[0001] L'invention concerne le domaine des conteneurs, en particulier celui des conteneurs
de collecte de déchets à apport volontaire.
[0002] On entend par conteneurs de collecte de déchets à apport volontaire ceux disposés
sur la voie publique en des emplacements spécifiques où des utilisateurs apportent
des déchets triés ou non triés. De tels conteneurs peuvent être aériens, enterrés
ou semi-enterrés.
[0003] Il s'agit plus particulièrement de conteneurs de déchets dont la structure est délimitée
par au moins une ou plusieurs parois latérales et une paroi de fond. La paroi latérale
et la paroi de fond définissent un volume utile de la cuve. Le conteneur comprend
en général également un couvercle recouvrant le volume utile, dans lequel est généralement
pratiqué une ouverture d'introduction des déchets, qui peut également est pratiquée
dans une des parois latérales.
[0004] La paroi de fond d'une telle cuve comporte au moins une porte, généralement deux
trappes, pouvant être ouvertes pour le vidage du conteneur dans un camion de collecte.
[0005] A cet effet, le conteneur est muni d'un organe de préhension pour le levage du conteneur,
qui est relié à la cuve par une structure de transmission des efforts. Le plus souvent,
on arrime une grue de levage à l'organe de préhension de sorte à lever le conteneur
au-dessus du camion de collecte, puis on actionne les trappes de sorte que les déchets
contenus dans le volume de la cuve tombent par gravité dans la benne du camion. On
connaît déjà dans l'état la technique, illustré à la figure 1, un conteneur de collecte
de déchets présentant une structure de transmission des efforts 30 comprenant des
éléments de renfort 32, ici sous forme de poutres, mais pouvant également être sous
forme d'arceaux, reliant directement l'organe de préhension 18 à la paroi de fond
16 en s'étendant dans le volume de la cuve 12 sensiblement dans un même plan.
[0006] Lors de la collecte de déchets, une pince mécanique reliée à la grue de levage vient
saisir l'organe de préhension 18. Cette pince a généralement deux fonctions : maintenir
le conteneur arrimé à la grue en évitant son mouvement via un disque de préhension
24 fixe et agir sur un dispositif d'ouverture des trappes 17 en agissant sur un élément
de préhension mobile 26, également appelé champignon, en translation selon un axe
vertical de la cuve 12.
[0007] Lors de la première étape de la collecte, à savoir l'étape de levage du conteneur
au-dessus du camion, la pince tire sur le champignon 26, ce qui permet d'agir sur
tirants 28a, 28b tirant eux-mêmes les trappes 16a, 16b vers le haut du conteneur 10,
les maintenant fermées.
[0008] En principe, la course de levage du camion est prévue pour que le champignon 26 n'exerce
pas de pression sur le toit du conteneur (non représenté sur la figure 1). Cependant,
dans certains cas, si la course de levage du camion est mal réglée, ou si les tirants
se coincent lors du levage, le champignon 26 est tiré au-delà de sa course programmée
et le couvercle (ou toit) du conteneur se trouve soumis aux forces exercées sur le
champignon 26 d'une part et le disque de préhension fixe 24 d'autre part. Il y a donc
risque que le couvercle du conteneur soit endommagé par l'effort d'écrasement qu'il
subit.
[0009] Pour éviter ce problème, dans l'art antérieur, on renforce la cuve à l'aide d'éléments
de renfort 32 s'étendant depuis un axe de symétrie X-X de la cuve 12, le long duquel
est généralement placé l'organe de préhension 18, vers les bords de la paroi de fond
16. Or, une telle structure de transmission des efforts 30 pose de nombreux inconvénients.
[0010] En premier lieu, les poutres 32 s'étendant dans le volume utile V de la cuve, représenté
en pointillé sur la figure, ils encombrent le volume disponible pour le stockage des
déchets. Si leurs dimensions peuvent être réduites, le fait qu'ils s'étendent depuis
l'axe de symétrie X-X de la cuve 12 vers les bords de la paroi de fond 16, donc vers
les parois de la cuve 12, a pour conséquence qu'ils traversent une grande partie du
volume utile V. Ils perturbent ainsi le placement des déchets, généralement peu malléables
du fait qu'ils se trouvent rassemblés dans des sacs ou de leur rigidité propre (bidons,
bouteilles, etc.), dans la cuve 12.
