DOMAINE DE L'INVENTION
[0001] L'invention concerne le domaine des luminaires, et plus particulièrement le domaine
des luminaires longitudinaux, notamment, mais pas exclusivement, pour des applications
industrielles, par exemple dans un environnement explosif.
ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE
[0002] La fabrication des luminaires longitudinaux connus est souvent complexe, longue et
couteuse. En effet, le nombre de pièce est en général élevé tandis que les opérations
d'assemblage comprennent généralement au moins une étape de collage, la colle étant
coûteuse et le temps de séchage long. Il existe donc un besoin en ce sens.
PRESENTATION DE L'INVENTION
[0003] Un mode de réalisation concerne un luminaire longitudinal comprenant un carter cylindrique
s'étendant selon une direction longitudinale, ledit carter étant au moins en partie
transparent, et un dispositif d'éclairage disposé à l'intérieur du carter, dans lequel
le dispositif d'éclairage et le carter sont assemblés uniquement à l'aide d'une pluralité
d'équerres.
[0004] On comprend que le carter est un carter extérieur qui forme une enveloppe recevant
le dispositif d'éclairage et l'isole du milieu extérieur. Le carter présente une forme
cylindrique, dont la section transverse à la direction longitudinale peut être circulaire,
mais pas nécessairement. Ainsi, le carter présente une forme de profilé, ouvert à
ses deux extrémités longitudinales. Bien entendu, le carter est en tout ou partie
transparent de manière à laisser passer la lumière émise par le dispositif d'éclairage.
Selon une variante, le carter est entièrement transparent. Une seule extrémité longitudinale
du carter peut être ouverte, ou bien les deux extrémités longitudinales sont ouvertes.
[0005] Une pluralité d'équerres, c'est-à-dire au moins deux équerres, permettent d'assembler
le dispositif d'éclairage au carter, le dispositif d'éclairage étant logé au sein
du carter. Ainsi, le dispositif d'éclairage est monté au sein du carter via les équerres.
En d'autres termes, le dispositif d'éclairage est monté sur les équerres, qui elles-mêmes
sont montés sur le carter. Par conséquent, le dispositif d'éclairage est monté sur
le carter par l'intermédiaire des équerres uniquement. On comprend donc qu'aucun autre
élément que les équerres n'intervient dans l'assemblage réalisé entre le dispositif
d'éclairage et le carter.
[0006] Un tel assemblage présente une structure simple, ayant un nombre de pièce réduit,
qui est donc facile à assembler, et présente un coût réduit de fabrication et d'assemblage
tout en étant fiable et robuste.
[0007] Dans certains modes de réalisation, les équerres sont fixées au carter par boulonnage
ou équivalent (i.e. par des moyens de boulonnage ou équivalent).
[0008] Par « boulonnage ou équivalent » on entend tout mode de fixation qui permet d'assembler
les équerres au carter en traversant la paroi du carter, par exemple à l'aide d'un
boulon, d'une vis, d'un rivet, etc.
[0009] Chaque équerre est donc fixée au carter via au moins un trou ménagé dans la paroi
du carter. Selon une première variante, chaque équerre est boulonnée au carter via
un unique trou. Selon une autre variante, chaque équerre est fixée au carter via deux
trous, un trou servant au boulonnage ou équivalent de ladite équerre, l'autre trou
servant à bloquer l'équerre en rotation via un taquet de blocage. Selon encore une
autre variante, chaque équerre est fixée au carter via deux trous, chacun des deux
trous servant au boulonnage ou équivalent de ladite équerre.
[0010] Dans certains modes de réalisations, chaque équerre est fixée au carter via deux
trous, ces trous étant distants de moins de 5.0 cm (cinq centimètres) selon la direction
longitudinale. Un tel écartement entre les trous n'est pas ou très peu modifié lors
de la dilatation thermique du carter lorsque le luminaire est éclairé ou lorsqu'il
est placé dans un environnement particulièrement chaud (et ne génère donc aucune contrainte
mécanique additionnelle), tandis que la fixation des équerres au carter via deux trous
est satisfaisante.
[0011] Grâce à la fixation des équerres au carter par boulonnage ou équivalent, la structure
d'assemblage du luminaire est simple, présente un nombre réduit de pièces, est facile
à assembler, et présente un coût réduit de fabrication et d'assemblage tout en étant
fiable et robuste.
[0012] Dans certains modes de réalisation, le carter est en verre ou en matériau polymérique.
