Domaine de l'invention
[0001] L'invention concerne un mécanisme de positionnement et réglage d'un composant d'horlogerie
mobile dans un mouvement de va-et-vient selon une course limitée, le long d'une trajectoire
imposée par des moyens de guidage, par rapport à une structure fixe d'une pièce d'horlogerie,
ledit mécanisme comportant un premier galet qui est fixé indirectement à ladite structure
avec une mobilité limitée par rapport à ladite structure et qui est agencé pour rouler
sur une piste de roulement que comporte ledit composant, laquelle piste de roulement
comporte au moins un premier relief rentrant ou saillant agencé pour définir avec
ledit premier galet une première fin de course mécanique.
[0002] L'invention concerne encore un mécanisme d'affichage d'horlogerie, comportant un
tel mécanisme de positionnement et réglage.
[0003] L'invention concerne encore un mouvement d'horlogerie comportant au moins un tel
mécanisme d'affichage, et/ou un tel mécanisme de positionnement et réglage.
[0004] L'invention concerne encore une montre comportant un tel mouvement, et/ou au moins
un tel mécanisme d'affichage, et/ou un tel mécanisme de positionnement et réglage.
[0005] L'invention concerne le domaine des mécanismes d'affichage d'horlogerie, et en particulier
des mécanismes d'affichage à complication, en particulier pour des montres.
Arrière-plan de l'invention
[0006] La fonction d'affichage dans l'horlogerie est primordiale, car elle définit la physionomie
de la montre, la personnalise, et influe fortement sur la décision d'achat.
[0007] Il est difficile de créer des affichages innovants qui soient en même temps très
lisibles, ce qui est la condition indispensable.
[0008] On connaît des affichages à disques concentriques, qui sont lisibles, du moins tant
qu'il y a peu de valeurs temporelles à afficher, par exemple heure et minute ; la
situation se complique dans le cas où l'on envisage trois affichages distincts ou
davantage, en raison de la lisibilité qui se réduit quand le nombre de disques augmente.
[0009] D'autres affichages nécessitent une lecture convergente de plusieurs indicateurs
côte à côte, et certains nécessitent un effort intellectuel notable, qui relègue l'affichage
au rang d'une curiosité sans véritable utilité pratique.
Résumé de l'invention
[0010] L'invention se propose de fournir un affichage original qui reste très lisible, et
qui autorise une personnalisation élevée, notamment en raison de formes ou de dispositions
particulières propres à une marque horlogère donnée, en faisant cheminer un afficheur
très lisible le long d'une trajectoire de forme particulière. Cette trajectoire peut
être complexe, et être parcourue par l'afficheur dans des sens différents, sur différentes
portions de la trajectoire totale.
[0011] A cet effet, l'invention concerne un mécanisme de positionnement et réglage d'un
composant d'horlogerie mobile dans un mouvement de va-et-vient selon une course limitée,
selon la revendication 1.
[0012] L'invention concerne encore un mécanisme d'affichage d'horlogerie, comportant un
tel mécanisme de positionnement et réglage.
[0013] L'invention concerne encore un mouvement d'horlogerie comportant au moins un tel
mécanisme d'affichage, et/ou un tel mécanisme de positionnement et réglage.
[0014] L'invention concerne encore une montre comportant un tel mouvement, et/ou au moins
un tel mécanisme d'affichage, et/ou un tel mécanisme de positionnement et réglage.
