[0001] La présente invention se rapporte au domaine de la domotique, et plus particulièrement
à un dispositif connecté d'actionnement d'un système de fermeture d'une fenêtre ou
d'une porte.
[0002] Dans le domaine de la domotique, la gestion et la surveillance des ouvrants, en particulier
des portes et fenêtres, est une problématique relativement importante.
[0003] En effet, le contrôle des ouvrants constitue non seulement un moyen de sécurité du
domicile, par exemple dans le cadre des serrures connectées, mais constitue aussi
un moyen de gestion domotique permettant, notamment, de détecter des fenêtres ou portes
restées ouvertes involontairement, provoquant entre autre des déperditions énergétiques
importantes.
[0004] Il est bien connu que les systèmes de fenêtres et de portes peuvent comprendre des
ensembles oscillants, coulissants, oscillo-battants ou toute autre structure connue
de l'homme du métier. En outre, selon les différentes mises en œuvre la poignée d'un
tel système peut soit revenir à une position de repos, par exemple pour une porte
oscillante classique, via des moyens de rappels, par exemple un ressort, ou maintenir
la position dans laquelle elle est positionnée, par exemple dans le cas d'une fenêtre
oscillo-battante. L'objet de l'invention vise à s'adapter à tous les systèmes de fenêtres
et de portes connus de l'art antérieur ainsi qu'à tout type de poignée.
[0005] On connaît notamment le document
DE10 2006 017654 A1 qui divulgue un adaptateur radio à contacts magnétiques et à commande magnétique
pour une poignée de fenêtre ou de porte apte à détecter la position de la poignée.
[0006] On connaît notamment des systèmes de fenêtres tels que décrit dans le brevet
EP 3 097 246, toutefois une telle solution nécessitant une adaptation complète de la fenêtre est
relativement coûteux, complexe à installer et ne peut s'adapter à des installations
de fenêtres ou de portes déjà existantes, par exemple plus anciens et/ou ne possédant
pas de fonction domotique.
[0007] Aussi, il existe le besoin d'un système de surveillance de portes ou fenêtres plus
simple et pouvant s'adapter à des matériels installés dépourvus de fonction domotique.
[0008] On propose un dispositif d'actionnement d'un système de fermeture, tel qu'un pêne,
d'une fenêtre ou d'une porte, comprenant un ouvrant et un dormant, ledit dispositif
étant destiné à être installé sur ledit ouvrant de ladite fenêtre ou porte, ledit
dispositif comprenant un corps principal et une poignée d'actionnement, ladite poignée
d'actionnement étant conformée pour passer d'une position de fermeture, dans laquelle
elle maintient l'ouvrant fermé contre le dormant, à une position d'ouverture dans
laquelle l'ouvrant est libre par rapport audit dormant, le corps principal présentant
au moins une partie de fixation destinée à être solidarisée à l'ouvrant et une partie
de garniture amovible destinée à être fixée au moins en partie contre la partie de
fixation ; ladite poignée étant montée à rotation sur ladite partie de fixation.
[0009] Ledit dispositif comprend un capteur de position et un organe de contrôle ;
[0010] ledit organe de contrôle comprenant au moins un moyen de communication radiofréquence
apte à communiquer avec un terminal distant, de sorte à transmettre audit terminal
distant ladite position de la poignée acquise par ledit capteur de position, et à
recevoir un accusé de réception dudit terminal distant ; ledit capteur de position
de ladite poignée étant installé dans ladite partie de fixation, et ledit organe de
contrôle étant solidarisé à ladite partie de garniture.