[0011] De plus, cette géométrie fait que les éléments de structure 32 se trouvent très proches
de certaines parois latérales 14 de la cuve. Ces parois, ici à gauche et à droite
de la figure, ne peuvent donc accueillir l'orifice d'introduction des déchets sans
risquer l'encombrement de la cuve 12 à proximité de l'orifice, autrement dit empêchant
l'introduction de déchets alors que tout le volume utile V n'est pas occupé. En d'autres
termes, la configuration de l'art antérieur limite les possibilités de disposition
de l'orifice d'introduction des déchets sur d'autres parois.
[0012] Enfin, le fait que les éléments de structure 32 se trouvent disposés selon sensiblement
un même plan limite la robustesse de la structure de transmission des efforts 30 et
impose donc une charge limite lors du levage du conteneur.
[0013] L'invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un
conteneur dont la structure de transmission des efforts permettant son levage et son
vidage limite l'encombrement de la cuve tout en étant d'une grande robustesse.
[0014] A cet effet l'invention a pour objet un conteneur muni d'une cuve délimitée par au
moins une paroi latérale et une paroi de fond, la paroi latérale et la paroi de fond
définissant un volume utile de la cuve, le conteneur étant muni d'un organe de préhension
pour le levage du conteneur, l'organe de préhension étant relié à la cuve par une
structure de transmission des efforts,
caractérisé en ce que la structure de transmission des efforts comprend une embase fixée à l'organe de
préhension au moins deux bras de transmission des efforts, chaque bras étant relié,
à une extrémité, dite extrémité proximale, à l'embase, et à l'extrémité opposée, dite
extrémité distale, à ladite au moins une paroi latérale, le conteneur comprenant en
outre un dispositif d'actionnement des trappes, l'organe de préhension faisant partie
du dispositif d'actionnement des trappes.
[0015] Grâce à la présence de l'embase fixée à l'organe de préhension et aux bras reliés
aux parois latérales, les efforts lors du levage et de l'actionnement des trappes
(en particulier leur maintien en position fermée) exercés sur l'organe de préhension
peuvent être transmis à la paroi de fond via les parois latérales, ce qui permet de
se passer de la présence d'éléments de renfort dans le volume utile. Autrement dit,
on fait usage au mieux de la structure inhérente de la cuve, sans même avoir à la
modifier, en faisant passer les efforts à travers les éléments préexistants de la
cuve, à savoir les parois latérales.
[0016] Ainsi, aucun élément de renfort n'étant présent dans le volume utile de la cuve,
celui-ci peut être entièrement consacré au stockage des déchets, qui ne sont pas non
plus contraints dans leur placement.
[0017] Par voie de conséquence l'invention permet d'offrir une plus grande liberté dans
la conception de la cuve, non seulement dans sa forme mais également dans les possibilités
de positionnement des orifices d'introduction des déchets.
[0018] Enfin, les bras de transmission des efforts s'étendant potentiellement dans plusieurs
directions sans être circonscrits à un plan, la structure de transmission des efforts
est plus robuste et la charge utile de la cuve se voit augmentée.
[0019] De préférence, la cuve présentant un axe central étant la réunion de deux plans de
symétrie de la cuve ou un axe de révolution de la cuve, l'embase est ménagée sensiblement
le long de cet axe. Cette configuration permet un meilleur équilibrage du conteneur
lors de son levage, autrement dit de s'assurer qu'il ne penche pas au cours de cette
opération.
