[0001] La présente invention est du domaine du vitrage, et concerne en particulier le châssis
destiné à supporter des vitrages multiples, tels qu'un double vitrage, pour le bâtiment.
L'invention trouve son application aussi bien dans le domaine du vitrage à panneaux
fixes que dans le vitrage à panneaux coulissants, tel que ceux qui équipent les baies
vitrées.
[0002] Les châssis pour double vitrage comportent le plus souvent une menuiserie en bois,
en aluminium ou en matière plastique telle que le PVC. Ce type de système intègre
un ensemble de profilés qui doivent venir emprisonner les bords d'un vitrage de manière
jointive. Un espace, de préférence d'au moins 5 mm, doit être ménagé entre les chants
du vitrage et les éléments des profilés qui lui font face. Un tel espace garantit
un écoulement de l'eau et une évacuation de la vapeur d'eau vers des sorties qui communiquent
avec le milieu extérieur. La rétention d'eau sur les chants du vitrage est à proscrire
pour éviter la dégradation du vitrage. Cependant, la présence de cet espace nécessaire
à l'évacuation de l'humidité altère considérablement les performances thermiques du
vitrage. Des doubles vitrages configurés de cette sorte sont, par exemple, décrits
dans le document
FR 2 753 227.
[0003] Pour diminuer les déperditions thermiques dans les espaces nécessaires à l'évacuation
de l'eau, des systèmes ont été conçus tels que la mise en place d'un profilé supplémentaire
tout le long du chant du vitrage, comme cela est décrit dans le document
EP 1 911 923. Une telle solution complique l'assemblage des pièces lors de la mise en place du
vitrage sur un chantier. De plus, il est nécessaire de prévoir la fabrication d'une
pièce supplémentaire avec les dimensions souhaitée, et le transport de cette pièce
supplémentaire complique la logistique des artisans en charge du montage du vitrage
sur le chantier. En outre, les profilés décrits dans le document
EP 1 911 923 ne sont pas compatibles avec le montage d'une menuiserie coulissante, car dans ce
cas les quatre montants du châssis sont assemblés directement autour du vitrage sans
mise en place de parcloses en façade qui autoriseraient l'ajout de pièces rapportées
au moment du montage.
[0004] Il est également connu de recourir à l'usage d'un ensemble de joints brosse qui viennent
directement en contact avec le chant du vitrage depuis l'intérieur de la menuiserie.
La demande
FR 3 002 264 décrit un intercalaire déjà intégré dans la menuiserie et dont la face prévue pour
être mise en regard d'un des chants du vitrage est munie d'un ensemble de joints brosse,
cependant la mise en place de tel joints complique les étapes de fabrication.
[0005] Le recours à la technique de coextrusion est connu dans le domaine du vitrage et
concerne plus particulièrement les garnitures d'étanchéité qui équipent l'intérieur
et l'extérieur du vitrage tel que cela est décrit dans la demande de brevet
FR 2 691 201.
[0006] Pour pallier tout ou partie des inconvénients de l'état de la technique précité,
la présente invention concerne un intercalaire de coupure thermique comprenant une
première face prévue pour venir en appui sur le chant d'un vitrage en s'étendant sensiblement
sur toute sa longueur, et une deuxième face prévue pour être fixée sur l'un des profilés
du châssis de la menuiserie dudit vitrage, caractérisé en ce que ladite première face
comprend une lamelle souple en plastique extrudé. Ladite première face comprend avantageusement
au moins deux lamelles souples en plastique extrudé. Les lamelles souples s'étendent
sensiblement sur toute la longueur de l'intercalaire, et de préférence sur toute la
longueur de la partie de l'intercalaire qui est positionnée en vis-à-vis du chant
du vitrage. Les lamelles souples sont avantageusement positionnées parallèlement les
unes par rapport aux autres. Grâce aux interstices ménagés entre les lamelles souples
qui viennent au contact du vitrage, la déperdition thermique est évitée. Les interstices
entre les lamelles souples ménagent un réseau de canalisations à l'intérieur des montants
de la menuiserie pour évacuer les liquides et empêcher la condensation, tout en garantissant
un gain thermique.