[0011] Ainsi, on peut obtenir un dispositif d'actionnement d'un système de fermeture d'une
porte ou d'une fenêtre relativement simple et permettant de détecter et de transmettre
à un terminal distant un changement de position de sorte qu'un utilisateur puisse
connaître à distance si la porte ou la fenêtre est ouverte ou fermée. Un tel dispositif
est en particulier aisément adaptable sur des portes ou fenêtres déjà installées dans
un domicile sans fonction domotique préexistante. Avantageusement et de manière non
limitative, ladite partie de garniture comprend une portion creuse, ledit organe de
contrôle étant solidaire de ladite partie de garniture dans ladite portion creuse,
de sorte que lorsque ladite partie de garniture est installée sur la partie de fixation,
l'organe de contrôle est enfermé entre la partie de fixation et la partie de garniture.
[0012] Ainsi, on peut obtenir un dispositif d'actionnement permettant de simplement accéder
à l'organe de contrôle.
[0013] Avantageusement et de manière non limitative, la partie de fixation comprend un organe
de connexion apte à être mis en contact avec un organe de connexion complémentaire
installé sur ladite partie de garniture lorsque ladite partie de garniture est montée
sur la partie de fixation. Ainsi, on peut permettre simplement une communication entre
le capteur de position et l'organe de contrôle de manière relativement simple et fiable.
[0014] Avantageusement et de manière non limitative, ledit organe de contrôle comprend un
microcontrôleur apte à recevoir une information provenant du capteur de position de
la poignée et à transmettre via les moyens de communications radiofréquence, la position
de la poignée au terminal distant. Ainsi, on peut obtenir un organe de contrôle peu
coûteux et fiable. Avantageusement et de manière non limitative, l'organe de contrôle
comprend aussi un circuit de réveil du microcontrôleur, ledit circuit de réveil étant
conformé pour activer ledit microcontrôleur lorsque le capteur de position détecte
une modification de la position de ladite poignée. Ainsi, on peut optimiser la consommation
énergétique du dispositif en réveillant le microcontrôleur uniquement lors de l'actionnement
de la poignée. Avantageusement et de manière non limitative, l'organe de contrôle
comprend aussi un circuit de maintien actif apte à maintenir le microcontrôleur actif,
après qu'il a été activé par le circuit de réveil, de sorte qu'il reste actif durant
une phase d'allumage du microcontrôleur et durant une phase de transmission des informations
au terminal distant. Ainsi, on peut s'assurer que le microcontrôleur reste éveillé
suffisamment longtemps pour communiquer avec le terminal distant, avant de retourner
à son état de sommeil.
[0015] Avantageusement et de manière non limitative, la partie de garniture est clipsée
sur la partie de fixation. Ainsi l'organe de contrôle et l'accumulateur électrique
peuvent être aisément accessibles par l'utilisateur sans outillage. Avantageusement
et de manière non limitative, le dispositif comprend un accumulateur électrique monté
sur ladite partie de garniture. Ainsi, on peut simplifier le changement de l'accumulateur
par l'utilisateur en simplifiant son accès.
[0016] L'invention concerne aussi un ensemble de contrôle d'une porte ou d'une fenêtre comprenant
un dispositif tel que décrit précédemment et un terminal distant comprenant des moyens
de réception radiofréquence pour recevoir lesdites informations de position de la
poignée émises par ledit organe de contrôle.
[0017] L'invention concerne aussi une porte ou fenêtre comprenant un dispositif tel que
décrit précédemment.
[0018] D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de
la description faite ci-après d'un mode de réalisation particulier de l'invention,
donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels
:
[Fig. 1] est une vue schématique d'un ensemble de contrôle selon un mode de réalisation
de l'invention ;
[Fig. 2a] est une vue d'un dispositif d'actionnement selon un mode de réalisation
de l'invention, dans laquelle la partie de garniture du corps principal est séparée
de la partie de fixation, et est représentée avec une vue dans la portion creuse ;
[Fig. 2b] représente un dispositif d'actionnement selon la figure 2a où la partie
de garniture est montée sur la partie de fixation ;
[Fig. 3] est une vue de détail de la partie de garniture et de l'organe de contrôle
du dispositif selon la figure 2a ;
[Fig. 4] est un organigramme d'un procédé de commande de l'organe de contrôle du dispositif
selon la figure 2a ;
[Fig. 5] est un schéma électrique du circuit d'alimentation et de réveil du dispositif
de commande, lorsque le microcontrôleur est maintenu éteint ; et
[Fig. 6] est un schéma électrique du circuit d'alimentation et de réveil du dispositif
de commande, lorsque le microcontrôleur est allumé.
