Domaine technique
[0001] La présente invention se rapporte au domaine de l'horlogerie. Elle concerne, plus
particulièrement, un mouvement d'horlogerie comprenant une pluralité de systèmes réglants.
Etat de la technique
[0002] Le document
EP 1 706 796 décrit un mouvement d'horlogerie comportant deux tourbillons reliés à un organe moteur
commun par l'intermédiaire d'un engrenage différentiel. Cet engrenage différentiel
permet aux cages de tourbillon de tourner l'une indépendamment de l'autre, et sert
à moyenner leurs marches. Les mobiles du rouage de finissage tournent donc à des vitesses
angulaires en fonction de la moyenne de la marche des deux tourbillons, ce qui sert
à améliorer la précision de la marche du mouvement.
[0003] Cependant, la minuterie est agencée conventionnellement par rapport au rouage de
finissage, ce qui impose des limitations sur la liberté de l'horloger pour optimiser
la transmission de couple et pour choisir les vitesses de rotation des mobiles, des
tourbillons, et de tous les rouages concernés.
[0004] Le document
WO 2013/104982 dévoile une pièce d'horlogerie comportant quatre organes réglants, entraînés par
un organe moteur par l'intermédiaire d'un réseau cinématique moteur comportant une
pluralité d'engrenages différentiels. Cependant, ni cet agencement, ni la pièce «
Quatuor » de Roger Dubuis qui le met en oeuvre, ne comporte des moyens d'indication
des secondes. La solution évidente pour indiquer les secondes serait d'intégrer un
organe d'affichage approprié dans le réseau moteur, notamment solidaire en rotation
de l'un des quatre mobiles de secondes que comporte le mécanisme. Cependant, cette
solution serait très limitée au niveau des possibilités pour l'agencement spatial
de l'organe d'affichage des secondes dans le mouvement. En effet, il n'y a que quatre
positions qui se présentent et qui ne nécessitent pas de modifications substantielles
au niveau de la construction du mouvement.
[0005] Le but de l'invention est, par conséquent, de proposer un mouvement d'horlogerie
dans lequel les inconvénients susmentionnés sont au moins partiellement surmontés.
Divulguation de l'invention
[0006] De façon plus précise, l'invention porte sur un mouvement d'horlogerie comportant
au moins un organe moteur tel qu'un ressort moteur stocké dans un barillet, ainsi
que quatre systèmes réglants de tout type, chacun étant en liaison cinématique avec
ledit organe moteur par l'intermédiaire d'un réseau cinématique moteur. Ce réseau
cinématique est agencé pour transmettre de l'énergie de l'organe moteur à chacun des
systèmes réglants, de telle sorte qu'on peut tracer une liaison cinématique transmettant
de l'énergie entre l'organe moteur et chacun des systèmes réglants.
[0007] Plus précisément, le réseau cinématique moteur comprend :
- un premier engrenage différentiel ayant une entrée en liaison cinématique avec l'organe
moteur et ayant deux sorties ;
- un deuxième et un troisième engrenage différentiel chacun ayant une entrée en liaison
cinématique avec une sortie respective du premier engrenage différentiel et chacun
ayant deux sorties. Chacune de ces dernières sorties est en liaison cinématique avec
un système réglant respectif.
[0008] Le mouvement comprend en outre un dispositif d'affichage des heures et des minutes
agencé pour être entraîné par le premier engrenage différentiel, soit directement,
soit indirectement.
[0009] Selon l'invention, le mouvement comporte en outre au moins un dispositif d'affichage
des secondes situé en branche dudit réseau cinématique et prenant force sur ce dernier,
ledit dispositif d'affichage des secondes comportant un organe d'indication des secondes
solidaire en rotation d'un mobile qui engrène directement ou indirectement avec un
mobile que comporte ledit réseau cinématique moteur. Ce mobile se situe en amont d'au
moins l'un dudit deuxième et troisième engrenages différentiels.
