(19)
(11) EP 3 431 684 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
23.01.2019  Bulletin  2019/04

(21) Numéro de dépôt: 18183622.2

(22) Date de dépôt:  16.07.2018
(51) Int. Cl.: 
E05B 47/06(2006.01)
G07C 9/00(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR
Etats d'extension désignés:
BA ME
Etats de validation désignés:
KH MA MD TN

(30) Priorité: 21.07.2017 FR 1756907

(71) Demandeur: Cogelec
85290 Mortagne-sur-Sèvre (FR)

(72) Inventeur:
  • MARCHAL, Norbert
    49300 CHOLET (FR)

(74) Mandataire: Colombo, Michel 
Innovation Competence Group 310, avenue Berthelot
69372 Lyon Cedex 08
69372 Lyon Cedex 08 (FR)

   


(54) SERRURE ÉLECTRONIQUE


(57) Serrure électronique comportant un contact électrique (100-102) comprenant :
- une bille avant (140) en matériau électriquement conducteur apte à tourner sur elle-même autour d'au moins deux axes perpendiculaires qui se coupent en son centre, cette bille avant étant montée déplaçable en translation de façon réversible à l'intérieur d'un conduit (130) creusé dans une première pièce (32), entre :
• une position de repos dans laquelle une face avant de la bille avant fait sailli à l'intérieur d'un canal longiligne (50) apte à recevoir une seconde pièce mobile (38), et
• une position rétractée dans laquelle la bille avant est repoussée à l'intérieur du conduit par la seconde pièce de sorte que la bille avant est directement en appui sur la seconde pièce pour établir la liaison électrique avec cette second pièce,

- des moyens (142) de rappel qui sollicitent en permanence la bille avant vers sa position de repos.




Description


[0001] L'invention concerne une serrure électronique.

[0002] Une serrure électronique autorise l'accès à un bâtiment uniquement si une clef électronique autorisée à ouvrir cette serrure est introduite à l'intérieur de cette serrure. Pour cela, la serrure électronique et la clef électronique doivent communiquer ensemble. A cette occasion, dans de nombreux modes de réalisation, un échange d'informations et/ou d'énergie se fait alors par l'intermédiaire d'une liaison filaire établie entre la clef électronique et la serrure électronique. À cause du fait que la clef électronique peut être introduite puis retirée de la serrure électronique et, généralement, tournée à l'intérieur de la serrure électronique, cette liaison filaire doit s'établir par l'intermédiaire de pièces qui sont mobiles l'une par rapport à l'autre. À cet effet, des serrures électroniques connues comportent :
  • un mécanisme commandable de déverrouillage de la serrure électronique apte à déverrouiller la serrure électronique seulement lorsqu'une lame d'une clef électronique autorisée à déverrouiller cette serrure électronique est introduite dans cette serrure électronique,
  • une première pièce comportant :
    • un canal longiligne apte à recevoir une seconde pièce mobile en translation ou en rotation à l'intérieur de ce canal, et
    • un contact électrique apte à établir une liaison électrique avec la seconde pièce mobile lorsqu'elle est reçue à l'intérieur du canal longiligne,
  • un conducteur électrique qui raccorde électriquement le contact électrique au mécanisme électronique de déverrouillage,
dans laquelle le contact électrique comporte :
  • un conduit creusé dans la première pièce, ce conduit comportant :
    • une extrémité avant qui débouche à l'intérieur du canal longiligne, et
    • une extrémité arrière qui débouche sur une face extérieure de la première pièce,
  • une bille avant en matériau électriquement conducteur apte à tourner sur elle-même autour d'au moins deux axes perpendiculaires qui se coupent en son centre, cette bille avant étant montée déplaçable en translation de façon réversible à l'intérieur du conduit entre :
    • une position de repos dans laquelle une face avant de la bille avant fait sailli à l'intérieur du canal longiligne lorsque la seconde pièce mobile n'est pas reçue à l'intérieur de ce canal longiligne, et
    • une position rétractée dans laquelle la bille avant est repoussée à l'intérieur du conduit par la seconde pièce mobile lorsqu'elle est introduite à l'intérieur du canal longiligne, dans la position rétractée la bille avant étant directement en appui sur la seconde pièce pour établir la liaison électrique avec cette second pièce mobile,
  • des moyens de rappel qui sollicitent en permanence la bille avant vers sa position de repos.


[0003] Une telle serrure connue est par exemple décrite dans la demande GB2190700.

[0004] De l'état de la technique est également connu de :

[0005] A cause de sa position à l'interface entre ces première et seconde pièces, le contact électrique frotte contre la seconde pièce. Il s'use donc jusqu'à un stade où il n'est plus apte à établir la liaison électrique avec la seconde pièce mobile. L'usure de ce contact électrique raccourcit la durée de vie de la serrure électronique. Or une serrure électronique doit résister, sans panne et sans maintenance, à plusieurs dizaines de millier d'ouverture et, si possible, beaucoup plus.

[0006] L'invention vise à allonger la durée de vie de la serrure électronique. Elle a donc pour objet une telle serrure électronique conforme à la revendication 1.

[0007] Les modes de réalisation de cette serrure électronique peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques des revendications dépendantes.

[0008] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels :
  • la figure 1 est une illustration schématique d'une porte équipée d'une serrure électronique ;
  • la figure 2 est une illustration schématique en perspective d'un cylindre de la serrure de la figure 1 ;
  • la figure 3 est une illustration schématique en coupe verticale et longitudinale du cylindre de la figure 2 ;
  • la figure 4 est une illustration schématique, en vue éclatée et en perspective, d'un premier mode de réalisation d'un demi-stator de la serrure de la figure 2 ;
  • la figure 5 est une illustration schématique, en coupe partielle et en perspective, du demi-stator de la figure 4 ;
  • la figure 6 est une illustration schématique, en coupe verticale, du demi-stator de la figure 4 ;
  • les figures 7 à 10 sont des illustrations, en coupe verticale, d'un contact électrique de la serrure de la figure 2 ;
  • les figures 11 et 12 sont des illustrations schématiques, en coupe horizontale, du contact électrique des figures 7 à 10 ;
  • la figure 13 est une illustration schématique, partielle et en perspective, d'un deuxième mode de réalisation d'un demi-stator d'une serrure électronique ;
  • la figure 14 est une illustration schématique, partielle et en vue de côté, d'un troisième mode de réalisation d'un demi-stator d'une serrure électronique ;
  • la figure 15 est une illustration schématique, partielle et en perspective, d'un quatrième mode de réalisation d'un demi-stator d'une serrure électronique ; et
  • la figure 16 est une illustration schématique, partielle et en perspective, d'un cinquième mode de réalisation d'un demi-stator d'une serrure électronique.


[0009] Dans ces figures, les mêmes références numériques sont utilisées pour désigner les mêmes éléments. Dans la suite de cette description, les caractéristiques et fonctions bien connues de l'homme du métier ne sont pas décrites en détail.

[0010] La figure 1 représente une porte 2. Cette porte 2 présente un côté intérieur, typiquement situé à l'intérieur d'une pièce, et un côté extérieur du côté opposé. Par la suite, les termes « intérieur » et « extérieur » font référence, respectivement, au côté intérieur et extérieur de la porte 2. La porte 2 s'étend ici dans un plan vertical. Par la suite, la direction verticale est désignée par la direction Z d'un repère orthogonal XYZ. La direction X est perpendiculaire au plan vertical dans lequel s'étend principalement la porte 2. L'ensemble des figures sont orientées par rapport à ce repère XYZ.

