[0001] Le présent exposé concerne le domaine des équipements de protection individuelle,
               plus particulièrement les équipements de protection contre la chute, plus précisément
               un dispositif antichute, de préférence à rappel automatique, permettant la remontée
               de l'utilisateur du dispositif antichute par une personne extérieure.
 
            Technique antérieure
[0002] On connaît dans l'état de la technique des dispositifs antichute à rappel automatique
               comprenant un boîtier, un enrouleur autour duquel est destiné à s'enrouler une longe,
               ledit enrouleur étant monté de façon rotative par rapport au boîtier de façon à pouvoir
               être entraîné en rotation dans un sens d'enroulement et dans un sens de déroulement,
               et un moyen de blocage automatique configuré pour bloquer la rotation de l'enrouleur
               dans le sens de déroulement en cas de chute.
 
            [0003] De tels dispositifs sont notamment conçus pour protéger contre la chute un utilisateur
               évoluant en hauteur, par exemple un utilisateur intervenant sur la toiture d'un bâtiment,
               un échafaudage, une façade de bâtiment ou encore un espace confiné présentant un risque
               de chute de l'utilisateur. L'utilisateur porte un équipement de protection individuelle,
               tel qu'un harnais ou un baudrier, auquel une extrémité de la longe est fixée, par
               exemple à l'aide d'un mousqueton. En cas de chute de l'utilisateur, le moyen de blocage
               automatique bloque la rotation de l'enrouleur, ce qui stoppe le déroulement de la
               longe et arrête la chute de l'utilisateur.
 
            [0004] Certains de ces dispositifs antichute à rappel automatique comprennent un moyen d'entraînement
               comprenant un arbre d'entraînement monté de façon rotative par rapport au boîtier
               de façon à pouvoir être entraîné en rotation par l'enrouleur et entraîner en rotation
               l'enrouleur, un rochet pouvant être entraîné par l'arbre d'entraînement, et un cliquet,
               le cliquet étant configuré pour évoluer entre une première position dans laquelle
               le cliquet n'interfère pas avec le rochet de sorte que l'entraînement du rochet par
               l'arbre d'entraînement est libre et une deuxième position dans laquelle le cliquet
               interfère avec le rochet de sorte que l'entraînement du rochet par l'enrouleur est
               empêché tandis que l'arbre d'entraînement peut entraîner l'enrouleur au moins dans
               le sens d'enroulement.
 
            [0005] Ces dispositifs sont plus particulièrement conçus pour le cas où l'utilisateur évolue
               dans un espace confiné et doit à la fois être protégé contre la chute et pouvoir être
               remonté par une personne extérieure en cas de chute, d'accident ou de toute autre
               situation dans laquelle il devient nécessaire de remonter l'utilisateur. L'espace
               confiné peut être, par exemple, un regard de canalisation, une cheminée ou une gaine
               technique d'un bâtiment. Lorsqu'il devient nécessaire de remonter l'utilisateur, la
               personne extérieure agit sur le dispositif pour faire passer le cliquet de la première
               position à la deuxième position, puis pour entraîner l'enrouleur dans le sens d'enroulement
               de façon à faire remonter l'utilisateur. La personne extérieure réalise successivement
               ces deux opérations à l'aide d'une manivelle fournie avec le dispositif et présentant
               un embout complémentaire d'une empreinte que porte l'arbre d'entraînement.
 
            [0006] Ces dispositifs donnent globalement satisfaction du point de vue de la sécurité,
               car ils permettent de protéger l'utilisateur contre la chute et de remonter l'utilisateur
               en cas de nécessité, sans faire descendre un secouriste dans l'espace confiné.
 
            [0007] Toutefois, ils présentent des inconvénients du point de vue de la facilité d'utilisation.
               Une fois que l'utilisateur a été remonté, la personne extérieure doit faire passer
               le cliquet de la deuxième position à la première position, afin que le dispositif
               puisse repasser à son fonctionnement antichute à rappel automatique. Pour ce faire,
               la personne extérieure doit actionner la manivelle dans un grand geste dans le sens
               inverse de celui utilisé pour remonter l'utilisateur, afin de faire passer le cliquet
               de la deuxième position à la première position, puis retirer l'embout de la manivelle
               de l'empreinte. Le geste à réaliser pour faire passer le cliquet à la première position
               n'est pas intuitif pour la personne extérieure, de sorte que l'utilisation du dispositif
               n'est pas aisée. En outre, la personne extérieure ne dispose pas d'indication lui
               permettant de savoir si le cliquet est bien repassé à la première position, ce qui
               est source de confusion quant à l'état de fonctionnement du dispositif antichute à
               rappel automatique et donc potentiellement de risque pour l'utilisateur.
 
            [0008] Il existe donc un réel besoin d'un dispositif antichute à rappel automatique du type
               précité qui ne présente pas ces inconvénients.
 
            Exposé de l'invention
[0009] Le présent exposé vise à répondre au moins partiellement à ce besoin.
 
            [0010] Le présent exposé concerne un dispositif antichute à rappel automatique, comprenant
               :
               
               
                  - un boîtier ;
- un enrouleur autour duquel est destiné à s'enrouler une longe, ledit enrouleur étant
                     monté de façon rotative par rapport au boîtier de façon à pouvoir être entraîné en
                     rotation dans un sens d'enroulement et dans un sens de déroulement ;
- un moyen de blocage automatique configuré pour bloquer la rotation de l'enrouleur
                     dans le sens de déroulement en cas de chute ; et
- un moyen d'entraînement comprenant un arbre d'entraînement monté de façon rotative
                     par rapport au boîtier de façon à pouvoir être entraîné en rotation par l'enrouleur
                     et entraîner en rotation l'enrouleur, un obstacle pouvant être entraîné par l'arbre
                     d'entraînement, et un cliquet, le cliquet étant configuré pour évoluer entre une première
                     position dans laquelle le cliquet n'interfère pas avec l'obstacle de sorte que l'entraînement
                     de l'obstacle par l'arbre d'entraînement est libre et une deuxième position dans laquelle
                     le cliquet interfère avec l'obstacle de sorte que l'entraînement de l'obstacle par
                     l'enrouleur est empêché tandis que l'arbre d'entraînement peut entraîner l'enrouleur
                     au moins dans le sens d'enroulement, le dispositif comprenant en outre un organe de
                     commande monté sur le boîtier et configuré pour provoquer le passage du cliquet entre
                     la première position et la deuxième position.
 
