfaire aux conditions qui définissent cette
fonction photométrique prédéfinie. On notera que dans un véhicule, les éléments optiques
sont généralement définis sur une face d'une glace de protection placée à l'interface
avec l'extérieur. Ces éléments optiques, qui sont par exemple des lentilles, des facettes,
des billages, ou des stries, sont visibles et donc peuvent nuire à un effet de style
recherché, voire être considérés comme des défauts.
[0007] L'invention a donc notamment pour but d'améliorer la situation.
[0008] Elle propose notamment à cet effet un dispositif d'éclairage comprenant au moins
une source de lumière propre à générer des photons et un masque propre à laisser passer
les photons générés en des endroits prédéfinis.
[0009] Ce dispositif d'éclairage se caractérise par le fait que son masque comprend une
face avant, orientée vers l'extérieur, et munie d'éléments tridimensionnels participant
ensemble à une fonction photométrique prédéfinie et ayant chacun une forme générale
en pointe de diamant définie par au moins deux facettes opaques contiguës et inclinées
l'une par rapport à l'autre et au moins deux facettes transparentes contiguës et prolongeant
chacune de façon inclinée, en l'un des endroits prédéfinis (par où passent les photons),
l'une des facettes opaques en direction d'une facette opaque d'au moins un autre élément
tridimensionnel voisin.
[0010] Grâce à ces éléments tridimensionnels (ou 3D) en pointe de diamant, on dispose de
motifs 3D qui non seulement participent à un effet lumineux, éventuellement décoratif,
mais également contribuent activement, ensemble, à la fonction photométrique prédéfinie,
ce qui permet d'éviter d'avoir à adjoindre des éléments optiques additionnels à leur
dispositif d'éclairage ou à un équipement voisin.
[0011] Le dispositif d'éclairage selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques
qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :
- les éléments tridimensionnels peuvent être placés les uns par rapport aux autres de
sorte que leurs facettes transparentes délivrent ensemble des photons dans un secteur
angulaire horizontal prédéfini et dans un secteur angulaire vertical prédéfini ;
➢ le secteur angulaire vertical prédéfini peut être subdivisé en un sous-secteur supérieur
et un sous-secteur inférieur qui, d'une part, se prolongent mutuellement de part et
d'autre d'un axe ayant une direction prédéfinie, et, d'autre part, ont respectivement
des première et seconde extensions angulaires verticales prédéfinies ;
- la première extension angulaire verticale prédéfinie peut être comprise entre 5° et
25°, et la seconde extension angulaire verticale prédéfinie peut être comprise entre
5° et 25° ;
- les facettes transparentes de chaque élément tridimensionnel peuvent être inclinées
l'une par rapport à l'autre d'un angle compris entre 105° et 125° ;
- au moins les facettes opaques peuvent être polies, et au moins des zones d'une face
arrière du masque, situées derrière les facettes transparentes, peuvent être polies
;
- les facettes transparentes des éléments tridimensionnels peuvent se prolonger mutuellement
le long de lignes qui s'intersectent et où les photons définissent des bandes lumineuses
qui se croisent ;
- chaque facette opaque peut être revêtue sur la face avant d'une couche métallique
propre à assurer son opacité ;
- chaque facette transparente peut présenter une transparence résultant d'une ablation,
au moyen d'un laser, d'une couche métallique préalablement déposée, ou d'un dépôt
d'une épargne pendant une phase de métallisation ;
- il peut comprendre un réflecteur propre à réfléchir les photons générés vers une face
arrière du masque, opposée à la face avant.
[0012] L'invention propose également un bloc optique de véhicule, éventuellement de type
automobile, et comprenant au moins un dispositif d'éclairage du type de celui présenté
ci-avant.
[0013] L'invention propose également un véhicule, éventuellement de type automobile, et
comprenant au moins un dispositif d'éclairage du type de celui présenté ci-avant et/ou
au moins un bloc optique du type de celui présenté ci-avant.
