[0001] La présente invention se rapporte au domaine technique général des barrières de sécurité
en béton destinées être installées le long des voies de circulation, et notamment
des voies de circulation routières, à titre permanent ou temporaire, et en particulier
au domaine des dispositifs de retenue en béton armé formant des glissières ou murets
de séparation infranchissables, destinés en particulier à être installés sur les terre-pleins
centraux ou les accotements des autoroutes ou des voies rapides.
[0002] La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif de raccordement
d'un premier et d'un deuxième élément de muret en béton distants l'un de l'autre et
qui sont destinés à faire partie d'une même barrière de sécurité pour voie de circulation
routière, ladite barrière de sécurité étant destinée à s'étendre le long de ladite
voie selon une direction longitudinale, ledit dispositif de raccordement comprenant
au moins un premier élément de liaison destiné à être solidarisé au premier élément
de muret, un deuxième élément de liaison destiné à être solidarisé au deuxième élément
de muret et un premier connecteur conçu pour attacher entre eux lesdits premier et
deuxième éléments de liaison.
[0003] La présente invention concerne également une barrière de sécurité pour voie de circulation
routière, ladite barrière de sécurité étant destinée à s'étendre le long de ladite
voie selon une direction longitudinale, et comprenant un premier et un deuxième élément
de muret en béton distants l'un de l'autre.
[0004] La présente invention concerne enfin un procédé de réalisation d'une barrière de
sécurité pour voie de circulation routière, ladite barrière de sécurité étant destinée
à s'étendre le long de ladite voie selon une direction longitudinale.
[0005] Il est connu de recourir à des murets de séparation en béton infranchissables pour
séparer des voies de circulation et assurer ainsi la sécurité des usagers des voies
en question.
[0006] Ces murets de séparation sont généralement coulés en place de manière continue, par
exemple au moyen d'une machine à coffrage glissant permettant de couler en place le
muret par extrusion, selon un profil prédéterminé. Les profils les plus répandues
sont par exemple le profil MVL («
Muret Véhicules Légers »), le profil GBA («
Glissière Béton Adhérent »), DBA («
Double Béton Adhérent ») ou encore par exemple LBA («
Lourde Béton Adhérent »). Ces dispositifs de retenue coulés en place offrent une excellente résistance
au franchissement, ainsi qu'une résistance aux chocs remarquable, en raison notamment
du fait qu'ils sont solidarisés par construction avec la chaussée. Ces murets coulés
en place sont également particulièrement rapides à installer par extrusion grâce aux
machines à coffrage glissant précitées, qui peuvent atteindre des cadences élevées
de plusieurs centaines de mètres linéaires par jour.
[0007] Ces barrières de sécurité en béton, ainsi que leur procédé de réalisation, donnent
donc globalement satisfaction, mais n'en présentent pas moins certains inconvénients
inhérents à la technique du coulage en place. En particulier, si ces barrières coulées
en place sont particulièrement efficaces à titre de protection définitive, elles ne
se prêtent en revanche pas à une utilisation en protection provisoire, dans le cadre
d'un chantier d'aménagement de terre-plein central par exemple. Les opérations de
maintenance et réparation de ces barrières coulées en place peuvent également s'avérer
fastidieuses et dangereuses.
[0008] C'est pourquoi il a été proposé un séparateur mobile constitué d'éléments préfabriqués
en béton armé présentant un profil analogue au profil standard des murets coulés en
place. La barrière peut ainsi être composée d'une file de ces éléments préfabriqués
disposés sur le sol et reliés entre eux par des systèmes de liaison à goupilles et
plaques. Ce système d'éléments préfabriqués permet d'obtenir une barrière modulaire
qui peut être montée et démontée très facilement et rapidement, ce qui réduit le temps
d'intervention et diminue donc les risques d'accident. Il est en particulier possible,
à l'occasion de travaux d'aménagement ou de réfection des voies ou des espaces situés
au voisinage des voies (terre-plein central par exemple) de poser dans un premier
temps la barrière modulaire en protection de chantier sur la voie, à titre provisoire,
puis une fois les travaux terminés, de déplacer la barrière modulaire dans une position
définitive de séparation. Ce système de séparation mobile permet ainsi de passer aisément
d'une configuration SMV («
Séparateur Mobile de Voies ») à une configuration TPC («
Terre-Plein Central ») et inversement.
[0009] Un tel système de barrière en béton modulaire, basé sur l'emploi d'éléments préfabriqués
disposés sur le sol les uns à la suite des autres, donne donc globalement satisfaction,
mais n'en présente pas moins lui aussi certains inconvénients sérieux. En effet, les
éléments préfabriqués en béton susvisés étant simplement posés sur le sol, il est
possible qu'ils puissent, malgré leur masse importante, être déplacés sous l'effet
d'un choc avec un véhicule, par exemple un poids-lourd. Un tel déplacement localisé
d'un ou plusieurs éléments préfabriqués en réponse à un impact de véhicule n'est généralement
pas problématique, sauf dans certaines zones particulières où est disposé un équipement
spécifique, comme par exemple un poteau de signalisation, une pile de pont ou tout
autre élément d'ouvrage d'art. Les éléments préfabriqués en béton déplacés par le
choc risquent en effet de venir percuter à leur tour les éléments sensibles en question
(poteau, pile de ponts...) et ainsi les détériorer.
[0010] L'association de tronçons de barrière coulés en place et de tronçons de barrière
formés par des files d'éléments préfabriqués pour résoudre le problème susvisé est
généralement considérée comme impossible à mettre en oeuvre en pratique, sauf à s'interdire
de démonter et remonter les tronçons de barrières formées d'éléments préfabriqués.
En effet, il n'est pas possible en pratique de remonter à l'identique un tronçon de
barrière formée d'une file d'éléments préfabriqués en béton. Il existera forcément
un léger décalage de position de chaque élément préfabriqué, qui se traduira au final
par une différence de longueur du tronçon de barrière qui peut être significative,
par exemple de l'ordre de 15 à 17 cm pour un kilomètre de barrière. Cet écart significatif,
non maîtrisé et dont la valeur exacte n'est pas prédictible, empêche d'utiliser en
combinaison des éléments fixes coulés en places et des éléments préfabriqués mobiles.
Cet écart significatif est en outre susceptible de générer une interruption locale
de la barrière, formant ainsi des arêtes vives et autres parties saillantes extrêmement
dangereuses pour les usagers des voies de circulation.
[0011] Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à remédier aux différents
inconvénients énumérés précédemment et à proposer un nouveau dispositif de raccordement
permettant de former une seule et même barrière de sécurité pour voie de circulation
routière susceptible d'associer des tronçons formés d'éléments en béton préfabriqués
et des tronçons en béton coulés en place, de manière extrêmement simple, rapide et
sûre, la barrière susceptible d'être ainsi obtenue présentant un niveau de sécurité
élevé et un coût de revient maîtrisé.
[0012] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de raccordement
pour éléments de barrière de sécurité en béton de conception particulièrement simple
et robuste.
[0013] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de raccordement
pour éléments de barrière de sécurité en béton qui permet de s'adapter à des environnements
et contraintes très variés.
[0014] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de raccordement
pour éléments de barrière de sécurité en béton qui est extrêmement simple à utiliser.
[0015] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de raccordement
pour éléments de barrière de sécurité en béton qui permet de conférer à la barrière
un caractère extrêmement rigide et un haut degré d'infranchissabilité.
[0016] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de raccordement
pour éléments de barrière de sécurité en béton qui permet d'obtenir une barrière de
sécurité particulièrement sûre pour les usagers des voies de circulation concernées.
[0017] Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle barrière de sécurité pour
voie de circulation routière qui présente un caractère modulaire, est capable d'être
démontée, déplacée et remontée très facilement, tout en procurant un excellent degré
de protection y compris pour les équipements sensibles (poteau, pile de pont...) disposés
ponctuellement à proximité de la voie.
[0018] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de réalisation d'une
barrière de sécurité pour voie de circulation routière qui tout en étant extrêmement
simple, rapide et sûr à mettre en œuvre, permet d'associer des éléments en béton coulés
en place et des éléments en béton préfabriqués.
[0019] Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un dispositif de raccordement
d'un premier et d'un deuxième élément de muret en béton distants l'un de l'autre et
qui sont destinés à faire partie d'une même barrière de sécurité pour voie de circulation
routière, ladite barrière de sécurité étant destinée à s'étendre le long de ladite
voie selon une direction longitudinale, ledit dispositif de raccordement comprenant
au moins un premier élément de liaison destiné à être solidarisé au premier élément
de muret, un deuxième élément de liaison destiné à être solidarisé au deuxième élément
de muret et un premier connecteur conçu pour attacher entre eux lesdits premier et
deuxième éléments de liaison, ledit dispositif de raccordement étant caractérisé en
ce qu'il comprend également un moyen d'adaptation de la position du premier connecteur
relativement au deuxième élément de liaison selon ladite direction longitudinale,
ledit moyen d'adaptation autorisant une pluralité de positions relatives possibles
du premier connecteur et du deuxième élément de liaison selon ladite direction longitudinale,
ledit premier connecteur étant pourvu d'un moyen de verrouillage conçu pour immobiliser
au moins selon ladite direction longitudinale lesdits premier connecteur et deuxième
élément de liaison dans chacune desdites positions relatives possibles, ledit dispositif
de raccordement comprenant en outre un capot destiné à venir coiffer au moins partiellement
à la fois lesdits premier et deuxième éléments de muret, de manière à s'étendre à
cheval sur ces derniers pour assurer une continuité entre eux, ledit dispositif de
raccordement comprenant également des moyens de fixation pour attacher ledit capot
à la fois au premier et au deuxième élément de muret.