[0010] Puisque l'affichage des secondes ne fait pas partie du réseau cinématique, le constructeur
gagne une liberté de construction qui lui permet de positionner l'affichage selon
sa volonté dans le mouvement, et indépendamment du dispositif d'affichage des heures
et minutes. Par ailleurs, et contrairement à un affichage dit de « petites secondes
» directes conventionnel, le positionnement de l'affichage des secondes est également
découplé de la position des systèmes réglants.
[0011] Avantageusement, le dispositif d'affichage des heures et des minutes est agencé pour
être entraîné directement par un élément du premier engrenage différentiel, par exemple
en entraînant une minuterie par l'intermédiaire du mobile faisant office d'entrée
du premier engrenage différentiel. Alternativement, un organe d'affichage des minutes
peut être solidaire en rotation d'un tel mobile, l'organe d'affichage des heures étant
entraîné de manière conventionnelle via un engrenage réducteur.
[0012] Avantageusement, le dispositif d'affichage des secondes comprend un organe d'indication
des secondes agencé pour être entraîné par un élément du premier engrenage différentiel
par l'intermédiaire d'un rouage multiplicateur. Alternativement, l'organe d'indication
des secondes est agencé pour être entraîné par un élément d'un barillet logeant un
ressort moteur faisant office dudit organe moteur, par l'intermédiaire d'un rouage
multiplicateur. Encore alternativement, l'organe d'indication des secondes est agencé
pour être entraîné par un élément se situant entre un barillet et ladite entrée dudit
premier engrenage différentiel, par l'intermédiaire d'un rouage multiplicateur.
[0013] De manière étonnante, le fait d'utiliser quatre systèmes réglants permet d'utiliser
un organe moteur qui est suffisamment puissant pour entraîner un mobile multiplicateur
de cette façon, sans risque de surcharger et d'ainsi endommager les organes réglants.
En effet, un ressort moteur qui est puissant pour entretenir quatre oscillateurs peut
être utilisé sans appliquer un excès de couple aux systèmes réglants, puisque le couple
fourni est divisé par quatre par les engrenages différentiels du réseau cinématique.
[0014] Avantageusement, au moins l'un desdits engrenages différentiels comprend un système
de remontoir d'égalité, ce qui limite des variations du couple transmis aux systèmes
réglants, et sert donc à améliorer l'isochronisme du mouvement.
Brève description des dessins
[0015] D'autres détails de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description
qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- Fig. 1 est une représentation schématique d'un premier mode de réalisation d'un mouvement
selon l'invention ; et
- Fig. 2 est une représentation schématique d'un second mode de réalisation d'un mouvement
selon l'invention.
Mode de réalisation de l'invention
[0016] La figure 1 illustre schématiquement un mode de réalisation d'un mouvement d'horlogerie
1 selon l'invention.
[0017] Le mouvement 1 comprend un organe moteur 3, qui peut être par exemple un ou plusieurs
ressorts-moteurs stocké(s) dans un ou plusieurs barillets en série et/ou en parallèle.
[0018] L'organe moteur 3 est en liaison cinématique avec une entrée 5e d'un premier engrenage
différentiel 5 formé de mobiles appropriés. Cet engrenage différentiel 5 peut être
de tout type, par exemple de type sphérique, plat ou n'importe quelle autre configuration.
L'engrenage différentiel 5 tel que défini dans la présente invention comporte une
entrée 5e et deux sorties 5s. La liaison mécanique entre l'entrée 5e et les sorties
5s peut être réalisée de toute façon usuelle, par exemple par l'intermédiaire d'un
ou plusieurs pignons satellites, un ou plusieurs éléments élastiques ou tout mécanisme
permettant une fonction équivalente à ces derniers. Il peut également comporter au
moins un différentiel à remontoir d'égalité comme décrit dans le document
EP 2 548 084, incorporé intégralement ici par référence. Ce ou ces remontoirs d'égalité peuvent
se trouver au niveau du ou des différentiels, mais également entre le ou les différentiels
et le ou les systèmes réglants.
[0019] Le premier engrenage différentiel 5 entraîne directement ou indirectement un dispositif
d'affichage des heures et des minutes 6, à partir de l'un des éléments qui le constituent.