[0011] La porte 2 est équipée d'une poignée 4 et d'une serrure électronique 6. Pour simplifier la figure 1, seule une partie de la porte 2 est représentée.

[0012] L'architecture mécanique générale de la serrure 6 est, par exemple, identique à celle décrite dans la demande FR3025236. Pour cette raison, seuls les détails nécessaires à la compréhension de l'invention sont donnés ici. Pour les autres détails, le lecteur est renvoyé à la demande FR3025236.

[0013] La serrure 6 comporte un pêne 10 déplaçable en translation, parallèlement à la direction Y, en alternance et de façon réversible, entre une position verrouillée et une position déverrouillée. Dans la position verrouillée, le pêne 10 fait saillie au-delà de la tranche de la porte 2 pour s'engager dans une gâche fixée sans aucun degré de liberté sur le dormant de la porte 2. Dans la position verrouillée, le pêne 10 verrouille la porte 2 dans sa position fermée. Dans la position déverrouillée, le pêne 10 est rentré à l'intérieur de la porte 2 et ne fait plus saillie au-delà de la tranche de cette porte 2. Dans la position déverrouillée, la porte 2 peut être déplacée par un utilisateur d'une position fermée vers une position ouverte en actionnant la poignée 4.

[0014] La serrure 6 comporte aussi un cylindre 12 et une vis 14 de fixation du cylindre 12 dans la porte 2. Le cylindre 12 déplace le pêne 10 de sa position verrouillée vers sa position déverrouillée lorsqu'une clef 16 (figure 2), autorisée à déverrouiller la serrure 6, est introduite, puis tournée à l'intérieur de ce cylindre. Le cylindre 12 déplace aussi le pêne 10 de sa position déverrouillée vers sa position verrouillée lorsque la clef autorisée est introduite puis tournée en sens inverse à l'intérieur de ce cylindre. À l'inverse, lorsqu'une clef non-autorisée est introduite à l'intérieur du cylindre 12, ce cylindre empêche le déplacement du pêne 10 de sa position verrouillée vers sa position déverrouillée.

[0015] Ici, la clef 16 peut être introduite à l'intérieur du cylindre 12 depuis le côté extérieur et, en alternance, depuis le côté intérieur de la porte 2. À cet effet, le cylindre 12 débouche de chaque côté de la porte 2.

[0016] La vis 14 comporte une tête qui affleure sur la tranche de la porte 2. L'extrémité taraudée de la vis 14 est vissée dans le cylindre 12 pour le retenir en place à l'intérieur de la porte 2.

[0017] La figure 2 représente plus en détail le cylindre 12. Ici, le cylindre 12 est conforme au format européen. Le cylindre 12 s'étend le long d'un axe longitudinal 20 parallèle à la direction X. Il comporte un stator 22 fixé sans aucun degré de liberté à la porte 2 par l'intermédiaire de la vis 14 et un panneton 24 logé à l'intérieur d'une encoche transversale 26.

[0018] L'encoche 26 s'étend dans un plan transversal 28 parallèle aux directions Y, Z. Ici, seule une partie du plan 28 est représentée sur la figure 2. Le plan 28 est un plan de symétrie pour le panneton 24.

[0019] Le panneton 24 tourne dans le sens trigonométrique autour de l'axe 20 pour déplacer le pêne 10 de sa position verrouillée vers sa position déverrouillée et dans le sens inverse pour déplacer le pêne 10 de sa position déverrouillée vers sa position verrouillée.

[0020] Le plan 28 divise également le stator 22 en deux parties. La partie du stator 22 située du côté intérieur de la porte 2 est appelée « demi-stator intérieur » et porte la référence 30. La partie du stator 22 située du côté extérieur de la porte 2 est appelée « demi-stator extérieur» et porte la référence 32. Dans ce mode de réalisation particulier, les demi-stators 30 et 32 sont quasiment les symétriques l'un de l'autre par rapport au plan 28. Ainsi, seul le demi-stator 32 est décrit plus en détail par la suite.

[0021] Le demi-stator 32 comporte un cache avant 34 parallèle au plan 28 et directement exposé à l'extérieur de la porte 2. Ce cache avant empêche d'avoir un accès direct aux pièces mobiles situées à l'intérieur du cylindre 12 de manière à les protéger contre des tentatives d'effraction. Ce cache 34 est traversé par un orifice 36 destiné à recevoir une lame 38 de la clef 16. L'orifice 36 est centré sur l'axe 20. L'orifice 36 est conformé de manière à permettre l'introduction de la lame 38 à l'intérieur du cylindre 12 par un mouvement de translation parallèle à la direction X. L'orifice 36 est aussi conformé pour permettre à la clef 16 introduite à l'intérieur du cylindre 12 de tourner sur elle-même autour de l'axe 20.

[0022] Ici, la clef 16 est une clef électronique apte à transmettre un code d'accès au cylindre 12 pour que celui-ci, en réponse :
  • autorise le déverrouillage de la serrure 6 si le code d'accès reçu est celui d'une clef autorisée à ouvrir la porte 2, et en alternance
  • interdise le déverrouillage de la serrure 6 si le code d'accès reçu est celui d'une clef non-autorisée.


[0023] À cet effet, la clef 16 comporte un émetteur 40 et une batterie 41.

[0024] Ici, la lame 38 est dépourvue de motif en relief destiné à déplacer des goupilles de la serrure pour provoquer un déverrouillage mécanique de la serrure 6. Par contre, la lame 38 comporte au moins un motif apte à coopérer avec un motif de forme complémentaire sur un rotor du cylindre 12 pour entraîner ce rotor en rotation lorsque la clef tourne. Ici, ce motif sur la lame 38 est un méplat 42 situé sur son extrémité distale.

[0025] L'émetteur 40 est notamment apte à transmettre, par l'intermédiaire d'une liaison filaire, un code d'accès à la serrure 6. La batterie 41 est ici aussi utilisée pour alimenter la serrure 6 par l'intermédiaire d'une liaison filaire. Ces liaisons filaires sont établies uniquement lorsque la lame 38 est introduite à l'intérieur de la serrure 6. A cet effet, la lame 38 comporte des bornes électriques apte à coopérer avec des contacts électriques correspondant de la serrure 6 pour établir ces liaisons électriques filaires entre la clé 16 et la serrure 6. A titre d'illustration, ici, la lame 38 comporte six bornes électriques disposées de façon symétrique de part et d'autre de l'axe de la lame 38. Par exemple, les bornes symétriques l'une de l'autre font partie d'une même bague conductrice. Sur les figures, seules les bornes 44 à 46 situées du même côté de la lame 38 sont visibles.

[0026] La figure 3 représente plus en détail l'intérieur du cylindre 12. Le stator 22 comporte un canal cylindrique 50, de section transversale circulaire, traversant de part en part le stator 22 et donc les deux demi-stators 30 et 32. Ce canal 50 s'étend le long de l'axe 20. Ici, l'axe 20 est confondu avec l'axe de symétrie de révolution du canal 50.