Par exemple, le matériau polymérique est du polycarbonate (également connus sous l'acronyme
« PC) » ou du polyméthacrylate de méthyle (également connus sous l'acronyme « PMMA
»). De manière plus générale, le matériau polymérique est par exemple un matériau
polymérique organique de synthèse ou polymère organique de synthèse.
[0013] Le verre et le matériau polymérique sont résistants tant du point de vue mécanique
que thermique, et présentent, bien entendu sous forme transparente, de très bonnes
propriétés de transmission de la lumière. Par ailleurs, de tels matériaux peuvent
être percés pour l'assemblage des équerres par boulonnage ou équivalent sans être
endommagés. Le matériau polymérique présente par ailleurs l'avantage d'être particulièrement
léger, ce qui facilite sa manipulation et permet l'utilisation de fixations moins
robustes et donc moins coûteuses.
[0014] Dans certains modes de réalisation, le carter présente une section transversale (à
la direction longitudinale) circulaire, chaque équerre comprenant un ergot de blocage
en rotation du dispositif d'éclairage autour de l'axe du carter.
[0015] Dans ce cas, le carter ayant une section transversale circulaire, il présente une
symétrie de révolution et présente un axe de révolution parallèle à la direction longitudinale,
cet axe étant appelé l'axe du carter.
[0016] Un tel carter cylindrique de section circulaire, grâce à sa symétrie de révolution,
est particulièrement facile à mettre en oeuvre, et n'impose aucun sens de montage.
Par ailleurs, en équipant chaque équerre d'un ergot de blocage en rotation, on assure
le maintien en position autour de l'axe du carter, et ce en toute circonstance, du
dispositif d'éclairage au sein du carter. On comprend bien entendu que, vis-à-vis
de chaque équerre, le blocage opéré par l'ergot est un blocage relatif entre l'équerre
et le dispositif d'éclairage. En d'autres termes, l'ergot bloque le dispositif d'éclairage
par rapport à l'équerre. On comprend également que chaque ergot forme une seule et
même pièce avec une équerre. Ainsi, les ergots sont des éléments distincts des moyens
de boulonnage ou équivalent pour assembler l'équerre au carter.
[0017] Ainsi, grâce à la forme du carter et aux ergots des équerres, la structure du luminaire
est simple, présente un nombre réduit de pièces, est facile à assembler, et présente
un coût réduit de fabrication et d'assemblage tout en étant fiable et robuste.
[0018] Dans certains modes de réalisation, le dispositif d'éclairage comprend un support
s'étendant longitudinalement et comprenant une paire de gorges (ou premières gorges)
s'étendant longitudinalement, l'ergot de chaque équerre étant engagé dans une gorge
(ou première gorge).
[0019] On comprend que le support présente la forme d'un profilé, et sert au montage du
dispositif d'éclairage sur les équerres. Un tel support peut par exemple présenter
d'autres fonctions que le montage du dispositif d'éclairage sur les équerres, comme
par exemple former un cache pour cacher les parties telles que l'alimentation et les
câbles du dispositif d'éclairage, et/ou former un réflecteur pour réfléchir la lumière
vers une direction prédéterminée. Selon une variante, le support est fabriqué dans
un matériau de même nature que le carter, grâce à quoi les différentiels de dilatation
thermiques sont évités. Ainsi, un tel support permet d'intégrer en une seule pièce
plusieurs fonctions, grâce à quoi la structure du luminaire est simple, présente un
nombre réduit de pièces, qui est donc facile à assembler, et présente un coût réduit
de fabrication et d'assemblage tout en étant fiable et robuste.
[0020] Dans certains modes de réalisation, chaque équerre comprend au moins une butée pour
bloquer le dispositif d'éclairage en translation selon la direction longitudinale.
[0021] On comprend que chaque équerre comprend une ou plusieurs butées, le dispositif d'éclairage
coopérant en butée selon la direction longitudinale avec une seule, plusieurs ou encore
avec toute les équerres. On comprend bien entendu que, vis-à-vis de chaque équerre,
le blocage opéré par la ou les butée(s) est un blocage relatif entre l'équerre et
le dispositif d'éclairage. En d'autres termes, la ou les butée(s) bloque(nt) le dispositif
d'éclairage par rapport à l'équerre. On comprend également que chaque butée forme
une seule et même pièce avec une équerre. Ainsi, les butées sont des éléments distincts
des moyens de boulonnage ou équivalent pour assembler l'équerre au carter. Les butées
sont également des éléments distincts des ergots de blocage en rotation du dispositif
d'éclairage autour de l'axe du carter.
