[0001] L'invention a trait au domaine de l'assurage et de l'ascension, notamment le long
d'un câble vertical. L'invention se rapporte plus précisément aux dispositifs permettant
à un utilisateur d'être maintenu en position verticale lors de l'ascension d'un câble
vertical.
[0002] Les professionnels des travaux en hauteur ainsi que les pratiquants de sports en
hauteur se protègent en général contre les chutes au moyen d'un harnais, relié à au
moins un câble. De nombreux types de harnais existent, suivant le type d'utilisation
qui en est faite. En général, un harnais est composé d'une ceinture ventrale, de tours
de cuisse joints sur une partie ventrale et sur une partie dorsale au moyen de sangles
prévues à cet effet. Dans une telle configuration, ce type de harnais, dénommé baudrier,
serre principalement une zone située au voisinage du bassin de l'utilisateur, et convient
parfaitement à l'utilisation de pratiques sportives telles que l'escalade. Pour certaines
autres applications nécessitant par exemple un serrage du torse, des sangles supplémentaires
sont prévues, par exemple au niveau des épaules ou du sternum de l'utilisateur.
[0003] En permettant de s'assurer en se rattachant en toute sureté avec un câble, le harnais
apporte une sécurité indispensable aux utilisateurs évoluant à grande hauteur, mais
son utilisation n'est pas sans inconvénients.
[0004] En effet, il a été constaté qu'en cas de suspension prolongée et passive, c'est à
dire en l'absence de mouvement des membres, l'utilisateur peut en quelques minutes
perdre connaissance. En l'absence d'intervention de secours, l'utilisateur peut être
sujet à une crise de tachycardie pouvant, dans certains cas extrêmes, être fatale.
Ce type de stress physiologique est connu sous le nom de "syndrome du harnais", ou
encore " syndrome du baudrier", voire "traumatisme de suspension". Le volume vasculaire
intra thoracique d'un utilisateur ayant ses membres suspendus est transféré vers les
extrémités du corps, sans possibilité de retour, ce qui peut conduire à un défaut
d'oxygénation des organes vitaux (se référer par exemple à
Dr.Boyet et al. "Le syndrome du harnais", publication Urgence pratique n°85, P.49-52).
[0005] Des moyens de prévention existent pour limiter le risque de survenue d'un tel syndrome.
Ainsi, la demande de brevet français
FR 2 932 689 (HEDE ET AL., Zedel) divulgue un harnais d'encordement composé d'une ceinture et d'une sellette
d'assise, reliées entre elles par des sangles de liaison.
[0006] Outre le confort d'utilisation qu'elle procure, une telle sellette permet une meilleure
répartition des efforts de gravité exercés par l'utilisateur sur le baudrier. De cette
manière, le nombre de points de compression, facteur de survenue d'un syndrome du
harnais, est limité pour les membres de l'individu en suspension à l'usage d'un tel
baudrier, par rapport à un harnais ou un baudrier conventionnel sans sellettes. La
durée de suspension sans risque d'apparition d'un syndrome du harnais est ainsi augmentée.
Néanmoins, le risque de survenue d'un malaise n'est pas totalement éliminé. De surcroît,
rien n'empêche un basculement vers l'arrière de l'utilisateur si une telle situation
se produit.
[0007] Il est par ailleurs connu d'utiliser un bloqueur tel que celui décrit dans le document
FR 2 900 579 A1 (PETZL) ou encore dans
FR 2 568 132 (PETZL). En remontant le bloqueur vers le menton, une personne en cours d'ascension peut
éviter la survenue d'un malaise. Néanmoins, cette manipulation est peu évidente à
réaliser pour l'utilisateur, et est chronophage.
[0008] Les solutions présentées ci-dessus sont difficilement compatibles pour des utilisateurs
désirant grimper à l'aide d'autobloquants, le long d'un câble positionné verticalement.
Les autobloquants sont des dispositifs aptes à glisser le long d'un ou de plusieurs
câbles, entourés par l'autobloquant, selon une direction, et aptes à se bloquer sur
le ou les câbles suivant une deuxième direction.
[0009] Les câbles sont généralement réalisés en fibres végétales, synthétiques ou en fils
métalliques. Classiquement, l'autobloquant est réalisé grâce à une simple cordelette
entourant le câble, une pièce comprenant des dents aptes à s'ancrer dans le câble,
ou un dispositif comprenant un ensemble de galets et de ressorts.
[0010] Ainsi, pour grimper le long d'un câble, l'individu fait glisser, le long du câble,
vers le haut, un premier autobloquant relié à une première partie de son corps, par
exemple le torse, tout en s'appuyant sur un deuxième autobloquant relié à une deuxième
partie de son corps, par exemple les pieds. L'individu fait ensuite reposer son poids
sur le premier autobloquant, et fait glisser, le long du câble, vers le haut, le deuxième
autobloquant.
[0011] Il est connu, afin d'adopter une position d'ascension plus naturelle et moins fatigante
pour l'individu (c'est-à-dire une position verticale, les pieds dirigés vers le bas
et la force des jambes poussant la masse de l'individu vers le haut pour remonter
le premier puis le deuxième autobloquant), de solidariser le premier autobloquant
à un premier pied de l'individu, par l'intermédiaire d'une corde, et le deuxième autobloquant
à un second pied de l'individu.
