[0001] L'invention concerne une serrure électronique.
[0002] Une serrure électronique autorise l'accès à un bâtiment uniquement si une clef électronique
autorisée à ouvrir cette serrure est introduite à l'intérieur de cette serrure. Pour
cela, la serrure électronique et la clef électronique doivent communiquer ensemble.
A cette occasion, dans de nombreux modes de réalisation, un échange d'informations
et/ou d'énergie se fait alors par l'intermédiaire d'une liaison filaire établie entre
la clef électronique et la serrure électronique. À cause du fait que la clef électronique
peut être introduite puis retirée de la serrure électronique et, généralement, tournée
à l'intérieur de la serrure électronique, cette liaison filaire doit s'établir par
l'intermédiaire de pièces qui sont mobiles l'une par rapport à l'autre. À cet effet,
des serrures électroniques connues comportent :
- un mécanisme commandable de déverrouillage de la serrure électronique apte à déverrouiller
la serrure électronique seulement lorsqu'une lame d'une clef électronique autorisée
à déverrouiller cette serrure électronique est introduite dans cette serrure électronique,
- une première pièce comportant :
- un canal longiligne apte à recevoir une seconde pièce mobile en translation ou en
rotation à l'intérieur de ce canal, et
- un contact électrique apte à établir une liaison électrique avec la seconde pièce
mobile lorsqu'elle est reçue à l'intérieur du canal longiligne,
- un conducteur électrique qui raccorde électriquement le contact électrique au mécanisme
électronique de déverrouillage,
dans laquelle le contact électrique comporte :
- un conduit creusé dans la première pièce, ce conduit comportant :
- une extrémité avant qui débouche à l'intérieur du canal longiligne, et
- une extrémité arrière qui débouche sur une face extérieure de la première pièce,
- une bille avant en matériau électriquement conducteur apte à tourner sur elle-même
autour d'au moins deux axes perpendiculaires qui se coupent en son centre, cette bille
avant étant montée déplaçable en translation de façon réversible à l'intérieur du
conduit entre :
- une position de repos dans laquelle une face avant de la bille avant fait sailli à
l'intérieur du canal longiligne lorsque la seconde pièce mobile n'est pas reçue à
l'intérieur de ce canal longiligne, et
- une position rétractée dans laquelle la bille avant est repoussée à l'intérieur du
conduit par la seconde pièce mobile lorsqu'elle est introduite à l'intérieur du canal
longiligne, dans la position rétractée la bille avant étant directement en appui sur
la seconde pièce pour établir la liaison électrique avec cette second pièce mobile,
- des moyens de rappel qui sollicitent en permanence la bille avant vers sa position
de repos.
[0003] Une telle serrure connue est par exemple décrite dans la demande
GB2190700.
[0004] De l'état de la technique est également connu de :
[0005] A cause de sa position à l'interface entre ces première et seconde pièces, le contact
électrique frotte contre la seconde pièce. Il s'use donc jusqu'à un stade où il n'est
plus apte à établir la liaison électrique avec la seconde pièce mobile. L'usure de
ce contact électrique raccourcit la durée de vie de la serrure électronique. Or une
serrure électronique doit résister, sans panne et sans maintenance, à plusieurs dizaines
de millier d'ouverture et, si possible, beaucoup plus.
[0006] L'invention vise à allonger la durée de vie de la serrure électronique. Elle a donc
pour objet une telle serrure électronique conforme à la revendication 1.
[0007] Les modes de réalisation de cette serrure électronique peuvent comporter une ou plusieurs
des caractéristiques des revendications dépendantes.
[0008] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée
uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur
lesquels :
- la figure 1 est une illustration schématique d'une porte équipée d'une serrure électronique
;
- la figure 2 est une illustration schématique en perspective d'un cylindre de la serrure
de la figure 1 ;
- la figure 3 est une illustration schématique en coupe verticale et longitudinale du
cylindre de la figure 2 ;
- la figure 4 est une illustration schématique, en vue éclatée et en perspective, d'un
premier mode de réalisation d'un demi-stator de la serrure de la figure 2 ;
- la figure 5 est une illustration schématique, en coupe partielle et en perspective,
du demi-stator de la figure 4 ;
- la figure 6 est une illustration schématique, en coupe verticale, du demi-stator de
la figure 4 ;
- les figures 7 à 10 sont des illustrations, en coupe verticale, d'un contact électrique
de la serrure de la figure 2 ;
- les figures 11 et 12 sont des illustrations schématiques, en coupe horizontale, du
contact électrique des figures 7 à 10 ;
- la figure 13 est une illustration schématique, partielle et en perspective, d'un deuxième
mode de réalisation d'un demi-stator d'une serrure électronique ;
- la figure 14 est une illustration schématique, partielle et en vue de côté, d'un troisième
mode de réalisation d'un demi-stator d'une serrure électronique ;
- la figure 15 est une illustration schématique, partielle et en perspective, d'un quatrième
mode de réalisation d'un demi-stator d'une serrure électronique ; et
- la figure 16 est une illustration schématique, partielle et en perspective, d'un cinquième
mode de réalisation d'un demi-stator d'une serrure électronique.
[0009] Dans ces figures, les mêmes références numériques sont utilisées pour désigner les
mêmes éléments. Dans la suite de cette description, les caractéristiques et fonctions
bien connues de l'homme du métier ne sont pas décrites en détail.
[0010] La figure 1 représente une porte 2. Cette porte 2 présente un côté intérieur, typiquement
situé à l'intérieur d'une pièce, et un côté extérieur du côté opposé. Par la suite,
les termes « intérieur » et « extérieur » font référence, respectivement, au côté
intérieur et extérieur de la porte 2. La porte 2 s'étend ici dans un plan vertical.
Par la suite, la direction verticale est désignée par la direction Z d'un repère orthogonal
XYZ. La direction X est perpendiculaire au plan vertical dans lequel s'étend principalement
la porte 2. L'ensemble des figures sont orientées par rapport à ce repère XYZ.
[0011] La porte 2 est équipée d'une poignée 4 et d'une serrure électronique 6. Pour simplifier
la figure 1, seule une partie de la porte 2 est représentée.
[0012] L'architecture mécanique générale de la serrure 6 est, par exemple, identique à celle
décrite dans la demande
FR3025236. Pour cette raison, seuls les détails nécessaires à la compréhension de l'invention
sont donnés ici. Pour les autres détails, le lecteur est renvoyé à la demande
FR3025236.
[0013] La serrure 6 comporte un pêne 10 déplaçable en translation, parallèlement à la direction
Y, en alternance et de façon réversible, entre une position verrouillée et une position
déverrouillée. Dans la position verrouillée, le pêne 10 fait saillie au-delà de la
tranche de la porte 2 pour s'engager dans une gâche fixée sans aucun degré de liberté
sur le dormant de la porte 2. Dans la position verrouillée, le pêne 10 verrouille
la porte 2 dans sa position fermée. Dans la position déverrouillée, le pêne 10 est
rentré à l'intérieur de la porte 2 et ne fait plus saillie au-delà de la tranche de
cette porte 2. Dans la position déverrouillée, la porte 2 peut être déplacée par un
utilisateur d'une position fermée vers une position ouverte en actionnant la poignée
4.
