[0001] La présente invention concerne un mouvement de montre à remontage automatique comportant
:
- un barillet comprenant une bonde et un tambour de barillet concentrique à la bonde,
et à l'intérieur duquel est enroulé un ressort-moteur, ce dernier étant accroché par
sa spire extérieure au tambour de barillet et par sa spire intérieure à la bonde ;
- un dispositif de pivotement et une masse oscillante montée sur le dispositif de pivotement
et prévue pour être reliée cinématiquement au barillet de manière à permettre au barillet
d'être remonté par les mouvements de la masse oscillante, la masse oscillante et le
dispositif de pivotement étant agencés de manière à être contenus dans un espace annulaire
entourant le mouvement.
ART ANTERIEUR
[0002] Dans les mouvements de montres dits à remontage automatique, les mouvements du poignet
du porteur de la montre font tourner une masse d'inertie (appelée masse oscillante)
qui arme le ressort de barillet par l'intermédiaire d'un rouage agissant dans un seul
sens de rotation.
[0003] Un inconvénient des montres à remontage automatique est qu'elles ont tendance à ne
pas être aussi fines qu'elles pourraient l'être si elles étaient uniquement équipées
d'un mécanisme à remontage manuel. En effet, la présence d'une masse oscillante a
pour effet d'épaissir sensiblement les mouvements de montre qui sont munis d'un mécanisme
de remontage automatique.
[0004] Dans le but de remédier à cet inconvénient, on a proposé d'utiliser une masse oscillante
périphérique. Conformément à cette solution antérieure, la masse oscillante est agencée
dans un espace annulaire qui entoure le mouvement proprement dit. Un avantage de cette
solution est que la masse oscillante peut être logée entièrement dans la hauteur du
mouvement, de sorte qu'elle ne contribue pas à épaissir ce dernier. Une difficulté
associée à cette solution est que la tige de remontoir et de mise à l'heure doit impérativement
être située en dehors du parcours de la masse oscillante. Pour pallier cette difficulté,
on a proposé notamment de décaler axialement la tige par rapport au mouvement. Malheureusement,
un tel décalage s'accompagne inévitablement d'une augmentation comparable de la hauteur
du mouvement.
[0005] Le document de brevet
CH 458 213 décrit un mouvement d'horlogerie à remontage automatique qui est conforme à la définition
donnée en préambule et qui est censé remédier aux inconvénients précités. Ce mouvement
d'horlogerie connu comprend d'une part une masse oscillante qui est logée dans une
zone périphérique du mouvement, entièrement dans la hauteur de ce dernier, et d'autre
part, une tige de remontoir et de mise à l'heure qui est agencée perpendiculairement
au plan du mouvement de manière à émerger en position excentrée du côté fond de celui-ci.
Selon le document antérieur susmentionné, la masse oscillante est fixée sur une bague
tournante qui est agencée concentriquement au mouvement, et cette dernière comporte
une denture intérieure qui est agencée pour entraîner la roue à rochet du barillet
à travers un rouage réducteur formé de six mobiles engrenés. Le rouage réducteur du
mécanisme de remontage automatique prend forcément de la place. De plus, contrairement
à la masse oscillante, ce rouage n'est pas confiné dans une zone périphérique du mouvement.
Dans ces conditions, il serait avantageux de disposer d'un mouvement d'horlogerie
à remontage automatique dont la conception permettrait de le rendre encore plus mince.
BREF EXPOSE DE L'INVENTION
[0006] Un but de la présente invention est de remédier aux inconvénients de l'art antérieur
qui viennent d'être expliqués. La présente invention atteint ce but ainsi que d'autres
en fournissant un mouvement de montre à remontage automatique qui est conforme à la
revendication 1 annexée.
[0007] Conformément à l'invention, le barillet et la masse oscillante sont agencés concentriquement,
le barillet se trouvant au centre du mouvement, et l'espace annulaire dans lequel
la masse oscillante est prévue pour se déplacer étant agencé autour du barillet. Un
avantage de cette disposition est qu'elle permet de donner au barillet le plus grand
diamètre possible compte-tenu du diamètre extérieur du mouvement.
[0008] Conformément à l'invention, le tambour de barillet est monté sur le bâti du mouvement
de manière à être rotatif seulement dans un sens unique de rotation. De plus, la masse
oscillante et le tambour de barillet sont agencés de manière à être solidaires l'un
de l'autre lorsque la masse oscillante tourne dans ledit sens unique de rotation.
Enfin, ledit sens unique de rotation correspond au sens de remontage du barillet.
