Domaine technique
[0001] La présente invention concerne un dispositif enrouleur-dérouleur d'une bâche de protection
pour couvrir une surface à protéger, ledit dispositif comportant un tube d'enroulement
porté à ses extrémités par deux chariots pourvus de roues, dont une au moins est une
roue motrice, et des moyens d'entraînement en rotation dudit tube d'enroulement et
de ladite roue motrice agencés pour déplacer ledit dispositif enrouleur-dérouleur
en translation par rapport à ladite surface à protéger dans un sens pour dérouler
ladite bâche et dans le sens inverse pour enrouler ladite bâche, ledit dispositif
comportant en outre un système de freinage agencé pour ralentir ou bloquer la rotation
de ladite au moins une roue motrice des chariots et provoquer une mise en tension
de ladite bâche au moins pendant l'enroulement de ladite bâche sur ledit tube d'enroulement.
Technique antérieure
[0002] Il est courant d'utiliser une bâche de protection pour protéger une surface quelconque,
par exemple une surface agricole, un terrain de sport, le bassin d'une piscine ou
similaire, et il est tout aussi courant d'utiliser des dispositifs enrouleurs et/ou
dérouleurs de telles bâches de couverture.
[0003] L'invention s'intéresse plus particulièrement aux dispositifs enrouleurs et dérouleurs
motorisés, qui se déplacent au-dessus de la surface à protéger pour déployer et retirer
la bâche de protection sans la faire glisser sur ladite surface et sans rail au sol
(
WO 2010/091252 A1), tels que ceux décrits dans les publications
FR 2 893 651 A1 et
FR 2 908 402 A1. Dans ce cas, une des extrémités de la bâche de protection est fixée au tube d'enroulement,
tandis que l'extrémité opposée est fixée au sol, par des moyens d'ancrage permettant
de mettre ladite bâche sous tension lors de son enroulement et d'engendrer le recul
du dispositif par traction. Les dispositifs tels que décrits comportent en outre des
moyens de synchronisation de la vitesse d'avance du dispositif à la vitesse de déroulement
de la bâche, et des moyens d'embrayage/débrayage desdits moyens d'entraînement permettant
de débrayer la ou les roues motrices pour autoriser la traction du dispositif par
la bâche lors de son enroulement. Les moyens de synchronisation sont notamment constitués
d'un système de patinage au niveau des roues motrices, et les moyens d'embrayage/débrayage
sont notamment constitués d'une roue libre disposée entre les moyens d'entraînement
et le tube d'enroulement d'une part, et entre les moyens d'entraînement et les roues
motrices d'autre part.
[0004] Toutefois, ces dispositifs enrouleurs-dérouleurs ne sont pas entièrement satisfaisants.
Il a en effet été constaté que l'enroulement de la bâche génère un déplacement non
symétrique entre le chariot droit et le chariot gauche lié notamment au balourd de
la bâche de protection et à l'inertie des chariots. Cet inconvénient est amplifié
lorsque la bâche de protection comporte une pluralité de barres transversales qui
servent à rigidifier la bâche de protection dans sa position déployée pour éviter
qu'elle ne s'incurve notamment dans le cas des piscines où la surface à protéger est
creuse du fait de la présence du bassin d'eau. Ces barres transversales augmentent
d'autant le poids de la bâche et permettent de la maintenir en position en cas de
vents violents. Pour résoudre en partie le problème engendré par les barres transversales,
le dispositif décrit dans la publication
FR 2 893 651 A1 comporte des moyens pour tendre la bâche et aligner les barres transversales à l'enroulement
et au déroulement. Ces moyens sont notamment constitués d'un rouleau transversal libre
en rotation, articulé sur la face arrière du dispositif, et des moyens d'ancrage de
l'extrémité fixe de la bâche. Là encore, ces moyens peuvent s'avérer insuffisants
car ils n'empêchent pas la bâche de s'enrouler sur elle-même autour du tube d'enroulement
de manière non homogène, engendrant un déplacement non synchrone des chariots, des
plis dans la bâche, des difficultés à la dérouler dans l'axe de la surface à protéger,
voire, selon le type de bâche de protection, un blocage dudit rouleau transversal
contre une des barres transversales de la bâche.
[0005] Le dispositif enrouleur-dérouleur décrit dans la publication
WO 2014/060708 A1 comporte un système de freinage mécanique sous la forme d'un patin de frein qui agit
directement sur la bande roulement du pneu d'au moins une des roues motrices lors
de l'enroulement de la bâche pour compenser les phénomènes de déséquilibre qui se
créent par le balourd consécutif à un enroulement non rectiligne de la bâche. Ce système
de freinage présente toutefois l'inconvénient majeur d'agir directement sur le pneu.