            [0011] Grâce à ces dispositions, la personne extérieure peut provoquer le passage du cliquet
               entre la première position et la deuxième position à l'aide de l'organe de commande,
               plutôt que de la manivelle. L'utilisation du dispositif est donc plus intuitive pour
               la personne extérieure.
 
            [0012] Dans certains modes de réalisation, l'obstacle est un rochet pouvant être entraîné
               par l'arbre d'entraînement.
 
            [0013] Dans certains modes de réalisation, le dispositif antichute à rappel automatique
               comprend un premier moyen de rappel automatique configuré pour rappeler le cliquet
               vers la deuxième position.
 
            [0014] Dans certains modes de réalisation, le cliquet est monté à pivot par rapport au boîtier.
 
            [0015] Dans certains modes de réalisation, l'organe de commande comprend une portion de
               commande montée à pivot par rapport au boîtier.
 
            [0016] Dans certains modes de réalisation, l'organe de commande comprend une portion de
               manipulation solidaire de la portion de commande et reçue dans un évasement que présente
               une surface extérieure du boîtier.
 
            [0017] La personne extérieure peut ainsi provoquer le passage du cliquet entre la première
               position et la deuxième position en manipulant la portion de manipulation, qui est
               accessible depuis l'extérieur du boîtier. Ceci simplifie encore l'utilisation du dispositif
               pour la personne extérieure. De plus, l'évasement peut empêcher, ou au moins limiter,
               le risque de manipulation accidentelle de la portion de manipulation.
 
            [0018] Dans certains modes de réalisation,
               
               
                  - la portion de commande est montée à pivot par rapport au boîtier de façon à pouvoir
                     évoluer entre une position de non-actionnement et une position d'actionnement ;
- le dispositif comprend un deuxième moyen de rappel automatique configuré pour rappeler
                     la portion de commande vers la position de non-actionnement ; et
- les premier et deuxième moyens de rappel automatique sont configurés pour que, lorsque
                     la portion de commande est amenée à la position d'actionnement, le premier moyen de
                     rappel automatique amène le cliquet à la deuxième position.
 
            [0019] Le dispositif offre alors un fonctionnement particulièrement simple et intuitif pour
               la personne extérieure, puisqu'il suffit à celle-ci de manipuler la portion de manipulation
               pour que le cliquet soit amené à la deuxième position et permette ainsi à la personne
               extérieure de remonter l'utilisateur.
 
            [0020] Dans certains modes de réalisation, l'évasement présente deux parois de butée, la
               portion de manipulation abutant contre l'une des parois de butée lorsque la portion
               de commande est dans la position de non-actionnement et contre l'autre des parois
               de butée lorsque l'organe de commande est dans la position d'actionnement.
 
            [0021] Le fonctionnement du dispositif est alors plus intuitif encore pour la personne extérieure,
               puisque c'est le fait même d'amener la portion de manipulation contre la paroi de
               butée qui amène le cliquet à la deuxième position.
 
            [0022] Dans certains modes de réalisation, l'arbre d'entraînement présente une empreinte,
               l'empreinte étant accessible depuis l'extérieur du boîtier lorsque la portion de commande
               est dans la position d'actionnement.
 
            [0023] Ainsi, lorsque la portion de commande est dans la position d'actionnement, l'arbre
               d'entraînement peut être entraîné par une manivelle présentant un embout complémentaire
               de l'empreinte ou par une source de puissance mécanique comprenant un arbre présentant
               un embout complémentaire de l'empreinte.
 
            [0024] Le présent exposé concerne en outre un système antichute comprenant le dispositif
               antichute décrit ci-dessus et une manivelle présentant un embout complémentaire de
               l'empreinte, le boîtier présentant de préférence au moins un élément de maintien configuré
               pour maintenir la manivelle en place sur le boîtier.
 
            [0025] Le présent exposé concerne en outre un système antichute comprenant le dispositif
               antichute décrit ci-dessus et une source de puissance mécanique comprenant un arbre
               présentant un embout complémentaire de l'empreinte.
 
            [0026] Le présent exposé concerne en outre un dispositif de protection antichute comprenant
               :
               
               
                  - l'un des systèmes antichute décrits ci-dessus ;
- une longe, la longe étant apte à être enroulée autour de l'enrouleur et pouvant être
                     fixée à une extrémité à un équipement de protection individuelle d'un utilisateur
                     ; et
- une armature à laquelle le boîtier peut être fixé.
 
            Brève description des dessins
[0027] 
               