[0020] Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'une barrière
de sécurité pour voie de circulation routière, ladite barrière de sécurité étant destinée
à s'étendre le long de ladite voie selon une direction longitudinale, et comprenant
un premier et un deuxième élément de muret en béton distants l'un de l'autre, ladite
barrière étant caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de raccordement conforme
à ce qui précède, ledit premier élément de liaison étant solidaire du premier élément
de muret, tandis que ledit deuxième élément de liaison est solidaire du deuxième élément
de muret, le premier connecteur attachant entre eux lesdits premier et deuxième éléments
de liaison.
[0021] Les objets assignés à l'invention sont enfin atteints à l'aide d'un procédé de réalisation
d'une barrière de sécurité pour voie de circulation routière, ladite barrière de sécurité
étant destinée à s'étendre le long de ladite voie selon une direction longitudinale,
ledit procédé comprenant :
- une étape de réalisation ou de fourniture d'un premier élément de muret en béton dont
est solidaire, ou rendu solidaire, un premier élément de liaison, ledit premier élément
de muret étant destiné à faire partie de ladite barrière de sécurité,
- une étape de réalisation ou de fourniture d'un deuxième élément de muret en béton
dont est solidaire, ou rendu solidaire, un deuxième élément de liaison, ledit deuxième
élément de muret étant destiné à faire partie de ladite barrière de sécurité, lesdits
premier et deuxième éléments de muret en béton étant disposés à distance l'un de l'autre,
- une étape de raccordement mutuel desdits premier et deuxième éléments de muret en
béton incluant :
- une opération de fourniture d'un premier connecteur conçu pour attacher entre eux
lesdits premier et deuxième éléments de liaison,
- une opération d'adaptation de la position du premier connecteur relativement au deuxième
élément de liaison selon ladite direction longitudinale, à l'aide d'un moyen d'adaptation
autorisant une pluralité de positions relatives possibles du premier connecteur et
du deuxième élément de liaison selon ladite direction longitudinale, afin de placer
lesdits premier connecteur et deuxième élément de liaison dans l'une desdites positions
relatives possibles,
- une opération de verrouillage dudit premier connecteur à l'aide d'un moyen de verrouillage
conçu pour immobiliser au moins selon ladite direction longitudinale lesdits premier
connecteur et deuxième élément de liaison dans chacune desdites positions relatives
possibles, ladite opération de verrouillage permettant d'immobiliser au moins selon
ladite direction longitudinale lesdits premier connecteur et deuxième élément de liaison
dans ladite position relative dans laquelle sont placés lesdits premier connecteur
et deuxième élément de liaison à l'issue de ladite opération d'adaptation,
ledit procédé comprenant en outre une étape de capotage au cours de laquelle on coiffe
au moins partiellement à la fois lesdits premier et deuxième éléments de muret avec
un capot, de manière à ce que ledit capot s'étende à cheval sur lesdits premier et
deuxième éléments de muret pour assurer une continuité entre eux, et on attache ledit
capot à la fois au premier et au deuxième élément de muret.
[0022] D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront plus en détail à
la lecture de la description détaillée qui suit, en référence aux dessins annexés,
donnés à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, dans lesquels :
Figure 1 illustre, selon une vue schématique en élévation, une portion de barrière
de sécurité pour voie de circulation routière conforme à l'invention, ladite barrière
mettant en oeuvre un dispositif de raccordement conforme à l'invention, ledit dispositif
de raccordement incluant un capot représenté en transparence pour visualiser d'autres
éléments du dispositif de raccordement présents sous ledit capot.
Figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'un détail constructif de la figure 1,
montrant des éléments du dispositif de raccordement selon l'invention mis en oeuvre
dans la barrière de la figure 1.
Figure 3 illustre, selon une vue schématique en coupe longitudinale, le détail constructif
de la figure 2 avec les premier connecteur et deuxième élément de liaison du dispositif
de raccordement dans une position relative différente de celle correspondant à la
configuration des figures 1 et 2.
Figure 4 illustre, selon une vue schématique en perspective, un détail de la barrière
de sécurité de la figure 1.
Figure 5 illustre, selon une vue schématique en perspective de dessous, le détail
de la figure 4.
Figure 6 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale A-A la portion
de barrière de la figure 1.
Figure 7 illustre selon une vue schématique en perspective, un capot qui fait partie
du dispositif de raccordement conforme à l'invention mis en oeuvre pour former la
barrière des figures précédentes.
Figure 8 illustre le deuxième élément de liaison du dispositif de raccordement selon
l'invention, formé en l'espèce par un longeron métallique pourvu d'une lumière oblongue
formant moyen d'adaptation.
Figure 9 illustre selon une vue de face le deuxième élément de liaison de la figures
8.
Figure 10 illustre d'une part une tige métallique à embout fileté formant le premier
connecteur du dispositif de raccordement et d'autre part un pieu métallique destiné
à former un deuxième connecteur du dispositif de raccordement.
Figure 11 illustre une vue en coupe longitudinale du deuxième élément de liaison de
la figure 8.
Figure 12 illustre, selon une vue schématique en perspective, un sous-ensemble obtenu
à l'issue d'une étape de réalisation d'un deuxième élément de muret en béton dont
est rendu solidaire le deuxième élément de liaison des figures 8, 9 et 11, deuxième
élément de liaison qui émerge à l'avant dudit deuxième élément de muret en béton auquel
il est scellé.
Figure 13 illustre une étape de fixation au sol du sous-ensemble de la figure 12 au
moyen du pieu métallique de la figure 10.
Figure 14 illustre le sous-ensemble obtenu à l'issue d'une étape de fourniture du
premier élément de muret en béton disposé de manière à chevaucher au moins en partie
la portion du deuxième connecteur qui émerge du deuxième élément de muret en béton,
de façon à positionner au droit de la lumière oblongue ménagée dans le deuxième élément
de liaison deux anneaux étagés solidaires du premier élément de muret et formant le
premier élément de liaison.
Figure 15 illustre une opération consistant à attacher entre eux les premier et deuxième
éléments de liaison au moyen de la tige à embout fileté de la figure 10.
Figure 16 illustre une étape de capotage postérieure à l'étape de la figure 15, au
cours de laquelle on coiffe à la fois le premier et le deuxième élément de muret avec
le capot de la figure 7, ce dernier s'étendant à cheval sur lesdits premier et deuxième
éléments de muret et étant représenté de façon transparente.
[0023] Selon un premier aspect, l'invention concerne en tant que tel un dispositif de raccordement
d'un premier élément de muret en béton 1 et d'un deuxième élément de muret 2 en béton,
de préférence armé, qui sont en l'espèce distants l'un de l'autre et destinés à faire
partie d'une même barrière de sécurité 3 pour voie de circulation routière (non illustrée).
Une portion de cette barrière 3 est notamment illustrée à la figure 1. Une telle barrière
de sécurité 3 en béton est destinée à s'étendre le long de la voie de circulation
routière concernée, selon une direction longitudinale D pour séparer par exemple la
chaussée du bas-côté ou séparer entre elles deux voies de circulation en sens opposé.
Une telle barrière de sécurité en béton répond à différentes normes et exigences techniques
bien connues dans le domaine, afin notamment de présenter un caractère infranchissable.
[0024] A cette fin, la barrière de sécurité 3 est réalisée en béton armé et présente un
caractère continu, ainsi qu'un profil et des dimensions qui la rendent apte à résister
efficacement à un choc de véhicule, empêchant ce dernier de franchir la barrière 3.
L'invention concerne également en tant que telle la barrière de sécurité 3 comprenant
ledit dispositif de raccordement.
[0025] Dans le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, ledit premier élément
de muret 1 est préfabriqué et destiné à être posé sur le sol. Plus précisément, le
premier élément de muret 1 est avantageusement constitué d'un élément mobile en béton
armé présentant une longueur de plusieurs mètres (par exemple environ 4 m) ainsi qu'un
profil normalisé, par exemple un profil de type MVL, GBA, DBA ou LBA. De préférence,
comme illustré aux figures, le premier élément de muret 1 se présente sous la forme
d'un d'élément préfabriqué en béton armé, présentant par exemple un profil symétrique
de type DBA ou analogue, avec une base élargie comme visible aux figures. De préférence,
ledit premier élément de muret 1 est pourvu d'un évidement 110 longitudinal, formé
sous la base du premier élément de muret 1 et s'étendant longitudinalement, de préférence
de manière continue, avantageusement sur toute la longueur du premier élément de muret
1 comme illustré aux figures. Le deuxième élément de muret 2 est quant à lui avantageusement
coulé en place, c'est-à-dire qu'il est directement formé le long de la voie au moyen
d'un coffrage adapté installé sur la voie. Dans ce cas, le deuxième élément de muret
2 n'est pas préfabriqué et est réalisé directement le long de la voie, de sorte à
être solidarisé par construction avec la chaussée. De préférence, la barrière de sécurité
3 selon l'invention comprend ainsi :
- une première portion de muret 3A coulée en place,
- une deuxième portion de muret 3B formée par une file d'éléments de muret préfabriqués
1, 10, 20 attachés les uns à la suite des autres, ledit premier élément de muret 1
faisant partie de ladite file et étant disposé à une extrémité de ladite file comme
illustré,
- et de préférence une portion de transition 3C coulée en place entre lesdites première
et deuxième portions 3A, 3B, dans la continuité de la première portion de muret 3A,
de sorte que la portion de transition 3C s'étend directement dans le prolongement
de la première portion de muret 3A, à partir de cette dernière, sans interruption
entre la première portion de muret 3A et la portion de transition 3C.