Ainsi, son efficacité varie en fonction des conditions climatiques et de l'état de
la surface de roulement. En outre, ce système de freinage abime et use prématurément
le pneu. C'est la raison pour laquelle il comporte un moyen de réglage du déplacement
du patin de frein permettant de compenser l'usure du pneu. Cette solution n'est donc
pas satisfaisante.
Présentation de l'invention
[0006] La présente invention vise à supprimer ces inconvénients en proposant un dispositif
enrouleur-dérouleur pourvu d'un système de freinage mécanique, de conception simple,
fiable et sans entretien, garantissant un déplacement synchrone des chariots droit
et gauche ainsi qu'un enroulement de la bâche de protection parallèle à l'axe du tube
d'enroulement, et ce pour tous les types de bâche, avec ou sans barres transversales,
et pour toutes les natures de surface de roulement sur laquelle se déplacent les chariots
dudit dispositif, l'efficacité de ce système de freinage étant constante quelles que
soient les conditions climatiques.
[0007] Dans ce but, l'invention concerne un dispositif enrouleur-dérouleur du genre indiqué
en préambule, caractérisé en ce que ladite au moins une roue motrice comporte une
âme supportant une jante comprenant un pneu, en ce que ladite âme est agencée pour
patiner sur ladite jante sous l'action d'une force de glissement provenant de leur
différence de vitesse de rotation, et en ce que ledit système de freinage est agencé
pour agir sur l'âme de ladite au moins une roue motrice.
[0008] Grâce à cette conception originale, le système de freinage est physiquement indépendant
à la fois du pneu, de sa bande de roulement, de la surface sur laquelle roulent les
chariots, et des conditions climatiques, ce qui permet de garantir une efficacité
de freinage constante et reproductible, et de simplifier considérablement le mécanisme
qui n'a pas besoin d'un dispositif de rattrapage de jeu.
[0009] Dans une forme préférée de l'invention, ledit système de freinage est un système
mécanique agencé pour adopter au moins deux positions instables, à savoir une position
passive dans un sens de rotation desdits moyens d'entraînement correspondant au déroulement
de ladite bâche, et une position active dans le sens de rotation inverse desdits moyens
d'entraînement correspondant à l'enroulement de ladite bâche, le passage de la position
passive à la position active et inversement dudit système de freinage étant généré
automatiquement par l'inversion du sens de rotation desdits moyens d'entraînement.
[0010] Le système de freinage peut comporter avantageusement un cliquet mobile solidaire
de chacun desdits chariots, et une roue à rochet solidaire de ladite au moins une
roue motrice de chacun desdits chariots, de sorte que dans le sens de rotation correspondant
au déroulement de ladite bâche, le cliquet n'est pas en prise avec la roue à rochet
et le système de freinage est en position passive, et dans le sens de rotation inverse
correspondant à l'enroulement de ladite bâche, le cliquet est en prise avec la roue
à rochet et le système de freinage est en position active.
[0011] Préférentiellement, ladite roue à rochet est solidaire de l'âme de ladite au moins
une roue motrice.
[0012] Dans une première forme de réalisation, le cliquet peut comporter un levier rigide,
monté sur chacun desdits chariots, libre en rotation autour d'un axe d'articulation
situé au-dessus et au droit de ladite au moins une des roues du chariot, de sorte
qu'en position neutre, ledit cliquet s'étend par gravité radialement à l'intérieur
de ladite roue à rochet correspondante, selon un axe vertical passant par l'axe de
rotation de ladite roue.
[0013] Dans ce cas, le système de freinage comporte avantageusement une butée fixée sur
chacun desdits chariots dans l'environnement proche dudit cliquet pour le bloquer
en position active lorsqu'il est en prise avec ladite roue à rochet.
[0014] Dans une seconde forme de réalisation, le cliquet peut comporter un levier flexible,
monté sur chacun desdits chariots, en un point fixe décalé par rapport à l'axe vertical
passant par l'axe de rotation de ladite au moins une des roues du chariot, de sorte
qu'en position neutre, ledit cliquet s'étend plus ou moins à l'intérieur de ladite
roue à rochet correspondante.
[0015] Dans ce cas, le système de freinage est avantageusement réglable et le cliquet peut
être monté sur un support réglable angulairement par rapport à ladite roue à rochet,
de sorte que ledit cliquet est plus ou moins incliné par rapport au cercle formé par
ladite roue à rochet de manière à ajuster l'effort de freinage.
[0016] Le support dudit cliquet peut être monté sur le chariot par des moyens de réglage
angulaire, qui peuvent comporter une vis à bille logée au travers de trous de positionnement
définissant une pluralité de positions de réglage de l'inclinaison dudit cliquet.
[0017] Dans la forme de réalisation préférée, ladite roue à rochet peut comporter une pluralité
d'ergots saillants sur au moins un des côtés de ladite au moins une roue motrice et
disposés en un cercle concentrique avec l'axe de rotation de ladite roue motrice.