[0020] Selon un mode de réalisation préféré, la cuve étant délimitée par une pluralité de
parois latérales contiguës, l'extrémité distale de chaque bras est fixée à une zone
de jonction entre deux parois contiguës de la cuve. Ceci permet de transférer les
efforts depuis l'organe de préhension vers la zone des parois présentant la plus grande
résistance mécanique et ainsi d'obtenir une répartition des efforts efficace et conférant
à l'ensemble une plus grande robustesse.
[0021] Avantageusement l'extrémité distale de chaque bras est fixée à un bord de la paroi
opposé à la paroi de fond, dit bord supérieur, de ladite au moins une paroi latérale.
Cela permet d'éviter encore davantage l'encombrement du volume utile par la structure
de transmission des efforts.
[0022] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, l'extrémité distale de chaque
bras est munie d'une équerre, chaque branche de l'équerre étant reliée à une des deux
parois latérales contiguës de la cuve. Ceci constitue un moyen de renforcer la structure
de transmission des efforts en répartissant les efforts entre deux parois contiguës.
[0023] De préférence, les bras s'étendent à partir de l'embase selon une configuration en
étoile. Une telle configuration structure en croix permet à la fois un bon équilibrage
du conteneur lors de son levage et de conférer une bonne résistance mécanique à l'ensemble.
[0024] Selon un mode de réalisation préféré, la cuve étant délimitée par quatre parois latérales
opposées deux à deux, les bras de transmission des efforts sont disposés en croix,
les bras de transmission se croisant au niveau de l'embase.
[0025] Selon un mode de réalisation particulier, l'organe de préhension comprend un tube
de guidage, le tube de guidage étant relié, à une de ses extrémités à l'embase. Cette
configuration permet une transmission directe des efforts depuis l'organe de préhension
vers l'embase et donc vers les parois de la cuve.
[0026] De préférence, la cuve étant munie d'un couvercle, la structure de transmission des
efforts est disposée dans le couvercle. Ceci permet de dissimuler la structure de
transmission des efforts.
[0027] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la paroi de fond est munie
de trappes dont l'ouverture permet l'accès au volume utile de la cuve.
[0028] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, lequel le dispositif d'actionnement
des trappes comprend une poutre transversale coulissante selon une direction verticale
de la cuve fixée à l'organe de préhension, la poutre transversale étant reliée à au
moins deux éléments de liaison de sorte que l'abaissement de la poutre transversale
permet l'ouverture des trappes et que le relèvement de la poutre transversale permet
la fermeture des trappes.
[0029] Afin de ne pas encombrer la cuve et permettre que son volume soit entièrement consacré
à l'insertion de déchets, la poutre transversale se trouve en dehors du volume utile
de la cuve.
[0030] De manière à limiter l'encombrement du dispositif d'actionnement des trappes, en
particulier dans la cuve, la poutre transversale étant reliée l'organe de préhension
via une chaîne, l'embase comprend une ouverture permettant le passage de la chaîne.
Le dispositif d'actionnement des trappes est donc avantageusement intégré à la structure
de transmission des efforts de sorte à limiter l'encombrement de la cuve.
[0031] De manière à limiter encore davantage l'encombrement du dispositif d'actionnement
des trappes, l'embase comprend un logement pour accueillir la poutre transversale.
[0032] De préférence, le conteneur selon l'invention est configuré pour contenir des déchets.
Brève description des figures
[0033] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre donnée
uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels
:
[Fig. 1] la figure 1 (art antérieur) est une vue en perspective d'une structure de
transmission des efforts d'un dispositif d'actionnement des trappes d'un conteneur
de l'art antérieur ;
[Fig. 2] la figure 2 est une vue en perspective d'un conteneur selon un premier mode
de réalisation de l'invention.
[Fig. 3] la figure 3 est une vue en perspective d'un détail d'un conteneur selon un
deuxième mode de réalisation de l'invention.