[0014] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de
la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en coupe longitudinale (XZ), un
exemple de bloc optique comprenant un exemple de réalisation d'un dispositif d'éclairage
selon l'invention,
- la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, un exemple de réalisation
d'un masque d'un dispositif d'éclairage selon l'invention,
- la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, un exemple de réalisation
d'un élément tridimensionnel du masque du dispositif d'éclairage de la figure 2,
- la figure 4 illustre schématiquement, dans une vue en coupe horizontale (XY), une
représentation symbolique de deux blocs optiques arrière selon l'invention, avec les
matérialisations d'angles d'observation interne et externe correspondant à un secteur
angulaire horizontal prédéfini associé au bloc optique arrière gauche, et
- la figure 5 illustre schématiquement, dans une vue en coupe longitudinale (XZ), une
représentation symbolique d'un bloc optique selon l'invention, avec les matérialisations
du secteur angulaire vertical prédéfini et de ses sous-secteur supérieur et sous-secteur
inférieur.
[0015] L'invention a notamment pour but de proposer un dispositif d'éclairage DE à source(s)
de lumière SL et masque M, et propre à assurer au moins une fonction photométrique
prédéfinie.
[0016] On considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le dispositif
d'éclairage DE est destiné à équiper un bloc optique BO d'un véhicule de type automobile,
comme par exemple une voiture. Mais l'invention n'est pas limitée à cette application.
En effet, un dispositif d'éclairage DE peut être un équipement en soi (comportant
éventuellement son propre boîtier), ou bien peut faire partie d'un autre équipement
qu'un bloc optique de véhicule. Ainsi, un dispositif d'éclairage DE peut faire partie
de n'importe quel véhicule (terrestre, maritime (ou fluvial), ou aérien), de n'importe
quelle installation, y compris de type industriel, de n'importe quel appareil (ou
système), et de n'importe quel bâtiment.
[0017] Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que
le bloc optique BO (comprenant au moins un dispositif d'éclairage DE) est un feu arrière
assurant au moins une fonction photométrique de signalisation, comme par exemple une
fonction de feu de position (ou veilleuse ou encore lanterne). Mais l'invention n'est
pas limitée à cette application. En effet, le dispositif d'éclairage DE, selon l'invention,
est un dispositif lumineux pouvant assurer au moins une fonction photométrique d'éclairage
ou de signalisation ou d'effet lumineux, éventuellement décoratif. Ainsi, il pourrait,
par exemple, assurer une fonction de feu de jour (ou DRL (pour « Daytime running Light
(or Lamp) » - signalisation lumineuse allumée automatiquement lorsque le véhicule
est mis en fonctionnement pendant le jour)).
[0018] Sur les figures 1 à 5, la direction X est une direction dite longitudinale du fait
qu'elle est parallèle à un côté longitudinal d'un véhicule, la direction Y est une
direction dite transversale du fait qu'elle est perpendiculaire aux côtés longitudinaux
de ce véhicule et donc perpendiculaire à la direction longitudinale X, et la direction
Z est une direction verticale, perpendiculaire aux directions longitudinale X et transversale
Y.
[0019] On a schématiquement illustré sur la figure 1, une partie d'un bloc optique BO de
véhicule (ici un feu arrière) comprenant, notamment, un boîtier BB, délimitant une
partie d'une cavité logeant un dispositif d'éclairage DE selon l'invention, ainsi
que d'éventuels autres moyens d'éclairage assurant au moins une autre fonction photométrique,
et une glace de protection GP, en verre ou en matière plastique.
[0020] Le boîtier BB est destiné, ici, à être solidarisé à une partie de la carrosserie
d'un véhicule (ici dans une partie arrière). Il est réalisé dans un matériau rigide,
comme par exemple une matière plastique ou synthétique. Dans ce cas, il peut être
réalisé par moulage.
[0021] Comme illustré sur la figure 1, un dispositif d'éclairage DE, selon l'invention,
comprend au moins une source de lumière SL et un masque M.
[0022] Chaque source de lumière SL est propre à générer des photons à destination du masque
M, directement ou indirectement. Par exemple, chaque source de lumière SL peut être
une diode électroluminescente, de type classique (ou LED (« Light-Emitting Diode »))
ou de type organique (ou OLED (« Organic Light-Emitting Diode »)), ou bien une diode
laser.
[0023] On notera, comme illustré non limitativement sur la figure 1, que chaque source de
lumière SL peut, par exemple, être installée sur une plaque de support PS. Cette plaque
de support PS peut, par exemple, être une carte à circuits imprimés, de type PCB («
Printed Circuit Board »), rigide ou flexible (« de type « Flex »).