[0018] Le coefficient de frottement entre l'âme et la jante de ladite au moins une roue
motrice est préférentiellement inférieur au coefficient de frottement entre le pneu
et le sol, la différence entre les deux coefficients pouvant être comprise entre 0.05
et 0.5.
[0019] La matière du pneu peut être issue de la famille des caoutchoucs de type EPDM présentant
une dureté Shore faible comprise entre 40 et 70 ShA et/ou une résistance à la rupture
élevée comprise entre 30 et 50 MPa.
[0020] En fonction des variantes de réalisation, le plan passant par les roues d'un même
chariot peut être parallèle au plan XZ d'un repère orthonormé ou former un angle inférieur
à 10° avec le plan XZ dudit repère orthonormé, les axes de rotation desdites roues
restant parallèles.
Brève description des figures
[0021] La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante
de plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence
aux dessins annexés, dans lesquels:
- la figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif enrouleur-dérouleur
d'une bâche de protection selon l'invention pour protéger une surface,
- la figure 2 est une vue en plan d'une face d'un chariot du dispositif de la figure
1, selon une première variante de réalisation de l'invention, un des flasques latéraux
ayant été retiré pour montrer les moyens d'entraînement et de roulement,
- la figure 3 est une vue en plan de l'autre face du chariot de la figure 2 pour montrer
un système de freinage en position inactive correspondant au mode déroulement de la
bâche,
- la figure 4 est une vue agrandie du système de freinage en position active correspondant
au mode enroulement de la bâche,
- la figure 5 est une vue en perspective du chariot des figures 2 et 3,
- la figure 6 est une vue en coupe au droit de la roue motrice du chariot de la figure
5
- la figure 7 est une vue en perspective d'un chariot d'un dispositif enrouleur-dérouleur
selon une seconde variante de réalisation l'invention,
- la figure 8 est une vue de dessus du chariot de la figure 7 pour montrer un système
de freinage réglable,
- la figure 9 est une vue en plan d'une face du chariot de la figure 7, montrant le
système de freinage dans une première position de freinage correspondant au mode enroulement
de la bâche, et
- la figure 10 est une vue agrandie du système de freinage de la figure 9 dans une seconde
position de freinage correspondant toujours au mode enroulement de la bâche.
Description détaillée de l'invention
[0022] Dans les exemples de réalisation illustrés, les éléments ou parties identiques portent
les mêmes numéros de référence. En outre, les termes qui ont un sens relatif, tels
que vertical, horizontal, droite, gauche, avant, arrière, au-dessus, en-dessous, etc.
doivent être interprétés dans des conditions normales d'utilisation de l'invention,
et telles que représentées sur les figures. Les axes X et Y sont quant à eux définis
par un repère orthonormé illustré à la figure 1.
[0023] En référence à la figure 1, le dispositif 1 enrouleur-dérouleur d'une bâche 2 de
protection selon l'invention est un dispositif motorisé prenant la forme d'un portique
qui se déplace en translation selon l'axe X au-dessus d'une surface 3 à protéger pour
déployer et retirer la bâche 2 sans la faire glisser sur ladite surface 3 et sans
rail au sol S. Il peut être commandé par tout organe de commande approprié, tel qu'une
commande à fil, une commande sans fil, une commande à distance, etc. Le dispositif
1 comporte un tube d'enroulement 4 s'étendant selon l'axe Y perpendiculaire à l'axe
X, porté à ses extrémités par deux chariots 5, 6, un chariot gauche 5 et un chariot
droit 6 en référence à la figure 1, pourvus de moyens de roulement en contact avec
le sol S, et des moyens (non représentés) d'entraînement en rotation du tube d'enroulement
4 et des moyens de roulement des chariots 5, 6. Ainsi, le dispositif 1 se déplace
en translation selon l'axe X dans un sens représenté par la flèche D pour dérouler
la bâche 2 du tube d'enroulement 4 et la déployer sur la surface 3, et dans un sens
inverse E pour enrouler la bâche 2 sur le tube d'enroulement 4 et la retirer de la
surface 3. Les chariots 5, 6 ont deux fonctions : une fonction « moteur » lorsqu'ils
déplacent le dispositif 1 pour dérouler la bâche 2 et une fonction « suiveur » lorsqu'ils
se font tracter par le dispositif 1 pour enrouler la bâche 2. Les déplacements alternatifs
du dispositif 1 sont possibles grâce au montage de la bâche 2 entre un point fixe
au sol S et un point mobile lié audit dispositif 1. Plus particulièrement, une des
extrémités 2a de la bâche 2 est fixée au tube d'enroulement 4 par tout moyen de fixation
approprié tel que des premières sangles 7 lui permettant de s'enrouler sur elle-même
autour dudit tube, et l'extrémité 2b opposée, appelée aussi extrémité apparente, est
fixée au sol S ou à tout support fixe, par tout moyen d'ancrage approprié tel que
des secondes sangles 8 liées à des pitons 9 ancrés dans le sol S ou dans ledit support
fixe. L'extrémité 2b fixe permet de mettre la bâche 2 sous tension lors de son enroulement
et d'engendrer le déplacement du dispositif 1 dans le sens E par traction de la bâche
elle-même. Tout autre moyen de fixation ou d'ancrage compatible est possible. Dans
l'exemple illustré à la figure 1, la bâche 2 comporte en outre une pluralité de barres
transversales 10 pour la rigidifier lorsqu'elle est déroulée sur la surface 3 à protéger
et assurer la sécurité des personnes notamment si la surface 3 est un bassin d'une
piscine. Elle pourrait aussi ne pas comporter de barres transversales dans le cas
d'autres surfaces 3 à protéger.