[0026] La portion de transition 3C est en revanche distincte et indépendante de la deuxième
portion de muret 3B, et se termine avantageusement à distance de ladite deuxième portion
de muret 3B. Dans le mode de réalisation illustré aux figures, ladite portion de transition
3C forme ledit deuxième élément de muret 2 destiné à être raccordé au premier élément
de muret 1. De préférence, la première portion de muret 3A est coulée en place par
extrusion, par exemple au moyen d'une machine à coffrage glissant connue en tant que
telle, afin de former un séparateur en béton adhérent, présentant par exemple un profil
dissymétrique de type GBA. Cette première portion de muret 3A coulée en place est
avantageusement destinée à être disposée en regard et/ou au voisinage d'un équipement
sensible, par exemple une pile de pont ou un poteau de signalisation, nécessitant
que la barrière de sécurité soit en cet endroit particulièrement rigide et indéplaçable,
pour éviter qu'elle ne vienne percuter l'équipement concerné (poteau, pile de pont
ou autre) sous l'effet de l'impact d'un véhicule quittant accidentellement la chaussée.
La portion de transition 3C est également de préférence coulée en place, par exemple
au moyen d'un coffrage spécifique positionné à partir de l'extrémité libre de la première
portion de muret 3A, de telle sorte que la portion de transition 3C forme un prolongement
terminal de la première portion de muret 3A. La réalisation de la portion de transition
3C coulée en place dans le prolongement immédiat et continu de la première portion
de muret 3A permet ainsi de réaliser un about parfaitement adapté au raccordement
à la portion de muret 3B avantageusement formée par une file d'éléments de muret préfabriqué.
L'invention n'est cependant absolument pas limitée à la mise en œuvre d'une portion
de transition 3C distincte de la première portion de muret 3A, et il est parfaitement
envisageable que la portion de transition 3C et la première portion de muret 3A soient
formée d'une seule et même pièce extrudée en continu par exemple.
[0027] La deuxième portion de muret 3B est quant à elle composée d'éléments de muret préfabriqué
1, 10, 20, qui sont de préférence tous identiques et par exemple reliés entre eux
au moyen d'un système à tiges de liaison filetées et anneaux métalliques tel que celui
décrit dans le brevet publié sous le numéro
FR-2 810 055.
[0028] De préférence, le premier élément de muret 1 présente une section de contour sensiblement
constant, correspondant par exemple à un profil sensiblement symétrique à base élargie
de type DBA, tandis que le deuxième élément de muret 2 présente quant à lui une section
dont le contour varie le long dudit deuxième élément de muret 2.
[0029] Ce dernier présente, dans une première zone d'extrémité 2A faisant face au premier
élément de muret 1, une section dont le contour est sensiblement identique à celui
de la section du premier élément de muret 1. Avantageusement, le deuxième élément
de muret 2 présente, dans une deuxième zone d'extrémité de 2B opposée à ladite première
zone d'extrémité 2A, une section dont le contour est sensiblement identique à celui
de la section de la première portion de muret 3A avantageusement coulé en place. Entre
ces première et deuxième zones d'extrémités 2A, 2B, le deuxième élément de muret 2
présente avantageusement une section dont le contour évolue progressivement d'un premier
contour correspondant sensiblement à celui de la section du premier élément de muret
1, à un deuxième contour correspondant sensiblement à celui de la section du deuxième
élément de muret 2. Ainsi, la portion de transition 3C, formant avantageusement ledit
deuxième élément de muret 2, assure une transition progressive de profil entre le
profil de la première portion de muret 3A, par exemple de type dissymétrique GBA,
et le profil de la deuxième portion de muret 3B, par exemple de type symétrique DBA.
La portion de transition 3C, avantageusement formée par le deuxième élément de muret
2, permet donc non seulement de réaliser un about adéquat pour le raccordement des
premier et deuxième éléments de muret 1, 2 mais également d'opérer une transition
progressive de section entre la première portion de muret 3A coulée en place et la
deuxième portion de muret 3B formée par la file d'éléments de muret préfabriqués 1,10,
20 attachés les uns derrière les autres. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée
à ce mode de réalisation spécifique et il est par exemple parfaitement envisageable
que le profil de la première portion de muret 3A soit sensiblement identique au profil
de la deuxième portion de muret 3B.
[0030] La barrière de sécurité 3 selon l'invention, en associant de préférence une première
portion de muret 3A coulée en place et une deuxième portion de muret 3B formée par
une file d'éléments de muret préfabriqués 1, 10, 20 attachés les uns aux autres permet
de bénéficier :
- d'une remarquable résistance aux chocs et aux franchissements au niveau de la portion
coulée en place, laquelle peut de ce fait être installée en regard ou au voisinage
de zones sensibles à protéger (pile de pont, poteau...) ;
- et, en dehors des zones sensibles précitées, de la maniabilité et de la polyvalence
associées aux éléments de murets préfabriqués 1, 10, 20, qui permettent une installation
facile et une utilisation en protection provisoire de chantier.
[0031] Une barrière de sécurité 3 comprenant d'une part une première portion de muret 3A
coulée en place et d'autre part une deuxième portion du muret 3B formée par une file
d'éléments de muret préfabriqués attachés les uns à la suite des autres, lesdites
première portion de muret 3A et deuxième portion de muret 3B étant également attachées
l'une à l'autre, par tout dispositif de raccordement adapté, constitue d'ailleurs
en tant que telle une invention distincte et indépendante.
[0032] De préférence toutefois, le raccordement des premier et deuxième éléments de muret
1, 2 est mis en œuvre au moyen du dispositif de raccordement conforme à l'invention
qui va maintenant être décrit plus en détail. Ledit dispositif de raccordement comprend
au moins un premier élément de liaison 4 destiné à être solidarisé au premier élément
de muret 1, ledit premier élément de liaison 4 étant de préférence solidaire à demeure
du premier élément de muret 1, en étant attaché de façon fixe et permanente à ce dernier.
De préférence, le premier élément de liaison 4 forme au moins un orifice. Ledit premier
élément de liaison 4 comprend par exemple au moins un premier anneau métallique ancré
à une extrémité dudit premier élément de muret 1, et de préférence un deuxième anneau
métallique ancré lui aussi à ladite extrémité du premier élément de muret 1 et coaxial
audit premier anneau métallique, lesdits premier et deuxième anneaux étant étagés
comme illustré aux figures et conformément à l'enseignement du brevet
FR-2 810 055. Le premier élément de liaison 4 est donc avantageusement formé par les anneaux de
liaison horizontaux étagés dont sont habituellement pourvus les éléments de murets
préfabriqués habituellement utilisés pour former des séparateurs routiers mobiles.
De préférence, le premier élément de muret 1 est analogue à l'élément de muret préfabriqué
décrit dans le brevet
FR-2 810 055 précité.
[0033] Le dispositif de raccordement selon l'invention comprend également un deuxième élément
de liaison 5 destiné à être solidarisé au deuxième élément de muret 2. Le deuxième
élément de liaison 5 comprend avantageusement, et comme illustré aux figures, au moins
un longeron métallique s'étendant longitudinalement entre une première extrémité 5A
destinée à être disposée de préférence sous le premier élément de muret 1 et une deuxième
extrémité 5B, opposée à ladite première extrémité 5A, destinée à être disposée quant
à elle de préférence sous ledit deuxième élément de muret 2. Plus précisément, dans
le mode de réalisation particulier illustré aux figures, la portion extrêmale du longeron
terminée par la première extrémité 5A est destinée à être insérée dans l'évidement
110 ménagé sous la base du premier élément de muret 1, de façon à d'une part reposer
sur le sol et d'autre part être coiffée par le premier élément de muret 1. La portion
extrêmale opposée se terminant par la deuxième extrémité 5B est également destinée
à reposer sur le sol et à être recouverte par le deuxième élément de muret 2. Dans
le cas préférentiel où le deuxième élément de muret 2 est coulé en place, la deuxième
extrémité 5B est destinée à être positionnée dans le coffrage préalablement aux opérations
de coulage en place de façon à être ancrée dans le deuxième muret 2 après prise du
béton constituant ce dernier. Dans ce mode de réalisation préférentiel, le deuxième
élément de muret 2 et le longeron formant deuxième élément de liaison 5 forment un
sous-ensemble unitaire monobloc indémontable illustré par la figure 12. Avantageusement
ledit deuxième élément de liaison 5 comprend un panneau horizontal 50 qui forme avantageusement
une paroi supérieure dudit longeron. Ce dernier comprend, outre ladite paroi supérieure
formée par ledit panneau horizontal 50, des ailes latérales 51, 52 qui s'étendent
de chaque côté du panneau horizontal 50 à partir des bords latéraux de ce dernier,
de manière divergente. De préférence, ledit longeron comprend également une ou plusieurs
entretoises 53, 54, par exemple disposées sous la paroi supérieure formée par le panneau
horizontal 50 et reliant lesdites ailes latérales 51, 52 pour former un ensemble rigide
dont le profil est sensiblement conjugué au profil de l'évidement 110 avantageusement
ménagé sous la base du premier élément de muret 1.