[0024] Le masque M est propre à (ou agencé pour) laisser passer les photons qui sont générés
par la (les) source(s) de lumière SL en des endroits prédéfinis. Par exemple, il peut
être réalisé par moulage dans une matière plastique telle que du polycarbonate (ou
PC) ou du poly-méthacrylate de méthyle (ou PMMA), ou bien en verre.
[0025] La couleur de la matière dans laquelle est réalisé le masque M dépend de la fonction
photométrique prédéfinie à laquelle il participe et/ou de la longueur d'onde des photons
générés par la (les) source(s) de lumière SL. Par exemple, sa couleur peut être rouge
ou orange, ou bien cristal blanc, selon les besoins. Par ailleurs, et comme illustré
non limitativement sur la figure 1, le masque M peut présenter une inclinaison moyenne
non nulle par rapport à un plan horizontal XY. Par exemple, il (M) peut être incliné
par rapport à ce plan horizontal XY d'un angle compris entre 20° et 50°.
[0026] Ce masque M comprend une face avant FV, orientée vers l'extérieur (et donc vers la
glace de protection GP), et une face arrière FR, opposée à la face avant FV et recevant
les photons générés par la (les) source(s) de lumière SL.
[0027] On notera, comme illustré non limitativement sur la figure 1, que le dispositif d'éclairage
DE peut également comprendre un réflecteur RP propre à réfléchir les photons, générés
par la (les) source(s) de lumière SL, vers la face arrière FR du masque M. Dans ce
cas, les photons générés par la (les) source(s) de lumière SL se dirigent initialement
vers le réflecteur RF qui les réfléchis vers la face arrière FR du masque M. Mais
dans une variante de réalisation le dispositif d'éclairage DE pourrait ne pas comprendre
de réflecteur RP, et dans ce cas les photons générés par la (les) source(s) de lumière
SL se dirigent directement vers la face arrière FR du masque M.
[0028] Comme illustré sur les figures 1 et 2, la face avant FV du masque M est munie d'éléments
tridimensionnels ET qui participent ensemble à une fonction photométrique prédéfinie
du dispositif d'éclairage DE et ont chacun une forme générale en pointe de diamant
définie par au moins deux facettes opaques FOj et au moins deux facettes transparentes
FTj.
[0029] On entend ici par « forme générale en pointe de diamant » un polyèdre 3D à faces
(ou facettes) polygonales planes agencées les unes par rapport aux autres d'une manière
similaire à un diamant.
[0030] Comme illustré non limitativement sur la figure 3, les facettes opaques FOj de chaque
élément tridimensionnel ET sont contiguës et inclinées l'une par rapport à l'autre.
De plus, les facettes transparentes FTj de chaque élément tridimensionnel ET sont
contiguës et prolongent chacune de façon inclinée, en l'un des endroits prédéfinis
(par où passent les photons reçus), l'une des facettes opaques FOj en direction d'une
facette opaque FOj d'au moins un autre élément tridimensionnel ET voisin.
[0031] On notera que dans l'exemple illustré non limitativement sur les figures 2 et 3,
les éléments tridimensionnels ET comprennent deux facettes opaques FO1 (j = 1) et
FO2 (j = 2) et deux facettes transparentes FT1 (j = 1) et FT2 (j = 2). Mais un élément
tridimensionnel ET peut comprendre n'importe quel nombre de facettes opaques FOj et
donc de facettes transparentes FTj, dès lors que ce nombre est au moins égal à deux.
[0032] On comprendra que chaque élément tridimensionnel ET constitue un motif 3D en forme
de pointe de diamant qui apparait lorsqu'il est rétroéclairé par la face arrière FR,
et dont le relief est mis en valeur (voire amplifié) par les photons qui sortent par
chacune de ses facettes transparentes FTj qui prolongent ses facettes opaques FOj
en direction d'au moins un autre élément tridimensionnel ET voisin. Par conséquent,
les éléments tridimensionnels ET non seulement participent, ensemble, à un effet lumineux,
éventuellement décoratif, mais également contribuent activement, ensemble, à la fonction
photométrique prédéfinie de leur dispositif d'éclairage DE. Ainsi, on n'a plus besoin
d'adjoindre au dispositif d'éclairage DE ou à un équipement voisin (comme par exemple
à la glace de protection GP) des éléments optiques additionnels, tels que des lentilles,
des facettes, des billages, ou des stries pour satisfaire aux conditions qui définissent
la fonction photométrique prédéfinie. De ce fait, il n'y a plus de risque de nuire
à un effet de style recherché, ou d'impression visuelle de défaut de fabrication.