Le dispositif d'affichage des heures et des minutes 6 peut comporter des organes d'affichage
des heures et minutes, par exemple une ou plusieurs aiguilles, disques, échelles rotatives,
rubans, ou similaires.
[0020] Afin d'entraîner le dispositif d'affichage des heures et des minutes 6, l'un des
mobiles formant l'engrenage différentiel, par exemple le mobile faisant office d'entrée
5e, peut entraîner une minuterie, ou alternativement l'un des mobiles peut être agencé
pour tourner à raison d'un tour par heure, l'organe d'affichage des minutes (une aiguille,
disque, ruban ou similaire) étant solidaire en rotation avec l'un de ces derniers,
et l'organe d'affichage des heures étant entraîné par l'intermédiaire d'un engrenage
de réduction de manière conventionnelle.
[0021] Les deux sorties 5s de l'engrenage différentiel 5 fournissent chacune de l'énergie
à l'entrée 7e, 9e respective d'un deuxième engrenage différentiel 7 respectivement
un troisième engrenage différentiel 9, formés de mobiles appropriés. Ces deuxième
et troisième engrenages différentiels comportent chacun également deux sorties 7s,
9s respectivement, chacune de ces sorties 7s, 9s étant en liaison cinématique directe
ou indirecte avec un système réglant 11 respectif. Les mêmes commentaires par rapport
au type d'engrenage différentiel émis par rapport au premier engrenage différentiel
5 s'appliquent également aux deuxièmes et troisièmes engrenages différentiels 7,9.
[0022] Le réseau d'engrenages différentiels 5, 7, 9, et d'éventuels mobiles intermédiaires
non représentés, forme un réseau cinématique moteur qui sert à transmettre et à distribuer
de l'énergie et du couple de l'organe moteur 3 à chacun des quatre systèmes réglants
11 de telle sorte qu'il soit possible de tracer une chaîne cinématique transmettant
de la force motrice depuis l'organe moteur 3 à chaque système réglant 11.
[0023] Les systèmes réglants 11 peuvent être de tout type, et peuvent comporter par exemple
des échappements à ancre suisse ou anglais, des tourbillons mono-, bi- ou tri-axiaux,
des échappements à détente, des échappements à cylindre ou de tout autre type connu
de l'homme du métier. Chaque système réglant 11 peut être identique ou différent des
autres, et peut osciller à la même fréquence ou à une fréquence différente des autres.
Dans le cas de tourbillons, la vitesse de rotation des cages individuelles peut également
être identique ou différente de celle des autres cages. Ceci permet de faire une moyenne
de la marche de plusieurs types de systèmes réglants, et d'ainsi améliorer l'isochronisme
du mouvement.
[0024] Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, un élément du premier engrenage
différentiel 5 entraîne indirectement un dispositif d'affichage des secondes 12 par
l'intermédiaire d'un rouage multiplicateur, ce dernier étant représenté schématiquement
par la flèche 12a. Par exemple, ledit dispositif d'affichage des secondes 12 peut
comprendre un organe d'affichage des secondes tel qu'une aiguille, un disque ou similaire
solidaire en rotation d'un mobile correspondant qui fait partie du rouage multiplicateur
12a. L'organe d'affichage de secondes peut faire un tour en 30 secondes, une, deux,
trois, quatre ou cinq minutes, ou similaire. Alternativement, le dispositif d'affichage
des secondes 12 peut comporter un mobile qui engrène directement avec un mobile du
réseau cinématique, dans lequel cas ce dernier tourne à une vitesse angulaire appropriée.
En tout cas, le calcul des vitesses angulaires et des rapports d'engrenages pour chaque
configuration voulue est à la portée de l'homme du métier.