[0014] La serrure 6 comporte aussi un cylindre 12 et une vis 14 de fixation du cylindre
12 dans la porte 2. Le cylindre 12 déplace le pêne 10 de sa position verrouillée vers
sa position déverrouillée lorsqu'une clef 16 (figure 2), autorisée à déverrouiller
la serrure 6, est introduite, puis tournée à l'intérieur de ce cylindre. Le cylindre
12 déplace aussi le pêne 10 de sa position déverrouillée vers sa position verrouillée
lorsque la clef autorisée est introduite puis tournée en sens inverse à l'intérieur
de ce cylindre. À l'inverse, lorsqu'une clef non-autorisée est introduite à l'intérieur
du cylindre 12, ce cylindre empêche le déplacement du pêne 10 de sa position verrouillée
vers sa position déverrouillée.
[0015] Ici, la clef 16 peut être introduite à l'intérieur du cylindre 12 depuis le côté
extérieur et, en alternance, depuis le côté intérieur de la porte 2. À cet effet,
le cylindre 12 débouche de chaque côté de la porte 2.
[0016] La vis 14 comporte une tête qui affleure sur la tranche de la porte 2. L'extrémité
taraudée de la vis 14 est vissée dans le cylindre 12 pour le retenir en place à l'intérieur
de la porte 2.
[0017] La figure 2 représente plus en détail le cylindre 12. Ici, le cylindre 12 est conforme
au format européen. Le cylindre 12 s'étend le long d'un axe longitudinal 20 parallèle
à la direction X. Il comporte un stator 22 fixé sans aucun degré de liberté à la porte
2 par l'intermédiaire de la vis 14 et un panneton 24 logé à l'intérieur d'une encoche
transversale 26.
[0018] L'encoche 26 s'étend dans un plan transversal 28 parallèle aux directions Y, Z. Ici,
seule une partie du plan 28 est représentée sur la figure 2. Le plan 28 est un plan
de symétrie pour le panneton 24.
[0019] Le panneton 24 tourne dans le sens trigonométrique autour de l'axe 20 pour déplacer
le pêne 10 de sa position verrouillée vers sa position déverrouillée et dans le sens
inverse pour déplacer le pêne 10 de sa position déverrouillée vers sa position verrouillée.
[0020] Le plan 28 divise également le stator 22 en deux parties. La partie du stator 22
située du côté intérieur de la porte 2 est appelée « demi-stator intérieur » et porte
la référence 30. La partie du stator 22 située du côté extérieur de la porte 2 est
appelée « demi-stator extérieur» et porte la référence 32. Dans ce mode de réalisation
particulier, les demi-stators 30 et 32 sont quasiment les symétriques l'un de l'autre
par rapport au plan 28. Ainsi, seul le demi-stator 32 est décrit plus en détail par
la suite.
[0021] Le demi-stator 32 comporte un cache avant 34 parallèle au plan 28 et directement
exposé à l'extérieur de la porte 2. Ce cache avant empêche d'avoir un accès direct
aux pièces mobiles situées à l'intérieur du cylindre 12 de manière à les protéger
contre des tentatives d'effraction. Ce cache 34 est traversé par un orifice 36 destiné
à recevoir une lame 38 de la clef 16. L'orifice 36 est centré sur l'axe 20. L'orifice
36 est conformé de manière à permettre l'introduction de la lame 38 à l'intérieur
du cylindre 12 par un mouvement de translation parallèle à la direction X. L'orifice
36 est aussi conformé pour permettre à la clef 16 introduite à l'intérieur du cylindre
12 de tourner sur elle-même autour de l'axe 20.
[0022] Ici, la clef 16 est une clef électronique apte à transmettre un code d'accès au cylindre
12 pour que celui-ci, en réponse :
- autorise le déverrouillage de la serrure 6 si le code d'accès reçu est celui d'une
clef autorisée à ouvrir la porte 2, et en alternance
- interdise le déverrouillage de la serrure 6 si le code d'accès reçu est celui d'une
clef non-autorisée.
[0023] À cet effet, la clef 16 comporte un émetteur 40 et une batterie 41.
[0024] Ici, la lame 38 est dépourvue de motif en relief destiné à déplacer des goupilles
de la serrure pour provoquer un déverrouillage mécanique de la serrure 6. Par contre,
la lame 38 comporte au moins un motif apte à coopérer avec un motif de forme complémentaire
sur un rotor du cylindre 12 pour entraîner ce rotor en rotation lorsque la clef tourne.
Ici, ce motif sur la lame 38 est un méplat 42 situé sur son extrémité distale.
[0025] L'émetteur 40 est notamment apte à transmettre, par l'intermédiaire d'une liaison
filaire, un code d'accès à la serrure 6. La batterie 41 est ici aussi utilisée pour
alimenter la serrure 6 par l'intermédiaire d'une liaison filaire. Ces liaisons filaires
sont établies uniquement lorsque la lame 38 est introduite à l'intérieur de la serrure
6. A cet effet, la lame 38 comporte des bornes électriques apte à coopérer avec des
contacts électriques correspondant de la serrure 6 pour établir ces liaisons électriques
filaires entre la clé 16 et la serrure 6. A titre d'illustration, ici, la lame 38
comporte six bornes électriques disposées de façon symétrique de part et d'autre de
l'axe de la lame 38. Par exemple, les bornes symétriques l'une de l'autre font partie
d'une même bague conductrice. Sur les figures, seules les bornes 44 à 46 situées du
même côté de la lame 38 sont visibles.
[0026] La figure 3 représente plus en détail l'intérieur du cylindre 12. Le stator 22 comporte
un canal cylindrique 50, de section transversale circulaire, traversant de part en
part le stator 22 et donc les deux demi-stators 30 et 32. Ce canal 50 s'étend le long
de l'axe 20. Ici, l'axe 20 est confondu avec l'axe de symétrie de révolution du canal
50.
[0027] Le canal 50 reçoit un rotor 52. Le rotor 52 est par exemple identique à celui décrit
plus en détail, notamment, en référence aux figures 5 et 6 de la demande
FR3025236. En particulier, le rotor 52 comporte un logement 96 apte à recevoir l'extrémité
de la lame 38. La section transversale de ce logement 96 comporte au moins une forme
complémentaire de l'extrémité de la lame 38 de manière à être engrenée en rotation
par la lame 38. Ici, cette forme complémentaire est un méplat apte à s'engrener avec
le méplat 42 de la lame 38. Ainsi, lorsqu'une clef autorisée est tournée à l'intérieur
de la serrure 6, la rotation de la clef 16 entraîne la rotation du rotor 52 qui elle-même
entraîne la rotation du panneton 24.
[0028] À ses extrémités, le canal 50 débouche dans le cache 34 en vis-à-vis de l'orifice
36.
[0029] Ici, le demi-stator 32 comporte une coquille 54 entièrement située du côté extérieur
du plan 28 et une moitié d'une barrette 56 située du côté extérieur de ce plan 28.
La barrette 56 est symétrique par rapport au plan 28.
[0030] La coquille 54 comprend le cache avant 34, l'orifice 36 et la moitié du canal 50
situé du côté extérieur. De préférence, la coquille 54 est formée d'un seul bloc de
matière rigide. Par « matière rigide » ou « matériau rigide », on désigne une matière
dont le module de Young à 25°C est supérieur à 100 GPa ou 150 GPa et, de préférence,
supérieur à 200 GPa. Ici, le matière de la coquille 54 est en plus non-conducteur.