Description détaillée
[0034] On a représenté sur la figure 2 un conteneur 10, plus particulièrement un conteneur
de collecte de déchets. Pour des raisons de clarté, certains éléments du conteneur
ont été omis de la figure 2, tels que son couvercle et les orifices d'introduction
des déchets.
[0035] Le conteneur 10 est muni d'une cuve 12, délimitée par au moins une paroi latérale
14 et une paroi de fond 16.
[0036] Dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, la cuve 12 est délimitée par
quatre parois latérales 14 opposées deux à deux. Les quatre parois latérales 14 sont
contiguës. Ainsi, la cuve 12 délimite un volume utile V sensiblement parallélépipédique.
[0037] On notera que dans d'autres modes de réalisation non représentés, la cuve 12 peut
être délimitée par une unique paroi latérale 14, qui peut par exemple être en forme
d'un cylindre de révolution et une paroi de fond 16.
[0038] Dans le cas d'une cuve 12 délimitée par une pluralité de parois latérales 14, celles-ci
peuvent être disposées contiguës de sorte à délimiter, avec la paroi de fond 16, des
volumes utiles V de forme différentes qu'un parallélépipède. Par exemple, la cuve
pourra avoir une section triangulaire, hexagonale, octogonale, etc.
[0039] De préférence en effet, la cuve 12 est munie d'un axe central X-X qui est soit la
réunion de deux plans de symétrie, soit un axe de symétrie de révolution. Cet axe
X-X est parallèle à la verticale quand le conteneur 10 est disposé sur le sol.
[0040] La paroi de fond 16 est munie de trappes 16a; 16b dont l'ouverture permet l'accès
au volume utile V de la cuve. A cet effet, le conteneur 10 comprend un dispositif
d'actionnement des trappes 17 dont le mode de fonctionnement sera décrit plus loin.
[0041] Le conteneur 10 est également muni d'un organe de préhension 18 pour le levage du
conteneur. De façon connue en soi, et notamment du document
FR 3039141; cet organe de préhension 18 est par exemple type « à champignon » communément appelée
faisant l'objet des brevets
EP 0399280 et
EP 0462629 délivrés au nom de la société Kinshofer Greiftechnik.
[0042] L'organe de préhension 18 comprend ainsi un tube de guidage 20, ici creux et s'étendant
selon une direction verticale, qui est ici parallèle à l'axe central X-X.
[0043] L'organe de préhension 18 supporte, à une de ses extrémités, en l'occurrence l'extrémité
la plus proche de la cuve 12, une platine de fixation 22, et à son extrémité opposée,
un disque de préhension fixe 24. La platine de fixation 22 s'étend selon un plan normal
à la direction selon lequel s'étend le tube de guidage 20.
[0044] Le tube de guidage 20 s'étend préférentiellement l'axe central X-X afin d'équilibrer
la cuve 12 et donc le conteneur 10 selon son levage. En effet, lors d'une opération
de vidage du conteneur 10, on lève tout d'abord le conteneur 10 à l'aide d'un engin
de levage qui comporte un organe venant saisir, en général enserrer, le tube de guidage
20, le disque de préhension fixe 24 servant de butée.
[0045] Dans ce genre de système « à champignon », l'organe de préhension 18 fait partie
du dispositif d'actionnement des trappes 17.
[0046] Le dispositif d'actionnement des trappes 17 comporte une barre mobile (dont on ne
voit qu'une extrémité sur les figures), déplaçable en translation à l'intérieur du
tube de guidage 20. La barre mobile supporte, à son extrémité opposée à la cuve 12,
un élément de préhension mobile, également appelé champignon 26, qui fait saillie
hors du tube de guidage 20.
[0047] Selon un premier mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 2, à son
extrémité la plus proche de la cuve 12, qui se trouve à l'intérieur du tube de guidage
20, la barre mobile est reliée à une poutre transversale 29 reliée aux trappes 16a,
16b pour actionner leur ouverture comme il sera expliqué plus loin.