[0025] Ledit dispositif d'affichage des secondes 12 est donc entraîné par une liaison cinématique
12a en branche du réseau cinématique moteur 5, 7, 9, cette liaison cinématique ayant
une prise de force entrainée par l'engrenage différentiel 5 mais ne faisant pas partie
de ce réseau 5, 7, 9. Par ailleurs, ni l'organe d'affichage de secondes, ni un mobile
faisant partie du rouage multiplicateur 12a, n'est solidaire en rotation d'un élément
formant ce réseau 5, 7, 9. Il est donc clair qu'aucun mobile qui se situe en aval
de l'engrenage différentiel 5 ne participe à la transmission de couple vers le dispositif
d'affichage des secondes 12 dans le mode de réalisation illustré. Plus généralement,
la transmission de couple et d'énergie au dispositif d'affichage des secondes implique
exclusivement des mobiles du réseau cinématique moteur 5, 7, 9 qui se situent en amont
d'au moins l'un du deuxième 7 et du troisième 9 engrenages différentiels, ainsi que
ledit rouage multiplicateur 12a. La transmission de couple et d'énergie vers les organes
réglants ainsi que vers le dispositif d'affichage des secondes 12 suivent donc des
chemins qui bifurquent au niveau du mobile du réseau cinématique moteur auquel le
dispositif d'affichage des secondes 12 est branché. L'une de ces branches conduit
donc vers l'un ou plusieurs des organes réglants 11, l'autre vers le dispositif d'affichage
des secondes 12. Ceci s'applique également au mode de réalisation illustré sur la
figure 2 (voir ci-dessous). Dans le mode de réalisation de la figure 1, le rouage
multiplicateur 12a est donc branché au réseau cinématique moteur 5, 7, 9 au niveau
d'un mobile que comporte le premier engrenage différentiel 5.
[0026] Par conséquent, un minimum de couple et d'énergie est transmis par cette liaison
cinématique au dispositif d'affichage des secondes 12, car ce dernier ne se trouve
pas dans le réseau cinématique moteur fournissant de l'énergie aux systèmes réglants
11. L'organe d'affichage des secondes, et le mobile y associé peuvent être par conséquent
construits de manière relativement mince puisque le couple auquel il est soumis est
minimisé. L'agencement du dispositif d'affichage des secondes 12 au bout d'un engrenage
multiplicateur est courant. Toutefois, étant donné qu'un mouvement conventionnel ne
fournit généralement pas suffisamment de couple pour entraîner l'affichage des secondes,
un barillet 3 adapté pour livrer un couple suffisamment élevé à un seul système réglant
11 risque de surcharger et ainsi d'endommager ce dernier. En utilisant quatre systèmes
réglants 11, on peut augmenter le couple fourni par le barillet 3 par un facteur de
quatre, sans exposer les systèmes réglants 11 à des couples ou à des forces excessives.
Ce faisant, et de manière surprenante, il existe par conséquent suffisamment de couple
au niveau du premier engrenage différentiel 5 pour entrainer un affichage de secondes
12 par l'intermédiaire d'un engrenage multiplicateur.
[0027] Ce faisant, le constructeur n'est plus limité par la position des organes réglants,
ni par les engrenages faisant partie du réseau cinématique afin de positionner l'affichage
des secondes. En prenant une prise de force sur le premier engrenage différentiel
5, le constructeur est relativement libre à agencer le rouage multiplicateur 12a selon
ses besoins, et ainsi de positionner l'affichage des secondes à une position quelconque
dans le mouvement.
[0028] La figure 2 illustre un deuxième mode de réalisation d'un mouvement d'horlogerie
1 selon l'invention. Cette variante diffère de celle de la figure 1 en ce que le dispositif
d'affichage des secondes 12 est entraîné directement, ou indirectement par le biais
du rouage multiplicateur 12a, par un mobile qui se trouve dans le réseau cinématique
entre l'organe moteur 3 et l'entrée 5e du premier engrenage différentiel 5. Alternativement,
dans une variante non illustrée, la prise de force pour l'affichage des secondes 12
peut être sur un élément de l'organe moteur 3, comme par exemple sur le tambour de
barillet ou sur son arbre dans le cas où c'est ce dernier qui tourne lorsque le barillet
se dévide. En d'autres mots, le rouage multiplicateur 12a est branché au réseau cinématique
moteur 5, 7, 9 en amont du premier engrenage différentiel 5. Comme mentionné ci-dessus,
la partie tournante du barillet 3 fait également partie du réseau cinématique moteur,
et peut fournir suffisamment de couple pour entraîner un dispositif d'affichage des
secondes 12 par l'intermédiaire d'un rouage multiplicateur pour les mêmes raisons
qu'évoquées ci-dessus.