[0007] Selon des modes de réalisation avantageux, l'intercalaire consiste (uniquement) en
des lamelles extrudées, au moins au nombre de deux, qualifiées de lamelles de coupure
thermique qui sont fixées sur un montant de la menuiserie d'un élément vitré et viennent
en appui sur le chant dudit vitrage.
[0008] Les panneaux vitrés qui équipent les fenêtres ou les baies vitrées des bâtiments
comprennent un vitrage, le plus souvent un double vitrage, qui est enchâssé dans une
menuiserie. Pour les panneaux vitrés rectangulaires, la menuiserie comprend quatre
montants formant le châssis, chaque montant étant constitué d'un ensemble de profilés.
Dans certains cas, en plus du châssis la menuiserie comprend quatre parcloses qui
viennent fermer la menuiserie sur le vitrage en façade. Pour le cas des baies vitrées
pour lesquelles le montage se fait sans parclose , les quatre montants sont encastrés
directement latéralement sur le vitrage, puis maintenus par vissage après pressage.
[0009] Grâce à l'intercalaire selon la présente invention, la formation de ponts thermiques
entre le vitrage et le châssis est considérablement réduite : il n'y a plus de zones
entièrement vides entre les deux faces du châssis qui doivent s'ériger de part et
d'autre des bordures du vitrage. La fabrication des lamelles souples extrudées permet
d'assurer une liaison parfaite entre le châssis et le vitrage, et la production en
série avec des cadences de production élevées est facilitée. La fixation de l'intercalaire
sur le reste de la menuiserie permet de fabriquer des montants déjà prêts au montage
en sortie d'usine et sans qu'il soit nécessaire de rapporter des pièces détachées
au moment du montage de la baie vitrée. La fabrication des lamelles souples est réalisable
sur des profilés existant dans la menuiserie; alternativement l'intercalaire peut
être une pièce supplémentaire qui est fixée sur le châssis au cours de la réalisation
de la menuiserie. Le mode de fabrication par extrusion et l'intégration par fixation
de l'intercalaire au châssis rend entièrement compatible l'intercalaire selon l'invention
avec un assemblage des montants d'une menuiserie sur un vitrage coulissant.
[0010] Avantageusement la première face de l'intercalaire comprend un matériau plastique
et les lamelles souples en plastique sont extrudées sur ledit matériau plastique.
L'extrusion, voire la coextrusion, des lamelles sur un intercalaire en tout ou partie
plastique facilite la fabrication, ce qui permet de réaliser rapidement par plasturgie
les pièces de la menuiserie.
[0011] La deuxième face de l'intercalaire selon l'invention comporte avantageusement au
moins un moyen de clipsage de l'intercalaire configuré pour un clipsage dans un rainurage
du châssis de la menuiserie du vitrage. Par clipsage, il faut comprendre dans le cadre
de l'invention une opération pouvant également être qualifiée par le terme équivalent
d'encliquetage. La menuiserie comporte avantageusement des rainurages pour encliqueter
l'intercalaire sur un montant du châssis. L'intercalaire est de préférence composé
en partie ou intégralement de plastique, ce qui facilite sont encliquetage sur le
reste de la menuiserie. Le moyen d'encliquetage est de préférence une ailette en plastique
rigide, il peut également s'agir d'un renfort qui vient doubler une bordure de l'intercalaire.
De manière alternative, un profilé en matière plastique déjà présent dans le montant
du châssis, et adapté pour être assemblé au reste du montant par clipsage, est extrudé
pour obtenir les lamelles souples et constitue ainsi un intercalaire selon l'invention.