               [Fig. 1] La figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif antichute à rappel
                  automatique conforme au présent exposé.
               [Fig. 2] La figure 2 est une vue de face du dispositif antichute à rappel automatique
                  de la figure 1.
               [Fig. 3A] La figure 3A est une vue en coupe partielle de la figure 2 selon III-III.
               [Fig. 3B-3C] La figure 3B est un agrandissement d'une partie de la vue en coupe partielle
                  de la figure 3A, et la figure 3C est une vue analogue à la figure 3B, montrant le
                  fonctionnement du dispositif antichute lorsqu'une personne extérieure utilise le dispositif
                  antichute pour remonter l'utilisateur du dispositif antichute.
               [Fig. 4] La figure 4 est une vue partiellement éclatée du dispositif antichute à rappel
                  automatique des figures 1 à 3C, sans son boîtier.
               [Fig. 5] La figure 5 est une vue en perspective du dispositif antichute à rappel automatique
                  des figures 1 à 3C, sans son boîtier.
               [Fig. 6] La figure 6 est une autre vue en perspective du dispositif antichute à rappel
                  automatique des figures 1 à 3C, sans son boîtier.
               [Fig. 7] La figure 7 est une vue partielle et partiellement arrachée du dispositif
                  antichute à rappel automatique des figures 1 à 3C.
               [Fig. 8] La figure 8 est une vue schématique illustrant la position de certaines pièces
                  du dispositif antichute à rappel automatique des figures 1 à 3C, lorsque la portion
                  de commande de l'organe de commande est dans sa position de non-actionnement.
               [Fig. 9] La figure 9 est une vue analogue à celle de la figure 8, à ceci près que
                  la portion de commande de l'organe de commande est dans sa position d'actionnement.
               [Fig. 10] La figure 10 est une vue en perspective d'un système antichute et d'un dispositif
                  de protection antichute sur lesquels le dispositif antichute à rappel automatique
                  des figures 1 à 3C peut être installé.
               [Fig. 11] La figure 11 est une vue en perspective d'une variante du système antichute
                  et du dispositif de protection antichute de la figure 10.
 
            Description des modes de réalisation
[0028] On a représenté sur les figures 1 et 2 un exemple de réalisation d'un dispositif
               antichute conforme au présent exposé. L'invention ne se limite pas à cet exemple.
 
            [0029] Le dispositif antichute D représenté sur les figures est du type à rappel automatique.
               Par souci de concision, on le désignera par la suite simplement par « le dispositif
               D ».
 
            [0030] Le dispositif D comprend un boîtier B. Le boîtier B entoure l'ensemble des pièces
               mobiles du dispositif D, ce qui les protège contre l'environnement extérieur (poussière,
               salissures, etc.) tout en protégeant l'utilisateur contre le contact avec ces mêmes
               pièces du dispositif, et en particulier du contact avec ses doigts.
 
            [0031] Dans l'exemple représenté, le boîtier B se compose principalement de deux demi-coques
               B1 et B2 fixées l'une à l'autre de façon à délimiter un volume intérieur de boîtier
               recevant les pièces mobiles du dispositif D. La demi-coque B2 porte en outre un cache
               B3 qui porte l'organe de commande C et masque le moyen d'entraînement décrits plus
               loin.
 
            [0032] Les demi-coques B1 et B2 et le cache B3 peuvent être réalisés par moulage par injection
               d'un polymère thermoplastique, par exemple par moulage par injection d'acrylonitrile
               butadiène styrène (ABS). Les demi-coques B1 et B2 et le cache B3 sont fixés à un étrier
               interne U décrit plus loin, par exemple à l'aide de vis 91.
 
            [0033] Le boîtier B peut porter une poignée 88 (visible sur la figure 1), et/ou au moins
               une (deux dans l'exemple représenté) manilles 94, et/ou un émerillon 47. La poignée
               88 peut permettre de transporter le dispositif D à l'aide d'une seule main. La ou
               les manilles 94 peuvent permettre de fixer le boîtier B à une armature A (décrite
               plus loin). L'émerillon 47 peut permettre de fixer le boîtier B à l'armature A décrite
               plus loin ou à un point d'ancrage (non illustré).
 
            [0034] Les figures 5 et 6 représentent en perspective le dispositif D, le boîtier B ayant
               été retiré.
 
            [0035] Comme on peut le voir sur ces figures, l'étrier interne U comprend une première plaque
               U1 et une deuxième plaque U2 solidaires l'une de l'autre de façon à se faire face.
               Dans l'exemple représenté, les plaques U1 et U2 sont solidarisées entre elles par
               deux tiges U8 au niveau de leur extrémité voisine de l'émerillon 48, et par deux autres
               tiges U9 au niveau de leur extrémité opposée à l'émerillon 48, les tiges U8 et U9
               étant fixées aux plaques U1 et U2, par exemple à l'aide d'écrous (non référencés mais
               visibles sur les figures 5 et 6). Avantageusement, comme on le verra mieux sur la
               figure 5, les tiges U8 présentent une section cylindrique, et sont espacées de façon
               à pouvoir recevoir entre elles une extrémité de l'émerillon 47 de sorte que l'émerillon
               est libre en rotation tout en étant maintenu en position entre les tiges U8. Un joint
               d'étanchéité U11 en élastomère, par exemple en un caoutchouc synthétique tel que de
               l'EPDM, peut être prévu sur la première plaque U1 pour assurer une étanchéité entre
               le cache B3 et la plaque U1 et ainsi protéger les pièces mobiles du dispositif D contre
               l'environnement extérieur.
 
            [0036] Le dispositif D comprend en outre un enrouleur 1. L'enrouleur 1 est monté de façon
               rotative par rapport au boîtier B, de façon à pouvoir être entraîné en rotation dans
               un sens d'enroulement E+ et dans un sens de déroulement E-. Pour cela, l'enrouleur
               1 peut être porté, via des paliers (non référencés), par un arbre de rotation 29 lui-même
               porté par les plaques U1 et U2. Dans l'exemple représenté, l'enrouleur 1 est du type
               à tambour.
 
            [0037] Une longe 64 peut s'enrouler autour de l'enrouleur 1. Par « longe », on entend désigner
               une sangle, un câble, une chaîne ou une corde, ou plus généralement n'importe quel
               élément souple et présentant une résistance mécanique suffisante pour joindre deux
               éléments. La longe 64 peut par exemple s'enrouler autour d'une portion centrale 1B
               de l'enrouleur 1. Naturellement, une extrémité de la longe 64 est fixée à l'enrouleur
               1, par exemple à sa portion centrale 1B, tandis qu'une autre extrémité de la longe
               64 est libre. Ainsi, une rotation de l'enrouleur 1 dans le sens d'enroulement E+ tend
               à enrouler la longe 64 autour de l'enrouleur 1 et donc à distribuer une plus faible
               longueur de longe 64 en dehors du boîtier B, tandis qu'une rotation de l'enrouleur
               1 dans le sens de déroulement E- tend à dérouler la longe 64 et donc à distribuer
               une plus grande longueur de longe 64 en dehors du boîtier B. Pour permettre une meilleure
               disposition de la longe 64 autour de la portion centrale 1B, la portion centrale 1B
               peut présenter des rainures 1BR complémentaires de la longe 64.
 
