[0001] [La présente invention se rapporte à une ossature métallique pour cloison sèche de
panneau préfabriqué.
[0002] Un domaine d'application envisagé, est notamment, mais non exclusivement, celui des
cloisons sèches de panneaux préfabriqués en plâtre, installées à l'intérieur des bâtiments.
[0003] Des ossatures métalliques connues comportent des rails horizontaux installés respectivement
dans les parois de sol et de plafond, ainsi que des profilés métalliques en U montés
verticalement et installés en prise dans les rails. Les profilés métalliques en U,
ou montants, présentent respectivement un fond et deux ailes opposées et ils sont
ajustés de proche en proche de manière à ce que leur fond soit orienté perpendiculairement
aux rails, tandis que leurs ailes s'étendent dans des plans parallèles au plan moyen
défini par les rails. Ainsi, les ailes opposées des profilés métalliques peuvent recevoir
en appui des panneaux préfabriqués en regard lesquels y sont alors solidarisés par
vissage.
[0004] Entre les panneaux préfabriqués, définissant alors la cloison, on insère généralement
des matériaux isolants tels de la laine de verre ou de la laine de roche. Au surplus,
on y installe des chemins de câbles. Pour ce faire, le fond des profilés métalliques
présentent des orifices circulaires prédécoupés permettant le passage des gaines annelées
standards dont l'intérieur forme les chemins de passage des câbles.
[0005] Ces orifices circulaires sont généralement surdimensionnés de manière à pouvoir accueillir
toutes les dimensions de gaine annelée. Au surplus, ils présentent un bord intérieur
franc qui perturbe le déploiement des gaines annelées à travers les orifices des profilés
métalliques, car les anneaux de la gaine tendent à venir à cheval sur le bord franc
et à s'y bloquer en translation.
[0006] Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est de
fournir une ossature métallique qui permette de faciliter le déploiement des gaines
à travers le fond des profilés métalliques.
[0007] Dans ce but, il est proposé une ossature métallique pour cloison sèche de panneau
préfabriqué, ladite ossature métallique comprenant un profilé métallique présentant
un fond et deux ailes opposées s'étendant à partir dudit fond en regard l'une de l'autre,
lesdites ailes en regard étant aptes à recevoir respectivement des panneaux préfabriqués
en appui. Et ledit fond dudit profilé métallique présente au moins un ensemble de
n découpes s'étendant chacune à partir d'un point central et selon n rayons moyens,
pour pouvoir plier
n languettes en saillie dudit fond autour d'une lumière de passage de gaine, n étant
un entier naturel supérieur à 2.
[0008] Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en œuvre de n découpes
dans le fond du profilé lors de sa fabrication, de manière à pouvoir ensuite, lors
de l'installation du profilé métallique, enfoncer sa paroi de fond au niveau des découpes
pour former des languettes que l'on vient étendre sensiblement perpendiculairement
au fond. Aussi, la lumière de passage définit une ouverture d'une section supérieure
à celle définit par les découpes. De la sorte, les gaines annelées peuvent être aisément
entraînées en translation à travers les lumières de passage de gaine ainsi formées
puisque la surface des languettes favorise leur glissement.
[0009] Aussi, si l'on réalisait deux découpes à partir d'un point central selon des rayons
ou bien segments non colinéaires, perpendiculaires l'un à l'autre par exemple, on
pourrait alors enfoncer une languette, mais alors la lumière de passage présenterait
deux bords francs qui risqueraient de bloquer la gaine annelée en translation. Par
conséquent, à partir de la mise en œuvre de trois découpes s'étendant selon des rayons
non collinaires, on réalise une lumière de passage de gaine sensiblement triangulaire
et présentant trois bords munis de languettes, sensiblement triangulaires elles-mêmes.
[0010] Selon un mode de mise en œuvre de l'invention particulièrement avantageux, l'ossature
comprend en outre un autre profilé métallique présentant un autre fond et deux autres
ailes opposées s'étendant à partir dudit autre fond en regard l'une de l'autre, ledit
un profilé et ledit autre profilé étant adaptés à être montés l'un contre l'autre.