[0048] Plus précisément, la poutre transversale 29 est reliée, à chacune de ses extrémités,
respectivement à deux paires de tirants 28a, 28b, qui sont eux-mêmes respectivement
reliés aux deux trappes 16a, 16b. Les tirants sont ici sous forme de barres longitudinales.
Les tirants 28a, 28b sont ici disposés le plus proche des parois 14 afin d'éviter
qu'ils prennent de l'espace au centre de la cuve V et constituent ainsi un obstacle
au passage de déchets depuis le haut de conteneur vers son fond, qui empêcherait leur
évacuation lors de l'ouverture des trappes 16a, 16b.
[0049] La poutre transversale 29 est par ailleurs reliée à la barre mobile, donc à l'organe
de préhension 18, via une chaîne 31 de sorte à être mobile en translation le long
de l'axe vertical X-X. La poutre transversale 29, qui s'étend sensiblement selon une
direction perpendiculaire à l'axe X-X, reprend également une partie des efforts subis
par l'organe de préhension 18 pour contribuer en partie à la rigidité du conteneur
10. La poutre transversale 29 se situe au-dessus de la cuve 12, donc hors de son volume
utile V, et s'étend sensiblement d'une paroi latérale 14 à la paroi opposée.
[0050] L'organe de préhension 18 est configuré de sorte que les trappes 16a, 16b sont maintenues
fermées lorsque le champignon 26 est en position relevée, ce qui maintient la chaîne
31 sous tension et donc la poutre transversale 29 en position haute (position de la
figure 2). Ainsi, les tirants 28a, 28b tirent les trappes 16a, 16b vers le haut du
conteneur 10, les maintenant fermées. Pour ouvrir la cuve 12, on abaisse le champignon
26, ce qui a pour effet de détendre la chaîne 31 et déplacer la poutre transversale
29 vers le bas. Les tirants 28a, 28b ne retiennent donc plus les trappes 16a, 16b
qui s'ouvrent sous l'effet de leurs poids et de celui des déchets contenus dans la
cuve 12.
[0051] Lors d'une opération de vidage du conteneur 10, on lève tout d'abord le conteneur
10 à l'aide d'un engin de levage qui comporte un premier organe venant saisir, en
général enserrer, le tube de guidage 24, le disque de préhension 24 servant de butée.
Puis, une fois le conteneur 10 déplacé au-dessus de la benne d'un camion de collecte,
un deuxième organe de l'engin de levage appuie sur le champignon 26 pour ouvrir les
trappes 16a, 16b.
[0052] L'organe de préhension 18 est relié à la cuve 12 par une structure de transmission
des efforts 30.
[0053] Dans le mode de réalisation tel que représenté sur la figure 2, l'organe de préhension
18 est relié à la structure de transmission des efforts 30 via la platine de fixation
22, qui est fixée directement sur une embase 34 de la structure de transmission des
efforts 30. La platine de fixation 22 est par exemple maintenue sur l'embase 34 par
un ensemble de boulons et d'écrous (non représentés).
[0054] La structure de transmission des efforts 30 comprend une embase 34 fixée à l'organe
de préhension 18 au moins deux bras de transmission des efforts 36.
[0055] Chaque bras de transmission 36 est relié, à une extrémité, dite extrémité proximale
36P, à l'embase 34, et à l'extrémité opposée, dite extrémité distale 36D, à une paroi
latérale 14.
[0056] Grâce à la présence de l'embase 34 fixée à l'organe de préhension 18 et aux bras
de transmission des efforts 36 reliés aux parois latérales 14, on transmet les efforts
lors du levage exercés sur l'organe de préhension 18, en particulier le tube de guidage
20, à la paroi de fond 16 via les parois latérales 14, ce qui permet de se passer
de la présence d'éléments de renfort dans le volume utile V. Ce dernier peut ainsi
être entièrement consacré au stockage des déchets, qui ne sont pas non plus contraints
dans leur placement.