[0009] On comprendra tout d'abord que les caractéristiques ci-dessus permettent à la masse
oscillante d'entraîner le tambour de barillet avec un rapport d'entraînement qui est
égal à 1. Autrement dit, lorsque la masse oscillante accomplit une révolution complète
dans ledit sens unique de rotation, le tambour de barillet tourne également d'un tour
sur lui-même dans le même sens. Grâce à cette caractéristique, le remontage automatique
selon l'invention donne la possibilité d'emmagasiner plus rapidement de l'énergie
mécanique dans le barillet, pour autant que le couple engendré par la masse oscillante
soit suffisant. Conformément à une première variante de l'invention, le dispositif
de pivotement est agencé de manière que la masse oscillante soit libre de tourner
autour du barillet dans les deux sens, le tambour de barillet étant agencé pour être
débrayé de la masse oscillante lorsque cette dernière tourne dans le sens opposé au
dit sens unique de rotation. Autrement dit, la masse oscillante et le tambour de barillet
sont liés l'un à l'autre par un couplage unidirectionnel, de sorte que le tambour
de barillet peut rester immobile lorsque la masse oscillante tourne dans le sens opposé
au dit sens unique de rotation. On comprendra que, conformément à cette première variante,
le dispositif de pivotement doit être double, de manière à ce que la masse oscillante
et le tambour de barillet puissent tous deux tourner par rapport à la platine, et
puissent également tourner l'un par rapport à l'autre.
[0010] Conformément à une seconde variante de l'invention, la masse oscillante et le tambour
de barillet sont agencés de manière à être solidaires l'un de l'autre en permanence,
de sorte que le dispositif de pivotement interdit à la masse oscillante, comme au
tambour de barillet, de tourner dans le sens opposé au dit sens unique de rotation.
On peut comprendre que, selon cette seconde variante, comme avec la première, la masse
oscillante entraîne le tambour de barillet exclusivement dans ledit sens unique de
rotation. De plus, la masse oscillante et le tambour de barillet n'ont jamais à tourner
indépendamment l'un de l'autre, de sorte qu'un dispositif de pivotement simple suffit.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0011] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la
lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif,
et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective du côté fond d'un mouvement de montre à remontage
automatique qui correspond à un premier mode de réalisation particulier de l'invention,
ce premier mode de réalisation étant conforme à la première variante de l'invention
;
- la figure 2 est une vue en perspective du côté fond d'un mouvement de montre à remontage
automatique qui correspond à un deuxième mode de réalisation particulier de l'invention,
ce deuxième mode de réalisation étant conforme à la seconde variante de l'invention
;
- la figure 3 est une vue partielle en coupe transversale montrant le raccordement entre
la masse oscillante et le tambour de barillet du mouvement de montre à remontage automatique
de la figure 2.
DESCRIPTION DETAILLEE DE MODES DE REALISATION
[0012] La figure 1 annexée est une vue en perspective du côté fond d'un mouvement de montre
à remontage automatique qui correspond à un premier mode de réalisation exemplaire
de l'invention. La figure 1 montre en particulier un barillet 3 de faible hauteur
qui est placé au centre du mouvement et un roulement à billes 5 qui entoure le barillet.
De manière classique, le barillet 3 contient un ressort-moteur 11 qui est enroulé
sur lui-même et qui est fixé au roulement à billes par sa spire extérieure et à une
bonde centrale 9 par sa spire intérieure. La figure 1 montre également une masse oscillante
7 en forme de secteur d'anneau, qui est agencée rotative autour du barillet 3, concentriquement
à ce dernier. On comprendra que le roulement à billes 5 remplit notamment la fonction
de dispositif de pivotement pour la masse oscillante.
[0013] On peut voir que le roulement à billes 5 comporte trois bagues coplanaires et concentriques.
La bague intérieure est référencée 13, la bague intermédiaire 14 et la bague extérieure
15. La bague intermédiaire 14 est fixée sur la platine (non représentée) du mouvement
de montre, tandis que les bagues intérieure 13 et extérieure 15 du roulement à billes
5 sont libres de tourner indépendamment l'une de l'autre, concentriquement à la bague
intermédiaire 14. On peut comprendre que, dans le présent exemple, le roulement à
billes 5 remplit une fonction d'interface entre le barillet 3 d'une part, et la masse
oscillante 7 d'autre part. En effet, on peut observer que la bague intérieure 13 du
roulement à billes 5 remplit la fonction de tambour dans le barillet 3. On peut observer
également que la bague extérieure 15 constitue la partie rotative du dispositif de
pivotement de la masse oscillante 7, cette dernière étant fixée sur la bague extérieure
du roulement à billes (par collage par exemple).
