DOMAINE TECHNIQUE
[0001] L'invention concerne un dispositif d'arrimage de chargement et/ou d'extraction motorisés
d'un chariot portant un brancard, c'est-à-dire un dispositif permettant de lier une
barre d'un chariot portant un brancard à un récepteur motorisé disposé dans une ambulance.
L'invention concerne également un récepteur motorisé et une ambulance intégrant le
dispositif d'arrimage.
[0002] L'invention vise plus particulièrement à permettre la traction automatisée du chariot
par le récepteur au sein de l'ambulance.
ART ANTERIEUR
[0003] Une ambulance est un véhicule notamment destiné à recevoir un chariot portant un
brancard. Pour limiter les troubles musculo-squelettiques des brancardiers, les ambulances
sont de plus en plus fréquemment pourvues d'un récepteur automatisé configuré pour
déplacer automatiquement le chariot portant le brancard lorsque le chariot est inséré
ou extrait de l'ambulance.
[0004] Les dispositifs permettant le chargement et l'extraction du chariot sont généralement
pourvus d'un bras mobile disposé sous une table de réception du chariot, tel que par
exemple décrit dans le document
WO 2009/135803. Cependant, la cinématique de déplacement du bras impose un grand espacement entre
la table de réception et le plancher de l'ambulance. En raison de la présence de ce
bras, ces dispositifs d'arrimage sont très lourd et encombrant. Ils peuvent être intégrés
dans une ambulance de grand volume, par exemple les ambulances des hôpitaux, mais
il n'est actuellement pas possible d'intégrer ce type de dispositif dans une ambulance
de faible volume, par exemple les ambulances privées.
[0005] D'autres dispositifs de chargement sont réalisés avec un treuil et présentent un
encombrement et un poids plus réduit. Cependant, ces dispositifs ne permettent pas
d'assister l'extraction du chariot et le brancardier est toujours soumis à des troubles
musculo-squelettiques lors de cette phase d'extraction.
[0006] Quel que-soit le type de dispositif mis en œuvre, bras motorisé ou treuil, les déplacements
du chariot sont assurés par des crochets, mobiles sur le récepteur, qui coopèrent
avec une barre disposée à l'extrémité avant du chariot, tel que par exemple décrit
dans le document
WO 2009/135803.
[0007] En outre, il est également recherché un dispositif pour brider ou débrider la liaison
entre les crochets et la barre de sorte que cette dernière ne risque pas de s'extraire
des crochets lorsqu'un malade est introduit ou extrait de l'ambulance.
[0008] Tel que décrit dans le document
WO 2009/135803 précité, le système de gâche peut être monté sur le chariot et commandé en fonction
de la position d'une béquille avant du chariot. Ainsi, tant que la béquille avant
du chariot n'est pas extraite du récepteur, le chariot ne peut pas être désengagé
du récepteur et le brancardier ne peut pas désolidariser le chariot de l'ambulance.
Cependant, ce système impose au brancardier de venir relever manuellement la béquille
avant lorsqu'il insère le chariot dans le récepteur.
[0009] Le problème technique de l'invention est de pouvoir fournir un système dans lequel
le bridage du chariot et du récepteur peut être réalisée automatiquement.
EXPOSE DE L'INVENTION
[0010] Pour résoudre ce problème, l'invention propose de monter une gâche sur le récepteur
au niveau d'un ou plusieurs crochets et de contrôler la position de la gâche directement
en fonction de la position d'une platine portant l'au moins un crochet. Pour ce faire,
la gâche est formée par une gâche montée sur une liaison pivot, de telle sorte que
la gâche soit mobile entre deux positions : une position fermée dans laquelle la gâche
est positionnée devant le crochet, et une position ouverte dans laquelle la gâche
n'est pas disposée devant le crochet. La gâche est déplacée entre les deux positions
au moyen d'une biellette dont une première extrémité est reliée à la gâche et une
seconde extrémité est reliée à un pion destiné à coopérer avec une butée disposée
sur le trajet de la platine portant le crochet. Ce faisant, les déplacements de la
platine entrainent une coopération du pion avec la butée, et ils commandent l'ouverture
ou la fermeture de la gâche.
[0011] Il est ainsi possible de définir des positions dans lesquelles la gâche est ouverte
ou fermée. Par exemple, dans une position d'attente de chargement, la gâche est préférentiellement
fermée. Lorsqu'un brancardier souhaite procéder au chargement du chariot, il déplace
la barre du chariot contre la gâche, ce qui entraine un déplacement de la platine
portant le crochet sur quelques centimètres. Le déplacement de la platine permet d'atteindre
une position dans laquelle la gâche est ouverte.