[0022] Grâce à ces butées, le dispositif d'éclairage est maintenu en position selon la direction
longitudinale au sein du carter. Ces butées étant formées sur les équerres, la structure
du luminaire est simple, présente un nombre réduit de pièces, est facile à assembler,
et présente un coût réduit de fabrication et d'assemblage tout en étant fiable et
robuste.
[0023] Dans certains modes de réalisation, le dispositif d'éclairage comprend une platine,
la platine comprenant au moins une languette coopérant en butée avec la au moins une
butée d'une équerre.
[0024] On comprend que la platine est la partie du dispositif d'éclairage qui porte l'alimentation,
les câbles et les ampoules ou équivalent du dispositif d'éclairage. Par « ampoule
ou équivalent », on entend tout élément d'éclairage tel qu'une ampoule, un tube fluorescent,
un tube néon, une ou plusieurs diodes électroluminescente (ou LED), etc.
[0025] La languette de la platine coopère avec une ou plusieurs butées d'une équerre. Par
exemple, si l'équerre ne comprend qu'une seule butée, la languette peut présenter
une découpe recevant ladite butée de manière à coopérer avec la butée dans les deux
sens opposés selon la direction longitudinale. Selon un autre exemple, si l'équerre
comprend deux butées, la languette est disposée entre les deux butées de manière à
coopérer en butée dans un sens selon la direction longitudinale avec chacune des butées.
Grâce à la languette de la platine et à la butée de l'équerre, la structure du luminaire
est simple, présente un nombre réduit de pièces, est facile à assembler, et présente
un coût réduit de fabrication et d'assemblage tout en étant fiable et robuste.
[0026] Dans certains modes de réalisation, le support comprend une paire de deuxièmes gorges,
ces deuxièmes gorges étant en vis-à-vis, la platine étant montée sur le support en
étant insérée dans les deuxièmes gorges. Une telle structure est simple, présente
un nombre réduit de pièces, est facile à assembler, et présente un coût réduit de
fabrication et d'assemblage tout en étant fiable et robuste.
[0027] Dans certains modes de réalisation, le luminaire tubulaire comprend quatre équerres,
deux équerres étant montées sur chaque portion d'extrémité du carter en étant disposées
en vis-à-vis.
[0028] Une telle disposition symétrique des équerres permet de monter le dispositif d'éclairage
au sein du carter indépendamment du sens et de l'orientation relative entre le dispositif
d'éclairage et le carter. Une telle structure est simple, présente un nombre réduit
de pièces, est facile à assembler et présente un coût réduit de fabrication et d'assemblage
tout en étant fiable et robuste.
[0029] Dans certains modes de réalisation, le luminaire longitudinal comprend un joint d'étanchéité
emmanché sur chaque portion d'extrémité du carter, chaque joint présentant une gorge
recevant une extrémité du carter et au moins une découpe recevant une équerre.
[0030] Par « portion d'extrémité » on entend une portion du carter qui s'étend depuis une
extrémité longitudinale du carter sur maximum 20% de la longueur du carter selon la
direction longitudinale. On comprend que chaque portion d'extrémité du carter selon
la direction longitudinale est engagée dans une gorge d'un joint. Ainsi, le joint
recouvre l'intérieur, l'extérieur et la face perpendiculaire à la direction longitudinale
de la portion d'extrémité du carter. Le joint présente, sur sa partie interne disposée
à l'intérieur du carter autant de découpes que d'équerres disposées sur la portion
d'extrémité en question, grâce à quoi les équerres n'interagissent pas avec le joint
et ne perturbent le bon fonctionnement du joint. Dans le cas où les équerres sont
fixées au carter par boulonnage ou équivalent, la portion du joint qui recouvre l'extérieur
du carter présente des concavités recevant les têtes des boulons ou équivalent, grâce
à quoi le joint recouvre lesdites têtes sans que la surépaisseur que représentent
les têtes ne perturbe le bon fonctionnement du joint, assurant ainsi l'étanchéité
du luminaire au niveau des trous du carter pour la fixation des équerres.
[0031] Un tel joint unique sur chaque extrémité du carter, permet d'assurer tant une étanchéité
au niveau de la face d'extrémité du carter que des faces longitudinales du carter.
Par exemple, un ou plusieurs colliers de serrage peuvent coopérer avec le joint, participant
ainsi à l'étanchéité assurée par le joint. Par exemple, un tel collier de serrage
peut également servir d'élément de fixation pour fixer le luminaire par exemple à
un support mural ou directement à un mur. Grâce à un tel joint unique sur chaque extrémité
libre du carter, la structure du luminaire est simple, présente un nombre réduit de
pièces, est facile à assembler, et présente un coût réduit de fabrication et d'assemblage
tout en étant fiable et robuste.