[0027] Le canal 50 reçoit un rotor 52. Le rotor 52 est par exemple identique à celui décrit plus en détail, notamment, en référence aux figures 5 et 6 de la demande FR3025236. En particulier, le rotor 52 comporte un logement 96 apte à recevoir l'extrémité de la lame 38. La section transversale de ce logement 96 comporte au moins une forme complémentaire de l'extrémité de la lame 38 de manière à être engrenée en rotation par la lame 38. Ici, cette forme complémentaire est un méplat apte à s'engrener avec le méplat 42 de la lame 38. Ainsi, lorsqu'une clef autorisée est tournée à l'intérieur de la serrure 6, la rotation de la clef 16 entraîne la rotation du rotor 52 qui elle-même entraîne la rotation du panneton 24.

[0028] À ses extrémités, le canal 50 débouche dans le cache 34 en vis-à-vis de l'orifice 36.

[0029] Ici, le demi-stator 32 comporte une coquille 54 entièrement située du côté extérieur du plan 28 et une moitié d'une barrette 56 située du côté extérieur de ce plan 28. La barrette 56 est symétrique par rapport au plan 28.

[0030] La coquille 54 comprend le cache avant 34, l'orifice 36 et la moitié du canal 50 situé du côté extérieur. De préférence, la coquille 54 est formée d'un seul bloc de matière rigide. Par « matière rigide » ou « matériau rigide », on désigne une matière dont le module de Young à 25°C est supérieur à 100 GPa ou 150 GPa et, de préférence, supérieur à 200 GPa. Ici, le matière de la coquille 54 est en plus non-conducteur. Par exemple, la matière rigide non conductrice est de la céramique.

[0031] Le demi-stator 32 comporte un mécanisme commandable 76 de déverrouillage de la serrure. Ce mécanisme 76 est apte à déplacer un organe 80 de blocage de la rotation du rotor 52. Ce mécanisme 76 est fixé, sans degré de liberté, sur la coquille 54. Par exemple, le mécanisme 76 et l'organe 80 sont similaires ou identiques à ceux décrits dans la demande FR3025236. Pour accroître la lisibilité de la figure 3, les représentations du mécanisme 76 et de l'organe 80 ont été simplifiées.

[0032] L'organe 80 se déplace en translation entre une position de blocage (représentée sur la figure 3) et une position escamotée. Dans la position de blocage, une extrémité distale de l'organe 80 est reçue à l'intérieur d'une anfractuosité ménagée dans le rotor 52 pour empêcher la rotation de ce rotor autour de l'axe 20. Dans la position escamotée, l'extrémité distale de l'organe 80 est située en dehors de l'anfractuosité, de sorte que le rotor 52 peut être entraîné en rotation par la clef 16 autour de l'axe 20. Par exemple, l'organe 80 se déplace uniquement en translation entre sa position de blocage et sa position escamotée. Ici, ce déplacement en translation est parallèle à la direction Z.

[0033] Le mécanisme 76 comporte typiquement un actionneur électrique et/ou magnétique commandable 82 et une unité électronique 84 de commande de cet actionneur 82. L'actionneur 82 est apte à déplacer l'organe 80 entre sa position de blocage et sa position escamotée en réponse à une commande transmise par l'unité 84. En absence de commande, l'actionneur 82 maintient l'organe 80 dans sa position de blocage.

[0034] L'unité 84 est apte :
  • à recevoir un code d'accès contenu dans une clef introduite dans le cylindre 12 aussi bien à partir du côté intérieur que du côté extérieur de ce cylindre 12, puis
  • en fonction du code d'accès reçu, à transmettre à l'actionneur 82 une commande de déverrouillage qui déclenche le déplacement de l'organe 80 vers sa position escamotée et, en alternance, à inhiber cette commande pour maintenir l'organe 80 dans sa position de blocage.


[0035] Pour autoriser ou, au contraire, inhiber la transmission de la commande de déverrouillage, l'unité 84 compare le code d'accès reçu à des codes d'accès préenregistrés. Si le code d'accès reçu correspond à l'un des codes d'accès préenregistrés, alors l'unité 84 transmet la commande de déverrouillage. Dans le cas contraire, l'unité 84 ne transmet pas cette commande de déverrouillage.

[0036] Ici, l'unité 84 communique avec l'émetteur 40 par l'intermédiaire d'une liaison filaire 106 qui s'établit lorsque la clé 16 est complètement enfoncée à l'intérieur du canal 50. En même temps, la batterie 41 transmet l'énergie nécessaire à l'alimentation du mécanisme 76 par l'intermédiaire de deux liaisons filaires 107 et 108. La liaison 106 s'établit par l'intermédiaire de la borne 44 et d'un contact électrique 100 du demi-stator 32. Les liaisons 107 et 108 s'établissent par l'intermédiaire des bornes 45, 46 et de deux contacts électriques 101 et 102 du demi-stator 32.

[0037] Dans le mode de réalisation représenté ici, la clé 16 et le demi-stator 32 comportent aussi, respectivement, trois bornes électriques et trois contacts électriques supplémentaires. Ces bornes et contacts électriques supplémentaires sont utilisés pour établir simultanément trois liaisons filaires supplémentaires redondantes avec les liaisons filaires 106 à 108. Ces liaisons filaires supplémentaires se déduisent des liaisons filaires 106 à 108 par symétries par rapport au plan vertical contenant l'axe 20. Par conséquent, elles ne sont pas décrites plus en détail par la suite.

[0038] Les contacts électriques 100 à 102 sont, par exemple, structurellement identiques les uns aux autres. Ainsi, par la suite, seul le contact électrique 100 est décrit plus en détail.

[0039] Le demi-stator 32 est maintenant décrit plus en détail en référence aux figures 4 à 12.

[0040] Dans ce mode de réalisation, les différents éléments du mécanisme 76 sont montés sur une carte électronique 110 en forme de « U » qui s'emboîte sur la partie inférieure de la coquille 54.

[0041] Chaque liaison 106 à 108 comporte un conducteur électrique respectif qui raccorde électriquement son contact électrique au mécanisme 76. L'extrémité distale d'un tel conducteur électrique est représenté sur les figures 7 à 10 dans le cas particulier de la liaison 106. Sur ces figures, ce conducteur électrique porte la référence 112. Le conducteur 112 comporte ici un ruban conducteur flexible 114 et un plot arrière conducteur 120. Le plot 120 vient en appui directement sur le contact 100. Par exemple, ce plot 120 est une pastille plane réalisée dans un matériau électriquement conducteur et dur. Ici, le plot 120 est réalisé en cuivre béryllium. Son diamètre est typiquement supérieur ou égal à 1 mm.

[0042] Dans cette description, par «matériau électriquement conducteur », on désigne un matériau dont la résistivité à 20° C est inférieure à 10-6 Ω.m et, de préférence, inférieure à 10-7 Ω.m. Par « matériau dur », on désigne ici un matériau dont la dureté Vickers, mesurée dans les conditions normales, est supérieur à 300 HV et, de préférence, supérieure à 350 HV. Par « matériau très dur », on désigne ici un matériau dont la dureté Vickers, mesurée dans les conditions normales, est supérieur à 500 HV ou 600 HV.

[0043] Dans ce mode de réalisation, tous les contacts électriques 100-102 sont structurellement identiques les uns aux autres. Par conséquent, seul le contact 100 est décrit plus en détail.

[0044] Le contact 100 comporte un conduit cylindrique 130 qui s'étend le long d'un axe horizontal 132 (figure 7-10). Ce conduit 130 comporte une extrémité avant qui débouche à l'intérieur du canal 50 et une extrémité arrière qui débouche sur un fond plat d'un renfoncement 134 présent sur une face extérieure de la coquille 54. Ici, la section transversale du conduit 130, c'est-à-dire sa section dans un plan perpendiculaire à l'axe 132, est circulaire.

