DISPOSITIF DE FERMETURE DE TYPE LOQUET

Abstract

 Ce dispositif de fermeture comporte:
- un loquet (100) présentant un logement ouvert (110) apte à recevoir un organe de fermeture (300) et monté en rotation entre une position ouverte et une position fermée,
- un cliquet de blocage (200) monté en rotation et coopérant avec le loquet (100) de manière à le maintenir verrouillé dans la position fermée dudit loquet.
Le loquet (100) présente un cran d'arrêt principal de fermeture (101) et un cran d'arrêt d'ouverture (102).
Le cliquet de blocage (200) comporte une butée de fermeture (201) et une butée de blocage (202).

Description

[0001] La présente invention concerne un dispositif de fermeture de type loquet rotatif. En particulier, la présente invention concerne un nouveau type de fermeture à loquet rotatif utilisable, entre autres, pour la fermeture des portes et portières des véhicules.

[0002] Les loquets rotatifs sont notamment utilisés à l'heure actuelle pour les portes et les panneaux d'équipements lourds de véhicules. Ils allient la solidité et la sécurité d'une action rotative à la praticité d'un système de fermeture par poussée. Ce type de loquet fonctionne de manière invisible, tolère les défauts d'alignement à la fermeture, s'engage facilement avec un faible effort de fermeture et maintient la porte ou le panneau hermétiquement fermé.

[0003] Les portes et panneaux équipés de ces loquets se ferment par simple poussée, le verrouillage s'effectuant sans manoeuvre supplémentaire. Les loquets invisibles se montent à l'intérieur d'un dormant pour masquer les points de verrouillage dans un but esthétique ou de sécurité.

[0004] Ces dispositifs sont communément utilisés dans les portières de l'ensemble des véhicules à moteur qu'ils soient notamment automobiles, de chantier ou agricoles, partout sur le globe et apportent pleine satisfaction. Toutefois, il existe un besoin permanant d'améliorer les qualités de ces dispositifs de fermeture, notamment en termes de solidité, de sécurité et d'esthétique.

[0005] Actuellement, un tel dispositif de fermeture peut être intégré dans un corps de portière ou battant destiné à être ouvert et fermé régulièrement. Un loquet rotatif est monté sur une platine avec laquelle des éléments montés en rotation viennent en butée en position ouverte et/ou fermée. Toutefois dans un souci de miniaturisation constant qui occupe cette industrie, ce montage implique une dimension minimale qui pose problème. En effet, cette miniaturisation se heurte à des dimensions minimales imposées par la résistance des pièces.

[0006] Le document US-4,703,961 décrit un loquet rotatif qui présente une platine en U qui fait office de butée, avec interposition d'un amortisseur

[0007] Le document US-2005/206172 divulgue un autre loquet rotatif qui présente un boitier rigide en U qui vient servir de butée à un loquet.

[0008] Le document DE 10 2009 037037 concerne quant à lui un dispositif de fermeture d'une portière de véhicule qui présente un dispositif d'arrêt muni d'un dispositif de sécurité. Le dispositif décrit comporte une platine qui forme butée au niveau notamment d'un évidement réalisé dans la platine.

[0009] La présente invention a été réalisée par rapport à l'art antérieur décrit ci-dessus, le but de la présente invention étant d'obtenir un dispositif de fermeture de type loquet rotatif d'une plus petite dimension utilisable de façon facile et fiable notamment pour des véhicules.

[0010] Pour résoudre le problème, la présente invention fournit un dispositif de fermeture comprenant :

• un loquet présentant un logement ouvert apte à recevoir un organe de fermeture et monté en rotation autour d'un premier axe de rotation entre une position ouverte et une position fermée,
• un cliquet de blocage monté en rotation autour d'un second axe de rotation parallèle au premier axe de rotation et définissant ainsi un plan (P) et coopérant avec le loquet de manière à le maintenir verrouillé dans la position fermée dudit loquet,

ledit loquet et ledit cliquet de blocage étant chacun précontraint par des moyens de rappel, la force de rappel exercée par ledit moyen du loquet ramenant ledit loquet dans la position ouverte,

[0011] la force de rappel exercée par ledit moyen de rappel dudit cliquet de blocage étant dans le sens inverse de celle exercée par le moyen de rappel dudit loquet.