[0033] Comme illustré non limitativement sur les figures 4 et 5, les éléments tridimensionnels
ET sont préférentiellement placés les uns par rapport aux autres (ici dans un bloc
optique BO) de sorte que leurs facettes transparentes FTj délivrent ensemble des photons
dans un secteur angulaire horizontal prédéfini et dans un secteur angulaire vertical
SAV prédéfini.
[0034] On entend ici par « secteur angulaire horizontal » un secteur angulaire compris dans
un plan horizontal XY. Par ailleurs, on entend ici par « secteur angulaire vertical
SAV » un secteur angulaire compris dans un plan vertical XZ.
[0035] Le secteur angulaire horizontal et le secteur angulaire vertical SAV sont prédéfinis
afin de satisfaire aux conditions qui définissent la fonction photométrique prédéfinie
qui est assurée par le dispositif d'éclairage DE (via le masque M).
[0036] Par exemple, et comme illustré non limitativement sur la figure 4, le secteur angulaire
horizontal prédéfini peut être défini en fonction d'un angle d'observation interne
SS1 d'un observateur par rapport à un axe AX ayant une direction prédéfinie et d'un
angle d'observation externe SS2 de ce même observateur par rapport à ce même axe AX.
Cet angle d'observation interne SS1 correspond à l'écartement angulaire interne maximal
de l'observateur par rapport à l'axe AX où il perçoit encore la lumière sortant d'un
bloc optique BO selon une intensité prédéfinie. L'angle d'observation externe SS2
correspond à l'écartement angulaire externe maximal de l'observateur par rapport à
l'axe AX où il perçoit encore la lumière sortant de ce même bloc optique BO selon
une intensité prédéfinie. Dans l'exemple de la figure 4, les angles SS1 et SS2 concernent
le bloc optique BO de gauche.
[0037] Dans le cas d'un véhicule comportant un bloc optique arrière gauche et un bloc optique
arrière droit l'axe AX est l'axe qui est parallèle à la direction longitudinale X
du véhicule et qui passe par le plan longitudinal XZ médian de ce dernier. Cet axe
AX passe donc à mi-distance entre les blocs optiques arrière gauche et droit (voir
figure 4).
[0038] Par exemple, l'angle d'observation interne SS1 peut être compris entre 30° et 60°.
Egalement par exemple, l'angle d'observation externe SS2 peut être compris entre 70°
et 90°.
[0039] Ainsi, lorsque la fonction photométrique est une fonction de feu de position (ou
lanterne), l'angle d'observation interne SS1 peut être égal à 45° et l'angle d'observation
externe SS2 peut être égal à 80°.
[0040] Egalement par exemple, et comme illustré non limitativement sur la figure 5, le secteur
angulaire vertical SAV prédéfini peut être subdivisé en un sous-secteur supérieur
SS3 et un sous-secteur inférieur SS4, d'une part, se prolongeant mutuellement de part
et d'autre de l'axe AX (ayant une direction prédéfinie), et, d'autre part, ayant respectivement
des première et seconde extensions angulaires verticales prédéfinies. Ce sous-secteur
supérieur SS3 correspond à l'écartement angulaire supérieur maximal de l'observateur
par rapport à l'axe AX où il perçoit encore la lumière sortant d'un bloc optique BO
selon une intensité prédéfinie (voir figure 5). Le sous-secteur inférieur SS4 correspond
à l'écartement angulaire inférieur maximal de l'observateur par rapport à l'axe AX
où il perçoit encore la lumière sortant de ce même bloc optique BO selon une intensité
prédéfinie (voir figure 5).
[0041] Par exemple, la première extension angulaire verticale prédéfinie (du sous-secteur
supérieur SS3 du secteur angulaire vertical SAV du dispositif d'éclairage DE d'un
bloc optique BO) peut être comprise entre 5° et 25°, vers le haut. Egalement par exemple,
la seconde extension angulaire verticale prédéfinie (du sous-secteur inférieur SS4
du secteur angulaire vertical SAV du dispositif d'éclairage DE d'un bloc optique BO)
peut être comprise entre 5° et 25°, vers le bas.