Les profilés métalliques présentent usuellement des longueurs standards et des dimensions
selon leur section droite standards, tandis que la hauteur des cloisons sèches peut,
elle, varier. Aussi, on associe in situ, par exemple deux profilés en U dos à dos,
en les ajustant à la hauteur totale désirée, puis on les solidarise par des vis autotaraudeuses
à travers leur fond.
[0011] En outre, ledit autre fond présente avantageusement au moins un autre ensemble de
n' découpes s'étendant chacune à partir d'un autre point central et selon
n' autres rayons moyens, pour pouvoir plier
n' autres languettes en saillie dudit autre fond autour d'une autre lumière de passage
de gaine,
n' étant un entier naturel supérieur à 2. On réalise ainsi d'autre lumière de passage
de gaine dans l'autre profilé métallique de la même façon que pour le premier. De
la sorte, on autorise également la formation d'autres lumières de passage de gaine
dans l'autre profilé et partant, l'insertion de gaines annelées à travers l'autre
profilé.
[0012] Selon un mode de mise en œuvre de l'invention particulièrement avantageux, lesdites
ailes en regard se prolongent respectivement par deux prolongements repliés à l'opposé
l'un de l'autre contre lesdites ailes pour venir s'étendre en arrière dudit fond.
On obtient de la sorte au moyen d'une seule bande métallique un profilé en I dont
l'inertie est particulièrement augmentée. Autrement dit, le profilé métallique en
I résiste mieux au fléchissement.
[0013] En outre, et de manière préférée, lesdites autres ailes en regard se prolongent respectivement
par deux autres prolongements repliés à l'opposé l'un de l'autre contre lesdites autres
ailes pour venir s'étendre en arrière dudit autres fond. De la sorte, il est aisé
d'associer les deux profilés métalliques à coulissement l'un dans l'autre comme on
l'expliquera plus en détail dans la suite de la description. Les deux fonds viennent
en appui dos à dos, tandis que les prolongements des deux profilés se superposent
respectivement. De la sorte, on ajuste aisément la longueur des deux profilés engagés
l'un dans l'autre à la hauteur de cloison désirée pour les y fixer ensuite grâce à
des vis à travers les deux fonds dos à dos. On observera que les découpes réalisées
dans le fond des profilés ne viennent en rien gêner leur coulissement durant l'ajustement
de la longueur totale. Lorsqu'ils sont vissés, on peut venir déformer des languettes
et ménager les lumières de passage, dans les parties de fond non superposées.
[0014] Selon un mode de réalisation de l'invention particulièrement avantageux, ledit au
moins un ensemble comprend quatre découpes s'étendant, à partir dudit point central,
selon quatre rayons moyens successivement perpendiculaires les uns aux autres. De
la sorte, on peut venir déformer quatre languettes pour venir les étendre en saillie
du fond du profilé métallique. Naturellement, on vient étendre les quatre languettes
d'un même côté du fond de manière à permettre un meilleur guidage des gaines annelées
en translation à travers la lumière de passage ainsi dégagée.
[0015] Selon une première variante de mise en œuvre, conformément au mode de réalisation
préféré ci-dessus, lesdites découpes sont des fentes. De la sorte, on vient déformer
et étendre en saillie quatre languettes triangulaires en dégageant une lumière de
passage sensiblement carrée. De la sorte, lorsqu'une gaine annelée est entraînée en
translation à travers la lumière de passage, elle est entraînée en frottement à la
surface des languettes et ne rencontre pas de bord franc ni d'obstacle susceptible
d'interrompre sa course.
[0016] Selon une deuxième variante de mise en œuvre, chacune desdites découpes présente,
à partir dudit point central et selon le rayon moyen correspondant, un petit évidement
carré suivi d'un grand évidement carré, les diagonales desdits évidements carrés étant
confondus avec ledit rayon moyen correspondant. Les quatre découpes alors orthogonales
successivement l'une à l'autre, forment alors un évidement central carré centré sur
le point central et résultant des découpes des petits évidements carrés, et quatre
évidements carrés en coin résultant des grands évidements carrés. Préférentiellement,
ledit petit évidement carré est sensiblement quatre fois inférieur audit grand évidement
carré, de manière à pouvoir mieux dégager les languettes. De la sorte on dessine quatre
languettes susceptibles d'être déformées sur chacun des quatre bords de la lumière
de passage ainsi dégagée, comme on l'expliquera ci-après plus en détail.