[0032] Dans certains modes de réalisation, le luminaire comprend un couvercle monté sur
une extrémité du carter, le couvercle étant fixé à au moins une équerre.
[0033] On comprend que le couvercle obture une extrémité longitudinale ouverte du carter.
On comprend que le carter présente au moins une extrémité longitudinale ouverte pour
y monter le dispositif d'éclairage. Au moins une équerre présente une patte de fixation
pour fixer le couvercle monté sur le carter. La fixation est réalisée par exemple
par vissage sur la patte. Ainsi, les équerres assurent plusieurs fonctions, à savoir
l'assemblage du dispositif d'éclairage avec le carter et la fixation du couvercle
sur le carter. Un tel couvercle peut également coopérer avec le joint éventuel, participant
ainsi à l'étanchéité assurée par ledit joint. Grâce à de telles équerres, la structure
du luminaire est simple, présente un nombre réduit de pièces, est facile à assembler,
et présente un coût réduit de fabrication et d'assemblage tout en étant fiable et
robuste.
[0034] Dans certains modes de réalisation, toutes les équerres sont identiques, ce qui simplifie
encore la structure et le montage de luminaire.
[0035] Dans certains modes de réalisation, le dispositif d'éclairage comprend au moins un
interrupteur qui coopère avec le couvercle lorsque le couvercle est monté sur le carter.
[0036] On comprend que lorsque le couvercle est monté sur le carter, l'interrupteur est
configuré pour alimenter le dispositif d'éclairage en courant électrique depuis le
secteur, tandis que lorsque le couvercle n'est pas assemblé au carter, l'interrupteur
est configuré pour isoler le dispositif d'éclairage du secteur. Un tel interrupteur
permet à l'opérateur d'intervenir sur le luminaire, par exemple pour remplacer une
ampoule ou équivalent, en toute sécurité et sans besoin de couper le courant du secteur.
Dans certains modes de réalisation, le au moins un interrupteur est escamoté par un
capot tout en pouvant coopérer avec le couvercle lorsque le couvercle est monté sur
le carter. Ceci renforce la protection de l'opérateur en cas d'intervention et lui
évite d'activer l'interrupteur par inadvertance. Dans certains modes de réalisations,
l'alimentation et les câbles sont également escamotées. Ceci renforce également la
protection de l'opérateur. La coopération directe entre le couvercle et l'interrupteur,
participe à la simplicité de la structure du luminaire, qui présente ainsi un nombre
réduit de pièces, est facile à assembler, et présente un coût réduit de fabrication
et d'assemblage tout en étant fiable et robuste.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
[0037] L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description
détaillée faite ci-après de différents modes de réalisation de l'invention donnés
à titre d'exemples non limitatifs. Cette description fait référence aux pages de figures
annexées, sur lesquelles :
- la figure 1 représente un luminaire longitudinal assemblé,
- la figure 2 représente le luminaire de la figure 1 vu en perspective en éclaté,
- la figure 3 représente le luminaire de la figure 1 vu en perspective en éclaté selon
une autre direction que celle de la figure 2, et
- la figure 4 représente le support appartenant au dispositif d'éclairage de luminaire
de la figure 1.
DESCRIPTION DETAILLEE D'EXEMPLES DE REALISATION
[0038] Les figures 1 à 4 représentent un mode de réalisation du luminaire longitudinal selon
l'invention. Sur la figure 1, le luminaire longitudinal 10 est assemblé. Le luminaire
10 s'étend selon la direction longitudinale X.
[0039] Le luminaire 10 est décrit plus en détail en référence aux figures 2 à 4.
[0040] Le luminaire 10 comprend un carter 12 dans lequel est logé un dispositif d'éclairage
14. Le carter 12 est transparent, et présente une forme de profilé cylindrique de
section circulaire d'axe parallèle à la direction longitudinale X, et ouvert à ses
deux extrémités longitudinales 12aa. Plusieurs équerres 16, dans cet exemple quatre
équerres 16, permettent d'assembler le dispositif d'éclairage 14 avec le carter 12,
à l'intérieur du carter 12.