Description sommaire des dessins
[0015] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où :
- la figure 1 représente, de façon schématisée, et en perspective, une platine de pièce
d'horlogerie, notamment de montre, portant une partie du mécanisme d'affichage selon
l'invention ; deux mobiles d'entraînement, ici extérieurs l'un à l'autre, et qui tournent
en sens contraire, comportent chacun des moyens d'entraînement d'un chariot baladeur
porteur d'un afficheur ; ces moyens d'entraînement comportent plus particulièrement
une fourchette à lame élastique, qui est agencée pour pincer un arbre du chariot baladeur,
et entraîner ce dernier le long de moyens de guidage sur une partie d'une trajectoire
particulière, et pour libérer cet arbre dans une zone de jonction où se présente la
fourchette d'un autre mobile d'entraînement, pour la reprise de cet arbre, avant son
entraînement selon une autre trajectoire ; dans cette variante, chaque trajectoire
élémentaire est sensiblement circulaire, et le chariot baladeur est agencé pour parcourir
une trajectoire globale en forme de huit ;
- la figure 2 représente, de façon schématisée, et en perspective, un détail du mécanisme
de la figure 1, avec une fourchette en position d'entraînement du chariot baladeur
lequel comporte deux galets de guidage ; l'afficheur est, dans cet exemple non limitatif,
une gemme très visible, en coloris et/ou en brillance, destinée à évoluer en contraste
visuel sur un fond d'aspect complètement différent ;
- la figure 3 représente, de façon schématisée, et en perspective, un autre détail du
mécanisme de la figure 1, avec en partie gauche de la figure une fourchette en position
de réception du chariot baladeur, lequel vient d'être libéré par la fourchette de
l'autre mobile d'entraînement visible en partie droite de la figure ; le chariot baladeur
est ici guidé par ses galets de guidage dans une came d'un coulisseau, que comporte
un mécanisme de transfert pour le changement de piste du chariot baladeur d'un mobile
d'entraînement à l'autre, et qui assure le transfert d'une fourchette à l'autre ;
- la figure 4 représente, de façon schématisée, et en perspective, un exemple de rouage
que comporte le mécanisme de la figure 1, qui comporte un rouage inverseur ;
- la figure 5 représente, de façon schématisée et en plan, un mécanisme de positionnement
et de guidage de positionnement et réglage d'un mobile, notamment du coulisseau de
la figure 3, lequel est mobile dans un mouvement de va-et-vient selon une course limitée,
le long d'une trajectoire imposée par des moyens de guidage, par rapport à la platine
; notamment ce mécanisme, quand il est combiné avec le mécanisme d'affichage de la
figure 1, constitue un mécanisme de transfert pour le changement de piste de son chariot
baladeur ; ce mécanisme de positionnement et de guidage comporte deux bascules, réglables
par excentrique, rappelées par des ressorts et porteuses de galets qui parcourent
une piste de roulement et peuvent occuper des positions de fin de course très précises
dans des encoches ;
- les figures 6 et 7 représentent, de façon schématisée, et en perspective, de façon
éclatée puis assemblée, une telle bascule avec son ressort de rappel ;
- la figure 8 représente, de façon schématisée, et en perspective, la coopération du
coulisseau mobile avec l'une des bascules à galet ;
- la figure 9 représente, de façon schématisée et en plan, un détail de la figure 5,
avec le coulisseau immobilisé dans une position de fin de course ;
- la figure 10 représente, de façon schématisée et en plan, en deux vues, la translation
du coulisseau d'une position de fin de course à l'autre, dans une rainure de guidage
que comporte la platine ;
- les figures 11 à 13 illustrent le mécanisme d'entraînement de ce coulisseau mobile
:
- la figure 11 représente, de façon schématisée et en plan, ce mécanisme qui distribue
le couple transmis par une roue d'entrée vers deux roues distributrices tournant dans
le même sens, porteuse chacune d'une came, sur laquelle prend appui un bras d'une
même bascule pourvue d'un râteau qui entraîne un pignon d'un mobile qui engrène avec
une crémaillère du coulisseau ;
- la figure 12 est un détail du mécanisme de la figure 11, vu en transparence depuis
l'autre côté de la platine ;
- la figure 13 représente, de façon schématisée, et en perspective, le mécanisme de
la figure 11 ;
- la figure 14 est un schéma-blocs représentant une pièce d'horlogerie, notamment une
montre, comportant un mouvement d'horlogerie et l'ensemble des mécanismes illustrés
ci-dessus.