[0019] En référence aux figures 1, 2a, 2b et 3, l'invention concerne un dispositif 1 pour
actionner un système de fermeture, non représenté, d'une fenêtre ou d'une porte.
[0020] Dans le cadre de la présente description de l'invention, il sera fait référence à
un exemple de mise en œuvre sur une porte. Toutefois l'invention peut être appliquée
à une fenêtre d'une manière similaire, sans qu'il ne soit nécessaire d'adapter l'invention.
[0021] Une porte comprend un dormant et un ouvrant. Afin d'assurer la fermeture, une porte
comprend un système de fermeture, par exemple un pêne, monté dans l'ouvrant, venant
s'engager dans une gâche, formée dans le dormant.
[0022] Le pêne est actionné par un dispositif d'actionnement, appelé dans le langage courant
poignée de porte, faisant aller et venir le pêne dans la gâche, de sorte à permettre
l'ouverture ou la fermeture de la porte. Dans la suite de la description, nous parlerons
du dispositif d'actionnement 1 afin d'éviter toute confusion avec le terme de poignée,
qui n'est qu'une partie du dispositif.
[0023] En effet, un dispositif d'actionnement 1 comprend un corps principal 10 et une poignée
d'actionnement 11, aussi appelée poignée 11, par exemple une poignée béquille 11.
Toutefois l'invention n'est pas limitée à un type particulier de poignée connue.
[0024] Le corps principal 10 du dispositif d'actionnement 1 comprend une partie de fixation
101 et une partie de garniture 102.
[0025] Selon l'invention, la poignée 11 est montée à rotation à la partie de fixation 101
du corps principal 10, et est adaptée pour passer d'une position de fermeture, dans
laquelle l'ouvrant de la porte est maintenu fermé, à une position d'ouverture, dans
laquelle l'ouvrant est libre de s'écarter du dormant par rotation.
[0026] Un capteur angulaire, non représenté, est installé dans ladite partie de fixation
101, de sorte à capter la position angulaire de la poignée 11.
[0027] La position angulaire de la poignée 11 dans sa position de fermeture et/ou d'ouverture
importe peu sur la mise en œuvre de l'invention. L'invention repose néanmoins sur
la détection d'une variation de position angulaire entre la position de fermeture
et la position d'ouverture de la poignée 11. Toutefois, il est d'usage courant qu'un
angle de rotation de sensiblement 90° soit définit entre la position ouverte et la
position fermée de la poignée, ce qui permet une détection de cette position relativement
aisée par un capteur. Toute autre valeur d'angle pouvant être choisie par l'homme
du métier en fonction du besoin de définition de la porte, et tant que cet angle de
rotation est supérieur à la sensibilité de détection du capteur.
[0028] La partie de fixation 101 est destinée à être fixée à l'ouvrant, au voisinage du
pêne, de sorte que la poignée 11 puisse coopérer avec le pêne.
[0029] La partie de fixation 101 est dans ce mode de réalisation une pièce plastique thermoformée
comprenant deux orifices de fixation 103, 104, destinés à permettre l'insertion de
vis de fixation à l'ouvrant. Le corps principal 10, que ce soit sa partie de fixation
101 et sa partie de garniture ne sont pas limités à un type de matériau particulier.
[0030] La partie de garniture 102 est une pièce plastique, thermoformée, destinée à venir
reposer en partie sur la partie de fixation 101, de sorte à recouvrir les deux orifices
de fixation 103, 104, afin de masquer les vis à l'utilisateur.
