DOMAINE DE L'INVENTION
[0001] La présente invention concerne le domaine des appareils à épiler ou épilateurs et
plus particulièrement des têtes d'épilation pour visages et zones sensibles, se montant
sur un épilateur.
ETAT DE LA TECHNIQUE
[0002] Un appareil à épiler électrique comporte généralement des pinces disposées sur un
rouleau rotatif, les pinces étant amenées mécaniquement lors de la rotation du rouleau
à se fermer et s'ouvrir périodiquement de manière à serrer les poils à proximité de
la peau pour les arracher puis évacuer les poils arrachés.
[0003] Un exemple d'un tel appareil est donné dans le document
FR2923685. Le dispositif d'épilation décrit comprend des pinces d'arrachage formées par plusieurs
rangées de lames mobiles en translation venant en appui contre des zones d'appui fixes
en vis-à-vis, toutes les lames mobiles d'une rangée étant portées par un cylindre
rotatif. Les lames mobiles sont liées à des ergots qui, lors de l'entraînement en
rotation du cylindre rotatif autour d'un axe central, coopèrent avec une came comportant
des rainures réalisées sur la périphérie d'un arbre central fixe. Le mouvement des
lames mobiles permet de pincer simultanément plusieurs poils sur toute la longueur
de la rangée. Cependant, cet appareil n'est pas adapté pour être utilisé sur toutes
les parties du corps, notamment sur un visage ou sur des zones sensibles, plus difficiles
d'accès et/ou plus fines.
[0004] Les documents
FR 2 858 528 et
FR 2 923 685 décrivent également des têtes d'épilation pour un appareil à épiler avec des pinces
d'arrachage entraînées par un moteur électrique comportant un rouleau, sur la périphérie
duquel sont disposées des rangées de pinces d'arrachage, formées de lames actionnées
par la rotation du rouleau. De même, ces dispositifs ne permettent pas un accès aux
zones sensibles ni une épilation très localisée.
EXPOSE DE L'INVENTION
[0005] Un but de l'invention est de remédier au moins en partie aux inconvénients précités
et de proposer une tête d'épilation pour un appareil à épiler à pinces d'arrachage
de structure simplifiée pouvant être assemblée de manière automatisée, et permettant
une utilisation localisée sur toutes les zones à épiler, même les plus difficiles
d'accès ou les moins larges.
[0006] Ces buts sont atteints avec une tête d'épilation pour un appareil à épiler doté d'un
moteur électrique, comprenant un rouleau ayant :
- un arbre central porté par un axe longitudinal et comprenant au moins une came présentant
au moins une rainure,
- une cage sensiblement cylindrique de révolution autour de l'axe longitudinal, destinée
à être entrainée en rotation autour de l'axe longitudinal par le moteur électrique,
- une pluralité de rangées d'arrachage disposées en périphérie de la cage, chaque rangée
d'arrachage comprenant une unique pince d'arrachage montée mobile sur la cage et guidée
par l'au moins une rainure de la came, chaque pince d'arrachage comprenant une unique
lame d'arrachage,
- une pluralité de barrettes longitudinales agencées respectivement en regard de la
pluralité de rangées d'arrachage radialement vers l'extérieur, chaque barrette longitudinale
comprenant un orifice traversant ayant un élément d'appui s'étendant radialement par
rapport à ladite barrette, la lame d'arrachage de la pince d'arrachage de la rangée
d'arrachage correspondante étant agencée pour traverser ledit orifice traversant et
pour venir en appui sur l'élément d'appui de sorte à alternativement pincer des poils
sur l'élément d'appui et les relâcher lors du mouvement de rotation de la cage par
rapport à l'arbre central
dans laquelle les orifices traversants de deux barrettes adjacentes sont décalés longitudinalement
et présentent un chevauchement délimitant une zone circonférentielle d'épilation.
[0007] Le fait que chaque rangée d'arrachage comprenne une unique pince d'arrachage ayant
elle-même une unique lame d'arrachage combiné au fait que les orifices traversants
de deux barrettes adjacentes sont décalés longitudinalement et présentent un chevauchement
est particulièrement avantageux puisque cela permet de réaliser une tête d'épilation
ayant une zone circonférentielle d'épilation étroite, permettant ainsi à l'utilisateur
de réaliser une épilation précise.
[0008] La tête d'épilation proposée peut comprendre les caractéristiques suivantes, prises
seules ou en combinaison :
- chaque pince d'arrachage comprend une base sur laquelle la lame d'arrachage est montée,
ladite base comprenant un ergot parcourant la rainure de came de l'arbre central,
et la pince d'arrachage comprenant en outre une lame de guidage montée sur la base
;
- chaque barrette comprend en outre un orifice borgne destiné à recevoir une extrémité
libre de la lame de guidage, de sorte à confiner ladite lame de guidage à l'intérieur
de la tête d'épilation ;
- la lame d'arrachage de chaque pince d'arrachage est agencée inclinée en direction
de l'élément d'appui de l'orifice traversant de la barrette correspondante ;
- l'élément d'appui s'étend radialement par rapport à la barrette d'une épaisseur supérieure
à 1 mm, par exemple de l'ordre de 1.4 mm ;
- l'orifice traversant a en outre un élément opposé à l'élément d'appui, l'élément opposé
et ledit élément d'appui s'étendant radialement par rapport à la barrette de part
et d'autre de l'orifice traversant, dans laquelle une largeur d'ouverture est définie
entre l'élément opposé à l'élément d'appui et ledit élément d'appui, et la largeur
d'ouverture étant inférieure à 3 mm, de préférence inférieure à 2.5 mm ;
- une largeur d'ouverture fonctionnelle est obtenue en soustrayant à la largeur d'ouverture
une épaisseur de la lame d'arrachage, la largeur d'ouverture fonctionnelle étant inférieure
à 2 mm.