[0017] En outre, ledit fond dudit profilé métallique présente avantageusement une pluralité
d'ensembles de
n découpes espacés les uns des autres. Par exemple, les ensembles de
n découpes sont espacés les uns des autres de 500 mm de manière à ne pas abaisser l'inertie
du profilé métallique.
[0018] Selon un autre aspect, la présente invention concerne une méthode de montage d'une
ossature métallique pour cloison sèche de panneau préfabriqué, comprenant les étapes
suivantes : on fournit une ossature métallique telle que décrite ci-dessus, ladite
ossature métallique comprenant un profilé métallique présentant un fond et deux ailes
opposées s'étendant à partir dudit fond en regard l'une de l'autre, lesdites ailes
en regard étant aptes à recevoir respectivement des panneaux préfabriqués en appui,
ledit fond dudit profilé métallique présentant au moins un ensemble de
n découpes s'étendant chacune à partir d'un point central et selon
n rayons moyens. Et on plie les
n languettes en saillie dudit fond autour d'une lumière de passage de gaine,
n étant un entier naturel supérieur à deux.
[0019] Ainsi, on fournit en outre une gaine et, avantageusement, on entraîne en translation
ladite gaine à travers ladite lumière de passage de gaine.
[0020] D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de
la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l'invention,
donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur
lesquels :
[Fig. 1] est une vue schématique partielle en perspective de l'extrémité d'un élément
d'une ossature conforme à l'invention ;
[Fig. 2] est une vue schématique partielle latérale de l'élément de l'ossature conforme
à l'invention selon une première variante d'exécution de l'invention et dans un premier
état ;
[Fig. 3] est une vue schématique de détail et de face de l'objet de la figure [Fig.
2] ;
[Fig. 4] est une vue schématique en perspective de l'objet de la figure [Fig. 2] selon
un second état ;
[Fig. 5] est une vue schématique de détail de l'objet de la figure [Fig. 4] ;
[Fig. 6] est une vue schématique de détail partielle montrant l'objet de la figure
[Fig. 5] associé à un élément complémentaire ;
[Fig. 7] est une vue schématique partielle de détail montrant une seconde variante
d'exécution de l'invention, dans un premier état ;
[Fig. 8] est une vue schématique de l'objet de la figure [Fig. 7] montrant l'objet
de la figure [Fig. 7] dans un second état ; et,
[Fig. 9] est une vue schématique en coupe droite montrant deux éléments d'ossature
montés l'un dans l'autre.
[0021] La Figure 1 montre l'extrémité libre d'un premier profilé métallique en I 10 permettant
de former des montants d'ossature métallique pour cloison sèche de panneaux préfabriqués.
Le premier profilé métallique 10 présente un premier fond 12 et deux premières ailes
opposées 14, 16 qui s'étendent perpendiculairement du premier fond 12 en regard l'une
de l'autre, en formant une section en U. Les premières ailes 14, 16 sont prolongées
par deux premiers prolongements 18, 20 repliés à l'opposé l'un de l'autre contre leurs
premières ailes 14, 16 respectives, de manière à pouvoir s'étendre parallèlement l'un
à l'autre en arrière du premier fond 12.