[0031] La partie de garniture 102 est dans ce mode de réalisation montée sur la partie de
fixation 101, par une liaison glissière 105, 106 et par une languette de clipsage
en saillie d'une extrémité libre de la liaison glissière 106 de la partie de garniture
102, venant s'engager dans un orifice de clipsage 108 dans la partie de fixation 10.
[0032] Ainsi la partie de garniture 102 est amovible par rapport à la partie de fixation
101.
[0033] La partie de garniture 102 comprend une portion creuse 109 s'étendant d'une extrémité
de la liaison glissière opposée à l'extrémité de la liaison glissière 105 sur laquelle
la languette de clipsage 107 est montée.
[0034] Un organe de contrôle 30 est installé dans la portion creuse 109 de la partie de
garniture 102.
[0035] Cet organe de contrôle 30, ici un circuit intégré 30 comprenant un microcontrôleur,
est alimenté électriquement par un accumulateur électrique 31, ici une pile dite bouton
31, montée sur l'organe de contrôle 30.
[0036] L'invention n'est toutefois pas limitée à une alimentation électrique par accumulateur
électrique 31. On peut par exemple prévoir d'alimenter le dispositif par un système
piézo-électrique, générant, par exemple, un courant électrique lors de la manipulation
de la poignée. Un tel système piézo-électrique peut aussi être couplé à un accumulateur
électrique.
[0037] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif 1 peut comprendre
sur une partie extérieure de la partie de fixation 101 ou de la partie de garniture
102 un organe photovoltaïque 51 apte à capter la lumière extérieure et à recharger
l'accumulateur électrique 31.
[0038] L'organe de contrôle 30 comprend un moyen de communication radiofréquence, non représenté,
adapté pour communiquer avec un terminal distant 20, par exemple un ordinateur distant,
un serveur, une centrale de sécurité, un boîtier multimédia, un téléphone portable,
une tablette ou tout autre moyen de communication numérique.
[0039] Le moyen de communication radiofréquence est par exemple un organe de communication
adapté pour communiquer via un protocole Wi-Fi, HiperLan, tout protocole de communication
bas débit pour objets connectés, par exemple du type LoRaWAN ou SigFox, un protocole
Buetooth, ou tout autre protocoles de communication domotiques connus de l'art antérieur.
[0040] Bien que l'invention porte sur un moyen de communication radiofréquence, l'homme
du métier pourrait adapter l'invention à un autre type de communication, par exemple
une communication réseau filaire, par exemple du type CPL, pour Courant Porteur en
Ligne, ou Ethernet.
[0041] Afin de permettre une transmission simple du capteur angulaire installé dans la partie
de fixation 101 avec l'organe de contrôle 30, le capteur angulaire est relié à un
organe de connexion 32, ici un groupe de quatre broches de communication 32. Cet organe
de connexion 32 est destiné à coopérer avec un organe de connexion complémentaire
33 solidaire de la partie de garniture 102, de sorte que lorsque la partie de garniture
102 est montée sur la partie de fixation 101, l'organe de connexion 32 et l'organe
de connexion complémentaire 33 sont en contact électrique l'un avec l'autre, permettant
la transmission des informations du capteurs angulaire à l'organe de contrôle 30.
[0042] En outre, le capteur angulaire dans ce mode de réalisation ne comprend aucune alimentation
électrique dédiée. Aussi, les organes de connexion 32, 33 permettent d'alimenter électriquement
le capteur angulaire via l'accumulateur électrique 31.
[0043] Les organes de connexion 32, 33 peuvent par exemple être conçus suivant des standards
connus tels que des connexions USB, et préférentiellement tout moyen de connexion
à contacteurs plats, de sorte à réduire le volume d'encombrement des organes de connexion
32, 33.
[0044] Ainsi, lorsque la poignée 11 est actionnée, le capteur angulaire installé dans la
partie de fixation 101 transmet l'information de position angulaire de la poignée
11 à l'organe de contrôle 30, via les organes de connexion 32, 33, de sorte à ce que
l'organe de contrôle 30 puisse transmettre cette modification de position au terminal
distant 20, via les moyens radiofréquences embarqués.