[0009] Selon un exemple de réalisation, les éléments d'appui de deux barrettes adjacentes
sont longitudinalement du même côté des orifices traversants correspondants. Une largeur
de chevauchement est définie comme la plus courte distance selon la direction longitudinale
entre un élément d'appui d'une barrette et un élément opposé à un élément d'appui
d'une barrette adjacente, et de préférence un ratio entre la largeur de chevauchement
et la largeur d'ouverture est inférieur à 0.5, de préférence environ égal à 0.35.
[0010] Selon un autre exemple de réalisation, les éléments d'appui de deux barrettes adjacentes
sont longitudinalement de côtés opposés des orifices traversants correspondants. Une
largeur de chevauchement est définie entre les éléments d'appui de deux barrettes
adjacentes, et de préférence un ratio entre la largeur de chevauchement et la largeur
d'ouverture est inférieur à 0.5, de préférence environ égal à 0.35.
[0011] La tête d'épilation décrite ci-dessus peut également présenter une largeur de la
zone circonférentielle d'épilation comprise entre 0.5 mm et 1.5 mm, de préférence
comprise entre 0.7 mm et 1 mm, de préférence encore de l'ordre de 0.8 mm.
[0012] La tête d'épilation peut comprendre en outre un support configuré pour maintenir
le rouleau et comprenant deux flasques latéraux, le support étant monté amovible par
rapport au boîtier contenant le moteur électrique. De préférence, les flasques latéraux
présentent une forme plongeante en direction de l'axe longitudinal, recouvrant partiellement
le rouleau, de sorte à épouser une zone de peau présentant des poils.
[0013] Selon un autre aspect, il est proposé un appareil à épiler comprenant une tête d'épilation
telle que décrite précédemment, et un boîtier contenant un moteur électrique, le boîtier
étant configuré pour être tenu dans une main lors d'une utilisation.
[0014] De préférence, le boîtier et la tête d'épilation forment un ensemble étanche, de
sorte que l'appareil à épiler puisse être utilisé dans un environnement humide.
DESCRIPTION DES FIGURES
[0015] D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description
qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en
regard des dessins annexés sur lesquels :
La figure 1 est une vue de face d'une tête d'épilation selon un mode de réalisation
de la présente invention.
La figure 2 est une vue en perspective du rouleau rotatif d'une tête d'épilation selon
une première variante de réalisation de l'invention, une seule rangée d'arrachage
étant représentée pour plus de clarté.
La figure 3 est une vue en coupe longitudinale effectuée avec un plan passant au milieu
de la rangée d'arrachage de la figure 2.
La figure 4 est une vue de côté du rouleau rotatif, certains composants étant retirés
pour plus de clarté.
La figure 5 est une vue en perspective éclatée du rouleau rotatif de la figure 2.
La figure 6 est une vue en perspective de la cage de la tête d'épilation.
La figure 7 est une vue en perspective de l'arbre central de la tête d'épilation,
sur lequel est monté une pince d'arrachage.
La figure 8A représente une vue de face de la tête d'épilation selon un premier mode
de réalisation, dans lequel les éléments d'appui de deux barrettes adjacentes sont
longitudinalement du même côté des orifices traversants correspondants.
La figure 8B représente une vue de face de la tête d'épilation selon un deuxième mode
de réalisation, dans lequel les éléments d'appui de deux barrettes adjacentes sont
longitudinalement de côtés opposés des orifices traversants correspondants.
[0016] Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés.
Pour faciliter la lecture des dessins, les éléments similaires portent des références
identiques sur l'ensemble des figures.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
[0017] Les figures 1 à 5 illustrent un rouleau rotatif 1 d'une tête d'épilation pour un
appareil à épiler électrique selon la présente invention.
[0018] Le rouleau rotatif 1 est configuré pour être entrainé en rotation par un moteur électrique
relié à un train d'engrenage (non illustré), fournissant le mouvement de rotation
au rouleau rotatif de la tête d'épilation autour d'un axe longitudinal X-X représenté
sur la figure 3, par exemple par l'intermédiaire d'un pignon 30 et d'une roue dentée
33. L'axe longitudinal X-X définit une direction longitudinale du rouleau.
[0019] L'appareil à épiler électrique comprend généralement un boîtier creux réalisé de
préférence en matière plastique et de manière à pouvoir être tenu dans une main et
renfermant le moteur électrique et le train d'engrenage. De préférence, le boîtier
est sensiblement allongé et s'étend selon une direction orthogonale à la direction
longitudinale du rouleau.
[0020] De préférence, le boîtier et la tête d'épilation forment un ensemble étanche, de
sorte que l'appareil à épiler électrique peut être utilisé dans un environnement humide,
par exemple sous une douche, sans présenter de risque pour un utilisateur de l'appareil.
[0021] Dans la suite de la description, on entendra par « environ » une tolérance de variation
inférieure à 10% par rapport à une valeur centrale indiquée.