[0012] Le brancardier continue alors son effort de déplacement du chariot sur une très faible
distance afin que la barre du chariot pénètre dans le crochet et déplace une nouvelle
fois la platine. Ce second déplacement de la platine a pour effet de fermer la gâche
et d'indiquer au mécanisme de chargement d'assurer la traction du chariot en étant
assuré que la gâche est effectivement fermée.
[0013] En outre, lors de l'extraction du chariot, la platine peut être disposée au niveau
d'une position de sortie dans laquelle la gâche est ouverte, libérant automatiquement
le chariot. Le brancardier a donc uniquement à accompagner le mouvement du charriot.
Après le déplacement de la platine au niveau de la position de sortie, c'est-à-dire
après une temporisation prédéfinie, la platine est déplacée au niveau de la position
d'attente de chargement.
[0014] A cet effet, selon un premier aspect, l'invention concerne un récepteur monté au
sein d'une ambulance comprenant:
- une base présentant deux gorges parallèles entre elles ;
- une navette mobile en translation sur ladite base ; et
- un dispositif d'arrimage déplacé par ladite navette, ledit dispositif d'arrimage comprenant
:
▪ une platine mobile en translation sur ledit récepteur de sorte à permettre un déplacement
automatique dudit chariot ; la platine étant déplacée en translation par deux courroies
entrainées par ladite navette de sorte à obtenir une démultiplication entre le déplacement
de ladite navette et le déplacement de ladite platine ; et
▪ au moins un crochet monté sur ladite platine, ledit au moins un crochet comportant
un logement destiné à recevoir une barre du chariot ; et
▪ une gâche mobile entre deux positions :
∘ une position fermée dans laquelle ladite gâche est positionnée devant ledit logement
; et
∘ une position ouverte dans laquelle ladite gâche n'est pas disposée devant ledit
logement ;
ladite gâche étant déplacée au moyen d'une biellette, dont une première extrémité
est reliée à ladite gâche, et une seconde extrémité est reliée à un pion destiné à
coopérer avec au moins une butée disposée sur le trajet de ladite platine, de telle
sorte que les déplacements de la platine entrainent une coopération dudit pion et
de ladite butée pour commander l'ouverture ou la fermeture de ladite gâche.
[0015] L'invention permet ainsi d'obtenir un dispositif d'arrimage dans lequel il est facile
de définir des positions dans lesquelles la gâche est ouverte ou fermée en disposant,
aux endroits recherchés, la butée permettant de commander la position de la gâche.
[0016] En outre, l'invention permet d'obtenir un dispositif d'arrimage particulièrement
robuste et compact. Ainsi, l'invention permet de former un récepteur plus léger et
compact que les récepteurs existants permettant d'assurer le chargement et l'extraction
d'un chariot. Ce faisant, l'invention permet d'obtenir un récepteur pouvant être intégré
dans tous les types de véhicule sans nécessiter de modifications structurelles.
[0017] Selon un mode de réalisation, ledit au moins un crochet est articulé sur au moins
un axe de ladite platine. Ce mode de réalisation permet d'escamoter le crochet dans
une gorge du récepteur lorsque le crochet n'est pas utilisé, ce qui permet aux ambulanciers
d'évoluer sans encombre sur le récepteur. En outre, la mobilité en rotation du crochet
permet également au dispositif d'arrimage de s'adapter à plusieurs types de chariot
car la hauteur entre la barre et les roues dans la position repliée est variable entre
plusieurs chariots.
[0018] Le dispositif d'arrimage peut comporter un seul crochet. Dans ce mode de réalisation,
le crochet est préférentiellement disposé au-dessus de la platine et centré entre
les bords latéraux de la platine. Pour ce faire, la platine est pourvue d'au moins
un montant s'étendant perpendiculairement à la platine de sorte à maintenir un axe
de rotation du crochet. Par exemple, le crochet peut présenter un évidement central
de sorte que le montant de la platine soit disposé dans l'évidement central et que
l'axe de rotation du crochet soit fixé sur les bords internes de l'évidement central
du crochet. L'évidement central peut également être configuré pour maintenir le pion
et la biellette. De préférence, le pion s'étend à travers un évidement central de
la platine de sorte à coopérer avec une ou plusieurs butées disposées sous la platine.
