DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
[0001] La présente invention s'inscrit dans le domaine des appareils pour le sport et la
médecine physique et de réadaptation. Plus particulièrement, l'invention concerne
un vérin destiné à être installé dans un appareil d'exercice sportif ou médical destiné
à être immergé dans un liquide. Selon un autre aspect, l'invention concerne un appareil
fixe d'exercice sportif ou médical destiné à être immergé dans un liquide comportant
un vérin.
ÉTAT DE LA TECHNIQUE
[0002] Pour des personnes ayant subi une intervention chirurgicale, suite à une blessure
ou après un accident, ou pour des personnes victimes d'un handicap, l'exercice physique
dans l'eau est très bénéfique. Par exemple, une personne qui marche dans une piscine
est en situation d'apesanteur. Il est donc possible pour cette personne de faire travailler
ses membres inférieurs sans que ceux-ci doivent pour autant supporter le poids de
son corps. Cela peut être utile dans le cas de personnes ayant des membres inférieurs
trop faibles. Mais les bienfaits de l'exercice dans l'eau ne s'arrêtent pas à la seule
médecine physique et de réadaptation, et de nombreux sportifs valides s'entraînent
également de cette manière.
[0003] A cet effet, il existe plusieurs appareils pour le sport et la médecine physique
et de réadaptation dans l'eau. En particulier, l'art antérieur propose un appareil
d'exercice sportif ou médical simulant la marche ou la course, dit stepper, qui peut
être utilisé dans l'eau. Lorsque l'utilisateur appuie sur l'appareil avec un de ses
pieds, il entraîne l'extension d'un vérin à huile. Ce vérin se recomprime spontanément
lorsque l'utilisateur diminue l'effort sur ce pied, sous l'action d'un ressort.
[0004] Ce type d'appareil présente des inconvénients. L'utilisation d'huile, même confinée,
entraîne des risques de fuite, de contamination d'une piscine, ainsi que des coûts
de fabrication importants pour garantir l'étanchéité des jointures des pistons. De
plus, ce type d'appareils nécessite une maintenance régulière et coûteuse.
[0005] La présente invention vise à permettre de remédier aux inconvénients des solutions
proposées par l'art antérieur pour les appareils de sport et de médecine physique
et de réadaptation en milieu aquatique, en proposant un vérin destiné à être immergé
dans un liquide qui soit de fabrication simple et peu onéreuse, qui ne nécessite pas
de maintenance particulière et qui ne présente aucun risque de contamination du liquide
environnant.
OBJET DE L'INVENTION
[0006] L'invention concerne à cet effet en premier lieu un vérin destiné à être immergé
dans un liquide. Ce vérin comporte un cylindre à l'intérieur duquel est situé un piston
lié à une tige creuse. La tige et le piston sont mobiles en coulissement. Le cylindre
comportant à une de ses extrémités une paroi dite palier de tige percée d'un trou
débouchant traversé par la tige. Le cylindre comportant à son extrémité opposée une
paroi dite fond. De sorte que le volume compris à l'intérieur du cylindre est séparé
par le piston en deux compartiments distincts, un compartiment du côté du fond dit
première chambre, et un autre compartiment du côté du palier de tige dit deuxième
chambre. Des moyens de rappel élastiques sont situés à l'intérieur d'au moins une
de ces chambres. La circulation du liquide entre la première chambre, la deuxième
chambre, l'intérieur de la tige et l'extérieur du vérin est permise par un ensemble
d'orifices. Un des orifices est muni d'un clapet anti-retour. Un des orifices est
muni d'une vanne dont le débit en liquide est ajustable. L'effort nécessaire pour
comprimer et/ou étendre le vérin est fonction du réglage du débit de cette vanne.
[0007] Par cylindre, on entend une surface, réunion de toutes les droites parallèles coupant
une courbe donnée.
[0008] Par vérin, on entend un dispositif comportant un cylindre dans lequel se déplace
un piston sous l'action d'un fluide, et comportant une tige liée au piston. Lorsque
la longueur du vérin augmente on parle d'extension. Lorsque la longueur du vérin diminue
on parle de compression.