[0022] Les premiers prolongements 18, 20 présentent une largeur sensiblement du double de
celle des premières ailes 14, 16, de sorte qu'ils viennent s'étendre parallèlement
l'un à l'autre en arrière du premier fond 12 sur une largeur sensiblement équivalente
à celle des premières ailes 14, 16. Par exemple les premiers prolongements 18, 20
présentent une largeur voisine de 60 mm, tandis que les premières ailes 14, 16 présentent
une largeur voisine de 30 mm. Toutefois, l'un 18 des premiers prolongements s'étend
sur une largeur, par exemple de 60 mm, sensiblement supérieure à celle de l'autre
premier prolongement 20 voisine par exemple de 57 mm, pour des raisons pratiques comme
on l'expliquera ci-après. Par ailleurs, la largeur du premier fond 12 varie en fonction
des types de cloison, par exemple entre 35 mm et 150 mm. De plus, les premiers prolongements
18, 20 présentent des bordures libres 22, 24 recourbées l'une vers l'autre. Comme
on l'expliquera ci-après, de tels profilés métalliques en I 10 permettent de former
des montants d'ossatures métalliques, et préférentiellement leur longueur originelle
est par exemple de 1600 mm et ils sont appariés et montés à coulissement l'un dans
l'autre pour pouvoir ajuster la longueur du montant à la hauteur de paroi.
[0023] Les profilés métalliques en I sont conformés en continu dans une installation de
formage à partir d'une seule bande métallique d'une épaisseur comprise par exemple
entre 0,4 mm et 1 mm. L'installation de formage comporte également, en aval, des organes
de coupe permettant de sectionner le profilé en sections de longueur prédéterminée
et par exemple de 1600 mm. En amont, l'installation de formage comporte un dispositif
de poinçonnage permettant de réaliser en continu des découpes dans la bande métallique.
Ainsi, la figure [Fig. 2] illustre partiellement le premier profilé métallique 10,
lequel présente dans le fond 12, un premier ensemble de découpes en damier 26 selon
une première variante d'exécution et que l'on décrira vu de face en détail en regard
de la figure [Fig. 3].
[0024] Ainsi, le premier ensemble de découpes en damier 26 correspond à quatre découpes
28, 30, 32, 34 s'étendant radialement, à partir d'un point central 36 et selon quatre
rayons moyens, ou segments, R1, R2, R3 et R4 sensiblement identiques et décalés de
90° les uns aux autres. Chacune des découpes 28, 30, 32, 34 se décomposent, à partir
du point central 36, en un petit évidement carré proximal 38 et un grand évidement
carré distal 40 communiquant par leur coin. Chacun des rayons moyens R1, R2, R3 et
R4 est alors confondu avec les diagonales du petit évidement carré proximal 38 et
du grand évidement carré distal 40, lesquelles sont situées dans le prolongement l'une
de l'autre. Aussi, les quatre petits évidements carrés proximaux 38 forment ensemble
un seul évidement central carré 42 ayant le point central 36 pour centre.
[0025] Un tel ensemble de découpes 28, 30, 32, 34 permet ainsi de délimiter quatre languettes
44, 46, 48, 50 orientées vers le point central 36. Lors de la mise en œuvre du premier
profilé métallique 10 pour former le montant d'une ossature, on vient alors enfoncer
les quatre languettes 44, 46, 48 et 50 d'un même côté du fond 10 comme l'illustre
la figure [Fig. 4], de manière à dégager une première lumière de passage carrée 52.
[0026] La lumière de passage carrée 52 définit ainsi quatre bords intérieurs 54, 56, 58
et 60. Les languettes 44, 46, 48 et 50 peuvent aisément être déformées et enfoncées
avec les doigts, car l'épaisseur du métal, de l'ordre de quelques dixièmes de millimètre,
est suffisamment faible pour qu'elles puissent déformées à la main. Aussi, les languettes
44, 46, 48 et 50 sont pliées pour être portées sensiblement perpendiculairement au
fond 12 comme l'illustre en détail la figure [Fig. 5]. On retrouve sur cette figure
les quatre languettes 44, 46, 48 et 50 en saillie du fond 12 et autour de la première
lumière de passage carrée 52, une pour chacun des bords 54, 56, 58 et 60. On observera
que les languettes 44, 46, 48 et 50, lorsqu'elles sont enfoncées, ne se plient pas
précisément autour des bords 54, 56, 58 et 60 respectivement, mais avec un décalage
sensible offrant alors un décrochement par rapport à ces bords 54, 56, 58 et 60. On
mesurera tout l'intérêt de ces décrochements en référence à la figure [Fig. 6] présentant
une portion de gaine annelée 62 engagée à travers la lumière de passage carrée 52.
