[0001] La présente invention se rapporte à un dispositif de transfert thermique diphasique
pouvant être un thermosiphon ou un caloduc pulsé de fabrication simplifiée.
[0002] Un thermosiphon diphasique est un dispositif de transfert de chaleur fonctionnant
par évaporation-condensation d'un liquide introduit sous sa pression de vapeur dans
une enceinte étanche. Il comporte une extrémité appelée « zone évaporateur » destinée
à être en contact avec une source de chaleur et une extrémité appelée « zone condenseur
» destinée à être en contact avec une source froide. Le fluide dans la zone évaporateur
est échauffé et s'évapore, extrayant de la chaleur de la source de chaleur, la vapeur
se déplace jusqu'à la zone condenseur où la vapeur se condense et cède la chaleur
à la source froide. Le liquide retourne à la zone évaporateur. La zone évaporateur
est située plus bas que la zone condenseur de sorte que les condensats retournent
à la zone évaporateur par gravité.
[0003] Un caloduc pulsé est un système de transfert de chaleur fonctionnant par oscillations
de bouchons de vapeur et de liquide dans un circuit fluidique qui circule successivement
entre une ou plusieurs zones chaudes et une et plusieurs zones froides. La section
du circuit fluidique est faible afin d'avoir une configuration d'écoulement de type
bouchon. Le transfert de chaleur se fait par chaleur latente, mais également par chaleur
sensible grâce aux bouchons de liquide oscillant entre zone chaude et zone froide.
[0004] De tels dispositifs de transfert thermique peuvent être utilisés dans le domaine
de l'électronique, par exemple l'électronique de puissance pour refroidir les composants
électroniques.
[0005] De tels dispositifs présentent l'avantage de pouvoir fonctionner de manière efficace
contre la gravité, i.e. lorsque l'évaporateur est disposé au-dessus du condenseur.
[0006] Le document
US 8 919 426 décrit un caloduc pulsé comportant une plaque supérieure et une plaque inférieure,
chaque plaque comportant une empreinte d'un micro-canal en forme de serpentin, lorsque
les deux plaques sont assemblées, elles forment un micro-canal en serpentin étanche.
Les empreintes sont réalisées par gravure chimique. D'une part, il faut graver deux
plaques ce qui peut être long. D'autre part, la profondeur des gravures doit être
surveillée. Enfin une telle gravure a un prix de revient relativement élevée et est
peu adaptée à une fabrication en moyenne et grande séries.
EXPOSÉ DE L'INVENTION
[0007] C'est par conséquent un but de la présente invention d'offrir un dispositif de transfert
thermique tel qu'un thermosiphon ou un caloduc pulsé de réalisation simplifiée.
[0008] Le but précédemment énoncé est atteint par un dispositif de transfert thermique formant
un thermosiphon ou un caloduc pulsé, comportant une pluralité de plaques empilées
et solidarisées entre elles, de sorte à définir un circuit fluidique de transfert
thermique. La pluralité de plaques peut comporter deux plaques d'extrémité, au moins
une plaque intermédiaire comportant des rainures traversant l'épaisseur de la plaque,
et au moins une autre plaque intermédiaire comportant des découpes assurant, soit
la redistribution du fluide dans les différents canaux, soit une connexion des rainures
de sorte à former au moins un canal unique pour un caloduc pulsé.
[0009] Le dispositif de transfert thermique est donc de réalisation simple. En effet, les
rainures et les découpes dans les plaques intermédiaires étant traversantes, leur
étape de fabrication est simplifiée, contrairement à la réalisation d'empreinte non
traversante. Elles peuvent être avantageusement réalisées par poinçonnage, ce qui
est particulièrement adapté à une réalisation en moyenne ou grande série.
[0010] Dans le cas de plaques en alliage d'aluminium, elles peuvent être assemblées avantageusement
par brasure. La mise en oeuvre d'alliages d'aluminium permet une brasure industrielle
par alliage eutectique.
[0011] Grâce à cette répartition en plaques et à la réalisation de rainures traversantes
pour former les canaux, la jonction entre la plaque intermédiaire rainurée et l'autre
plaque intermédiaire ou un des plaques d'extrémité forme des angles et non des forme
arrondie. Ces angles favorisent les effets capillaires.
[0012] En d'autres termes, les fonctions sont réparties par plaque, ce qui permet de simplifier
la structure de chacune des plaques et donc de simplifier leur réalisation.
[0013] En effet, la plaque comportant les rainures délimitent les parois latérales des canaux,
la plaque comportant les découpes forme une paroi d'extrémité et assure soit l'équilibrage
de la charge entre les différents canaux dans le cas d'un thermosiphon, soit la mise
en série des canaux, et les plaques d'extrémité pour l'une formant l'autre paroi d'extrémité
du canal et pour l'autre fermant les découpes.
[0014] En outre, cette répartition des fonctions par plaque permet de simplifier le changement
de dispositif fabriqué dans le cas d'une seule chaîne de fabrication pour les thermosiphons
et les caloducs pulsés, il est très facile de changer de dispositif de transfert thermique
fabriqué, en effet il suffit de modifier uniquement la plaque intermédiaire comportant
les collecteurs pour réaliser un caloduc pulsé à la place d'un thermosiphon.
[0015] De manière avantageuse, les canaux sont délimités par des faces planes délimitant
des angles favorables aux échanges thermiques. De manière très avantageuse, les rainures
sont structurées de sorte que tout ou partie des angles soient aigus, favorisant encore
davantage les transferts thermiques.
[0016] La présente invention a alors pour objet un thermosiphon comportant un empilement
de plaques solidarisées les unes aux autres de sorte à délimiter un circuit fluidique,
ledit circuit fluidique comportant au moins deux canaux remplis partiellement d'un
fluide, ledit empilement comprenant :
- deux plaques d'extrémité,
- au moins une première plaque intermédiaire disposée entre les deux plaques d'extrémité,
ladite première plaque intermédiaire comportant au moins deux rainures traversant
de part en part la première plaque intermédiaire sur toute son épaisseur, chaque rainure
comportant une première extrémité et une deuxième extrémité, lesdites premières extrémités
étant situées dans une zone dite « zone évaporateur » et lesdites deuxièmes extrémités
étant situées dans une zone dite « zone condenseur », la zone évaporateur étant distincte
de la zone condenseur,
- au moins un premier collecteur au niveau de la zone évaporateur et mettant en communication
fluidique au moins deux rainures uniquement au niveau des premières extrémités,
- au moins un deuxième collecteur au niveau de la zone condenseur et mettant en communication
fluidique au moins deux rainures uniquement au niveau des deuxièmes extrémités,
- lesdits premier et deuxième collecteurs étant tels qu'ils connectent les rainures
en parallèle,
- au moins une deuxième plaque intermédiaire en contact direct avec la première plaque
intermédiaire et comportant au moins l'un des premier et deuxième collecteurs.