[0034] Comme illustré aux figures, le dispositif de raccordement comprend également un premier
connecteur 6 conçu pour attacher entre eux lesdits premier et deuxième éléments de
liaison 4, 5, afin d'établir une connexion mécanique entre eux, et donc entre les
premier et deuxième éléments de muret 1, 2 auxquels ils sont respectivement attachés.
Dans le mode de réalisation particulier illustré aux figures, le premier connecteur
6 comprend avantageusement une tige métallique dont la section est ajustée à celle
dudit orifice formé par le premier élément de liaison 4, orifice dans lequel la tige
métallique est destinée à être enfilée verticalement, de façon à établir une liaison
glissière ou pivot glissant d'axe vertical entre ladite tige métallique et ledit premier
élément de liaison 4. Plus précisément, dans le mode de réalisation particulier illustré
aux figures où le premier élément de liaison est formé par un premier et un deuxième
anneaux métalliques étagés, la tige métallique du premier connecteur 6 est destinée
être enfilée verticalement dans les deux anneaux en question, tandis que son extrémité
inférieure libre est destinée à coopérer avec le deuxième élément de liaison 5 pour
attacher ainsi entre eux lesdits premier et deuxième éléments de liaison 4, 5. En
d'autres termes, dans le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, l'extrémité
inférieure libre de la tige métallique est destinée être attachée au longeron métallique
formant le deuxième élément de liaison 5.
[0035] Selon une caractéristique importante de l'invention, le dispositif de raccordement
comprend également un moyen d'adaptation 7 de la position du premier connecteur 6
relativement au deuxième élément de liaison 5 selon ladite direction longitudinale
D. Plus précisément, le moyen d'adaptation 7 autorise une pluralité de positions relatives
possibles du premier connecteur 6 et du deuxième élément de liaison 5 selon ladite
direction longitudinale D. En d'autres termes, le moyen d'adaptation 7 permet d'ajuster,
selon la direction longitudinale D, la position du premier connecteur 6 par rapport
au deuxième élément de liaison 5. Cela permet de faire varier la position, selon la
direction longitudinale D, de la zone du deuxième élément de liaison 5 au niveau de
laquelle l'extrémité inférieure libre de la tige métallique formant avantageusement
le premier élément de liaison 4 coopère avec ledit longeron. Comme illustré aux figures,
le premier connecteur 6 est en outre pourvu d'un moyen de verrouillage 6A conçu pour
immobiliser au moins selon ladite direction longitudinale D lesdits premier connecteur
6 et deuxième élément de liaison 5 dans chacune desdites positions relatives possibles
du premier connecteur 6 et du deuxième élément de liaison 5. Grâce au moyen d'adaptation
7, la position du premier élément de muret 1 relativement au sous-ensemble unitaire
formé par le deuxième élément de muret 2 et le deuxième élément de liaison 5 émergeant
de ce dernier (figure 12) peut être ajustée, ce qui revient à régler l'écartement
E selon la direction longitudinale D entre le premier élément de muret 1 et le deuxième
élément de muret 2. Une fois que le premier élément de muret 1 se trouve dans une
position adéquate relativement au deuxième élément de muret 2, ce qui correspond à
l'une des positions relatives possibles du premier connecteur 6 et du deuxième élément
de liaison 5, il est possible d'immobiliser, au moins selon la direction longitudinale
D, c'est-à-dire de préférence immobiliser en translation selon un axe parallèle à
la direction longitudinale D, les premier connecteur 6 et deuxième élément de liaison
5 dans ladite position relative desdits premier connecteur 6 et deuxième élément liaison
5. Cette immobilisation est réalisée au moyen du moyen de verrouillage 6A dont est
pourvu ledit premier connecteur 6.
[0036] Grâce à ces dispositions techniques avantageuses, les démontage et remontage de la
file d'éléments de muret préfabriqués 1, 10, 20 dont fait avantageusement partie le
premier élément de muret 1 sont facilités. En effet, au moment du remontage des éléments
préfabriqués 1, 10, 20 en position de séparation permanente (pour retourner par exemple
en configuration TPC après avoir utilisé les séparateurs préfabriqués 1, 10, 20 en
configuration SMV), la position de chaque élément de muret préfabriqué 1, 10, 20 sera
nécessairement légèrement différente de la position initialement occupée avant démontage.
Cela peut occasionner, surtout si la file d'éléments de muret préfabriqués 1, 10,
20 présente une longueur importante, un écart significatif de positionnement du premier
élément de muret 1 en tête de file, écart se traduisant par l'existence d'un écartement
E plus ou moins important entre le deuxième élément de muret 2 et le premier élément
de muret 1, par exemple d'au moins 15 cm pour 1 km de file d'éléments de muret préfabriqués
1, 10, 20. Le moyen d'ajustement 7 permet d'absorber cette variation de positionnement
du premier élément de muret 1 relativement au deuxième élément de muret 2, tout en
permettant un raccordement simple et robuste du deuxième élément de muret 2 et du
premier élément de muret 1 quelle que soit la valeur dudit écartement E, pour autant
bien entendu que ce dernier se situe dans une plage autorisée par le moyen d'adaptation
7. Le moyen de verrouillage 6A coopère avec le moyen d'adaptation pour permettre ainsi
le verrouillage en position du premier connecteur 6 relativement au deuxième élément
de liaison 5 quelle que soit la position relative du premier connecteur 6 et du deuxième
élément de liaison 5 dans la gamme de positions relatives autorisée par le moyen d'adaptation
7.
[0037] L'invention permet ainsi de mettre en œuvre une barrière de sécurité 3 alternant
des premières portions de muret 3A coulées en place (prolongées le cas échéant par
des portions de transition 3C respectives également coulées en place), et des deuxièmes
portions de muret 3B formées par des files respectives d'éléments de murets préfabriqués
1, 10, 20, tout en autorisant le démontage et le remontage desdites files d'éléments
de murets préfabriqués sans que les opérateurs n'aient à faire face à des difficultés
particulières de remontage. Cela permet de démonter une file d'éléments préfabriqués
pour les déplacer afin qu'ils fassent office de barrière de protection provisoire
de chantier (SMV), puis de les remonter dans leur position initiale de protection
permanente (TPC) facilement, grâce à la faculté d'ajustement de l'écartement E offerte
par le moyen d'adaptation 7 et le moyen de verrouillage 6A.
[0038] Avantageusement, le moyen d'adaptation 7 comprend une lumière oblongue 70 ménagée
à travers l'épaisseur dudit panneau horizontal 50, ladite lumière oblongue 70 étant
avantageusement destinée à être traversée par l'extrémité inférieure libre de la tige
métallique qui forme préférentiellement ledit premier connecteur 6. De préférence,
ladite tige métallique s'étend quant à elle longitudinalement entre une tête de manœuvre
60 actionnable manuellement et un embout distal 61 opposé destiné à passer à travers
ladite lumière oblongue 70. Ladite tête de manœuvre 60 présente une empreinte ou une
conformation (par exemple à plusieurs pans) qui permet sa mise en rotation au moyen
d'un outil adapté (une clé par exemple) par un utilisateur. Lesdits tête 60 et embout
distal 61 sont reliées par un corps intermédiaire 62 qui présente avantageusement
un caractère lisse. De préférence, la tige métallique formant le premier connecteur
6 comprend un épaulement entre l'embout distal 61 et le corps intermédiaire 62, de
sorte que l'embout distal 61 présente un diamètre inférieur à celui du corps intermédiaire
62. Avantageusement, le moyen de verrouillage 6A comprend d'une part un écrou 60A
(représenté figure 11) disposé sous le panneau horizontal 50, au droit de la lumière
oblongue 70 et d'autre part un filetage 610 (figure 10) porté par ledit embout distal
61 et destiné à coopérer avec ledit écrou 60A. Il est ainsi possible de visser, via
la tête de manœuvre 60, la tige métallique formant le premier connecteur 6 dans l'écrou
60A, de façon à impartir un effort de serrage immobilisant lesdits premier connecteur
6 et deuxième élément de liaison 5 au moins selon ladite direction longitudinale D.
Avantageusement, l'écrou 60A est conçu pour pouvoir glisser le long de la lumière
oblongue 70, sous cette dernière, sans pouvoir néanmoins tourner sur lui-même. La
tige métallique formant le premier connecteur 6 peut être alors enfilé dans les anneaux
étagés formant avantageusement le premier élément de liaison 4, de façon que la tête
de manœuvre 60 vienne en appui sur et contre le premier anneau métallique disposé
au-dessus du deuxième anneau métallique. L'embout distal 61 fileté engage quant à
lui l'écrou 60A sous la lumière oblongue 70, de sorte qu'au fur et à mesure du vissage,
l'écrou 60A vient exercer un effort de poussée verticale contre le panneau horizontal
50, par dessous ce dernier, tandis que la tête de manœuvre 60 vient quant à elle exercer
un effort de pression verticale du haut vers le bas sur le premier élément liaison
4, et plus précisément sur le premier anneau métallique contre lequel elle vient en
appui. Cela a pour conséquence de presser le longeron contre le premier élément de
muret 1, immobilisant ainsi selon au moins la direction longitudinale D, ledit longeron
relativement à ladite tige métallique formant premier connecteur 6.