[0012] Selon la présente invention, le loquet présente un cran d'arrêt principal de fermeture et un cran d'arrêt d'ouverture distinct du cran principal de fermeture ; le cliquet de blocage comporte une butée de fermeture et une butée de blocage ; en position fermée, le cran d'arrêt principal de fermeture du loquet est placé d'un second côté du plan (P) et coopère avec la butée de fermeture portée par le cliquet de blocage et placé lui aussi du second côté du plan (P), et, en position ouverte, le cran d'arrêt d'ouverture du loquet est placé du premier côté du plan (P) et coopère avec la butée de blocage se trouvant elle aussi du premier côté du plan (P).

[0013] La présente invention permet donc un fonctionnement très simple avec uniquement un loquet et un cliquet. Les dispositifs de l'art antérieur possèdent une platine (ou un carter ou un châssis) sur laquelle le loquet ou le cliquet viennent en butée soit en position ouverte soit en position fermée. En présentant des organes de butée directement sur le loquet et le cliquet, le présent dispositif s'affranchit de la nécessité de présenter une platine. L'inventeur a constaté qu'en concevant un dispositif de fermeture de type loquet rotatif sans platine il était possible de réduire considérablement la dimension dudit dispositif. De ce fait, l'inventeur a pu s'affranchir des contraintes d'épaisseur de la platine et de résistance de celle-ci. Par ailleurs, les butées de fermeture et de blocage permettent de rendre autobloquantes les parties montées en rotation du loquet rotatif afin de limiter leurs mouvements et les pièces mobiles sont ainsi moins soumises à l'usure.

[0014] Avantageusement, ledit loquet présente également un cran d'arrêt secondaire de fermeture placé d'un second côté du plan (P) et le dispositif présente une configuration semi-fermée, entre la position ouverte et la position fermée où ledit cran d'arrêt secondaire coopère avec la butée de fermeture du cliquet de blocage.

[0015] Ainsi, le loquet qui s'engage par simple pression, peut être refermé en deux temps. Lors d'une première pression le cran d'arrêt secondaire est engagé avec la butée de fermeture ce qui permet à l'utilisateur de relâcher la pression sans que la porte ou le battant ne se rouvre. Par la suite, l'utilisateur pourra exercer une nouvelle pression afin de fermer entièrement la porte ou le battant en engageant le cran d'arrêt principal avec la butée de fermeture.

[0016] Dans un mode particulier de réalisation, le loquet présente une butée de retour et lorsque, ledit loquet est en position fermée, ladite butée de retour est placée du premier côté du plan (P) et vient en contact avec la butée de blocage lorsque le cran d'arrêt principal de fermeture coopère avec la butée de fermeture.

[0017] De cette manière, le loquet et le cliquet présentent des zones de contact différentes lorsque le loquet est en position fermée et lorsque le loquet est en position ouverte. La résistance supplémentaire apportée par le contact entre la butée de retour et la butée de blocage permet un meilleur maintien du cliquet dans sa position. Ainsi, la porte ou le battant sont verrouillés en position fermée avec une sécurité encore plus grande.

[0018] Dans un mode de réalisation particulier, ledit cliquet de blocage effectue une rotation d'un angle inférieur à π/6 rad ou 30 degrés entre la position ouverte et la position fermée.

[0019] De cette façon, le cliquet de blocage n'est soumis qu'à peu de contraintes mécaniques. En effet, la faible rotation effectuée par cette pièce mobile permet de la préserver de l'usure sur le long terme. Cette butée s'efface lors de la rotation du cliquet de blocage, par exemple lors de la commande d'ouverture, suivant un mouvement concentrique limitant l'effort et l'amplitude nécessaires.

[0020] Dans un autre mode de réalisation, la butée de fermeture dudit cliquet de blocage se prolonge par une surface incurvée concave et où le loquet présente une surface incurvée convexe les deux surfaces incurvées venant glisser l'une contre l'autre lors du passage du loquet de la positon fermée à la position ouverte. Ladite surface concave ayant un rayon de courbure adapté en fonction du rayon de courbure externe dudit cliquet afin d'obtenir, dans une configuration d'engagement réciproque, une zone de contact étendue.