[0012] Les lamelles souples de l'intercalaire selon l'invention sont avantageusement préparées
par extrusion avec le matériau plastique selon un procédé de coextrusion. Le matériau
plastique de la première face de l'intercalaire est coextrudé avec les lamelles souples
qui s'érigent sensiblement perpendiculairement à cette première face. La coextrusion
est un procédé d'extrusion qui permet d'obtenir un produit associant deux textures.
Le principe de la coextrusion repose sur la mise en fonctionnement de plusieurs vis
d'extrusion pour extruder plusieurs couches de polymère. La coextrusion permet de
réaliser l'extrusion des différentes parties d'un produit en simultané, à l'inverse
de la surextrusion qui consiste en la réalisation de plusieurs étapes d'extrusion
les unes après les autres.
[0013] L'intercalaire est avantageusement préparé par coextrusion d'un seul polymère en
deux couches, une première couche formant le matériau plastique de la première face
de l'intercalaire, une deuxième couche formant les lamelles souples qui s'étendent
sur ledit matériau plastique.
[0014] Alternativement, l'intercalaire est avantageusement préparé par surextrusion des
lamelles souples sur le matériau plastique de la première face de l'intercalaire de
coupure thermique selon l'invention. La surextrusion implique que l'extrusion du corps
de l'intercalaire est mise en oeuvre dans une première étape, puis une deuxième extrusion
est mise en oeuvre dans une deuxième étape pour réaliser les lamelles souples qui
s'érigent sur le corps de l'intercalaire.
[0015] Les lamelles souples selon l'invention peuvent comporter un évidemment, et lesdites
lamelles sont avantageusement sensiblement de forme tubulaire. Une telle conformation
tubulaire facilite la fabrication des lamelles sur un support plastique selon des
opérations de coextrusion ou de surextrusion.
[0016] L'intercalaire est avantageusement intégralement composé d'un matériau plastique,
réalisé en plusieurs couches par coextrusion, surextrusion, voire surmoulage.
[0017] Le matériau polymère entrant dans la composition du matériau plastique ou des lamelles
souples de l'intercalaire selon l'invention est avantageusement un polymère ou un
copolymère sélectionné parmi au moins l'un des éléments suivant : un polychlorure
de vinyle (PVC), un acrylonitrile butadiène styrène (ABS), un styrène-acrylonitrile
(SAN), un polyméthacrylate de méthyle (PMMA), un polyéthylène (PE) tel que le polyéthylène
haute densité (PE-HD), un polypropylène (PP), un polyamide, un polytéréphtalate d'éthylène
(PET), un polyuréthane (PU), un polyacétal, et un polyester.
[0018] Avantageusement l'intercalaire comprend trois ou quatre lamelles souples. Le nombre
de trois à quatre est à la fois suffisant pour garantir une amélioration significative
des performances thermiques et permet de pouvoir réaliser des lamelles facilement
accessibles par extrusion de par leurs dimensions.
[0019] La présente invention concerne également un panneau vitré comprenant un vitrage multiple
et une menuiserie, laquelle menuiserie comprend un châssis comportant quatre montants
intégrant au moins un profilé, dans lequel un intercalaire de coupure thermique tel
que décrit précédemment dans le cadre de l'invention est fixé par clipsage sur ledit
profilé du montant du châssis de la menuiserie, et coopère en appui par les lamelles
souples sur un des chants dudit vitrage. Le vitrage multiple est de préférence un
double vitrage.
[0020] Le panneau vitré selon l'invention dans lequel la menuiserie comporte de préférence
une parclose qui est fixé par encliquetage sur chacun des montants du châssis en façade.
Une telle configuration est préférée pour le montage des ensembles vitrés qui ne sont
pas coulissants.