[0024] Les figures 2 à 6 illustrent un exemple simplifié et non limitatif d'un chariot 5
du dispositif 1. Les deux chariots 5 et 6 peuvent être identiques ou non, réversibles
ou non, et interchangeables l'un avec l'autre ou non. Le chariot 5 comporte un châssis
capoté dont seuls deux flasques 11, 12 latéraux sont représentés. Ces flasques 11,
12 s'étendent dans des plans sensiblement verticaux, et sont maintenus à distance
l'un de l'autre par des entretoises 21 (fig. 7 et 8) pour délimiter un espace intérieur
13 recevant les moyens d'entrainement et les moyens de roulement. Dans l'exemple représenté,
les moyens d'entrainement sont représentés par un pignon moteur 14 lié d'une part
au tube d'enroulement 4 et d'autre part à un moteur (non représenté) ou tout autre
actionneur équivalent, qui peut être électrique, pneumatique, hydraulique ou magnétique.
Dans l'exemple représenté, les moyens de roulement comportent deux roues 15, 16, une
roue avant 15 et une roue arrière 16, de préférence alignées sur un axe X. Pour limiter
le déplacement inertiel et augmenter la stabilité de chaque chariot 5, 6, le plan
passant par les roues 15 et 16 peut présenter avec le plan XZ un angle nul ou différent
de zéro (ouverture ou pincement), les axes de rotation A des roues 15 et 16 restant
parallèles entre eux. Les notions relatives avant AV et arrière AR sont définies lorsque
le dispositif 1 se déplace dans le sens D correspondant au déroulement de la bâche
2. Les deux roues 15 et 16 sont motrices. A cet effet, les moyens d'entraînement comportent
en outre deux pignons récepteurs 17, 18, chacun lié à une roue 15, 16 et une transmission
de puissance sous la forme d'une courroie crantée 19, chaîne, ou similaire, qui engrène
le pignon moteur 14 et les pignons récepteurs 17, 18 de sorte qu'ils tournent tous
dans un même sens de rotation et à une vitesse de rotation constante. Un tendeur 20
est prévu sur le chemin de la courroie crantée 19 pour garantir son engrènement avec
les pignons 14, 17, 18 et rattraper automatiquement le jeu de fonctionnement. Les
moyens d'entrainement sont agencés pour tourner dans les deux sens de rotation, à
savoir dans un sens de rotation représenté par les flèches Rd correspondant au sens
D de déroulement de la bâche 2 et dans le sens de rotation inverse représenté par
les flèches Re correspondant au sens E d'enroulement de la bâche 2. Bien entendu,
les moyens de roulement peuvent différer de cet exemple et comporter une seule roue
motrice, plus de deux roues par chariot dont une ou plusieurs roues folles, les roues
ne sont pas nécessairement alignées sur un axe X mais décalées, etc. De même, les
moyens d'entraînement peuvent différer de cet exemple et comporter un moteur électrique
tubulaire installé dans le tube d'enroulement 4, mais aussi un moteur directement
accouplé à un des pignons 14. Préférentiellement, les moyens d'entraînement sont communs
pour le tube d'enroulement 4 et la ou les roues motrices 15, 16 des deux chariots
5, 6, et comportent un unique moteur pour l'ensemble du dispositif 1. Dans tous les
cas, les moyens d'entraînement comportent en outre des moyens d'embrayage/débrayage
pour autoriser une différence de vitesses entre le pignon moteur 14 et les pignons
récepteurs 17, 18. Ces moyens d'embrayage/débrayage sont notamment constitués d'une
roue libre (symbolisée par trois petites flèches sur le moyeu de chaque roue 15, 16)
disposée entre chaque pignon réception 17, 18 et le moyeu de la roue 15, 16 correspondante,
et/ou entre le tube d'enroulement 4 et le pignon moteur 14, comme décrit dans la publication
FR 2 893 651 A1.