[0017] La présente invention a également pour objet un caloduc pulsé comportant un empilement
de plaques solidarisées les unes aux autres de sorte à délimiter un circuit fluidique
comportant au moins un canal, et rempli d'un fluide, ledit circuit fluidique comporte
au moins une zone dite zone évaporateur et au moins une zone dite zone condenseur,
ledit empilement comprenant :
- deux plaques d'extrémité,
- au moins une première plaque intermédiaire disposée entre les deux plaques d'extrémité,
ladite première plaque d'extrémité comportant une pluralité de rainures traversant
de part en part la première plaque intermédiaire sur toute son épaisseur, chaque rainure
comportant une première extrémité et une deuxième extrémité,
- au moins un premier connecteur au niveau desdites premières extrémités et mettant
en communication fluidique les rainures deux à deux uniquement au niveau des premières
extrémités,
- au moins un deuxième connecteur au niveau des deuxième extrémités et mettant en communication
fluidique les rainures deux à deux uniquement au niveau des deuxièmes extrémités,
- lesdits premier et deuxième connecteurs étant tels qu'ils connectent les rainures
en série,
- au moins une deuxième plaque intermédiaire en contact direct avec la première plaque
intermédiaire et comportant au moins l'un des premier et deuxième connecteurs.
[0018] De manière avantageuse, le ou les canaux est ou sont délimité(s) par quatre plans.
[0019] La section d'un canal ou des canaux comporte(nt) de préférence au moins deux sommets
dont l'angle est compris entre 70° et 85°.
[0020] Par exemple les collecteurs ou les connecteurs sont formés par des rainures.
[0021] Le thermosiphon ou caloduc pulsé peut comporter au moins une autre première plaque
intermédiaire munie de rainures.
[0022] Dans un exemple, le thermosiphon ou le caloduc pulsé comporte au moins une autre
deuxième plaque intermédiaire munie de découpes de sorte à connecter tout ou partie
des rainures entre elles.
[0023] Avantageusement le thermosiphon ou le caloduc pulsé comporte au moins un échangeur
thermique au niveau de la zone évaporateur et/ou la zone condenseur. L'échangeur thermique
peut être un radiateur rapporté sur l'une au moins des plaques d'extrémité.
[0024] Avantageusement l'échangeur thermique est formé directement dans l'une des plaques
de l'empilement. L'échangeur thermique peut être un radiateur formé directement dans
au moins l'une des plaques d'extrémité.
[0025] L'échangeur thermique peut comporter un circuit fluidique formé dans la plaque intermédiaire,
dans lequel circule un fluide liquide ou diphasique.
[0026] Dans un exemple, le caloduc pulsé comporte au moins deux rainures de largeur différente
connectées directement.
[0027] Les rainures peuvent former avec les connecteurs un canal formant une boucle fermée.
[0028] Dans un exemple, le caloduc est conformé pour présenter une forme de serpentin ou
être enroulé sur lui-même comportant des portions droites connectées par des coudes,
les premières extrémités des rainures étant situées à une extrémité libre du caloduc
et les deuxièmes extrémités des rainures des rainures étant situées à une autre extrémité
libre.
[0029] Dans un autre exemple, le caloduc est conformé pour présenter une forme de serpentin
ou être enroulé sur lui-même comportant des portions droites connectées par des coudes,
les premières extrémités des rainures étant situées à une extrémité libre du caloduc
et les deuxièmes extrémités des rainures des rainures étant situées à une autre extrémité
libre, et le collecteur et les rainures sont formées dans la même plaque intermédiaire.
[0030] La présente invention a également pour objet un système d'extraction de chaleur comportant
un caloduc pulsé selon l'invention, dans lequel le caloduc pulsé comporte deux bords
latéraux formés de l'empilement des plaques d'extrémité et au moins la première plaque
intermédiaire et au moins la deuxième plaque intermédiaire, et comportant une plaque
de conduction thermique en contact thermique et mécanique par une face avec une partie
seulement de l'un des bords latéraux, l'autre face étant configurée pour recevoir
un dispositif dont on souhaite extraire de la chaleur.
[0031] La plaque de conduction thermique peut être en contact avec toutes les portions droites.
[0032] La présente invention a également pour objet un procédé de réalisation d'un caloduc
pulsé selon l'invention, comportant :
la fourniture d'au moins trois plaques,
structuration d'une plaque de sorte à former des rainures parallèles traversant toute
l'épaisseur de la plaque,
empilage des plaques de sorte que la plaque structurée soit en contact et disposées
entre les deux autres plaques,
assemblage des plaques,
remplissage partiel des rainures avec un fluide.
[0033] La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un thermosiphon
ou caloduc pulsé selon l'invention, comportant :
a') la fourniture d'au moins quatre plaques,
b') structuration d'une plaque de sorte à former des rainures parallèles traversant
toute l'épaisseur de la plaque,
c') structuration d'une deuxième plaque de sorte à former au moins une découpe,
d') empilage des plaques de sorte que la première plaque et la deuxième plaque soient
en contact et disposées entre les deux autres plaques,
e') assemblage des plaques,
f') remplissage partiel des rainures avec un fluide.
[0034] Les étapes b) ou les étapes b') et c') peut ou peuvent être réalisée(s) par poinçonnage
[0035] L'étape d) ou e') peut ou peuvent être réalisée par soudage, brasage, collage.
[0036] Par exemple, au moins une partie des plaques est en un premier alliage d'aluminium
est revêtue d'un deuxième alliage aluminium ayant un point de fusion inférieur à celui
du premier alliage d'aluminium, et l'assemblage est réalisé par brasage eutectique.
BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS
[0037] La présente invention sera mieux comprise sur la base de la description qui va suivre
et des dessins en annexe sur lesquels:
- la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'un thermosiphon
selon l'invention,
- la figure 2 est une vue en éclatée du thermosiphon de la figure 1,
- les figures 3A à 3C sont des vues en coupe de canaux de thermosiphon selon différents
exemples de réalisation,
- les figures 4A et 4B sont des vues en perspective d'intégration du thermosiphon de
la figure 1 dans des systèmes à réguler thermiquement,
- la figure 5 est une vue en éclatée d'un exemple de caloduc pulsé selon l'invention,
- la figure 6A représente un détail de plaques mis en oeuvre dans le caloduc pulsé de
la figure 5,
- la figure 6B est une vue en coupe de la figure 5 le long du plan PC,
- la figure 7, est une représentation schématique du circuit fluidique du caloduc pulsé,
- la figure 8 est une vue de dessus d'une plaque selon un autre exemple de réalisation
pouvant être mise en oeuvre dans un caloduc pulsé selon l'invention,
- la figure 9A est une vue en perspective d'un autre exemple de réalisation d'un thermosiphon
selon l'invention,
- la figure 9B est une vue en éclatée du thermosiphon de la figure 9A,
- la figure 10 est une vue en éclatée d'un thermosiphon selon un autre exemple de réalisation
comportant un circuit de refroidissement liquide au niveau du condenseur
- la figure 11 est un thermosiphon selon l'invention ayant subi une étape de pliage,
- la figure 12 est une vue en perspective d'un autre exemple de réalisation d'un caloduc
pulsé selon l'invention,
- la figure 13 est une vue éclatée du caloduc pulsé de la figure 12 avant pliage en
forme de serpentin.
EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS
[0038] Dans la description qui va suivre, les termes « rainure » et « canal » seront utilisés
indifféremment. En effet, les rainures réalisées dans une plaque forment des canaux
en coopération avec les autres plaques.
[0039] Sur les figures 1 et 2, on peut voir un thermosiphon T1 selon un exemple de réalisation.
[0040] Le thermosiphon T1 comporte un circuit fluidique C rempli d'un fluide, une première
zone 2 destinée à échanger de la chaleur avec une source de chaleur, pour réaliser
un contrôle thermique, un transfert de chaleur, un refroidissement de composant.