Description détaillée des modes de réalisation préférés
[0016] L'invention concerne un mécanisme d'affichage 1 d'horlogerie, agencé pour réaliser
un affichage complexe en autorisant le cheminement d'au moins un mobile sur une pluralité
de pistes élémentaires, constituant ensemble bout à bout une piste globale, que comporte
ce mécanisme d'affichage 1.
[0017] Le mécanisme d'affichage 1 comporte classiquement un premier mobile d'entraînement
2, qui est agencé pour être entraîné par un mouvement d'horlogerie ou par un mécanisme
d'entraînement.
[0018] Ce premier mobile d'entraînement 2 comporte des premiers moyens d'entraînement 3,
qui sont agencés pour faire avancer un chariot baladeur 4 porteur d'un afficheur 5
selon au moins une partie d'une première trajectoire T1 définie par des premiers moyens
de guidage 6.
[0019] Ces premiers moyens de guidage 6 sont agencés pour coopérer de façon complémentaire
avec des moyens de guidage complémentaire 7 que comporte le chariot baladeur 4. Ces
moyens de guidage complémentaire 7 peuvent être constitués par une extrémité de forme
adéquate d'un arbre 41 que comporte le chariot baladeur 4, ou, tel que visible sur
la figure 2, par des galets de guidage 42, 43, montés libres en rotation sur ce chariot
baladeur 4, ou autre.
[0020] Ce chariot baladeur 4 est agencé pour entraîner ou pour porter un afficheur 5. Sur
la variante non limitative illustrée par les figures, le chariot baladeur 4 porte
directement un tel afficheur 5.
[0021] Selon une caractéristique de l'invention, le mécanisme d'affichage 1 comporte au
moins un deuxième mobile d'entraînement 20, qui est agencé pour être entraîné par
le premier mobile d'entraînement 2, ou par un mouvement d'horlogerie ou par un mécanisme
d'entraînement.
[0022] De façon similaire au premier mobile d'entraînement 2, ce deuxième mobile d'entraînement
20 comporte des deuxièmes moyens d'entraînement 30, qui sont agencés pour faire avancer
un chariot baladeur, et notamment le chariot baladeur 4, selon au moins une partie
d'une deuxième trajectoire T2 définie par des deuxièmes moyens de guidage 60.
[0023] Ces deuxièmes moyens de guidage 60 sont agencés pour coopérer de façon complémentaire
avec des moyens de guidage complémentaire d'un chariot baladeur, et notamment avec
les moyens de guidage complémentaire 7 du chariot baladeur 4.
[0024] De façon avantageuse, la deuxième trajectoire T2 est sécante ou tangente en au moins
un point avec la première trajectoire T1.
[0025] Les figures illustrent une application où le chariot baladeur 4 circule successivement
sur tout ou partie de la première trajectoire T1, et sur tout ou partie la deuxième
trajectoire T2. Naturellement il est possible de juxtaposer un nombre supérieur de
trajectoires, pour faire circuler l'afficheur 5 selon une courbe complexe, selon les
principes décrits ci-après.
[0026] Les premiers moyens d'entraînement 3, et les deuxièmes moyens d'entraînement 30,
comportent chacun au moins une lame élastique 31, respectivement 310, qui est agencée
pour maintenir sans jeu un arbre 41 que comporte le chariot baladeur 4, quand le chariot
baladeur 4 circule sur une seule des première trajectoire T1 et deuxième trajectoire
T2. Cette au moins une lame élastique 31, 310, est encore agencée pour autoriser la
libération de cet arbre 41, pour un transfert du chariot baladeur 4 de la première
trajectoire T1 à la deuxième trajectoire T2, ou vice-versa, au niveau d'une zone de
jonction T0 constituant l'interface entre la première trajectoire T1 et la deuxième
trajectoire T2.