[0025] Le dispositif 1 selon l'invention constitue un perfectionnement des dispositifs existants
en ce qu'il comporte un système de freinage 100, 110 agencé pour ralentir voire bloquer
la rotation d'au moins une des roues 15, 16 d'un ou de préférence des deux chariots
5, 6, et provoquer une mise en tension supplémentaire de la bâche 2 pendant son enroulement
sur ledit tube d'enroulement 4. Le freinage des chariots 5, 6 a pour effet technique
de recentrer automatiquement la bâche 2 sur son axe de déplacement longitudinal perpendiculairement
au tube d'enroulement 4, de synchroniser la vitesse de déplacement des chariots 5,
6, et de positionner les barres transversales 10 parallèlement entre-elles et au tube
d'enroulement 4. Ainsi, la bâche 2 s'enroule parallèlement à elle-même et de manière
uniforme sur le tube d'enroulement 4, le balourd occasionné à chaque passage d'une
barre transversale 10 étant compensé automatiquement par le freinage des chariots
5, 6 qui se déplacent de manière synchrone et homogène. En outre, la ou les roues
motrices 15, 16 de chaque chariot 5, 6 sont conçues pour autoriser un patinage entre
le moyeu de la roue solidaire d'un pignon récepteur 17, 18 et sa bande de roulement
en contact avec le sol S, comme décrit notamment dans la publication
FR 2 893 651 A1.
[0026] Le système de freinage 100, 110 qui va être décrit a l'avantage de convenir ou de
s'adapter à tout type de dispositif enrouleur-dérouleur répondant à la description
précédente, comme ceux objets des publications citées précédemment
FR 2 893 651 A1 et
FR 2 908 402 A1, ou celui proposé en kit, objet de la demande de brevet
FR 3 084 095 A1 déposée par la demanderesse.
[0027] Le système de freinage 100, 110 privilégié est un système mécanique, de conception
simple, fiable, sans entretien, sans rattrapage de jeu et peu coûteux. Il est conçu
pour agir sur au moins une des roues 15, 16 des chariots 5, 6, en dehors du pneu et
de sa bande de roulement. Ainsi, le système de freinage est insensible à l'état de
la surface de roulement sur laquelle se déplacent les chariots 5, 6, donc aux conditions
climatiques (pluie rendant la surface de roulement glissante, variations de température
modifiant la dureté du pneu, etc..). En outre, étant physiquement indépendant du pneu,
il n'occasionne aucune usure du pneu et ne nécessite aucun mécanisme de rattrapage
de jeu. Ce système de freinage 100, 110 est par conséquent moins sensible à l'usure,
l'effort de friction intervenant sur un couple de matières métal/plastique, ou plastique/plastique,
et non métal/caoutchouc comme dans la publication
WO 2014/060708 A1.
[0028] Ce système de freinage 100, 110 est particulièrement agencé pour adopter au moins
deux positions, à savoir une position passive PP dans un sens de rotation Rd des moyens
d'entraînement correspondant au déroulement de la bâche 2, et une position active
PA dans le sens de rotation inverse Re des moyens d'entraînement correspondant à l'enroulement
de la bâche 2, le passage de la position passive à la position active et inversement
du système de freinage 100, 110 étant généré automatiquement par l'inversion du sens
de rotation des moyens d'entraînement, donc sans mécanisme ajouté. Plusieurs variantes
de réalisation du système de freinage 100, 110 peuvent convenir. A titre d'exemples
non limitatifs, les figures 2 à 6 illustrent un système de freinage 100 dit tout ou
rien, et les figures 7 à 10 illustrent un système de freinage 110 dit réglable. Un
système de freinage électromagnétique (non décrit et non représenté), actif dans le
sens de rotation Re et passif (inactif) dans le sens de rotation Rd, peut également
convenir mais présente un coût et une complexité de mise en œuvre supérieurs aux solutions
décrites ci-après.
[0029] En référence aux figures 2 à 6, le système de freinage 100 est basé sur le principe
du cliquet et de la roue à rochet qui n'autorise qu'un seul sens de rotation. Il est
mis en place sur chacun des chariots 5, 6 pour synchroniser le freinage entre le chariot
5 gauche et le chariot 6 droit, et agit sur au moins une des roues 15, 16 motrices.
Plus précisément, il comporte un cliquet 101 mobile, solidaire du chariot 5, et une
roue à rochet 102 solidaire de la roue 15, de sorte que dans le sens de rotation Rd
correspondant au déroulement de la bâche 2, le cliquet 101 n'interagit pas avec la
roue à rochet 102 et le système de freinage 100 est en position passive PP (fig. 3),
et dans le sens de rotation inverse Re correspondant à l'enroulement de la bâche 2,
le cliquet 101 est en prise avec la roue à rochet 102 et le système de freinage 100
est en position active PA (fig. 4).