[0021] De cette manière, le loquet est accompagné lors du passage de la position fermée à la position ouverte. Par ailleurs, le loquet et le cliquet présenteront ainsi des zones de contact lorsque le loquet est verrouillé en position ouverte. Cela permet donc, d'une part, d'accompagner le mouvement d'ouverture de la porte ou du battant de façon à ce que cette ouverture ne se fasse pas de manière trop brusque. D'autre part, ces zones de contact offrent une grande résistance si l'utilisateur venait à exercer une force dans le sens de l'ouverture sur la porte ou le battant lorsque ladite porte ou ledit battant est déjà dans sa position maximale d'ouverture.

[0022] Dans un mode de réalisation particulier, ledit cliquet de blocage présente un cran de blocage placé du premier côté du plan (P) et est apte à venir verrouiller la butée de retour lorsque une force est exercée sur le loquet en l'amenant au-delà de sa position de fermeture.

[0023] Placé après la butée de blocage, le cran de blocage permet de bloquer la position du loquet lorsque l'utilisateur continue à exercer une pression sur le loquet alors que celui-ci est déjà en position fermée. Ce cran de blocage permet avantageusement d'offrir au dispositif de fermeture une résistance à l'usure, notamment lorsque l'utilisateur va par exemple claquer la porte ou le battant.

[0024] Dans un mode particulier de réalisation, les moyens de rappels du loquet et du cliquet de blocage sont des ressorts de torsion.

[0025] Les ressorts de torsion forment d'excellents moyens de rappel, parfaitement adaptés au fonctionnement de ce type de dispositif. En effet leur grande résistance et leur faible usure dans le temps permettent leur usage dans ce type de loquet rotatif.

[0026] Enfin, l'invention concerne également une ridelle qui présente un dispositif de fermeture selon l'invention et où le loquet et le cliquet de blocage sont vissés sur ladite ridelle par des vis présentant des tourillons adaptés à un alésage réalisé sur le loquet et le cliquet.

[0027] De manière avantageuse, le loquet et le cliquet de blocage sont vissés sur ladite ridelle dans un espace libre de tout autre moyen de butée extérieur.

[0028] D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif. L'invention sera également mieux comprise en regard des dessins joints sur lesquels :

• la figure 1 représente une vue de face éclatée d'un loquet et d'un cliquet de blocage,
• La figure 2 représente le cliquet de blocage et le loquet de la figure 1 engagés en position ouverte,
• La figure 3 représente le cliquet de blocage et le loquet des figures précédentes engagés en position fermée,
• La figure 4 représente le cliquet de blocage et le loquet des figures 1-3 engagés en position semi-fermée,
• La figure 5 représente en perspective le cliquet de blocage et le loquet des figures précédentes engagés en position fermée avec un organe de fermeture, montés dans une feuillure de ridelle de véhicule,
• La figure 6 représente en vue de face le cliquet de blocage et le loquet engagés au-delà de la position fermée lorsqu'une force est exercée sur le loquet, opposée à la force de rappel dudit loquet et lorsqu'une force est exercée sur le cliquet de blocage, opposée à la force de rappel dudit cliquet, par exemple quand la commande d'ouverture est actionnée et la ridelle repoussée.

[0029] Les figures illustrent un dispositif pouvant être utilisé, par exemple et sans que cela soit limitatif, pour la fermeture d'une ridelle 400 d'un véhicule automobile.

[0030] Ledit dispositif comprend un loquet 100 et un cliquet 200 fixés dans l'épaisseur de la ridelle 400 alors qu'un organe de fermeture 300 est fixé sur un bâti ou un dormant non représentés (cf. figure 5).

[0031] Le loquet 100 se présente sous la forme d'une pièce montée en rotation autour d'un premier axe de rotation (A) entre une position ouverte et une position fermée, la pièce étant montée transversalement par rapport à son axe de rotation (A). Le loquet présente deux faces transversales et une surface périphérique. Le loquet présente sur une partie de sa surface périphérique un logement ouvert 110. Ledit logement est configuré de façon à pouvoir recevoir ledit organe de fermeture 300. À l'opposé du logement ouvert 110, la surface périphérique se présente comme une came sur laquelle sont aménagées des portions de surface formant des butées qui seront décrites ci-après.