L'extrémité avant du crochet, c'est-à-dire l'extrémité opposée à l'axe de rotation,
comporte préférentiellement un axe central sur lequel est monté la gâche. Dans ce
mode de réalisation, la coopération du pion avec une butée engendre un déplacement
de la biellette et un mouvement de la gâche entre la position fermée et la position
ouverte tel que précédemment décrit.
[0019] En variante, le dispositif d'arrimage comporte deux crochets, lesdits crochets étant
reliés entre eux par une entretoise disposée au-dessus de la platine. L'entretoise
permet d'éviter que les crochets ne touchent le fond des gorges lorsqu'ils sont en
position escamotée. Pour ce faire, l'entretoise est configurée pour s'étendre au-dessus
d'une navette du récepteur de sorte à venir en appui sur cette navette lorsque les
crochets sont en position escamotée.
[0020] De préférence, ledit au moins un crochet comporte une came, articulée sur un axe,
ladite came étant destinée à coopérer avec au moins une butée disposée sur le trajet
de ladite platine ; ce faisant, les déplacements de la platine entrainent une coopération
de la came avec ladite butée pour commander le déplacement dudit au moins un crochet
autour de l'axe. Ce mode de réalisation permet de définir des positions dans lesquelles
le ou les crochets sont remontés pour faciliter l'insertion de la barre d'un chariot
dans les logements des crochets. Le déplacement des crochets peut être assuré par
un seul ensemble came/butée pour déplacer les crochets par l'intermédiaire de l'entretoise
ou par deux ensembles de deux cames et de deux butées.
[0021] De préférence, le pion est monté sur la biellette sur l'un des côtés de cette dernière,
opposé au côté de ladite biellette en regard de ladite came. Ce mode de réalisation
permet de juxtaposer les deux butées pour le pion et pour la came dans chaque gorge
du récepteur.
[0022] Selon un mode de réalisation, la platine présente une forme de U dans laquelle des
patins sont fixés sur des montants verticaux de ladite platine. Le forme de U permet
d'insérer la platine entre une navette et une base d'un récepteur. Les patins permettent
de coopérer avec un rebord de la navette de sorte que la platine est uniquement mobile
en translation sur la navette. Les montants latéraux forment également une bride pour
deux courroies. Les déplacements des courroies engendrent ainsi le déplacement en
translation de la platine.
[0023] En variante, l'invention peut être mise en œuvre avec d'autres moyens d'entrainements,
tels qu'un treuil.
[0024] De préférence, la navette est déplacée au moyen d'une vis sans fin actionnée par
un moteur.
[0025] Selon un second aspect, l'invention concerne une ambulance comportant un récepteur
selon le second aspect de l'invention.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0026] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de
la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif,
en référence aux dessins annexés, dans lesquels :
La figure 1 illustre une vue schématique en perspective d'une étape de montage d'un
dispositif d'arrimage entre un récepteur d'une ambulance et un chariot portant un
brancard selon un premier mode de réalisation de l'invention ;
La figure 2 est une vue schématique en perspective éclatée du dispositif d'arrimage
de la figure 1 ;
La figure 3 est une vue schématique en perspective du dispositif d'arrimage de la
figure 1 monté sur un récepteur et disposé dans une position escamotée ;
La figure 4 est une vue schématique en perspective du dispositif d'arrimage de la
figure 1 dans une position de traction ;
La figure 5 est une vue schématique en perspective du dispositif d'arrimage de la
figure 1 dans une position de déchargement ;
La figure 6 est une vue schématique en perspective du dispositif d'arrimage de la
figure 1 dans une position de charge ;
La figure 7 est une vue schématique en perspective d'un dispositif s'arrimage selon
un second mode de réalisation de l'invention ;
La figure 8 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 7 dans une
position d'attente de chargement ;
La figure 9 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 7 dans une
première position de liaison entre une barre d'un charriot et un logement du dispositif
de la figure 7 ;
La figure 10 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 7 dans
une seconde position de liaison entre une barre d'un charriot et un logement du dispositif
de la figure 7 ;
La figure 11 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 7 dans
une troisième position de liaison entre une barre d'un charriot et un logement du
dispositif de la figure 7 ;
La figure 12 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 7 dans
une quatrième position de liaison entre une barre d'un charriot et un logement du
dispositif de la figure 7 ;
La figure 13 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 7 dans
une cinquième position de liaison entre une barre d'un charriot et un logement du
dispositif de la figure 7 ;
La figure 14 est schématique une vue en perspective d'un dispositif s'arrimage selon
un troisième mode de réalisation de l'invention ;
La figure 15 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 14 dans