[0022] La tête d'épilation comprend un support 46 configuré pour tenir le rouleau 1.
[0023] Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, le support 46 comprend des
flasques latéraux (47,48) qui sont configurés pour tenir le rouleau 1. Le support
46 peut être muni de moyens de fixation sur une partie supérieure du boîtier de l'appareil
à épiler ou être monté de manière amovible sur le boîtier.
[0024] Les flasques latéraux (47,48) définissent en leur partie supérieure une fenêtre d'épilation
centrée par rapport au rouleau rotatif 1, laissant apparaître les pinces d'arrachage
du rouleau rotatif 1. Les flasques latéraux (47,48) présentent de préférence une forme
plongeante en direction de l'axe longitudinal, recouvrant partiellement le rouleau
1, de sorte à épouser une zone de peau présentant des poils. Cette forme plongeante
permet en particulier d'attirer la peau sur laquelle la tête d'épilation est appliquée,
par effet ventouse par exemple, afin que les pinces d'arrachage soient en contact
avec la peau et puissent pincer des poils les plus courts.
[0025] En outre, les flasques latéraux (47,48) forment des caches-épaules permettant également
un appui confortable sur des zones sensibles.
[0026] La figure 2 illustre une vue en perspective du rouleau rotatif 1, sur laquelle une
seule barrette 17 est montée. Le rouleau rotatif 1 comporte plusieurs rangées d'arrachage
(2,2') disposées en périphérie d'une cage 10. De préférence, le rouleau rotatif 1
comprend six rangées d'arrachage uniformément réparties sur sa circonférence. Pour
des raisons de clarté des dessins, la totalité des rangées d'arrachage assemblées
sur la cage 10 n'ont pas été représentées sur les figures 2 à 5.
[0027] Les rangées d'arrachage 2 comprennent chacune une unique pince d'arrachage 29 montée
mobile sur la cage 10. Chaque pince d'arrachage 29 comprend une unique lame d'arrachage
5. En fonctionnement, et comme cela sera expliqué par la suite, un mouvement longitudinal
de va et vient des lames d'arrachage 5 réparties sur la circonférence du rouleau 1
définit une zone circonférentielle active, le long de laquelle peut avoir lieu un
arrachage de poils.
[0028] Comme illustré sur les figures 3 à 6, la cage 10 présente une forme sensiblement
cylindrique creuse. La cage 10 a une surface intérieure formant de préférence un cylindre
de révolution configuré pour recevoir un arbre central 12, et une surface extérieure
ayant typiquement une forme de prisme droit régulier. De préférence et dans l'exemple
de réalisation représenté, la surface extérieure a une forme de prisme à base hexagonale
dont les six côtés sont prolongés par des faces rectangulaires. Comme cela est illustré
sur la figure 6, de même que les autres faces rectangulaires, la face rectangulaire
25, correspondant à la rangée d'arrachage 2, présente deux arêtes latérales parallèles
entre elles, orthogonales à un côté 20 et formant des hauteurs du prisme. Chaque arête
est délimitée par une cloison 21, s'étendant sur la surface extérieure de la cage,
et sensiblement orthogonale à la face rectangulaire 25. La cloison 21 comprend un
rebord 22 rentrant orienté vers la face rectangulaire 25, de sorte à définir un logement
pour la lame d'arrachage 5 de la rangée d'arrachage 2 correspondante. Ainsi, chaque
arête formant une hauteur du prisme est délimitée par deux cloisons formant un angle
d'environ 60° et sensiblement orthogonales à deux faces rectangulaires adjacentes,
c'est-à-dire disposées successivement sur la circonférence du rouleau.
[0029] De manière générale, on entendra par « vers l'extérieur » une orientation vers l'extérieur
du cylindre, par opposition à « vers l'intérieur », désignant une orientation vers
l'axe longitudinal X-X central du cylindre. On entendra par pièce « radiale » une
pièce s'étendant radialement sur une pièce du rouleau 1, c'est-à-dire orthogonalement
à l'axe longitudinal, par opposition à une pièce « longitudinale », s'étendant selon
la direction longitudinale. On entendra par deux parties adjacentes des parties disposées
successivement selon la circonférence du rouleau, indépendamment d'un éventuel contact
entre les parties.
[0030] Selon l'exemple présenté, une ouverture traversante 24 de forme oblongue est réalisée
dans la face rectangulaire 25, de sorte qu'une partie inférieure de la pince d'arrachage
29 (représentée sur la figure 4) de la rangée d'arrachage 2 correspondante peut traverser
la cage 10 en direction de l'arbre central 12. Un agencement des éléments lors d'un
assemblage apparaitra plus clairement au regard de la vue éclatée du rouleau 1 représentée
sur la figure 5.
[0031] De préférence, la cage 10 est réalisée en une matière plastique, par exemple de l'Acrylonitrile
butadiène styrène (ABS), typiquement par une technique d'injection.
[0032] La cage 10 est solidaire, sur une première face latérale, typiquement sur une base
hexagonale, du pignon 30 et est de préférence réalisée en une seule pièce avec ce
dernier par la même opération d'injection par exemple. Le pignon 30 comprend des dents
à sa périphérie, configurées pour transmettre un mouvement de rotation.