[0012] Le document
US 2015/0251057 (FRANKENHAUSER ET AL.) décrit un système d'ascension le long d'un câble vertical, comprenant un premier
autobloquant solidaire d'un premier pied d'une première jambe d'un individu par le
biais d'un dispositif d'ascension, et un deuxième autobloquant directement solidaire
d'un second pied de l'individu. Le dispositif d'ascension comprend une gaine, apte
à travailler en traction, définissant en une première extrémité un étrier, dans lequel
l'individu insère son premier pied. La gaine est munie, en une seconde extrémité,
opposée à la première extrémité, d'un système d'accrochage au premier autobloquant.
Le dispositif d'ascension comprend également une cordelette élastique, présente à
l'intérieur de la gaine, et solidaire de la première extrémité de la gaine et d'une
poulie coulissant sur le câble, reliée au torse de l'individu.
[0013] Dans ce dispositif de l'état de la technique, lorsque la première jambe de l'individu
est tendue, son poids repose sur son premier pied. Le poids de l'individu est supporté
par le premier autobloquant par le biais de la gaine, le premier autobloquant empêchant
un glissement du premier pied le long du câble. Le premier autobloquant et la poulie
sont alors dans une position éloignée l'un de l'autre, ce qui tend la cordelette élastique.
Lorsque l'individu veut faire glisser le premier autobloquant sur le câble, vers le
haut, il transfère sa masse sur son deuxième pied, le deuxième autobloquant empêchant
un glissement du deuxième pied le long du câble, l'individu remonte ensuite son premier
pied en pliant le genou. La cordelette élastique se détend, rapprochant le premier
autobloquant vers la poulie. La poulie, attachée au torse de l'individu, reste sensiblement
fixe par rapport au câble, et le premier autobloquant glisse vers le haut du câble.
[0014] Un tel dispositif d'ascension permet effectivement de grimper le long d'un câble
vertical par la seule force des jambes de l'individu, celui-ci restant dans une position
verticale, les pieds dirigés vers le bas tout en libérant les mains de l'individu.
[0015] De plus, lorsque l'individu tend sa première jambe, le premier autobloquant restant
sensiblement fixe par rapport au câble et la poulie coulissant vers le haut le long
du câble, la cordelette élastique se tendant, la force générée par l'individu doit
permettre, en plus de soulever son propre poids, de tendre la cordelette élastique.
La cordelette élastique est constamment soumise à des contraintes variables, risquant
de modifier ses propriétés mécaniques, par fatigue. En outre, la stabilité de l'utilisateur
n'est assurée que par le harnais. Or, dans le cas de l'utilisation d'un baudrier,
ni le torse ni le dos ne sont maintenus, ce qui rend moins aisé le soutien de l'utilisateur
dans une position verticale.
[0016] Un premier objectif est de proposer un système d'ascension le long d'un câble vertical,
permettant de maintenir l'individu dans une position verticale sans l'aide des mains,
les pieds dirigés vers le bas.
[0017] Un deuxième objectif est de proposer un système d'ascension le long d'un câble vertical,
simple d'utilisation.
[0018] Un troisième objectif est de proposer un tel système d'ascension, muni d'un système
d'ascension requérant uniquement la force des jambes de l'individu pour grimper.
[0019] A cet effet, il est proposé, en premier lieu, un système d'ascension le long d'un
câble principal, le système d'ascension comprenant un moyen de maintien dorsal destiné
à être rendu solidaire du dos d'un utilisateur, le système d'ascension comprenant,
en outre, un moyen de retenue comprenant une première partie extrême et une deuxième
partie extrême, la première partie extrême étant destinée à être solidaire du moyen
de maintien dorsal, la deuxième partie extrême comprenant une lumière destinée à recevoir
le câble principal, de sorte que la deuxième partie extrême puisse coulisser le long
du câble principal, le moyen de retenue comprenant une barre, la première partie extrême
étant une portion de la barre destinée à être solidaire au moyen de maintien dorsal,
la deuxième partie extrême comprenant un dispositif de coulissement.
[0020] Le système d'ascension permet de maintenir en position un individu le long du câble
principal, ce qui lui permet de libérer l'usage de ses mains, mais également d'éviter
de se retrouver dans une position risquant d'entraîner un syndrome du harnais.
[0021] Diverses caractéristiques supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison
:
- le moyen de maintien dorsal est une plaque, ayant une forme adaptée pour épouser le
dos de l'utilisateur ;
- le moyen de maintien dorsal comprend en outre un moyen de maintien de la tête de l'utilisateur
;
- la barre s'étend depuis la première partie extrême, selon une direction sensiblement
rectiligne, puis présente une courbure, la barre s'étendant au-dessus de la tête de
l'utilisateur lorsque la première partie extrême est solidaire du moyen de maintien
dorsal, ce moyen de maintien dorsal étant solidaire du dos de l'utilisateur ;
- le moyen de maintien dorsal comprend une tringle creuse, la barre étant emmanchée
au sein de la tringle creuse, la tringle creuse comprenant au moins un trou coopérant
avec au moins une bille disposée sur la barre ;
- la lumière comprend un contour formant une boucle fermée apte à être ouverte ;
- le moyen de maintien dorsal est rendu solidaire au dos de l'utilisateur, par l'intermédiaire
de bretelles et/ou par une ceinture de fixation ;
- le moyen de maintien dorsal comprend un dispositif de liaison destiné à lier le moyen
de maintien dorsal à un harnais ;
- le moyen de maintien dorsal comprend un dispositif d'ascension le long d'un câble
principal, ce dispositif comprenant, en outre, un étrier, un élément de maintien configuré
pour être solidaire, en une première extrémité, de l'étrier et destiné à être solidaire,
en une deuxième extrémité, d'un premier autobloquant apte à être disposé sur le câble
principal, l'élément de maintien comprenant une tige, apte à résister à une force
de compression exercée entre la première extrémité et la deuxième extrémité, de sorte
à faire glisser le premier autobloquant le long du câble principal, la tige de l'élément
de maintien comprend plusieurs segments indépendants.