[0041] Dans cet exemple, toutes les équerres 16 sont identiques. Ci-après, une seule équerre
16 est décrite en détail, mais bien entendu cette description s'applique à toutes
les équerres 16. L'équerre 16 comprend une portion de fixation 16a, en forme de plaque
s'étendant selon la direction longitudinale X, et présentant deux trous taraudés pour
la fixation de l'équerre 16 sur le carter 12, à l'aide de vis 18. Deux pattes 16b
et 16c s'étendent perpendiculairement à la portion de fixation 16a, de part et d'autre
de la portion de fixation 16a selon la direction longitudinale X. Les pattes 16b et
16c ont sensiblement une forme de plaque s'étendant perpendiculairement à la direction
longitudinale X. La première patte 16b présente un trou taraudé pour la fixation d'un
couvercle décrit ultérieurement. La deuxième patte 16c porte un ergot 16d s'étendant
parallèlement à la portion de fixation 16a, à l'opposé de la portion de fixation 16a
par rapport à la patte 16c. Dans le prolongement de chaque patte 16b et 16c s'étendent
deux butées 16e. Sur chaque patte 16b et 16c, les deux butées 16e sont espacées et
manière à délimiter une fenêtre 16f.
[0042] Les équerres 16 sont fixées sur le carter 12 à l'aide de vis 18, le carter 12 présentant
des trous 13 à cet effet. Dans cet exemple chaque équerre 16 est fixée à l'aide de
deux vis 18 arrangées selon la direction longitudinale X l'une par rapport à l'autre.
Plus particulièrement, deux équerres 16 sont fixées sur chaque portion d'extrémité
12a du carter 12, à l'intérieur du carter 12 et en vis-à-vis. En d'autres termes,
les équerres 16 sont disposées deux à deux diamétralement opposées. De plus, les équerres
16 sont alignées deux à deux selon la direction longitudinale X. Par ailleurs, les
équerres 16 sont disposées de manière à ce que les ergots 16d s'étendent vers l'intérieur
du carter 12 selon la direction longitudinale X tandis que les pattes 16b sont disposées
vers le côté extérieur du carter 12 selon la direction longitudinale X.
[0043] Le dispositif d'éclairage 14 comprend un support 22 et une platine 24. Le support
22 présente une forme d'un profilé s'étendant selon la direction longitudinale X,
et présente une section transversale sensiblement demi-circulaire, et forme ainsi
une portion demi-circulaire 22a. Des gorges sont formées aux extrémités de la section
demi-circulaire, formant ainsi des gorges s'étendant selon la direction longitudinale
X. Ainsi, deux premières gorges 22b sont orientées vers l'extérieur de la portion
demi-circulaire 22a tandis que deux deuxièmes gorges 22c sont orientées vers l'intérieur
de la portion demi-circulaire 22a. Chaque extrémité de la section demi-circulaire
présente une seule première gorge 22b et une seule deuxième gorge 22c. Dans cet exemple,
les gorges 22b et 22c sont orientées radialement par rapport à la forme demi-circulaire
22a.
[0044] La platine 24 présente une forme sensiblement de plaque s'étendant longitudinalement
et présentant des bords longitudinaux 24a. Des tubes fluorescents 25 et leurs bornes
de montages sont disposés sur un premier côté de la platine 24 tandis que l'alimentation
et les câbles d'alimentation (non représentés) des tubes fluorescents 25 sont disposés
sur un deuxième côté, opposé au premier côté, de la platine 24. La platine 24 est
montée sur le support 22 en insérant les bords longitudinaux 24a dans les deuxièmes
gorges 22c. Les deuxièmes gorges 22c forment ainsi une glissière recevant la platine
24.
[0045] La platine 24 est montée sur le support 22 de manière à ce que les tubes fluorescents
25 soient visibles tandis que l'alimentation et les câbles non représentés soient
du côté du support 22 et donc escamotés. Ainsi, le support 22 forme un cache qui permet
d'escamoter l'alimentation et les câbles, assurant ainsi une fonction esthétique.
Par ailleurs, la surface intérieure 22aa de la portion demi-circulaire 22a est réfléchissante.
Ainsi, le support 22 forme également un réflecteur permettant d'optimiser le flux
lumineux émis par le luminaire 10, en réfléchissant la lumière émise par les tubes
fluorescents 25.
[0046] Pour monter le dispositif d'éclairage 14 au sein du carter 12, on dispose le support
22 à l'intérieur du carter 12 en engageant l'ergot 16d de chaque équerre 16 dans une
première gorge 22b. On note que les fenêtres 16f des équerres 16 présentent la même
largeur que les deuxièmes gorges 22c. Ainsi, même lorsque le support 22 est monté
au sein du carter 12, il est possible de monter ou démonter la platine 24.