[0057] De préférence, le volume utile V de la cuve étant de révolution autour de l'axe de
révolution X-X, l'embase 34 est ménagée sensiblement le long de cet axe. Cette configuration
permet un meilleur équilibrage du conteneur 10 lors de son levage, autrement dit de
s'assurer qu'il ne penche pas au cours de cette opération.
[0058] Le tube de guidage 20 est relié, à son extrémité proximale, c'est-à-dire la plus
proche de la cuve 12, à l'embase 34. Cette configuration permet une transmission directe
des efforts depuis l'organe de préhension vers l'embase 34 et donc vers les parois
14, 16 de la cuve.
[0059] Plus précisément, dans le mode de réalisation illustré à la figure 2, la platine
de fixation 22 est fixée à l'embase 34, par exemple au moyen de boulons et d'écrous
(non représentés) ou d'autres moyens de fixation connus en eux-mêmes.
[0060] Par ailleurs, comme on peut le voir sur la figure, la poutre transversale 29 est
située en-dessous de l'embase 34. En particulier, l'embase 34 comprend un logement
35 permettant d'accueillir la poutre transversale 29. Ce logement 35 est occupé par
la poutre transversale 29 lorsqu'elle se trouve en position haute, qui correspond
à la configuration du dispositif d'actionnement des trappes 17 dans laquelle les trappes
16a, 16b sont fermées.
[0061] En outre l'embase 34 comprend de préférence une ouverture (non visible sur la figure
2) permettant le passage de la chaîne 31 reliée à l'organe de préhension 26.
[0062] Le dispositif d'actionnement 17 des trappes est donc avantageusement intégré à la
structure de transmission des efforts 30 de sorte à limiter son encombrement, en particulier
pour ne pas empiéter dans le volume disponible V de la cuve.
[0063] L'extrémité distale 36D de chaque bras est fixée à un bord de la paroi opposée à
la paroi de fond, dit bord supérieur 14B. Cela permet d'éviter l'encombrement du volume
utile par la structure de transmission des efforts.
[0064] La cuve 12 étant délimitée par une pluralité de parois latérales contiguës 14, chaque
bras 36 est fixé à une zone de jonction J entre deux parois latérales 14 contiguës
de la cuve 12. L'extrémité distale 36D étant fixée à un bord supérieur 14B d'une paroi,
la zone de jonction J est dans ce mode de réalisation particulier la zone où les bords
supérieurs 14B de deux parois 14 contiguës se rejoignent, autrement dit un « coin
» de la cuve 12.
[0065] Le fait de placer l'extrémité distale 36D dans une zone de jonction J permet de transférer
les efforts depuis l'organe de préhension 18 vers la zone des parois latérales 14
présentant la plus grande résistance mécanique et ainsi d'obtenir une répartition
des efforts efficace et conférant à l'ensemble une plus grande robustesse.
[0066] Pour mieux répartir les efforts entre deux parois 14 contiguës, l'extrémité distale
36D de chaque bras est munie d'une équerre 38, chaque branche 40 de l'équerre étant
reliée à une des deux parois latérales 14 contiguës de la cuve. De façon classique,
les branches de l'équerre 40 sont par exemple fixées aux parois 14 à l'aide de boulons
et d'écrous (non visibles sur la figure).
[0067] Les bras de transmission des efforts 36 s'étendent à partir de l'embase (34) selon
une configuration en étoile. En effet, une structure en étoile permet à la fois un
bon équilibrage du conteneur lors de son levage et de conférer une bonne résistance
mécanique à l'ensemble.
[0068] La cuve 12 présentant, dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, quatre
parois latérales 14 opposées eux à deux, les bras de transmission des efforts 36 sont
disposés en croix, et se croisent au niveau de l'embase 34.