[0033] Les arrêtes de la cage 10 se prolongent au niveau d'une deuxième face latérale, à
l'opposé du pignon 30, par des tiges 31 faisant saillie vers l'extérieur du cylindre
par rapport à la deuxième face latérale. Les tiges 31 sont sensiblement cylindriques,
et destinées à s'insérer chacune dans des orifices 32 correspondants et compris dans
la roue dentée 33 dans une étape d'assemblage du rouleau rotatif 1.
[0034] La figure 4 illustre une vue de côté de la cage 10, présentant le pignon 30, l'arbre
central 12, et une section transversale de la lame d'arrachage 5 de la pince d'arrachage
29 assemblée sur la cage 10. Comme illustré sur la figure 4, la section transversale
de la lame d'arrachage 5 est plane et a sensiblement une forme de T. Une extrémité
libre de la lame d'arrachage 5 est configurée pour être amenée au contact d'une surface
d'appui, située à proximité d'un orifice traversant 18 d'une barrette 17 (représentés
figure 5) correspondant à la rangée d'arrachage 2, au cours d'une utilisation afin
de pincer un poil.
[0035] La figure 7 illustre la pince d'arrachage 29 montée sur une rainure de came. La pince
d'arrachage 29 comprend une base formée d'une entretoise 27, sur laquelle la lame
d'arrachage 5 est montée. La lame d'arrachage 5 est de préférence inclinée en direction
de la surface d'appui, par exemple d'un angle d'environ 9° par rapport à un plan vertical
orthogonal à l'entretoise 27. Le fait que la lame d'arrachage 5 soit inclinée en direction
de la surface d'appui permet de garantir que l'extrémité de la lame vienne correctement
en appui sur la surface d'appui, pour maximiser le pinçage.
[0036] Dans l'exemple de réalisation représenté, la pince d'arrachage 29 comprend en outre
une seconde lame ou lame de guidage 6, fixée au niveau de sa partie inférieure sur
l'entretoise 27. La lame de guidage 6 n'est cependant pas configurée pour arracher
des poils, et n'est donc pas une partie active de la pince d'arrachage 29. Il est
à noter que la lame d'arrachage 5 et la lame de guidage 6 peuvent être formées d'un
seul tenant avec l'entretoise 27. Comme illustré notamment sur la figure 5, la barrette
17 comprend dans ce cas un orifice borgne 28 destiné à recevoir l'extrémité libre
de la lame de guidage 6, de sorte à confiner la lame de guidage 6 à l'intérieur de
la tête d'épilation. La lame de guidage 6 est utile pour l'équilibrage des efforts
pour le fonctionnement de la pince d'arrachage 29.
[0037] De préférence, la lame d'arrachage 5, la lame de guidage 6 et l'entretoise 27 sont
réalisées par découpage et pliage d'une tôle en acier, par exemple une tôle d'une
épaisseur d'environ 0.3 mm.
[0038] L'entretoise 27 comprend des bords longitudinaux 34 faisant saillie vers l'extérieur,
c'est-à-dire du même côté que la lame d'arrachage 5 par rapport à l'entretoise 27,
de sorte à pourvoir s'insérer dans le logement défini sur la cage 10, en étant retenue
par les rebords 22.
[0039] Comme illustré sur la figure 7, l'entretoise 27 comprend en sa partie inférieure
un ergot 16. De préférence, l'ergot 16 est formé dans un matériau différent de celui
de la lame d'arrachage 5 et/ou de la lame de guidage 6, le matériau étant choisi pour
optimiser le glissement dans la rainure de la came. On choisira donc par exemple un
matériau ayant un faible coefficient de frottement.
[0040] Typiquement l'ergot 16 est fixé décalé par rapport au centre de la base formée de
l'entretoise 27, par exemple par rivetage, afin de compenser un déséquilibrage dû
aux formes différentes de la lame d'arrachage 5 et de la lame de guidage 6. Il fait
saillie vers l'intérieur, du côté opposé à la lame d'arrachage 5 par rapport à l'entretoise
27, de sorte que, lorsque la pince d'arrachage 29 est montée mobile sur la cage 10
par insertion par le côté 20, l'ergot 16 s'insère dans l'ouverture 24 de la face rectangulaire
25, orienté en direction de l'arbre central 12.
[0041] Ainsi, l'ergot 16 est configuré pour parcourir, en étant guidé par la cage 10, une
rainure d'une came 15 de l'arbre central 12 lors d'une utilisation de l'appareil.
La section transversale de la lame d'arrachage 5 est amenée, au cours d'une rotation
du rouleau 1, au contact de la surface d'appui plane disposée en vis-à-vis, de manière
alternative, de sorte à alternativement pincer un poil et le libérer.
[0042] L'arbre central 12 a une forme sensiblement cylindrique de révolution autour de l'axe
longitudinal X-X. L'arbre central 12 présente une partie centrale ayant un diamètre
externe inférieur à un diamètre du cylindre définissant la surface interne de la cage
10, de sorte que la partie centrale de l'arbre central 12 peut être insérée dans la
cage 10. L'arbre central 12 peut être réalisé en métal, par exemple en aluminium,
par une technique d'usinage notamment, ou en Zamak, par une technique d'injection
notamment.
[0043] La came 15 est portée par l'arbre central 12, cette came 15 comprenant au moins une
rainure (14,14',14") permettant un guidage de la pince d'arrachage 29.
[0044] Selon un exemple particulier tel qu'illustré à la figure 5, la partie centrale de
l'arbre central 12 comprend la came 15 cylindrique présentant sur sa périphérie une
pluralité de rainures parallèles entre elles, typiquement trois rainures (14,14',14").