[0009] Par clapet anti-retour, on entend un mécanisme qui permet l'écoulement d'un liquide
dans une canalisation dans un sens, mais empêche tout écoulement de liquide dans cette
canalisation dans le sens inverse.
[0010] Par vanne, on entend un mécanisme qui permet à un opérateur de faire varier le débit
d'un fluide dans une canalisation.
[0011] Le vérin selon l'invention présente l'avantage d'utiliser un seul fluide, le liquide
dans lequel il est immergé. En effet tous les volumes du vérin, la première chambre,
la deuxième chambre et la tige creuse sont naturellement remplis par le liquide environnant
lorsque le vérin y est immergé. La fabrication du vérin est ainsi simplifiée puisqu'elle
ne met en oeuvre aucun fluide. Le vérin est robuste et ne nécessite que très peu de
maintenance, en comparaison d'un vérin qu'il faudrait régulièrement recharger en huile.
Le vérin selon l'invention ne présente aucun risque de contamination de son environnement.
[0012] Le réglage du débit de la vanne permettant d'ajuster l'effort nécessaire pour comprimer
et/ou étendre le vérin présente l'avantage de permettre, par une simple action sur
le robinet de vanne, d'adapter la difficulté de l'effort à fournir, lorsque le vérin
est monté dans certains appareils pour le sport et la médecine physique et de réadaptation
dans l'eau. Ceci permet avantageusement l'utilisation de ces appareils par des sportifs
de tous niveaux, et également par des personnes en rééducation, dont la force musculaire
peut être très réduite.
[0013] Le clapet anti-retour présente l'avantage de rendre un des mouvements du vérin, la
compression ou l'extension, plus facile que son mouvement contraire, respectivement
l'extension ou la compression. Ceci peut être très utile lorsque le vérin est monté
dans certains appareils pour le sport et la médecine physique et de réadaptation dans
l'eau.
[0014] Selon des modes de réalisation particuliers, l'invention répond en outre aux caractéristiques
suivantes, mises en oeuvre séparément ou en chacune de leurs combinaisons techniquement
opérantes.
[0015] Dans un mode de réalisation particulier avantageux, la vanne régule une circulation
du liquide entre l'intérieur de la tige et l'extérieur du vérin.
[0016] C'est en régulant la sortie du débit de liquide de l'intérieur de la tige vers l'extérieur
du vérin que la vanne permet d'ajuster l'effort nécessaire pour comprimer ou étendre
le vérin. En effet, les liquides étant généralement incompressibles, augmenter ou
diminuer le débit de sortie du liquide présent dans l'une des chambres permet d'augmenter
ou de diminuer l'effort nécessaire pour comprimer ou étendre le vérin.
[0017] Dans un mode de réalisation, les jointures entre le piston et le cylindre, et/ou
les jointures entre la tige et le palier de tige ne sont pas étanches.
[0018] Par jointures, on entend les parties du vérin où deux pièces mécaniques sont en contact,
ou sont très proches. Il s'agit généralement de la surface extérieure du piston, qui
touche la surface interne du cylindre, et de la surface externe de la tige qui touche
la surface interne du trou débouchant traversant le palier de tige.
[0019] Comme la première chambre, la deuxième chambre, l'intérieur de la tige creuse et
l'extérieur du vérin sont remplis par le même liquide, l'étanchéité des jointures
n'a pas une grande importance. En effet, de faibles écoulements de liquide par ces
jointures ne modifient pas le fonctionnement général du vérin. Ces jointures peuvent
donc être usinées relativement grossièrement. Ceci constitue un important avantage
en terme de simplicité de fabrication et donc de faible coût du vérin. En comparaison,
la difficulté technique et donc le coût principal dans la fabrication d'un vérin traditionnel
à huile est d'assurer l'étanchéité des jointures.