[0042] Ainsi, lorsque la fonction photométrique est une fonction de feu de position (ou
lanterne), la première extension angulaire verticale prédéfinie peut être égale à
15° vers le haut et la seconde extension angulaire verticale prédéfinie peut être
égale à 15° vers le bas.
[0043] On notera, comme illustré non limitativement sur la figure 3, que les facettes transparentes
FTj de chaque élément tridimensionnel ET peuvent être inclinées l'une par rapport
à l'autre d'un angle θ qui est compris entre 105° et 125°. Par exemple, lorsque la
fonction photométrique est une fonction de feu de position (ou lanterne) ou d'indicateur
de changement de direction (ou clignotant), cet angle θ peut être égal à 114°.
[0044] On notera également qu'au moins les facettes opaques FOj peuvent être polies du côté
de la face avant FV, et qu'au moins des zones de la face arrière FR du masque M, situées
derrière les facettes transparentes FTj, peuvent être également polies. Ces polissages
sont destinés à « éclater » ou « répartir » les photons suivant de nombreuses directions
afin de faciliter l'obtention du secteur angulaire vertical SAV associé à la fonction
photométrique, notamment lorsque cette dernière est une fonction de feu de position
(ou lanterne).
[0045] On notera également, comme illustré non limitativement sur la figure 2, que les facettes
transparentes FTj des éléments tridimensionnels ET (appartenant ici à des niveaux
différents) peuvent se prolonger mutuellement le long de lignes (ici obliques) qui
s'intersectent et où les photons définissent des bandes lumineuses qui se croisent.
On obtient ainsi une espèce de trame ou de quadrillage lumineux via les facettes transparentes
FTj.
[0046] On notera également que chaque facette opaque FOj peut, par exemple, être revêtue
sur la face avant FV d'une couche métallique qui est propre à assurer son opacité.
Par exemple, cette couche métallique peut être en aluminium ou en nickel/chrome.
[0047] On notera également que chaque facette transparente FTj peut, par exemple, présenter
une transparence qui résulte d'une ablation, au moyen d'un laser, de la couche métallique
préalablement déposée sur l'intégralité de la face avant FV, ou bien d'un dépôt d'une
épargne (ou d'un masque d'épargne) pendant la phase de métallisation. On comprendra
que dans la première alternative on métallise toute la face avant FV du masque M puis
on retire cette métallisation sur chaque facette FTj devant être transparente au moyen
d'un laser, tandis que dans la dernière alternative on place une épargne (ou un masque
d'épargne) sur chaque facette FTj devant être transparente avant la phase de métallisation,
puis, une fois cette dernière terminée (et donc une fois les facettes opaques FOj
métallisées), on retire toutes les épargnes (ou tous les masques d'épargne).
[0048] On notera également, comme illustré non limitativement sur la figure 2, que chaque
facette transparente FTj d'un élément tridimensionnel ET peut, par exemple, présenter
une forme générale (quasi) triangulaire. Cette forme générale donne ici l'impression
que les facettes opaques FOj sont « ouvertes » dans leur partie inférieure prolongée
par les deux facettes transparentes FTj associées. Mais les facettes transparentes
FTj des éléments tridimensionnels ET peuvent présenter d'autres formes générales polygonales
planes. De plus, les facettes transparentes FTj ne sont pas nécessairement identiques
d'un élément tridimensionnel ET à l'autre. Ainsi, dans l'exemple illustré sur la figure
2, les éléments tridimensionnels ET placés sur une même ligne à un niveau donné présentent
des facettes transparentes FTj sensiblement identiques, mais de dimensions différentes
de celles des facettes transparentes FTj des éléments tridimensionnels ET qui sont
placés sur une même ligne à un niveau supérieur ou inférieur. Par exemple, la hauteur
du petit côté de chaque facette transparente FTj peut augmenter lorsque le niveau
décroit, afin de renforcer l'effet d'ouverture des facettes opaques FOj situées dans
les niveaux inférieurs.
[0049] On notera également que l'angle existant entre une facette opaque FOj et une facette
transparente FTj associée (qui la prolonge) peut éventuellement varier, par exemple
en fonction du niveau auquel appartient l'élément tridimensionnel ET. C'est notamment
le cas dans l'exemple de masque M illustré sur la figure 1. Mais cet angle pourrait
être sensiblement constant.