            [0038] L'extrémité libre de la longe 64 peut être pourvue, comme représenté sur les figures
               1 et 2, d'un crochet 70 permettant la fixation de cette extrémité libre à un équipement
               de protection individuelle (non représenté), tel qu'un harnais ou un baudrier, d'un
               utilisateur. Le crochet 70 peut être relié à l'extrémité libre de la longe 64 via
               un pivot 69 et deux mailles 66, 73. Une poignée 74 peut être prévue entre l'extrémité
               libre de la longe 64 et les mailles 73, 66 pour faciliter la prise en main de la longe
               64 par l'utilisateur.
 
            [0039] Le dispositif D comprend un moyen de rappel automatique. Dans l'exemple représenté,
               ce moyen de rappel automatique se présente sous la forme d'un ressort à lames 14 (visible
               sur la vue en coupe de la figure 3A) reçu dans une gorge 1A (visible sur les figures
               5 et 6) correspondante que présente l'enrouleur 1. Ce moyen de rappel automatique
               est configuré pour rappeler l'enrouleur 1 en rotation dans le sens d'enroulement E+.
               Du fait de cette action du moyen de rappel automatique sur l'enrouleur 1, la longe
               64 est maintenue en permanence en tension lorsque l'utilisateur est fixé à l'extrémité
               libre de la longe 64 via son équipement de protection individuelle. Il est toutefois
               précisé que ce moyen de rappel automatique peut être omis du dispositif D, c'est-à-dire
               que le dispositif D n'est pas obligatoirement du type à rappel automatique.
 
            [0040] Le dispositif D comprend aussi un moyen de blocage automatique configuré pour bloquer
               la rotation de l'enrouleur 1 dans le sens de déroulement E- en cas de chute. Ce moyen
               de blocage automatique se compose d'un cliquet 40 monté à pivot sur la plaque U1 via
               un pivot 34 et rappelé par un élément élastique, en l'espèce un ressort de torsion
               39, et d'un rochet 83. Ces éléments sont mieux visibles sur la figure 5. En réponse
               à une chute de l'utilisateur, qui peut être détectée par exemple lorsque l'enrouleur
               1 tourne dans le sens de déroulement E- à une vitesse supérieure à une vitesse prédéterminée,
               le cliquet 40 vient s'engager contre l'une des dents du rochet 83, ce qui bloque la
               rotation de l'enrouleur 1. Un tel moyen de blocage automatique est connu en tant que
               tel dans le domaine des dispositifs antichute et n'est donc pas décrit plus en détail
               ici.
 
            [0041] Le dispositif D comprend en outre un moyen d'entraînement. Ce moyen d'entraînement
               permet d'entraîner l'enrouleur 1 au moins dans le sens d'enroulement E+. Il comprend
               un arbre d'entraînement 48 monté de façon rotative par rapport au boîtier B. En l'espèce,
               comme représenté sur les figures 3 et 6, l'arbre d'entraînement 48 est porté par les
               plaques U1 et U2, respectivement via un roulement à billes 53 et via un circlip 41
               rapporté à une extrémité 48A de l'arbre d'entraînement 48, cette extrémité 48A présentant
               un épaulement pour recevoir le circlip 41.
 
            [0042] L'axe de l'arbre d'entraînement 48 est de préférence coplanaire avec l'axe de l'arbre
               de rotation 29. Dans ce cas, l'arbre d'entraînement 48 peut porter une roue dentée
               55 s'engrenant avec les dents d'une partie dentée 1D que présente l'enrouleur 1. Le
               plan de l'axe de l'arbre d'entraînement 48 et de l'axe de l'arbre de rotation 29 est
               de préférence parallèle avec les plaques U1 et U2, les plaques U1 et U2 étant elles-mêmes
               parallèles, comme représenté sur les figures. Il est toutefois entendu que l'arbre
               d'entraînement 48 peut être agencé différemment par rapport à l'arbre de rotation
               29, sans sortir du cadre du présent exposé, tant que l'arbre d'entraînement 48 peut
               entraîner en rotation l'enrouleur 1 et être entraîné en rotation par l'enrouleur 1.
               Notamment, l'arbre d'entraînement 48 peut entraîner en rotation l'enrouleur 1 et être
               entraîné en rotation par l'enrouleur 1 de toute autre façon connue, par exemple via
               un entraînement à axe et flasque ou à axe et vis d'entraînement.
 
            [0043] Le moyen d'entraînement est représenté plus en détail sur les figures 3A, 3B et 4,
               la figure 3A étant une vue en coupe partielle de la figure 2 selon III-III, la figure
               3B étant un agrandissement d'une partie de la vue en coupe partielle de la figure
               3A, et la figure 4 étant une vue partiellement éclatée du dispositif D sans le boîtier
               B.
 
            [0044] Comme représenté sur ces figures, le moyen d'entraînement comprend un rochet 57 pouvant
               être entraîné par l'arbre d'entraînement 48, et un cliquet 44.
 
            [0045] À son extrémité opposée à l'extrémité 48A, l'arbre d'entraînement 48 présente une
               partie de plus grand diamètre 48H, cette partie de plus grand diamètre 48H présentant
               au moins deux épaulements dont l'un permet de maintenir en place la cage du roulement
               à billes 53, comme représenté sur la figure 3A. Cette partie de plus grand diamètre
               présente en outre une portion creuse portant un filetage intérieur 48F complémentaire
               d'un filetage extérieur 50F que porte une extrémité d'une portion d'actionnement 50.
 