[0030] Le cliquet 101 comporte un levier rigide, monté sur un des flasques 11 du chariot
5, libre en rotation autour d'un axe d'articulation 103 situé au-dessus et au droit
de la roue 15 du chariot 5, pour pouvoir pivoter librement de part et d'autre d'un
axe vertical V passant par l'axe d'articulation 103 et l'axe de rotation A de la roue
15. Le levier rigide peut être réalisé dans toute matière indéformable et résistante
à la flexion, telle que par exemple l'acier trempé, aluminium, matière plastique renforcée
ou non de fibres composites), ou similaire. La roue à rochet 102 comporte une pluralité
d'ergots 104, montés sur un des flancs de la roue 15 pour être saillants d'un côté
de la roue 15, et répartis régulièrement en un cercle concentrique C autour de l'axe
A. Les ergots 104 forment les crans d'arrêt de la roue à rochet 102. Ils sont également
réalisés dans toute matière indéformable et résistante à la flexion, telle que par
exemple l'acier trempé, aluminium, matière plastique renforcée ou non de fibres composites
ou similaire. En position arrêtée du dispositif 1, le cliquet 101 adopte une position
neutre dans laquelle il s'étend par gravité radialement à l'intérieur de la roue à
rochet 102 entre deux ergots 104 sur l'axe vertical V passant par l'axe de rotation
A de la roue 15. Le système de freinage 100 comporte en outre une butée 105 fixée
sur le flasque 11 du chariot 5 dans l'environnement proche du cliquet 101 pour le
bloquer en position active PA lorsqu'il est en prise avec la roue à rochet 102. La
butée 105 est disposée à droite de l'axe vertical V passant par l'axe d'articulation
103 pour bloquer le cliquet 101 uniquement dans le sens de rotation Re de la roue
à rochet 102. La longueur du cliquet 101 doit être supérieure à la distance qui sépare
l'axe d'articulation 103 au cercle C de la roue à rochet 102 sur l'axe vertical V,
de sorte que l'extrémité libre du cliquet 101 puisse pénétrer à l'intérieur de la
roue à rochet 102 entre les ergots 104 et y rester bloquée lorsque le pivotement du
cliquet 101 est arrêté par la butée 105 (fig. 4). La longueur du cliquet 101 doit
également être inférieure à la distance qui sépare l'axe d'articulation 103 à l'ergot
104 situé sur la tangente au cercle C qui passe par l'axe d'articulation 103, à l'opposé
de la butée 105, de sorte que l'extrémité libre du cliquet 101 puisse échapper aux
ergots 104 lorsque le pivotement du cliquet 101 n'est pas arrêté par la butée 105
(fig. 3).
[0031] En référence aux figures 7 à 10, le système de freinage 110 est également basé sur
le principe du cliquet et de la roue à rochet mais dont la force de retenue est réglable.
La force de retenue est différente selon le sens de rotation considéré : elle est
plus forte dans le sens de rotation Re que dans le sens de rotation Rd. Il est mis
en place sur chacun des chariots 5, 6 pour synchroniser le freinage entre le chariot
5 gauche et le chariot 6 droit, et agit sur au moins une des roues 15, 16 motrices.
Plus précisément, il comporte un cliquet 111 mobile, solidaire du chariot 5, et une
roue à rochet 112 solidaire de la roue 15, de sorte que dans le sens de rotation Rd
correspondant au déroulement de la bâche 2, le cliquet 111 a une prise plus faible
avec la roue à rochet 112 et dans le sens de rotation inverse Re correspondant à l'enroulement
de la bâche 2, le cliquet 111 a une prise plus forte avec la roue à rochet 112.
[0032] Le cliquet 111 comporte un levier flexible, et dans l'exemple illustré de deux leviers
flexibles parallèles, montés sur le chariot 5, en un point fixe 113 décalé par rapport
à l'axe vertical V passant par l'axe de rotation A de la roue 15 du chariot 5 pour
s'étendre plus ou moins à l'intérieur de la roue à rochet 112. Le levier flexible
peut être réalisé dans toute matière élastique comme par exemple une lame en acier
ressort, une lame en élastomère, ou similaire. La roue à rochet 112 comporte une pluralité
d'ergots 114, montés sur les deux flancs de la roue 15 pour être saillants des deux
côtés de la roue 15, et répartis régulièrement deux cercles concentriques C autour
de l'axe A, de même diamètre pour former deux roues à rochets 112 identiques et parallèles.
Les ergots 114 forment les crans d'arrêt de la roue à rochet 112. Ils sont réalisés
dans toute matière indéformable et résistante à la flexion, telle que par exemple
l'acier trempé, aluminium, matière plastique renforcée ou non de fibres composites
ou similaire. En position arrêtée du dispositif 1, le cliquet 111 adopte une position
neutre dans laquelle il s'étend selon un axe plus ou moins incliné par rapport à l'horizontale
pour pénétrer plus ou moins à l'intérieur des roues à rochet 112 entre deux ergots
114. Dans l'exemple représenté, le cliquet 111 est monté sur un support 115 réglable
angulairement par rapport au cercle C de la roue à rochet 112, de sorte qu'en position
active, le cliquet 111 s'étend sur une droite qui peut être plus ou moins tangente
audit cercle C (fig. 10) offrant un freinage minimal, ou qui coupe ledit cercle C
sans passer par l'axe de rotation A de la roue 15 (fig. 9) offrant un freinage maximal.