Par exemple, la matière rigide non conductrice est de la céramique.
[0031] Le demi-stator 32 comporte un mécanisme commandable 76 de déverrouillage de la serrure.
Ce mécanisme 76 est apte à déplacer un organe 80 de blocage de la rotation du rotor
52. Ce mécanisme 76 est fixé, sans degré de liberté, sur la coquille 54. Par exemple,
le mécanisme 76 et l'organe 80 sont similaires ou identiques à ceux décrits dans la
demande
FR3025236. Pour accroître la lisibilité de la figure 3, les représentations du mécanisme 76
et de l'organe 80 ont été simplifiées.
[0032] L'organe 80 se déplace en translation entre une position de blocage (représentée
sur la figure 3) et une position escamotée. Dans la position de blocage, une extrémité
distale de l'organe 80 est reçue à l'intérieur d'une anfractuosité ménagée dans le
rotor 52 pour empêcher la rotation de ce rotor autour de l'axe 20. Dans la position
escamotée, l'extrémité distale de l'organe 80 est située en dehors de l'anfractuosité,
de sorte que le rotor 52 peut être entraîné en rotation par la clef 16 autour de l'axe
20. Par exemple, l'organe 80 se déplace uniquement en translation entre sa position
de blocage et sa position escamotée. Ici, ce déplacement en translation est parallèle
à la direction Z.
[0033] Le mécanisme 76 comporte typiquement un actionneur électrique et/ou magnétique commandable
82 et une unité électronique 84 de commande de cet actionneur 82. L'actionneur 82
est apte à déplacer l'organe 80 entre sa position de blocage et sa position escamotée
en réponse à une commande transmise par l'unité 84. En absence de commande, l'actionneur
82 maintient l'organe 80 dans sa position de blocage.
[0034] L'unité 84 est apte :
- à recevoir un code d'accès contenu dans une clef introduite dans le cylindre 12 aussi
bien à partir du côté intérieur que du côté extérieur de ce cylindre 12, puis
- en fonction du code d'accès reçu, à transmettre à l'actionneur 82 une commande de
déverrouillage qui déclenche le déplacement de l'organe 80 vers sa position escamotée
et, en alternance, à inhiber cette commande pour maintenir l'organe 80 dans sa position
de blocage.
[0035] Pour autoriser ou, au contraire, inhiber la transmission de la commande de déverrouillage,
l'unité 84 compare le code d'accès reçu à des codes d'accès préenregistrés. Si le
code d'accès reçu correspond à l'un des codes d'accès préenregistrés, alors l'unité
84 transmet la commande de déverrouillage. Dans le cas contraire, l'unité 84 ne transmet
pas cette commande de déverrouillage.
[0036] Ici, l'unité 84 communique avec l'émetteur 40 par l'intermédiaire d'une liaison filaire
106 qui s'établit lorsque la clé 16 est complètement enfoncée à l'intérieur du canal
50. En même temps, la batterie 41 transmet l'énergie nécessaire à l'alimentation du
mécanisme 76 par l'intermédiaire de deux liaisons filaires 107 et 108. La liaison
106 s'établit par l'intermédiaire de la borne 44 et d'un contact électrique 100 du
demi-stator 32. Les liaisons 107 et 108 s'établissent par l'intermédiaire des bornes
45, 46 et de deux contacts électriques 101 et 102 du demi-stator 32.
[0037] Dans le mode de réalisation représenté ici, la clé 16 et le demi-stator 32 comportent
aussi, respectivement, trois bornes électriques et trois contacts électriques supplémentaires.
Ces bornes et contacts électriques supplémentaires sont utilisés pour établir simultanément
trois liaisons filaires supplémentaires redondantes avec les liaisons filaires 106
à 108. Ces liaisons filaires supplémentaires se déduisent des liaisons filaires 106
à 108 par symétries par rapport au plan vertical contenant l'axe 20. Par conséquent,
elles ne sont pas décrites plus en détail par la suite.
[0038] Les contacts électriques 100 à 102 sont, par exemple, structurellement identiques
les uns aux autres. Ainsi, par la suite, seul le contact électrique 100 est décrit
plus en détail.
[0039] Le demi-stator 32 est maintenant décrit plus en détail en référence aux figures 4
à 12.
[0040] Dans ce mode de réalisation, les différents éléments du mécanisme 76 sont montés
sur une carte électronique 110 en forme de « U » qui s'emboîte sur la partie inférieure
de la coquille 54.
[0041] Chaque liaison 106 à 108 comporte un conducteur électrique respectif qui raccorde
électriquement son contact électrique au mécanisme 76. L'extrémité distale d'un tel
conducteur électrique est représenté sur les figures 7 à 10 dans le cas particulier
de la liaison 106. Sur ces figures, ce conducteur électrique porte la référence 112.
Le conducteur 112 comporte ici un ruban conducteur flexible 114 et un plot arrière
conducteur 120. Le plot 120 vient en appui directement sur le contact 100. Par exemple,
ce plot 120 est une pastille plane réalisée dans un matériau électriquement conducteur
et dur. Ici, le plot 120 est réalisé en cuivre béryllium. Son diamètre est typiquement
supérieur ou égal à 1 mm.
[0042] Dans cette description, par «matériau électriquement conducteur », on désigne un
matériau dont la résistivité à 20° C est inférieure à 10
-6 Ω.m et, de préférence, inférieure à 10
-7 Ω.m. Par « matériau dur », on désigne ici un matériau dont la dureté Vickers, mesurée
dans les conditions normales, est supérieur à 300 HV et, de préférence, supérieure
à 350 HV. Par « matériau très dur », on désigne ici un matériau dont la dureté Vickers,
mesurée dans les conditions normales, est supérieur à 500 HV ou 600 HV.
[0043] Dans ce mode de réalisation, tous les contacts électriques 100-102 sont structurellement
identiques les uns aux autres. Par conséquent, seul le contact 100 est décrit plus
en détail.
[0044] Le contact 100 comporte un conduit cylindrique 130 qui s'étend le long d'un axe horizontal
132 (figure 7-10). Ce conduit 130 comporte une extrémité avant qui débouche à l'intérieur
du canal 50 et une extrémité arrière qui débouche sur un fond plat d'un renfoncement
134 présent sur une face extérieure de la coquille 54. Ici, la section transversale
du conduit 130, c'est-à-dire sa section dans un plan perpendiculaire à l'axe 132,
est circulaire.
[0045] Le diamètre D
130 du conduit 130 est typiquement supérieur à 0,5 mm ou 1 mm et, généralement, inférieur
à 4 mm ou 3 mm. Ici, le diamètre D
130 est par exemple égal à 1,05 mm.
[0046] Lorsque la carte électronique 110 est montée sur la coquille 54, le plot 120 est
reçu à l'intérieur du renfoncement 134. Ce plot 120 est alors situé en vis-à-vis de
l'extrémité arrière du conduit 130. Typiquement, les dimensions du renfoncement 134
sont adaptées pour limiter le déplacement du plot 120 dans la direction X et donc
maintenir ce plot 120 en face de l'extrémité arrière du conduit 130.
[0047] Le plot 120 permet d'obturer au moins partiellement l'extrémité arrière du conduit
130. À cet effet, ici son diamètre est strictement supérieur au diamètre de l'ouverture
du conduit 130 qui débouche dans le fond du renfoncement 134.