            [0046] La portion d'actionnement 50 présente, à son extrémité opposée à l'extrémité portant
               le filetage extérieur 50F, une empreinte 508. L'empreinte 508 est complémentaire d'un
               embout 98 d'une manivelle M qui sera décrite plus en détail plus loin.
 
            [0047] Une surface d'extrémité 48H1 de la partie de plus grand diamètre 48H est au contact
               d'une plaque de friction 49', laquelle est elle-même en contact avec une face du rochet
               57. L'autre face du rochet 57 est au contact d'une autre plaque de friction 49, laquelle
               est elle-même en contact avec une portion d'entraînement 52. La portion d'entraînement
               52 se présente sous la forme d'une plaque annulaire, dont l'orifice central est muni
               de deux surfaces de contact 52J1, 52J2 qui sont complémentaires de deux surfaces correspondantes
               50J1, 50J2 que porte la portion d'actionnement 50, comme représenté sur la figure
               4.
 
            [0048] Un ou plusieurs éléments élastiques sont prévus entre la portion d'actionnement 50
               et la portion d'entraînement 52. Dans l'exemple représenté, ces éléments élastiques
               sont une pluralité de (en l'espèce, trois) rondelles ressort 51. Les rondelles ressort
               51 sont elles-mêmes maintenues en place par un épaulement 50A que présente la portion
               d'actionnement 50. La portion d'actionnement 50 est elle-même maintenue en place dans
               un évasement interne du cache B3 par une rondelle 50'.
 
            [0049] Le rochet 57 est monté sur la portion d'actionnement 50 par le biais d'une rondelle
               56, de sorte que tant que le cliquet 44 est dégagé du rochet 57, le rochet 57 peut
               entraîner en rotation la portion d'actionnement 50 et l'arbre d'entraînement 48, et
               
vice versa. 
            [0050] Le cliquet 44 est configuré pour évoluer entre une première position dans laquelle
               il n'interfère pas avec le rochet 57, et une deuxième position dans laquelle il interfère
               avec le rochet 57. Dans l'exemple représenté, le cliquet 44 est monté à pivot par
               rapport au boîtier B. Plus précisément, le cliquet 44 est monté sur un pivot 43 qui
               est reçue dans un trou traversant 42A d'une plaque de fixation 42 rapportée à la plaque
               U1. Le pivot 43 est reçu dans un trou traversant 441 que présente le cliquet 44. Un
               circlip 43' (visible sur la figure 4) est reçu dans une gorge 43G que présente le
               pivot afin de maintenir en place le cliquet 44 sur le pivot 43.
 
            [0051] Le dispositif D peut comprendre en outre un premier moyen de rappel automatique configuré
               pour rappeler le cliquet 44 vers la deuxième position. Dans l'exemple représenté,
               ce premier moyen de rappel automatique est un ressort de torsion R1. L'une des extrémités
               de fixation R1A du ressort de torsion R1 prend appui sur un bord 42T de la plaque
               de fixation 42, tandis que l'autre extrémité de fixation R1B du ressort de torsion
               R1 prend appui sur un bord du cliquet 44. Le ressort de torsion R1 est maintenu en
               place entre la plaque de fixation 42 et le cliquet 44 par un épaulement 43A que porte
               le pivot 43. Il est toutefois précisé que le premier moyen de rappel automatique pourrait
               être configuré différemment, et notamment être un élément élastique autre qu'un ressort
               de torsion, tant qu'il tend à rappeler le cliquet 44 vers la deuxième position.
 
            [0052] Comme représenté sur les figures 1 à 7, le dispositif D comprend en outre un organe
               de commande C monté sur le boîtier B.
 
            [0053] L'organe de commande C est destiné à être manipulé par une personne extérieure, afin
               de provoquer le passage du cliquet entre la première position et la deuxième position.
               L'organe de commande C présente ainsi, comme cela est visible sur les figures 1 à
               3A, une portion de manipulation CM accessible depuis l'extérieur du boîtier B. Pour
               faciliter la manipulation de la portion de manipulation CM, celle-ci peut présenter
               un léger évasement CP, typiquement des dimensions et de la forme d'un pouce humain,
               de sorte que la personne extérieure peut déplacer la portion de manipulation CM avec
               le pouce.
 
            [0054] Dans l'exemple représenté, l'organe de commande C est monté sur le cache B3. La portion
               de manipulation CM est ainsi accessible depuis la face extérieure du cache B3.
 
            [0055] La portion de manipulation CM est solidaire d'une portion de commande C1. Cette portion
               de commande C1 agit sur le cliquet 44, par exemple en coopérant avec une surface du
               cliquet 44, afin de faire passer le cliquet 44 de la première position à la deuxième
               position et de la deuxième position à la première position.
 
            [0056] Dans l'exemple représenté, la portion de commande C1 est montée à pivot par rapport
               au boîtier. Plus précisément, comme cela est mieux visible sur les figures 3, 4 et
               6, la portion de commande C1 peut elle-même prendre la forme d'un pivot reçu dans
               une ouverture (non référencée) du cache B3. Comme cela est mieux visible sur la figure
               4, la portion de commande C1 présente, à son extrémité opposée à la portion de manipulation
               CM, une languette C12 reçue dans une rainure 442 correspondante que présente le cliquet
               44. Ainsi, en faisant pivoter la portion de manipulation CM autour du pivot matérialisé
               par la portion de commande C1, la personne extérieure peut amener la portion de commande
               C1 d'une position de non-actionnement (représentée sur les figures 1 à 8) à une position
               d'actionnement (décrite plus loin en se référant à la figure 9).
 