[0045] Ceci permet ainsi, d'obtenir un dispositif d'actionnement 1 compact, simple à adapter
et à entretenir. En particulier l'accumulateur électrique est relativement simple
d'accès pour l'utilisateur.
[0046] En référence aux figures 5 et 6, l'organe de contrôle 30 comprend un structure électronique
50 d'alimentation, permettant une forte réduction de la consommation électrique par
un mécanisme de circuit de réveil et de maintien en éveil pendant la durée de l'envoi
des informations via les moyens de communication radiofréquence.
[0047] Cette structure électronique 50 à laquelle on se référera sous le terme de structure
d'activation 50 comprend l'accumulateur électrique 31 et un relais 52, ici un relais
statique 52, mais pouvant selon une alternative être un relais électromécanique.
[0048] La structure électronique 50 comprend un switch de démarrage 54 actionné lorsque
la poignée atteint une position de sensiblement 10° de rotation par rapport à sa position
fermée, ou alternativement ouverte.
[0049] La valeur d'angle de seuil de 10° est ici donnée à titre indicatif, mais peut être
remplacé par toute valeur d'angle pertinente, en particulier comprise entre 1 et 90°.
Toutefois dans un fonctionnement de poignée classique, passant de sa position fermée
à sa position ouverte sur une rotation de sensiblement 90°, on considère qu'un écart
en rotation de 10° à partir de sa position fermée provoque l'ouverture de la porte,
et à contrario, le passage d'une rotation de la poignée vers un angle inférieure à
10° de sa position fermée constitue une fermeture de la porte.
[0050] Ainsi, le capteur de position présente dans ce mode de réalisation, un fonctionnement
par seuil, lorsque la poignée est pivotée de sorte à franchir l'angle de seuil de
10° par rapport à une position de repos, ici la position fermée de la poignée, un
signal de détection du seuil est transmis à l'organe de contrôle 30.
[0051] Cette fonctionnement par seuil du capteur de position permet un fonctionnement correct
de l'invention quelque soit le type de poignée : en rappel ou statique. En effet,
une poignée peut avoir un actionnement en rappel dans lequel elle revient à une position
de repos de manière automatique après avoir été actionnée, par exemple par l'effet
de moyens de rappels tel qu'un ressort, tandis qu'un autre mode de fonctionnement
dit statique, maintient la poignée dans sa position suite à l'actionnement.
[0052] Le capteur peut ensuite fournir à l'organe de contrôle 30 soit une valeur angulaire
de position de la poignée, soit dans un mode de réalisation moins coûteux du capteur,
une indication de la position de la poignée par rapport à cet angle de 10°, aussi
appelé angle de seuil : une position d'angle supérieur à ce seuil, ou une position
d'angle inférieur à ce seuil, ce qui permet, connaissant la position de l'angle de
déterminer si la poignée est orientée vers la position ouverte ou fermée.
[0053] Lorsque le switch de démarrage 54 est ouvert, en référence à la figure 5, le relais
52 est maintenu dans un état de commutation 56 ne produisant aucune alimentation du
microcontrôleur 55.
[0054] Lorsque la poignée atteint la position de 10°, un signal de commutation est transmis
par le capteur de position, et provoque un shunt 60, aussi dit shunt instantané 60,
en référence à la figure 6, mettant le relais 52 dans un état de commutation 56' produisant
l'alimentation du microcontrôleur 55. Ainsi, on provoque l'allumage du microcontrôleur
55. Ainsi l'ensemble comprenant le capteur de position de la poignée 11, le switch
de démarrage 54 et le relais 56 forment un circuit de réveil du microcontrôleur.
[0055] Le condensateur C2, en référence à la figure 6 maintient l'alimentation du relais
52 durant le temps d'amorçage du microcontrôleur.