[0014] En se penchant encore sur la figure 1, on peut voir d'une part un premier cliquet
élastique (référencé 19) qui est monté sur le mouvement à 3 heures, et on peut voir
d'autre part que la bague intérieure 13 faisant office de tambour de barillet est
plus haute que les deux autres bagues 14, 15 du roulement à billes. La bague intérieure
13 comporte en effet une partie surélevée munie d'une denture extérieure 17 en scie
qui dépasse au-dessus du niveau des faces supérieures des deux autres bagues. On peut
voir en outre que les dents de scie de la denture 17 sont agencées pour coopérer avec
le premier cliquet élastique 19 qui est porté par la bague fixe 14 du roulement à
billes 5. On comprendra donc que la bague intérieure, autrement dit le tambour de
barillet, 13 ne peut tourner que dans un sens. Comme on le verra plus en détail plus
loin, la denture 17 du tambour de barillet joue le rôle de rochet de remontoir du
barillet 3. En effet, contrairement à la disposition usuelle, le tambour de barillet,
qui est constitué par la bague intérieure 13, est retenu par le premier cliquet 19
pendant la marche de la montre, de sorte qu'il reste fixe. Dans ces conditions, c'est
la bonde 9 du barillet qui est agencée pour entraîner le rouage du mouvement. Conformément
au présent mode de réalisation, la bonde 9 du barillet vient de matière avec le tigeron
du pignon de centre, ou pignon des minutes, du mouvement. Le pignon de centre est
lui-même relié à l'échappement par un rouage qui peut être de type classique. Ce rouage
est visible dans la figure 1, mais les éléments qui le composent ne sont pas référencés.
On comprendra de ce qui précède que, du fait que la bonde 9 du barillet 3 du présent
exemple est solidaire du pignon de centre, elle tourne à raison de 1 tour par heure
lors de la marche du mouvement.
[0015] On comprendra en outre que le sens unique de rotation dans lequel le cliquet 19 autorise
le tambour de barillet 13 à tourner (le sens horaire dans la figure 1) correspond
au sens de remontage du barillet 3. La figure 1 montre également un deuxième cliquet
élastique (référencé 21) qui est monté sur la bague extérieure 15, de sorte qu'il
est agencé pour tourner avec la masse oscillante 7. Le cliquet 21 est en outre agencé
pour coopérer avec la denture 17 du rochet de remontoir. On comprendra que le cliquet
21 crée un couplage unidirectionnel entre la masse oscillante 7 et le tambour de barillet
constitué par la bague intérieure 13, de sorte que, d'une part, la masse oscillante
7 entraîne le tambour de barillet avec elle lorsqu'elle tourne dans ledit sens unique
de rotation (le sens horaire dans la figure 1), et que d'autre part, la masse oscillante
est libre de tourner dans le sens inverse au dit sens unique de rotation sans être
accompagnée par le tambour de barillet qui est retenu par le premier cliquet élastique
19. On comprendra des explications ci-dessus que le mouvement de montre à remontage
automatique illustré dans la figure 1 est conforme à la première variante de l'invention.
[0016] Le mouvement de montre à remontage automatique de la figure 1 comporte encore une
tige de mise à l'heure (référencée 23) qui émerge radialement hors du mouvement à
3 heures. La tige de mise à l'heure peut par exemple être reliée au rouage de minuterie
(non référencé) du mouvement d'une manière connue de l'homme du métier. Comme déjà
mentionné en relation avec l'art antérieur, il est bien évidemment impératif que la
tige de mise à l'heure 23 soit agencée en dehors du parcours de la masse oscillante
7. Dans le but de remplir cette dernière condition sans augmenter l'épaisseur du mouvement
qui fait l'objet du présent exemple, les déplacements de la masse oscillante 7 sont
confinés à l'intérieur d'un secteur angulaire qui est borné de part et d'autre. Ainsi,
la figure 1 montre deux butées élastiques (référencées 25a et 25b) qui sont disposées
à la périphérie du mouvement, de part et d'autre de la tige 23, de manière à empêcher
la masse oscillante 7 de pénétrer dans un petit secteur angulaire centré sur la tige
de mise à l'heure. On comprendra que les deux butées élastiques 25a et 25b empêchent
aussi les collisions entre les deux cliquets élastiques 19 et 21.