[0039] De manière alternative ou complémentaire, l'immobilisation selon ladite direction
longitudinale D desdits premier connecteur 6 et deuxième élément de liaison 5 peut
également être obtenue en enserrant le panneau 50 entre l'épaulement précité et l'écrou
60A sous l'effet du vissage de l'embout fileté 61 dans l'écrou 60A. Le panneau 50
se retrouve ainsi pressé entre lesdits épaulement et écrou 60A, ce qui empêche tout
déplacement relatif du premier connecteur 6 et du deuxième élément de liaison 5 selon
la direction longitudinale D. La mise en œuvre d'une telle lumière oblongue 70 permet
ainsi d'ajuster facilement la position relative du premier connecteur 6 et du deuxième
élément de liaison 5, en autorisant une multitude de positions relatives le long de
la lumière oblongue 70, laquelle est par exemple égale longue d'au moins 30 cm, de
préférence au moins 40 cm de façon encore plus préférentielle au moins 50 cm, de préférence
entre 50 et 60 cm. La lumière oblongue 70 et l'écrou 60A déplaçable le long de, et
sous, cette dernière permettent ainsi d'attacher mutuellement les premier et deuxième
éléments de muret 1, 2, avec un écartement E entre eux qui varie entre une valeur
maximale (correspondant à la situation de la figure 2 où l'embout distal 61 pénètre
dans la lumière oblongue 70 à une extrémité avant 71 de cette dernière) et un écartement
minimal (correspondant à la situation de la figure 3 où l'embout distal 61 pénètre
dans la lumière 70 à une extrémité arrière 72 opposée de cette dernière, ladite extrémité
arrière 72 étant plus proche du deuxième élément de muret 2 que ne l'est l'extrémité
avant 71).
[0040] Avantageusement, le longeron formant le deuxième élément de liaison 5 comprend une
paroi inférieure 55 disposée sous, à distance de, et parallèlement à, la paroi supérieure
formée par le panneau horizontal 50, l'espace délimité entre les parois supérieure
50 et inférieure 55 formant un logement d'accueil pour ledit écrou 60A. De préférence,
le logement d'accueil en question est également délimité par deux parois latérales
qui s'élèvent verticalement à partir des bords latéraux de la paroi inférieure 55
jusqu'à la paroi supérieure formée par ledit panneau horizontal 50. Par exemple, la
paroi inférieure 55 et les deux parois latérales forment un profil en U qui délimite,
avec le panneau horizontal 50, ledit logement d'accueil pour l'écrou 60A. Ce profil
en U peut par exemple être réalisé au moyen d'une poutrelle en acier présentant un
profil en U de type UPE soudée au panneau horizontal 50, sous ce dernier. Ledit écrou
60A est quant à lui avantageusement équipé d'un moyen de guidage 600 autorisant l'écrou
60A coulisser dans ledit logement d'accueil selon la direction longitudinale D tout
en lui interdisant de pivoter. Le moyen de guidage 600 est par exemple formé par une
plaquette métallique, de préférence de forme parallélépipédique, dont la largeur est
sensiblement ajustée à celle de la paroi inférieure 55, de façon que ladite plaquette
puisse coulisser longitudinalement le long de la paroi inférieure 55 mais ne puisse
pas tourner sur elle-même. L'écrou 60A est avantageusement soudé sur cette plaquette
métallique 600. L'invention n'est cependant pas limitée à ce mode de réalisation particulier,
et d'autres moyens de guidage peuvent être envisagés sans pour autant que l'on sorte
du cadre de l'invention.
[0041] Avantageusement, le dispositif de raccordement comprend un troisième élément de liaison
8 destiné à être ancré à une extrémité du deuxième élément de muret 2, ainsi qu'un
deuxième connecteur 9 conçu pour attacher entre eux lesdits deuxième et troisième
éléments de liaison 5, 8. De préférence, le troisième élément de liaison 8 se présente
sous une forme sensiblement analogue à celle du premier élément de liaison 4 c'est-à-dire
qu'il forme au moins un orifice et comprend par exemple au moins un troisième anneau
métallique ancré à ladite extrémité du deuxième élément de muret 2, et de préférence
un quatrième anneau métallique ancré à ladite extrémité dudit deuxième élément de
muret 2 et coaxial audit troisième anneau métallique. Lesdits troisième et quatrième
anneaux sont de préférence étagés et avantageusement scellés dans le béton formant
le deuxième élément de muret 2, de préférence au moment du coulage en place de ce
dernier. Le deuxième connecteur 9 comprend quant à lui avantageusement un pieu métallique
90, la section de l'orifice formé par l'élément de liaison 8 étant avantageusement
ajustée à celle du pieu métallique 90, de façon que le pieu métallique 90 puisse être
enfilé verticalement dans ledit orifice, c'est-à-dire en l'occurrence dans chacun
des orifices formés par les troisième et quatrième anneaux métalliques étagés. Avantageusement,
le deuxième élément de liaison 5 comporte quant à lui un orifice 11 vertical traversant
dont la section est ajustée à celle dudit pieu métallique 90, ce dernier étant conçu
pour être enfilé verticalement dans lesdits orifices du troisième élément de liaison
8 et du deuxième élément de liaison 5 et pour être enfoncé dans le sol. Grâce à cette
disposition technique, la fixation du deuxième élément de liaison 5 au premier élément
de muret 1 est renforcée mécaniquement, en complément de l'effet de scellement du
deuxième élément de liaison 5 dans le béton formant le deuxième élément de muret 2.
En outre, le sous-ensemble unitaire formé par le deuxième élément de muret 2 et le
deuxième élément de liaison 5 est immobilisé en position relativement au sol par le
pieu 90, ce qui contribue à rigidifier localement la barrière 3 obtenue et à lui conférer
une résistance plus élevée au déplacement en cas d'impact de véhicules.
[0042] Comme évoqué précédemment, le dispositif de raccordement autorise un écartement mutuel
des premier élément de muret 1 et deuxième élément de muret 2, selon la direction
longitudinale D, compris dans une plage bornée par une valeur d'écartement minimal
(figure 3), égale par exemple à une trentaine de centimètres, et une valeur d'écartement
maximal (figure 2) égale par exemple à environ 70 cm. Il existe donc en permanence
un espace vide entre les premier et deuxième éléments de muret 1, 2, lequel espace
vide est plus ou moins important en fonction de l'ajustement opéré par le biais du
moyen d'adaptation 7. Cet espace vide pourrait présenter un danger pour les utilisateurs
du fait de la rupture de continuité de la barrière 3 qu'il introduit. Afin notamment
de remédier à cet inconvénient, le dispositif de raccordement comprend un capot 12,
de préférence métallique, destiné à venir coiffer au moins partiellement à la fois
lesdits premier et deuxième éléments de muret 1, 2, de manière à s'étendre à cheval
sur ces derniers pour assurer une continuité entre eux. Le capot 12 est avantageusement
réalisé au moyen de tôles métalliques pliées et soudées selon un profil qui est avantageusement
sensiblement conjugué au profil respectif des premier et deuxième éléments de muret
1, 2 dans les zones de recouvrement du capot 12. Par exemple, ledit capot 12 présente
une section forme de U renversé avec une âme 12A destinée à se trouver en regard et
au-dessus du sommet respectif desdits premier et deuxième éléments de muret 1, 2 et
deux ailes latérales 12B, 12C qui s'étendent de chaque côté de ladite âme 12A, selon
des profils qui suivent celui des premier et deuxième éléments de muret 1, 2, par
exemple des profils à plusieurs pans inclinés les uns par rapport aux autres (figure
7). Lesdites ailes 12B, 12C sont avantageusement destinés à s'étendre sensiblement
jusqu'au sol, afin de masquer complètement l'espace libre correspondant à l'écartement
E entre les premier et deuxième éléments de muret 1, 2. Le dispositif de raccordement
comprend également des moyens de fixation 13, 14 pour attacher ledit capot 12 à la
fois au premier et au deuxième élément de muret 1, 2. Lesdits moyens fixations 13,
14 assurent de préférence une fixation démontable du capot 12 au premier et deuxième
éléments de muret 1, 2, afin de permettre comme évoqué précédemment une séparation
des premier et deuxième éléments de muret en vue par exemple d'utiliser la file d'éléments
préfabriqués dont fait partie le premier élément de muret 1 à titre de protection
provisoire de chantier, avant un éventuel remontage en configuration initiale. Les
moyens de fixations 13, 14 comprennent par exemple, comme illustré aux figures, des
orifices ménagés à la base du capot 12 et des vis destinées à passer au travers des
orifices en question pour venir s'ancrer dans un orifice correspondant ménagé au niveau
de la base de l'élément de muret 1, 2 concerné. De préférence, les moyens de fixation
13, 14 comprennent une pluralité de vis disposées dans la partie inférieure de chacune
des ailes latérales 12B, 12C, afin d'assurer une fixation robuste et durable. De façon
préférentielle, ledit capot 12 est sensiblement rigide, c'est-à-dire qu'il présente
une tenue mécanique propre, et n'est pas flasque. Le capot 12 est donc préférentiellement
destiné à masquer quasi complètement ou complètement l'espace libre, correspondant
de préférence à l'écartement E, entre lesdits premier et deuxième éléments de muret
1, 2. Ainsi, le dispositif de raccordement ne constitue avantageusement pas une portion
fonctionnellement diminuée d'une barrière de sécurité 3 (comme cela sera décrit ci-après),
et n'est par exemple pas plus aisément traversable, par un véhicule ou un piéton,
que le reste de ladite barrière 3. De façon avantageuse, le dispositif de raccordement
présente donc une protection optimale au franchissement, et forme un élément de sécurité
qui est fonctionnellement sensiblement aussi efficace que le reste de la barrière
de sécurité 3 qui sera décrite ci-après. Une fois qu'il est installé, le dispositif
de raccordement, même en l'absence du capot 12, n'est d'ailleurs pas aisément franchissable
par un piéton et encore moins un véhicule, l'écartement E entre les premier et deuxième
éléments de muret 1, 2 étant de préférence (en position finale d'installation) trop
réduit pour laisser passer facilement un piéton. Le capot 12, lorsqu'il est présent,
renforce bien évidemment ce caractère infranchissable, ainsi qu'avantageusement la
solidité générale du dispositif de raccordement. Par ailleurs, les moyens de fixation
13, 14, même lorsqu'ils assurent une fixation démontable comme susmentionnée, permettent
de renforcer la solidité de la barrière 3 en solidarisant de façon robuste le dispositif
de raccordement avec les premier et deuxième éléments de muret 1, 2. Le démontage
éventuel des moyens de fixation 13, 14 peut requérir l'aide d'outils spécifiques (tournevis,
clés, etc.).