[0045] Le diamètre D130 du conduit 130 est typiquement supérieur à 0,5 mm ou 1 mm et, généralement, inférieur à 4 mm ou 3 mm. Ici, le diamètre D130 est par exemple égal à 1,05 mm.

[0046] Lorsque la carte électronique 110 est montée sur la coquille 54, le plot 120 est reçu à l'intérieur du renfoncement 134. Ce plot 120 est alors situé en vis-à-vis de l'extrémité arrière du conduit 130. Typiquement, les dimensions du renfoncement 134 sont adaptées pour limiter le déplacement du plot 120 dans la direction X et donc maintenir ce plot 120 en face de l'extrémité arrière du conduit 130.

[0047] Le plot 120 permet d'obturer au moins partiellement l'extrémité arrière du conduit 130. À cet effet, ici son diamètre est strictement supérieur au diamètre de l'ouverture du conduit 130 qui débouche dans le fond du renfoncement 134.

[0048] Au niveau de son extrémité avant, le conduit 130 comporte un étranglement 136 (figures 8 et 10) qui réduit le diamètre de l'ouverture du conduit 130 qui débouche à l'intérieur du canal 50. Typiquement, le diamètre intérieur de l'étranglement 136 est plus petit, d'au moins 0,05 mm ou 0,1 mm, au diamètre intérieur du conduit 130. À titre d'illustration, le diamètre intérieur de l'étranglement 136 est par exemple égal à 0,95 mm. Cet étranglement permet notamment de retenir à l'intérieur du conduit 130 une bille avant comme cela sera décrit plus en détail plus loin.

[0049] La paroi interne du conduit 130 est réalisée dans un matériau dur et, de préférence, très dur. Ici, cette paroi interne est réalisée dans un matériau plus dur que le matériau utilisé pour les billes reçues à l'intérieur de ce conduit. Par « plus dur », on désigne typiquement une dureté 1,3 fois ou 1,5 fois ou 1,8 fois supérieure à la dureté, mesurée dans les mêmes conditions, des billes reçues à l'intérieur de ce conduit.

[0050] La paroi interne du conduit 130 est lisse et, de préférence, très lisse. Par « paroi interne lisse », on désigne ici une paroi interne dont la rugosité Ra, notée Ra130, est inférieure à 0,35 µm ou 0,30 µm. Par « paroi interne très lisse », on désigne ici une paroi interne dont la rugosité Ra est inférieure à 0,15 µm ou 0,10 µm.

[0051] Ici, la paroi interne du conduit 130 est réalisée en céramique polie. La dureté de cette céramique polie est typiquement supérieure à 1000 HV ou 1300 HV. La rugosité Ra130 de la céramique polie est inférieure à 0,15 µm. Pour cela, dans ce mode de réalisation, l'ensemble de la coquille 54 est réalisée dans cette céramique et le conduit 130 est creusé dans la coquille 54.

[0052] Le contact 100 comporte une bille avant sphérique 140 logée à l'intérieur du conduit 130. La bille 140 est libre de se déplacer en translation, à l'intérieur du conduit 130, entre une position de repos, représentée sur les figures 8 et 10, et une position rétractée, représentée sur les figures 7 et 9. Dans la position de repos, la bille 140 est en appui sur l'étranglement 136. Dans cette position de repos, une partie de la bille 140, appelée face avant, fait saillie à l'intérieur du canal 50. Dans la position rétractée, la bille 140 est repoussée plus à l'intérieur du canal 130 par la borne 44 sur laquelle sa face avant est directement en appui. Typiquement, le débattement de la bille 140 entre ces positions de repos et rétractée est supérieur ou égal à 0,1 mm ou 0,15 mm et, généralement, inférieur à 0,5 mm ou 0,3 mm.

[0053] La bille 140 est également montée à l'intérieur du conduit 130 de manière à être capable de tourner autour de n'importe quel axe passant par son centre. Pour posséder ces différents degrés de liberté, le diamètre D140 de la bille 140 est strictement inférieur au diamètre D130. Le diamètre D140 est également supérieur au diamètre D136 de l'étranglement 136. Par exemple, le diamètre D140 est inférieur à D130 - 25 µm ou D130 - 50 µm. Ici, le diamètre D130 est égal à 1 mm.

[0054] La rugosité Ra, notée Ra140, de la bille 140 est très faible, c'est-à-dire inférieure à 0,1 µm et, de préférence, inférieure à 0,05 µm ou 0,025 µm.

[0055] Par exemple, le grade de la bille 140, tel que défini dans la norme ISO3290-2002 ou dans la ANSI/AFDMA 10.1989, est égal à 10.

[0056] La bille 140 est également réalisée dans un matériau à la fois très dur et électriquement conducteur. Par exemple, la bille 140 est réalisée en acier inoxydable tel que de l'acier inoxydable 420C.

[0057] Le contact 100 comporte aussi des moyens 142 de rappel élastique qui sollicitent en permanence la bille 140 vers sa position de repos et une pièce de liaison interposée entre ces moyens de rappel 142 et la bille 140. Ici, la pièce de liaison est un jeu de billes sphériques de liaison.

[0058] Dans ce mode de réalisation, les moyens de rappel 142 comportent une lame ressort 144. La lame ressort 144 comporte une extrémité inférieure ancrée, sans aucun degré de liberté, sur la face extérieure de la coquille 54. La lame ressort 144 comporte également une extrémité supérieure libre qui sollicite en permanence le plot 120 vers l'extrémité arrière du conduit 130. À cet effet, l'extrémité supérieure libre pousse contre une face arrière du plot 120. Ici, l'extrémité inférieure de la lame ressort 144 est fixée sur la coquille 54 à l'aide d'un rivet 146 qui traverse, par exemple de part en part, la coquille 54 dans la direction Y.

[0059] La rigidité de la lame ressort 144 est choisie pour que, dans la position rétractée, la force d'appui qu'exerce la bille 140 sur la borne 44 soit inférieure à 0,5 N et, de préférence, inférieure à 0,2 N. Généralement, cette force d'appui est également supérieure à 0,05 N ou supérieure à 0,1 N.

[0060] Le jeu de billes de liaison est inséré à l'intérieur du conduit 130 entre la bille 140 et le plot 120. Sa fonction est de transmettre la force d'appui de la lame ressort 144 à la bille 140 et, en même temps, de raccorder électriquement la bille 140 au plot 120. Dans ce mode de réalisation, le jeu de billes de liaison comporte une seule bille de liaison 150. Comme la bille 140, la bille 150 est déplaçable à l'intérieur du conduit 130 en translation le long de l'axe 132. Elle est aussi libre de tourner sur elle-même autour de n'importe quel axe passant par son centre. À cet effet, son diamètre D150 est inférieur au diamètre D130 - 25 µm ou inférieur au diamètre D130 - 50 µm. Son diamètre D150 est également, par exemple, suffisamment grand pour que dans la position rétractée, la bille 150 soit simultanément en appui, d'un côté, directement sur une face arrière de la bille 140 et, du côté opposé, directement en appui sur une face avant du plot 120.