[0056] Le démarrage du microcontrôleur est alors permis par un maintien de l'alimentation
sur une durée comprise entre 1,5 secondes et 2 secondes, pour une condensateur C2
de 0,01 Farad avec un accumulateur de batterie à tension moyenne de 3,7V et un relais
56 comprenant une bobine de 150 Ohms, accrochant à 3V et décrochant à 1,3V.
[0057] Lorsque le microcontrôleur est en fonctionnement, il maintien alors le transistor
T2 en état fermé. Ainsi, la masse est assurée sur le relais 52. De cette manière le
microcontrôleur maintient lui-même son alimentation et ceci tant qu'il n'a pas achevé
d'exécuter la tâche de transmission de la position angulaire de la poignée.
[0058] Une fois que le microcontrôleur a terminé la transmission des informations de position
de la poignée au terminal distant 20, il relâche l'alimentation qui revient à son
état de sommeil initial selon la figure 5.
[0059] Ainsi, l'invention concerne aussi un ensemble de contrôle d'une porte ou d'une fenêtre
comprenant un dispositif tel que décrit précédemment et un terminal distant, par exemple
une station de réception sans fil, comprenant des moyens de réception radiofréquence
pour recevoir lesdites informations de position de la poignée émises par ledit organe
de contrôle.
[0060] Afin de communiquer, la station de réception sans fil 20 et le dispositif 1 doivent
communiquer sur un réseau commun.
[0061] A cet effet, le dispositif 1 comprend sur l'organe de contrôle un actionneur, par
exemple un bouton poussoir, apte à commande au microcontrôleur de passer dans un mode
de fonctionnement dit mode de configuration 421.
[0062] Comme le dispositif 1 comprend un circuit de réveil du microcontrôleur exposé précédemment,
il est nécessaire d'actionner 40 la poignée 11 afin de passer le seuil de 10° de rotation,
ceci ayant pour effet de réveiller le microcontrôleur, puis d'actionner le bouton-poussoir
42.
[0063] Le microcontrôleur est alors maintenu alimenté jusqu'à la fin de la configuration.
Dans le mode de réalisation décrit ci-après, le dispositif 1 est adapté pour fonctionner
sur un réseau domestique de type Wi-Fi. Toutefois l'homme du métier comprendra de
la description comment adapter cette solution à d'autres types de réseaux de communication.
[0064] Dans un tel mode de configuration, l'organe de contrôle 30 passe en mode serveur,
et génère un réseau Wifi de configuration 422 sur lequel le terminal distant peut
se connecter directement.
[0065] L'organe de contrôle 30 possède une adresse IP prédéterminée, par exemple imprimée
dans une notice d'utilisation ou dans la partie creuse de la partie de garniture 102
du dispositif 1.
[0066] Lorsque le terminal distant 20 se connecte sur l'adresse IP, via un navigateur web,
des échanges de données 423, par exemple des données HTML, Javascript et Json, permettent
de communiquer à l'organe de contrôle 30 le nom du réseau Wi-Fi d'exploitation sur
lequel se connecter et le mot de passe associé.
[0067] De plus afin de permettre la communication et l'envoi de données de mesure avec le
terminal distant 20, on met en œuvre une étape de configuration des modalités d'échanges
avec le terminal distant 20.
[0068] A cet effet, plusieurs protocoles peuvent être employés pour permettre une communication
entre le dispositif 1 et le terminal distant 20.
[0069] Selon un premier mode de réalisation, on met en œuvre sur le terminal distant 20
un
webserver, en français serveur web, créant une interface de communication selon le protocole
HTTP, classiquement sur le port de communication 80.
[0070] Ce serveur web est accessible via l'adresse IP du terminal distant 20 sur le réseau
de communication. Autrement dit, en communicant à l'organe de contrôle 30 l'adresse
IP du terminal distant, ce dernier sera adapté pour transmettre les données au terminal
distant selon un protocole de communication HTTP prédéfini, préférentiellement par
transmission des données dans un format structuré, par exemple JSON ou XML. Toutefois
la trame de données peut simplement être intégré dans une chaîne de requête de l'adresse
URL, ou encore encodé dans une requête HTTP, de type GET ou POST.