            [0057] La portion de manipulation CM et la portion de commande C1 peuvent être réalisées
               par moulage par injection d'un polymère thermoplastique, par exemple par moulage par
               injection d'acrylonitrile butadiène styrène (ABS). Il est préférable que la portion
               de manipulation CM et la portion de commande C1 soient réalisées par moulage par injection
               du même polymère thermoplastique que celui utilisé pour réaliser les demi-coques B1
               et B2 et le cache B3.
 
            [0058] Le dispositif D peut en outre comprendre un deuxième moyen de rappel automatique
               configuré pour rappeler la portion de commande C1 vers la position de non-actionnement.
               Dans l'exemple représenté, ce deuxième moyen de rappel automatique est un ressort
               de torsion R2. Comme représenté sur la vue partiellement arrachée de la figure 7,
               l'une des extrémités de fixation R2A du ressort de torsion R2 prend appui sur un évasement
               interne B3R que présente le cache B3, tandis que l'autre extrémité de fixation R2B
               du ressort de torsion R2 est reçue dans une rainure C1B que présente la portion de
               commande C1. Il est toutefois précisé que le deuxième moyen de rappel automatique
               pourrait être configuré différemment, et notamment être un élément élastique autre
               qu'un ressort de torsion, tant qu'il tend à rappeler la portion de commande C1 vers
               la position de non-actionnement.
 
            [0059] Comme on l'a mentionné ci-dessus, en manipulant la portion de manipulation CM, la
               portion de commande C1 peut être amenée d'une position de non-actionnement à une position
               d'actionnement.
 
            [0060] La figure 8 représente le cas où la portion de commande C1 est dans la position de
               non-actionnement. Comme on l'a mentionné ci-dessus, la portion de commande C1 est
               rappelée dans cette position par le deuxième moyen de rappel automatique, c'est-à-dire,
               dans l'exemple représenté, par le ressort de torsion R2. D'autre part, le cliquet
               44 est rappelé vers la deuxième position par le premier moyen de rappel automatique,
               c'est-à-dire, dans l'exemple représenté, par le ressort de torsion R1 ; mais ces premier
               et deuxième moyens de rappel automatique sont configurés pour que, lorsque la portion
               de commande C1 est dans la position de non-actionnement, le deuxième moyen de rappel
               automatique impose la position de la portion de commande C1 au cliquet 44, c'est-à-dire
               que le cliquet 44 est maintenu dans la première position malgré l'action du premier
               moyen de rappel automatique. Lorsque les premier et deuxième moyens de rappel automatique
               sont des ressorts de torsion R1 et R2 comme on l'a mentionné ci-dessus, ceci peut
               être obtenu, par exemple, en prévoyant que la constante de raideur du ressort de torsion
               R2 est plus grande que la constante de raideur du ressort de torsion R1. Par exemple,
               la constante de raideur du ressort de torsion R2 peut être au moins 2 fois plus grande,
               et de préférence entre 2 fois et 3 fois plus grande que la constante de raideur du
               ressort de torsion R1
 
            [0061] Bien que cela ne soit pas indispensable, il est particulièrement préférable que l'empreinte
               508 soit masquée par la portion de manipulation CM lorsque la portion de commande
               C1 est dans la position de non-actionnement. En effet, dans ce cas, il est impossible
               à la personne extérieure d'utiliser incorrectement le dispositif D en introduisant
               l'embout 98 de la manivelle M dans l'empreinte 508 alors que le cliquet 44 est dans
               sa première position dans laquelle il n'interfère pas avec le rochet 57.
 
            [0062] On a représenté sur la figure 9 le cas où la portion de commande C1 est amenée à
               la position d'actionnement. Comme on l'a mentionné ci-dessus, ceci peut être provoqué
               par la manipulation de la portion de manipulation CM par la personne extérieure. Lorsque
               la portion de commande C1 est amenée à la position d'actionnement contre l'action
               du deuxième moyen de rappel automatique, celui-ci n'est plus en mesure d'imposer la
               position de la portion de commande C1 au cliquet 44. En conséquence, le premier moyen
               de rappel automatique peut amener le cliquet 44 dans sa deuxième position dans laquelle
               il interfère avec le rochet 57. Du fait de cette interférence, l'entraînement du rochet
               57 par l'enrouleur 1 est empêché. En outre, la position de la portion de manipulation
               CM rend l'empreinte 508 accessible depuis l'extérieur du boîtier B. La personne extérieure
               peut alors introduire l'embout 98 de la manivelle M dans l'empreinte 508 afin de remonter
               l'utilisateur du dispositif D à l'aide de la manivelle M.
 
            [0063] On notera que la rainure 442 du cliquet 42 couvre un secteur angulaire plus grand
               que la languette C12 de la portion de commande C1, ceci afin de créer un débattement
               entre la rainure 442 et la languette C12 qui permet au cliquet 44 de parvenir à sa
               deuxième position lorsque la portion de commande C1 est amenée à la position d'actionnement.
 
            [0064] En se référant aux figures 3B et 3C, on va maintenant décrire plus en détail le fonctionnement
               du dispositif D lorsque la personne extérieure a introduit l'embout 98 de la manivelle
               M dans l'empreinte 508.
 
            [0065] À titre de comparaison, on a représenté sur la figure 3B l'état du dispositif D avant
               que la personne extérieure n'ait introduit l'embout 98 dans l'empreinte 508. Comme
               on peut le voir sur cette figure, l'extrémité 50B de la portion d'actionnement 50
               qui porte le filetage extérieur 50F reçoit une rondelle déformable 50W. La rondelle
               déformable 50W est prévue entre l'extrémité 50B et la face d'extrémité de l'évasement
               de l'arbre d'entraînement 48 sur lequel est prévu le filetage intérieur 48F. Cette
               face d'extrémité présente un trou borgne 48J.
 