[0050] On notera également que l'angle mentionné dans le paragraphe précédent peut être
fonction de l'angle d'inclinaison générale du masque M par rapport au plan horizontal
XY et/ou de la forme d'une sous-partie de l'éventuel réflecteur RP qui est destinée
à réfléchir les photons vers des éléments tridimensionnels ET associés (et donc notamment
vers leurs facettes transparentes FTj et facettes opaques FOj).
[0051] On notera également que lorsque le dispositif d'éclairage DE est un feu arrière assurant
une fonction de feu de position, il doit produire une lumière rouge. Dans ce cas,
la couleur rouge peut résulter, par exemple, de l'utilisation de source(s) de lumière
SL générant des photons dont la longueur d'onde est celle du blanc et d'un masque
M ayant cette couleur rouge (éventuellement cristal). Cette dernière combinaison permet
d'avoir un rendu éteint de couleur rouge sur les facettes transparentes FTj. Mais
on peut également produire une lumière rouge en utilisant des sources de lumière SL
générant des photons dont la longueur d'onde est celle de cette couleur rouge et d'un
masque M ayant une couleur blanche (éventuellement cristal).
[0052] On notera également que l'utilisation d'un réflecteur RP comprenant, comme indiqué
plus haut, des sous-parties prédéfinies afin de réfléchir les photons respectivement
vers des éléments tridimensionnels ET associés (placés à des niveaux différents),
permet d'avoir un rendu homogène au niveau des facettes opaques FOj tout en respectant
les contraintes photométriques grâce à la sortie des photons par les facettes transparentes
FTj.
1. Dispositif d'éclairage (DE) comprenant au moins une source de lumière (SL) propre
à générer des photons et un masque (M) propre à laisser passer lesdits photons générés
en des endroits prédéfinis, caractérisé en ce que ledit masque (M) comprend une face avant (FV), orientée vers l'extérieur, et munie
d'éléments tridimensionnels (ET) participant ensemble à une fonction photométrique
prédéfinie et ayant chacun une forme générale en pointe de diamant définie par au
moins deux facettes opaques (FOj) contiguës et inclinées l'une par rapport à l'autre
et au moins deux facettes transparentes (FTj) contiguës et prolongeant chacune de
façon inclinée, en l'un desdits endroits prédéfinis, l'une desdites facettes opaques
(FOj) en direction d'une facette opaque (FOj) d'au moins un autre élément tridimensionnel
(ET) voisin.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits éléments tridimensionnels (ET) sont placés les uns par rapport aux autres
de sorte que leurs facettes transparentes (FTj) délivrent ensemble des photons dans
un secteur angulaire horizontal prédéfini et dans un secteur angulaire vertical (SAV)
prédéfini.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit secteur angulaire vertical (SAV) prédéfini est subdivisé en un sous-secteur
supérieur (SS3) et un sous-secteur inférieur (SS4), d'une part, se prolongeant mutuellement
de part et d'autre d'un axe (AX) ayant une direction prédéfinie, et, d'autre part,
ayant respectivement des première et seconde extensions angulaires verticales prédéfinies.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite première extension angulaire verticale prédéfinie est comprise entre 5° et
25°, et ladite seconde extension angulaire verticale prédéfinie est comprise entre
5° et 25°.
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que lesdites facettes transparentes (FTj) de chaque élément tridimensionnel (ET) sont
inclinées l'une par rapport à l'autre d'un angle compris entre 105° et 125°.
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'au moins lesdites facettes opaques (FOj) sont polies, et en ce qu'au moins des zones d'une face arrière (FR) dudit masque (M), situées derrière lesdites
facettes transparentes (FTj), sont polies.
7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que lesdites facettes transparentes (FTj) des éléments tridimensionnels (ET) se prolongent
mutuellement le long de lignes qui s'intersectent et où les photons définissent des
bandes lumineuses qui se croisent.
8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un réflecteur (RP) propre à réfléchir lesdits photons générés vers une
face arrière (FR) du masque (M), opposée à ladite face avant (FV).
9. Bloc optique (BO) de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif d'éclairage (DE) selon l'une des revendications
précédentes.
10. Véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un bloc optique (BO) selon la revendication 9 et/ou au moins
un dispositif d'éclairage (DE) selon l'une des revendications 1 à 8.