[0029] Dans chacun des modes de réalisation décrits ci-dessus, l'indication des secondes
est déterminée en fonction de la moyenne de la marche des quatre systèmes réglants
11, ce qui augmente la précision d'affichage par rapport aux agencements de l'art
antérieur.
[0030] Par ailleurs, cette configuration présente davantage de possibilités au niveau des
choix possibles pour la vitesse de rotation des systèmes réglants ainsi que les mobiles
des divers engrenages différentiels 5, 7, 9, et l'homme du métier sait comment adapter
les vitesses angulaires des divers mobiles ainsi que les rapports d'engrenages pour
toute construction possible d'un mouvement d'horlogerie 1 selon l'invention.
1. Mouvement d'horlogerie (1) comportant :
- au moins un organe moteur (3) ;
- quatre systèmes réglants (11), chacun étant en liaison cinématique avec ledit organe
moteur (3) par l'intermédiaire d'un réseau cinématique moteur (5, 7, 9) agencé pour
transmettre l'énergie de l'organe moteur (3) auxdits systèmes réglants (11) ;
dans lequel ledit réseau cinématique moteur (5, 7, 9) comprend :
- un premier engrenage différentiel (5) ayant une entrée (5e) en liaison cinématique
avec l'organe moteur (3) et ayant deux sorties (5s) ;
- un deuxième et un troisième engrenage différentiel (7, 9) chacun ayant une entrée
(7e, 9e) en liaison cinématique avec une sortie respective (5s) du premier engrenage
différentiel (5) et chacun ayant deux sorties (7s, 9s), chacune de ces dernières sorties
(7s, 9s) étant en liaison cinématique avec un système réglant (11) respectif ;
ledit mouvement (1) comprenant en outre un dispositif d'affichage des heures et des
minutes (6) agencé pour être entraîné par le premier engrenage différentiel (5) ;
caractérisé en ce que ledit mouvement (1) comporte au moins un dispositif d'affichage des secondes (12)
situé en branche dudit réseau cinématique moteur et agencé pour prendre force sur
ce dernier, ledit dispositif d'affichage des secondes (12) comportant un organe d'indication
des secondes solidaire en rotation d'un mobile qui engrène directement ou indirectement
avec un mobile que comporte ledit réseau cinématique moteur (5, 7, 9), ledit mobile
se situant en amont d'au moins l'un dudit deuxième et troisième engrenages différentiels
(7, 9).
2. Mouvement (1) selon la revendication précédente, dans lequel le dispositif d'affichage
des heures et des minutes (6) est agencé pour être entraîné directement par un élément
du premier engrenage différentiel (5).
3. Mouvement (1) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le dispositif
d'affichage des secondes (12) comprend un organe d'indication des secondes agencé
pour être entraîné par un élément du premier engrenage différentiel par l'intermédiaire
d'un rouage multiplicateur (12a).
4. Mouvement (1) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le dispositif
d'affichage des secondes (12) comprend un organe d'indication des secondes agencé
pour être entraîné par un élément d'un barillet logeant un ressort moteur qui fait
office dudit organe moteur (3), par l'intermédiaire d'un rouage multiplicateur (12a).
5. Mouvement (1) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le dispositif
d'affichage des secondes (12) comprend un organe d'indication des secondes agencé
pour être entraîné par un élément se situant entre un barillet logeant un ressort
moteur qui fait office dudit organe moteur (3) et ladite entrée (5e) dudit premier
engrenage différentiel (5), par l'intermédiaire d'un rouage multiplicateur (12a).
6. Mouvement (1) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel au moins l'un
desdits engrenages différentiels (5, 7, 9) comprend un système de remontoir d'égalité.
7. Pièce d'horlogerie comprenant un mouvement (1) selon l'une des revendications précédentes.