[0032] Le cliquet de blocage 200 présente une forme globale similaire à celle du loquet avec lui aussi deux faces transversales et une surface périphérique. Une première partie de la surface périphérique du cliquet correspond à la surface périphérique d'un arc de disque, par exemple d'un demi-disque, tandis qu'une partie de cette surface périphérique opposée à cette première partie présente des portions de surface formant butées qui seront décrites ci-après. Ce cliquet de blocage 200 est monté en rotation autour d'un second axe de rotation (B) parallèle au premier axe de rotation (A). Ces deux axes de rotation définissent ainsi un plan (P).

[0033] Le loquet 100 et le cliquet de blocage 200 sont en acier mais pourront être constitués d'un autre métal ou alliage notamment en acier patenté, galvanisé ou zinc aluminium, aciers inoxydables, alliages cuivreux. Le loquet 100 et le cliquet de blocage 200 pourront également être constitués de tout autre matériau offrant des propriétés de résistance mécanique adaptées à la solidité du dispositif et à la sécurité, comme par exemple des matières plastiques ou composites si leur caractéristiques le permettent.

[0034] Le loquet 100 et le cliquet de blocage 200 sont chacun montés en rotation respectivement sur une première vis 510 et une deuxième vis 520.

[0035] La première et la deuxième vis 510, 520 présentent chacune un tourillon sur lequel est monté à chaque fois le loquet et le cliquet, le loquet et le cliquet présentant un alésage de diamètre adapté au tourillon correspondant. Chacune des vis 510, 520 présente respectivement une première et une seconde tête 511, 521 dont le diamètre est supérieur au diamètre des tourillons desdites vis 510, 520. La ridelle 400 présente deux orifices d'entraxe adaptés, taraudés dans lesquels les vis sont aptes à être vissées afin de fixer le loquet 100 et le cliquet de blocage 200 en les faisant coopérer. Les têtes 511, 521 des première et deuxième vis empêchent l'échappement du loquet 100 ou du cliquet de blocage 200 et les tourillons leurs permettent de tourner autour de leur axe de rotation.

[0036] Afin de faciliter le mouvement de rotation, une douille peut être placée entre le loquet et la vis et entre le cliquet et la vis. Cette douille est alors destinée à faciliter la rotation du loquet 100 et du cliquet de blocage 200 respectivement autour de la première et de la deuxième vis. De manière alternative, cette douille pourra être remplacée par d'autres moyens connus pour faciliter la rotation autour d'un axe tel que, par exemple, un roulement à billes.

[0037] Les vis et pièces intermédiaires sont en acier mais pourront être constitués d'un autre métal ou alliage notamment en acier galvanisé ou zinc aluminium, aciers inoxydables, alliages cuivreux. Comme le loquet 100 et le cliquet de blocage 200, elles pourront également être constitués d'un même matériau ou de matériaux différents offrant des propriétés de résistance mécanique adaptées à la solidité du dispositif et au maintien de la fermeture.

[0038] Ledit loquet 100 et ledit cliquet de blocage 200 sont contraints chacun par des moyens de rappel élastiques, par exemple des ressorts de rappel qui peuvent être du type ressort de torsion dans une forme de réalisation préférée. On supposera par la suite que l'on a deux ressorts de torsion (non représentés), l'un associé au loquet 100 et l'autre au cliquet de blocage 200.

[0039] La force de rappel exercée par le premier ressort de torsion précontraint ledit loquet 100 vers sa position ouverte.

[0040] La force de rappel exercée par ledit second ressort de torsion sur le cliquet de blocage 200 est alors dans le sens inverse de celle exercée par le moyen de rappel du loquet 100. Ces ressorts de torsion restituent un couple exercé grâce à l'enroulement d'un fil métallique se terminant par deux extrémités libres de chaque côté de l'enroulement. Ces ressorts de torsion sont montés sur les vis qui portent le loquet et le cliquet de blocage. Le façonnage des extrémités peut être adapté en fonction du montage.

[0041] Le loquet 100 présente un cran d'arrêt principal de fermeture 101, un cran d'arrêt secondaire de fermeture 103 et un cran d'arrêt d'ouverture 102.