[0045] Le profil d'une rainure de la came 15 détermine l'amplitude et le sens du mouvement
de translation longitudinale de la pince d'arrachage 29 lorsqu'elle est entraînée
en rotation autour de l'axe longitudinal de l'arbre central 12. La pluralité de rainures
parallèles permet avantageusement de modifier l'amplitude du mouvement de la pince
d'arrachage 29. En effet, les pinces d'arrachages 29 peuvent être décalées les unes
par rapport aux autres.
[0046] Selon un exemple de réalisation, la came est formée d'un seul tenant où la rainure
présente typiquement un profil continu à contour fermé comprenant des zones en pente,
afin de guider l'ergot 16 de sorte à réaliser la fermeture de la pince d'arrachage
29.
[0047] Selon un autre exemple de réalisation illustré notamment aux figures 5 et 7, la came
15 comprend une portion de came 35 mobile ayant une pluralité de rainures (19, 19',
19") et montée sur l'arbre central 12 de sorte à pouvoir coulisser selon l'axe longitudinal
X-X sous la poussée d'un ressort de rappel 36, orienté parallèlement à l'axe longitudinal,
dans le sens de la fermeture de la pince d'arrachage 29. Au regard de la vue en coupe
du rouleau 1 représentée sur la figure 3, le ressort de rappel 36 forme un moyen de
compensation de jeux de fabrication, de montage ou d'une usure et garantit ainsi un
contact permanent de la lame d'arrachage 5 avec la surface d'appui. L'effort de fermeture
de la pince d'arrachage 29 par le ressort de rappel 36 est déterminé de manière à
assurer un serrage optimum permettant de bien saisir un poil, sans pour autant le
couper lors d'un arrachage. Une force de serrage de la pince d'arrachage 29 est ainsi
constante dans le temps et bien maîtrisée, sans que des réglages soient nécessaires
au montage ou pendant l'utilisation.
[0048] Chaque rainure (19, 19', 19") de la came mobile 35 se trouve dans le prolongement
d'une rainure correspondante (14,14',14") de la came fixe 15, de sorte à former un
contour continu de rainure sur le pourtour de l'arbre central 12, contour qui est
parcouru par l'ergot 16 lors de son entraînement en rotation autour de l'axe longitudinal
X-X. Chaque rainure (19, 19', 19") comprend une zone coudée à assez forte inclinaison,
correspondant en utilisation à une approche de la lame d'arrachage 5 sur la surface
d'appui correspondante, et permettant d'obtenir une fermeture rapide de la pince d'arrachage
29 pour bien saisir un poil à épiler.
[0049] La came mobile 35 est de préférence réalisée en une matière plastique ayant un faible
coefficient de frottement, par exemple une matière thermoplastique à base de polyoxyméthylène
(POM), par une technique d'injection notamment.
[0050] L'arbre central 12 présente également des extrémités 11, ayant un diamètre plus faible
que la partie centrale, et configurées pour former des paliers de rotation pour le
pignon 30 et respectivement la roue dentée 33. Les extrémités 11 sont montées fixes
par rapport au boîtier de l'appareil à épiler, ou de préférence dans les flasques
latéraux (47,48), eux-mêmes étant fixes par rapport au boîtier de l'appareil à épiler.
[0051] Dans la tête d'épilation proposée, la face rectangulaire 25 du côté 20 correspondant
à la rangée d'arrachage 2 est recouverte par une barrette 17 disposée en périphérie
du rouleau 1. Il en est de même pour les autres rangées d'arrachage uniformément réparties
sur la circonférence du rouleau 1.
[0052] Comme illustré sur la figure 5, la barrette 17 comprend une base sensiblement rectangulaire
38 de dimensions proches de la face rectangulaire 25. Les extrémités de la base rectangulaire
38 présentent sur une face interne des protubérances formant deux bords inférieurs
42 recourbés vers l'intérieur, configurés pour se fixer sur les rebords 22 des cloisons
21 de la face rectangulaire 25.
[0053] La barrette 17 comprend également un orifice traversant 18 central sensiblement rectangulaire
s'étendant radialement dans la direction transversale à l'axe longitudinal X-X, de
sorte que la lame d'arrachage 5 passe à travers l'orifice traversant 18. L'orifice
traversant 18 forme ainsi une fenêtre d'arrachage s'étendant radialement vers l'extérieur
du rouleau rotatif 1 et selon la circonférence du rouleau rotatif 1. L'orifice traversant
18 est bordé par un élément d'appui 7 comprenant une face plane bordant l'orifice
traversant 18 et formant la surface d'appui de la lame d'arrachage 5 lors de son mouvement
alternatif de translation selon la direction longitudinale.
[0054] De préférence, l'élément d'appui 7 est réalisé en une seule pièce avec la barrette
17 par une technique d'injection d'une matière plastique, par exemple de l'ABS. L'élément
d'appui 7 présente une épaisseur calculée pour résister sans se déformer au contact
de la lame d'arrachage 5. L'élément d'appui 7 présente typiquement une épaisseur supérieure
à 1 mm, de sorte à avoir une rigidité suffisante pour ne pas se déformer lorsqu'une
force d'environ 3N lui est appliquée par la lame d'arrachage 5. De plus, l'élément
d'appui 7 a une épaisseur radiale, c'est-à-dire une hauteur de la protubérance qu'il
forme par rapport à la surface externe de la barrette 17, supérieure à 1 mm. Typiquement,
l'épaisseur radiale est d'environ 1.38 mm. L'élément d'appui 7 doit avoir une épaisseur
radiale suffisante pour permettre un contact et un pinçage correct d'un poil, de sorte
à l'arracher sans le casser.