[0061] De préférence, le diamètre D150 est inférieur à 0,9D140. En effet, cela présente plusieurs avantages dont celui de réduire la longueur du conduit 130 et donc l'encombrement du contact 100. Cela permet aussi de libérer des espaces libres à l'intérieur du conduit 130 et donc d'autoriser un déplacement radiale de la bille 150, c'est-à-dire un déplacement dans une direction perpendiculaire à l'axe 132. Typiquement, le débattement radiale de la bille 150 est supérieur à 0,1D130 ou à 0,1 mm. Ici, le diamètre D150 est égal à 0,8 mm.

[0062] La bille 150 est aussi réalisée dans un matériau à la fois très dur et électriquement conducteur. Sa rugosité Ra, notée Ra150, est également très faible. Ici, la bille 150 est réalisée dans le même matériau que celui utilisé pour la bille 140. Dans cet exemple, la bille 150 est une bille de grade 10 ou 28 selon les normes précédemment citées.

[0063] Le fonctionnement de la serrure électronique 6 est le suivant. Ce fonctionnement est décrit dans le cas particulier du contact 100 mais tout ce qui est dit dans ce cas particulier s'applique aux autres contacts de la serrure 6. En absence de la lame 38 à l'intérieur du canal 50, la bille 140 est dans sa position de repos (représentée sur les figures 8 et 10). Ensuite, lors d'une première phase d'utilisation, la lame 38 est introduite à l'intérieur du canal 50 en la faisant coulisser en translation le long de l'axe 20. Lors de ce déplacement, la périphérie extérieure de la lame 38 vient frotter sur la face avant de la bille 140. Cela repousse la bille 140, à l'encontre de la force de rappel de la lame ressort 144, vers sa position rétractée. Ce déplacement entraîne également le déplacement de la bille 150 et du plot 120 dans la même direction. Le contact électrique et mécanique entre la bille 140 et le plot 120 est alors assuré par la bille 150.

[0064] Ce déplacement en translation de la lame 38 entraîne aussi en rotation la bille 140 autour d'un axe vertical passant par son centre. Ainsi, pendant ce déplacement en translation, la bille 140 roule sur la périphérie extérieure de la lame 38, ce qui réduit les frottements entre la lame 38 et la bille 140. L'usure de la bille 140 est ainsi grandement limitée.

[0065] La rotation de la bille 140 entraîne également la rotation de la bille 150, en sens opposé, autour d'un axe vertical passant par le centre de cette bille 150. De plus, étant donné qu'il existe des espaces libres autour de la bille 150, son axe vertical de rotation se déplace également dans une direction horizontale, typiquement opposée à la direction X. Ce déplacement horizontal de la bille 150 est illustré sur la figure 11. Sur cette figure et la figure 12, les flèches rectilignes en gras représentent la direction de déplacement de la lame 38. Les flèches en arc de cercle à proximité des billes 140 et 150 représentent les sens de rotation correspondant de ces billes.

[0066] Ainsi, le point de contact entre la bille 150 et le plot 120 se déplace dans cette direction horizontale. Puisque le point de contact entre la bille 150 et le plot 120 se déplace, on répartit ainsi l'usure du plot 120 sur une surface plus importante et on évite donc que la bille 150 creuse un trou trop profond à l'intérieur de la face avant du plot 120. Cela participe à l'augmentation de la robustesse du contact 100 vis-à-vis de l'usure.

[0067] Une fois que la lame 38 est en fin de course, c'est-à-dire par exemple que son extrémité est en appui à l'intérieur du logement 96, le contact 100 et plus précisément la face avant de la bille 140 est directement en appui sur la borne 44. Les liaisons filaires 106 à 108 sont donc établies et la serrure électronique 6 est alimentée et communique avec la clef 16. Si la clef 16 est une clef autorisée à ouvrir la porte 2, l'organe 80 se déplace vers sa position escamotée et le rotor 52 peut être entraîné en rotation pour déverrouiller la porte 2. Pour cela, la lame 38 est entraînée en rotation sur elle-même autour de l'axe 20. Lors de cette deuxième phase d'utilisation, comme dans la phase précédente, la bille 140 roule sur la périphérie extérieure de la lame 38. Toutefois, lors de cette deuxième phase, elle tourne sur elle-même autour d'un axe horizontal passant par son centre. De façon similaire à ce qui a été expliqué précédemment, cela entraîne également aussi la rotation et le déplacement radiale de la bille 150. Ici, la bille 150 tourne sur elle-même autour d'un axe horizontal et se déplace dans une direction verticale. Plus précisément, typiquement, la bille 150 se déplace vers le haut pour atteindre la position représentée sur la figure 9 lorsque la clef 16 est tournée dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Lorsque la clef 16 est tournée en sens inverse, la bille 150 se déplace alors vers le bas pour atteindre la position représentée sur la figure 10. Ces déplacements vers le haut et vers le bas contribuent eux aussi à augmenter la surface de frottement entre la bille 150 et la face avant du plot 120. Cela participe donc à limiter la formation d'un trou trop profond à l'intérieur du plot 120, causé par le frottement entre la bille 150 et ce plot 120.

[0068] Des essais de la serrure 6 ont été réalisés par le déposant. Ces essais ont montré que le contact 100 tel que décrit ici fonctionnait toujours après plus d'un million de manoeuvre de la serrure 6 à l'aide de la clef 16.

[0069] La figure 13 représente une serrure électronique 160 identique à la serrure 6 sauf que le contact 100 est remplacé par un contact électrique 162. Le contact électrique 162 est identique au contact 100 sauf que le jeu de billes de liaison comporte deux billes 164 et 166 au lieu d'une seule comme dans le mode de réalisation précédent. Par exemple, ici, les billes 164 et 166 sont identiques à la bille 150 sauf que leur diamètre est plus petit. Ici, les diamètres des billes 164 et 166 sont de plus égaux.

[0070] Dans ce mode de réalisation, même si la rotation sur elle-même de la bille 166 se bloque, cela n'empêche pas la rotation sur elle-même de la bille 164 et donc la répartition de l'usure de cette bille 164 sur toute sa surface.

[0071] La figure 14 présente une serrure électronique 170 identique à la serrure 6 sauf que le contact 100 est remplacé par un contact électrique 172. Le contact 172 est identique au contact 100 sauf que la bille 150 est remplacée par un jeu de trois billes de liaison 174 à 176. Ici, les billes 174 à 176 sont situées les unes à côté des autres dans un même plan perpendiculaire à l'axe 132. Par exemple, les billes 174 à 176 sont identiques à la bille 150 mais de diamètre plus petit pour pouvoir adopter la position représentée sur la figure 14. Dans ces conditions, les billes 174 à 176 sont directement en appui, d'un côté, sur le plot 120 et, du côté opposé, sur la bille 140. Dans ce mode de réalisation, la pièce de liaison est donc en appui sur la face arrière de la bille 140 par l'intermédiaire de seulement trois liaisons ponctuelles distinctes et séparées les unes des autres. Il existe donc aussi trois chemins électriques différents qui relient la bille 140 au plot 120, chacun de ces chemins passant par l'intermédiaire d'une bille de liaison respective. De plus, ce mode de réalisation permet de limiter la longueur du conduit 130 puisque le diamètre des billes de liaison est encore plus petit.

[0072] La figure 15 représente une serrure électronique 180 identique à la serrure 6 sauf que le contact 100 est remplacé par un contact électrique 182. Dans cette serrure 180, les contacts électriques sont réalisés comme décrit dans la demande GB2190700. Ce mode de réalisation n'est donc pas protégé par la présente de mande. Le contact 182 est identique au contact 100 sauf que :
  • le jeu de billes de liaison est omis, et
  • les moyens de rappel 142 sont remplacés par un ressort hélicoïdal 184.