Ainsi, la portion de gaine 62, dont le diamètre est bien entendu inférieur à l'écartement
entre les languettes en regard 44, 48 et 46, 50, peut être entraînée en translation
à travers la lumière de passage carrée 52 en prenant appui sur les unes ou les autres
des languettes 44, 46, 48 et 50 pliées parallèlement entre elles. La portion de gaine
62 est entraînée en frottement à la surface des languettes 44, 46, 48 et 50 pliées
sans pouvoir venir en contact avec l'un quelconque des quatre bords intérieurs 54,
56, 58 et 60, notamment grâce aux décrochements décrits ci-dessus.
[0027] Aussi, la présente invention concerne une méthode de montage d'une ossature métallique
pour cloison sèche de panneau préfabriqué.
[0028] Selon ladite méthode, on fournit une ossature métallique comprenant une pluralité
de profilés métalliques 10 tel que décrit ci-dessus. Ensuite, on plie les quatre languettes
44, 46, 48, 50 en saillie du fond 12 autour de la lumière de passage de gaine 52,
pour chacun des profilés métalliques. Puis, on fournit la gaine 62 et on entraîne
en translation la gaine 62 à travers les lumières de passage de gaine 52 des profilés
métalliques.
[0029] Ainsi, lorsque les profilés métalliques en I sont installés verticalement pour former
une ossature, et avant que l'espace inter-panneaux préfabriqués ne soit refermé, on
vient étirer la gaine à travers la lumière de passage sans retenue due aux bords francs
de ces lumières.
[0030] Le dispositif de poinçonnage décrit ci-dessus permet également de réaliser en continu
un second ensemble de découpes en croix 26' dans le fond 12' de la bande métallique.
Ainsi, on se référera à la figure [Fig. 7] illustrant en détail cette seconde variante
d'exécution de l'invention. Aussi, les éléments fonctionnels identiques à ceux de
la première variante d'exécution présenteront les mêmes références affectées d'un
signe prime : «'». Ainsi, ce second ensemble de découpes en croix 26' correspond à
quatre découpes 28', 30', 32', 34' sous forme de fentes, s'étendant radialement, à
partir du point central 36' et selon quatre rayons moyens R1', R2', R3' et R4' sensiblement
identiques et décalés de 90° les uns aux autres. Un tel ensemble de découpes 28',
30', 32', 34' permet ainsi de délimiter quatre languettes triangulaires 44', 46',
48' et 50' orientées vers le point central 36'.
[0031] Aussi, comme l'illustre la figure [Fig. 8], les languettes 44', 46', 48' et 50' sont
pliées pour être portées sensiblement perpendiculairement au fond 12' sur une même
face de celui-ci. On retrouve sur cette figure [Fig. 8] les quatre languettes 44',
46', 48' et 50' en saillie du fond 12' et autour d'une seconde lumière de passage
carrée 52'. De la même façon, que dans la première variante de réalisation illustrée
sur la figure [Fig. 6], il est aisé d'entraîner en translation une gaine annelée à
travers la seconde lumière de passage carrée 52' laquelle vient alors en frottement
sur les languettes triangulaires 44', 46', 48' et 50'.
[0032] Dans l'esprit de cette seconde variante d'exécution, on observera qu'il est aisé
de réaliser un ensemble de six découpes s'étendant chacune à partir d'un point central
et selon six rayons moyens, pour pouvoir plier six languettes en saillie du fond autour
d'une lumière de passage de gaine. En outre, toujours selon cette seconde variante
d'exécution, il est aisé de réduire la largeur des fentes à la simple largeur de la
lame de coupe du poinçon. De la sorte, lorsque les languettes ne sont pas pliées,
le profilé métallique conserve une haute inertie.