            [0066] On a représenté sur la figure 3C l'état du dispositif D après que la personne extérieure
               a introduit l'embout 98 dans l'empreinte 508 et commencé à tourner la manivelle M.
               Du fait de la coopération entre les filetages 50F et 48F, la rotation de la manivelle
               M fait avancer la portion d'actionnement 50 vers l'arbre d'entraînement 48. Du fait
               de la présence de l'épaulement 50A, l'avancée de la portion d'actionnement 50 comprime
               les rondelles ressort 51, qui exercent à leur tour un effort sur la portion d'entraînement
               52, la plaque de friction 49, le rochet 57, la plaque de friction 49', et la portion
               de plus grand diamètre 48H. La déformation de la rondelle déformable 50W permet cette
               avancée jusqu'à un maximum de déformation de la rondelle déformable 50W.
 
            [0067] Une fois ce maximum de déformation atteint, du fait de l'effort exercé par les rondelles
               ressort 51 sur la portion d'entraînement 52, la plaque de friction 49, le rochet 57,
               la plaque de friction 49', et la portion de plus grand diamètre 48H, les plaques de
               friction 49, 49' sont maintenues en contact avec la face correspondante du rochet
               57. La friction des plaques de friction 49, 49' contre les deux faces du rochet 57
               contribue à bloquer la rotation du rochet 57, ensemble avec l'interférence du cliquet
               44 avec le rochet 57. L'enrouleur 1 est ainsi empêché d'entraîner le rochet 57.
 
            [0068] Dans le même temps, toute rotation de la manivelle M après que le maximum de déformation
               a été atteint entraîne la portion d'actionnement 50, qui entraîne à son tour la portion
               d'entraînement 52 (du fait de la coopération entre les surfaces 50J1, 50J2 et 52J1,
               52J2), l'arbre d'entraînement 48, et donc la roue dentée 55 et finalement l'enrouleur
               1.
 
            [0069] En synthèse, une fois que la personne extérieure a introduit l'embout 98 dans l'empreinte
               508 et commencé à tourner la manivelle M, l'entraînement du rochet 57 par l'enrouleur
               1 est empêché, tandis que l'arbre d'entraînement 48 peut entraîner l'enrouleur 1 au
               moins dans le sens d'enroulement E+. En conséquence, seule la rotation de la manivelle
               M par la personne extérieure peut enrouler ou dérouler la longe 64 autour de l'enrouleur
               1. La personne extérieure peut ainsi remonter l'utilisateur du dispositif D à l'aide
               de la manivelle M, et ce tandis que l'utilisateur ne peut plus chuter puisque le déroulement
               de la longe 64 n'est possible que par la rotation de la manivelle M.
 
            [0070] Lorsque la personne extérieure a fini de remonter l'utilisateur du dispositif D à
               l'aide de la manivelle M, elle peut retirer l'embout 98 de l'empreinte 508, puis laisser
               la portion de commande C1 être rappelée à la position de non-actionnement par l'action
               du deuxième moyen de rappel automatique. Le deuxième moyen de rappel automatique impose
               alors de nouveau la position de la portion de commande C1 au cliquet 44, c'est-à-dire
               que le cliquet 44 est de nouveau maintenu dans la première position malgré l'action
               du premier moyen de rappel automatique. Le dispositif D retrouve alors son fonctionnement
               antichute à rappel automatique.
 
            [0071] Le dispositif D qui vient d'être décrit offre un fonctionnement particulièrement
               simple et intuitif pour la personne extérieure, puisqu'il suffit à celle-ci de manipuler
               la portion de manipulation CM pour que le cliquet 44 soit amené à la deuxième position
               et permette ainsi à la personne extérieure de remonter l'utilisateur à l'aide de la
               manivelle M, puis de laisser la portion de commande C1 être rappelée à la position
               de non-actionnement pour que le cliquet 44 soit de nouveau amené à la première position
               et permette au dispositif D de fonctionner de nouveau en antichute à rappel automatique.
 
            [0072] On notera que dans le dispositif D qui vient d'être décrit, le rochet 57 peut présenter
               un nombre arbitraire de dents permettant au cliquet 44 d'interférer avec le rochet
               57. En outre, il n'est pas obligatoire que le cliquet 44 interfère un rochet 57 ;
               le rochet 57 peut être remplacé par n'importe quel élément pouvant être entraîné par
               l'arbre d'entraînement 48, tant que cet élément matérialise un obstacle avec lequel
               le cliquet 44 interfère dans la deuxième position et n'interfère pas dans la première
               position.
 
            [0073] Il est préférable que, comme représenté sur les figures 1, 2, 8 et 9, la portion
               de manipulation CM soit reçue dans un évasement R que présente une surface extérieure
               du boîtier B. Dans l'exemple représenté, l'évasement R est situé sur une surface extérieure
               du cache B3. La portion de manipulation CM peut alors, comme représenté sur la figure
               3A, affleurer avec la surface extérieure du cache B3, sauf éventuellement au niveau
               de l'évasement CP de la portion de manipulation CM. Ceci peut empêcher, ou au moins
               limiter, le risque de manipulation accidentelle de la portion de manipulation CM.
 
            [0074] L'évasement R présente de préférence deux portions de butée P1, P2 servant à limiter
               le déplacement de la portion de manipulation CM dans l'évasement R.
 
            [0075] Dans ce cas, il est encore plus préférable que la portion de manipulation CM abute
               contre la paroi de butée P1 lorsque la portion de commande C1 est dans la position
               de non-actionnement (position représentée sur la figure 8) et contre la paroi de butée
               P2 lorsque la portion de commande C2 est dans la position d'actionnement (position
               représentée sur la figure 9). Le fonctionnement du dispositif D est alors considérablement
               plus intuitif pour la personne extérieure, puisqu'il suffit à celle-ci d'amener la
               portion de manipulation CM contre la paroi de butée P2 lorsqu'elle désire utiliser
               la manivelle M pour remonter l'utilisateur, puis de laisser le deuxième moyen de rappel
               automatique ramener la portion de manipulation CM contre la paroi de butée P1.
 