[0020] Dans un mode de réalisation, la course normale du piston n'atteint pas le fond d'une
part, et n'atteint pas le palier de tige d'autre part.
[0021] Dans le mode de réalisation fréquent où les moyens de rappel comportent un ressort,
limiter la course du piston à la zone centrale du vérin présente l'avantage d'éviter
les non-linéarités dans la force qu'exerce ce ressort. En effet, ces non-linéarités
seraient sensibles en bout de course si le ressort approchait d'une position complètement
comprimé, ou au contraire d'une position trop distendue. La linéarité de l'effort
exercé par le ressort garantit sa longévité, et un bon fonctionnement du vérin, adapté
à la morphologie humaine.
[0022] Dans un mode de réalisation, les moyens de rappel sont situés à l'intérieur de la
deuxième chambre. Le clapet anti-retour permet l'écoulement du liquide de la première
chambre vers l'intérieur de la tige et interdit l'écoulement du liquide dans le sens
inverse. Au moins un orifice dit orifice de tige permet la circulation du liquide
entre la deuxième chambre et l'intérieur de la tige. Le fond est percé d'au moins
un orifice dit orifice de fond permettant la circulation du liquide entre l'extérieur
du vérin et la première chambre.
[0023] Lorsque le vérin est en extension, la première chambre se remplit naturellement de
liquide en provenance de l'extérieur, via l'orifice de fond, sous l'effet de la dépression
due au mouvement du piston. Lorsque le vérin est en extension, le liquide présent
dans la deuxième chambre subit une surpression sous l'effet du mouvement du piston.
Ce liquide est alors chassé vers la tige creuse via l'orifice de tige. Ce liquide
introduit dans la tige ne peut pas s'échapper vers la première chambre, car le clapet
anti-retour l'en empêche. Le liquide introduit dans la tige est évacué vers l'extérieur
via la vanne qui régule son débit. Dans ce cas, seule la vanne régule donc la vitesse
de vidange de la deuxième chambre. La vitesse de déplacement du piston à l'intérieur
du cylindre est donc fonction du débit de la vanne.
[0024] Lorsque le vérin est en compression, la première chambre se vide naturellement de
son liquide vers l'extérieur, via l'orifice de fond, sous l'effet de la surpression
due au mouvement du piston. Lorsque le vérin est en compression, le liquide présent
dans la deuxième chambre subit une dépression sous l'effet du mouvement du piston.
Le liquide présent dans la tige creuse s'écoule donc naturellement dans la deuxième
chambre via l'orifice de tige. Le liquide extérieur s'introduit dans la tige via la
vanne. Et le liquide présent dans la première chambre s'introduit aussi dans la tige
via le clapet anti-retour.
[0025] Ainsi, le remplissage de la deuxième chambre s'effectue grâce à du liquide introduit
via la vanne
et via le clapet anti-retour, alors que la vidange de la deuxième chambre s'effectue
grâce à du liquide expulsé uniquement via la vanne. On comprend que le remplissage
de la deuxième chambre soit plus rapide que sa vidange. Par conséquent, l'extension
du piston est plus difficile que sa compression.
[0026] Dans un mode de réalisation, les moyens de rappel sont situés à l'intérieur de la
première chambre, le clapet anti-retour permettant l'écoulement du liquide de l'extérieur
du vérin vers la première chambre et interdisant l'écoulement du liquide dans le sens
inverse, au moins un orifice dit orifice de bout de tige permettant la circulation
du liquide entre la première chambre et l'intérieur de la tige, le cylindre étant
percé d'au moins un orifice dit orifice de cylindre permettant la circulation du liquide
entre l'extérieur du vérin et la deuxième chambre.
