DOMAINE TECHNIQUE
[0001] La présente invention concerne un procédé de sertissage de pierres précieuses ou
non sur un élément support pour produire des pièces décorées de pierres notamment
pour la bijouterie et l'horlogerie. L'invention concerne plus particulièrement un
tel procédé de sertissage de pierres dans des éléments support pour lesquels un sertissage
classique par rabattement de la matière de l'élément support n'est pas possible.
ART ANTERIEUR
[0002] On connaît dans les domaines de la bijouterie et de l'horlogerie diverses techniques
de sertissage de pierres sur des éléments support en métal.
[0003] Un procédé classique consiste à percer à la surface de l'élément support un trou
dont les bords sont évasés pour former une portée ou assise, à disposer la pierre
dans le trou de manière à ce que la culasse de chaque pierre repose partiellement
sur la portée du trou puis à immobiliser la pierre dans le trou par rabattement de
la matière de l'élément support pour former une lèvre recouvrant le contour de la
pierre. Selon une variante de ce procédé, la pierre est retenue par des grains/griffes
de matière issue du façonnage de l'élément support et repoussés sur la pierre pour
assurer sa retenue.
[0004] Ce procédé de sertissage présente l'inconvénient de ne pas pouvoir être mis en oeuvre
lorsque le matériau de l'élément support présente une très faible capacité à se déformer
plastiquement sans se rompre, typiquement lorsque l'élément de support est réalisé
dans un alliage métallique, une céramique, un composite naturel, un composite à matrice
polymère, ou métallique, présentant un allongement à la rupture < 8 %. Typiquement,
les éléments support en composites munis fibre de carbone, en bois, en cermet, en
oxyde de zirconium, en silicium, en saphir, etc. ne se prêtent pas à la technique
de sertissage classique par grains/griffes.
[0005] Le document
CH 711 255 propose un procédé de sertissage classique d'une pierre dans un élément de support
réalisé dans un matériau présentant une ductilité insuffisante pour le sertissage
par grains. Selon une variante, ce procédé de sertissage consiste à percer une assise
dans l'élément support, à percer deux trous de fixation adjacents à l'assise dans
l'élément support, à mettre en place la pierre dans l'assise, à insérer un élément
de fixation dans chaque trou de fixation, l'élément de fixation présentant une partie
supérieure plus grande que le trou de fixation dans la direction perpendiculaire à
l'axe du trou de fixation, et à appliquer une force sur chaque élément de fixation
dans la direction parallèle à l'axe du trou de fixation correspondant jusqu'à ce que
la partie supérieure de chaque élément de fixation entre en contact avec la pierre
pour la bloquer définitivement.
RESUME DE L'INVENTION
[0006] La présente invention a pour but de proposer un procédé alternatif adapté pour sertir
une pierre sur un élément support peu ductile.
[0007] A cet effet, l'invention a pour objet de proposer un procédé de sertissage où l'élément
de fixation de la pierre faisant office de griffe est distinct de l'élément support,
ce qui permet de faire abstraction des propriétés de l'élément support lors du sertissage.
Le procédé consiste, dans un premier temps, à insérer partiellement des éléments de
fixation munis d'une encoche dans des trous de fixation ménagés dans l'élément support
et, dans un deuxième temps, à bloquer la pierre dans les encoches des éléments de
fixation préalablement déformés élastiquement pour permettre l'insertion de la pierre
entre les éléments de fixation. Ensuite, les éléments de fixation sont enfoncés plus
profondément au sein de l'élément support jusqu'à ce que la pierre vienne à butée
dans l'assise ménagée dans l'élément support.
[0008] Le choix du matériau pour l'élément de fixation permet de garantir une bonne tenue
de la pierre avec un rendu entre le matériau de l'élément support et de l'élément
de fixation qui peut être modulé comme souhaité. Avantageusement, l'élément support
et l'élément de fixation sont réalisés dans un même matériau tel qu'un matériau composite
à matrice organique renforcée par des fibres de carbone pour un rendu homogène entre
les deux éléments.
[0009] Le procédé selon l'invention présente pour autre avantage qu'il ne nécessite pas
de sertisseur expérimenté.
[0010] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront dans
la description suivante d'un mode de réalisation préféré, présenté à titre d'exemple
non limitatif en référence aux dessins annexés.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0011]
La figure 1 représente une vue tridimensionnelle d'un article décoratif comprenant
plusieurs pierres serties avec le procédé selon l'invention. L'élément support de
l'article décoratif est coupé à une extrémité pour une meilleure visibilité.
La figure 2 est une vue tridimensionnelle de l'article décoratif avec séquentiellement
les trois étapes de sertissage de la pierre dans l'élément support selon le procédé
de l'invention.
La figure 3 est une vue en coupe de l'élément support de l'article décoratif selon
l'invention.