[0022] Il est proposé, en deuxième lieu, un dispositif d'ascension le long d'un câble principal,
comprenant un étrier, le dispositif d'ascension comprenant, en outre, un élément de
maintien configuré pour être solidaire, en une première extrémité, de l'étrier et
destiné à être solidaire, en une deuxième extrémité, d'un premier autobloquant apte
à être disposé sur le câble principal, l'élément de maintien comprenant une tige apte
à résister à une force de compression exercée entre la première extrémité et la deuxième
extrémité, de sorte à faire glisser le premier autobloquant le long du câble principal.
[0023] L'élément de maintien permet ainsi, à un individu, de monter le premier autobloquant
le long du câble principal en utilisant uniquement un premier pied inséré dans l'étrier.
[0024] L'élément de maintien permet également, à un individu, de monter le long du câble
principal sans s'aider de ses membres supérieurs.
[0025] Diverses caractéristiques supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison
:
- le dispositif comprend un câble de traction configuré pour être solidaire, en un premier
bout, de l'étrier et destiné à être solidaire, en un deuxième bout, du premier autobloquant,
le câble de traction étant apte à résister à une force de traction exercée entre le
premier bout et le deuxième bout, de sorte à empêcher le glissement du dispositif
d'ascension le long du câble principal ;
- la tige de l'élément de maintien s'étend de la première extrémité à la deuxième extrémité
de l'élément de maintien ;
- la tige de l'élément de maintien comprend plusieurs segments indépendants ;
- la tige de l'élément de maintien comprend des manchons, configurés pour assembler
les segments les uns aux autres ;
- la tige a une forme générale de tube à section circulaire ;
- l'élément de maintien comprend un câble élastique, configuré pour être solidaire de
la première extrémité et de la deuxième extrémité de l'élément de maintien, le câble
élastique étant disposé à l'intérieur de la tige ;
- la tige de l'élément de maintien s'étend de la première extrémité à la deuxième extrémité
de l'élément de maintien, la tige étant apte à résister à une force de traction exercée
entre le premier bout et le deuxième bout, de sorte à empêcher le glissement du dispositif
d'ascension le long du câble principal.
[0026] Il est proposé, troisième lieu, un système d'ascension le long d'un câble principal
comprenant un dispositif d'ascension tel que présenté ci-dessus, le système d'ascension
comprenant un premier autobloquant configuré pour être solidaire de la deuxième extrémité
de l'élément de maintien.
[0027] Le système comprend un repose-pied, configuré pour être solidaire d'un deuxième autobloquant
apte à être disposé sur le câble principal.
[0028] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement
et de manière concrète à la lecture de la description ci-après de modes de réalisation,
laquelle est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique en perspective du système d'ascension le long
d'un câble vertical, selon un premier mode de réalisation ;
- la figure 2 est une vue schématique en perspective du système d'ascension le long
d'un câble vertical, selon le premier mode de réalisation, représentée avec le câble
principal ;
- la figure 3 est une vue schématique en coupe selon le plan III-III du système d'ascension
le long d'un câble vertical ;
- la figure 4 est une vue schématique en perspective du système d'ascension le long
d'un câble vertical, selon une variante du premier mode de réalisation ;
- la figure 5 est une vue schématique en perspective du système d'ascension le long
d'un câble vertical, selon une variante du premier mode de réalisation, le système
d'ascension étant représenté porté par un utilisateur en état conscient ;
- la figure 6 est vue schématique en perspective d'une variante du premier mode de réalisation,
le système d'ascension étant représenté porté par un utilisateur victime d'une perte
de conscience ;
- la figure 7 est une vue schématique en perspective d'un dispositif d'ascension d'un
système d'ascension le long d'un câble principal, correspondant à un deuxième mode
de réalisation du système d'ascension ;
- la figure 8 est une vue schématique en perspective d'un dispositif d'ascension d'un
système d'ascension le long d'un câble principal, correspondant au deuxième mode de
réalisation du système d'ascension, le dispositif d'ascension étant représenté désassemblé
;
- la figure 9 est une vue schématique en perspective d'un dispositif d'ascension d'un
système d'ascension le long d'un câble principal, correspondant à une variante du
deuxième mode de réalisation du système d'ascension ;
- la figure 10 est une vue schématique d'une première phase d'ascension d'un utilisateur
grimpant le long du câble principal, en utilisant la variante du deuxième mode de
réalisation du système d'ascension ;
- la figure 11 est une vue schématique d'une deuxième phase d'ascension d'un utilisateur
grimpant le long du câble principal, en utilisant la variante du deuxième mode de
réalisation du système d'ascension.
[0029] Sur les figures de 1 à 5 est représenté un système
1 d'ascension le long d'un câble
2 principal, selon un premier mode de réalisation. Le système
1 d'ascension est destiné à être porté par un utilisateur
3, comme illustré sur les figures 5 et 6.