[0041] La source de chaleur à l'évaporateur est par exemple un composant électrique, un
circuit électronique, un composant électronique, tel qu'un composant électronique
de puissance de type thyristor ou un transistor bipolaire à grille isolée, un dispositif
d'éclairage comprenant des diodes électroluminescentes, un dispositif photovoltaïque,
un réacteur chimique dégageant de la chaleur, un stockage chaud, une batterie, une
pile à combustible ou tout autre système de puissance.
[0042] Les puits de chaleur au condenseur sont par exemple des ailettes en convection forcée,
des plaques froides en écoulement mono ou diphasique, un stockage de froid.
[0043] Les dispositifs de stockage chaud et froid sont par exemple des dispositifs de stockage
mettant en oeuvre un ou plusieurs matériaux à changement de phase, permettant de lisser
par stockage thermique les apports ou les puits de chaleur de composants électriques/électroniques
[0044] Le thermosiphon comporte une deuxième zone 4 destinée à échanger de la chaleur avec
une source froide, désignée zone condenseur.
[0045] La source froide peut par exemple comporter un radiateur en convection naturelle
ou forcée ou un système où a lieu une réaction endothermique.
[0046] Le radiateur peut être choisi parmi par exemple les radiateurs à ailettes plissées,
à ailettes extrudées à ailettes picots, à ailettes moulées, à ailettes fixées par
moletage, à ailettes réalisées par impression 3D, ou tout autre dispositif d'échange
de chaleur. En variante les ailettes peuvent être des ailettes skivées sont réalisées
par une méthode appelée « skiving » qui consiste à racler la surface d'un métal mou
avec un outil et à repousser les copeaux pour faire des ailettes à fort rapport d'aspect.
Cette méthode offre un prix de revient réduit.
[0047] La zone condenseur et la zone évaporateur sont situées à distance l'une de l'autre
et sont reliées par le circuit fluidique, le fluide s'évaporant dans la zone évaporateur
et se condensant dans la zone condenseur.
[0048] Le thermosiphon comporte un empilement de plaques ou de tôles assemblées les unes
aux autres, et délimitant entre elles le circuit fluidique C.
[0049] Dans l'exemple représenté, l'empilement comporte quatre plaques :
- deux plaques d'extrémité P1 et P2,
- une première plaque intermédiaire P3,
- une deuxième plaque intermédiaire P4 directement en contact avec la première plaque
intermédiaire P3.
[0050] Les deux plaques d'extrémité sont les plaques situées le plus à l'extérieur de l'empilement.
Dans l'exemple représenté elles sont pleines.
[0051] Les plaques intermédiaires P3 et P4 sont situées entre les plaques d'extrémité.
[0052] La première plaque intermédiaire P3 comporte une pluralité de rainures 6 traversant
toute l'épaisseur de la plaque P3. Dans l'exemple représenté et de manière avantageuse,
les rainures sont parallèles entre elles mais une telle disposition n'est pas limitative.
[0053] Chaque rainure comporte une première extrémité 6.1 située dans la zone évaporateur
2 et une première extrémité 6.2 située dans la zone condenseur 4.
[0054] La deuxième plaque intermédiaire P4 comporte des moyens d'équilibrage aptes à équilibrer
la charge entre les canaux au niveau de leurs première 6.1 et deuxième 6.2 extrémités.
[0055] Les moyens d'équilibrage comportent une première rainure 8 orientée transversalement
par rapport aux rainures 6, telle qu'elle se situe au droit des premières extrémités
6.1 des canaux 6 et s'étende sur toutes les rainures. Les moyens d'équilibrage comportent
également une deuxième rainure ou découpe 10 orientée transversalement par rapport
aux rainures 6, telle qu'elle se situe au droit des deuxièmes extrémités 6.2 des canaux
6 et s'étende sur toutes les rainures. La première rainure transversale 8 assure la
communication fluidique entre tous les canaux au niveau de la zone évaporateur, et
la deuxième rainure transversale 10 assure la communication fluidique entre tous les
canaux au niveau de la zone condenseur.
[0056] Dans l'exemple représenté, des radiateurs à ailettes 12 sont prévus sur les plaques
d'extrémité P2 et P3, au droit de la zone condenseur 4 de sorte à favoriser l'évacuation
de la chaleur.
[0057] Les rainures 6 et les rainures transversales 8 et 10 sont avantageusement réalisées
par poinçonnage, technique particulièrement adaptée à une fabrication en moyenne et
grande série. Dans d'autres exemples de réalisation, elles peuvent être réalisées
par découpe laser, jet d'eau ou gravure chimique traversante.
[0058] Le fonctionnement du thermosiphon des figures 1 et 2 va maintenant être décrit.
[0059] La chaleur émise par la source de chaleur est transmise au fluide dans la zone évaporateur,
il s'évapore et se déplace dans les canaux jusqu'à la zone condensateur où il se condense
et cède sa chaleur à la source froide, via les ailettes des radiateurs, le liquide
retourne à la zone évaporateur. La vapeur circule de la zone évaporateur vers la zone
condenseur sensiblement au centre des canaux, et le liquide circule de la zone condenseur
à la zone évaporateur le long de la paroi des canaux. La pression entre les différents
canaux est équilibrée par les rainures transversales dans la zone condenseur et la
zone évaporateur.
[0060] Les plaques ont par exemple une épaisseur comprise entre 0,05 mm à 6 mm, préférentiellement
égale à 3 mm.
[0061] Les canaux 6 ont par exemple une largeur comprise entre 0,5 mm et 10 mm, avantageusement
égale à 3 mm.
[0062] Les canaux 8 et 10 par exemple une largeur comprise entre 0,5 mm et 10 mm, avantageusement
égale à 3 mm.
[0063] Les dimensions des plaques peuvent être comprises par exemple entre quelques cm et
quelques mètres.
[0064] Les plaques ou tôles sont réalisées en un matériau présentant une bonne conductivité
thermique de sorte à conduire la chaleur de la source de chaleur à la zone évaporateur
et la zone condenseur à la source froide. Elles sont par exemple réalisées en alliage
d'aluminium, en cuivre, en acier inoxydable.
[0065] Le procédé d'assemblage des tôles mis en oeuvre dépend du matériau des plaques.
[0066] Par exemple, dans le cas de plaques en alliage d'aluminium, par brasage au bain de
sel, par brasage sous gaz inerte, par soudage par ultrasons, par soudage par friction,
par collage.... Dans le cas de tôles d'aluminium cladées, i.e. des tôles en alliage
d'aluminium dont une ou les deux faces sont revêtues d'un alliage d'aluminium à plus
bas point de fusion, celles-ci peuvent être assemblées par brasage sous vide.
[0067] Dans le cas de plaque en cuivre, acier inoxydable, en superalliage, le soudage diffusion,
le brasage diffusion, le collage...peuvent être utilisés.
[0068] Le remplissage en fluide des canaux est par exemple réalisé en utilisant un queusot
de remplissage 15 inséré dans la tranche de la plaque intermédiaire P3 comme cela
est schématisé sur la figure 2 En variante, on peut utiliser un queusot fixé sur un
orifice ménagé sur les plaques d'extrémité, et perpendiculairement à celle-ci. Le
queusot est ensuite pincé ou bouché. Puisque tous les canaux communiquent entre eux
par les rainures transversales, le remplissage peut n'être réalisé que par l'intermédiaire
d'un seul canal.