La figure 4 à 7 représentent séquentiellement à l'aide de vues en coupe le procédé
de sertissage selon l'invention.
La figure 8 représente en coupe une vue de la partie de l'élément de fixation munie
de l'encoche.
La figure 9 représente une variante de la figure 7.
La figure 10 représente une vue tridimensionnelle d'un article décoratif serti avec
le procédé selon l'invention.
DESCRIPTION DETAILLEE
[0012] La présente invention se rapporte au procédé de sertissage d'une pierre dans un élément
support et à l'article décoratif comprenant la pierre sertie dans l'élément support.
L'article décoratif peut notamment être une pièce de bijouterie, de joaillerie ou
un composant d'habillage d'une pièce d'horlogerie tel qu'une lunette, un cadran, une
boîte, une aiguille, un indexe, une couronne, un élément de bracelet, etc. A titre
illustratif, la figure 10 représente comme article décoratif 1 une lunette de montre
comprenant des pierres 2 serties sur un élément support 3 à l'aide d'éléments de fixation
4 distincts de l'élément support 3.
[0013] Selon l'invention, le procédé est plus spécifiquement adapté pour sertir un élément
support 3 réalisé dans un matériau peu ductile, à savoir un matériau présentant un
allongement à la rupture inférieur à 8%. Il peut, par exemple, s'agir d'un alliage
métallique, d'une céramique, d'un verre, d'un matériau composite à matrice polymère,
métallique, ou encore d'un composite naturel tel que le bois. Il peut plus précisément
s'agir d'un matériau composite à matrice polymère renforcée avec des fibres telles
que des fibres de carbone ou d'aramide (Kevlar®). Les éléments de fixation peuvent
également être réalisés dans un matériau peu ductile avec un allongement à la rupture
inférieur à 8%. Ces éléments de fixation sont aptes à se déformer élastiquement lors
du procédé de sertissage. On peut citer comme matériaux adaptés : un composite naturel,
un composite à matrice polymère, ou métallique. On précisera que l'élément support
peut être réalisé dans un même matériau que l'élément de fixation (par ex. matrice
polymère avec des fibres de carbone) ou dans un matériau différent. Quant aux pierres
à sertir, elles peuvent être de toutes sortes, précieuses ou non.
[0014] L'élément support 3 visible entre autres aux figures 1-3 comporte une assise 3a destinée
à loger la pierre 2 et des trous de fixation 3b adjacents à l'assise 3a destinés à
accueillir des éléments de fixation 4 au nombre de 2, 3, 4 ou plus par pierre. L'élément
support 3 peut en outre comporter un rebord périphérique 3d qui se dresse à proximité
des trous de fixation 3b. Ce rebord 3d présente, après sertissage, une surface supérieure
sensiblement coplanaire avec l'extrémité supérieure des éléments de fixation 4 et
la face supérieure des pierres 2.
[0015] De préférence, les trous de fixation 3b sont débouchant et s'étendent entre une première
surface où est ménagée l'assise 3a et une deuxième surface opposée à la première surface.
En variante (non représentée), les trous de fixation 3b pourraient être borgnes. Les
trous de fixation 3b sont dimensionnés pour accueillir les éléments de fixation 4.
Ces derniers se présentent sous forme de tige, qu'on qualifiera aussi de griffe. La
tige est verticale avec préférentiellement une section circulaire, formant après sertissage,
des grains encadrant la pierre 2 comme montré à la figure 10, l'extrémité supérieure
de la tige pouvant être arrondie. Chaque élément de fixation 4 comporte sur son flanc
vertical dans sa partie supérieure une encoche 4a qui s'étend partiellement sur la
section circulaire. Cette encoche est destinée à accueillir une portion périphérique
2a de la pierre 2. L'encoche 4a a une forme complémentaire à la portion périphérique
de la pierre avec, dans l'exemple illustré à la figure 8, une forme en V avec une
base tronquée. L'encoche peut être usinée dans la tige au moyen d'un laser ou par
fraisage. Dans le cas d'une réalisation de griffes à matrice polymère composés de
fibre de carbone, l'inconvénient d'un tel usinage est que les fibres sont interrompues
rendant les griffes fragiles. Alternativement pour cette réalisation, la tige peut
être injectée directement avec l'encoche; auquel cas, les fibres suivent le pourtour
de l'encoche comme montré à la figure 8.
[0016] Le procédé de sertissage est illustré à l'aide des figures 2 et 4-7. Les éléments
de fixation 4 sont insérés dans les trous de fixation 3b par le dessus ou le dessous
de l'élément support 3. Optionnellement, une couche adhésive peut préalablement être
appliquée au sein du trou de fixation pour améliorer l'ancrage de l'élément de fixation
dans l'élément support. Dans l'exemple illustré, les éléments de fixation sont au
nombre de quatre par pierre mais deux éléments de fixation disposés, par exemple,
de manière diamétralement opposée par rapport à l'assise pourraient être suffisants.