[0048] Au niveau de son extrémité avant, le conduit 130 comporte un étranglement 136 (figures
8 et 10) qui réduit le diamètre de l'ouverture du conduit 130 qui débouche à l'intérieur
du canal 50. Typiquement, le diamètre intérieur de l'étranglement 136 est plus petit,
d'au moins 0,05 mm ou 0,1 mm, au diamètre intérieur du conduit 130. À titre d'illustration,
le diamètre intérieur de l'étranglement 136 est par exemple égal à 0,95 mm. Cet étranglement
permet notamment de retenir à l'intérieur du conduit 130 une bille avant comme cela
sera décrit plus en détail plus loin.
[0049] La paroi interne du conduit 130 est réalisée dans un matériau dur et, de préférence,
très dur. Ici, cette paroi interne est réalisée dans un matériau plus dur que le matériau
utilisé pour les billes reçues à l'intérieur de ce conduit. Par « plus dur », on désigne
typiquement une dureté 1,3 fois ou 1,5 fois ou 1,8 fois supérieure à la dureté, mesurée
dans les mêmes conditions, des billes reçues à l'intérieur de ce conduit.
[0050] La paroi interne du conduit 130 est lisse et, de préférence, très lisse. Par « paroi
interne lisse », on désigne ici une paroi interne dont la rugosité Ra, notée Ra
130, est inférieure à 0,35 µm ou 0,30 µm. Par « paroi interne très lisse », on désigne
ici une paroi interne dont la rugosité Ra est inférieure à 0,15 µm ou 0,10 µm.
[0051] Ici, la paroi interne du conduit 130 est réalisée en céramique polie. La dureté de
cette céramique polie est typiquement supérieure à 1000 HV ou 1300 HV. La rugosité
Ra
130 de la céramique polie est inférieure à 0,15 µm. Pour cela, dans ce mode de réalisation,
l'ensemble de la coquille 54 est réalisée dans cette céramique et le conduit 130 est
creusé dans la coquille 54.
[0052] Le contact 100 comporte une bille avant sphérique 140 logée à l'intérieur du conduit
130. La bille 140 est libre de se déplacer en translation, à l'intérieur du conduit
130, entre une position de repos, représentée sur les figures 8 et 10, et une position
rétractée, représentée sur les figures 7 et 9. Dans la position de repos, la bille
140 est en appui sur l'étranglement 136. Dans cette position de repos, une partie
de la bille 140, appelée face avant, fait saillie à l'intérieur du canal 50. Dans
la position rétractée, la bille 140 est repoussée plus à l'intérieur du canal 130
par la borne 44 sur laquelle sa face avant est directement en appui. Typiquement,
le débattement de la bille 140 entre ces positions de repos et rétractée est supérieur
ou égal à 0,1 mm ou 0,15 mm et, généralement, inférieur à 0,5 mm ou 0,3 mm.
[0053] La bille 140 est également montée à l'intérieur du conduit 130 de manière à être
capable de tourner autour de n'importe quel axe passant par son centre. Pour posséder
ces différents degrés de liberté, le diamètre D
140 de la bille 140 est strictement inférieur au diamètre D
130. Le diamètre D
140 est également supérieur au diamètre D
136 de l'étranglement 136. Par exemple, le diamètre D
140 est inférieur à D
130 - 25 µm ou D
130 - 50 µm. Ici, le diamètre D
130 est égal à 1 mm.
[0054] La rugosité Ra, notée Ra
140, de la bille 140 est très faible, c'est-à-dire inférieure à 0,1 µm et, de préférence,
inférieure à 0,05 µm ou 0,025 µm.
[0055] Par exemple, le grade de la bille 140, tel que défini dans la norme ISO3290-2002
ou dans la ANSI/AFDMA 10.1989, est égal à 10.
[0056] La bille 140 est également réalisée dans un matériau à la fois très dur et électriquement
conducteur. Par exemple, la bille 140 est réalisée en acier inoxydable tel que de
l'acier inoxydable 420C.
[0057] Le contact 100 comporte aussi des moyens 142 de rappel élastique qui sollicitent
en permanence la bille 140 vers sa position de repos et une pièce de liaison interposée
entre ces moyens de rappel 142 et la bille 140. Ici, la pièce de liaison est un jeu
de billes sphériques de liaison.
[0058] Dans ce mode de réalisation, les moyens de rappel 142 comportent une lame ressort
144. La lame ressort 144 comporte une extrémité inférieure ancrée, sans aucun degré
de liberté, sur la face extérieure de la coquille 54. La lame ressort 144 comporte
également une extrémité supérieure libre qui sollicite en permanence le plot 120 vers
l'extrémité arrière du conduit 130. À cet effet, l'extrémité supérieure libre pousse
contre une face arrière du plot 120. Ici, l'extrémité inférieure de la lame ressort
144 est fixée sur la coquille 54 à l'aide d'un rivet 146 qui traverse, par exemple
de part en part, la coquille 54 dans la direction Y.
[0059] La rigidité de la lame ressort 144 est choisie pour que, dans la position rétractée,
la force d'appui qu'exerce la bille 140 sur la borne 44 soit inférieure à 0,5 N et,
de préférence, inférieure à 0,2 N. Généralement, cette force d'appui est également
supérieure à 0,05 N ou supérieure à 0,1 N.
[0060] Le jeu de billes de liaison est inséré à l'intérieur du conduit 130 entre la bille
140 et le plot 120. Sa fonction est de transmettre la force d'appui de la lame ressort
144 à la bille 140 et, en même temps, de raccorder électriquement la bille 140 au
plot 120. Dans ce mode de réalisation, le jeu de billes de liaison comporte une seule
bille de liaison 150. Comme la bille 140, la bille 150 est déplaçable à l'intérieur
du conduit 130 en translation le long de l'axe 132. Elle est aussi libre de tourner
sur elle-même autour de n'importe quel axe passant par son centre. À cet effet, son
diamètre D
150 est inférieur au diamètre D
130 - 25 µm ou inférieur au diamètre D
130 - 50 µm. Son diamètre D
150 est également, par exemple, suffisamment grand pour que dans la position rétractée,
la bille 150 soit simultanément en appui, d'un côté, directement sur une face arrière
de la bille 140 et, du côté opposé, directement en appui sur une face avant du plot
120.
[0061] De préférence, le diamètre D
150 est inférieur à 0,9D
140. En effet, cela présente plusieurs avantages dont celui de réduire la longueur du
conduit 130 et donc l'encombrement du contact 100. Cela permet aussi de libérer des
espaces libres à l'intérieur du conduit 130 et donc d'autoriser un déplacement radiale
de la bille 150, c'est-à-dire un déplacement dans une direction perpendiculaire à
l'axe 132. Typiquement, le débattement radiale de la bille 150 est supérieur à 0,1D
130 ou à 0,1 mm. Ici, le diamètre D
150 est égal à 0,8 mm.
[0062] La bille 150 est aussi réalisée dans un matériau à la fois très dur et électriquement
conducteur. Sa rugosité Ra, notée Ra
150, est également très faible. Ici, la bille 150 est réalisée dans le même matériau
que celui utilisé pour la bille 140. Dans cet exemple, la bille 150 est une bille
de grade 10 ou 28 selon les normes précédemment citées.