[0069] Cette configuration « en araignée » ou « en étoile », autrement dit dans laquelle
une pluralité de bras de transmission des efforts 36 s'étendent à partir de l'embase
34 dans des directions différentes, de préférence de façon symétrique de révolution,
peut s'appliquer à différentes formes de cuve. Ainsi, dans le cas où cette dernière
comprendrait par exemple six parois disposées de sorte à définir un volume V hexagonal,
la structure de transmission des efforts 20 serait munie de six bras de transmission
36 s'étendant à partir de l'embase 34 vers les zones de jonction J des parois contiguës.
[0070] Dans le cas d'une unique paroi latérale 14, par exemple cylindrique, on pourra prévoir
par exemple au moins trois bras s'étendant à partir de l'embase 34 vers trois points
de la paroi latérale 14, de préférence répartis de façon uniforme sur le bord supérieur
de la paroi latérale 14.
[0071] La cuve 12 étant le plus souvent munie d'un couvercle, non représenté sur les figures,
la structure de transmission des efforts 30 est de préférence disposée dans le couvercle.
Ceci permet de la dissimuler en occupant un espace qui n'est pas dédié au stockage
des déchets.
[0072] Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le conteneur 10, dont la partie
supérieure est représentée à la figure 3, ne diffère de celui du premier mode de réalisation
que par son dispositif d'actionnement des trappes 17. En effet, dans ce deuxième mode
de réalisation, l'ensemble formé par la poutre transversale 19 et les tirants 28a,
28b sont remplacés par deux chaînes 41a, 41b. Les chaîne 41a, 41b sont reliées, à
une de leurs extrémités, à la chaîne 31, et à leurs extrémités opposées (non visibles
sur la figure 3), respectivement aux trappes 16a, 16b.
[0073] Ce deuxième mode de réalisation présente l'avantage d'être moins coûteux et moins
lourd que le précédent du fait de la suppression de la poutre transversale notamment.
Il peut ainsi être destiné aux conteneurs destinés à recevoir des déchets peu encombrants,
comme par exemple des bouteilles en verre, pour lesquels la présence des chaînes dans
la partie centrale de la cuve 12 n'est pas un obstacle à leur trajet vers le fond
de la cuve et leur évacuation après ouverture des trappes 16a, 16b. Dans ce mode de
réalisation, la présence de la structure de transmission des efforts 30 est d'autant
plus nécessaire pour reprendre les efforts de levage et liés au fonctionnement du
dispositif d'actionnement des trappes 17, car la poutre transversale 19 n'est plus
présente.
[0074] L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation présentés et d'autres modes
de réalisation apparaîtront clairement à l'homme du métier.
[0075] L'invention pourra notamment s'appliquer, en plus des conteneurs de collecte de déchets
à tous types de conteneurs adaptés au levage, tels que des conteneurs de stockage
de marchandises par exemple.
Liste de références
[0076]
- 10 :
- Conteneur de déchets
- 12 :
- Cuve
- 14 :
- Parois latérales
- 14B :
- Bord supérieur des parois
- 16 :
- Paroi de fond
- 16a, 16b :
- Trappes
- 17 :
- Dispositif d'actionnement des trappes
- 18 :
- Organe de préhension
- 20 :
- Tube de guidage
- 22 :
- Platine de fixation
- 24 :
- Disque de préhension fixe
- 26:
- Champignon
- 28a, 28b :
- Tirants
- 29 :
- Poutre transversale
- 30 :
- Structure de transmission des efforts
- 31 :
- Chaîne
- 32 :
- Eléments de renfort (art antérieur)
- 34 :
- Embase
- 35 :
- Logement
- 36:
- Bras de transmission des efforts
- 36D :
- Extrémité distale du bras
- 36P :
- Extrémité proximale du bras
- 38 :
- Equerre
- 40 :
- Branches des équerres
- V :
- Volume utile de la cuve
- J :
- Zone de jonction entre deux parois
1. Conteneur (10) muni d'une cuve (12) délimitée par au moins une paroi latérale (14)
et une paroi de fond (16), la paroi latérale (14) et la paroi de fond (16) définissant
un volume utile (V) de la cuve, le conteneur (10) étant muni d'un organe de préhension
(18) pour le levage du conteneur (10), l'organe de préhension (18) étant relié à la
cuve (12) par une structure de transmission des efforts (30),
caractérisé en ce que la structure de transmission des efforts (30) comprend une embase (34) fixée à l'organe
de préhension (18) au moins deux bras de transmission des efforts (36), chaque bras
(36) étant relié, à une extrémité, dite extrémité proximale (36P), à l'embase (34),
et à l'extrémité opposée, dite extrémité distale (36D), à ladite au moins une paroi
latérale (14), le conteneur (10) comprenant en outre un dispositif d'actionnement
(17) des trappes, l'organe de préhension (18) faisant partie du dispositif d'actionnement
(17) des trappes.