[0030] Communément aux modes de réalisation représentés, le câble
2 principal, ainsi que les autres câbles sont réalisés en fibres végétales, synthétiques
ou en fils métalliques.
[0031] Selon les modes de réalisation représentés sur les figures, le câble
2 principal est positionné sensiblement verticalement, et fixé en son extrémité supérieure.
[0032] Sans que cela soit limitatif, l'utilisateur
3 est représenté sur les figures muni d'un harnais
4 du type baudrier, comprenant une bande
5 ventrale reliée à deux tours
6 de cuisse.
[0033] Selon des modes de réalisation non représentés, le harnais
4 comprend une sellette, disposée au niveau du fessier de l'utilisateur
3, de manière à limiter l'apparition de points de compression, facteur favorisant de
survenue d'un syndrome du harnais.
[0034] On définit par rapport au système
1 d'ascension un repère orthogonal XYZ constituant un trièdre, comprenant trois axes
perpendiculaires deux à deux, à savoir :
- un axe X, définissant une direction longitudinale, horizontale,
- un axe Y, définissant une direction transversale, horizontale, qui avec l'axe X définit
un plan XY horizontal,
- un axe Z, définissant une direction verticale, perpendiculaire au plan XY horizontal,
et définissant la direction générale d'extension du câble 2 principal.
[0035] Dans la suite de la description, et en relation au repère défini ci-dessus, les termes
"longitudinal" ou "longitudinalement" font référence à une direction confondue avec
l'axe X, les termes "transversal" ou "transversalement" font référence à une direction
confondue avec l'axe Y, et les termes "vertical" ou "verticalement" font référence
à une direction confondue avec l'axe Z. Les termes de position absolue, tels que "avant",
"arrière", "haut", "bas", "gauche", "droite", ou relatifs comme "dessus", "supérieur",
"dessous", "inférieur" sont définis par rapport à la position d'un utilisateur
3 sur le câble
2 principal, le sens positif de l'axe Z est en allant dans le sens de l'ascension de
l'utilisateur
3 le long du câble
2 principal.
[0036] Selon le premier mode de réalisation illustré sur les figures de 1 à 6, le système
1 d'ascension comprend un moyen
7 de maintien dorsal ainsi qu'un moyen
8 de retenue. Le moyen
8 de retenue présente une première partie
9 extrême, destinée à être solidaire au moyen
7 de maintien dorsal. Le moyen
8 de retenue comprend également une deuxième partie
10 extrême, destinée à recevoir le câble
2 principal en coulissement.
[0037] Le moyen
7 de maintien dorsal est solidarisé au dos de l'utilisateur
3, c'est-à-dire apte à accompagner le mouvement du dos de l'utilisateur
3. De cette manière, le moyen
7 de maintien dorsal reste constamment en contact avec le dos de l'utilisateur
3, ce qui permet de le guider en toute circonstance, y compris dans le cas où l'utilisateur
3 est victime d'une défaillance entraînant une perte de conscience, comme représenté
sur la figure 6.
[0038] Selon les modes de réalisation décrits, le moyen
7 de maintien dorsal comprend une plaque
11 munie d'une face
12 avant, destinée à entrer en contact avec le dos de l'utilisateur, et une face
13 arrière, opposée à la face
12 avant. La plaque
11 présente par ailleurs une rigidité suffisante pour ne pas se déformer en torsion
selon l'axe Z, sous l'action de la force d'appui exercée par le dos d'un utilisateur
3 adulte.
[0039] Comme représenté sur la figure 2, le moyen
7 de maintien dorsal comprend un renfort
14, destiné à être positionné sur le côté opposé à celui en contact avec le dos de l'utilisateur
3. Un tel renfort
14 évite la torsion de la plaque
11 selon un axe vertical, permettant d'accroître la rigidité du moyen
7 de maintien dorsal.
[0040] La plaque
11 et le renfort
14 sont par exemple réalisés en alliage d'aluminium. De manière avantageuse, des matériaux
tels que la fibre de carbone ou la fibre de verre sont utilisés. De tels matériaux
composites autorisent à la plaque
11 un gauchissement, d'amplitude limitée, donnant un mouvement de flexion à la plaque
selon l'axe Y au niveau des reins de l'utilisateur, ce qui améliore son confort lors
du port du moyen
7 de maintien dorsal.
[0041] Comme représenté sur l'ensemble des figures, la plaque possède une géométrie épousant
le dos, par exemple en ayant un pourtour
15 rétréci au voisinage de la taille de l'utilisateur
3. La plaque
11 présente alors au voisinage des épaules et des lombaires de l'utilisateur
3 une largeur plus importante que la partie de la plaque
11 destinée à entrer au contact des dorsales. De cette manière, le confort de l'utilisateur
3 est renforcé.
[0042] Selon des mises en oeuvre avantageuses non représentées, la plaque
11 est munie d'un élément amortissant, par exemple un rembourrage prenant la forme d'une
mousse polymère amortissante, disposée entre le moyen
7 de maintien dorsal et le dos de l'utilisateur
3. L'agrément de contact entre la face
12 avant de la plaque
11 et le dos l'utilisateur
3 est amélioré. En outre, une telle disposition donne la possibilité de limiter le
glissement entre la face
12 avant et le dos de l'utilisateur, ce qui permet de conserver une bonne solidarisation
du dos et du moyen
7 de maintien dorsal.