[0069] Le fluide de remplissage peut être choisi parmi les fluides utilisés communément
dans les thermosiphons, et est choisi en fonction de la gamme de température de fonctionnement
du dispositif à refroidir, et également des températures auxquelles les thermosiphons
sont susceptibles d'être stockés, par exemple pour qu'ils résistent à des phases de
gel.
[0070] Les fluides de remplissage qui peuvent être utilisés sont ceux couramment utilisés
dans ce type d'application.
[0071] A titre d'exemple, pour un thermosiphon en alliage d'aluminium assemblé par brasure
eutectique, on peut utiliser comme fluide l'ammoniac, l'acétone, le méthanol, le n-heptane,
le R134a ou un autre fluide frigorigène fluoré.
[0072] Dans l'exemple représenté et de manière avantageuse, les moyens d'équilibrage de
la charge entre les canaux au niveau des zones évaporateur et condenseur sont réalisés
dans la même plaque intermédiaire P4, ce qui permet de réduire le nombre de plaques
mis en oeuvre. Néanmoins, on pourrait envisager de mettre en oeuvre une autre plaque
intermédiaire disposée entre la plaque d'extrémité P1 et la plaque intermédiaire P3,
et de réaliser la rainure transversale 8 dans une plaque P4 et la rainure transversale
10 dans la plaque intermédiaire supplémentaire.
[0073] De plus, les rainures peuvent avoir des largeurs différentes et/ou une largeur qui
varie.
[0074] En outre, dans l'exemple représenté, le thermosiphon a une forme de L à l'envers,
cette réalisation n'est en aucun cas limitative, il pourrait avoir la forme d'un barre
droite ou d'un barre courbe. La forme du thermosiphon est adaptée à l'environnement
dans lequel il va être intégré.
[0075] Sur la figure 11, on peut voir un thermosiphon en trois dimensions. Le thermosiphon
a été plié pour présenter une forme s'étendant dans plusieurs plans, dans l'exemple
les deux plans sont orthogonaux. Cette configuration est particulièrement adaptée
au refroidissement d'un disjoncteur électrique.
[0076] Il est alors possible d'adapter encore davantage la forme du thermosiphon à l'environnement
à thermaliser.
[0077] Le thermosiphon peut être plié plusieurs fois suivant un ou plusieurs plans. En outre
le ou les angles de pliage peuvent être quelconques. Ce pliage peut être avantageusement
réalisé après fabrication de l'empilement de plaques. Il est à noter que l'angle de
pliage est choisi en fonction de l'épaisseur du dispositif afin d'éviter un écrasement
des canaux et/ou un délaminage des plaques entre elles.
[0078] On peut envisager de réaliser cette étape de pliage avant l'assemblage des plaques
pour éviter le risque de délaminage, cependant l'outillage destiné à l'assemblage
est sensiblement plus complexe.
[0079] Sur la figure 3A, on peut voir une vue en coupe d'un exemple d'un canal formé par
une rainure 6, la plaque intermédiaire P4 et la plaque d'extrémité P1.
[0080] Les sommets de la section du canal sont définis pas des faces sensiblement planes.
Les sommets présentent alors un angle, un angle droit dans cet exemple, et non une
forme arrondie comme dans le cas d'une gravure partielle de la plaque.
[0081] La présence de ces angles favorise l'action capillaire. Les transferts thermiques
sont améliorés et la limite d'entrainement est repoussée.
[0082] Sur la figure 3B, on peut voir un exemple avantageux d'une forme de section de canal,
dans lequel les bords latéraux 24 des rainures 6 sont inclinées de sorte à former
deux sommets A à angles aigus α avec l'une des plaques P1 et P4. Les angles aigus
favorisent l'accroche du liquide et sont donc encore plus favorables aux transferts
de chaleur. Dans cet exemple, les deux bords ont des inclinaisons opposées. Selon
un autre exemple les deux bords pourraient avoir la même inclinaison, dans ce cas
les sommets à angle aigu ne seraient pas délimités par la même plaque P1 ou P4. Les
bords latéraux inclinés des rainures peuvent être obtenus par poinçonnage.
[0083] Sur la figure 3C, on peut voir un autre exemple de réalisation d'un canal comportant
quatre angles à quatre sommets A à angle aigu. Chaque bord 24 des rainures présentent
deux inclinaisons opposées 24.1, 24.2.
[0084] De telles rainures sont par exemple réalisées en utilisant deux plaques, et en réalisant
dans chacune des deux plaques, des rainures à bords latéraux inclinés tels que ceux
de la figure 3B, par exemple par poinçonnage, puis en retournant une plaque et en
la plaquant contre l'autre de sorte que les rainures se superposent.
[0085] L'angle α est au moins égal à 70°, de préférence supérieur à 80° et très avantageusement
égal à 85°.
[0086] Les deux ou quatre sommets A peuvent avoir des valeurs d'angle différentes.
[0087] En variante, la réalisation des rainures met en oeuvre un laser.
[0088] Suivant le matériau des plaques, on prévoit avantageusement un traitement de surface
des parois du canal ou des canaux pour les rendre mouillantes par rapport au fluide.
Par exemple, dans le cas d'un thermosiphon en cuivre, on peut prévoir une oxydation
chimique pour le rendre mouillant vis-à-vis de l'eau. Dans le cas d'un fluide frigorigène,
aucun traitement n'est requis, le cuivre étant mouillant. Dans le cas des alliages
d'aluminium, du fait de la présence d'oxyde d'aluminium natif, ceux-ci offrent une
bonne mouillabilité vis-à-vis des fluides compatibles avec les alliages d'aluminium.
[0089] Sur la figure 4A, on peut voir le thermosiphon T1 de la figure 1 fixé à une barre
14 d'un disjoncteur que l'on souhaite refroidir. Le thermosiphon est fixé à la barre
au niveau de la zone évaporateur, par exemple en moyen de de vis 18, de sorte qu'une
face extérieure de la face d'extrémité P1 soit en contact plan avec la barre 14 afin
d'offrir un très bon contact thermique, et assurer un très bon transfert de chaleur
entre la barre et la zone évaporateur. Le thermosiphon est orienté de sorte que la
zone évaporateur soit en dessous de la zone condenseur, le retour du liquide vers
la zone évaporateur s'effectuant par gravité.
[0090] Sur la figure 4B, on peut voir un autre exemple d'intégration dans lequel le thermosiphon
est utilisé pour refroidir une carte électronique 20 portant un ou des composants
de puissance 22. Le thermosiphon est fixé sur la plaque, de sorte que la face extérieure
de la plaque d'extrémité P1 au niveau de la zone évaporateur soit en contact plan
avec un composant de puissance 22. Dans cet exemple, le thermosiphon ne comporte qu'un
radiateur fixé sur la plaque d'extrémité P2 au niveau de la zone condenseur, et la
plaque d'extrémité P1 est en contact avec la carte. La carte est par exemple verticale,
favorisant le retour du liquide vers la zone évaporateur.
[0091] De manière avantageuse, la carte et le thermosiphon peuvent être immergés dans un
bain d'huile diélectrique ou autre caloporteur adapté pour améliorer davantage l'évacuation
de la chaleur.
[0092] Sur la figure 5, on peut voir un exemple de caloduc pulsé CP1 selon l'invention.