2. Conteneur (10) selon la revendication 1, dans lequel, la cuve (12) présentant un axe
central (X-X) étant la réunion de deux plans de symétrie de la cuve (12) ou un axe
de révolution de la cuve (12), l'embase (34) est ménagée sensiblement le long de cet
axe (X-X).
3. Conteneur (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel
la cuve (12) étant délimitée par une pluralité de parois latérales (14) contiguës,
l'extrémité distale (36D) de chaque bras est fixée à une zone de jonction (J) entre
deux parois (14) contiguës de la cuve.
4. Conteneur (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel,
l'extrémité distale (36D) de chaque bras est fixée à un bord de la paroi opposé à
la paroi de fond, dit bord supérieur (14B), de ladite au moins une paroi latérale
(14).
5. Conteneur (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel
l'extrémité distale (36D) de chaque bras est munie d'une équerre (38), chaque branche
(40) de l'équerre étant reliée à une des deux parois latérales (14) contiguës de la
cuve.
6. Conteneur (10) selon l'une quelconques des revendications précédentes, dans lequel
les bras (36) s'étendent à partir de l'embase (34) selon une configuration en étoile.
7. Conteneur (10) selon l'une quelconques des revendications précédentes, dans lequel,
la cuve (12) étant délimitée par quatre parois latérales (14) opposées deux à deux,
les bras de transmission des efforts (36) sont disposés en croix, les bras de transmission
(36) se croisant au niveau de l'embase (34).
8. Conteneur (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel
l'organe de préhension (18) comprend un tube de guidage (20), le tube de guidage (20)
étant relié, à une de ses extrémités à l'embase (34).
9. Conteneur (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel,
la cuve (12) étant munie d'un couvercle, la structure de transmission des efforts
(30) est disposée dans le couvercle.
10. Conteneur (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel
la paroi de fond (16) est munie de trappes (16a, 16b) dont l'ouverture permet l'accès
au volume utile (V) de la cuve.
11. Conteneur (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel
le dispositif d'actionnement des trappes (17) comprend une poutre transversale (29)
coulissante selon une direction verticale de la cuve (12) fixée à l'organe de préhension
(18), la poutre transversale (29) étant reliée à au moins deux éléments de liaison
(28a, 28b) de sorte que l'abaissement de la poutre transversale (29) permet l'ouverture
des trappes (16a, 16b) et que le relèvement de la poutre transversale (29) permet
la fermeture des trappes (16a, 16b).
12. Conteneur (10) selon la revendication 11, dans lequel la poutre transversale (29)
se trouve en dehors du volume utile (V) de la cuve.
13. Conteneur (10) selon la revendication 11 ou 12, dans lequel la poutre transversale
(29) étant reliée l'organe de préhension via une chaîne, l'embase comprend une ouverture
permettant le passage de la chaîne.
14. Conteneur (10) selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, dans lequel l'embase
(34) comprend un logement (35) pour accueillir la poutre transversale (29).
15. Conteneur (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, configuré pour
contenir des déchets.