une position fermée ;
La figure 16 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 14 dans
une position ouverte ;
La figure 17 est une vue schématique de dessus du dispositif de la figure 14 dans
la position ouverte ;
La figure 18 est une vue schématique en perspective du dispositif de la figure 14
en position ouverte ;
La figure 19 est une vue schématique de dessus du dispositif de la figure 14 en position
fermée ;
La figure 20 est une vue schématique en perspective du dispositif de la figure 14
dans la position fermée ;
La figure 21 est une vue schématique en perspective de trois-quarts du dispositif
de la figure 14 arrimé avec un charriot ;
La figure 22 est une vue schématique en perspective de dessous du dispositif de la
figure 14 arrimé avec un charriot ;
La figure 23 est une schématique vue en section du dispositif de la figure 14 dans
une première position de liaison avec une barre d'un charriot sans différence de hauteur
;
La figure 24 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 14 dans
une deuxième position de liaison avec une barre d'un charriot sans différence de hauteur
;
La figure 25 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 14 dans
une troisième position de liaison avec une barre d'un charriot sans différence de
hauteur ;
La figure 26 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 14 dans
une quatrième position de liaison avec une barre d'un charriot sans différence de
hauteur ;
La figure 27 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 14 dans
une cinquième position de liaison avec une barre d'un charriot sans différence de
hauteur ;
La figure 28 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 14 dans
une sixième position de liaison avec une barre d'un charriot sans différence de hauteur
;
La figure 29 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 14 dans
une première position de liaison avec une barre d'un charriot avec différence de hauteur
;
La figure 30 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 14 dans
une deuxième position de liaison avec une barre d'un charriot avec différence de hauteur
;
La figure 31 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 14 dans
une troisième position de liaison avec une barre d'un charriot avec différence de
hauteur ;
La figure 32 est une vue schématique en section du dispositif de la figure 14 dans
une quatrième position de liaison avec une barre d'un charriot avec différence de
hauteur.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
[0027] Les figures 1 à 6 illustrent schématiquement un dispositif d'arrimage 20a destiné
à réaliser la liaison entre un récepteur d'une ambulance et une barre d'un chariot
portant un brancard. En effet, l'invention vise à motoriser l'insertion d'un brancard
dans une ambulance pour éviter aux brancardiers de devoir pousser ou tirer le brancard
aux fins d'insérer ou d'extraire un patient dans et hors d'une ambulance.
[0028] L'invention peut s'appliquer à différents types de motorisation des déplacements
du brancard dans le récepteur de l'ambulance. Tel qu'illustré sur la figure 3, les
déplacements du chariot portant le brancard peuvent être assuré par une navette
27 déplacée au moyen d'une vis sans fin
28. En variante, tout autres moyens de traction du chariot peut être mis en œuvre sans
changer l'invention, par exemple une traction par un treuil.
[0029] L'invention concerne plus particulièrement le dispositif d'arrimage
20a permettant d'assurer la liaison entre les moyens de déplacement du récepteur
21 de l'ambulance et la barre disposée sensiblement à l'avant d'un chariot portant un
brancard (non représenté). Pour assurer la liaison entre cette barre et le récepteur
21, tel qu'illustré sur les figures 1 à 6, le dispositif d'arrimage
20a présente deux crochets
30a. En variante, l'invention peut être réalisée avec un seul crochet central.
[0030] Une extrémité de chaque crochet
30a présente un logement
31a destiné à réceptionner la barre du chariot. Lorsque le chariot est tracté sur le
récepteur
21, la barre du chariot est maintenue dans le logement
31a au moyen d'une gâche
32a qui vient obturer l'ouverture du logement
31a et garantir le positionnement de la barre dans les crochets
30a.
[0031] Les crochets
30a sont articulés sur un axe
40a relié à une platine
22a. Cette platine
22a est mobile en translation sur le récepteur
21. Pour ce faire, la platine présente préférentiellement une forme de « U » munie de
deux montants latéraux
24a s'étendant en direction d'une base du récepteur
21. Les montants latéraux
24a sont destinés à se déplacer dans deux gorges
25 parallèles formées dans une base du récepteur
21. Deux courroies
26 sont disposées dans ces gorges
25 et permettent de déplacer la platine
22a. Pour ce faire, des patins
23 sont montés de part et d'autres des montants
24a de cette platine
22a et coopèrent avec un rebord de la navette de sorte que la platine est uniquement
mobile en translation sur la navette. Ces montants latéraux
24a forment également une bride pour chaque courroie
26. Les déplacements des courroies
26 engendrent ainsi le déplacement en translation de la platine
22a.