[0063] Le fonctionnement de la serrure électronique 6 est le suivant. Ce fonctionnement
est décrit dans le cas particulier du contact 100 mais tout ce qui est dit dans ce
cas particulier s'applique aux autres contacts de la serrure 6. En absence de la lame
38 à l'intérieur du canal 50, la bille 140 est dans sa position de repos (représentée
sur les figures 8 et 10). Ensuite, lors d'une première phase d'utilisation, la lame
38 est introduite à l'intérieur du canal 50 en la faisant coulisser en translation
le long de l'axe 20. Lors de ce déplacement, la périphérie extérieure de la lame 38
vient frotter sur la face avant de la bille 140. Cela repousse la bille 140, à l'encontre
de la force de rappel de la lame ressort 144, vers sa position rétractée. Ce déplacement
entraîne également le déplacement de la bille 150 et du plot 120 dans la même direction.
Le contact électrique et mécanique entre la bille 140 et le plot 120 est alors assuré
par la bille 150.
[0064] Ce déplacement en translation de la lame 38 entraîne aussi en rotation la bille 140
autour d'un axe vertical passant par son centre. Ainsi, pendant ce déplacement en
translation, la bille 140 roule sur la périphérie extérieure de la lame 38, ce qui
réduit les frottements entre la lame 38 et la bille 140. L'usure de la bille 140 est
ainsi grandement limitée.
[0065] La rotation de la bille 140 entraîne également la rotation de la bille 150, en sens
opposé, autour d'un axe vertical passant par le centre de cette bille 150. De plus,
étant donné qu'il existe des espaces libres autour de la bille 150, son axe vertical
de rotation se déplace également dans une direction horizontale, typiquement opposée
à la direction X. Ce déplacement horizontal de la bille 150 est illustré sur la figure
11. Sur cette figure et la figure 12, les flèches rectilignes en gras représentent
la direction de déplacement de la lame 38. Les flèches en arc de cercle à proximité
des billes 140 et 150 représentent les sens de rotation correspondant de ces billes.
[0066] Ainsi, le point de contact entre la bille 150 et le plot 120 se déplace dans cette
direction horizontale. Puisque le point de contact entre la bille 150 et le plot 120
se déplace, on répartit ainsi l'usure du plot 120 sur une surface plus importante
et on évite donc que la bille 150 creuse un trou trop profond à l'intérieur de la
face avant du plot 120. Cela participe à l'augmentation de la robustesse du contact
100 vis-à-vis de l'usure.
[0067] Une fois que la lame 38 est en fin de course, c'est-à-dire par exemple que son extrémité
est en appui à l'intérieur du logement 96, le contact 100 et plus précisément la face
avant de la bille 140 est directement en appui sur la borne 44. Les liaisons filaires
106 à 108 sont donc établies et la serrure électronique 6 est alimentée et communique
avec la clef 16. Si la clef 16 est une clef autorisée à ouvrir la porte 2, l'organe
80 se déplace vers sa position escamotée et le rotor 52 peut être entraîné en rotation
pour déverrouiller la porte 2. Pour cela, la lame 38 est entraînée en rotation sur
elle-même autour de l'axe 20. Lors de cette deuxième phase d'utilisation, comme dans
la phase précédente, la bille 140 roule sur la périphérie extérieure de la lame 38.
Toutefois, lors de cette deuxième phase, elle tourne sur elle-même autour d'un axe
horizontal passant par son centre. De façon similaire à ce qui a été expliqué précédemment,
cela entraîne également aussi la rotation et le déplacement radiale de la bille 150.
Ici, la bille 150 tourne sur elle-même autour d'un axe horizontal et se déplace dans
une direction verticale. Plus précisément, typiquement, la bille 150 se déplace vers
le haut pour atteindre la position représentée sur la figure 9 lorsque la clef 16
est tournée dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Lorsque la clef 16 est
tournée en sens inverse, la bille 150 se déplace alors vers le bas pour atteindre
la position représentée sur la figure 10. Ces déplacements vers le haut et vers le
bas contribuent eux aussi à augmenter la surface de frottement entre la bille 150
et la face avant du plot 120. Cela participe donc à limiter la formation d'un trou
trop profond à l'intérieur du plot 120, causé par le frottement entre la bille 150
et ce plot 120.
[0068] Des essais de la serrure 6 ont été réalisés par le déposant. Ces essais ont montré
que le contact 100 tel que décrit ici fonctionnait toujours après plus d'un million
de manoeuvre de la serrure 6 à l'aide de la clef 16.
[0069] La figure 13 représente une serrure électronique 160 identique à la serrure 6 sauf
que le contact 100 est remplacé par un contact électrique 162. Le contact électrique
162 est identique au contact 100 sauf que le jeu de billes de liaison comporte deux
billes 164 et 166 au lieu d'une seule comme dans le mode de réalisation précédent.
Par exemple, ici, les billes 164 et 166 sont identiques à la bille 150 sauf que leur
diamètre est plus petit. Ici, les diamètres des billes 164 et 166 sont de plus égaux.
[0070] Dans ce mode de réalisation, même si la rotation sur elle-même de la bille 166 se
bloque, cela n'empêche pas la rotation sur elle-même de la bille 164 et donc la répartition
de l'usure de cette bille 164 sur toute sa surface.
[0071] La figure 14 présente une serrure électronique 170 identique à la serrure 6 sauf
que le contact 100 est remplacé par un contact électrique 172. Le contact 172 est
identique au contact 100 sauf que la bille 150 est remplacée par un jeu de trois billes
de liaison 174 à 176. Ici, les billes 174 à 176 sont situées les unes à côté des autres
dans un même plan perpendiculaire à l'axe 132. Par exemple, les billes 174 à 176 sont
identiques à la bille 150 mais de diamètre plus petit pour pouvoir adopter la position
représentée sur la figure 14. Dans ces conditions, les billes 174 à 176 sont directement
en appui, d'un côté, sur le plot 120 et, du côté opposé, sur la bille 140. Dans ce
mode de réalisation, la pièce de liaison est donc en appui sur la face arrière de
la bille 140 par l'intermédiaire de seulement trois liaisons ponctuelles distinctes
et séparées les unes des autres. Il existe donc aussi trois chemins électriques différents
qui relient la bille 140 au plot 120, chacun de ces chemins passant par l'intermédiaire
d'une bille de liaison respective. De plus, ce mode de réalisation permet de limiter
la longueur du conduit 130 puisque le diamètre des billes de liaison est encore plus
petit.
[0072] La figure 15 représente une serrure électronique 180 identique à la serrure 6 sauf
que le contact 100 est remplacé par un contact électrique 182. Dans cette serrure
180, les contacts électriques sont réalisés comme décrit dans la demande
GB2190700. Ce mode de réalisation n'est donc pas protégé par la présente de mande. Le contact
182 est identique au contact 100 sauf que :
- le jeu de billes de liaison est omis, et
- les moyens de rappel 142 sont remplacés par un ressort hélicoïdal 184.
[0073] Ici, le ressort 184 est situé à l'intérieur du conduit 130. Il en appui directement,
d'un côté, sur la face arrière de la bille 140 et, du côté opposé, sur le plot 120.
Dans ce mode de réalisation, le ressort est réalisé dans un matériau électriquement
conducteur pour raccorder électriquement la bille 140 au plot 120. Ici, le plot 120
est fixé sans aucun degré de liberté sur l'extrémité arrière du conduit 130. Par exemple,
à cet effet, la lame ressort 144 est remplacée par une lame 186 beaucoup plus rigide
et de même forme.