[0055] Dans un mode de réalisation, l'orifice traversant 18 est bordé par en outre un élément
opposé 8 à l'élément d'appui 7, disposé de sorte que l'élément opposé 8 et l'élément
d'appui 7 s'étendent radialement par rapport à la barrette 17 de part et d'autre de
l'orifice traversant 18. De préférence, l'élément d'appui 7 et l'élément opposé 8
présentent des surfaces sensiblement planes et parallèles entre elles.
[0056] La figure 1 illustre une vue assemblée du rouleau 1 sur laquelle on identifie précisément
deux barrettes (17,17') consécutives présentant chacune un orifice traversant (18,18').
Les orifices (18,18') de deux barrettes (17,17') adjacentes, c'est-à-dire disposées
successivement selon la circonférence du rouleau 1 sont décalées longitudinalement
et présentent un chevauchement délimitant une zone circonférentielle d'épilation.
On entendra par « zone circonférentielle » une zone s'étendant selon une certaine
largeur selon la direction longitudinale le long de la circonférence du rouleau. On
entendra par « décalés longitudinalement » que la zone circonférentielle délimitée
par l'orifice traversant 18 d'une première barrette 17 n'est pas identique à la zone
circonférentielle délimitée par l'orifice traversant 18' d'une deuxième barrette 17'
adjacente à la première barrette, mais que les deux zones circonférentielles présentent
une zone commune correspondant au chevauchement.
[0057] On entendra par largeur une distance entre deux éléments, mesurée selon la direction
longitudinale, typiquement de manière orthogonale à une surface plane d'un élément
d'appui.
[0058] Une largeur d'ouverture d'une barrette 17 est définie comme la largeur entre l'élément
d'appui 7 et l'élément opposé 8 à l'élément d'appui. La largeur d'ouverture correspond
à une distance longitudinale entre une face plane au regard de l'orifice traversant
18 de l'élément 8 opposé à l'élément d'appui et une face plane au regard de l'orifice
traversant 18 de l'élément d'appui 7. La largeur d'ouverture est inférieure à 3 mm,
de préférence inférieure à 2.5 mm. Typiquement, la largeur d'ouverture est environ
égale à 2.1 mm.
[0059] On définit également une largeur d'ouverture fonctionnelle, correspondant à la largeur
d'ouverture, à laquelle on soustrait une épaisseur de la lame d'arrachage. De préférence,
la largeur d'ouverture fonctionnelle est inférieure à 2 mm. Il est à noter que la
lame d'arrachage peut par exemple avoir une épaisseur de 0.3 mm.
[0060] Dans un premier mode de réalisation illustré sur la figure 8A, les éléments d'appui
(7,7') de deux barrettes (17,17') adjacentes sont longitudinalement du même côté des
orifices traversants (18,18') correspondants. Les pinces d'arrachage (29,29') de deux
barrettes (17,17') adjacentes se déplacent dans le même sens selon l'axe longitudinal
X-X lorsqu'elles se translatent pour pincer un poil contre la surface d'appui. Le
sens de pincement selon ce premier mode de réalisation est représenté à la figure
8A par la flèche F1. Ce premier mode de réalisation permet un assemblage simplifié
de la tête d'épilation.
[0061] La largeur de chevauchement (Lc1) est définie dans ce mode de réalisation comme la
plus courte distance entre un élément d'appui 7' d'une barrette 17' et un élément
opposé 8 à un élément d'appui 7 d'une barrette adjacente 17. La largeur de chevauchement
(Lc1) est définie comme la distance mesurée orthogonalement entre les deux surfaces
internes des éléments 7' et 8, en regard l'une de l'autre et sensiblement planes et
parallèles entre elles. La distance la plus courte correspond également à la plus
courte des deux distances longitudinales que l'on peut définir entre un élément d'appui
(7,7') d'une première barrette (17,17') et un élément opposé (8',8) à un élément d'appui
(7',7) d'une deuxième barrette (17',17) adjacente.
[0062] Dans le mode de réalisation de la figure 8A, la largeur de zone active (La1) est
la distance longitudinale entre les deux autres éléments des deux barrettes (17,17')
adjacentes, c'est-à-dire la distance entre l'élément d'appui 7 de la première barrette
17 et l'élément 8' opposé à l'élément d'appui 7' de la deuxième barrette 17' adjacente.
[0063] Comme illustré à la figure 8A, la largeur de chevauchement (Lc1) est donc mesurée
entre l'élément d'appui 7' et l'élément opposé 8, et la largeur de zone active (La1)
est mesurée entre l'élément d'appui 7 et l'élément opposé 8'.
[0064] Dans un second mode de réalisation préférentiel illustré sur la figure 8B, les éléments
d'appui (7,7') de deux barrettes (17,17') adjacentes sont longitudinalement de côtés
opposés des orifices traversants correspondants. Les pinces d'arrachage (29,29') de
deux barrettes (17,17') adjacentes se déplacent dans des sens opposés selon l'axe
longitudinal X-X lorsqu'elles se translatent pour pincer un poil contre la surface
d'appui correspondante. Les deux sens de pincement selon ce deuxième mode de réalisation
sont représentés à la figure 8B par les flèches F2a et F2b. Ce second mode de réalisation
permet de définir une ligne de pinçage des poils plus étroite que dans le premier
mode de réalisation précédent, et par conséquent de permettre une épilation plus précise.