[0043] Selon le mode de réalisation représenté, le moyen
7 de maintien dorsal est rendu solidaire avec le dos, par l'intermédiaire de bretelles
16, fixées par exemple sur la plaque
11. De cette façon, la mise en place et l'utilisation du système
1 d'ascension est simplifiée. De manière à permettre une bonne tenue, et éviter un
jeu entre le dos de l'utilisateur
3 et le moyen
7 de maintien dorsal, les bretelles
16 sont réglables par l'utilisateur
3. Le moyen
7 de maintien dorsal est alors adaptable à la morphologie de l'utilisateur.
[0044] Selon une variante de réalisation représentée sur les figures 4 à 6, les bretelles
16 sont reliées entre à l'aide d'au moins une sangle
17 sternale réglable. De cette façon, une fixation supplémentaire est obtenue au niveau
de la poitrine de l'utilisateur
3. Le réglage permet d'adapter le moyen
7 de maintien dorsal à la morphologie de l'utilisateur
3, tout en permettant d'accroître le maintien du dos de l'utilisateur
3 contre le moyen
8 de retenue.
[0045] Selon une variante de réalisation, représentée sur les figures 4 à 6, le moyen
7 de maintien dorsal présente une ceinture
18 de fixation, apte à entourer la taille de l'utilisateur
3, offrant à l'utilisateur
3 la possibilité de se passer de l'usage d'un harnais
4. En effet, une telle ceinture
18 de fixation permet de s'opposer à la force exercée par le câble
2 principal sur la deuxième partie
10 extrême, et ainsi d'éviter tout risque de basculement du moyen
7 de maintien dorsal par-dessus l'utilisateur
3. Dans le cas de l'utilisation d'un harnais
4, comme illustré sur les figures, la ceinture
18 de fixation se positionne au-dessus de la bande
5 ventrale, et n'interfère pas avec le harnais
4, ni avec un quelconque dispositif de montée ou de descente. La mise en place du moyen
7 de maintien dorsal par l'utilisateur
3 n'est également pas entravée par l'utilisation du harnais
4. Ces avantages offrent une souplesse d'utilisation du système
1 d'ascension, en limitant les temps de mise en place du moyen
7 de maintien dorsal.
[0046] Selon une variante de réalisation, représentée sur les figures 4 et 5, le système
1 d'ascension comprend un moyen
19 de maintien de la tête. De cette manière, en cas de basculement vers l'arrière, la
tête et la nuques de l'utilisateur
3 sont maintenus, évitant la mise en extension de la tête de l'utilisateur
3, ce qui peut provoquer des compressions sur le sinus carotidien, et ainsi favoriser
la survenue du syndrome du harnais
4.
[0047] Avantageusement, le moyen
7 de maintien dorsal épouse la forme de la tête, en présentant des dimensions similaires
à celles de la tête. Tel que représenté, le moyen
19 de maintien de la tête est venu de matière avec le moyen
7 de maintien dorsal, mais selon d'autres variantes non représentées, le moyen
19 de maintien de la tête est assemblé sur le moyen
7 de maintien dorsal.
[0048] Selon des modes de réalisation, non représentés, le moyen
19 de maintien de la tête est muni d'un élément amortissant favorisant le confort d'utilisation,
et amortissant les chocs éventuels sur la zone cervicale, fragile, de l'utilisateur
3.
[0049] Comme il peut être observé sur les figures, le système
1 d'ascension présente un dispositif
20 de liaison, comme par exemple un anneau à ressort, apte à relier le harnais
4 avec le moyen
7 de maintien dorsal. Comme représenté sur la figure 2, le dispositif
20 de liaison est disposé sur la face
13 arrière, de préférence dans une zone localisée au niveau des lombaires, afin de ne
pas gêner les mouvements de l'utilisateur
3. Le moyen
7 de maintien dorsal est ainsi apte à être aisément relié au harnais
4, ce qui facilite sa mise en place. En outre, une telle liaison entre le moyen
7 de maintien dorsal et le harnais
4, favorise la solidarisation du moyen
7 de maintien dorsal sur le dos de l'utilisateur
3, en particulier selon la direction verticale et horizontale.
[0050] Selon d'autres modes de réalisation, non représentés, le moyen
7 de maintien dorsal comprend des dispositifs
20 de liaison supplémentaires, aptes à permettre l'accrochage d'outils, d'accessoires,
de sacs, ou de sac d'eau.
[0051] Comme représenté sur les figures 2 et 3, le moyen
8 de retenue est destiné à être rendu solidaire du moyen
7 de maintien dorsal, par l'intermédiaire de la première partie
9 extrême. Le moyen
8 de retenue est ainsi fixé au moyen
7 de maintien dorsal sur la face
13 arrière, et est apte à s'étendre en dehors du moyen
7 de maintien dorsal, avantageusement vers le haut. La deuxième partie
10 extrême comprend une lumière
22, destinée à recevoir le câble
2 principal. La lumière
22 est débouchante, et comprend un contour fermé apte à former une boucle
21 fermée, représentée en trait gras sur la figure 3. La boucle
21 fermée est apte à être ouverte, afin de rendre le câble
2 principal facilement insérable ou retirable de cette boucle fermée
21, ce qui facilite le montage du système
1 d'ascension. Le câble
2 principal est apte à coulisser le long de cette lumière
22, en laissant un jeu fonctionnel entre le câble
2 principal et la boucle
21. Par ce biais, il est réalisé une liaison pivot glissant entre le câble
2 principal et la deuxième partie
10 extrême, ce qui permet le déplacement de l'utilisateur
3 le long du câble
2 principal.