[0021] De préférence, le panneau vitré selon l'invention comporte, d'une part, un intercalaire
de calage entièrement rigide comprenant une gorge ouverte sur le chant du vitrage
et sur lequel le vitrage repose par pesée et, d'autre part, trois intercalaires de
coupure thermique tel que décrit dans le cadre de l'invention. La partie basse du
panneau comporte un intercalaire différent qui est de préférence composé d'un plastique
rigide, cet intercalaire est d'avantage adapté à supporter le poids du vitrage tout
en autorisant l'écoulement et l'évacuation de l'eau liquide ou sous forme vapeur.
[0022] Dans la suite de la description, les qualificatifs du type « partie haute », « partie
basse », « élément latéral » sont relatifs à un vitrage en position verticale (érigé
verticalement), en configuration d'utilisation.
[0023] La description détaillée qui suit présente des modes de réalisation de la présente
invention, uniquement donnés à titre illustratif et qui ne doivent nullement être
interprétés comme limitatifs, et leurs figures annexées parmi lesquelles :
- la figure 1a représente une vue en coupe d'une partie d'un mode de réalisation d'un
panneau vitré selon l'invention avec un intercalaire comprenant quatre lamelles souples
fixées sur un montant du châssis, au niveau de la liaison du vitrage avec la menuiserie
sur la partie haute du vitrage, ou sur les montants latéraux ;
- la figure 1b représente une vue en coupe d'une partie du même mode de réalisation
de panneau vitré montré à la figure 1a, au niveau de la liaison du vitrage avec la
menuiserie sur la partie basse du vitrage, ;
- la figure 2 représente schématiquement les plans de coupe AA et BB sur les panneaux
vitrés illustrés au figures 3 à 8 ;
- la figure 3 représente une vue en coupe verticale d'un autre mode de réalisation de
panneau vitré selon l'invention non coulissant ;
- la figure 4 représente une vue en coupe horizontale du panneau vitré non coulissant
selon l'invention de la figure 3 ;
- la figure 5 représente une vue en coupe verticale d'un autre mode de réalisation de
panneau vitré coulissant selon l'invention ;
- la figure 6 représente une vue en coupe horizontale du panneau vitré coulissant selon
l'invention de la figure 5 ;
- la figure 7 représente une vue en coupe verticale d'un autre mode de réalisation de
panneau vitré non coulissant selon l'invention ;
- la figure 8 représente une vue en coupe horizontale du panneau vitré non coulissant
selon l'invention de la figure 7 ;
- la figure 9 représente une vue en coupe verticale d'un autre mode de réalisation de
panneau vitré coulissant selon l'invention avec des lamelles tubulaires ; et
- la figure 10 représente une vue en coupe horizontale du panneau vitré coulissant selon
l'invention de la figure 9.
[0024] La figure 1a montre une partie d'un premier mode de réalisation d'un intercalaire
de coupure thermique selon l'invention composé de quatre lamelles souples 1 extrudées
sur un profilé 2 de la menuiserie 3 d'un panneau vitré non coulissant 4. Une parclose
5 ferme sur l'avant le panneau vitré. Les lamelles souples 1 viennent en appui sur
le chant du vitrage 6.
[0025] La figure 3 montre un autre mode de réalisation d'un panneau vitré 7 non coulissant
selon la présente invention, en coupe verticale selon le plan de coupe AA schématisé
à la figure 2, et qui comporte un intercalaire de coupure thermique 8 comprenant un
profilé 9 en PVC extrudé sur lequel sont coextrudées trois lamelles souples 11 en
PVC. Comme pour le mode de réalisation de la figure 1a, grâce aux interstices 12 ménagés
entre les lamelles souples 11 qui viennent au contact du vitrage, la déperdition thermique
est évitée. L'intercalaire de coupure thermique 8 est monté par encliquetage sur un
montant 13 du panneau vitré non coulissant. La figure 3 montre également un intercalaire
de calage 14 entièrement rigide en PVC qui équipe la partie basse du panneau vitré
7. Cet intercalaire de calage 14 supporte le poids du vitrage et comporte une gorge
15 ouverte sur le chant du vitrage 16 pour éviter la condensation et permettre l'écoulement
de l'eau infiltrée dans les montants 13 du panneau vitré 4. Les interstices 12 entre
les lamelles souples 11 et les gorges 15 ménagent un réseau de canalisations à l'intérieur
des montants de la menuiserie pour évacuer les liquides et empêcher la condensation,
tout en garantissant un gain thermique.