[0033] Par ailleurs, et de façon particulièrement avantageuse, on pratique une pluralité
d'ensembles de découpes telles que décrites ci-dessus, dans le fond du profilé en
I ; les ensembles de découpes étant espacés les uns des autres d'une distance prédéterminée,
par exemple de 500 mm. De la sorte, il est possible d'installer plusieurs gaines de
chemin de câble dans l'épaisseur de la cloison et aussi, de pouvoir choisir la hauteur
à laquelle on souhaite étendre une seule gaine.
[0034] On observera que les découpes ainsi décrites, au droit de la première variante d'exécution
ou bien au droit de la seconde, peuvent être pratiquées également dans un profilé
en C, lesquels permettent également de former des montants pour réaliser des ossatures
métalliques de cloison sèche.
[0035] L'avantage de mettre en œuvre les profilés en I du type du premier profilé métallique
en I 10, illustré sur les figures [Fig. 1] et [Fig. 2], est qu'ils peuvent être appariés
et montés l'un dans l'autre de manière télescopique pour être adaptés à des cloisons
de grande hauteur. De surcroît, tant que les languettes des découpes ne sont pas pliées,
le coulissement des profilés l'un dans l'autre n'est nullement interdit.
[0036] On se reportera ainsi sur la figure [Fig. 9] montrant en section droite le premier
profilé métallique en I 10 monté à coulissement à l'intérieur d'un second profilé
métallique en I 10'. On y retrouve le premier fond 12 assorti de ses deux premières
ailes opposées 14, 16 qui s'étendent perpendiculairement du premier fond 12 en regard
l'une de l'autre. On retrouve également les deux premiers prolongements 18, 20 prolongeant
les premières ailes 14, 16, et repliés respectivement contre elles à l'opposé l'un
de l'autre pour pouvoir s'étendre parallèlement l'un à l'autre en arrière du premier
fond 12.
[0037] Le second profilé métallique 10' est apparié tête-bêche avec le premier 10. Ainsi
il comprend, un second fond 12' en appui à plat contre le premier fond 12, et il est
assorti de ses deux secondes ailes opposées 14', 16' qui s'étendent perpendiculairement
du premier fond 12' en regard l'une de l'autre. En outre, les secondes ailes 14',
16' sont prolongées respectivement par deux seconds prolongements 18', 20', lesquels
sont repliés respectivement contre les secondes l'ailes 14', 16', l'un des seconds
prolongements 20' venant en prise entre l'une des premières ailes 14 et l'un des premiers
prolongements 18, tandis que l'autre des seconds prolongements 18' vient s'appliquer
contre l'autre premier prolongement 20, lequel est lui-même en prise entre ladite
seconde aile 14' et ledit un autre second prolongement 18' qui la prolonge. De la
sorte, on obtient un seul profil doublé, dont les deux profilés 10,10' qui le constituent
sont aptes à coulisser l'un dans l'autre.
[0038] Le second profilé métallique en I 10' présente également une pluralité d'ensembles
de découpes pratiquées dans son fond 12' et espacés les uns des autres. Partant, lorsque
les deux profilés 10, 10' sont coulissés à la longueur désirée, ils sont alors maintenus
en position fixe grâce à la mise en œuvre de vis autotaraudeuses à travers leur deux
fonds en appui ; les portions découvertes et non superposées des fonds 12, 12' libèrent
alors, dans la partie haute et dans la partie basse du montant ainsi formé, les ensembles
de découpes qui peuvent ainsi être mis en œuvre pour le passage des gaines.
1. Ossature métallique pour cloison sèche de panneau préfabriqué, ladite ossature métallique
comprenant un profilé métallique (10) présentant un fond (12) et deux ailes opposées
(14, 16) s'étendant à partir dudit fond (12) en regard l'une de l'autre, lesdites
ailes en regard étant aptes à recevoir respectivement des panneaux préfabriqués en
appui ;
caractérisée en ce que ledit fond (12) dudit profilé métallique (10) présente au moins un ensemble de n
découpes (28, 30, 32, 34) s'étendant chacune à partir d'un point central (36) et selon
n rayons moyens (R1, R2, R3, R4), pour pouvoir plier n languettes (44, 46, 48, 50)
en saillie dudit fond (12) autour d'une lumière de passage de gaine (52), n étant
un entier naturel supérieur à 2.