[0074] Des essais ont été réalisés par le déposant et ont montré que le contact 182 s'use
moins vite par rapport à un mode de réalisation où la bille 140 est remplacée par
un plot cylindrique qui ne peut pas rouler sur la lame 38 lors de son introduction
ou de sa rotation à l'intérieur du canal 50. Toutefois, ces essais ont aussi montré
que l'usure du contact 182 était plus rapide que dans les modes de réalisation précédents
pourvus de jeu de billes de liaison. Cette constatation semble s'appliquer à tous
les modes de réalisation dépourvus d'un tel jeu de billes de liaison.
[0075] La figure 16 représente une serrure électronique 190 identique à la serrure 6 sauf
que le contact 100 est remplacé par un contact électrique 192. Le contact 192 est
identique au contact 100 sauf que la pièce de liaison est réalisée autrement. A cet
effet, la bille de liaison 150 est remplacée par un piston cylindrique 194. Une extrémité
de ce piston 194 est directement en appui sur la face arrière de la bille 140 et une
extrémité opposée est en appui sur le plot 120. Ce piston 194 se déplace en translation
à l'intérieur du conduit 130. Il est par exemple réalisé dans le même matériau que
la bille 150. Par contre, le piston 194 est incapable de tourner sur lui-même autour
d'un axe perpendiculaire à l'axe 132 du conduit 130. L'extrémité du piston 194 en
appui sur la face arrière 140 est, par exemple, plane de manière à obtenir une seule
liaison ponctuelle entre cette extrémité et la face arrière de la bille 140.
[0076] Différentes variantes des modes de réalisation décrits ici vont maintenant être présentées.
Variantes de la serrure électronique :
[0077] Le nombre de contacts électriques de la serrure électronique peut être augmenté ou
diminué en fonction des besoins.
[0078] L'architecture mécanique de la serrure électronique peut être différente de celle
décrite ici. Par exemple, la serrure électronique peut comporter un seul demi-stator.
Dans ce cas, le demi-stator intérieur peut être remplacé par un loquet de verrouillage
et, en alternance, de déverrouillage manuel de la serrure électronique.
[0079] Les différentes variantes de la serrure électronique mentionnées dans la demande
FR3025236 s'appliquent aussi aux modes de réalisation décrits ici.
[0080] Dans les modes de réalisation précédents, le contact électrique a été décrit dans
le cas particulier où celui-ci est mis en oeuvre pour établir une liaison électrique
entre la lame d'une clef électronique et le mécanisme 76 logé à l'intérieur du stator
fixe de la serrure électronique. Toutefois, l'enseignement donné ici peut être mis
en oeuvre pour limiter l'usure d'un contact électrique entre n'importe quelle première
et seconde pièces d'une serrure électronique à partir du moment où la première pièce
comporte un canal longiligne apte à recevoir la seconde pièce et la seconde pièce
est mobile, en translation et/ou en rotation, à l'intérieur de ce canal. Par exemple,
dans certains modes de réalisation d'une serrure électronique, le canal 50 est réalisé
à l'intérieur d'un rotor. Dans ce cas, le mécanisme 76 où au moins l'unité de commande
84 est logée à l'intérieur de ce rotor et non plus à l'intérieur du stator. Les contacts
électriques tels que décrits ici sont alors mis en oeuvre pour assurer la liaison
électrique entre la clef 16 et ce rotor. En particulier, dans ce cas, le conduit est
réalisé dans le rotor et non plus dans le stator. Dans un autre mode de réalisation,
le canal 50 est réalisé à l'intérieur du rotor et le mécanisme 76 reste logé à l'intérieur
du stator comme décrit, par exemple, en référence à la figure 3. Dans ce cas, des
contacts électriques tels que ceux décrits ici, peuvent être mis en oeuvre pour assurer
la liaison électrique entre la lame 38 et le rotor et/ou entre le rotor et le stator.
Variante du conducteur électrique :
[0081] En variante, le conducteur électrique n'est pas un ruban conducteur mais un simple
fil conducteur.
[0082] Le plot 120 peut prendre d'autres formes que celle présentée dans les modes de réalisation
décrits jusqu'à présent. Par exemple, le plot 120 n'est pas nécessairement plat. Il
peut aussi être concave ou convexe.
[0083] Le plot 120 peut aussi être situé à l'intérieur du conduit. Par exemple, le plot
120 est relié mécaniquement à l'extrémité de la lame ressort 144 par une tige dont
une extrémité est fixée sur l'extrémité supérieure de la lame ressort 144 et l'autre
extrémité est fixée sur la face arrière du plot 120. Dans ce cas, le plot 120 est
typiquement situé en permanence à l'intérieur du conduit 130.
[0084] Les conducteurs électriques décrits ici peuvent être utilisés pour réaliser des liaisons
électriques qui ont des fonctions différentes de celles présentées jusqu'à présent.
Par exemple, les liaisons électriques peuvent servir uniquement à alimenter la serrure
électrique ou uniquement à transmettre des données. Les liaisons électriques peuvent
également être utilisées pour alimenter la clef à partir d'une source d'alimentation
contenue dans la serrure électronique. Le nombre de liaisons électriques nécessaires
pour le fonctionnement de la serrure électronique est donc variable. En particulier,
le nombre de liaison électrique peut être réduit.
[0085] Dans une autre variante de la serrure 180, le plot 120 est interposé entre la bille
140 et le ressort 184. Dans ce cas, le plot 120 coulisse le long de l'axe 132 à l'intérieur
du conduit 130.
Variantes du contact électrique :
[0086] En variante, le conduit 130 est incliné par rapport à la direction Y. Dans une autre
variante, le conduit 130 n'est pas rectiligne.
[0087] La section transversale du conduit 130 n'est pas nécessairement circulaire. Par exemple,
la section transversale du conduit peut être carrée ou ellipsoïdale ou toute autre
forme qui permet de retenir la ou les billes à l'intérieur de ce conduit. Lorsque
la section transversale du conduit n'est pas circulaire, l'expression « diamètre »
désigne le diamètre hydraulique.
[0088] Le conduit n'est pas nécessairement cylindrique. Par exemple, le diamètre du conduit
à l'emplacement où se situe le jeu de billes de liaison peut être supérieur au diamètre
de ce même conduit au niveau de la bille 140. Dans ce cas, il existe un espace pour
permettre un déplacement des billes de liaison dans un plan transversal du conduit
même si le diamètre de ces billes de liaison est égal ou supérieur à celui de la bille
140. À titre d'illustration, le conduit peut être en forme de cône tronquée.
[0089] Dans une autre variante, la dureté de la paroi interne du conduit 130 est inférieure
à la dureté des billes qu'il contient. La paroi interne peut aussi ne pas être très
lisse mais seulement lisse.
[0090] Dans un autre mode de réalisation, le conduit 130 est réalisé dans un implant en
matériau dur inséré dans la coquille 54. Dans ce cas, la coquille 54 peut être réalisée
dans un matériau différent de celui formant la paroi interne du conduit 130 par exemple.
La coquille 54 est alors réalisée dans un matériau moins dur.
[0091] La paroi interne du conduit 130 peut être aussi réalisée dans un matériau électriquement
conducteur et électriquement isolé des autres contacts électriques de la même serrure.