[0043] Le dispositif de raccordement selon l'invention permet ainsi de former une barrière
3 de sécurité particulièrement sûre, fiable et versatile, puisque certains de ses
tronçons sont capables d'être démontés puis remis en place de façon extrêmement simple
et rapide.
[0044] L'invention concerne par ailleurs en tant que tel un procédé de réalisation d'une
barrière de sécurité 3 pour voie de circulation routière, ladite barrière de sécurité
3 étant de préférence conforme à la description qui précède, et comprenant en particulier
un premier et un deuxième élément de muret en béton 1, 2 distants l'un de l'autre,
ainsi qu'un dispositif de raccordement conforme à ce qui précède et dont le premier
élément de liaison 4 est solidaire du premier élément de muret 1, tandis que le deuxième
élément de liaison 5 est solidaire du deuxième élément de muret 2, le premier connecteur
6 attachant entre eux lesdits premier et deuxième éléments de liaison 4, 5.
[0045] Les éléments de description qui précèdent concernant le dispositif de raccordement
et la barrière de sécurité 3 s'appliquent donc
mutatis mutandis au procédé exposé en détail dans ce qui suit, et réciproquement.
[0046] Selon l'invention, le procédé comprend une étape de réalisation ou de fourniture
d'un premier élément de muret 1 en béton, de préférence en béton armé, dont est solidaire,
ou rendu solidaire, un premier élément de liaison 4, ledit premier élément de muret
1 étant destiné à faire partie de ladite barrière de sécurité 3. De préférence, ledit
premier élément de muret 1 en béton se présente sous la forme d'un bloc préfabriqué,
ladite étape de réalisation ou de fourniture du premier élément du muret 1 comprenant
une opération de dépose sur le sol dudit bloc préfabriqué. Le procédé selon l'invention
comprend également une étape de réalisation ou de fourniture d'un deuxième élément
de muret 2 en béton dont est solidaire, ou rendu solidaire, un deuxième élément de
liaison 5, ledit deuxième élément de muret 2 étant destiné à faire partie de ladite
barrière de sécurité 3, lesdits premier et deuxième éléments de muret 1, 2 en béton
étant disposés à distance l'un de l'autre. Comme évoqué précédemment, le premier élément
de muret 1 présente avantageusement une section de contour sensiblement constant,
tandis que ledit deuxième élément de muret 2 présente une section dont le contour
varie le long dudit deuxième élément de muret 2 pour passer :
- d'un premier contour situé à une extrémité 2B dudit deuxième élément de muret 2, extrémité
2B qui est de préférence aboutée une portion de muret 3A déjà présente, laquelle portion
de muret 3A présente elle-même une section de contour sensiblement constant, par exemple
de type GBA,
- à un deuxième contour situé à l'autre extrémité 2A dudit deuxième élément de muret
2, autre extrémité 2A qui est libre et disposée en regard et à distance dudit premier
élément de muret 1.
[0047] Le premier contour est avantageusement sensiblement identique audit contour de la
section de ladite portion de muret 3A déjà présente, tandis que ledit deuxième contour
est sensiblement identique à celui de la section du premier élément de muret 1. Le
deuxième élément de muret 2 vise donc à former une portion de transition permettant
de passer progressivement et continûment du contour de section de la portion muret
3A déjà présente, par exemple de type GBA, à un contour de section correspondant sensiblement
à celui du premier élément de muret 1, et qui présente par exemple un profil de type
DBA.
[0048] De préférence, l'étape de réalisation ou de fourniture du deuxième élément de muret
2 est effectuée avant l'étape de dépose sur le sol dudit bloc préfabriqué formant
le premier élément de muret. Avantageusement, l'étape de réalisation ou de fourniture
dudit deuxième élément de muret 2 en béton comprend une opération de coulage en place
dudit deuxième élément de muret 2, par exemple dans la continuité de la portion de
muret 3A déjà présente et elle-même obtenue préférentiellement par un procédé de coulage
en place. De préférence, le procédé comprend, préalablement à l'opération de coulage
en place dudit deuxième élément du muret 2, une opération de préparation de la portion
de muret 3A déjà présente, visant à former une interface de raccordement adaptée entre
la portion de muret 3A déjà présente et le deuxième élément de muret 2. Cette opération
de préparation comprend de préférence un tronçonnage vertical de la portion de muret
3A déjà présente, par exemple au moyen d'une découpeuse thermique, afin de réaliser
une face d'aboutement plane, verticale, présentant une section de contour prédéterminé,
par exemple correspondant à un profil de type GBA. Ladite opération de préparation
comprend ensuite une étape de perçage de trous dans la face d'aboutement en question,
suivie du scellement, dans les trous en question, de barres métalliques de ferraillage
qui font alors saillie horizontalement de la face d'aboutement sur une longueur prédéterminée.
De préférence, une opération de repiquage de la zone de découpe, formant ladite face
d'aboutement, est également réalisée, par exemple à l'aide d'un perforateur, pour
impartir à la face d'aboutement en question un aspect rugueux qui améliorera la liaison
entre la portion de muret 3A et le deuxième élément de muret 2. L'opération de préparation
est alors terminée et l'étape de réalisation ou de fourniture du deuxième élément
du muret 2 peut débuter. Cette étape comprend avantageusement, préalablement à l'opération
de coulage en place évoquée précédemment, une opération de mise en place d'une cage
de ferraillage dans le volume destiné à être occupé ensuite par le deuxième élément
de muret 2. La cage de ferraillage inclut avantageusement des moyens d'ancrage du
troisième élément de liaison 8, lequel se présente par exemple, comme exposé précédemment,
sous la forme d'un troisième et d'un quatrième anneau métallique prolongés chacun
par des pattes d'ancrage formant lesdits moyens d'ancrage.
[0049] Avantageusement, le procédé comprend, préalablement à ladite opération de coulage
en place du deuxième élément de muret 2, une opération de dépose sur le sol d'un longeron
métallique formant ledit deuxième élément de liaison 5, de façon qu'après coulage
dudit deuxième élément de muret 2, une première portion dudit longeron soit recouverte
par ledit deuxième élément de muret 2 tandis qu'une deuxième portion dudit longeron
émerge dudit deuxième élément du muret 2, dans le prolongement longitudinal de ce
dernier, comme illustré à la figure 12. Comme exposé précédemment, le deuxième élément
de liaison 5, avantageusement formé par ledit longeron, comporte un orifice 11 vertical
traversant positionné dans ladite deuxième portion du longeron. Ladite opération de
dépose sur le sol du longeron métallique est avantageusement menée de façon à aligner
ledit orifice 11 vertical traversant avec les orifices formés par les troisième et
quatrième anneaux mis en place avec la cage de ferraillage. Une fois la cage de ferraillage
installée et le longeron métallique déposé sur le sol avec de préférence ladite première
portion du longeron disposée sous la cage de ferraillage, un coffrage est mis en place
dans la continuité de ladite portion de muret 3A déjà présente, en vue de procéder
au coulage en place du deuxième élément de muret 2. Le coffrage est ensuite fermé,
puis du béton est coulé au sein du coffrage, afin de couler en place ledit deuxième
élément de muret 2 dans la continuité de la portion du muret 3A déjà présente. Après
décoffrage, on obtient le sous-ensemble illustré à la figure 12, qui se présente sous
la forme du deuxième élément de muret 2 en béton armé, disposé dans le prolongement
et la continuité de la portion de muret 3A déjà présente, avec une deuxième portion
de longeron, formant le deuxième élément de liaison 5, qui émerge du deuxième élément
de muret 2 dans le prolongement longitudinal de ce dernier, l'orifice 11 ménagé dans
le longeron étant aligné verticalement avec les orifices des troisième et quatrième
anneaux formant le troisième élément de liaison 8. Le longeron formant le deuxième
élément de liaison 5 est scellé dans le béton formant le deuxième élément de muret
2. Afin de renforcer la liaison entre le deuxième élément de muret 2 et le longeron
d'une part, ainsi qu'entre le deuxième élément de muret 2, le deuxième élément de
liaison 5 et le sol, un pieu 90 est inséré verticalement dans lesdits orifices du
troisième élément de liaison 8 (troisième et quatrième anneaux métalliques) et du
deuxième élément de liaison 5, de façon à traverser ce dernier et être enfoncé fermement
dans le sol. La mise en place de ce pieu métallique 90 permet en outre de garantir
l'orientation du deuxième élément de muret 2.