[0042] Le cliquet de blocage 200 comporte une butée de fermeture 201, une butée de blocage 202 et un cran de blocage 203.

[0043] Les butées sont constituées par des indentations sensiblement radiales sur les surfaces du corps du loquet et du cliquet alors que les crans sont formés par des renfoncements sur ces mêmes surfaces aptes à interagir avec les butées.

[0044] Le loquet 100 présente, par ailleurs, une butée de retour 104. Lorsque le loquet 100 est en position fermée, ladite butée de retour 104 est placée du premier côté du plan (P). La butée de retour 104 vient alors en contact avec la butée de blocage 202 du cliquet de blocage 200 en même temps que le cran d'arrêt principal de fermeture 101 coopère avec la butée de fermeture 201.

[0045] La butée de fermeture 201 dudit cliquet de blocage 200 se prolonge par une surface incurvée concave 205. Le loquet 100 présente lui une surface incurvée convexe 105. Les deux surfaces incurvées 105, 205 étant configurées pour venir glisser l'une contre l'autre lors du passage du loquet 100 de la positon fermée à la position ouverte.

[0046] Le dispositif présente également sur le cliquet de blocage 200 un cran de blocage 203 placé du premier côté du plan (P) et apte à venir verrouiller la butée de retour 104 lorsque une force est exercée sur le loquet 100 en l'amenant au-delà de sa position de fermeture. Le cliquet de blocage 200 est lui-même réciproquement limité par cette même butée pour rester dans son secteur de coopération avec le loquet 100.

[0047] Ainsi constitué, le dispositif peut présenter quatre configurations différentes :

• En position ouverte (figure 2), le cran d'arrêt d'ouverture 102 du loquet 100 est placé du premier côté du plan (P). Ledit cran d'arrêt d'ouverture 102 coopère alors avec la butée de blocage 202 du cliquet de blocage 200 se trouvant elle aussi du premier côté du plan (P), en glissant sur les surface incurvée 105 et 205.
• En position fermée (figure 3), le cran d'arrêt principal de fermeture 101 du loquet 100 est placé d'un second côté du plan (P). Ledit cran d'arrêt principal de fermeture 101 coopère alors avec la butée de fermeture 201 portée par le cliquet de blocage 200 et placée elle aussi du second côté du plan (P)
• En position semi-fermée (figure 4), entre la position ouverte et la position fermée, où ledit loquet 100 présente un cran d'arrêt secondaire de fermeture 103 placé d'un second coté du plan (P). Ledit cran d'arrêt secondaire de fermeture 103 coopère alors avec la butée de fermeture 201 du cliquet de blocage 200.
• Au-delà de la position fermée (figure 6), ledit cran d'arrêt principal de fermeture 101 est alors désengagé de la butée de fermeture 201 portée par le cliquet de blocage 200. La butée de retour 104 du loquet 100 et le cran de blocage 203 du cliquet de blocage 200, tous deux placés dans le premier côté du plan (P), viennent coopérer pour verrouiller le dispositif et maintenir le cliquet de blocage 200 dans son secteur de coopération avec le loquet 100.

[0048] En intégrant les butées et crans évoqués ci-dessus directement sur le loquet et sur le cliquet de chaque côté du plan (P), il a été possible de s'affranchir de la présence d'une platine. Le cliquet et le loquet donnent l'amplitude du mouvement de rotation possible du loquet. Les butées et crans permettent, par leurs interactions, de définir les positions d'ouverture, de fermeture, de semis-fermeture ainsi que de définir l'amplitude de mouvement de rotation possible du loquet.

[0049] Un tel dispositif selon l'invention offre la possibilité d'utiliser un loquet rotatif comme dispositif de fermeture notamment pour les portes (telles que portières ou ridelles par exemple) de véhicules automobiles. Ce dispositif, considérablement réduit en dimensions et allégé par l'absence de platine, peut être inséré dans des portes d'une épaisseur bien plus fine.

[0050] Par ailleurs un dispositif de fermeture selon l'invention permet également d'offrir un montage simplifié et une meilleure résistance à l'usure grâce à la faible amplitude du mouvement de rotation de ses éléments. De plus, le loquet et le cliquet sont moins soumis à l'usure que dans un dispositif classique où ils viennent buter de manière répétée sur la platine.