[0027] Lorsque le vérin est en compression, la deuxième chambre se remplit naturellement
de liquide en provenance de l'extérieur, via l'orifice de cylindre, sous l'effet de
la dépression due au mouvement du piston. Lorsque le vérin est en compression, le
liquide présent dans la première chambre subit une surpression sous l'effet du mouvement
du piston. Ce liquide ne peut pas s'échapper vers l'extérieur, car le clapet anti-retour
l'en empêche. Ce liquide est alors chassé vers la tige creuse via l'orifice de bout
de tige. Le liquide introduit dans la tige est évacué vers l'extérieur via la vanne
qui régule son débit. Dans ce cas, seule la vanne régule donc la vitesse de vidange
de la première chambre. La vitesse de déplacement du piston à l'intérieur du cylindre
est donc fonction du débit de la vanne.
[0028] Lorsque le vérin est en extension, la deuxième chambre se vide naturellement de son
liquide vers l'extérieur, via l'orifice de cylindre, sous l'effet de la surpression
due au mouvement du piston. Lorsque le vérin est en extension, le liquide présent
dans la première chambre subit une dépression sous l'effet du mouvement du piston.
Le liquide présent dans la tige creuse s'écoule donc naturellement dans la première
chambre via l'orifice de bout de tige. Le liquide extérieur s'introduit dans la tige
via la vanne. Et le liquide présent à l'extérieur s'introduit aussi dans la première
chambre via le clapet anti-retour.
[0029] Ainsi, le remplissage de la première chambre s'effectue grâce à du liquide introduit
via la vanne
et via le clapet anti-retour, alors que la vidange de la première chambre s'effectue
grâce à du liquide expulsé uniquement via la vanne. On comprend que le remplissage
de la première chambre soit plus rapide que sa vidange. Par conséquent, la compression
du piston est plus difficile que son extension.
[0030] Selon un autre aspect, l'invention concerne un appareil d'exercice sportif ou médical
simulant la marche ou la course, dit « stepper », destiné à être immergé dans un liquide,
comportant au moins un vérin selon l'un des modes de réalisation de l'invention.
[0031] L'utilisation d'un ou plusieurs vérins selon l'invention dans un stepper destiné
à être immergé dans un liquide présente de nombreux avantages. Tout d'abord, la difficulté
pour enfoncer les supports de pieds est facilement réglable par l'utilisateur, grâce
à la vanne. Ainsi, tous les individus peuvent utiliser l'appareil, du plus sportif
au plus faible. De plus, pour une même personne en rééducation, il est possible d'augmenter
la difficulté au fur et à mesure que sa force musculaire dans les membres inférieurs
est récupérée. Par ailleurs, une fois que l'utilisateur a cessé d'appliquer son poids
sur un des supports de pieds, la pédale remonte plus vite qu'elle n'est descendue,
grâce à la vanne anti-retour. Ceci permet une utilisation agréable et optimale du
stepper.
[0032] Selon un autre aspect, l'invention concerne un appareil d'exercice sportif ou médical
destiné à être immergé dans un liquide comportant au moins un vérin selon l'un des
modes de réalisation de l'invention.
[0033] Le vérin selon l'invention, simple à fabriquer, robuste et fonctionnel, présente
l'avantage d'être polyvalent. Il peut être monté dans toutes sortes d'appareils destinés
à être immergés dans un liquide. Par exemple, un ou plusieurs vérins selon l'invention
peuvent être montés dans un appareil d'exercice sportif ou médical simulant l'action
de ramer, ou rameur.
[0034] Dans un mode de réalisation de l'appareil d'exercice sportif ou médical destiné à
être immergé dans un liquide, son utilisation n'entraîne pas son déplacement.
[0035] Les appareils d'exercice fixes ont l'avantage d'être simples d'utilisation, et pratiques
pour l'exercice des malades, des blessés ou des handicapés en rééducation.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0036] D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront
de la description qui va suivre, faite dans un but explicatif et nullement limitatif
en regard des dessins annexés, dans lesquels :
- La figure 1 illustre un schéma d'un mode de réalisation particulier d'un vérin selon l'invention,
- La figure 2 illustre un schéma d'un autre mode de réalisation d'un vérin selon l'invention,
- La figure 3 illustre un mode de réalisation d'un appareil d'exercice sportif ou médical comportant
destiné à être immergé dans l'eau et comportant deux vérins selon l'invention.