Cette ligne de pinçage correspond à la zone circonférentielle d'épilation.
[0065] Une largeur de chevauchement (Lc2) est définie entre les éléments d'appui (7,7')
de deux barrettes (17,17') adjacentes. La largeur de chevauchement (Lc2) est définie
comme la distance mesurée orthogonalement entre les deux surfaces internes des éléments
(7,7'), en regard l'une de l'autre et sensiblement planes et parallèles entre elles.
[0066] Dans le mode de réalisation de la figure 8B, la largeur de zone active (La2) est
la distance longitudinale entre les deux autres éléments des deux barrettes (17,17')
adjacentes, c'est-à-dire entre les deux éléments opposés (8,8') des deux barrettes
(17,17') adjacentes.
[0067] On notera que quel que soit le mode de réalisation en fonctionnement, les définitions
de largeurs données précédemment dans le premier et le second mode de réalisation
correspondent à des distances identiques, donc Lc1=Lc2 et La1=La2.
[0068] De préférence, un ratio entre la largeur de chevauchement et la largeur d'ouverture
est inférieur à 0.5, typiquement, le ratio vaut environ 0.35.
[0069] La largeur de chevauchement est par exemple inférieure à 1 mm, de préférence inférieure
à 0.8 mm, typiquement égale à 0.725 mm.
[0070] La zone active a une largeur typiquement inférieure à 4 mm.
[0071] Cela permet à un utilisateur d'avoir accès à une zone à épiler peu large, et d'arracher
des poils dans la zone à épiler avec une grande précision.
[0072] Typiquement, il peut s'agir d'une zone à épiler sur le visage, par exemple le bord
des lèvres ou l'écart inter-sourcilier.
[0073] Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 8A et 8B, les éléments 7 et
8 de l'orifice traversant 18 sont symétriquement disposés de part et d'autre de l'orifice
traversant 18, et présentent une face interne faisant face à l'orifice traversant
18 sensiblement plane, et une face externe ondulée.
[0074] L'élément opposé 8 peut également être réalisé dans la même pièce que la barrette
17 par injection de matière plastique.
Description d'un assemblage
[0075] Selon un exemple de réalisation, l'assemblage du rouleau rotatif 1 se fait en introduisant
l'arbre central 12 à l'intérieur de la cage 10.
[0076] Comme illustré sur la figure 3, l'arbre central 12 est un sous-ensemble qui a été
préalablement réalisé par le montage de la came mobile 35 et du ressort de rappel
36, inséré dans la came mobile 35, et dont une première extrémité vient en appui sur
une paroi interne d'un logement cylindrique à l'intérieur de la came mobile 35, une
deuxième extrémité, opposée à la première extrémité, prenant appui contre une surface
interne latérale de l'arbre centrale 12.
[0077] La pince d'arrachage 29 comprenant la lame mobile 5 est ensuite introduite dans le
logement de la cage 10, par l'exercice d'une légère pression, afin de faire passer
la pince d'arrachage 29 en dessous des rebords 22, de sorte que l'ergot 16 traverse
l'ouverture 24 pour s'insérer dans une rainure (14,14',14") de la came 15 et/ou une
rainure (19,19',19") de la came mobile 35.
[0078] Comme illustré sur les figures 5 et 6, les ouvertures 24 de deux faces rectangulaires
25 consécutives sont décalées axialement sur la circonférence de la cage 10, ce qui
permet une orientation rapide en vue du montage des lames mobiles décalées axialement
sur la circonférence du rouleau rotatif 1. Lorsque toutes les lames mobiles ont été
montées sur les six côtés de la cage 10, on vient insérer de force les barrettes sur
la périphérie de la cage, les bords inférieurs 42 d'une barrette 17 venant se fixer
sur les rebords 22 des cloisons 21 de la face rectangulaire 25 de la cage 10. On finit
l'assemblage du rouleau rotatif 1 par le montage de la roue dentée 33 à l'extrémité
des tiges 31 de la cage 10.
Description d'une utilisation
[0079] En fonctionnement, le pignon 30 et la roue dentée 33 reçoivent un mouvement de rotation
du moteur électrique du boîtier, ce qui entraîne une rotation de la cage 10 autour
de l'axe longitudinal X-X de l'arbre central 12 monté fixe. La cage 10 entraîne les
lames mobiles 5 qui suivent les rainures des cames (15,35) et se déplacent en un mouvement
de translation alternative, leurs bords de pincement inclinés en direction des parois
radiales 7 viennent en appui contre celles-ci. Les pinces d'arrachage formées d'une
lame d'arrachage 5 mobile et d'un élément d'appui 7 en vis-à-vis sont ainsi fermées
en enserrant les poils qui sont ensuite arrachés de par la rotation du rouleau 1.