[0051] La solution proposée est un système en deux parties alors que les systèmes équivalents connus de l'art antérieur comportent au moins trois systèmes. Elle montre comment les deux parties coopèrent pour réaliser un blocage mutuel aux points de contact (104, 203).

[0052] Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation préférée décrite en référence au dessin schématique annexé mais concerne également toutes variantes de réalisation à la portée de l'homme du métier dans le cadre des revendications ci-après.

Revendications

1. Dispositif de fermeture comprenant :

- un loquet (100) présentant un logement ouvert (110) apte à recevoir un organe de fermeture (300) et monté en rotation autour d'un premier axe de rotation (A) entre une position ouverte et une position fermée,

- un cliquet de blocage (200) monté en rotation autour d'un second axe de rotation (B) parallèle au premier axe de rotation et définissant ainsi un plan (P) et coopérant avec le loquet (100) de manière à le maintenir verrouillé dans la position fermée dudit loquet, ledit loquet (100) et ledit cliquet de blocage (200) étant chacun précontraint par des moyens de rappel, la force de rappel exercée par ledit moyen du loquet (100) ramenant ledit loquet dans la position ouverte,

la force de rappel exercée par ledit moyen de rappel dudit cliquet de blocage (200) étant dans le sens inverse de celle exercée par le moyen de rappel dudit loquet (100),
caractérisé en ce que
le loquet (100) présente un cran d'arrêt principal de fermeture (101) et un cran d'arrêt d'ouverture (102) distinct du cran d'arrêt principal de fermeture,
en ce que le cliquet de blocage (200) comporte une butée de fermeture (201) et une butée de blocage (202),
en ce que, en position fermée, le cran d'arrêt principal de fermeture (101) du loquet (100) est placé d'un second côté du plan (P) et coopère avec la butée de fermeture (201) portée par le cliquet de blocage et placé elle aussi du second côté du plan (P), et
en ce que, en position ouverte, le cran d'arrêt d'ouverture (102) du loquet est placé du premier côté du plan (P) et coopère avec la butée de blocage (202) se trouvant elle aussi du premier côté du plan (P).

2. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le loquet (100) présente un cran d'arrêt secondaire de fermeture (103) placé d'un second côté du plan (P), et en ce que le dispositif présente une configuration semi-fermée, entre la position ouverte et la position fermée où ledit cran d'arrêt secondaire (103) coopère avec la butée de fermeture du cliquet de blocage (202).

3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le loquet (100) présente une butée de retour (104) et lorsque, ledit loquet (100) est en position fermée, ladite butée de retour (104) est placée du premier coté du plan (P) et vient en contact avec la butée de blocage (202) lorsque le cran d'arrêt principal de fermeture (101) coopère avec la butée de fermeture (201).

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit cliquet de blocage (200) présente un cran de blocage (203) placé du premier côté du plan (P) et apte à venir verrouiller la butée de retour (104) dudit loquet (200) lorsque une force est exercée sur le loquet (100) en l'amenant au-delà de sa position de fermeture.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit cliquet de blocage (200) effectue une rotation d'un angle inférieur à π/6 rad entre la position ouverte et la position de fermeture.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la butée de fermeture (201) dudit cliquet de blocage (200) se prolonge par une surface incurvée concave (205) et en ce que le loquet (100) présente une surface incurvée convexe (105) les deux surfaces incurvées venant glisser l'une contre l'autre lors du passage du loquet (100) de la positon fermée à la position ouverte.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de rappels du loquet (100) et du cliquet de blocage (200) sont des ressorts de torsion.

8. Ridelle (400) caractérisé en ce qu'elle présente un dispositif de fermeture selon l'une des revendications 1 à 7 et en ce que le loquet (100) et le cliquet de blocage (200) sont vissés sur ladite ridelle (400) par des vis (511 et 521) présentant des tourillons adaptés à un alésage réalisé sur le loquet (100) et le cliquet (200).

9. Ridelle (400) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le loquet (100) et le cliquet de blocage (200) sont vissés sur ladite ridelle (400) dans un espace libre de tout autre moyen de butée extérieur.

Dessins