Le support 115 est fixé sur le flasque 11 du chariot 5, directement ou par l'intermédiaire
d'une platine, par une vis à bille 116 au travers de trous 117 de positionnement,
ou tout autre organe de blocage équivalent. Les trous 117 définissent ainsi une pluralité
de positions de réglage de l'inclinaison du cliquet 111. Pour disposer d'un pas de
réglage relativement fin, les trous 117 sont disposés en quinconce sur deux arcs de
cercle concentriques. La vis à bille 116 est actionnée à la main et permet le réglage
fin de la position angulaire du cliquet 111 lors de la première mise en route du dispositif
1 en fonction de la situation réelle et des essais effectués, pour trouver la position
de freinage la plus satisfaisante.
[0033] La figure 6 illustre un exemple de roue 15, 16 des chariots 5, 6 autorisant un effet
de patinage lorsque le système de freinage 100, 110 est en position active. A ces
fins, la ou les roues 15, 16 comprend ou comprennent une âme 22 supportant une jante
23 comprenant un pneu 24 en contact avec le sol S ou toute autre surface de roulement.
L'âme 22 peut patiner sur la jante 23 sous l'action d'une force de glissement provenant
de leur différence de vitesse de rotation. Le patinage permet de décompenser leur
différence de vitesse, et de les autoriser à tourner à une vitesse adaptée. De préférence,
l'âme 22 est faite en, ou comprend, un ou un mélange de matériaux plastiques, de préférence
polymériques, avantageusement elle est faite en Polyoxyméthylène (POM). La jante 23
est faite en, ou comprend, un ou un mélange métaux ou d'alliages de métaux. De préférence,
elle est faite en acier inoxydable. La jante 23 pourrait également être faite en un
ou un mélange de matériaux plastiques. Le pneu 24 est fait, ou comprend, un ou un
mélange de matériaux adéquats pour obtenir une forte adhérence de la roue 15, 16 sur
le sol S favorisant le patinage de la jante 23 sur l'âme 22. Le pneu 24 est, par exemple,
réalisé dans des matériaux élastomères, tels que les caoutchoucs naturels, caoutchoucs
synthétiques, caoutchoucs EPDM, polyuréthanes, et similaires. En particulier, on choisira
la matière des pneus 24 dans la famille des caoutchoucs de type EPDM, présentant une
dureté Shore faible comprise par exemple entre 40 et 70 ShA, et une résistance à la
rupture élevée comprise par exemple entre 30 et 50 MPa. Ces valeurs sont indicatives
et non limitatives. Les différents exemples de matériaux cités ne sont toutefois pas
limitatifs, et tout autre matériau ayant des caractéristiques équivalentes peut convenir.
Pour obtenir un fonctionnement optimal du patinage, on choisira un coefficient de
frottement entre l'âme 22 et la jante 23 inférieur au coefficient de frottement entre
le pneu 24 et le sol S. La différence du coefficient de frottement entre l'âme 22
et la jante 23 et du coefficient de frottement entre le pneu 24 et le sol S peut par
exemple être comprise entre 0.05 et 0.5. Dans ce mode de réalisation, la roue à rochet
102, 112 du système de freinage 100, 110 est avantageusement solidaire de l'âme 22
de la roue 15, 16.
[0034] La présente invention n'est bien entendu pas limitée aux exemples de réalisation
décrits mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier
dans l'étendue des revendications annexées.