[0052] En raison de l'encerclement du câble au sein de la boucle
21, le câble
2 principal est emprisonné et ne peut par conséquent pas sortir. Un utilisateur
3 utilisant le système
1 d'ascension avec le câble
2 principal est alors apte à être maintenu dans la position d'utilisation, au voisinage
du câble
2 principal. Un basculement vers l'arrière de l'utilisateur
3 est ainsi évité, car en raison de l'emprisonnement du câble
2 principal au sein de la lumière
22, une retenue s'opère par contact du câble
2 principal et de la boucle
21. La retenue est donc effectuée de manière passive, autrement dit indépendamment d'une
quelconque action de l'utilisateur
3. Le système
1 d'ascension est à même de protéger l'utilisateur
3 contre le risque d'un syndrome du harnais
4 consécutif, en cas de perte de connaissance.
[0053] Selon le mode de réalisation décrit, le moyen
8 de retenue comprend une barre
23 et un dispositif
24 de coulissement, tous deux liés par un moyen d'accrochage rapide, comme par exemple
un mousqueton
25. Une portion de la barre, correspondante la première partie
9 extrême solidaire avec le moyen
7 de maintien dorsal. Le dispositif
24 de coulissement correspond à la deuxième partie
10 extrême du moyen
8 de retenu. De cette façon, le moyen
8 de retenue, et le moyen
7 de maintien dorsal sont liés en coulissement avec le câble
2 principal.
[0054] La barre
23 présente de manière avantageuse une section tubulaire ou polygonale, par exemple
rectangulaire, avantageusement profilée afin de faciliter son obtention. La barre
23 s'étend au dessus de la tête de l'utilisateur
3, et définit une courbure configurée pour que la deuxième partie
10 extrême puisse atteindre le câble
2 principal. Un dégagement suffisant est laissé entre la tête de l'utilisateur
3 et la barre
23, de manière à éviter toute collision entre l'utilisateur
3 et la barre
23.
[0055] Comme représenté sur la figure 2, le moyen
7 de maintien dorsal est par exemple muni d'une tringle
26 creuse, fixée sur le moyen
7 de maintien dorsal, par exemple par soudage, ou bien par l'intermédiaire du renfort
14. Avantageusement, le tringle
26 creuse présente une section transversale circulaire, ou polygonale, légèrement plus
importante que la section transversale de la barre
23, la rendant apte à s'emmancher au sein de la tringle
26 creuse.
[0056] Afin de permettre une configuration adaptée au gabarit de l'utilisateur
3, la barre
23 est avantageusement réglable par rapport à la tringle
26 creuse. La barre
23 comprend ainsi des premiers moyens d'encliquetage, par exemple des billes
27 montées sur ressort, apte à s'enclipser au sein de deuxième moyen d'encliquetage,
comme des trous
28, agencés sur la tringle
26 creuse. La mise en place de la barre
23 rapide, et réalisable sans outil. Le système
1 de maintien est alors démontable et remontable par une personne seule.
[0057] Selon les modes de réalisation représentés, le dispositif
24 de coulissement comprend une poulie
29 et un flasque
30, tous deux liés par le mousqueton
25. De cette façon, la lumière
22 est formée par le rebord de la poulie
29, la flasque
30, et le mousqueton
25. Un tel agencement, facilite le coulissement du câble
2 principal par rapport à la barre
23, mais permet également une insertion ou une libération du câble
2 principal au sein de la lumière
22. L'utilisateur
3 peut donc décrocher le moyen
7 de maintien dorsal, par rapport au câble
2 principal, sans faire défiler l'intégralité du câble
2 principal au sein de la lumière
22. Une intervention unique sur le mousqueton
25, de manière à réaliser son ouverture, permet l'accrochage ou le décrochage du moyen
8 de retenue par rapport à la poulie
29 et au flasque
30. La mise en place du moyen
8 de retenue par rapport au câble
2 principal ne nécessite qu'un nombre réduits de mouvements.
[0058] La mise en place par l'utilisateur du système d'ascension comprend les étapes suivantes.
[0059] L'utilisateur met sur son dos le moyen
7 de maintien dorsal, en l'occurrence la plaque
11. L'utilisateur passe le câble
2 principal au sein de la lumière
22 prévu à cet effet, c'est à dire dans le dispositif
24 de coulissement, qui se connecte au moyen
8 de retenu à l'aide du mousqueton
25. Dans le cas d'une plaque liée à une tringle
26 creuse, l'utilisateur y enfile la barre
23. A l'aide du dispositif
20 de liaison, le harnais
4 est relié à la plaque
11.
[0060] Dans la suite de la description, le système est décrit selon un deuxième mode de
réalisation, représenté sur les figures de 7 à 11.
[0061] Dans ce deuxième mode de réalisation le système
1 d'ascension, tel que décrit précédemment, est muni d'un dispositif
31 d'ascension le long d'un câble
2 principal.
[0062] Comme illustré sur les figures 7, 8 et 9, le dispositif
31 d'ascension comprend un étrier
32 présentant une section à contours fermés définissant une ouverture
33 délimitée par un côté
34 inférieur et un côté
35 supérieur en regard, et des côtés
36 latéraux qui relient le côté
34 inférieur au côté
35 supérieur.