La partie de l'élément de fixation 4 comportant l'encoche 4a s'étend en dehors de
l'assise 3a sur une hauteur suffisante pour permettre à l'élément de fixation 4 de
fléchir tout en étant maintenu dans l'élément support 3. Le ou les éléments de fixation
4 sont déformés élastiquement pour permettre l'insertion de la portion périphérique
2a de la pierre 2 dans les encoches 4a et le serrage de la pierre au sein des encoches
après le retour élastique. A titre d'exemple visible aux figures 2 et 4, une manière
d'insérer la pierre 2 peut consister à positionner les quatre éléments de fixation
par paires avec une paire insérée moins profondément que l'autre dans l'élément support
3 de manière à ce que les deux paires d'encoches 4a se présentent respectivement à
une hauteur différente. La pierre 2 est alors insérée de biais entre les éléments
de fixation 4 avec une paire d'éléments de fixation 4 se déformant élastiquement.
Ensuite, une pression est appliquée sur les éléments de fixation 4 dans une direction
parallèle à l'axe du trou de fixation 3b jusqu'à ce que la pierre 2 vienne presque
à butée contre l'assise 3a. Cette étape peut se dérouler en deux temps avec tout d'abord
la paire d'éléments de fixation 4 s'étendant moins profondément dans l'élément support
3 qui est amenée à hauteur de la paire en vis-à-vis et ensuite les deux paires qui
sont simultanément enfoncées (figures 5-6). Finalement, les éléments de fixation 4
dépassant de la surface de l'élément support 3 opposée à la surface comportant l'assise
3a sont coupés pour que ces derniers affleurent sur ladite surface (figure 7).
[0017] Selon une variante du procédé représentée à la figure 9, les trous de fixation 3b
débouchent chacun dans un lamage 3c ménagé dans la surface de l'élément support 3
opposée à la surface comportant l'assise 3a. Les éléments de fixation 4 s'étendent
jusque dans le lamage 3c et sont collés au sein du lamage 3c à l'aide d'une matière
adhésive 5. L'élément de fixation 4 peut comporter dans sa partie s'étendant dans
le lamage 3c une gorge 4b qui assure un meilleur maintien de l'élément de fixation
dans le trou de fixation après remplissage avec la matière adhésive.
Légende
[0018]
- (1) Article décoratif
- (2) Pierre
- a. Portion périphérique
- (3) Elément support
- a. Assise
- b. Trou de fixation
- c. Lamage
- d. Rebord périphérique
- (4) Elément de fixation
- a. Encoche
- b. Gorge
- (5) Matière adhésive
1. Procédé de sertissage d'une pierre (2) dans un élément support (3) comprenant les
étapes suivantes consistant à :
a) percer une assise (3a) dans une première surface de l'élément support (3);
b) percer au moins deux trous de fixation (3b) adjacents à l'assise (3a) dans l'élément
support (3);
c) se munir d'au moins deux éléments de fixation (4) présentant dans une première
partie d'extrémité une encoche (4a) ayant une forme complémentaire à une portion périphérique
(2a) de la pierre (2);
d) insérer partiellement un élément de fixation (4) dans chaque trou de fixation (3b)
de manière à ce que la première partie d'extrémité comprenant ladite encoche (4a)
s'étende au-dessus de l'élément support (3) et sur une profondeur permettant audit
élément de fixation (4) de fléchir tout en étant maintenu dans ledit trou de fixation
(3b) ;
e) déformer élastiquement le ou les éléments de fixation (4) et insérer la pierre
(2) entre les éléments de fixation (4) de manière à ce que ladite portion périphérique
(2a) de la pierre (2) vienne se positionner dans lesdites encoches (4a), et
f) appliquer une force sur les éléments de fixation (4) dans une direction parallèle
à l'axe du trou de fixation (3b) correspondant jusqu'à ce que la pierre (2) vienne
partiellement en butée contre ladite assise (3a).
2. Procédé de sertissage selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits trous de fixation (3b) traversent l'élément support (3) et débouchent dans
une deuxième surface de l'élément support (3) opposée à ladite première surface.
3. Procédé de sertissage selon la revendication 2, caractérisé en ce que les éléments de fixation (4) présentent chacun une longueur telle qu'une deuxième
partie d'extrémité opposée à la première partie d'extrémité fait saillie de la deuxième
surface de l'élément support (3) à l'issue de l'étape f) et en ce qu'il comprend une étape supplémentaire g) consistant à découper les parties en saillie
des éléments de fixation (4) à fleur de la deuxième surface.
4. Procédé de sertissage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que préalablement à l'étape d) de la matière adhésive (5) est appliquée dans chaque trou
de fixation (3b).