[0093] Le caloduc pulsé CP1 comporte un circuit fluidique C' rempli d'un fluide, une zone
évaporateur destinée à échanger de la chaleur avec une source de chaleur, et une zone
condenseur destinée à échanger de la chaleur avec une source froide.
[0094] Le caloduc pulsé comporte un empilement de plaques ou de tôles assemblées les unes
aux autres, et délimitant entre elles un circuit fluidique C'.
[0095] Dans l'exemple représenté, l'empilement comporte quatre plaques :
- deux plaques d'extrémité P101 et P102,
- une première plaque intermédiaire P103,
- une deuxième plaque intermédiaire P104 directement en contact avec la première plaque
intermédiaire P103.
[0096] Les deux plaques d'extrémité sont les plaques situées le plus à l'extérieur de l'empilement.
Dans l'exemple représenté elles sont pleines.
[0097] Les plaques intermédiaires P103 et P104 sont situées entre les plaques d'extrémité.
[0098] La première plaque intermédiaire P103 comporte une pluralité de rainures 106 traversant
toute l'épaisseur de la plaque P103. Dans l'exemple représenté et de manière avantageuse,
les rainures sont parallèles mais une telle disposition n'est pas limitative.
[0099] Chaque rainure comporte une première extrémité 106.1 située dans la zone évaporateur
et une première extrémité 106.2 située dans la zone condenseur.
[0100] La deuxième plaque intermédiaire P104 comporte des moyens de connexion des rainures
de sorte à former un canal unique.
[0101] Sur la figure 6A, on peut voir un détail de la plaque P103 au niveau des extrémités
106.1 et un détail de la plaque P104 comportant une partie des moyens de connexions.
[0102] Les moyens de connexions comportent des découpes 108 dimensionnées et disposées de
sorte qu'une découpe recouvre uniquement deux extrémités 106.1 de deux rainures successives.
Ainsi une rainure est mise en communication avec la rainure adjacente. La figure 6B
représente une vue en coupe de l'empilement des quatre plaques le long du plan P-P,
on peut voir les extrémités 106.1 et les découpes 108.
[0103] Des moyens de connexions similaires sont prévus au niveau des extrémités 106.2 des
rainures, cependant les découpes sont disposées de sorte qu'elles relient deux rainures
successives, celles-ci étant différentes de celles reliées par les découpes 108. Les
rainures ainsi reliées forme un canal unique en forme de serpentin qui circule alternativement
entre la zone évaporateur et la zone condenseur.
[0104] Sur la figure 7, on peut voir schématisé le circuit fluidique ainsi formé dans le
caloduc pulsé.
[0105] Les moyens de connexion assurent une mise en série de toutes les rainures.
[0106] Dans un exemple de réalisation, les deux extrémités du canal ainsi formées restent
séparées.
[0107] Dans un autre exemple de réalisation particulièrement avantageux, les deux extrémités
du canal sont reliées, de préférence au niveau du condenseur, de sorte à former un
canal en boucle fermée, le caloduc pulsé est alors un caloduc pulsé bouclé. Par exemple
on réalise une découpe supplémentaire dans la deuxième plaque intermédiaire, qui est
conformée de sorte à connecter les deux extrémités du canal en serpentin. Un caloduc
pulsé bouclé est plus efficace car, en plus de la présence des oscillations, il apparaît
une circulation globale du fluide dans un sens.
[0108] Comme pour le thermosiphon, on pourrait envisager de réaliser, les moyens de connexion
des extrémités 106.1 dans une plaque 104 et les moyens de connexion des extrémités
106.2 dans une autre plaque disposée entre la plaque P101 et la plaque P103, voir
réaliser un partie des découpes 108 dans une plaque et l'autre partie dans l'autre
plaque, de même pour les découpes reliant les extrémités 106.2.
[0109] Dans l'exemple représenté sur la figure 6A, toutes les rainures ont la même largeur.
[0110] Dans un exemple avantageux représenté sur la figure 8, les rainures 106 ont des largeurs
différentes, par exemple les rainures adjacentes ont des largeurs différentes. Cette
dissymétrie favorise les oscillations qui sont avantageuses pour le démarrage du caloduc
pulsé. Par exemple une rainure a une largeur de 2 mm et la rainure adjacente a une
largeur de 3 mm, ce motif est répété pour l'ensemble des rainures.
[0111] Comme pour le thermosiphon, l'invention permet avantageusement de réaliser un canal
avec des angles favorisant l'action capillaire.
[0112] Tout ou partie des angles peut être aigus, ce qui permet d'améliorer les échanges
thermiques grâce aux effets capillaires. En effet, la longueur des lignes triples
de contact liquide/vapeur/solide est augmentée, les transferts de chaleur, particulièrement
élevés dans cette zone, sont alors intensifiés. Les figures 3A à 3C s'appliquent au
caloduc pulsé selon l'invention.
[0113] Les matériaux et les intervalles de dimensions donnés pour le thermosiphon s'appliquent
également pour le caloduc pulsé.
[0114] Le fonctionnement du caloduc pulsé va maintenant être décrit.
[0115] La chaleur émise par la source de chaleur est transmise au fluide dans la zone évaporateur,
il s'évapore. Il y a formation de bouchons de vapeur qui alternent avec des bouchons
de liquide. Le déplacement oscillant des bouchons entre évaporateur et condenseur
est obtenu par expansion des bouchons de vapeur à l'évaporateur et rétraction de ceux-ci
au condenseur. Le fluide échange sa chaleur au niveau de la zone condenseur. Le fluide,
en se déplaçant, entre alternativement dans la zone évaporateur et la zone condenseur.
Le transfert de chaleur se fait par chaleur latente du fait de l'évaporation, et par
chaleur sensible du fait des bouchons de liquide oscillant entre la zone évaporateur
et la zone condenseur.
[0116] L'intégration d'un caloduc pulsé à un système à refroidir est similaire à celle du
thermosiphon décrite sur les figure 4A et 4B.
[0117] Comme pour le thermosiphon, la forme en L est uniquement un exemple de réalisation.
En outre le caloduc pulsé peut également être plié et présenter par exemple la configuration
de la figure 11.
[0118] Sur les figures 9A et 9B, on peut voir un thermosiphon selon un autre exemple de
réalisation, dans lequel le thermosiphon comporte plusieurs plaques contenant des
rainures formant des canaux superposés.
[0119] Le thermosiphon T2 comporte trois premières plaques intermédiaires P3.1, P3.2 et
P3.3 et deux deuxièmes plaques intermédiaires P4.1 et P4.2.
[0120] La plaque P4.1 est disposée entre les plaques P3.1 et P3.2 et la plaque P4.2 est
située entre la plaque P3.2 et P3.3.
[0121] Dans cet exemple, les plaques P4.1 et P4.2 comportent des rainures transversales
8 et 10 mettant en communication tous les canaux délimités dans les trois plaques
P3.1 à P3.3, et assurant un équilibrage de la charge entre tous les canaux du thermosiphon.
[0122] Dans un autre exemple, les moyens d'équilibrage sont tels qu'ils assurent un équilibrage
entre les canaux d'une même plaque uniquement ou entre les canaux d'une partie de
premières plaques intermédiaires.
[0123] Avec un tel dispositif, la puissance thermique transmise est augmentée et la résistance
thermique est réduite.