[0050] Avantageusement, ledit bloc préfabriqué formant de préférence ledit premier élément
de muret 1 en béton comporte, sur sa face inférieure destinée à reposer sur et contre
le sol, un évidement 110 de forme complémentaire à celle du dudit longeron formant
le deuxième élément de liaison 5, ladite opération de dépose sur le sol dudit bloc
préfabriqué étant menée de façon à ce que la deuxième portion du longeron qui émerge
dudit deuxième élément de muret 2 soit partiellement logée dans ledit évidement 110
afin d'être recouverte en partie par ledit bloc préfabriqué, comme illustré à la figure
14.
[0051] Le procédé selon l'invention comprend également, après l'opération de dépose dudit
bloc préfabriqué sur la portion de longeron émergeant du deuxième élément de muret
2, une étape de raccordement mutuel desdits premier et deuxième éléments de muret
1, 2. Cette étape de raccordement mutuel inclut une opération de fourniture d'un premier
connecteur 6 conçu pour attacher entre eux lesdits premier et deuxième éléments de
liaison 4, 5. Le premier connecteur 6 est avantageusement constitué par la tige métallique
à embout fileté 61 décrite en détail dans ce qui précède en relation avec le dispositif
de raccordement selon l'invention.
[0052] Ladite étape de raccordement mutuel inclut également une opération d'adaptation de
la position du premier connecteur 6 relativement au deuxième élément de liaison 5
selon ladite direction longitudinale D, à l'aide d'un moyen d'adaptation 7 autorisant
une pluralité de positions relatives possibles du premier connecteur 6 et du deuxième
élément de liaison 5 selon la direction longitudinale D, afin de placer lesdits premier
connecteur 6 et deuxième élément de liaison 5 dans l'une desdites positions relatives
possibles. Par exemple, comme exposé en détail dans ce qui précède, le longeron comprend
un panneau horizontal 50, ainsi qu'une lumière oblongue 70 ménagée à travers l'épaisseur
dudit panneau 50 pour former ledit moyen d'adaptation 7. L'opération d'adaptation
de la position du premier connecteur 6 relativement au deuxième élément de liaison
5 consiste par exemple à disposer la tige à embout fileté 61 et le longeron dans une
position relative dans laquelle l'embout distal traverse la lumière oblongue 70. A
cette fin, l'opération d'adaptation de la position du premier connecteur 6 relativement
au deuxième élément de liaison 5 comprend avantageusement une opération de positionnement
dudit bloc préfabriqué sur la deuxième portion du longeron qui émerge dudit deuxième
élément de muret 2 de façon à aligner verticalement l'axe des orifices délimités par
les premier et deuxième anneaux avec une zone de ladite lumière oblongue 70. Dans
l'hypothèse (non illustrée) où l'opération d'adaptation est mise en œuvre dans le
cadre d'une première installation du premier élément de muret 1 (et non d'une réinstallation
du premier élément de muret 1 après démontage), l'opération d'adaptation est avantageusement
mise en œuvre par l'utilisateur de façon que ladite zone de la lumière oblongue 70
corresponde sensiblement au milieu de la lumière oblongue 70, afin de permettre ainsi
de bénéficier, en cas de démontage suivi d'un remontage éventuel, d'une course d'adaptation
vers l'avant et vers l'arrière correspondant respectivement à la moitié de la longueur
de la lumière oblongue 70. Une fois l'opération d'adaptation de la position du premier
connecteur 6 relativement au deuxième élément de liaison 5 effectuée, la tige métallique
formant avantageusement le premier connecteur 6 est enfilée dans les premier et deuxième
anneaux métalliques, de manière à ce que son embout distal 61 traverse la lumière
oblongue 70, par exemple au milieu de cette dernière comme exposé précédemment.
[0053] L'étape de raccordement comporte alors une opération de verrouillage du premier connecteur
6 à l'aide d'un moyen de verrouillage 6A conçu pour immobiliser au moins selon ladite
direction longitudinale D lesdits premier connecteur 6 et deuxième élément de liaison
5 dans chacune desdites positions relatives possibles, ladite opération de verrouillage
permettant ainsi d'immobiliser au moins selon ladite direction longitudinale D lesdits
premier connecteur 6 et deuxième élément de liaison 5 dans ladite position relative
dans laquelle ils sont placés à l'issue de ladite opération d'adaptation. Avantageusement,
comme exposé en détail dans ce qui précède en relation avec le dispositif de raccordement
selon l'invention, ledit moyen de verrouillage 61 comprend d'une part un écrou 60A
disposé sous le panneau horizontal 50 au droit de la lumière oblongue 70 et d'autre
part un filetage 610 porté par ledit embout distal 61 et destiné à coopérer avec l'écrou
60A, ladite opération de verrouillage consistant à visser la tige (et plus précisément
l'embout distal 61) de cette dernière dans l'écrou 60A pour immobiliser au moins selon
la direction longitudinale D la tige et le longeron. La figure 15 illustre le résultat
de l'opération de verrouillage, l'opération d'adaptation ayant été menée pour disposer
la tige et le longeron dans une position relative dans laquelle l'embout distal traverse
la lumière oblongue vers l'extrémité avant 71 de cette dernière. A l'issue de l'opération
de verrouillage, les premier et deuxième éléments de muret 1, 2 sont ainsi fermement
raccordés l'un à l'autre, sans possibilité de déplacement relatif, notamment selon
la direction longitudinale D.
[0054] Enfin, afin notamment d'assurer une continuité entre les premier et deuxième éléments
de muret 1, 2 ainsi raccordés et immobilisés l'un par rapport à l'autre selon la direction
longitudinale D, et avantageusement pour combler l'espace vide correspondant à l'écartement
mutuel E, le procédé comprend une étape de capotage, au cours de laquelle on coiffe
au moins partiellement à la fois lesdits premier et deuxième éléments de muret 1,
2 avec un capot 12, de manière à ce que ledit capot 12 s'étende à cheval sur lesdits
premier et deuxième éléments de muret 1, 2, pour assurer une continuité entre eux
(cf. figure 16). Afin de consolider le raccordement des premier et deuxième éléments
de muret 1, 2, et empêcher tout déplacement intempestif du capot 12, notamment en
cas de choc avec un véhicule, ledit capot 12 est attaché, au cours de l'étape de capotage,
à la fois au premier et au deuxième élément de muret 1, 2, par exemple au moyen de
vis 13, 14 comme exposé en détail dans ce qui précède.
[0055] On obtient ainsi une barrière de sécurité 3 continue et sûre, susceptible de bénéficier
des avantages liés à la mise en œuvre d'éléments coulés en place d'une part et d'éléments
préfabriqués d'autre part, tout en permettant un démontage et un remontage facilités
des éléments préfabriqués grâce aux moyens d'adaptation 7 et au moyen de verrouillage
conjugué 6A.
1. Dispositif de raccordement d'un premier et d'un deuxième élément de muret (1, 2) en
béton distants l'un de l'autre et qui sont destinés à faire partie d'une même barrière
de sécurité (3) pour voie de circulation routière, ladite barrière de sécurité (3)
étant destinée à s'étendre le long de ladite voie selon une direction longitudinale
(D), ledit dispositif de raccordement comprenant au moins un premier élément de liaison
(4) destiné à être solidarisé au premier élément de muret (1), un deuxième élément
de liaison (5) destiné à être solidarisé au deuxième élément de muret (2) et un premier
connecteur (6) conçu pour attacher entre eux lesdits premier et deuxième éléments
de liaison (4, 5), ledit dispositif de raccordement étant caractérisé en ce qu'il comprend également un moyen d'adaptation (7) de la position du premier connecteur
(6) relativement au deuxième élément de liaison (5) selon ladite direction longitudinale
(D), ledit moyen d'adaptation (7) autorisant une pluralité de positions relatives
possibles du premier connecteur (6) et du deuxième élément de liaison (5) selon ladite
direction longitudinale (D), ledit premier connecteur (6) étant pourvu d'un moyen
de verrouillage (6A) conçu pour immobiliser au moins selon ladite direction longitudinale
(D) lesdits premier connecteur (6) et deuxième élément de liaison (5) dans chacune
desdites positions relatives possibles, ledit dispositif de raccordement comprenant
en outre un capot (12) destiné à venir coiffer au moins partiellement à la fois lesdits
premier et deuxième éléments de muret (1, 2), de manière à s'étendre à cheval sur
ces derniers pour assurer une continuité entre eux, ledit dispositif de raccordement
comprenant également des moyens de fixation (13, 14) pour attacher ledit capot (12)
à la fois au premier et au deuxième élément de muret (1, 2).