[0047] Le dispositif d'éclairage 14, et plus particulièrement dans cet exemple le support
22, est ainsi porté et bloqué en rotation autour de l'axe du carter 12 par les ergots
16d. Par ailleurs, le dispositif d'éclairage 14, et plus particulièrement dans cet
exemple le support 22, coopère en butée selon la direction longitudinale X avec la
paire de butées 16e portée par la patte 16c de chacune des équerres 16. Ainsi, le
support 22 (et donc le dispositif d'éclairage 14) est bloqué en translation dans un
premier sens selon la direction longitudinale X par les butées 16e d'une première
paire d'équerres 16 disposée sur une première portion d'extrémité longitudinale 12a
du carter 12 tandis qu'il est bloqué en translation dans un deuxième sens selon la
direction longitudinale X, opposé au premier sens, par les butées 16e de la deuxième
paire d'équerres 16 disposée sur la deuxième portion d'extrémité longitudinale 12a
du carter 12, disposée à l'opposé selon la direction longitudinale X de la première
portion d'extrémité 12a. Dans cet exemple, le support 22 et le carter 12 sont fabriqués
à partir d'un matériau de même nature, à savoir du polycarbonate, de sorte que la
dilatation thermique du carter 12 est similaire à la dilation thermique du support
22. Il n'y a donc pas, ou très peu, de différentiel de dilatation thermique entre
le support 22 et le carter 12, de sorte que le blocage en translation selon la direction
longitudinale X décrit ci-avant n'induit aucune contrainte liée aux dilatations thermiques
de ces éléments. Bien entendu, bien qu'étant fabriqués à partir d'un matériau de même
nature, le carter 12 est transparent tandis que le support 22 est opaque. Dans cet
exemple, le diamètre extérieur du support 22 est sensiblement égal au diamètre intérieur
du carter 12 (tout permettant, bien entendu, d'emmancher le support 22 à l'intérieur
du carter 12), de sorte que le support 22 coopère avec le carter 12 par complémentarité
de forme.
[0048] La platine 24 est également bloquée en translation selon la direction longitudinale
X à l'aide de butées 16e. Une languette 26 est disposée entre les butées 16e s'étendant
depuis les pattes 16b et 16c d'une seule et même équerre 16. Ainsi, les butées 16e
portées par une patte parmi les pattes 16b et 16c bloquent la languette 26, et donc
la platine 24, en translation dans un premier sens selon la direction longitudinale
X, tandis que les butées 16e portées par l'autre patte parmi les pattes 16b et 16c
bloquent la languette 26, et donc la platine 24, en translation dans un deuxième sens
selon la direction longitudinale X, opposé au premier sens. Dans cet exemple, la languette
16 est une plaque en forme de « L » vissée sur la platine 24. Bien entendu toute autre
forme de languette est envisageable. Dans cet exemple, la platine 24 est métallique.
Par ailleurs, la platine 24 est également réfléchissante, de manière à optimiser le
flux lumineux émis par le luminaire 10, en réfléchissant la lumière émise pas les
tubes fluorescents 25.
[0049] Ainsi, le blocage en translation de la platine 24 étant opéré par une seule équerre
16, la platine n'est pas bridée et est libre de se dilater thermiquement. Ainsi, grâce
à ce blocage à l'aide d'une seule équerre 16, le différentiel de dilatation thermique
entre la platine 24 le carter 12 sur lequel les équerres 16 sont fixées ne génère
aucune contrainte mécanique dans l'assemblage de ces deux éléments. De même, grâce
au montage en glissière de la platine 24 avec le support 22, le différentiel de dilatation
thermique entre la platine 24 et le support 22 ne génère aucune contrainte mécanique
dans l'assemblage de ces deux éléments.
[0050] Chaque portion d'extrémité 12a du carter 12 est munie d'un joint d'étanchéité 28.