[0071] En outre l'organe de contrôle 30 peut être configuré pour communiquer avec d'autres
terminaux distants 20 ou selon d'autres protocoles de communication, par exemple on
peut configurer l'organe de contrôle 30 pour qu'il communique selon des protocoles
adapté pour des transmission sur des applications telles que Telegram, IFTTT, Android,
SMS, pour communiquer avec des serveur mails, des boîtiers domotiques selon des protocoles
prédéfinis, ou encore selon le protocole MQTT pour Message Queuing Telemetry Transport.
Chacun de ces protocoles comprend au moins un adresse de connexion sous forme d'adresse
IP ou d'adresse URL, généralement une clé de connexion, connu sous le nom anglophone
d'
API key, et/ou des identifiants de connexion.
[0072] Une fois cette configuration effectué, l'utilisateur via le navigateur web, envoie
un signal de fin de configuration 424.
[0073] L'organe de contrôle 30 procède alors à l'enregistrement 425 de cette configuration
dans une mémoire de stockage du microcontrôleur, par exemple une mémoire flash, par
exemple une EEPROM intégrée, et l'organe de contrôle 30 passe en mode de fonctionnement
dit normal.
[0074] En mode de fonctionnement normal, l'organe de contrôle 30 lorsqu'il est réveillé
par un actionnement 40 de la poignée, tel que décrit précédemment par une rotation
de 10°, met en œuvre une première étape 41 de lecture de la configuration dans la
mémoire de stockage, puis se connecte au réseau Wi-Fi d'exploitation enregistré lors
de l'étape de configuration.
[0075] Ensuite l'organe de contrôle 30 établit 43 une communication avec le terminal distant
20 selon le protocole de communication défini lors de la configuration. L'organe de
contrôle 30 acquiert 44 alors des données issues du capteur de position de la poignée
11.
[0076] L'organe de contrôle 30 met alors en œuvre une étape de création 45 d'une trame de
données comprenant les informations de poignée, dont sa position ouverte ou fermée,
et de manière optionnelle, le type de poignée et un identifiant entré par l'utilisateur
lors de la configuration permettant d'identifier la poignée parmi une pluralité de
poignées.
[0077] Ensuite l'organe de contrôle 30 procède à l'émission 46 de la trame de données, et
attends 47 une réponse du terminal distant 20.
[0078] L'organe de contrôle 30 est adapté pour réitérer l'envoi de la trame de données 46
une pluralité de fois, par exemple 3 fois, et si aucune réponse du terminal distant
d'accusé de réception,
acknowledge en anglais, est reçue.
[0079] Ainsi, on peut fournir un ensemble de contrôle pour un dispositif pour actionner
un système de fermeture d'une porte ou d'une fenêtre relativement simple, peu coûteux,
simplement paramétrable et adaptable à différents protocoles de communication.
[0080] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif d'action peut
comprendre en outre un organe de détection de choc, tel qu'un capteur de choc.
[0081] Dans ce mode de réalisation, le capteur de choc est fait d'une cellule au mercure,
en particulier une cellule de type « tilt switch », branché sur le circuit de réveil
tel que décrit précédemment. Une cellule au mercure présente l'avantage d'être un
composant passif, ne nécessitant aucune alimentation extérieure, contrairement à un
accéléromètre. Toutefois l'invention pourrait mettre en œuvre un accéléromètre en
particulier si une alimentation extérieure est disponible.
[0082] Lorsqu'un choc sur la poignée se produit, le capteur de choc réveille, via le circuit
de réveil, le microcontrôleur du dispositif 1.
[0083] Après ce réveil, l'organe de contrôle 30 vérifie l'état de position de la poignée
11.