[0063] L'étrier
32 comprend, de préférence, un moyen
37 de serrage. Le moyen
37 de serrage comprend, selon les modes de réalisation décrits, une attache
38 femelle et une attache
39 mâle, chacune reliées à un des côtés
36 latéraux.
[0064] L'attache
38 femelle comprend une fermeture
40 à cliquets, et l'attache
39 mâle comprend une sangle
41 crantée, apte à coïncider avec la fermeture
40 à cliquets.
[0065] Le côté
35 supérieur de l'étrier
32 comprend un support
42 de fixation définissant, selon les variantes du deuxième mode de réalisation représentés,
un premier point
43 de fixation et un deuxième point
44 de fixation.
[0066] Le dispositif
31 d'ascension comprend également un élément
45 de maintien configuré pour être solidaire, en une première extrémité
46, du premier point
43 de fixation de l'étrier
32.
[0067] L'élément
45 de maintien comprend une tige
47. Selon les modes de réalisation représentés, la tige
47 s'étend de la première extrémité
46 à une deuxième extrémité
48 de l'élément
45 de maintien. La tige
47 présente, par exemple, une forme générale de tube à section circulaire, ou polygonale.
[0068] La tige
47 comprend plusieurs segments
49 qui, assemblés bout à bout, définissent la forme générale de la tige
47. La tige
47 est, selon le mode de réalisation représenté, divisée en cinq segments.
[0069] La tige
47 comprend également des manchons
50 aptes à être disposés entre chaque segment
49 et configurés pour assembler les segments
49 les uns aux autres. Les manchons
50 sont aptes, selon un mode de réalisation, à centrer les segments
49 les uns par rapport aux autres. Selon un mode de réalisation différent, les manchons
50 sont aptes à fixer les segments
49 entre eux. Alternativement, les manchons
50 et les segments
49 de la tige
47 forment un élément monobloc.
[0070] L'élément
45 de maintien comprend un câble
51 élastique, configuré pour être solidaire de la première extrémité
46 et de la deuxième extrémité
48 de l'élément
45 de maintien. Le câble
51 élastique est disposé à l'intérieur des segments
49 de la tige
47.
[0071] Le câble
51 élastique permet ainsi un désassemblage des segments
49, comme représenté sur la figure 9 pour une variante du deuxième mode de réalisation
du système 1 d'ascension, sans égarer un segment
49 et un assemblage des segments
49 rapide.
[0072] Selon la variante du deuxième mode de réalisation, représentée sur les figures 9
à 11, le dispositif
31 d'ascension comprend un câble
52 de traction, configuré pour être solidaire, en un premier bout
53, du deuxième point
44 de fixation de l'étrier
32.
[0073] Un utilisateur
3 désirant grimper, vers le haut, le long du câble
2 principal, en utilisant un dispositif
31 d'ascension tel que décrit ci-dessus, fixe la deuxième extrémité
48 de l'élément
45 de maintien et un deuxième bout
54 du câble
52 de traction à un premier autobloquant
55. Le premier autobloquant
55 est disposé sur le câble
2 principal.
[0074] Les segments
49 du dispositif
31 d'ascension sont préalablement assemblés. Une telle configuration est représentée,
pour la variante du deuxième mode de réalisation du système
1 d'ascension, sur les figures 10 et 11.
[0075] Le premier autobloquant
55 est un dispositif apte à glisser le long du câble
2 principal, entourés par le premier autobloquant
55, selon une direction et apte à se bloquer sur le câble
2 principal suivant une deuxième direction. Classiquement, le premier autobloquant
55 est réalisé grâce à une simple cordelette entourant le câble, une pièce comprenant
des dents aptes à s'ancrer dans le câble
2 principal, ou un dispositif comprenant un ensemble de galets et de ressorts.
[0076] L'utilisateur
3 insère un premier pied
56 d'une première jambe
57 dans l'ouverture
33 de l'étrier
32. Le premier pied
56 repose sur le côté
34 inférieur de l'étrier
32 qui, selon les modes de réalisations illustrés, présente une surface plane de taille
supérieure à la taille d'une surface du côté
35 supérieur et des côtés
36 latéraux. L'utilisateur
3 dispose ainsi d'un appui large et stable.
[0077] L'étrier
32 est, de préférence, réalisé dans un matériau suffisamment rigide, pour ne pas se
déformer sous le poids de l'utilisateur
3 et de son équipement. Le premier pied
56 de l'utilisateur
3 n'est ainsi pas compressé par la déformation de l'étrier
32, ce qui réduit les points de compression, par exemple lors d'un malaise.
[0078] L'utilisateur
3 ferme ensuite le moyen
37 de serrage de l'étrier
32 contre son premier pied
56, afin de solidariser son premier pied
56 à l'étrier
32. Le risque d'une séparation du premier pied
56 de l'étrier
32, pouvant entraîner un membre en suspension est ainsi réduit.
[0079] L'utilisateur
3 insère un second pied
58 d'une seconde jambe
59 dans un repose-pied
60.
[0080] Selon la variante du deuxième mode de réalisation représentée sur les figures 10
et 11, le repose-pied
60 comprend un étrier
32 identique à l'étrier
32 du dispositif
31 d'ascension.
[0081] Le repose-pied
60 est solidaire d'un deuxième autobloquant
61 disposé sur le câble
2 principal.