[0073] Ici, le ressort 184 est situé à l'intérieur du conduit 130. Il en appui directement, d'un côté, sur la face arrière de la bille 140 et, du côté opposé, sur le plot 120. Dans ce mode de réalisation, le ressort est réalisé dans un matériau électriquement conducteur pour raccorder électriquement la bille 140 au plot 120. Ici, le plot 120 est fixé sans aucun degré de liberté sur l'extrémité arrière du conduit 130. Par exemple, à cet effet, la lame ressort 144 est remplacée par une lame 186 beaucoup plus rigide et de même forme.

[0074] Des essais ont été réalisés par le déposant et ont montré que le contact 182 s'use moins vite par rapport à un mode de réalisation où la bille 140 est remplacée par un plot cylindrique qui ne peut pas rouler sur la lame 38 lors de son introduction ou de sa rotation à l'intérieur du canal 50. Toutefois, ces essais ont aussi montré que l'usure du contact 182 était plus rapide que dans les modes de réalisation précédents pourvus de jeu de billes de liaison. Cette constatation semble s'appliquer à tous les modes de réalisation dépourvus d'un tel jeu de billes de liaison.

[0075] La figure 16 représente une serrure électronique 190 identique à la serrure 6 sauf que le contact 100 est remplacé par un contact électrique 192. Le contact 192 est identique au contact 100 sauf que la pièce de liaison est réalisée autrement. A cet effet, la bille de liaison 150 est remplacée par un piston cylindrique 194. Une extrémité de ce piston 194 est directement en appui sur la face arrière de la bille 140 et une extrémité opposée est en appui sur le plot 120. Ce piston 194 se déplace en translation à l'intérieur du conduit 130. Il est par exemple réalisé dans le même matériau que la bille 150. Par contre, le piston 194 est incapable de tourner sur lui-même autour d'un axe perpendiculaire à l'axe 132 du conduit 130. L'extrémité du piston 194 en appui sur la face arrière 140 est, par exemple, plane de manière à obtenir une seule liaison ponctuelle entre cette extrémité et la face arrière de la bille 140.

[0076] Différentes variantes des modes de réalisation décrits ici vont maintenant être présentées.

Variantes de la serrure électronique :



[0077] Le nombre de contacts électriques de la serrure électronique peut être augmenté ou diminué en fonction des besoins.

[0078] L'architecture mécanique de la serrure électronique peut être différente de celle décrite ici. Par exemple, la serrure électronique peut comporter un seul demi-stator. Dans ce cas, le demi-stator intérieur peut être remplacé par un loquet de verrouillage et, en alternance, de déverrouillage manuel de la serrure électronique.

[0079] Les différentes variantes de la serrure électronique mentionnées dans la demande FR3025236 s'appliquent aussi aux modes de réalisation décrits ici.

[0080] Dans les modes de réalisation précédents, le contact électrique a été décrit dans le cas particulier où celui-ci est mis en oeuvre pour établir une liaison électrique entre la lame d'une clef électronique et le mécanisme 76 logé à l'intérieur du stator fixe de la serrure électronique. Toutefois, l'enseignement donné ici peut être mis en oeuvre pour limiter l'usure d'un contact électrique entre n'importe quelle première et seconde pièces d'une serrure électronique à partir du moment où la première pièce comporte un canal longiligne apte à recevoir la seconde pièce et la seconde pièce est mobile, en translation et/ou en rotation, à l'intérieur de ce canal. Par exemple, dans certains modes de réalisation d'une serrure électronique, le canal 50 est réalisé à l'intérieur d'un rotor. Dans ce cas, le mécanisme 76 où au moins l'unité de commande 84 est logée à l'intérieur de ce rotor et non plus à l'intérieur du stator. Les contacts électriques tels que décrits ici sont alors mis en oeuvre pour assurer la liaison électrique entre la clef 16 et ce rotor. En particulier, dans ce cas, le conduit est réalisé dans le rotor et non plus dans le stator. Dans un autre mode de réalisation, le canal 50 est réalisé à l'intérieur du rotor et le mécanisme 76 reste logé à l'intérieur du stator comme décrit, par exemple, en référence à la figure 3. Dans ce cas, des contacts électriques tels que ceux décrits ici, peuvent être mis en oeuvre pour assurer la liaison électrique entre la lame 38 et le rotor et/ou entre le rotor et le stator.

Variante du conducteur électrique :



[0081] En variante, le conducteur électrique n'est pas un ruban conducteur mais un simple fil conducteur.

[0082] Le plot 120 peut prendre d'autres formes que celle présentée dans les modes de réalisation décrits jusqu'à présent. Par exemple, le plot 120 n'est pas nécessairement plat. Il peut aussi être concave ou convexe.

[0083] Le plot 120 peut aussi être situé à l'intérieur du conduit. Par exemple, le plot 120 est relié mécaniquement à l'extrémité de la lame ressort 144 par une tige dont une extrémité est fixée sur l'extrémité supérieure de la lame ressort 144 et l'autre extrémité est fixée sur la face arrière du plot 120. Dans ce cas, le plot 120 est typiquement situé en permanence à l'intérieur du conduit 130.

[0084] Les conducteurs électriques décrits ici peuvent être utilisés pour réaliser des liaisons électriques qui ont des fonctions différentes de celles présentées jusqu'à présent. Par exemple, les liaisons électriques peuvent servir uniquement à alimenter la serrure électrique ou uniquement à transmettre des données. Les liaisons électriques peuvent également être utilisées pour alimenter la clef à partir d'une source d'alimentation contenue dans la serrure électronique. Le nombre de liaisons électriques nécessaires pour le fonctionnement de la serrure électronique est donc variable. En particulier, le nombre de liaison électrique peut être réduit.

[0085] Dans une autre variante de la serrure 180, le plot 120 est interposé entre la bille 140 et le ressort 184. Dans ce cas, le plot 120 coulisse le long de l'axe 132 à l'intérieur du conduit 130.

Variantes du contact électrique :



[0086] En variante, le conduit 130 est incliné par rapport à la direction Y. Dans une autre variante, le conduit 130 n'est pas rectiligne.

[0087] La section transversale du conduit 130 n'est pas nécessairement circulaire. Par exemple, la section transversale du conduit peut être carrée ou ellipsoïdale ou toute autre forme qui permet de retenir la ou les billes à l'intérieur de ce conduit. Lorsque la section transversale du conduit n'est pas circulaire, l'expression « diamètre » désigne le diamètre hydraulique.

[0088] Le conduit n'est pas nécessairement cylindrique. Par exemple, le diamètre du conduit à l'emplacement où se situe le jeu de billes de liaison peut être supérieur au diamètre de ce même conduit au niveau de la bille 140. Dans ce cas, il existe un espace pour permettre un déplacement des billes de liaison dans un plan transversal du conduit même si le diamètre de ces billes de liaison est égal ou supérieur à celui de la bille 140. À titre d'illustration, le conduit peut être en forme de cône tronquée.

[0089] Dans une autre variante, la dureté de la paroi interne du conduit 130 est inférieure à la dureté des billes qu'il contient. La paroi interne peut aussi ne pas être très lisse mais seulement lisse.