Par exemple, pour cela, la coquille 54 est réalisée dans un matériau électriquement
isolant et la paroi interne du conduit 130 est réalisée à l'aide d'une chemise en
matériau électriquement conducteur telle qu'une chemise en acier inoxydable. La liaison
électrique entre la bille 150 et le mécanisme 76 peut alors s'établir par l'intermédiaire
de la paroi interne du conduit 130 sans passer par le plot 120. Par exemple, dans
ce mode de réalisation, le mécanisme 76 est raccordé électriquement directement à
l'extrémité de la chemise qui débouche dans le renfoncement 134 sans passer par le
plot 120. Dans ce cas, le plot 120 sert uniquement à solliciter en permanence la bille
140 vers sa position de repos. Il n'est donc plus nécessaire de le réaliser dans un
matériau conducteur. Par exemple, le plot 120 ne constitue plus nécessairement l'extrémité
du conducteur 112. Dans ce mode de réalisation, la bille 150 n'est pas non plus nécessairement
utilisée pour établir la liaison électrique entre la bille 140 et le mécanisme 76.
Par conséquent, la bille 150 peut, elle aussi, être réalisée dans un matériau non-conducteur
comme de la céramique.
[0092] Les moyens de rappel peuvent aussi remplir la fonction de conducteur électrique comme
dans le cas de la serrure 180. Par exemple, la lame ressort 144 est alors réalisée
à cet effet dans un matériau électriquement conducteur. Dans ce cas, chaque contact
électrique est électriquement raccordé au mécanisme 76 par sa propre lame ressort
électriquement isolée des autres lames ressorts. Les conducteurs électriques, tels
que le conducteur 112, peuvent alors être omis.
[0093] Les différents modes de réalisation des moyens de rappel élastique décrits ici peuvent
être combinés ensembles. Par exemple, les moyens de rappel peuvent comporter à la
fois une lame ressort telle que la lame ressort 144 et un ressort hélicoïdal tel que
le ressort 184. Il est aussi possible de remplacer, dans tous les modes de réalisation
décrits ici la lame ressort par un ressort hélicoïdal et vice versa.
[0094] Il est possible de réaliser les moyens de rappel en utilisant autre chose qu'un ressort
hélicoïdal ou une lame ressort. Par exemple, les moyens de rappel peuvent être réalisés
à l'aide d'un bloc d'élastomère. Par exemple, dans la serrure 180, le ressort 184
est remplacé par un tel bloc d'élastomère.
[0095] D'autres modes de réalisation de la pièce de liaison sont possibles tout en réalisant
uniquement une ou plusieurs liaisons ponctuelles entre la face arrière de la bille
140 et cette pièce de liaison. Par exemple le jeu de billes de liaison peut comporter
un nombre quelconque de billes de liaison et, en particulier, plus de deux ou trois
billes de liaison. Ces billes de liaison peuvent être placées les unes derrière les
autres comme décrit dans le cas de la serrure 160 et/ou les unes à côté des autres
comme décrit dans le cas de la serrure 170.
[0096] Le nombre de liaisons ponctuelles distinctes entre la pièce de liaison et la face
arrière de la bille 140 est, généralement, inférieur à trente, vingt ou dix. La distance
la plus courte entre deux liaisons ponctuelles immédiatement voisines l'une de l'autre
est généralement supérieure à 50 µm ou 100 µm ou 250 µm.
[0097] Les diamètres des différentes billes de liaison du même jeu peuvent être identiques
ou différents. Par exemple, les diamètres des billes de liaison peuvent décroître
au fur et à mesure que la bille de liaison se rapproche du plot 120. Dans d'autres
modes de réalisation, le diamètre d'une ou plusieurs des billes de liaison est supérieur
au diamètre de la bille 140.
[0098] Un jeu de billes de liaison peut être introduit dans tous les modes de réalisation
décrits ici où un tel jeu de billes de liaison est absent.
[0099] Le jeu de billes de liaison ou au moins une de ces billes de liaison peut aussi être
remplacé par un piston apte à se déplacer en translation le long de l'axe 132. Ce
piston sera alors identique ou similaire au piston 194 de la serrure 190.
Avantages des modes de réalisation décrits ici :
[0100] Le fait que le contact électrique entre la pièce pourvue du canal et la pièce mobile
à l'intérieur de ce canal soit assuré par une bille apte à tourner sur elle-même autour
d'au moins deux axes perpendiculaires passant par son centre, limite fortement l'usure
du contact électrique. En effet, lors du déplacement de la seconde pièce mobile, la
bille 140 roule sur la périphérie extérieure de cette seconde pièce mobile. Ceci limite
grandement les frottements entre cette seconde pièce mobile et la bille 140, de sorte
que l'usure de cette bille 140 est fortement diminuée. Cela réduit donc l'usure du
contact électrique réalisé à l'aide de cette bille 140 et allonge la durée de vie
de la serrure. L'utilisation d'une pièce de liaison telle que les billes de liaison
ou le piston cylindrique 194 directement en appui sur la face arrière de la bille
140 seulement par l'intermédiaire de liaisons ponctuelles, limite l'usure du contact
électrique par rapport au cas de la serrure 180 de la figure 15. En effet, dans la
serrure 180, la liaison entre la face arrière de la bille 140 et le ressort 184 se
fait par l'intermédiaire d'une spire complète. Il ne s'agit donc pas d'un liaison
ponctuelle. La surface d'appui de cette spire sur la face arrière de la bille 140
est bien plus grande que dans le cas d'une ou plusieurs liaisons ponctuelles. A cause
de cela, l'usure de la bille 140 est plus rapide dans le cas de la serrure 180 que
dans les autres modes de réalisation décrits ici où le contact entre la face arrière
de la bille 140 et la pièce de liaison se fait uniquement par l'intermédiaire de liaisons
ponctuelles.
[0101] L'utilisation, en tant que pièce de liaison, d'un jeu de billes de liaison interposé
entre la bille 140 et le plot 120 permet de limiter encore plus l'usure du contact
électrique.
[0102] Le fait de réaliser chaque bille de liaison et le plot arrière en matériau électriquement
conducteur permet d'établir, en plus du contact mécanique avec la bille 140, une liaison
électrique entre cette bille 140 et le conducteur 112.
[0103] Le fait de choisir le diamètre inscrit de la ou des billes de liaison qui sont directement
en contact avec le plot 120 de manière à créer un espace libre qui permet à ces billes
de liaison de se déplacer dans une direction radiale, permet d'améliorer la résistance
à l'usure du plot 120. En effet, dans ce cas, le point de contact entre la ou les
billes de liaison et le plot 120 n'est pas toujours à la même place. L'usure du plot
120 est donc répartie sur une plus grande surface. Dès lors, l'amincissement du plot
120 en un point précis est réduit.
[0104] Lorsque le jeu de billes de liaison comporte au moins deux billes de liaison situées
les unes derrière les autres, le blocage en rotation de la bille de liaison en appui
sur le plot 120 n'empêche pas la rotation de la bille 140 et de la bille de liaison
qui est en appuis sur cette bille 140. Ainsi, l'usure de la bille 140 reste limitée
malgré le blocage en rotation d'une des billes de liaison.