[0082] L'utilisateur
3 fait reposer son poids et celui de son équipement sur son premier pied
56. Le poids de l'utilisateur
3 et de son équipement est alors supporté par le premier autobloquant
55, par le biais du dispositif
31 d'ascension, le premier autobloquant
55 empêchant un glissement du premier pied
56 le long du câble
2 principal.
[0083] Le dispositif
31 d'ascension transmet la force exercée sur l'étrier
32, vers le bas, au premier autobloquant
55 par le biais, selon le deuxième mode de réalisation illustrée sur les figures 7 et
8, de l'élément
45 de maintien et du câble
52 de traction, selon la variante du deuxième mode de réalisation illustré sur les figures
9 à 11.
[0084] L'élément
45 de maintien, pour le deuxième mode de réalisation, ou le câble
52 de traction, pour la variante du deuxième mode de réalisation, est ainsi apte à résister
à une force de traction, respectivement exercée entre la première extrémité
46 et la deuxième extrémité
48 ou le premier bout
53 et le deuxième bout
54, de sorte à bloquer le premier autobloquant
55 et empêcher le glissement du dispositif
31 d'ascension le long du câble
2 principal.
[0085] L'utilisateur
3 plie alors sa seconde jambe
59, faisant glisser le deuxième autobloquant
61, vers le haut, le long du câble
2 principal et monter son second pied
58 et le repose-pied
60, solidaire de son second pied
58, le long du câble
2 principal, comme illustré sur la figure 10.
[0086] L'utilisateur
3 fait ensuite reposer son poids et celui de son équipement sur son second pied
58. Le poids de l'utilisateur
3 et de son équipement est alors supporté par le deuxième autobloquant
61, par le biais du repose-pied
60, le deuxième autobloquant
61 empêchant un glissement du second pied
58 le long du câble
2 principal.
[0087] L'utilisateur
3 plie alors sa première jambe
57, faisant glisser le premier autobloquant
55, vers le haut, le long du câble
2 principal et monter son premier pied
56 et le dispositif
31 d'ascension, solidaire de son premier pied
56, le long du câble
2 principal, comme illustré sur la figure 11.
[0088] Le dispositif
31 d'ascension transmet la force exercée sur l'étrier
32, vers le haut, au premier autobloquant
55, par le biais de la tige
47 de l'élément
45 de maintien, solidaire de la première extrémité
46 et de la deuxième extrémité
48. La tige
47 est ainsi apte à résister à une force de compression exercée entre la première extrémité
46 et la deuxième extrémité
48, de sorte à faire glisser le premier autobloquant
55 le long du câble
2 principal. Cette rigidité, combinée au moyen
7 de maintien dorsal et au moyen
8 de retenue, confère à l'utilisateur
3 un maintien en position, lui permettant d'éviter de se retrouver dans une situation
de suspension, propice à l'apparition d'un syndrome du harnais.
[0089] Selon des modes d'utilisation différents, un troisième autobloquant est disposé autour
du câble
2 principal ou autour d'un câble d'assurage, permettant d'empêcher une chute de l'utilisateur
3 si le premier autobloquant
55, le deuxième autobloquant
61 ou les deux autobloquants
55, 61 n'assureraient plus leur fonction de blocage du câble
2 principal.
[0090] L'élément
45 de maintien permet ainsi, à un utilisateur, de monter le long d'un câble
2 principal, disposé sensiblement verticalement, l'utilisateur
3 étant dans une position sensiblement verticale, les pieds
56, 58 dirigés vers le bas.
[0091] L'élément
45 de maintien permet à un utilisateur
3 de monter le premier autobloquant
55 le long du câble
2 principal, en utilisant uniquement son premier pied
56 inséré dans l'étrier
32.
[0092] L'élément
45 de maintien permet également à un utilisateur
3 de monter le long du câble
2 principal à la seule force de ses jambes
57, 59 sans s'aider de ses membres supérieurs.
[0093] Le système
1 d'ascension revêt notamment les avantages suivants:
- facilité de mise en place et d'utilisation;
- les mains de l'utilisateur 3 sont laissés libres, lui permettant par exemple de travailler et d'évoluer le long
du câble 2 principal en toute sécurité;
- adaptabilité aux harnais 4 et baudriers existants avec ou sans sellettes, ainsi qu'aux dispositifs de montée
et de descente en rappel;
- protection passive de l'utilisateur 3 contre le risque de se retrouver en position basculée, et donc de réduire le risque
d'apparition du syndrome du harnais 4.
[0094] Le système
1 d'ascension trouve des applications dans les travaux des cordistes, ou alpinistes
du bâtiment, cordiste-nacellistes, et plus généralement des personnes effectuant des
travaux en hauteur, pour l'industrie, le bâtiment, les travaux publics, l'événementiel,
par exemple lors de la construction, de la réparation, d'une restauration, d'un nettoyage,
d'un contrôle ou d'une expertise, d'un débroussaillage ou de la coupe d'arbres, de
l'installation de systèmes de sécurité ou d'échafaudages, de la pose de bâches publicitaires,
ou bien encore de travaux de fumisterie, de la pose de filets.
[0095] Le système
1 d'ascension trouve également des applications dans les activités sportives, par exemple
escalade, spéléologie, ou dans les activités de prise de vue lors de manifestations
sportives, ou de prise de vue dans des milieux à accès difficile, par exemple en falaise.