Les deux joints 28 étant identiques, un seul des deux joints est décrit, cette description
s'appliquant bien entendu à l'autre joint 28. Le joint 28 est annulaire et comprend
une gorge 28a qui reçoit l'extrémité longitudinale 12aa du carter 12. Le joint 28
comprend une jupe extérieure 28b configurée pour être disposée à l'extérieur du carter
12, et une jupe intérieure 28c configurée pour être disposée à l'intérieur du carter
12. Ces deux jupes 28b et 28c sont reliées par une portion de flasque 28d, ces trois
parties délimitant ainsi la gorge 28a. La jupe intérieure 28c présente deux découpes
28ca, ces découpes recevant chacune une équerre 16. La jupe extérieure 28b présente
deux concavités 28ba ménagées sur sa face intérieure, ces concavités 28ba recevant
la tête des vis 18. On notera que la longueur selon la direction longitudinale de
la jupe extérieure 28b est plus grande que la longueur selon la direction longitudinale
de la jupe intérieure 28c. Au-delà des concavités 28ba de la jupe extérieure 28b selon
la direction longitudinale en partant de la portion de flasque 28d, une rainure annulaire
28bb est ménagée sur la face extérieure de ladite jupe extérieure 28b. Cette rainure
28bb est configurée pour recevoir un collier de serrage 30, pour serrer le joint 28
radialement sur le carter 12 afin d'assurer l'étanchéité, et ce sans que les têtes
de vis des vis 18 ne perturbent le bon fonctionnement du joint. Par ailleurs, la rainure
28bb présente des index 28bc logés dans des découpes 30a du collier 30, de manière
à positionner le collier 30 dans une position prédéterminée par rapport au joint 28
et au carter 12. Dans cet exemple, ces découpes 30a et index 28bc correspondent sensiblement
à la position des équerres 16 et aux découpes 28ca. On notera que la fixation du luminaire
10, par exemple à un support mural non représenté, est opérée via les colliers 30.
Ainsi, les colliers 30 portant le carter 12 via les joints 28, ces derniers forment
également un amortisseur de vibrations, préservant ainsi le luminaire 10 des vibrations
qui pourraient être transmises au luminaire 10 via le support mural. La durée de vie
des composants du luminaire 10 est ainsi améliorée.
[0051] L'enceinte du carter 12 est fermée, au niveau de chacune des deux extrémités longitudinales
ouvertes 12aa, respectivement par un couvercle 20a et un couvercle 20b. La différence
entre le couvercle 20a et le couvercle 20b est que le couvercle 20a présente des trous
équipés de presse-étoupes 20aa pour le passage de câbles d'alimentation électrique,
et qu'il est muni d'une saillie interne 20ab s'étendant longitudinalement. Ainsi,
à l'exception de ces différences, les couvercles 20a et 20b sont identiques. Bien
entendu, les presse-étoupes 20aa peuvent être remplacés par une ou plusieurs connecteurs.
Par ailleurs, les deux couvercles peuvent être équipés de presse-étoupe(s) et/ou de
connecteur(s). Selon encore une autre variante, le luminaire peut être équipé de deux
couvercles identiques.
[0052] Les couvercles 20a et 20b présentent chacun une jupe 20ac et 20bc s'étendant longitudinalement
et recouvrant en partie la face extérieure de la jupe extérieure 28b du joint 28.
Comme cela est visible sur la figure 1, la jupe 20ac, 20bc de chacun des couvercles
20a, 20b s'étend jusqu'à la rainure 28bb (ou le collier 30) sans toutefois recouvrir
cette rainure 28bb. Ceci permet notamment de protéger la portion correspondante de
joint de toute agression extérieure.
[0053] Les couvercles 20a et 20b sont fixés au moyen de vis 32 sur les équerres 16. Plus
particulièrement, dans cet exemple chaque vis 32 est vissée dans le trou taraudé de
la patte 16b d'une des équerres 16. Ainsi, chaque couvercle 20a, 20b est fixé à l'aide
de deux vis 32, à deux équerres 16. Bien entendu, le serrage de ces vis permet d'assurer
l'étanchéité entre le joint et le couvercle. Bien entendu, les couvercles peuvent
être fixés avec une seule vis, ou plus de deux vis.
[0054] Lorsque le couvercle 20a est monté sur le carter 12, la saillie 20ab coopère avec
l'interrupteur 34 du dispositif d'éclairage 14. Lorsque le couvercle 20a est monté
sur le carter 12, l'interrupteur 34 est configuré pour alimenter le dispositif d'éclairage
14 en courant électrique depuis le secteur, tandis que lorsque le couvercle 20a n'est
pas monté sur le carter 12, l'interrupteur 34 est configuré pour isoler le dispositif
d'éclairage 14 du secteur, et forme donc une protection en cas d'intervention d'un
opérateur sur le luminaire 10. On note que l'interrupteur 34 est protégé par un capot
24b présentant un trou oblong configuré pour laisser passer la saillie 20ab. Ainsi,
l'opérateur qui démonte le couvercle 20a ne peut pas, sauf de manière délibérée, agir
sur l'interrupteur autrement qu'en remontant le couvercle 20a. On notera que la languette
26 permet, en outre du blocage en translation selon la direction longitudinale X de
la platine 24, de disposer la platine 24 à une position prédéterminée au sein du carter
12, grâce à quoi on s'assure que la platine 24 (ou, plus généralement, le dispositif
d'éclairage 14), et donc l'interrupteur 34, a une position adéquate par rapport au
couvercle 20a de manière à pouvoir être activé de manière satisfaisante lors du montage/démontage
du couvercle 20a.