DESCRIPTION DETAILLEE D'EXEMPLES DE RÉALISATION DE L'INVENTION
[0037] On note, dès à présent, que les figures ne sont pas à l'échelle.
[0038] L'invention trouve sa place dans le contexte des appareils pour le sport et la médecine
physique et de réadaptation.
[0039] Dans un mode de réalisation, l'invention concerne un appareil d'exercice sportif
ou médical destiné à être immergé dans un liquide et comportant au moins un vérin
8.
[0040] Dans un mode de réalisation, l'appareil d'exercice est fixe. Son utilisation n'entraîne
pas son déplacement. Dans un mode de réalisation, l'appareil d'exercice est configuré
pour être installé immergé dans une piscine remplie d'eau.
[0041] Dans un mode de réalisation non-illustré, l'appareil d'exercice sportif ou médical
simule pour un utilisateur l'action de ramer, il est dit rameur. Il comporte alors
un siège coulissant et une poignée reliée à au moins un vérin que l'utilisateur tire
pour exercer son dos, ses jambes et ses bras.
[0042] Dans un mode de réalisation illustré par la
figure 3, l'appareil d'exercice sportif ou médical simule la marche ou la course, il est dit
stepper 89.
[0043] Dans un mode de réalisation, le stepper 89 comporte un support de pied gauche 85
et un support de pied droit 86 sur lesquels l'utilisateur vient poser ses pieds lorsqu'il
utilise le stepper 89. Chacun des supports de pieds est lié à une manivelle qui est
en rotation autour d'un axe, dit axe des supports S. La montée et la descente du support
de pied gauche 85 et du support de pied droit 86 est ralentie par deux vérins 8. Un
vérin 8 est lié à une de ses extrémités au support de pied gauche 85, et à son autre
extrémité à un guidon 87 du stepper. L'autre vérin 8 est lié à une de ses extrémités
au support de pied droit 86 et à son autre extrémité au guidon 87. Ce guidon 87 comprend
deux poignées 88 que l'utilisateur peut tenir avec ses mains. Dans un mode de réalisation,
ce guidon 87 comporte une vanne 15 que l'utilisateur peut régler pour ajuster la difficulté
de l'effort à fournir pour faire descendre le support de pied gauche 85 et le support
de pied droit 86. Dans un autre mode de réalisation non-représenté, le guidon 87 comporte
deux vannes 15, une vanne gauche et une vanne droite. La vanne gauche peut être réglée
pour ajuster la difficulté de l'effort à fournir pour faire descendre le support de
pied gauche 85. La vanne droite peut être réglée pour ajuster la difficulté de l'effort
à fournir pour faire descendre le support de pied droit 86. Le stepper comporte également
une structure lui permettant de reposer de manière stable et fixe sur le fond de la
piscine lors de son utilisation. Le stepper peut comporter des roulettes destinées
à faciliter son transport dans et hors de la piscine.
[0044] Dans un mode de réalisation, le stepper fabriqué à partir d'un ou plusieurs matériaux
résistants à un séjour prolongé dans l'eau ou à proximité de l'eau, comme de l'acier
inoxydable, des matières plastiques, un alliage d'aluminium, ou un autre métal.
[0045] La hauteur d'eau dans laquelle est l'appareil doit être suffisamment importante pour
que les vérins 8 soient entièrement immergés. La hauteur d'eau ne doit pas être trop
importante, afin que l'utilisateur ait la tête au-dessus de la surface et puisse respirer.
[0046] Dans un mode de réalisation, le stepper 89 comporte une structure de hauteur réglable
afin de permettre un confort d'utilisation idéal en termes de hauteur de l'utilisateur
relativement à la surface de l'eau.