[0026] La figure 4 montre le même mode de réalisation que celui illustré à la figure 3,
mais cette fois-ci en coupe horizontale du panneau vitré selon le plan de coupe BB
schématisé à la figure 2. Chacun des montants 13 de la menuiserie placés latéralement
comporte également un intercalaire de coupure thermique 8 comprenant un profilé 9
en PVC extrudé sur lequel sont coextrudées, ou surextrudées, trois lamelles souples
11 en PVC.
[0027] La figure 5 montre deux autres panneaux vitrés 17a et 17b qui sont une variante du
mode de réalisation illustré aux figures 3 et 4, en coupe verticale selon le plan
de coupe AA schématisé à la figure 2. Les panneaux vitrés 17a et 17b sont des baies
vitrées montées coulissantes sur un dormant 18 intégrant en parties haute et basse,
des rails 19a, 19b, 19c et 19d, sur lesquels coulissent les deux panneaux 17a et 17b.
Dans ce mode de réalisation des intercalaires de coupure thermique 28 sont également
intégrés aux montants 13 de la menuiserie, et fixés par encliquetage (clipsage). Ces
intercalaires de coupure thermique 28 comprennent chacun un profilé 29 en PVC extrudé
sur lequel sont coextrudées, ou surextrudées, trois lamelles souples 31 en PVC.
[0028] La figure 6 montre les panneaux vitrés 17a et 17b, en coupe horizontale selon le
plan de coupe BB schématisé à la figure 2. Chacun des montants 13 de la menuiserie
placés latéralement comporte également un intercalaire de coupure thermique 28 comprenant
un profilé 29 en PVC extrudé sur lequel sont coextrudées, ou surextrudées, trois lamelles
souples 31 en PVC.
[0029] Dans ce mode de réalisation représenté aux figures 5 et 6, des moyens de clipsage
32 sous forme d'ailettes qui s'étendent à partir de la deuxième face de l'intercalaire
de coupure thermique 28, facilitent le montage par clipsage de l'intercalaire sur
la menuiserie.
[0030] Les figures 7 et 8 montrent un autre mode de réalisation de panneau vitré 34 à châssis
non coulissant, respectivement en coupes horizontale et verticale selon les plans
de coupe AA et BB schématisés à la figure 2. Dans ce mode de réalisation un intercalaire
de coupure thermique 38 est directement intégré dans un des profilés en polyamide
39a et 39b des montant 43 de la menuiserie. Trois lamelles souples 41 en PVC sont
coextrudées, ou surextrudées sur le profilé en polyamide 39a de l'intercalaire de
coupure thermique 38. Les lamelles souples 41 viennent en appui sur le chant du vitrage
46 pour garantir une performance thermique améliorée.
[0031] Les figures 9 et 10 montrent encore un autre mode de réalisation de panneaux vitrés
47a et 47b à châssis coulissant, respectivement en coupes horizontale et verticale
selon les plans de coupe AA et BB schématisés à la figure 2. Ces panneaux vitrés comportent
des intercalaires de coupure thermique 48, lesquels intercalaires 48 comprennent chacun
un profilé 49 en PVC extrudé sur lequel sont coextrudées, ou surextrudées, trois lamelles
souples 51 de forme tubulaire. Les lamelles souples 51 tubulaires viennent en appui
sur le chant du vitrage pour garantir une performance thermique améliorée.