[0090] Dans un autre mode de réalisation, le conduit 130 est réalisé dans un implant en matériau dur inséré dans la coquille 54. Dans ce cas, la coquille 54 peut être réalisée dans un matériau différent de celui formant la paroi interne du conduit 130 par exemple. La coquille 54 est alors réalisée dans un matériau moins dur.

[0091] La paroi interne du conduit 130 peut être aussi réalisée dans un matériau électriquement conducteur et électriquement isolé des autres contacts électriques de la même serrure. Par exemple, pour cela, la coquille 54 est réalisée dans un matériau électriquement isolant et la paroi interne du conduit 130 est réalisée à l'aide d'une chemise en matériau électriquement conducteur telle qu'une chemise en acier inoxydable. La liaison électrique entre la bille 150 et le mécanisme 76 peut alors s'établir par l'intermédiaire de la paroi interne du conduit 130 sans passer par le plot 120. Par exemple, dans ce mode de réalisation, le mécanisme 76 est raccordé électriquement directement à l'extrémité de la chemise qui débouche dans le renfoncement 134 sans passer par le plot 120. Dans ce cas, le plot 120 sert uniquement à solliciter en permanence la bille 140 vers sa position de repos. Il n'est donc plus nécessaire de le réaliser dans un matériau conducteur. Par exemple, le plot 120 ne constitue plus nécessairement l'extrémité du conducteur 112. Dans ce mode de réalisation, la bille 150 n'est pas non plus nécessairement utilisée pour établir la liaison électrique entre la bille 140 et le mécanisme 76. Par conséquent, la bille 150 peut, elle aussi, être réalisée dans un matériau non-conducteur comme de la céramique.

[0092] Les moyens de rappel peuvent aussi remplir la fonction de conducteur électrique comme dans le cas de la serrure 180. Par exemple, la lame ressort 144 est alors réalisée à cet effet dans un matériau électriquement conducteur. Dans ce cas, chaque contact électrique est électriquement raccordé au mécanisme 76 par sa propre lame ressort électriquement isolée des autres lames ressorts. Les conducteurs électriques, tels que le conducteur 112, peuvent alors être omis.

[0093] Les différents modes de réalisation des moyens de rappel élastique décrits ici peuvent être combinés ensembles. Par exemple, les moyens de rappel peuvent comporter à la fois une lame ressort telle que la lame ressort 144 et un ressort hélicoïdal tel que le ressort 184. Il est aussi possible de remplacer, dans tous les modes de réalisation décrits ici la lame ressort par un ressort hélicoïdal et vice versa.

[0094] Il est possible de réaliser les moyens de rappel en utilisant autre chose qu'un ressort hélicoïdal ou une lame ressort. Par exemple, les moyens de rappel peuvent être réalisés à l'aide d'un bloc d'élastomère. Par exemple, dans la serrure 180, le ressort 184 est remplacé par un tel bloc d'élastomère.

[0095] D'autres modes de réalisation de la pièce de liaison sont possibles tout en réalisant uniquement une ou plusieurs liaisons ponctuelles entre la face arrière de la bille 140 et cette pièce de liaison. Par exemple le jeu de billes de liaison peut comporter un nombre quelconque de billes de liaison et, en particulier, plus de deux ou trois billes de liaison. Ces billes de liaison peuvent être placées les unes derrière les autres comme décrit dans le cas de la serrure 160 et/ou les unes à côté des autres comme décrit dans le cas de la serrure 170.

[0096] Le nombre de liaisons ponctuelles distinctes entre la pièce de liaison et la face arrière de la bille 140 est, généralement, inférieur à trente, vingt ou dix. La distance la plus courte entre deux liaisons ponctuelles immédiatement voisines l'une de l'autre est généralement supérieure à 50 µm ou 100 µm ou 250 µm.

[0097] Les diamètres des différentes billes de liaison du même jeu peuvent être identiques ou différents. Par exemple, les diamètres des billes de liaison peuvent décroître au fur et à mesure que la bille de liaison se rapproche du plot 120. Dans d'autres modes de réalisation, le diamètre d'une ou plusieurs des billes de liaison est supérieur au diamètre de la bille 140.

[0098] Un jeu de billes de liaison peut être introduit dans tous les modes de réalisation décrits ici où un tel jeu de billes de liaison est absent.

[0099] Le jeu de billes de liaison ou au moins une de ces billes de liaison peut aussi être remplacé par un piston apte à se déplacer en translation le long de l'axe 132. Ce piston sera alors identique ou similaire au piston 194 de la serrure 190.

Avantages des modes de réalisation décrits ici :



[0100] Le fait que le contact électrique entre la pièce pourvue du canal et la pièce mobile à l'intérieur de ce canal soit assuré par une bille apte à tourner sur elle-même autour d'au moins deux axes perpendiculaires passant par son centre, limite fortement l'usure du contact électrique. En effet, lors du déplacement de la seconde pièce mobile, la bille 140 roule sur la périphérie extérieure de cette seconde pièce mobile. Ceci limite grandement les frottements entre cette seconde pièce mobile et la bille 140, de sorte que l'usure de cette bille 140 est fortement diminuée. Cela réduit donc l'usure du contact électrique réalisé à l'aide de cette bille 140 et allonge la durée de vie de la serrure. L'utilisation d'une pièce de liaison telle que les billes de liaison ou le piston cylindrique 194 directement en appui sur la face arrière de la bille 140 seulement par l'intermédiaire de liaisons ponctuelles, limite l'usure du contact électrique par rapport au cas de la serrure 180 de la figure 15. En effet, dans la serrure 180, la liaison entre la face arrière de la bille 140 et le ressort 184 se fait par l'intermédiaire d'une spire complète. Il ne s'agit donc pas d'un liaison ponctuelle. La surface d'appui de cette spire sur la face arrière de la bille 140 est bien plus grande que dans le cas d'une ou plusieurs liaisons ponctuelles. A cause de cela, l'usure de la bille 140 est plus rapide dans le cas de la serrure 180 que dans les autres modes de réalisation décrits ici où le contact entre la face arrière de la bille 140 et la pièce de liaison se fait uniquement par l'intermédiaire de liaisons ponctuelles.

[0101] L'utilisation, en tant que pièce de liaison, d'un jeu de billes de liaison interposé entre la bille 140 et le plot 120 permet de limiter encore plus l'usure du contact électrique.

[0102] Le fait de réaliser chaque bille de liaison et le plot arrière en matériau électriquement conducteur permet d'établir, en plus du contact mécanique avec la bille 140, une liaison électrique entre cette bille 140 et le conducteur 112.

[0103] Le fait de choisir le diamètre inscrit de la ou des billes de liaison qui sont directement en contact avec le plot 120 de manière à créer un espace libre qui permet à ces billes de liaison de se déplacer dans une direction radiale, permet d'améliorer la résistance à l'usure du plot 120. En effet, dans ce cas, le point de contact entre la ou les billes de liaison et le plot 120 n'est pas toujours à la même place. L'usure du plot 120 est donc répartie sur une plus grande surface. Dès lors, l'amincissement du plot 120 en un point précis est réduit.

[0104] Lorsque le jeu de billes de liaison comporte au moins deux billes de liaison situées les unes derrière les autres, le blocage en rotation de la bille de liaison en appui sur le plot 120 n'empêche pas la rotation de la bille 140 et de la bille de liaison qui est en appuis sur cette bille 140. Ainsi, l'usure de la bille 140 reste limitée malgré le blocage en rotation d'une des billes de liaison.