[0047] Selon un aspect, l'invention concerne un vérin 8 destiné à être immergé dans un liquide,
illustré par la
figure 1 et la
figure 2. Ce vérin 8 comporte un cylindre 4 à l'intérieur duquel est situé un piston 3 lié
à une tige 1 creuse, la tige 1 et le piston 3 étant mobiles en coulissement, le cylindre
4 comportant à une de ses extrémités une paroi dite palier de tige 5 percée d'un trou
débouchant traversé par la tige 1, le cylindre 4 comportant à son extrémité opposée
une paroi dite fond 6, de sorte que le volume compris à l'intérieur du cylindre 4
est séparé par le piston 3 en deux compartiments distincts, un compartiment du côté
du fond 6 dit première chambre 96, et un autre compartiment du côté du palier de tige
5 dit deuxième chambre 91, des moyens de rappel 10 élastiques étant situés à l'intérieur
d'au moins une de ces chambres, la circulation du liquide entre la première chambre
96, la deuxième chambre 91, l'intérieur de la tige 1 et l'extérieur du vérin 8 étant
permise par un ensemble d'orifices, un des orifices étant muni d'un clapet anti-retour
2, un des orifices étant muni d'une vanne 15 dont le débit en liquide est ajustable,
l'effort nécessaire pour comprimer et/ou étendre le vérin 8 étant fonction du réglage
du débit de cette vanne 15.
[0048] Dans un mode de réalisation, les moyens de rappel 10 comportent un ou plusieurs ressorts.
Dans un mode de réalisation, les moyens de rappels 10 comportent un ou plusieurs élastiques.
[0049] Suivant le mode de réalisation, le vérin 8 et les différents éléments qui le composent
peuvent être de toute tailles et formes fonctionnelles.
[0050] Dans un mode de réalisation, les jointures entre le piston 3 et le cylindre 4, et/ou
les jointures entre la tige 1 et le palier de tige 5 ne sont pas étanches.
[0051] Les jointures n'ont pas nécessairement besoin d'être parfaitement étanches, compte
tenu du fait que la première chambre 96, la deuxième chambre 91, l'intérieur de la
tige 1 et du guidon 87, sont remplis par le même fluide dans lequel est immergé le
vérin 8 lors de son utilisation.
[0052] Suivant le mode de réalisation, le cylindre peut être de base cylindrique, elliptique,
carrée, rectangulaire, ou avoir une base de toute autre forme. La faible étanchéité
d'un cylindre de base non cylindrique n'est pas un problème.
[0053] Dans un mode de réalisation, la vanne 15 régule une circulation du liquide entre
l'intérieur de la tige 1 et l'extérieur du vérin 8.
[0054] Dans un autre mode de réalisation illustré par la figure 3, l'intérieur de la tige
1 est relié à une canalisation du guidon 87, la vanne 15 régulant alors une circulation
du liquide entre cette canalisation du guidon 87 et l'extérieur.
[0055] Dans un mode de réalisation, la course normale du piston 3 n'atteint pas le fond
6 d'une part, et n'atteint pas le palier de tige 5 d'autre part.
[0056] Dans un autre mode de réalisation, la course normale du piston 3 atteint le fond
6. Dans un mode de réalisation, la course normale du piston 3 atteint le palier de
tige 5.
[0057] Dans un mode de réalisation illustré par la figure 1, les moyens de rappel 10 sont
situés à l'intérieur de la deuxième chambre 91, le clapet anti-retour 2 permettant
l'écoulement du liquide de la première chambre 96 vers l'intérieur de la tige 1 et
interdisant l'écoulement du liquide dans le sens inverse, au moins un orifice dit
orifice de tige 77 permettant la circulation du liquide entre la deuxième chambre
91 et l'intérieur de la tige 1, le fond 6 étant percé d'au moins un orifice dit orifice
de fond 76 permettant la circulation du liquide entre l'extérieur du vérin 8 et la
première chambre 96.