1. Intercalaire de coupure thermique (8, 28, 38, 48) comprenant une première face prévue
pour venir en appui sur le chant d'un vitrage (6, 16, 46) en s'étendant sensiblement
sur toute sa longueur, et une deuxième face prévue pour être fixée sur l'un des profilés
(2) du châssis de la menuiserie dudit vitrage, caractérisé en ce que ladite première face comprend une lamelle souple (1, 11, 31, 41, 51) en plastique
extrudé qui s'étend sensiblement sur toute la longueur de la partie de l'intercalaire
qui est positionnée en vis-à-vis du chant du vitrage.
2. Intercalaire de coupure thermique (8, 28, 38, 48) selon la revendication 1, dans lequel
ladite première face de l'intercalaire comprend un matériau plastique et les lamelles
souples (1, 11, 31, 41, 51) en plastique sont extrudées sur ledit matériau plastique.
3. Intercalaire de coupure thermique (8, 28, 38, 48) selon l'une des revendications 1
ou 2, dans lequel la deuxième face de l'intercalaire comporte au moins un moyen de
clipsage (32) de l'intercalaire configuré pour un clipsage dans un rainurage du châssis
de la menuiserie du vitrage.
4. Intercalaire de coupure thermique (8, 28, 38, 48) selon l'une des revendications 2
ou 2 et 3 prises ensemble, dans lequel les lamelles souples (1, 11, 31, 41, 51) sont
préparées par extrusion avec le susdit matériau plastique selon un procédé de coextrusion.
5. Intercalaire de coupure thermique (8, 28, 38, 48) selon la revendication 4, dans lequel
l'intercalaire est préparé par coextrusion d'un seul polymère en deux couches, une
première couche formant le matériau plastique de la première face de l'intercalaire,
une deuxième couche formant les lamelles souples (1, 11, 31, 41, 51) qui s'étendent
sur ledit matériau plastique.
6. Intercalaire de coupure thermique (8, 28, 38, 48) selon la revendication 2, dans lequel
l'intercalaire est préparé par surextrusion des lamelles souples (1, 11, 31, 41, 51)
sur le susdit matériau plastique de la première face de l'intercalaire de coupure
thermique selon l'invention.
7. Intercalaire de coupure thermique (8, 28, 38, 48) selon l'une des revendications 1
à 6, dans lequel le matériau polymère entrant dans la composition du matériau plastique
ou des lamelles souples est un polymère ou un copolymère sélectionné parmi au moins
l'un des éléments suivant : un polychlorure de vinyle, un acrylonitrile butadiène
styrène, un styrène-acrylonitrile, un polyméthacrylate de méthyle, un polyéthylène
tel que le polyéthylène haute densité, un polypropylène, un polyamide, un polytéréphtalate
d'éthylène, un polyuréthane, un polyacétal et un polyester.
8. Intercalaire de coupure thermique (8, 28, 38, 48) selon l'une des revendications 1
à 7, dans lequel l'intercalaire comprend trois ou quatre lamelles souples (1, 11,
31, 41, 51).
9. Panneau vitré (4, 7, 17a, 17b, 34, 47a, 47b) comprenant un vitrage multiple, et une
menuiserie comprenant un châssis comportant quatre montants (3, 13, 43) intégrant
au moins un profilé (2), dans lequel un intercalaire de coupure thermique (8, 28,
38, 48) selon l'une des revendication 1 à 8, est fixé par clipsage sur ledit profilé
du montant du châssis de la menuiserie, et coopère en appui par les lamelles souples
sur un des chants (6, 16, 46) dudit vitrage.
10. Panneau vitré (4, 7, 17a, 17b, 34, 47a, 47b) selon la revendication 9, dans lequel
le panneau vitré comporte, d'une part, un intercalaire de calage (14) entièrement
rigide comprenant une gorge (15) ouverte sur le chant (6, 16, 46) du vitrage et sur
lequel le vitrage repose par pesée et, d'autre part, trois intercalaires de coupure
thermique (8, 28, 38, 48) selon l'une des revendications 1 à 8.