[0032] En variante, les courroies
26 peuvent être remplacées par tout type de boucles tendues montées entre deux points
de rotation. Par exemple, un câble dont les extrémités sont solidaires, peut former
la boucle. Ce câble est alors monté entre deux poulies. De préférence, le câble est
réalisé en fibres d'acier, d'aramide ou de polyester afin de présenter une tension
et une résistance évitant le risque de rupture ou le risque d'allongement. En outre,
tout autre type de torseurs d'actions mécaniques transmissibles peut être utilisé,
tel qu'une chaîne montée entre deux pignons.
[0033] De préférence, le déplacement des courroies
26 est commandé par le déplacement de la navette 27, de sorte à réaliser une démultiplication
de la course de la platine
22a par rapport à la course de la navette
27. Pour ce faire, les courroies
26 présentent une longueur de course supérieure à la longueur de course de la navette
27.
[0034] Tel qu'illustré sur la figure 3, lorsqu'aucune barre d'un chariot n'est reçue dans
les logements
31a, les crochets
30a tombent dans la gorge
25. Une entretoise
29 relie préférentiellement les deux crochets
30a entre eux, de sorte à éviter que les crochets
30a ne touchent le fond de la gorge
25. Cette position escamotée, illustrée sur la figure 3, permet de limiter l'impact de
la présence du dispositif d'arrimage
20a lorsqu'il n'est pas utilisé pour tracter un chariot. Par exemple, le récepteur
21 peut être utilisé avec un chariot qui n'est pas tracté et qui est déplacé manuellement
dans la gorge
25 sans que la présence du dispositif d'arrimage
20a ne perturbe le déplacement manuel de ce chariot.
[0035] Dans la cas d'un chariot dont la traction est automatisée, la gâche
32a assure la fixation de la barre du chariot dans chaque crochet
30a. Cette gâche
32a est articulée sur un axe
33a fixé dans chaque crochet
30a. Sur cet axe
33a, un ressort
39 est monté de sorte à contraindre la position de la gâche
32a en position fermée, c'est-à-dire dans les positions illustrées sur les figures 4
et 6 dans lesquelles la gâche
32a bloque l'accès au logement
31a. Ce faisant, l'arrimage de la barre du chariot dans le récepteur
21 de l'ambulance est assuré. Cette gâche
32a est en outre reliée à une biellette
34a par un point de fixation
35a disposé sous l'axe
33a. Cette biellette
34a est montée sur une came
38, elle-même fixée sur un axe
36 monté sur les crochets
30a entre l'axe
40a et l'axe
33a.
[0036] Cette came
38 est destinée à coopérer avec une butée
42 montée dans la gorge
25 de sorte à contraindre un déplacement en rotation des crochets
30a lorsque la came
38 monte le long d'une pente ménagée sur la butée
42. Dans l'exemple des figures 1 à 6, le dispositif d'arrimage
20a est symétrique et deux butées
42 sont disposées dans les deux gorge
25 pour déplacer les crochets
30a avec deux cames
38. En variante, il est possible d'utiliser une seule butée
42 disposée dans une seule des deux gorges
25 et d'utiliser l'entretoise
29 pour monter les deux crochets
30a simultanément.
[0037] L'ouverture ou la fermeture de la gâche
32 est commandée par la biellette
34a. Pour ce faire, la biellette
34a présente un pion
41a disposé à l'une de ses extrémités, opposée à l'extrémité fixée avec la gâche
32a. Chaque pion
41a est destiné à coopérer avec une butée
43 également ménagée dans une gorge
25.
[0038] Pour ce faire, la biellette
34a est montée contre un bouton 37 limitant les déplacements en hauteur de la biellette
34a et contraignant cette biellette
34a à se déplacer en translation lorsque la butée
43 déplace le pion
41a.
[0039] Lorsque le pion
41a entre au contact avec la butée
43a, et que la platine
22a est déplacée vers l'avant du récepteur
21, la biellette
34a déplace la gâche
32a et ouvre le logement
31a pour permettre l'insertion d'une barre d'un chariot portant un brancard.
[0040] Le pion
41a s'étend à l'opposé de la came
38 si bien que les butées
42 et
43 peuvent être juxtaposées dans chaque gorge
25 pour commander les déplacements en rotation des crochets
30a ou l'ouvertures des gâches
32a.