2. Ossature métallique selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un autre profilé métallique (10') présentant un autre fond
(12') et deux autres ailes opposées (14', 16') s'étendant à partir dudit autre fond
(12') en regard l'une de l'autre, ledit un profilé (10) et ledit autre profilé (10')
étant adaptés à être montés l'un contre l'autre.
3. Ossature métallique selon la revendication 2, caractérisée en ce que ledit autre fond (12') présente au moins un autre ensemble de n' découpes (28', 30', 32', 34') s'étendant chacune à partir d'un autre point central
(36') et selon n' autres rayons moyens (R1', R2', R3', R4'), pour pouvoir plier n' autres languettes (44', 46', 48', 50') en saillie dudit autre fond (12') autour
d'une autre lumière de passage de gaine (52'), n' étant un entier naturel supérieur à 2.
4. Ossature métallique selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que lesdites ailes en regard (14, 16) se prolongent respectivement par deux prolongements
(18, 20) repliés à l'opposé l'un de l'autre contre lesdites ailes (14, 16) pour venir
s'étendre en arrière dudit fond (12).
5. Ossature métallique selon les revendications 2 ou 3 et 4, caractérisée en ce que lesdites autres ailes en regard (14', 16') se prolongent respectivement par deux
autres prolongements (18', 20') repliés à l'opposé l'un de l'autre contre lesdites
autres ailes (14', 16') pour venir s'étendre en arrière dudit autres fond (12').
6. Ossature métallique selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que ledit au moins un ensemble comprend quatre découpes (28, 30, 32, 34 ; 28', 30', 32',
34') s'étendant, à partir dudit point central (36 ; 36'), selon quatre rayons moyens
(R1, R2, R3, R4 ; R1', R2', R3', R4') successivement perpendiculaires les uns aux
autres.
7. Ossature métallique selon la revendication 6, caractérisée en ce que lesdites découpes (28', 30', 32', 34') sont des fentes.
8. Ossature métallique selon la revendication 6, caractérisée en ce que chacune desdites découpes (28, 30, 32, 34) présente, à partir dudit point central
(36) et selon le rayon moyen correspondant (R1, R2, R3, R4) un petit évidement carré
(38) suivi d'un grand évidement carré (40), les diagonales desdits évidements carrés
(38, 40) étant confondus avec ledit rayon moyen correspondant.
9. Ossature métallique selon la revendication 8, caractérisée en ce que ledit petit évidement carré (38) est sensiblement quatre fois inférieur audit grand
évidement carré (40).
10. Ossature métallique selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que ledit fond (12 ; 12') dudit profilé métallique (10 ; 10') présente une pluralité
d'ensembles de n découpes espacés les uns des autres.
11. Méthode de montage d'une ossature métallique pour cloison sèche de panneau préfabriqué,
comprenant les étapes suivantes :
- on fournit une ossature métallique selon l'une quelconque des revendications 1 à
10, ladite ossature métallique comprenant un profilé métallique (10) présentant un
fond (12) et deux ailes opposées (14, 16) s'étendant à partir dudit fond (12) en regard
l'une de l'autre, lesdites ailes en regard étant aptes à recevoir respectivement des
panneaux préfabriqués en appui, ledit fond (12) dudit profilé métallique (10) présentant
au moins un ensemble de n découpes (28, 30, 32, 34) s'étendant chacune à partir d'un point central (36) et
selon n rayons moyens (R1, R2, R3, R4) ; et,
- on plie les n languettes (44, 46, 48, 50) en saillie dudit fond (12) autour d'une lumière de passage
de gaine (52), n étant un entier naturel supérieur à 2.
12. Méthode de montage selon la revendication 11, caractérisée en ce qu'on fournit en outre une gaine (62) et en ce qu'on entraîne en translation ladite gaine (62) à travers ladite lumière de passage de
gaine (52).