[0027] Les figures 1 à 4 illustrent, de façon non limitative, un exemple dans lequel un
tel chariot baladeur 4 est entraîné selon une trajectoire prédéfinie en forme de huit
: ce huit constitue la piste globale, qui résulte de la juxtaposition en tangence
externe, au niveau de la zone de jonction T0, d'une première piste T1 sensiblement
circulaire, qui comporte les premiers moyens de guidage 6, et d'une deuxième piste
T2 sensiblement circulaire, qui comporte les deuxièmes moyens de guidage 60. Ces premiers
moyens de guidage 6 et deuxièmes moyens de guidage 60 peuvent notamment comporter
au moins une rainure de guidage usinée dans une platine 900 ou un pont, tel que visible
sur les figures ou au moins un rail saillant, intégré ou rapporté sur cette platine
ou ce pont, ou encore une combinaison de tels rails et/ou rainures.
[0028] Plus particulièrement, les premiers moyens d'entraînement 3, et/ou les deuxièmes
moyens d'entraînement 30, comportent une fourchette comportant au moins une lame élastique
31, 310. La fourchette illustrée par les figures comporte une première lèvre 32 et
une deuxième lèvre 33 solidaires du mobile d'entraînement 2, 20, concerné, et entre
lesquelles s'étend une lame élastique 31, 310, séparée des lèvres par des découpes
34, 35 ; cette lame élastique 31, 310, peut être solidaire du mobile d'entraînement
2 comme sur les figures, ou être rapportée, tel un ressort-lame fixé en porte-à-faux
sur le mobile d'entraînement 2, 20. Une des lèvres 32, 33, comporte un premier bec
d'appui 37, agencé pour serrer à la façon d'une pince l'arbre 41 du chariot baladeur
4, en coopération avec un deuxième bec d'appui 36 que comporte la lame élastique 31,
310 à son extrémité distale. La lèvre porteuse du premier bec d'appui 37 comporte
avantageusement au moins un bossage 38, agencé pour limiter la course angulaire de
la lame élastique 31, 310. L'élasticité de la lame élastique 31, 310, est suffisante
pour autoriser une course angulaire permettant à l'arbre 41 d'échapper à cette fourchette,
lors de son arrivée dans la zone de jonction T0, et de son transfert vers une fourchette
antagoniste.
[0029] Ici le mécanisme comporte en effet deux telles fourchettes à lames élastiques, tournant
en sens opposé, l'une fixée au premier mobile d'entraînement 2, l'autre au deuxième
mobile d'entraînement 20. L'arbre 41 du chariot baladeur 4 est pincé par une des fourchettes
pendant sa course sur une des trajectoires T1, T2, et est plaqué sur l'extérieur de
la rainure de guidage correspondante, grâce à la forme de vé de la fourchette, et
est entraîné par cette dernière. Les deux fourchettes sont synchronisées de manière
à se superposer au niveau de la zone de jonction T0, lorsque le chariot baladeur 4
a terminé sa course sur une des trajectoires, ici une rotation selon un cercle, et
revient sur la zone de jonction T0 entre la première trajectoire T1 à la deuxième
trajectoire T2, par exemple au centre du mouvement comme illustré. A ce moment précis,
l'arbre 41 du chariot baladeur 4 est transféré d'une fourchette à une autre, grâce
à un mécanisme de transfert avec système de coulisseau qui sera exposé plus loin,
et peut alors être entraîné par la seconde fourchette pour sa course sur la deuxième
trajectoire T2, ici un tour d'un second cercle.
[0030] La figure 3 montre le mécanisme juste après le transfert, quand la fourchette du
deuxième mobile d'entraînement 20 serre l'arbre 41 du chariot baladeur 4, avec la
fourchette du premier mobile d'entraînement 2 qui est vide et vient de libérer cet
arbre 41 ; on voit sur cette figure 3, sus le chariot baladeur 4, un coulisseau 8
qui est mobile sensiblement selon la direction de tangence, dans une zone de jonction
T0, entre la première trajectoire T1 et la deuxième trajectoire T2, et qui comporte
une piste de came 9 destinée à guider les moyens de guidage complémentaire 7 que comporte
le chariot baladeur 4, pour son changement de piste et pour autoriser sa course sur
la nouvelle trajectoire.