[0017] Les figures 2 et 3 annexées sont respectivement des vues en perspective et en coupe
transversale d'un mouvement de montre à remontage automatique qui correspond à un
deuxième mode de réalisation exemplaire de l'invention. Le mouvement horloger des
figures 2 et 3 comporte beaucoup de caractéristiques en commun avec celui qui vient
d'être décrit en relation avec la figure 1. Les éléments du mouvement horloger des
figures 2 et 3 qui sont identiques ou analogues à des éléments du premier mode de
réalisation sont désignés par le même numéro de référence augmenté de 50. Comme on
va le voir plus en détail, les différences peu nombreuses entre le premier et le deuxième
mode de réalisation sont principalement la conséquence du fait que le deuxième mode
de réalisation est conforme à la seconde variante de l'invention, alors que le premier
mode de réalisation est conforme à la première variante.
[0018] Les figures 2 et 3 montrent en particulier un barillet 53 de faible hauteur qui est
placé au centre du mouvement et un roulement à billes unidirectionnel 55 qui entoure
le barillet. Ce dernier comporte une bonde 59 et un tambour de barillet 63, et on
peut voir que, de manière classique, il contient également un ressort-moteur 61 qui
est enroulé sur lui-même et qui est fixé au tambour de barillet 63 par sa spire extérieure
et à la bonde 59 par sa spire intérieure. Les figures 2 et 3 montrent également une
masse oscillante 57 en forme de secteur d'anneau, qui est agencée rotative autour
du barillet 53, concentriquement à ce dernier, et on comprendra que le roulement à
billes unidirectionnel 55 remplit notamment la fonction de dispositif de pivotement
pour la masse oscillante.
[0019] En se référant plus particulièrement à la coupe transversale de la figure 3, on peut
voir que le roulement à billes unidirectionnel 55 comporte deux bagues concentriques
(référencées 64 et 65). De manière connue en soi, la bague intérieure 64 du roulement
à billes unidirectionnel est fixée sur la platine (non représentée) du mouvement,
tandis que la bague extérieure 65 est agencée rotative, mais seulement dans un sens
unique de rotation (le sens horaire dans la figure 3). Précisons que l'homme du métier
connait des roulements à billes unidirectionnels qui sont dits "one way". On peut
trouver la description d'un roulement à billes de ce type notamment dans le document
de brevet
CH 694 025. Ce document est incorporé dans le présent texte par référence. En se référant toujours
à la figure 3, on peut voir que la masse oscillante 57 et le tambour de barillet 63
sont tous les deux fixés rigidement à la bague extérieure 65 (par collage par exemple).
On comprendra donc que, conformément à la seconde variante de l'invention, la masse
oscillante 57 et le tambour de barillet 63 sont agencés de manière à pivoter solidairement
l'un de l'autre. De plus, comme ils sont fixés tous les deux à la bague extérieure
65 du roulement à billes unidirectionnel 55, ils ne peuvent tourner que dans ledit
sens unique de rotation. On comprendra en outre que ledit sens unique de rotation
correspond au sens de remontage du barillet 53.
[0020] On comprendra en outre que, comme la masse oscillante 57 du mouvement horloger représenté
dans les figures 2 et 3 ne peut tourner que dans un seul sens, il n'est pas possible
de la confiner à l'intérieur d'un secteur angulaire particulier. Contrairement à ce
qui était le cas avec le premier mode de réalisation la masse oscillante 57 du présent
exemple doit pouvoir accomplir des tours complets. Le mouvement horloger illustré
dans les figures 2 et 3 est compatible avec cette exigence. En effet, il est notamment
dépourvu de cliquets susceptibles d'entrer en collision l'un avec l'autre, et il ne
comporte pas non plus de tige de mise à l'heure émergeant radialement hors du mouvement.
Conformément à ce deuxième mode de réalisation, la tige de remontoir et de mise à
l'heure (non représentée) pourrait par exemple être orientée selon un axe perpendiculaire
au plan du mouvement, et accessible depuis le côté cadran ou fond de la montre.
[0021] On comprendra en outre que diverses modifications et/ou améliorations évidentes pour
un homme du métier peuvent être apportées aux modes de réalisation qui font l'objet
de la présente description sans sortir du cadre de la présente invention définie par
les revendications annexées. En particulier, un mouvement de montre à remontage automatique
conforme à la première variante de l'invention ne comporte pas nécessairement deux
cliquets. L'homme du métier comprendra en effet que, conformément à d'autres modes
de réalisation, un roulement à billes unidirectionnel pourrait être utilisé pour assurer
un des deux couplages unidirectionnels. On notera que l'utilisation d'un roulement
à billes unidirectionnel dans un mouvement de montre à remontage automatique conforme
à la première variante de l'invention permettrait de s'affranchir de la contrainte
d'empêcher les collisions entre les cliquets, puisque le mouvement de montre ne comporterait
alors qu'un seul cliquet. Inversement, un mouvement de montre à remontage automatique
conforme à la deuxième variante de l'invention ne comporte pas nécessairement un roulement
à billes unidirectionnel. On comprendra en effet que le roulement à billes unidirectionnel
pourrait être remplacé par un roulement à billes bidirectionnel associé à un rochet
coopérant avec un cliquet.