[0105] Lorsque le jeu de billes de liaison comporte plusieurs billes de liaison placées les unes à côté des autres dans un plan transversal du conduit, il existe alors simultanément plusieurs chemins électriques pour raccorder la bille 140 au plot 120. Cela réduit la résistance électrique de la liaison électrique. Cela réduit également la longueur du conduit et donc l'encombrement du contact électrique.

[0106] Le fait d'utiliser une seule bille de liaison permet de simplifier la fabrication du contact électrique.

[0107] Le fait d'utiliser des billes de liaison dont les diamètres sont inférieurs au diamètre de la bille 140 permet de réduire la longueur du conduit 130 et donc de diminuer l'encombrement du contact électrique.

[0108] Le fait d'utiliser un conduit dans la paroi interne est très lisse et des billes très lisses aussi permet de diminuer encore plus l'usure des billes et donc l'usure du contact électrique.

[0109] Le fait d'utiliser un conduit dans la paroi interne est très dure permet aussi de diminuer encore plus l'usure des billes et donc l'usure du contact électrique.


Revendications

1. Serrure électronique comportant :

- un mécanisme commandable (76) de déverrouillage de la serrure électronique apte à déverrouiller la serrure électronique seulement lorsqu'une lame d'une clef électronique autorisée à déverrouiller cette serrure électronique est introduite dans cette serrure électronique,

- une première pièce (32) comportant :

• un canal longiligne (50) apte à recevoir une seconde pièce mobile (38) en translation ou en rotation à l'intérieur de ce canal, et

• un contact électrique (100-102 ; 162 ; 172 ; 182 ; 192) apte à établir une liaison électrique avec la seconde pièce mobile lorsqu'elle est reçue à l'intérieur du canal longiligne,

- un conducteur électrique (112) qui raccorde électriquement le contact électrique au mécanisme commandable de déverrouillage,

dans laquelle le contact électrique comporte :

- un conduit (130) creusé dans la première pièce, ce conduit comportant :

• une extrémité avant qui débouche à l'intérieur du canal longiligne, et

• une extrémité arrière qui débouche sur une face extérieure de la première pièce,

- une bille avant (140) en matériau électriquement conducteur apte à tourner sur elle-même autour d'au moins deux axes perpendiculaires qui se coupent en son centre, cette bille avant étant montée déplaçable en translation de façon réversible à l'intérieur du conduit entre :

• une position de repos dans laquelle une face avant de la bille avant fait sailli à l'intérieur du canal longiligne lorsque la seconde pièce mobile n'est pas reçue à l'intérieur de ce canal longiligne, et

• une position rétractée dans laquelle la bille avant est repoussée à l'intérieur du conduit par la seconde pièce mobile lorsqu'elle est introduite à l'intérieur du canal longiligne, dans la position rétractée la bille avant étant directement en appui sur la seconde pièce pour établir la liaison électrique avec cette second pièce mobile,

- des moyens (142 ; 184) de rappel qui sollicitent en permanence la bille avant vers sa position de repos

caractérisée en ce que le contact électrique comporte une pièce de liaison (150 ; 164, 166 ; 174-176 ; 194) déplaçable en translation de façon réversible à l'intérieur du conduit (130), cette pièce de liaison étant :

- interposée entre la bille avant (140) et les moyens (142 ; 184) de rappel, et

- en appui, uniquement par l'intermédiaire d'une ou plusieurs liaisons ponctuelles distinctes, directement sur une face arrière de la bille avant (140).


 
2. Serrure selon la revendication 1, dans laquelle :

- la serrure comporte un plot arrière (120) qui obstrue au moins partiellement l'extrémité arrière du conduit, ce plot arrière étant sollicité en permanence par les moyens de rappel en direction de la bille avant, et

- la pièce de liaison comporte un jeu d'une ou plusieurs billes (150 ; 164, 166 ; 174-176) de liaison, chaque bille de liaison étant apte à tourner sur elle-même autour d'au moins deux axes perpendiculaires qui se coupent en son centre, ce jeu de billes de liaison étant déplaçable en translation de façon réversible à l'intérieur du conduit (130) et en appui, d'un côté, directement sur la face arrière de la bille avant (140) et, du côté opposé, directement sur le plot arrière (120) pour solliciter en permanence la bille avant vers sa position de repos.


 
3. Serrure selon la revendication 2, dans laquelle :

- le plot arrière (120) est réalisé dans un matériau électriquement conducteur et intégré au conducteur électrique (112), et

- chaque bille de liaison (150 ; 164, 166 ; 174-176) est réalisée dans un matériau électriquement conducteur de manière à raccorder électriquement la bille avant (140) au conducteur électrique (112).


 
4. Serrure selon la revendication 2 ou 3, dans laquelle la relation suivante est vérifiée : DBdL < 0,91D130, où :

- DBdL est le diamètre du plus petit cercle inscrit capable de contenir entièrement la projection orthogonale, dans un plan perpendiculaire à l'axe du conduit, de toutes les billes de liaison qui sont simultanément directement en appui sur le plot arrière, et

- D130 est le diamètre du conduit au niveau de ces billes de liaison qui sont simultanément directement en appui sur le plot arrière.


 
5. Serrure selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, dans laquelle :

- le jeu de billes de liaison comporte au moins deux billes de liaison (164, 166 ; 174-176), et

- le diamètre de chacune de ces billes de liaison est inférieur à 0,5D130, où D130 est le diamètre du conduit au niveau de ces billes de liaison.


 
6. Serrure selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, dans laquelle le jeu de billes de liaison comporte une seule bille de liaison (150).
 
7. Serrure selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, dans laquelle le jeu de billes de liaison comporte au moins deux billes de liaison (164, 166) situées l'une derrière l'autre le long de l'axe du conduit.
 
8. Serrure selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, dans laquelle le diamètre de chaque bille de liaison est inférieur à 0,9D140, où D140 est le diamètre de la bille avant (140).
 
9. Serrure selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, dans laquelle les moyens (142) de rappel élastique comporte une lame ressort (144), cette lame ressort comportant :

- une extrémité proximale fixée sans aucun degré de liberté sur la première pièce, et

- une extrémité distale libre en appui sur une face arrière du plot arrière (120), cette face arrière du plot arrière étant tournée du côté opposé à la bille avant (140).


 
10. Serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la rugosité Ra de la paroi interne du conduit (130) est inférieure à 0,15 µm et la rugosité Ra de chaque bille contenue à l'intérieur de ce conduit est inférieure à 0,1 µm.
 
11. Serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la dureté de la paroi interne du conduit (130) est strictement supérieure à la dureté de chaque bille contenue à l'intérieur de ce conduit.
 
12. Serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l'extrémité avant du conduit comporte un étranglement (136) apte à retenir la bille avant à l'intérieur du conduit dans sa position de repos.
 
13. Serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle :

- la première pièce est un stator (32) fixe de la serrure électronique et la seconde pièce est la lame (38) de la clef électronique (16), ou

- la première pièce est un rotor monté en rotation à l'intérieur d'un stator fixe de la serrure électronique et la seconde pièce est la lame (38) de la clef électronique (16), ou

- la première pièce est un stator fixe de la serrure électronique et la seconde pièce est un rotor apte à tourner sur lui-même à l'intérieur du canal longiligne, ce rotor comportant lui-même un autre canal longiligne apte à recevoir la lame (38) de la clé électronique (16).


 




Dessins













Rapport de recherche









Rapport de recherche




Références citées

RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



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