Références
1. Tête d'épilation pour un appareil à épiler doté d'un moteur électrique, comprenant
un rouleau (1) ayant :
- un arbre central (12) porté par un axe longitudinal et comprenant au moins une came
(15) présentant au moins une rainure (14),
- une cage (10) sensiblement cylindrique de révolution autour de l'axe longitudinal,
destinée à être entrainée en rotation autour de l'axe longitudinal par le moteur électrique,
- une pluralité de rangées d'arrachage (2) disposées en périphérie de la cage (10),
chaque rangée d'arrachage (2) comprenant une unique pince d'arrachage (29) montée
mobile sur la cage (10) et guidée par l'au moins une rainure (14) de la came (15),
chaque pince d'arrachage (29) comprenant une unique lame d'arrachage (5),
- une pluralité de barrettes (17) longitudinales agencées respectivement en regard
de la pluralité de rangées d'arrachage (2) radialement vers l'extérieur, chaque barrette
(17) longitudinale comprenant un orifice traversant (18) ayant un élément d'appui
(7) s'étendant radialement par rapport à ladite barrette (17), la lame d'arrachage
(5) de la pince d'arrachage (29) de la rangée d'arrachage (2) correspondante étant
agencée pour traverser ledit orifice traversant (18) et pour venir en appui sur l'élément
d'appui (7) de sorte à alternativement pincer des poils sur l'élément d'appui (7)
et les relâcher lors du mouvement de rotation de la cage (10) par rapport à l'arbre
central (12)
dans laquelle les orifices traversants (18,18') de deux barrettes adjacentes (17,17')
sont décalés longitudinalement et présentent un chevauchement délimitant une zone
circonférentielle d'épilation.
2. Tête d'épilation selon la revendication 1, dans laquelle chaque pince d'arrachage
(29) comprend une base (27) sur laquelle la lame d'arrachage (5) est montée, ladite
base (27) comprenant un ergot (16) parcourant la rainure (14) de came (15) de l'arbre
central (12), et la pince d'arrachage (29) comprenant en outre une lame de guidage
(6) montée sur la base (27).
3. Tête d'épilation selon la revendication 2, dans laquelle chaque barrette (17) comprend
en outre un orifice borgne (28) destiné à recevoir une extrémité libre de la lame
de guidage (6), de sorte à confiner ladite lame de guidage (6) à l'intérieur de la
tête d'épilation.
4. Tête d'épilation selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans laquelle la
lame d'arrachage (5) de chaque pince d'arrachage (29) est agencée inclinée en direction
de l'élément d'appui (7) de l'orifice traversant (18) de la barrette (17) correspondante.
5. Tête d'épilation selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle
l'élément d'appui (7) s'étend radialement par rapport à la barrette (17) d'une épaisseur
supérieure à 1mm.
6. Tête d'épilation selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle
l'orifice traversant (18) a en outre un élément opposé (8) à l'élément d'appui (7),
l'élément opposé (8) et ledit élément d'appui (7) s'étendant radialement par rapport
à la barrette (17) de part et d'autre de l'orifice traversant (18), dans laquelle
une largeur d'ouverture est définie entre l'élément opposé (8) à l'élément d'appui
(7) et ledit élément d'appui (7), et la largeur d'ouverture étant inférieure à 3 mm,
de préférence inférieure à 2.5 mm.
7. Tête d'épilation selon la revendication 6, dans laquelle les éléments d'appui (7,7')
de deux barrettes adjacentes (17,17') sont longitudinalement du même côté des orifices
traversants (18,18') correspondants.
8. Tête d'épilation selon la revendication 7, dans laquelle une largeur de chevauchement
est définie comme la plus courte distance selon la direction longitudinale entre un
élément d'appui (7) d'une barrette (17) et un élément opposé (8') à un élément d'appui
(7') d'une barrette adjacente (17'), et dans laquelle un ratio entre la largeur de
chevauchement et la largeur d'ouverture est inférieur à 0.5, de préférence environ
égal à 0.35.
9. Tête d'épilation selon la revendication 6, dans laquelle les éléments d'appui (7,7')
de deux barrettes adjacentes (17,17') sont longitudinalement de côtés opposés des
orifices traversants (18,18') correspondants.
10. Tête d'épilation selon la revendication 9, dans laquelle une largeur de chevauchement
est définie entre les éléments d'appui (7,7') de deux barrettes adjacentes (17,17'),
et dans laquelle un ratio entre la largeur de chevauchement et la largeur d'ouverture
est inférieur à 0.5, de préférence environ égal à 0.35.
11. Tête d'épilation selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle
la zone circonférentielle d'épilation a une largeur comprise entre 0.5 mm et 1.5 mm,
de préférence comprise entre 0.7 mm et 1 mm.
12. Tête d'épilation selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant
en outre un support (46) configuré pour maintenir le rouleau (1) et comprenant deux
flasques latéraux (47,48), le support (46) étant monté amovible par rapport au boîtier
contenant le moteur électrique.
13. Tête d'épilation selon la revendication 12, dans lequel les flasques latéraux (47,48)
présentent une forme plongeante en direction de l'axe longitudinal, recouvrant partiellement
le rouleau (1), de sorte à épouser une zone de peau présentant des poils.
14. Appareil à épiler comprenant une tête d'épilation selon l'une quelconque des revendications
précédentes, et un boîtier contenant un moteur électrique, le boîtier étant configuré
pour être tenu dans une main lors d'une utilisation.
15. Appareil à épiler selon la revendication 14, dans lequel le boîtier et la tête d'épilation
forment un ensemble étanche, de sorte que l'appareil à épiler puisse être utilisé
dans un environnement humide.