[0031] La figure 4 illustre la synchronisation inverse du premier mobile d'entraînement
2, porté par une première roue d'entraînement 39, et du deuxième mobile d'entraînement
20, porté par une deuxième roue d'entraînement 390, au travers d'un rouage inverseur
300. Naturellement, ce rouage peut être agencé avec une démultiplication adéquate
pour gérer la coopération de trajectoires T1 et T2 différentes, par exemple avec une
trajectoire globale en huit résultant de la coopération d'un petit cercle avec un
cercle plus grand.
[0032] Ce mécanisme autorise ainsi l'entraînement d'un élément transmissible, ici le chariot
baladeur 4, il permet le transfert de cet élément, et assure la stabilité de ce chariot
baladeur 4.
[0033] L'invention concerne encore un mécanisme 100 de positionnement et de guidage de positionnement
et réglage d'un composant 8 d'horlogerie mobile dans un mouvement de va-et-vient selon
une course limitée, le long d'une trajectoire imposée par des moyens de guidage, par
rapport à une structure 200 fixe d'une pièce d'horlogerie, telle qu'une platine 900,
un pont, ou similaire.
[0034] Ce mécanisme 100 de positionnement et de guidage est avantageusement combiné avec
un tel mécanisme d'affichage 1, et en particulier constitue un mécanisme de transfert
pour le changement de piste du chariot baladeur 4.
[0035] Le mécanisme 100 de positionnement et de guidage comporte un premier galet 101, qui
est fixé indirectement à la structure 200, avec une mobilité limitée par rapport à
la structure 200, et qui est agencé pour rouler sur une piste de roulement 80 que
comporte le composant 8.
[0036] Cette piste de roulement 80 comporte au moins un premier relief 81 rentrant ou saillant,
qui est agencé pour définir avec le premier galet 101 une première fin de course mécanique.
[0037] Selon une caractéristique de l'invention, le mécanisme 100 de positionnement et de
guidage comporte encore au moins un deuxième galet 102, qui est fixé indirectement
à la structure 200 avec une mobilité limitée par rapport à la structure 200 et qui
est agencé pour rouler sur une piste de roulement 80 que comporte le composant 8,
laquelle piste de roulement 80 comporte au moins un deuxième relief 82 rentrant ou
saillant agencé pour définir avec le deuxième galet 102 une deuxième fin de course
mécanique.
[0038] Dans une variante, et tel que visible sur la figure 5, le premier galet 101 et le
deuxième galet 102 roulent sur une piste de roulement 80 commune.
[0039] Dans une autre variante non illustrée, le premier galet 101 et le deuxième galet
102 roulent sur des pistes de roulement 80 distinctes
[0040] Avantageusement, le débattement du premier galet 101 et celui du deuxième galet 102
sont réglables indépendamment par rapport à la structure 200.
[0041] Plus particulièrement, le premier galet 101 et/ou le deuxième galet 102 est soumis
à l'action de moyens de rappel élastique 201, 202, tendant à le mettre en appui sur
la piste de roulement 80. En particulier, le premier galet 101 et le deuxième galet
102 sont soumis à des moyens de rappel élastique 201, 202, qui tendent à exercer sur
le composant 8 des couples de sens opposés.
[0042] Le composant 8 comporte avantageusement au moins une encoche 81, 82, agencée pour
bloquer un galet 101, 102, en fin de course, afin de positionner précisément ce composant
8 en position de fin de course.
[0043] De façon avantageuse, le premier galet 101 et/ou le deuxième galet 102 est porté
par une bascule 105, 106, laquelle est réglable par un excentrique 111, 112, par rapport
à la structure 200, tel que visible sur les figures 5 et 9. La bascule 105 ou 106
est maintenue en place par une plaque intermédiaire 103, 104, qui vient la couvrir.