[0084] Si la poignée 11 est détectée comme étant dans une position identique à celle enregistrée
avant le réveil, alors on déduit que le circuit de réveil a été activé par le capteur
de choc, et l'organe de contrôle 30 émet une notification de choc par le protocole
de communication préalablement configuré.
1. Dispositif d'actionnement (1) d'un système de fermeture, tel qu'un pêne, d'une fenêtre
ou d'une porte, comprenant un ouvrant et un dormant, ledit dispositif (1) étant destiné
à être installé sur ledit ouvrant de ladite fenêtre ou porte, ledit dispositif (1)
comprenant un corps principal (10) et une poignée d'actionnement (11),
ladite poignée d'actionnement (11) étant conformée pour passer d'une position de fermeture,
dans laquelle elle maintient l'ouvrant fermé contre le dormant, à une position d'ouverture
dans laquelle l'ouvrant est libre par rapport audit dormant,
caractérisé en ce que le corps principal (10) présente au moins une partie de fixation (101) destinée à
être solidarisée à l'ouvrant et une partie de garniture (102) amovible destinée à
être fixée au moins en partie contre la partie de fixation (101); ladite poignée (11)
étant montée à rotation sur ladite partie de fixation (101);
ledit dispositif comprenant un capteur de position et un organe de contrôle (30) ;
ledit organe de contrôle (30) comprenant au moins un moyen de communication radiofréquence
apte à communiquer avec un terminal distant (20), de sorte à transmettre audit terminal
distant (20) ladite position de la poignée (11) acquise par ledit capteur de position,
et à recevoir un accusé de réception dudit terminal distant (20) ;
ledit capteur de position de ladite poignée étant installé dans ladite partie de fixation
(101), et ledit organe de contrôle (30) étant solidarisé à ladite partie de garniture
(102).
2. Dispositif (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite partie de garniture (102) comprend une portion creuse (109), ledit organe
de contrôle étant solidaire de ladite partie de garniture (102) dans ladite portion
creuse (109), de sorte que lorsque ladite partie de garniture (102) est installée
sur la partie de fixation (101), l'organe de contrôle (30) est enfermé entre la partie
de fixation (101) et la partie de garniture (102).
3. Dispositif (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie de fixation (101) comprend un organe de connexion (32) apte à être mis
en contact avec un organe de connexion complémentaire (33) installé sur ladite partie
de garniture (102) lorsque la partie de garniture (102) est montée sur la partie de
fixation (101).
4. Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ledit organe de contrôle (30) comprend un microcontrôleur apte à recevoir une information
provenant du capteur de position de la poignée (11) et à transmettre via les moyens
de communications radiofréquence, la position de la poignée (11) au terminal distant
(20).
5. Dispositif (1) selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'organe de contrôle (30) comprend aussi un circuit de réveil (11, 54, 56) du microcontrôleur,
ledit circuit de réveil (11, 54, 56) étant conformé pour activer ledit microcontrôleur
lorsque le capteur de position détecte une modification de la position de ladite poignée
(11).
6. Dispositif (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'organe de contrôle (30) comprend aussi un circuit de maintien actif (C2, T2) apte
à maintenir le microcontrôleur actif, après qu'il a été activé par le circuit de réveil
(11, 54, 56), de sorte qu'il reste actif durant une phase d'allumage du microcontrôleur
et durant une phase de transmission des informations au terminal distant.
7. Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la partie de garniture (102) est clipsée sur la partie de fixation (101).
8. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend un accumulateur électrique (31) monté sur ladite partie de garniture (102).
9. Ensemble de contrôle d'une porte ou d'une fenêtre comprenant un dispositif (1) selon
l'une quelconque des revendication 1 à 8 et un terminal distant (20) comprenant des
moyens de réception radiofréquence pour recevoir lesdites informations de position
de la poignée (11) émises par ledit organe de contrôle (30).
10. Porte ou fenêtre comprenant un dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications
1 à 8.