[0124] Il sera compris que le caloporteur peut comporter un nombre quelconque de première
couches intermédiaires et donc de couches de canaux.
[0125] Dans le cas d'un nombre de premières couches intermédiaires paires, on peut envisager
d'utiliser une deuxième plaque intermédiaire pour deux premières couches intermédiaires.
[0126] Le remplissage du thermosiphon des figures 9A et 9B peut se faire comme le thermosiphon
de la figure 1, en utilisant un queusot unique de remplissage insérant dans la tranche
de l'une des premières plaques intermédiaires, dans le cas où toutes les rainures
communiquent fluidiquement entre elles. En variante, on peut utiliser un queusot fixé
sur un orifice ménagé sur une des plaques d'extrémité, par exemple perpendiculairement
à celle-ci.
[0127] Dans un autre exemple de réalisation, après remplissage, par exemple les couches
de canaux sont isolés fluidiquement les uns des autres par pincement d'un canal de
communication entre les couches.
[0128] Dans un autre exemple de réalisation, on peut prévoir un queusot de remplissage pour
chaque première plaque intermédiaire, ou groupe de premières plaques intermédiaires.
[0129] La description des figures 9A et 9B s'applique à un caloduc pulsé, sauf en ce qui
concerne les deuxièmes plaques intermédiaires. Les plaques intermédiaire son telles
qu'elles assurent une connexion d'une partie ou de toutes les rainures entre elles.
[0130] Dans un exemple de réalisation, les rainures sont toutes connectées en série, dans
ce cas un canal unique serpente dans les différentes plaques. Dans un autre exemple
de réalisation, des groupes de rainures sont en série de sorte à former plusieurs
canaux distincts. Par exemple, les moyens de connexion peuvent être tels qu'ils forment
un canal unique par chaque première plaque intermédiaire.
[0131] Sur la figure 10, on peut voir un autre exemple de thermosiphon selon l'invention.
[0132] Le thermosiphon T3 diffère du thermosiphon T1 de la figure 1 en ce qu'il comporte
un échangeur thermique 26 intégré au niveau de la zone condenseur, qui forme la source
froide.
[0133] Le thermosiphon comporte une plaque intermédiaire supplémentaire P5 qui comporte
une rainure 28 disposée de sorte à être au droit de la zone condenseur, et est destinée
à permettre la circulation d'un caloporteur extrayant la chaleur transporter par le
fluide circulant dans les canaux du thermosiphon.
[0134] La plaque P5 est interposée entre la deuxième plaque intermédiaire P4 et la plaque
d'extrémité P2 qui délimite avec la rainure 28 un circuit de refroidissement. La rainure
28 est disposée de sorte qu'elle ne soit pas au droit de la rainure transversale 10,
assurant l'équilibrage de charge au niveau des extrémités 6.2 des rainures.
[0135] Dans l'exemple représenté, le circuit de refroidissement comporte une entrée 30 et
une sortie 32 de fluide caloporteur.
[0136] Le caloporteur peut rester liquide ou changer de phase lors de l'échange de chaleur
au niveau de la zone condenseur.
[0137] Dans un autre exemple de réalisation, l'échangeur thermique peut être du type échangeur
à air. Par exemple, la plaque d'extrémité P2 peut intégrer directement le radiateur,
par exemple en réalisant une zone ajourée et/ou une zone plissée. La réalisation d'une
zone ajourée de grande taille est rendue possible, car la plaque d'extrémité P2 ne
sert pas à réaliser l'étanchéité des rainures 6. La zone ajourée est disposée de sorte
à ne pas être en regard de la rainure transversale 10. L'utilisation de la plaque
d'extrémité P2 pour réaliser un échangeur thermique présente l'avantage de ne pas
nécessité l'ajout d'une plaque supplémentaire.
[0138] Un tel échangeur thermique formant une source de chaleur peut être réalisé également
au niveau de la zone évaporateur.
[0139] Un thermosiphon peut intégrer un échangeur de chaleur formant une source froide et/ou
un échangeur de chaleur formant une source de chaleur. De plus les échangeurs de chaleur
peuvent être de types différents, l'un peut être un échangeur thermique à liquide
et l'autre peut être un échangeur à air ou diphasique.
[0140] De tels échangeurs de chaleur peuvent également être réalisés à l'intérieur de l'empilement,
en particulier dans le cas où le thermosiphon ou le caloduc pulsé comporte un ou des
canaux dans plusieurs couches tel que représenté sur les figures 9A et 9B, afin d'amener
ou d'extraire la chaleur au coeur de l'empilement.
[0141] Sur la figure 12, on peut voir un exemple d'un caloduc pulsé CP2 selon l'invention
appliqué au refroidissement d'un dispositif d'éclairage à diodes électroluminescentes
34.
[0142] Le caloduc CP2 est replié de sorte à former un serpentin. Le serpentin comporte des
portions droites parallèles les unes aux autres D1 à D8 raccordées en série par des
coudes CD1 à CD7. Les portions comportent des faces de plus grandes surfaces parallèles
les unes aux autres et reliés par des bords latéraux B1, B2.
[0143] Les bords latéraux B1, B2 ont également une forme de serpentin, et le dispositif
d'éclairage est disposé sur le caloduc pulsé de sorte à être en contact avec le bord
latéral B1 qui, du fait de sa conformation en serpentin, forme un support.
[0144] Une plaque de conduction thermique 36 est interposée entre le dispositif d'éclairage
et le bord latéral B1 et conduit la chaleur du dispositif d'éclairage au caloduc.
[0145] La plaque de conduction est disposée par rapport au caloduc de sorte à former avec
le dispositif d'éclairage, une source de chaleur pour une partie seulement du caloduc,
les autres parties du caloduc étant au contact d'une source froide. La plaque de conduction
ne recouvre qu'une partie du bord latéral de sorte à former une source de chaleur
localisée. Dans l'exemple représenté, la plaque de conduction 36 est disposée sur
une partie médiane du serpentin de sorte que des zones des portions droites D1 à D8
et les coudes CD1 à CD7 sont libres de contact avec la source de chaleur, et forment
des sources froides. En variante, la plaque de conduction est disposée sur les coudes
CD1, CD3, CD5, CD7 ou sur les coudes CD2, CD4, CD6. En variante encore, le dispositif
comporte deux plaque de conduction chacune disposées, pour l'une sur les coudes CD1,
CD3, CD5, CD7, et pour l'autre sur les coudes CD2, CD4, CD6. En variante, on peut
mettre la plaque de conduction dans la partie médiane du serpentin, à une extrémité,
aux deux extrémités du serpentin. Par ailleurs, plusieurs plaques de conduction pour
les zones chaudes peuvent être mises en oeuvre.
[0146] Ce dispositif est particulièrement adapté au refroidissement de composants électroniques
et/ou électriques.
[0147] Sur la figure 13, on peut voir une vue éclatée d'un exemple de réalisation du caloduc
pulsé, avant conformation en serpentin, pouvant être mis en oeuvre dans le système
de la figure 12.
[0148] Il comporte deux plaques d'extrémité P201 et P202, une première plaque intermédiaire
P203 et une deuxième plaque intermédiaire P204 directement en contact avec la première
plaque intermédiaire P203.