[0058] Dans un mode de réalisation illustré par la figure 2, les moyens de rappel 10 sont
situés à l'intérieur de la première chambre 96, le clapet anti-retour 2 permettant
l'écoulement du liquide de l'extérieur du vérin 8 vers la première chambre 96 et interdisant
l'écoulement du liquide dans le sens inverse, au moins un orifice dit orifice de bout
de tige 78 permettant la circulation du liquide entre la première chambre 96 et l'intérieur
de la tige 1, le cylindre 4 étant percé d'au moins un orifice dit orifice de cylindre
74 permettant la circulation du liquide entre l'extérieur du vérin 8 et la deuxième
chambre 91.
1. Vérin (8) destiné à être immergé dans un liquide, comportant un cylindre (4) à l'intérieur
duquel est situé un piston (3) lié à une tige (1) creuse, la tige (1) et le piston
(3) étant mobiles en coulissement, le cylindre (4) comportant à une de ses extrémités
une paroi dite palier de tige (5) percée d'un trou débouchant traversé par la tige
(1), le cylindre (4) comportant à son extrémité opposée une paroi dite fond (6), de
sorte que le volume compris à l'intérieur du cylindre (4) est séparé par le piston
(3) en deux compartiments distincts, un compartiment du côté du fond (6) dit première
chambre (96), et un autre compartiment du côté du palier de tige (5) dit deuxième
chambre (91), des moyens de rappel (10) élastiques étant situés à l'intérieur d'au
moins une de ces chambres, caractérisé en ce que la circulation du liquide entre la première chambre (96), la deuxième chambre (91),
l'intérieur de la tige (1) et l'extérieur du vérin (8) est permise par un ensemble
d'orifices, un des orifices étant muni d'un clapet anti-retour (2), un des orifices
étant muni d'une vanne (15) dont le débit en liquide est ajustable, l'effort nécessaire
pour comprimer et/ou étendre le vérin (8) étant fonction du réglage du débit de cette
vanne (15).
2. Vérin (8) suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la vanne (15) régule une circulation du liquide entre l'intérieur de la tige (1)
et l'extérieur du vérin (8).
3. Vérin (8) suivant l'une des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que les jointures entre le piston (3) et le cylindre (4), et/ou les jointures entre la
tige (1) et le palier de tige (5) ne sont pas étanches.
4. Vérin (8) suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la course normale du piston (3) n'atteint pas le fond (6) d'une part, et n'atteint
pas le palier de tige (5) d'autre part.
5. Vérin (8) suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de rappel (10) sont situés à l'intérieur de la deuxième chambre (91),
le clapet anti-retour (2) permettant l'écoulement du liquide de la première chambre
(96) vers l'intérieur de la tige (1) et interdisant l'écoulement du liquide dans le
sens inverse, au moins un orifice dit orifice de tige (77) permettant la circulation
du liquide entre la deuxième chambre (91) et l'intérieur de la tige (1), le fond (6)
étant percé d'au moins un orifice dit orifice de fond (76) permettant la circulation
du liquide entre l'extérieur du vérin (8) et la première chambre (96).
6. Vérin (8) suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de rappel (10) sont situés à l'intérieur de la première chambre (96),
le clapet anti-retour (2) permettant l'écoulement du liquide de l'extérieur du vérin
(8) vers la première chambre (96) et interdisant l'écoulement du liquide dans le sens
inverse, au moins un orifice dit orifice de bout de tige (78) permettant la circulation
du liquide entre la première chambre (96) et l'intérieur de la tige (1), le cylindre
(4) étant percé d'au moins un orifice dit orifice de cylindre (74) permettant la circulation
du liquide entre l'extérieur du vérin (8) et la deuxième chambre (91).
7. Appareil d'exercice sportif ou médical simulant la marche ou la course, dit « stepper
» (89), destiné à être immergé dans un liquide, comportant au moins un vérin (8) selon
l'une des revendications 1 à 6.
8. Appareil d'exercice sportif ou médical destiné à être immergé dans un liquide comportant
au moins un vérin (8) selon l'une des revendications 1 à 6.
9. Appareil d'exercice sportif ou médical destiné à être immergé dans un liquide suivant
une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que son utilisation n'entraîne pas son déplacement.