5. Procédé de sertissage selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que les trous de fixation (3b) débouchent chacun dans un lamage (3c) ménagé dans la deuxième
surface de l'élément support (3).
6. Procédé de sertissage selon la revendication 5, caractérisé en ce que chaque deuxième partie d'extrémité de chaque élément de fixation (4) fait saillie
dans son lamage (3c) correspondant et en ce que chaque deuxième partie d'extrémité est noyée dans la matière adhésive (5) déposée
dans le lamage (3c).
7. Procédé de sertissage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les éléments de fixation (4) sont réalisés dans un matériau ayant un allongement
à la rupture < 8 %.
8. Procédé de sertissage selon la revendication 7, caractérisé en ce que les éléments de fixation (4) sont réalisés dans un composite naturel, un composite
à matrice polymère, ou métallique.
9. Procédé de sertissage selon la revendication 8, caractérisé en ce que les éléments de fixation (4) sont réalisés dans un composite à matrice polymère renforcée
avec des fibres s'étendant majoritairement de manière parallèle à la direction longitudinale
desdits éléments de fixation (4).
10. Procédé de sertissage selon la revendication 9, caractérisé en ce que lesdites fibres suivent le contour de l'encoche (4a).
11. Procédé de sertissage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément support (3) est réalisé dans un matériau ayant un allongement à la rupture
< 8 %.
12. Procédé de sertissage selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'élément support (3) est réalisé dans un alliage métallique, une céramique, un verre,
un composite naturel, un composite à matrice polymère ou métallique.
13. Article décoratif (1), notamment une pièce de bijouterie, de joaillerie et/ou un composant
d'habillage d'une pièce d'horlogerie comprenant au moins une pierre (2) sertie dans
un élément support (3), ledit élément support (3) présentant dans une première surface
une assise (3a) sur laquelle repose chaque pierre (2), ladite assise (3a) étant agencée
pour qu'une partie de la pierre (2) fasse saillie au-dessus de la première surface,
ledit élément support (3) comprenant au moins deux trous de fixation (3b) adjacents
à chaque assise (3a) et dans chacun desquels est inséré et fixé un élément de fixation
(4) présentant dans une première partie d'extrémité s'étendant au-dessus de la première
surface une encoche (4a) dirigée vers la pierre (2) et dont la forme est complémentaire
à une portion périphérique (2a) de la pierre (2) s'étendant au-dessus de la première
surface, ladite portion périphérique (2a) de la pierre (2) étant engagée dans les
encoches (4a) et serrée entre ces dernières pour maintenir la pierre (2) en appui
contre son assise (3a).
14. Article décoratif (1) selon la revendication 13, caractérisé en ce que les éléments de fixation (4) sont réalisés dans un matériau ayant un allongement
à la rupture < 8 %.
15. Article décoratif (1) selon la revendication 14, caractérisé en ce que lesdits éléments de fixation (4) sont réalisés dans un composite naturel, un composite
à matrice polymère, ou métallique.
16. Article décoratif (1) selon la revendication 15, caractérisé en ce que les éléments de fixation (4) sont réalisés dans un composite à matrice organique
renforcée avec des fibres s'étendant majoritairement de manière parallèle à la direction
longitudinale des éléments de fixation (4).
17. Article décoratif (1) selon la revendication 16, caractérisé en ce que lesdites fibres suivent le contour de l'encoche (4a).
18. Article décoratif (1) selon l'une quelconque des revendications 13 à 17, caractérisé en ce que l'élément support (3) est réalisé dans un matériau ayant un allongement à la rupture
< 8 %.
19. Article décoratif (1) selon la revendication 18, caractérisé en ce que l'élément support (3) est réalisé dans un alliage métallique, une céramique, un verre,
un composite naturel, un composite à matrice polymère ou métallique.
20. Article décoratif (1) selon l'une quelconque des revendications 13 à 19, caractérisé en ce que l'élément support (3) est monté sur ou forme une lunette, un cadran, une boîte, une
aiguille, un index, une couronne un et/ou un élément de bracelet d'une pièce d'horlogerie
et/ou un bijou.
21. Article décoratif (1) selon l'une quelconque des revendications 13 à 20, caractérisé en ce que chaque pierre (2) est associée à trois ou quatre éléments de fixation (4).
22. Article décoratif (1) selon l'une quelconque des revendications 13 à 21, caractérisé en ce que l'élément support (3) comprend un rebord périphérique (3d) s'étendant perpendiculairement
à la première surface autour et au voisinage des éléments de fixation (4).
23. Article décoratif (1) selon la revendication 22, caractérisé en ce que les surfaces supérieures respectivement du rebord périphérique (3d), des éléments
de fixation (4) et de la ou des pierre(s) (2) sont sensiblement coplanaires.