2. Dispositif de raccordement selon la revendication 1 caractérisé en ce que le premier élément de liaison (4) forme au moins un orifice tandis que ledit premier
connecteur (6) comprend une tige métallique dont la section est ajustée à celle dudit
orifice, orifice dans lequel la tige métallique est destinée à être enfilée verticalement,
de façon à établir une liaison glissière ou pivot glissant d'axe vertical entre ladite
tige métallique et ledit premier élément de liaison (4), et en ce que ledit deuxième élément de liaison (5) comprend un panneau horizontal (50), ledit
moyen d'adaptation (7) comprenant quant à lui une lumière oblongue (70) ménagée à
travers l'épaisseur dudit panneau (50), ladite tige métallique s'étendant longitudinalement
entre une tête de manœuvre (60) actionnable manuellement et un embout distal (61)
opposé destiné à passer à travers la lumière oblongue (70), ledit moyen de verrouillage
(6A) comprenant d'une part un écrou (60A) disposé sous le panneau horizontal (50)
au droit de la lumière oblongue (70) et d'autre part un filetage (610) porté par ledit
embout distal (61) et destiné à coopérer avec l'écrou (60A), ledit premier élément
de liaison (4) comprenant de préférence au moins un premier anneau métallique ancré
à une extrémité dudit premier élément de muret (1), et plus préférentiellement encore
un deuxième anneau métallique ancré à ladite extrémité et coaxial audit premier anneau
métallique, lesdits premier et deuxième anneaux étant étagés.
3. Dispositif de raccordement selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comprend un troisième élément de liaison (8) destiné à être ancré à une extrémité
du deuxième élément de muret (2), ainsi qu'un deuxième connecteur (9) conçu pour attacher
entre eux lesdits deuxième et troisième éléments de liaison (5, 8).
4. Dispositif de raccordement selon la revendication précédente caractérisé en ce que ledit deuxième connecteur (9) comprend un pieu métallique (90) tandis que le troisième
élément de liaison (8) forme au moins un orifice dont la section est ajustée à celle
du pieu métallique (90), ledit deuxième élément de liaison (5) comportant un orifice
(11) vertical traversant dont la section est ajustée à celle du pieu métallique (90),
ce dernier étant conçu pour être enfilé verticalement dans lesdits orifices du troisième
élément de liaison (8) et du deuxième élément de liaison (5) et pour être enfoncé
dans le sol, ledit troisième élément de liaison (8) comprenant de préférence au moins
un troisième anneau métallique ancré à ladite extrémité dudit deuxième élément de
muret (2), et de préférence un quatrième anneau métallique ancré à ladite extrémité
et coaxial audit troisième anneau métallique, lesdits troisième et quatrième anneaux
étant étagés.
5. Dispositif de raccordement selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que ledit deuxième élément de liaison (5) comprend au moins un longeron métallique s'étendant
longitudinalement entre une première extrémité (5A) destinée à être disposée sous
le premier élément de muret (1), et une deuxième extrémité (5B) destinée à être disposée
sous le deuxième élément de muret (2).
6. Dispositif de raccordement selon les revendications 2 et 5 caractérisé en ce que ledit longeron comprend une paroi supérieure formé par ledit panneau horizontal (50),
deux ailes latérales (51, 52) qui s'étendent de chaque côté dudit panneau horizontal
à partir des bords latéraux de ce dernier, ainsi qu'une paroi inférieure (55) disposée
sous, à distance de, et parallèlement à, la paroi supérieure, l'espace délimité entre
les parois supérieure (50) et inférieure (55) et les ailes latérales formant un logement
d'accueil pour ledit écrou (60A).
7. Dispositif de raccordement selon la revendication 6 caractérisé en ce que ledit écrou (60A) est équipé d'un moyen de guidage (600) autorisant l'écrou (60A)
à coulisser dans ledit logement d'accueil selon la direction longitudinale (D), mais
lui interdisant de pivoter.
8. Dispositif de raccordement selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation (13, 14) assurent une fixation démontable du capot (12)
aux premier et deuxième éléments de muret (1, 2).
9. Dispositif de raccordement selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que ledit capot (12) présente une section en forme de U avec une âme (12A) destinée à
se trouver en regard et au-dessus des sommets respectifs desdits premier et deuxième
éléments de muret (1, 2) et deux ailes latérales (12B, 12C) qui s'étendent de chaque
côté de ladite âme (12A) et sont destinées à s'étendre sensiblement jusqu'au sol.
10. Barrière de sécurité (3) pour voie de circulation routière, ladite barrière de sécurité
(3) étant destinée à s'étendre le long de ladite voie selon une direction longitudinale
(D), et comprenant un premier et un deuxième élément de muret (1, 2) en béton distants
l'un de l'autre, ladite barrière (3) étant caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de raccordement conforme à l'une quelconque des revendications
précédentes, ledit premier élément de liaison étant solidaire du premier élément de
muret, tandis que ledit deuxième élément de liaison est solidaire du deuxième élément
de muret, le premier connecteur attachant entre eux lesdits premier et deuxième éléments
de liaison.
11. Procédé de réalisation d'une barrière de sécurité (3) pour voie de circulation routière,
ladite barrière de sécurité (3) étant destinée à s'étendre le long de ladite voie
selon une direction longitudinale, ledit procédé comprenant :
- une étape de réalisation ou de fourniture d'un premier élément de muret (1) en béton
dont est solidaire, ou rendu solidaire, un premier élément de liaison (4), ledit premier
élément de muret (1) étant destiné à faire partie de ladite barrière de sécurité (3),
- une étape de réalisation ou de fourniture d'un deuxième élément de muret (2) en
béton dont est solidaire, ou rendu solidaire, un deuxième élément de liaison(5), ledit
deuxième élément de muret (2) étant destiné à faire partie de ladite barrière de sécurité
(3), lesdits premier et deuxième éléments de muret (1, 2) en béton étant disposés
à distance l'un de l'autre,
- une étape de raccordement mutuel desdits premier et deuxième éléments de muret (1,
2) en béton incluant :
- une opération de fourniture d'un premier connecteur (6) conçu pour attacher entre
eux lesdits premier et deuxième éléments de liaison (4, 5),
- une opération d'adaptation de la position du premier connecteur (6) relativement
au deuxième élément de liaison(5) selon ladite direction longitudinale (D), à l'aide
d'un moyen d'adaptation (7) autorisant une pluralité de positions relatives possibles
du premier connecteur et du deuxième élément de liaison selon ladite direction longitudinale
(D), afin de placer lesdits premier connecteur (6) et deuxième élément de liaison
(5) dans l'une desdites positions relatives possibles,
- une opération de verrouillage dudit premier connecteur (6) à l'aide d'un moyen de
verrouillage (6A) conçu pour immobiliser au moins selon ladite direction longitudinale
(D) lesdits premier connecteur (6) et deuxième élément de liaison (5) dans chacune
desdites positions relatives possibles, ladite opération de verrouillage permettant
d'immobiliser au moins selon ladite direction longitudinale (D) lesdits premier connecteur
(6) et deuxième élément de liaison (5) dans ladite position relative dans laquelle
sont placés lesdits premier connecteur (6) et deuxième élément de liaison (5) à l'issue
de ladite opération d'adaptation,
ledit procédé comprenant en outre une étape de capotage au cours de laquelle on coiffe
au moins partiellement à la fois lesdits premier et deuxième éléments de muret (1,
2) avec un capot (12), de manière à ce que ledit capot (12) s'étende à cheval sur
lesdits premier et deuxième éléments de muret (1, 2) pour assurer une continuité entre
eux, et on attache ledit capot (12) à la fois au premier et au deuxième élément de
muret (1, 2).
12. Procédé selon la revendication 11 caractérisé en ce que ledit premier élément de muret (1) en béton se présente sous la forme d'un bloc préfabriqué,
ladite étape de réalisation ou de fourniture du premier élément de muret (1) comprenant
une opération de dépose sur le sol dudit bloc préfabriqué.
13. Procédé selon la revendication 11 ou 12 caractérisé en ce que ladite étape de réalisation ou de fourniture dudit deuxième élément de muret (2)
en béton comprend une opération de coulage en place dudit deuxième élément de muret
(2) dans la continuité d'une portion de muret (3A) déjà présente et elle-même obtenue
par un procédé de coulage en place.
14. Procédé selon la revendication 13
caractérisé en ce que le premier élément de muret présente une section de contour sensiblement constant,
tandis que ledit deuxième élément de muret présente une section dont le contour varie
le long dudit deuxième élément de muret pour passer :
- d'un premier contour situé à une extrémité (2B) dudit deuxième élément de muret
(2), extrémité (2B) qui est aboutée à ladite portion de muret (3A) déjà présente,
laquelle portion de muret (3A) présente une section de contour sensiblement constant,
- à un deuxième contour situé à l'autre extrémité (2A) dudit deuxième élément de muret
(2), autre extrémité (2A) qui est libre et disposée en regard et à distance dudit
premier élément de muret (1),
ledit premier contour étant sensiblement identique audit contour de la section de
ladite portion de muret (3A), tandis que ledit deuxième contour est sensiblement identique
à celui de la section du premier élément de muret (1).
15. Procédé selon la revendication 13 ou 14 caractérisé en ce qu'il comprend, préalablement à ladite opération de coulage en place dudit deuxième élément
de muret (2), une opération de dépose sur le sol d'un longeron métallique formant
ledit deuxième élément de liaison (5), de façon qu'après coulage dudit deuxième élément
de muret (2) une première portion du longeron soit recouverte par ledit deuxième élément
de muret (2) tandis qu'une deuxième portion du longeron émerge dudit deuxième élément
de muret (2) dans le prolongement longitudinal de ce dernier.