Il est ainsi facile de régler très précisément la position de fin de course du mobile
8. L'extrémité 107, 108, de la bascule 105, 106, opposée au premier galet 101, respectivement
deuxième galet 102, comporte un bossage d'appui d'au moins un ressort constituant
les moyens de rappel élastique 201, 202.
[0044] Dans une application particulière illustrée par les figures 5, 8 et 9, le composant
8 est un coulisseau comportant une crémaillère 83 pour son entraînement.
[0045] Dans une variante, correspondant à la réalisation illustrée par les figures, le composant
8 est guidé selon un mouvement plan, sur un côté opposé à la piste de roulement 80
par au moins une surface de guidage et d'appui 89.
[0046] Plus particulièrement, la course du mobile 8 est rectiligne.
[0047] Dans l'application illustrée où le mobile 8 est un coulisseau, celui-ci se déplace
linéairement par alternances de gauche à droite, guidé par des galets 98. En fin de
course, ce coulisseau 8 nécessite un positionnement précis, que l'on ne peut pas assurer
par un rouage, en raison des jeux d'engrenage. Pour remédier à ce problème, le coulisseau
8 comporte, de part et d'autre, deux encoches 81, 82, ou entailles, réalisées en forme
de vé. De chaque côté se trouve une bascule 105, 106, guidée sur un excentrique 111,
112, et munie d'un premier galet 101, respectivement deuxième galet 102, libre et
pivotant. Ces bascules 105, 106, sont plaquées contre le coulisseau 8 grâce à des
ressorts 201, 202. Durant le déplacement du coulisseau 8, le premier galet 101 et
le deuxième galet 102 des bascules 105, 106, roulent sur une surface lisse 80 du coulisseau
8, afin de diminuer la prise de couple nécessaire, et en fin de course, le premier
galet 101 ou le deuxième galet 102 de la bascule concernée 105 ou 106 tombe dans l'encoche
81 ou 82 en forme de vé du coulisseau 8, positionnant ce dernier de manière précise.
Pour ajuster la position du coulisseau 8, la position de la bascule 105, 106, peut
être réglée grâce à son pivotement sur excentrique 111, 112, en plaçant un tournevis
dans l'encoche de ce dernier. De cette manière le positionnement du coulisseau 8 en
fin de course est réglable d'une pièce à l'autre.
[0048] Ce mécanisme 100 de positionnement et de guidage assure ainsi un positionnement précis
d'un composant mobile, permet un réglage fin du positionnement, pièce par pièce, dans
les deux positions de début et fin de course, enfin la prise de couple est réduite
grâce aux galets pivotants.
[0049] Plus particulièrement, la deuxième trajectoire T2 est sécante ou tangente en au moins
un point avec la première trajectoire T1. Le mécanisme d'affichage 1 comporte un coulisseau
8, qui est mobile dans un logement 90 de la platine ou similaire, ce logement 90 est
une rainure droite sur les figures. Ce coulisseau 8 est entraîné par le premier mobile
d'entraînement 2 ou/et par le deuxième mobile d'entraînement 20, ou par un mouvement
d'horlogerie 1000 ou par un mécanisme d'entraînement 800, tel que visible sur les
figures 11 à 13, et comporte au moins un moyen de guidage de transfert 9 agencé pour
guider, en au moins un point de tangence, le chariot baladeur 4 pour passer de la
première trajectoire T1 à la deuxième trajectoire T2 ou vice-versa.
[0050] Ce moyen de guidage de transfert 9 est plus particulièrement réalisé sous la forme
d'une piste de came, les figures 10 et 11 montrent que cette piste de came comporte
un premier canal 91 pour faire passer le chariot baladeur 4 de la trajectoire T1 à
la trajectoire T2, et un deuxième canal 92 pour effectuer la manœuvre inverse.
[0051] Le coulisseau 8 se déplace ainsi, pour permettre de changer la trajectoire du chariot
baladeur 4, comme on peut le voir sur la figure 10.