            [0076] Il est plus préférable encore que l'évasement R, la portion de manipulation CM et
               l'embout 98 de la manivelle M soient configurés de telle sorte que, lorsque l'embout
               98 est reçu dans l'empreinte 508, l'embout 98 maintienne la portion de manipulation
               CM en butée contre la paroi de butée P2. Le fonctionnement du dispositif D est alors
               plus intuitif encore pour la personne extérieure, puisque c'est le fait même d'amener
               la portion de manipulation CM contre la paroi de butée P2 pour introduire l'embout
               98 de la manivelle M qui amène le cliquet 44 à la deuxième position, puis c'est le
               fait même de retirer l'embout 98 de la manivelle M qui amène de nouveau la portion
               de manipulation CM en butée contre la paroi de butée P1 et le cliquet 44 à la première
               position.
 
            [0077] La manivelle M peut en principe avoir toute géométrie adaptée, tant qu'elle présente
               un embout 98 complémentaire de l'embout 508 et permet ainsi à la personne extérieure
               d'entraîner en rotation l'arbre d'entraînement 48 en tournant la manivelle M. Toutefois,
               il est préférable que la manivelle M présente la configuration représentée sur les
               figures 1 et 2.
 
            [0078] Comme représenté sur ces figures, l'embout 98 est porté par une première portion
               97, qui est planaire et est solidaire d'une deuxième portion 100, qui est elle aussi
               planaire et forme un angle obtus avec la première portion 97. La première portion
               planaire 97 et la deuxième portion planaire 100 peuvent par exemple réalisées par
               coulée ou par usinage d'un alliage métallique, par exemple d'acier galvanisé. La deuxième
               portion planaire 100 présente à l'une de ses extrémités un rivet 101, à l'aide duquel
               une poignée 99 est fixée à la deuxième portion planaire 100. En manipulant la poignée
               99, l'utilisateur pout tourner la manivelle M de façon à entraîner en rotation l'arbre
               d'entraînement 48.
 
            [0079] Le boîtier B, porte de préférence au moins un élément de maintien configuré pour
               maintenir en place la manivelle M en place sur le boîtier B. Dans l'exemple représenté,
               c'est la demi-coque B1 qui porte plusieurs éléments de maintien, lesquels se présentent
               sous la forme de paires de clips élastiques 96, réalisés en un thermoplastique, par
               exemple en polycarbonate (PC). Il est toutefois précisé que d'autres types d'éléments
               de maintien sont envisageables et que tous ou certains de ces éléments de maintien
               pourraient être disposés sur le boîtier B ailleurs que sur la demi-coque B1.
 
            [0080] On notera que l'angle obtus formé par la première portion planaire 97 et la deuxième
               portion planaire 100 peut être choisi de façon à être sensiblement égal à un angle
               formé par une surface extérieure du boîtier B, de sorte que la première portion planaire
               97 et la deuxième portion planaire 100 suivent sensiblement la courbure extérieure
               du boîtier. Ceci permet de transporter la manivelle M ensemble avec le dispositif
               B de façon compacte.
 
            [0081] On a représenté sur la figure 10 un exemple de dispositif de protection antichute,
               dans lequel un système antichute comprenant le dispositif D et la manivelle M peut
               être utilisé.
 
            [0082] Ce dispositif de protection antichute comprend le système antichute comprenant le
               dispositif D et la manivelle M, la longe 64 décrite ci-dessus et enroulée autour de
               l'enrouleur 1 du dispositif, et une armature A.
 
            [0083] Dans l'exemple représenté, l'armature A est un trépied destiné à être disposé au-dessus
               d'un regard E de canalisation. Le dispositif D est fixé à l'armature A, par exemple
               à l'aide d'un mousqueton. La longe 64 est déroulée partiellement en-dehors du dispositif
               D et passe par un sommet A1 de l'armature A, de sorte que l'utilisateur peut descendre
               et remonter dans le regard E en étant maintenu par la longe 64, après avoir accroché
               son équipement de protection individuel au crochet 70.
 
            [0084] Bien entendu, l'armature A peut être de tout type connu dans le domaine de la protection
               antichute, tant qu'elle offre un point d'ancrage pour le dispositif D qui est suffisamment
               robuste pour protéger l'utilisateur du dispositif D contre la chute et pour permettre
               à une personne extérieure de remonter l'utilisateur.
 
            [0085] Il est également bien entendu que le dispositif de protection antichute décrit peut
               être utilisé pour protéger l'utilisateur dans n'importe quel espace confiné autre
               qu'un regard de canalisation, par exemple une cheminée ou une gaine technique d'un
               bâtiment.
 
            [0086] On a représenté sur la figure 11 un autre exemple de dispositif de protection antichute
               comprenant le dispositif D. Les éléments de cette variante qui sont identiques à ceux
               de la figure 10 portent les mêmes signes de référence et ne sont pas décrits à détail
               à nouveau.
 
            [0087] Dans cette variante, le dispositif de protection antichute comprend une source de
               puissance mécanique P pouvant être utilisée à la place de la manivelle M. La source
               de puissance mécanique P comprend ainsi un arbre 98' présentant un embout 98P complémentaire
               de l'empreinte 508. La source de puissance mécanique P peut être de tout type approprié
               ; il peut notamment s'agir d'un moteur électrique, éventuellement alimenté par une
               batterie.
 
            [0088] L'utilisation du dispositif D dans cette variante est identique à celle décrite en
               rapport avec les figures 1 à 10, à ceci près qu'au lieu d'introduire l'embout 98 de
               la manivelle M dans l'empreinte 508, la personne extérieure peut introduire l'embout
               98P dans l'empreinte 508. Ensuite, la personne extérieure peut faire fonctionner la
               source de puissance mécanique P pour remonter l'utilisateur. La remontée de l'utilisateur
               ne fait donc pas appel à la force physique de la personne extérieure, ce qui rend
               l'utilisation du dispositif de protection antichute plus commode.