[0055] Bien que la présente invention ait été décrite en se référant à des exemples de réalisation
spécifiques, il est évident que des modifications et des changements peuvent être
effectués sur ces exemples sans sortir de la portée générale de l'invention telle
que définie par les revendications. En particulier, des caractéristiques individuelles
des différents modes de réalisation illustrés/mentionnés peuvent être combinées dans
des modes de réalisation additionnels. Par conséquent, la description et les dessins
doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif.
1. Luminaire longitudinal (10) comprenant un carter cylindrique (12) s'étendant selon
une direction longitudinale (X), ledit carter (12) étant au moins en partie transparent,
un dispositif d'éclairage (14) disposé à l'intérieur du carter (12), le dispositif
d'éclairage (14) et le carter (12) étant assemblés uniquement à l'aide d'une pluralité
d'équerres (16), un couvercle (20a, 20b) monté sur une extrémité du carter (12aa),
le couvercle (20a, 20b) étant fixé à au moins une équerre (16), et au moins un interrupteur
(34) qui coopère avec le couvercle (20a) lorsque le couvercle (20a) est monté sur
le carter (12), dans lequel lorsque le couvercle (20a) est monté sur le carter (12)
l'interrupteur (34) est configuré pour alimenter le dispositif d'éclairage (14) en
courant électrique tandis que lorsque le couvercle (20a) est démonté du carter (12)
l'interrupteur est configuré pour isoler le dispositif d'éclairage (14).
2. Luminaire longitudinal (10) selon la revendication 1, dans lequel les équerres (16)
sont fixées au carter (12) par boulonnage ou équivalent.
3. Luminaire longitudinal (10) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le carter (12)
présente une section transversale circulaire, chaque équerre (16) comprenant un ergot
(16d) de blocage en rotation du dispositif d'éclairage (14) autour de l'axe du carter
(12) par rapport à ladite équerre.
4. Luminaire longitudinal (10) selon la revendication 3, dans lequel le dispositif d'éclairage
(14) comprend un support (22) s'étendant longitudinalement et comprenant une paire
de premières gorges (22b) s'étendant longitudinalement, l'ergot (16d) de chaque équerre
(16) étant engagé dans une première gorge (22b).
5. Luminaire longitudinal (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans
lequel chaque équerre (16) comprend au moins une butée (16e) pour bloquer le dispositif
d'éclairage (14) en translation selon la direction longitudinale (X) par rapport à
ladite équerre.
6. Luminaire longitudinal (10) selon la revendication 5, dans lequel le dispositif d'éclairage
(14) comprend une platine (24), la platine (24) comprenant au moins une languette
(26) coopérant en butée avec la au moins une butée (16e) d'une équerre (16).
7. Luminaire longitudinal (10) selon les revendications 4 et 6, dans lequel le support
(22) comprend une paire de deuxièmes gorges (22c), ces deuxièmes gorges (22c) étant
disposées en vis-à-vis, la platine (24) étant montée sur le support (22) en étant
insérée dans les deuxièmes gorges (22c).
8. Luminaire longitudinal (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, comprenant
quatre équerres (16), deux équerres (16) étant montées sur chaque portion d'extrémité
(12a) du carter (12) en étant disposées en vis-à-vis.
9. Luminaire longitudinal (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, comprenant
un joint d'étanchéité (28) emmanché sur chaque portion d'extrémité (12a) du carter,
chaque joint (28) présentant une gorge (28a) recevant une extrémité (12aa) du carter
(12) et au moins une découpe (28ca) recevant une équerre (16).
10. Luminaire longitudinal (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dans
lequel le au moins un interrupteur (34) est escamoté par un capot (24b) tout en coopérant
avec le couvercle (22a) lorsque le couvercle (22a) est monté sur le carter (12).
11. Luminaire longitudinal (10) selon la revendication 10, dans lequel le capot (24b)
comprend un trou configuré pour laisser passer une saillie (20ab) du couvercle (22a),
ladite saillie (20ab) étant configurée pour coopérer avec l'interrupteur (34) lorsque
le couvercle (22a) est monté sur le carter (12).