[0149] La première plaque intermédiaire comporte deux rainures parallèles 206 s'étendant
sur la longueur de la plaque P203, et la deuxième plaque intermédiaire P204 comporte
deux rainures transversales 208 de sorte à mettre en communication les deux rainures
206 au niveau de leurs extrémités longitudinales, et former un canal unique formant
une boucle fermée. Les rainures transversales 208 sont similaires aux rainures 108
de la figure 5.
[0150] Les plaques sont assemblées selon les modes d'assemblage décrits ci-dessus.
[0151] Le caloduc est ensuite plié de sorte à former un serpentin et le plaque de conduction
thermique est fixée sur le bord latéral B1 par exemple par soudage ou collage, de
préférence le matériau de soudure ou la colle assure une bonne conduction de la chaleur.
[0152] Le caloduc peut comporter des ailettes d'échange thermique agencées entre les portions
droites D1 à D8 et en contact thermique avec celles-ci.
[0153] Le fonctionnement de ce système va maintenant être décrit.
[0154] Le dispositif d'éclairage et la plaque de conduction forment la source de chaleur.
Chaque portion D1 à D8 est donc en contact avec la source de chaleur.
[0155] Les zones des portions D1 à D8 libres de contact avec la plaque de conduction et
les coudes CD1 à CD7 sont en contact d'une source froide qui est l'air avec lequel
il échangent de la chaleur avec ce dernier par convection naturelle. Des moyens de
convexion forcée peuvent être mis en oeuvre.
[0156] Le canal traverse alternativement une source froide et la source de chaleur.
[0157] Le fluide dans le canal formé par les rainures au droit de la plaque de conduction
36 s'évapore. On suppose que la chaleur se diffuse sur au moins une partie de la hauteur
du caloduc, du bord latéral B1 en directions au bord latéral B2. Le rebouclage par
la rainure 206 du côté du bord B2 permet d'homogénéiser la température du caloduc
su sa hauteur.
[0158] Le fluide dans le canal au droit des sources froides se condense. Il y a alors formation
de bouchons de vapeur qui alternent avec des bouchons de liquide. Le déplacement oscillant
des bouchons entre évaporateur et condenseur est obtenu par expansion des bouchons
de vapeur à l'évaporateur et rétraction de ceux-ci au condenseur. Le fluide échange
sa chaleur au niveau de la zone condenseur. Le fluide, en se déplaçant, entre alternativement
dans la zone évaporateur et la zone condenseur. Le transfert de chaleur se fait par
chaleur latente du fait de l'évaporation, et par chaleur sensible du fait des bouchons
de liquide oscillant entre la zone évaporateur et la zone condenseur.
[0159] Cet exemple de réalisation est très avantageux car le nombre de zones droites est
important, ce qui est favorable pour le démarrage du caloduc et à son fonctionnement,
de préférence il est souhaitable d'avoir au moins 16 zones droites pour obtenir un
bon démarrage et un bon fonctionnement du caloduc pulsé.
[0160] Dans l'exemple représenté, chaque portion D1 à D8 comporte deux zones droites. Le
caloduc comporte donc 16 zones droites.
[0161] En variante, plus de deux rainures 206 peuvent être prévues dans la hauteur du caloduc.
[0162] Par exemples, les plaques ont une larguer de 10 mm, ce qui correspond environ à la
longueur des rainures 206.
[0163] En variante, le caloduc peut être conformé en spirale rectangulaire ou cylindrique.
La forme légèrement courbée des « zones droites » ne gêne pas le fonctionnement du
caloduc pulsé.
[0164] En variante, une seule plaque intermédiaire est utilisée comportant les deux rainures
parallèles et une seule rainure transversale, le canal ainsi formé n'est alors pas
bouclé. La réalisation est simplifiée.
[0165] En variante, le caloduc pulsé de la figure 1 peut comporter plusieurs premières plaques
intermédiaires définissant plusieurs couches de canaux superposés, ceux-ci étant connectés
entre eux ou non.
[0166] Il sera compris que tout autre dispositif à refroidir peut être disposé sur la plaque
de conduction.
[0167] Un exemple de procédé de réalisation d'un thermosiphon de la figure 1 va maintenant
être décrit. Cette description s'applique à la fabrication d'un caloduc pulsé, les
découpes réalisées dans la deuxième plaque intermédiaire étant adaptées.
[0168] Quatre plaques sont découpées aux mêmes dimensions, deux serviront de plaques d'extrémité
et deux de plaques intermédiaires.
[0169] Une des plaques intermédiaires est structurée par exemple poinçonnée pour former
les rainures 6.
[0170] L'autre plaque intermédiaire est structurée pour former les découpes 8 et 10.
[0171] Les plaques sont superposées, les deux plaques intermédiaires l'une contre l'autre
entre les deux plaques d'extrémité.
[0172] Les plaques sont ensuite assemblées par exemple par brasage.
[0173] Les canaux sont remplis partiellement de fluide.
[0174] A titre d'exemple uniquement, un exemple de fabrication d'un thermosiphon mettant
en oeuvre des plaques en aluminium par brasage eutectique de tôles cladées va être
décrit.
[0175] Pour cela, une des faces des tôles en alliage d'aluminium est revêtue d'un alliage
aluminium à plus bas point de fusion.
[0176] On utilisera par exemple une tôle à coeur en alliage de la série AA3xxxx, avec un
revêtement avec un alliage eutectique de la série AA4xxxx comprenant du Silicium à
plus bas point de fusion. Le revêtement se fait de manière connue par une technique
de roll-bond, i.e. en plaquant les tôles par laminage.
[0177] On choisit des tôles d'épaisseur comprise entre 0,05 mm et 5 mm, avec un revêtement
typiquement de 5 à 10% de l'épaisseur totale.
[0178] Les tôles revêtues sont pressées à chaud à une température supérieure à la température
de fusion de l'eutectique, mais inférieure à la température de l'alliage à coeur,
on vient fondre l'alliage eutectique qui forme un alliage de brasure d'assemblage
étanche entre les deux tôles.
[0179] Les canaux sont ensuite remplis partiellement de fluide.
[0180] Le thermosiphon et le caloduc pulsé selon l'invention sont de réalisation simplifiée
par rapport à ceux de l'état de la technique.
1. Thermosiphon comportant un empilement de plaques solidarisées les unes aux autres
de sorte à délimiter un circuit fluidique, ledit circuit fluidique comportant au moins
deux canaux remplis partiellement d'un fluide, ledit empilement comprenant :
- deux plaques d'extrémité (P1, P2),
- au moins une première plaque intermédiaire (P3) disposée entre les deux plaques
d'extrémité (P1, P2), ladite première plaque intermédiaire (P3) comportant au moins
deux rainures (6) traversant de part en part la première plaque intermédiaire (P3)
sur toute son épaisseur, chaque rainure (6) comportant une première extrémité (6.1)
et une deuxième extrémité (6.2), lesdites premières extrémités (6.1) étant situées
dans une zone dite « zone évaporateur » (2) et lesdites deuxièmes extrémités (6.2)
étant situées dans une zone dite « zone condenseur » (4), la zone évaporateur (2)
étant distincte de la zone condenseur (4),
- au moins un premier collecteur au niveau de la zone évaporateur (2) et mettant en
communication fluidique au moins deux rainures (6) uniquement au niveau des premières
extrémités (6.1),
- au moins un deuxième collecteur au niveau de la zone condenseur (4) et mettant en
communication fluidique au moins deux rainures (6) uniquement au niveau des deuxièmes
extrémités (6.2),
- lesdits premier et deuxième collecteurs étant tels qu'ils connectent les rainures
(6) en parallèle,
- au moins une deuxième plaque intermédiaire (P4) en contact direct avec la première
plaque intermédiaire (P3) et comportant au moins l'un des premier et deuxième collecteurs,
lesdits premier et deuxième collecteurs étant avantageusement formés par des rainures.