[0105] Lorsque le jeu de billes de liaison comporte plusieurs billes de liaison placées
les unes à côté des autres dans un plan transversal du conduit, il existe alors simultanément
plusieurs chemins électriques pour raccorder la bille 140 au plot 120. Cela réduit
la résistance électrique de la liaison électrique. Cela réduit également la longueur
du conduit et donc l'encombrement du contact électrique.
[0106] Le fait d'utiliser une seule bille de liaison permet de simplifier la fabrication
du contact électrique.
[0107] Le fait d'utiliser des billes de liaison dont les diamètres sont inférieurs au diamètre
de la bille 140 permet de réduire la longueur du conduit 130 et donc de diminuer l'encombrement
du contact électrique.
[0108] Le fait d'utiliser un conduit dans la paroi interne est très lisse et des billes
très lisses aussi permet de diminuer encore plus l'usure des billes et donc l'usure
du contact électrique.
[0109] Le fait d'utiliser un conduit dans la paroi interne est très dure permet aussi de
diminuer encore plus l'usure des billes et donc l'usure du contact électrique.
1. Serrure électronique comportant :
- un mécanisme commandable (76) de déverrouillage de la serrure électronique apte
à déverrouiller la serrure électronique seulement lorsqu'une lame d'une clef électronique
autorisée à déverrouiller cette serrure électronique est introduite dans cette serrure
électronique,
- une première pièce (32) comportant :
• un canal longiligne (50) apte à recevoir une seconde pièce mobile (38) en translation
ou en rotation à l'intérieur de ce canal, et
• un contact électrique (100-102 ; 162 ; 172 ; 182 ; 192) apte à établir une liaison
électrique avec la seconde pièce mobile lorsqu'elle est reçue à l'intérieur du canal
longiligne,
- un conducteur électrique (112) qui raccorde électriquement le contact électrique
au mécanisme commandable de déverrouillage,
dans laquelle le contact électrique comporte :
- un conduit (130) creusé dans la première pièce, ce conduit comportant :
• une extrémité avant qui débouche à l'intérieur du canal longiligne, et
• une extrémité arrière qui débouche sur une face extérieure de la première pièce,
- une bille avant (140) en matériau électriquement conducteur apte à tourner sur elle-même
autour d'au moins deux axes perpendiculaires qui se coupent en son centre, cette bille
avant étant montée déplaçable en translation de façon réversible à l'intérieur du
conduit entre :
• une position de repos dans laquelle une face avant de la bille avant fait sailli
à l'intérieur du canal longiligne lorsque la seconde pièce mobile n'est pas reçue
à l'intérieur de ce canal longiligne, et
• une position rétractée dans laquelle la bille avant est repoussée à l'intérieur
du conduit par la seconde pièce mobile lorsqu'elle est introduite à l'intérieur du
canal longiligne, dans la position rétractée la bille avant étant directement en appui
sur la seconde pièce pour établir la liaison électrique avec cette second pièce mobile,
- des moyens (142 ; 184) de rappel qui sollicitent en permanence la bille avant vers
sa position de repos
caractérisée en ce que le contact électrique comporte une pièce de liaison (150 ; 164, 166 ; 174-176 ; 194)
déplaçable en translation de façon réversible à l'intérieur du conduit (130), cette
pièce de liaison étant :
- interposée entre la bille avant (140) et les moyens (142 ; 184) de rappel, et
- en appui, uniquement par l'intermédiaire d'une ou plusieurs liaisons ponctuelles
distinctes, directement sur une face arrière de la bille avant (140).
2. Serrure selon la revendication 1, dans laquelle :
- la serrure comporte un plot arrière (120) qui obstrue au moins partiellement l'extrémité
arrière du conduit, ce plot arrière étant sollicité en permanence par les moyens de
rappel en direction de la bille avant, et
- la pièce de liaison comporte un jeu d'une ou plusieurs billes (150 ; 164, 166 ;
174-176) de liaison, chaque bille de liaison étant apte à tourner sur elle-même autour
d'au moins deux axes perpendiculaires qui se coupent en son centre, ce jeu de billes
de liaison étant déplaçable en translation de façon réversible à l'intérieur du conduit
(130) et en appui, d'un côté, directement sur la face arrière de la bille avant (140)
et, du côté opposé, directement sur le plot arrière (120) pour solliciter en permanence
la bille avant vers sa position de repos.
3. Serrure selon la revendication 2, dans laquelle :
- le plot arrière (120) est réalisé dans un matériau électriquement conducteur et
intégré au conducteur électrique (112), et
- chaque bille de liaison (150 ; 164, 166 ; 174-176) est réalisée dans un matériau
électriquement conducteur de manière à raccorder électriquement la bille avant (140)
au conducteur électrique (112).
4. Serrure selon la revendication 2 ou 3, dans laquelle la relation suivante est vérifiée
: D
BdL < 0,91D
130, où :
- DBdL est le diamètre du plus petit cercle inscrit capable de contenir entièrement la projection
orthogonale, dans un plan perpendiculaire à l'axe du conduit, de toutes les billes
de liaison qui sont simultanément directement en appui sur le plot arrière, et
- D130 est le diamètre du conduit au niveau de ces billes de liaison qui sont simultanément
directement en appui sur le plot arrière.
5. Serrure selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, dans laquelle :
- le jeu de billes de liaison comporte au moins deux billes de liaison (164, 166 ;
174-176), et
- le diamètre de chacune de ces billes de liaison est inférieur à 0,5D130, où D130 est le diamètre du conduit au niveau de ces billes de liaison.
6. Serrure selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, dans laquelle le jeu de billes
de liaison comporte une seule bille de liaison (150).
7. Serrure selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, dans laquelle le jeu de billes
de liaison comporte au moins deux billes de liaison (164, 166) situées l'une derrière
l'autre le long de l'axe du conduit.
8. Serrure selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, dans laquelle le diamètre
de chaque bille de liaison est inférieur à 0,9D140, où D140 est le diamètre de la bille avant (140).
9. Serrure selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, dans laquelle les moyens
(142) de rappel élastique comporte une lame ressort (144), cette lame ressort comportant
:
- une extrémité proximale fixée sans aucun degré de liberté sur la première pièce,
et
- une extrémité distale libre en appui sur une face arrière du plot arrière (120),
cette face arrière du plot arrière étant tournée du côté opposé à la bille avant (140).
10. Serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la rugosité
Ra de la paroi interne du conduit (130) est inférieure à 0,15 µm et la rugosité Ra
de chaque bille contenue à l'intérieur de ce conduit est inférieure à 0,1 µm.
11. Serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la dureté
de la paroi interne du conduit (130) est strictement supérieure à la dureté de chaque
bille contenue à l'intérieur de ce conduit.
12. Serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l'extrémité
avant du conduit comporte un étranglement (136) apte à retenir la bille avant à l'intérieur
du conduit dans sa position de repos.
13. Serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle :
- la première pièce est un stator (32) fixe de la serrure électronique et la seconde
pièce est la lame (38) de la clef électronique (16), ou
- la première pièce est un rotor monté en rotation à l'intérieur d'un stator fixe
de la serrure électronique et la seconde pièce est la lame (38) de la clef électronique
(16), ou
- la première pièce est un stator fixe de la serrure électronique et la seconde pièce
est un rotor apte à tourner sur lui-même à l'intérieur du canal longiligne, ce rotor
comportant lui-même un autre canal longiligne apte à recevoir la lame (38) de la clé
électronique (16).