[0052] Une deuxième roue d'entraînement 390 du deuxième mobile d'entraînement 20 tourne
et transmet sa rotation, notamment à un mobile démultiplicateur 52, pour mettre en
rotation une deuxième roue de transfert 209, assemblée avec une deuxième came 53.
[0053] Une bascule est constituée par un râteau pivotant 55, muni de deux palpeurs 56 et
57, et qui est entraîné, d'un côté par la deuxième came 53, et qui entraîne, par un
secteur denté 59 qu'il comporte, le pignon 87 d'un mobile entraîneur 88 qui permet
le déplacement du coulisseau 8 par l'intermédiaire d'une crémaillère 83, et de l'autre
côté par une première came 54, solidaire d'une première roue de transfert 29, et de
forme complémentaire à la deuxième came 53, laissant ainsi un jeu de quelques centièmes
de millimètres de liberté au râteau 55. La première roue de transfert 29 est entraînée
dans le même sens que la deuxième roue de transfert 209 par l'intermédiaire d'une
roue de synchronisation 51.
[0054] Lors du déplacement du coulisseau 8 dans un sens, la pente de la deuxième came 53
entraîne le râteau 55, la première came 54 permet de limiter le déplacement du râteau
55, et, lors du retour du coulisseau 8, c'est la pente de la première came 54 qui
entraîne le râteau, dans l'autre sens, la deuxième came 53 servant alors, à son tour,
de limitation au déplacement du râteau 55.
[0055] Naturellement, la deuxième came 53 pourrait aussi être solidaire d'un autre mobile
que la deuxième roue d'entraînement 390 du deuxième mobile d'entraînement 20, et la
première came 54 solidaire d'un autre mobile que la roue de synchronisation 51. Cette
roue de synchronisation 51 peut être un des mobiles du rouage inverseur 300, pour
économiser du volume dans le mouvement 1000.
[0056] Ce système permet le changement de trajectoire ou le changement d'affichage d'un
élément, sans rotation, de manière linéaire.
[0057] L'invention concerne encore un mouvement d'horlogerie 1000 comportant au moins un
tel mécanisme 100 de positionnement et de guidage de positionnement et réglage, et/ou
au moins un tel mécanisme d'affichage 1.
[0058] L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie, notamment une montre 2000, comportant
un tel mouvement 1000 et/ou au moins un tel mécanisme 100 de positionnement et de
guidage de positionnement et réglage, et/ou au moins un tel mécanisme d'affichage
1.
[0059] En effet, l'invention occupe peu de place, et permet d'intégrer assez facilement
dans une montre, même de petites dimensions comme une montre dame, une complication
d'affichage spectaculaire et innovante, basée sur un mécanisme d'une grande finesse
tout en étant conçu pour un rattrapage optimal des jeux de fonctionnement.
1. Mécanisme (100) de positionnement et réglage d'un composant (8) d'horlogerie mobile
dans un mouvement de va-et-vient selon une course limitée, le long d'une trajectoire
imposée par des moyens de guidage, par rapport à une structure (200) fixe d'une pièce
d'horlogerie, ledit mécanisme (100) comportant un premier galet (101) qui est fixé
indirectement à ladite structure (200) avec une mobilité limitée par rapport à ladite
structure (200) et qui est agencé pour rouler sur une piste de roulement (80) que
comporte ledit composant (8), laquelle piste de roulement (80) comporte au moins un
premier relief (81) rentrant ou saillant agencé pour définir avec ledit premier galet
(101) une première fin de course mécanique, caractérisé en ce que ledit mécanisme (100) comporte encore au moins un deuxième galet (102) qui est fixé
indirectement à ladite structure (200) avec une mobilité limitée par rapport à ladite
structure (200) et qui est agencé pour rouler sur une piste de roulement (80) que
comporte ledit composant (8), laquelle piste de roulement (80) comporte au moins un
deuxième relief (82) rentrant ou saillant agencé pour définir avec ledit deuxième
galet (102) une deuxième fin de course mécanique, et en ce que le débattement dudit premier galet (101) et celui dudit deuxième galet (102) sont
réglables indépendamment par rapport à ladite structure (200).