1. Mouvement de montre à remontage automatique comportant :
- un barillet (3 ; 53) comprenant une bonde (9 ; 59) et un tambour de barillet (13
; 63) concentrique à la bonde, et à l'intérieur duquel est enroulé un ressort-moteur
(11 ; 61), ce dernier étant accroché par sa spire extérieure au tambour de barillet
et par sa spire intérieure à la bonde ;
- un dispositif de pivotement (5 ; 55) et une masse oscillante (7 ; 57) montée sur
le dispositif de pivotement et prévue pour être reliée cinématiquement au barillet
(3 ; 53) de manière à permettre au barillet d'être remonté par les mouvements de la
masse oscillante, la masse oscillante (7 ; 57) et le dispositif de pivotement (5 ;
55) étant agencés de manière à être contenus dans un espace annulaire entourant le
mouvement ;
caractérisé en ce que le barillet (3 ; 53) et la masse oscillante (7 ; 57) sont agencés concentriquement,
le barillet se trouvant au centre du mouvement ;
en ce que le tambour de barillet (13 ; 63) est monté sur le bâti du mouvement de manière à
être rotatif dans un sens unique de rotation, ledit sens unique entraînant un remontage
du barillet (3 ; 53); et
en ce que la masse oscillante (7 ; 57) et le tambour de barillet (13 ; 63) sont agencés de
manière à être solidaires l'un de l'autre lorsque la masse oscillante tourne dans
ledit sens unique de rotation.
2. Mouvement de montre conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de pivotement (5) est agencé de manière que la masse oscillante (7)
soit libre de tourner autour du barillet (3) dans ledit sens unique de rotation et
en sens inverse, et en ce que la masse oscillante (7) et le tambour de barillet (13) sont agencés pour être débrayés
l'un de l'autre lorsque la masse oscillante tourne dans le sens opposé au dit sens
unique de rotation.
3. Mouvement de montre conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que la masse oscillante (57) et le tambour de barillet (63) sont agencés de manière à
être solidaires l'un de l'autre en permanence, la masse oscillante étant agencée de
manière être rotative seulement dans ledit un sens unique de rotation.
4. Mouvement de montre conforme à la revendication 2, caractérisé en ce que le dispositif de pivotement (5) est constitué par un roulement à billes comportant
trois bagues concentriques, une première des trois bagues jouant le rôle de tambour
de barillet (13), une deuxième (14) des trois bagues étant fixée au bâti du mouvement,
et la troisième bague (15) portant la masse oscillante (7), et en ce qu'il comporte des moyens pour engendrer deux couplages unidirectionnels entre la première
bague (13), d'une part, et respectivement la deuxième bague (14) et la troisième bague
(15), d'autre part.
5. Mouvement de montre conforme à la revendication 3, caractérisé en ce que le dispositif de pivotement (55) est constitué par un roulement à billes comportant
deux bagues concentriques (64, 65), une première des deux bagues (64) étant fixée
au bâti du mouvement, et la deuxième bague (65) portant la masse oscillante (57) et
le tambour de barillet (63), et en ce qu'il comporte des moyens pour engendrer un couplage unidirectionnel entre la première
et la deuxième bague.
6. Mouvement de montre conforme à la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens pour engendrer un couplage unidirectionnel entre la première et la deuxième
bague comprennent une denture en scie formée sur une des bagues et au moins un cliquet
solidaire de l'autre bague et agencé pour coopérer avec la denture en scie.
7. Mouvement de montre conforme à la revendication 5, caractérisé en ce que le roulement à billes (55) est un roulement à billes unidirectionnel.
8. Mouvement de montre conforme à la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens pour engendrer deux couplages unidirectionnels entre la première bague
(13), d'une part, et respectivement la deuxième bague (14) et la troisième bague (15),
d'autre part, comprennent une denture en scie (17) formée sur la première bague (13)
et deux cliquets (19, 21) solidaire respectivement de la deuxième (14) et de la troisième
(15) bague, les deux cliquets étant agencés pour coopérer avec la denture en scie
(17).
9. Mouvement de montre conforme à l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un rouage de finissage actionné par la bonde (9 ; 59) du barillet (3 ;
53), et en ce que le rouage de finissage est agencé de manière que la bonde tourne à raison d'un tour
par heure lors de la marche du mouvement.