[0041] Ce mode de commande du déplacement en hauteur des crochets
30a et d'ouverture ou de fermeture des gâches
32a permet de définir des positions du dispositif d'arrimage
20a dans lesquelles les crochets
30a sont relevés et les gâches
32a sont ouvertes ou fermées.
[0042] Il est ainsi possible de définir des positions dans lesquelles la gâche est ouverte
ou fermée. Par exemple, dans une position d'attente de chargement, non illustrée,
la platine
22a est disposée sur l'extrémité avant des butées
42 et devant les butées
43, les gâches
32a sont alors fermées. Lorsqu'un brancardier souhaite procéder au chargement du chariot,
il déplace la barre du chariot contre les gâches
32a, ce qui entraine un déplacement de la platine
22a portant les crochets
30a sur quelques centimètres et les pions
41a montent le long des butées
43. Le déplacement de la platine
22a permet d'atteindre une position, en haut des butées
43, dans laquelle les gâches
32a sont ouvertes.
[0043] Le brancardier continue alors son effort de déplacement du chariot sur une très faible
distance afin que la barre du chariot pénètre dans les crochets
30a et déplace une nouvelle fois la platine
22a jusqu'à la position de traction, illustrée sur la figure 4. Ce second déplacement
de la platine
22a a pour effet de fermer les gâches
32a et d'indiquer au mécanisme de chargement d'assurer la traction du chariot en étant
assuré que les gâches
32a sont effectivement fermées. Lorsque le chariot est tracté sur le récepteur
21, les crochets
30ademeurent en position haute puisque la hauteur entre la barre et les roues repliées
du chariot est fixe.
[0044] Ainsi, tel qu'illustré sur la figure 6, lorsque le chariot est complètement intégré
dans l'ambulance, les crochets
30a sont en position haute et continuent à maintenir la barre du chariot.
[0045] A l'inverse, lorsqu'un brancardier souhaite extraire un chariot du récepteur, la
platine
22a est déplacée jusqu'à la position de déchargement, illustrée sur la figure 5, et la
barre du chariot est automatiquement extraite des logements
31a.
[0046] En effet, dans cette position de déchargement, les pions
41a coopèrent avec les butées
43 pour ouvrir les gâches
32a.
[0047] Ce mode de réalisation décrit en référence aux figures 1 à 6 met en œuvre deux crochets
30a pour réaliser la liaison entre le dispositif d'arrimage
20a et une barre d'un chariot portant un brancard. En variante, tel qu'illustré sur les
figures 7 à 33, un seul crochet
30b, 30c peut être utilisé.
[0048] Dans le mode de réalisation des figures 7 à 13, le dispositif d'arrimage
20b est constitué d'un crochet unique destiné à être disposé au centre du récepteur
21. Pour ce faire, le crochet
30b est monté sur une platine
22b présentant des montants latéraux
24b destinés à guider les déplacements de la platine
22b et à former une bride pour les moyens de translation de la platine
22b. La bride est préférentiellement réalisée avec une pièce vissée dans les alésages
50 des montants
24b.
[0049] La platine
22b présente également une ouverture centrale
51 formée sur la partie avant de la platine
22b. La partie arrière de la platine
22b est, quant à elle, occupée par une pièce de support
54 permettant d'assurer la liaison mécanique entre les deux côtés de la platine
22b et de porter un axe
40b autour duquel le crochet
30b est mobile. Le crochet
30b se présente sous la forme d'un corps
52 sensiblement parallélépipédique à l'extrémité avant duquel s'étend une lèvre
53 destinée à former un logement
31b avec la hauteur du corps
52. Le corps
52 présent un évitement central permettant de monter le corps
52 autour de la pièce de support
54. Plus précisément, le corps
52 est monté sur un axe
40b de la pièce de support
54 de sorte à être mobile en rotation par rapport à la platine
22b.
[0050] En regard de la lèvre
53, le crochet
30b présente également une gâche
32b mobile entre une position ouverte et une position fermée. Pour ce faire, la gâche
32b est montée sur un axe
33b fixé dans le corps
52. En outre, dans ce mode de réalisation et tel que décrit en référence aux figures
21 à 32, les déplacements en hauteur du crochet
30b sont assurés par cet axe
33b qui s'étend de part et d'autre du corps
52 de sorte à coopérer avec des spatules
62 du chariot
60.