1. Dispositif (1) enrouleur-dérouleur d'une bâche (2) de protection pour couvrir une
surface (3) à protéger, ledit dispositif comportant un tube d'enroulement (4) porté
à ses extrémités par deux chariots (5, 6) pourvus de roues (15, 16) dont une au moins
est une roue motrice, et des moyens d'entraînement en rotation dudit tube d'enroulement
(4) et de ladite au moins une roue motrice (15, 16) agencés pour déplacer ledit dispositif
(1) en translation par rapport à ladite surface (3) à protéger dans un sens (D) pour
dérouler ladite bâche (2) et dans le sens inverse (E) pour enrouler ladite bâche (2),
ledit dispositif (1) comportant en outre un système de freinage (100, 110) agencé
pour ralentir ou bloquer la rotation de ladite au moins une roue motrice (15, 16)
des chariots (5, 6) et provoquer une mise en tension de ladite bâche (2) au moins
pendant l'enroulement de ladite bâche (2) sur ledit tube d'enroulement (4), caractérisé en ce que ladite au moins une roue motrice (15, 16) comporte une âme (22) supportant une jante
(23) comprenant un pneu (24), en ce que ladite âme (22) est agencée pour patiner sur ladite jante (23) sous l'action d'une
force de glissement provenant de leur différence de vitesse de rotation, et en ce que ledit système de freinage (100, 110) est agencé pour agir sur l'âme (22) de ladite
au moins une roue motrice (15, 16).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit système de freinage (100, 110) est un système mécanique agencé pour adopter
au moins deux positions instables, à savoir une position passive (PP) dans un sens
de rotation (Rd) desdits moyens d'entraînement correspondant au déroulement de ladite
bâche (2), et une position active (PA) dans le sens de rotation inverse (Re) desdits
moyens d'entraînement correspondant à l'enroulement de ladite bâche (2), le passage
de la position passive (PP) à la position active (PA) et inversement dudit système
de freinage (100, 110) étant généré automatiquement par l'inversion du sens de rotation
desdits moyens d'entraînement.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit système de freinage (100, 110) comporte un cliquet (101, 111) mobile solidaire
de chacun desdits chariots (5, 6), et une roue à rochet (102, 112) solidaire de ladite
au moins une roue motrice (15, 16) de chacun desdits chariots (5, 6), de sorte que
dans le sens de rotation (Rd) correspondant au déroulement de ladite bâche (2), le
cliquet (101, 111) n'est pas en prise avec la roue à rochet (102, 112) et le système
de freinage (100, 110) est en position passive (PP), et dans le sens de rotation inverse
(Re) correspondant à l'enroulement de ladite bâche (2), le cliquet (101, 111) est
en prise avec la roue à rochet (102, 112) et le système de freinage (100, 110) est
en position active (PA).
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite roue à rochet (102, 112) est solidaire de l'âme (22) de ladite au moins une
roue motrice (15, 16).
5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le cliquet (101) comporte un levier rigide, monté sur chacun desdits chariots (5,
6), libre en rotation autour d'un axe d'articulation (103) situé au-dessus et au droit
de ladite au moins une des roues (15, 16) du chariot (5, 6), de sorte qu'en position
neutre, ledit cliquet (101) s'étend par gravité radialement à l'intérieur de ladite
roue à rochet (102) correspondante, selon un axe vertical (V) passant par l'axe de
rotation (A) de ladite roue (15, 16).
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit système de freinage (100) comporte en outre une butée (105) fixée sur chacun
desdits chariots (5, 6) dans l'environnement proche dudit cliquet (101) pour le bloquer
en position active (PA) lorsqu'il est en prise avec ladite roue à rochet (102).
7. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le cliquet (111) comporte un levier flexible, monté sur chacun desdits chariots (5,
6), en un point fixe (113) décalé par rapport à l'axe vertical (V) passant par l'axe
de rotation (A) de ladite au moins une des roues (15, 16) du chariot (5, 6), de sorte
qu'en position neutre, ledit cliquet (111) s'étend plus ou moins à l'intérieur de
ladite roue à rochet (112) correspondante.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit système de freinage (110) est réglable et en ce que ledit cliquet (111) est monté sur un support (115) réglable angulairement par rapport
à ladite roue à rochet (112), de sorte que ledit cliquet (111) est plus ou moins incliné
par rapport au cercle (C) formé par ladite roue à rochet (112) de manière à ajuster
l'effort de freinage.
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que le support (115) dudit cliquet (111) est monté sur le chariot (5, 6) par des moyens
de réglage angulaire.
10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens de réglage angulaire comportent une vis à bille (116) logée au travers
de trous (117) de positionnement définissant une pluralité de positions de réglage
de l'inclinaison dudit cliquet (111).
11. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite roue à rochet (102, 112) comporte une pluralité d'ergots (104, 114) saillants
sur au moins une des côtés de ladite au moins une roue motrice (15, 16) et disposés
en un cercle (C) concentrique avec l'axe de rotation (A) de ladite roue motrice (15,
16).
12. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le plan passant par les roues (15, 16) d'un même chariot (5, 6) est parallèle au
plan XZ d'un repère orthonormé.
13. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le plan passant par les roues (15, 16) d'un même chariot (5, 6) forme un angle inférieur
à 10° avec le plan XZ d'un repère orthonormé, les axes de rotation (A) desdites roues
(15, 16) restant parallèles.
14. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le coefficient de frottement entre l'âme (22) et la jante (23) est inférieur au coefficient
de frottement entre le pneu (24) et le sol (S), la différence entre les deux coefficients
étant comprise entre 0.05 et 0.5.
15. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la matière du pneu (24) est issue de la famille des caoutchoucs de type EPDM présentant
une dureté Shore faible comprise entre 40 et 70 ShA.
16. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la matière du pneu (24) est issue de la famille des caoutchoucs de type EPDM présentant
une résistance à la rupture élevée comprise entre 30 et 50 MPa.