2. Mécanisme (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit premier galet (101) et/ou ledit deuxième galet (102) est soumis à des moyens
de rappel élastique (201 ; 202) tendant à le mettre en appui sur ladite piste de roulement
(80).
3. Mécanisme (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit premier galet (101) et ledit deuxième galet (102) sont soumis à des dits moyens
de rappel élastique (201 ; 202) qui tendent à exercer sur ledit composant (8) des
couples de sens opposés.
4. Mécanisme (100) selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit premier galet (101) et/ou ledit deuxième galet (102) est réglable par un excentrique
par rapport à ladite structure (200).
5. Mécanisme (100) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit composant (8) est un coulisseau, mobile dans un logement (90) ou une rainure
de ladite structure (200), et comportant une crémaillère pour son entraînement.
6. Mécanisme (100) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit composant (8) est guidé selon un mouvement plan, sur un côté opposé à ladite
piste de roulement (80) par au moins une surface de guidage et d'appui (89).
7. Mécanisme (100) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit premier relief (81) et/ou ledit deuxième relief (82) comporte une encoche (81
; 82) agencée pour bloquer ledit premier galet (101) ou ledit deuxième galet (102)
en fin de course, afin de positionner précisément ledit composant (8) en position
de fin de course.
8. Mécanisme (100) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce ledit premier
galet (101) et/ou ledit deuxième galet (102) est porté par une bascule (105 ; 106),
laquelle est réglable par un excentrique (111 ; 112), par rapport à ladite structure
(200), pour le réglage de la position de fin de course dudit mobile (8).
9. Mécanisme (100) selon la revendication 8 et la revendication 2 ou une revendication
dépendant de la revendication 2, caractérisé en ce qu'une extrémité (107 ; 108), de ladite bascule (105 ; 106), opposée audit premier galet
(101), respectivement deuxième galet (102), comporte un bossage d'appui d'au moins
un ressort constituant lesdits moyens de rappel élastique (201 ; 202).
10. Mécanisme d'affichage (1) d'horlogerie, comportant un mécanisme (100) de positionnement
et réglage d'un composant selon une des revendications 1 à 9.
11. Mécanisme d'affichage (1) selon la revendication 10, caractérisé en ce que ledit mécanisme d'affichage (1) comporte un chariot baladeur (4) mobile sur des pistes
selon successivement au moins une première trajectoire T1 et une deuxième trajectoire
T2 raccordées au niveau d'une zone de jonction T0 dans laquelle le transfert d'une
trajectoire à l'autre est effectué par ledit mobile (8) qui comporte au moins un moyen
de guidage de transfert (9) agencé pour guider, en au moins un dit point de tangence,
ledit chariot baladeur (4) pour passer de ladite première trajectoire T1 à ladite
deuxième trajectoire T2 ou vice-versa.
12. Mécanisme d'affichage (1) selon la revendication 11, caractérisé en ce que ledit moyen de guidage de transfert (9) est une piste de came qui comporte un premier
canal (91) pour faire passer ledit chariot baladeur (4) de ladite première trajectoire
T1 à ladite deuxième trajectoire T2, et un deuxième canal (92) pour effectuer la manœuvre
inverse.
13. Mouvement d'horlogerie (1000) comportant au moins un mécanisme d'affichage (1) selon
l'une des revendications 10 à 12, et/ou au moins un mécanisme (100) de positionnement
et réglage d'un composant selon une des revendications 1 à 9.
14. Montre (2000), comportant un mouvement (1000) selon la revendication 13, et/ou au
moins un mécanisme d'affichage (1) selon l'une des revendications 10 à 12, et/ou au
moins un mécanisme (100) de positionnement et réglage d'un composant selon une des
revendications 1 à 9.