[0051] La gâche
32b et la partie avant du corps
52 forment un logement
31b destiné à recevoir une barre
61 d'un chariot
60. En outre, dans ce logement
31b, s'étend également une pièce de contre-appui
56 traversant une lumière centrale du corps
52. Les déplacements de cette pièce de contre-appui
56 sont guidés dans une lumière
57 ménagée dans la partie interne du corps
52 avec une butée
58 fixée dans le corps
52. Ainsi, les déplacements de cette pièce de contre-appui
56 sont autorisés uniquement dans la longueur du corps
52. Cette pièce de contre-appui
56 entraîne une biellette
34b montée entre un axe de déplacement manuel
55 et un point de fixation
35b de la gâche
32b. Ainsi, les déplacements de la pièce de contre-appui
56 vers l'arrière du corps
52 entraînent un déplacement de la gâche
32b dans la position fermée.
[0052] Les déplacements de la gâche
32b et de la biellette
34b sont également guidés par un pion
41b s'étendant dans l'ouverture centrale
51 de la platine
22b. Ce pion
41b est également fixé au niveau de la butée
58 et au niveau de l'axe de déplacement manuel
55. Ainsi, une butée disposée sur le trajet de la platine
22b peut entrer en coopération avec le pion
41b pour déplacer la biellette
34b et commander l'ouverture ou la fermeture de la gâche
32b.
[0053] Tel qu'illustré sur les figures 10 à 13, lorsqu'un chariot
60 est inséré sur le récepteur
21 avec un dispositif d'arrimage
20b tel qu'illustré sur la figure 7, la barre
61 est introduite dans le logement
31b en écartant la gâche
32b en raison de la forme courbée de la partie avant de la gâche
32b. En pénétrant dans le logement
31b, la barre
61 pouce la pièce de contre-appui
56 jusqu'à une position extrême dans laquelle ladite pièce de contre-appui
56 déplace la biellette
34b pour refermer automatiquement la gâche
32b autour de la barre
61.
[0054] Ainsi, dans la position illustrée sur la figure 13, la gâche
32b forme un appui solide pour la barre
61 de sorte que la traction de la platine
22b peut être réalisée sans risque d'extraction de la barre
61 hors du logement
31b. Le récepteur
21 comporte également au moins une position dans laquelle l'ouverture de la gâche
32b est automatisée. Pour ce faire, une butée est disposée en regard du pion
41b et les déplacements de ce pion
41b induisent à la fois une ouverture de la gâche
32b par la bielle
34b, et un déplacement de la pièce de contre-appui
56 vers l'extrémité avant du corps
52.
[0055] En outre, un déverrouillage manuel peut être requis en cas de dysfonctionnement électrique
du récepteur
21. Pour ce faire, l'axe de déplacement manuel
55 s'étend à l'extérieur du corps
52 et permet de déplacer à la fois la gâche
32b et la pièce de contre-appui
56, de sorte à commander manuellement l'extraction de la barre
61 du logement
31b.
[0056] Bien entendu, la cinématique du déplacement du crochet
30b n'est pas limitative et, même dans le cas d'un crochet central, d'autres formes et
d'autres moyens de déplacement peuvent être mis en œuvre.
[0057] Par exemple, les figures 14 à 20 illustrent un autre mode de réalisation d'un dispositif
d'arrimage
20c avec un crochet central
30c. Ce dispositif d'arrimage
20c comporte un grand nombre d'éléments similaires à ceux décrits en référence aux figures
7 à 13, tels que la platine
22b, le corps
52, l'axe
40b de liaison entre la platine
22b et le crochet
30c, la lèvre
53 ou encore la gâche
32b et l'axe
33b de cette gâche
32b.
[0058] La différence avec le mode de réalisation des figures 7 à 13 réside dans la cinématique
de déplacement de la gâche
32b entre une position fermée et ouverte. En effet, la gâche
32b est déplacée par une biellette
34c dont l'extrémité est commandée par un câble
70 relié à une poulie
71 montée dans une lumière de la pièce de support
54 et autour de l'axe
40b. En sortie de la poulie
71, le câble
70 est connecté à un pion
41c mobile en rotation sur un axe
72 ménagé au centre de la platine
22b. Ainsi, les déplacements du pion
41c par une butée disposée sur le trajet de la platine
22b entraînent l'ouverture ou la fermeture de la gâche
32b par l'intermédiaire du câble
70.