2. Thermosiphon selon la revendication 1, dans lequel le ou les canaux sont délimités
par quatre plans, la section d'un canal ou des canaux comportant avantageusement au
moins deux sommets (A) dont l'angle est compris entre 70° et 85°.
3. Thermosiphon selon l'une des revendications 1 ou 2, comportant au moins une autre
première plaque intermédiaire munie de rainures et comportant avantageusement au moins
une autre deuxième plaque intermédiaire munie de découpes de sorte à connecter tout
ou partie des rainures entre elles.
4. Thermosiphon selon l'une des revendications 1, 2 ou 3, comportant au moins un échangeur
thermique au niveau de la zone évaporateur et/ou la zone condenseur, ledit échangeur
thermique étant avantageusement soit un échangeur thermique comportant un circuit
fluidique formé dans la plaque intermédiaire, et dans lequel circule un fluide liquide
ou diphasique, soit un radiateur rapporté sur l'une au moins des plaques d'extrémité
ou formé directement dans au moins l'une des plaques d'extrémité.
5. Caloduc pulsé comportant un empilement de plaques solidarisées les unes aux autres
de sorte à délimiter un circuit fluidique comportant au moins un canal, et rempli
d'un fluide, ledit circuit fluidique comporte au moins une zone dite zone évaporateur
et au moins une zone dite zone condenseur, ledit empilement comprenant :
- deux plaques d'extrémité (P101, P102),
- au moins une première plaque intermédiaire (P103) disposée entre les deux plaques
d'extrémité (P101, P102), ladite première plaque d'extrémité (P103) comportant une
pluralité de rainures (106) traversant de part en part la première plaque intermédiaire
(P103) sur toute son épaisseur, chaque rainure (106) comportant une première extrémité
(106.1) et une deuxième extrémité (106.2),
- au moins un premier connecteur au niveau desdites premières extrémités (106.1) et
mettant en communication fluidique les rainures (106) deux à deux uniquement au niveau
des premières extrémités (106.1),
- au moins un deuxième connecteur au niveau des deuxième extrémités (106.2) et mettant
en communication fluidique les rainures (106) deux à deux uniquement au niveau des
deuxièmes extrémités (106.2),
- lesdits premier et deuxième connecteurs étant tels qu'ils connectent les rainures
(106) en série,
- au moins une deuxième plaque intermédiaire (P104) en contact direct avec la première
plaque intermédiaire et comportant au moins l'un des premier et deuxième connecteurs,
lesdits premier et deuxième connecteurs étant avantageusement formés par des rainures.
6. Caloduc pulsé selon la revendication 5, dans lequel le ou les canaux sont délimités
par quatre plans, la section d'un canal ou des canaux comportant avantageusement au
moins deux sommets (A) dont l'angle est compris entre 70° et 85°.
7. Caloduc pulsé selon la revendication 5 ou 6, comportant au moins une autre première
plaque intermédiaire munie de rainures et, comportant avantageusement au moins une
autre deuxième plaque intermédiaire munie de découpes de sorte à connecter tout ou
partie des rainures entre elles.
8. Caloduc pulsé selon l'une des revendications 5, 6 et 7, comportant au moins un échangeur
thermique au niveau de la zone évaporateur et/ou la zone condenseur, ledit échangeur
thermique étant soit un échangeur thermique comportant un circuit fluidique formé
dans la plaque intermédiaire, et dans lequel circule un fluide liquide ou diphasique,
soit un radiateur rapporté sur l'une au moins des plaques d'extrémité ou formé directement
dans au moins l'une des plaques d'extrémité.
9. Caloduc pulsé selon l'une des revendications 5 à 8, comportant au moins deux rainures
de largeur différente connectées directement.
10. Caloduc pulsé selon l'une des revendications 5 à 8, dans lequel les rainures forment
avec les connecteurs un canal formant une boucle fermée, le caloduc étant avantageusement
conformé pour présenter une forme de serpentin ou être enroulé sur lui-même comportant
des portions droites connectées (D1, D8) par des coudes (CD1, CD7), les premières
extrémités des rainures étant situées à une extrémité libre du caloduc et les deuxièmes
extrémités des rainures des rainures étant situées à une autre extrémité libre.
11. Caloduc pulsé selon l'une des revendications 5 à 9, dans lequel le caloduc est conformé
pour présenter une forme de serpentin ou être enroulé sur lui-même comportant des
portions droites connectées (D1, D8) par des coudes (CD1, CD7), les premières extrémités
des rainures étant situées à une extrémité libre du caloduc et les deuxièmes extrémités
des rainures des rainures étant situées à une autre extrémité libre, et dans lequel
le caloduc comporte une seule plaque intermédiaire dans laquelle sont formées le connecteur
et les rainures.
12. Système d'extraction de chaleur comportant un caloduc pulsé selon la revendication
10 ou 11, dans lequel le caloduc pulsé comporte deux bords latéraux (B1, B2) formés
de l'empilement des plaques d'extrémité (P202) et au moins la première plaque intermédiaire
(P203) et au moins la deuxième plaque intermédiaire (P204), et comportant une plaque
de conduction thermique (36) en contact thermique et mécanique par une face avec une
partie seulement de l'un (B1) des bords latéraux , l'autre face étant configurée pour
recevoir un dispositif dont on souhaite extraire de la chaleur, la plaque de conduction
thermique (36) étant avantageusement en contact avec toutes les portions droites (D1,
D8).
13. Procédé de fabrication d'un caloduc pulsé selon la revendication 11, comportant :
a) la fourniture d'au moins trois plaques,
b) structuration d'une plaque de sorte à former des rainures parallèles traversant
toute l'épaisseur de la plaque,
c) empilage des plaques de sorte que la plaque structurée soit en contact et disposées
entre les deux autres plaques,
d) assemblage des plaques,
e) remplissage partiel des rainures avec un fluide.
14. Procédé de fabrication d'un thermosiphon ou d'un caloduc pulsé selon l'une des revendications
1 à 12, comportant :
a') la fourniture d'au moins quatre plaques,
b') structuration d'une plaque de sorte à former des rainures parallèles traversant
toute l'épaisseur de la plaque,
c') structuration d'une deuxième plaque de sorte à former au moins une découpe,
d') empilage des plaques de sorte que la première plaque et la deuxième plaque soient
en contact et disposées entre les deux autres plaques,
e') assemblage des plaques,
f') remplissage partiel des rainures avec un fluide.
15. Procédé de fabrication selon la revendication 13 ou 14, dans lequel les étapes b)
ou les étapes b') et c') est ou sont réalisée(s) par poinçonnage et/ou , dans lequel
l'étape d) ou e') est réalisée par soudage, brasage, collage.
16. Procédé de fabrication selon l'une des revendications 13 à 15, dans lequel au moins
une partie des plaques est en un premier alliage d'aluminium est revêtue d'un deuxième
alliage aluminium ayant un point de fusion inférieur à celui du premier alliage d'aluminium,
et dans lequel l'assemblage est réalisé par brasage eutectique.