[0059] Contrairement à l'utilisation d'une pièce de contre-appui
56, tel qu'illustré sur les figures 7 à 13, la gâche
32b des figures 14 à 20 est déplacée en position fermée au moyen de deux ressorts
73, dont une première extrémité est fixée sur une partie avant du corps
52 et une seconde extrémité est fixée sur un axe
74 disposé à l'extrémité de la biellette
34c, opposée à l'extrémité
35b fixée avec la gâche
32b.
[0060] Cet axe
74 de la biellette
34c est contraint en déplacement en translation dans une lumière
75 ménagée dans le corps
52. Cet axe
74 peut également être déplacé par une poignée
77 reliée à une roue
76, de sorte à imposer un déplacement de l'axe
74 vers l'arrière du corps
52 pour obtenir une ouverture manuelle du logement
31c en cas de dysfonctionnements électriques du récepteur
21.
[0061] Dans ces deux modes de réalisation illustrés aux figures 7 à 20, les dispositifs
d'arrimage
20b et
20c ne comportent pas de moyens pour déplacer en rotation automatiquement les crochets
30b, 30c pour s'adapter à la hauteur de la barre
61 d'un chariot
60. Pour ce faire, l'axe
33b de la gâche
32b s'étend de part et d'autres du corps
52 pour coopérer avec des spatules
62, tel qu'illustré sur les figures 21 à 32.
[0062] Tel qu'illustré sur les figures 21 et 22, le but des spatules
62 et de faire correspondre la hauteur du crochet
30c avec la hauteur de la barre
61 du chariot
60. Les figures 23 à 28 illustrent une approche d'arrimage dans laquelle le chariot
60 et le récepteur
21 sont à la même hauteur, alors que les figures 29 à 32 illustrent une approche d'arrimage
dans laquelle un angle de 13° est imposé entre le chariot
60 et le récepteur
21. En effet, il n'est pas rare qu'une ambulance soit stationnée sur une route en pente
ou que le chariot soit utilisé avec un angle d'inclinaison apte à maintenir un patient
en toute sécurité sur le chariot. Il est donc nécessaire que le chariot puisse être
inséré dans l'ambulance avec une variation de l'angle d'attaque d'au moins 10°. Pour
gérer ces variations d'angle d'attaque, la barre du chariot
60 est pourvue de spatules
62 montées en rotation sur la barre
61 et de part et d'autre de la zone de la barre
61 destinée à être insérée dans le logement
31b. Chaque spatule
62 présente une forme en « C » avec une partie inférieure
63 plus grande que la partie supérieure
64 et une partie centrale formant un logement
68 destiné à guider les déplacements de l'axe
33c. En outre, une partie arrière
65 de la spatule
62 est destinée à coopérer avec une butée
66 du chariot
60 de sorte à limiter les déplacements en rotation possibles de la spatule
62 autour de la barre
61.
[0063] Tel qu'illustré sur la figure 23, lorsqu'un chariot
60 est inséré sur le récepteur
21, il roule préférentiellement tout d'abord sur une tablette
67 et, lorsque le chariot
60 arrive au niveau du crochet
30c, le premier élément qui entre en contact est constitué par les parties inférieures
63 des spatules
62 et l'axe
33b. Ces parties inférieures
63 présentent un biais destiné à entraîner l'axe
33b dans le logement
68 formé par la forme en C de chaque spatule
62. Lors des déplacements du chariot
60 en direction du récepteur
21, la forme spécifique des spatules
62 entraîne un déplacement en rotation du crochet
30c par rapport à la platine
22b de sorte à adapter la hauteur de la barre
33b avec la hauteur du logement
68.
[0064] Même dans le cas d'une différence d'angle entre le récepteur
21 et le chariot
60, les spatules
62 permettent de faire varier la hauteur du crochet
30c en imposant une rotation de ce crochet
30c par rapport à la platine
22b. Ainsi, lorsque le chariot
60 n'est pas à la même hauteur que le récepteur
21, les modes de réalisation des figures 7 à 32 ne nécessitent pas de pion pour déplacer
automatiquement la hauteur du dispositif d'arrimage
20b ou
20c car les spatules
62 se chargent de compenser automatiquement les variations de hauteur.
[0065] L'invention permet ainsi de tracter efficacement un chariot portant un brancard tout
en assurant la liaison entre le chariot et le récepteur
21. L'invention permet également de définir des positions dans lesquelles le dispositif
d'arrimage
20a-20c autorise ou non le chargement et le déchargement d'un chariot.
[0066] En outre, le dispositif d'arrimage
20a-20c peut s'effacer dans les gorges
25 du récepteur
21 lorsqu'il n'est pas utilisé.