Art antérieur
[0001] Le document
EP 3 598 961 A1 décrit un dispositif orthopédique d'aide à la déambulation et pouvant servir à la
rééducation de la marche, en particulier pour des patients pluri handicapés et présentant
des problèmes moteurs.
[0002] Ce dispositif comporte un socle qui comporte des roulettes, un support de selle équipée
d'une selle et des bras articulés disposés de part et d'autre du support de selle.
L'extrémité de chacun des bras articulés comporte un élément de calage du pied ou
de la jambe du patient qui est monté réglable en position selon la largeur du socle.
Cet élément de calage permet d'écarter les jambes du patient de part et d'autre de
la selle, évitant ainsi les frottements entre la selle et les cuisses du patient.
[0003] Or, il s'avère que pour certains patients, il est nécessaire d'écarter à la fois
les cuisses et les jambes du patient. En effet, il s'avère que pour certains patients
qui ont une faible tonicité musculaire, un seul point de blocage au niveau des cuisses
ou au niveau de la jambe crée des tensions sur les genoux du patient car les jambes
ne sont plus alignées avec les cuisses.
[0004] Par ailleurs, le document précité décrit un mode de réalisation motorisé du dispositif.
Dans ce mode de réalisation, les bras articulés comportent un moteur sur chacune des
leurs articulations. Ces moteurs doivent ensuite être contrôlés pour simuler la marche
et entraîner les membres inférieurs du patient. Il s'avère que les moteurs étant trop
nombreux, leur contrôle en vue de la simulation de la marche est compliqué. Ces moteurs
sont de plus fragiles et il est difficile de les connecter à une source d'alimentation
électrique.
[0005] Il s'avère également que le dispositif décrit dans le document précité est difficile
à diriger, soit par le patient, soit par un aidant qui pousse le dispositif.
[0006] De plus, lorsque dispositif est muni d'une semelle cale-pied, le patient a du mal
à se déplacer et rencontrent des problèmes pour changer de direction. Le document
WO 2012/049442 A1 décrit un dispositif de rééducation à la marche qui comporte un socle équipé de roulettes
espacées selon la largeur et la longueur du socle. Ce dispositif comporte un harnais
qui soutient les fesses du patient. Les cuisses du patient sont insérées dans des
sangles qui ne peuvent pas être écartées l'un de l'autre. Ce dispositif ne permet
donc pas d'ajuster l'écartement des cuisses du patient. Ce dispositif ne comporte
pas de pédalier.
[0007] Le document
JP 2007 014698 A1 décrit un dispositif qui permet la déambulation du patient. Ce dispositif ne comporte
de porte-selle, ni d'élément de calage du pied ou de la jambe du patient réglable
et blocable en position selon la largeur du dispositif. Ce dispositif ne comporte
pas de pédalier.
[0008] Le document
US 9 907 721 B2 décrit un dispositif qui ne comporte aucun moyen de calage de la jambe ou des cuisses
du patient. Ce dispositif ne comporte pas de pédalier.
[0009] Le document
CN 107 874 984 A décrit un dispositif d'aide à la marche qui comporte une ceinture retenant le patient.
Les jambes du patient sont maintenues au niveau de deux montants du support, lesquels
ne peuvent pas être écartés. Ce dispositif ne comporte pas de pédalier.
[0010] Le document
KR 2018 0123939 A décrit un dispositif d'aide à la déambulation qui comprend un exosquelette monté
sur un support mobile comportant des roulettes. Les deux montants sur lesquels sont
fixées les membres inférieurs du patient ne peuvent pas être écarté l'un de l'autre,
de manière à régler l'écartement des cuisses du patient. Ce dispositif ne comporte
pas de pédalier.
[0011] Un but de la présente invention est de résoudre l'un quelconque des inconvénients
liés à l'utilisation du dispositif de l'art antérieur.
[0012] En particulier, un but de la présente invention est de proposer un dispositif d'aide
à la déambulation qui comporte un pédalier et permet de régler de manière séparée
l'écartement des pieds et des jambes du patient ou l'écartement des cuisses et des
pieds/jambes du patient. Un tel dispositif permet de s'adapter parfaitement à la morphologie
du patient et à sa pathologie. En effet, la présence du pédalier implique un positionnement
précis des différentes parties des membres inférieurs du patient afin de ne pas causer
de lésions lors de l'utilisation du dispositif.
[0013] La présente invention concerne un dispositif de rééducation à la marche, du type
comportant un socle équipé de roulettes espacées selon la largeur et la longueur dudit
socle, lequel définit la largeur et la longueur dudit dispositif, un support de selle
éventuellement équipé d'une selle, lequel surmonte ledit socle et s'étend sensiblement
verticalement, selon la hauteur dudit dispositif, ledit dispositif comprenant deux
bras mobiles formant pédalier, disposés de part et d'autre dudit support de selle,
chaque bras comprenant une première extrémité montée à rotation sur ledit dispositif
autour d'un axe parallèle à la largeur dudit socle, ledit dispositif comportant en
outre, un élément de calage du pied ou de la jambe du patient, ledit élément de calage
étant réglable et blocable en position selon la largeur du dispositif.
[0014] De manière caractéristique, selon l'invention, le dispositif comporte également des
moyens d'écartement des cuisses ou des jambes du patient de part et d'autre dudit
support de selle, lesdits moyens d'écartement des cuisses permettant de modifier l'écartement
des cuisses ou des jambes du patient, lesdits moyens d'écartement des cuisses ou des
jambes sont réglables et blocables en position selon la largeur dudit dispositif et
lesdits moyens d'écartement sont aptes à suivre le mouvement alternatif des membres
inférieurs du patient maintenus par lesdits éléments de calage et par lesdits moyens
d'écartement des cuisses ou des jambes, lorsque le patient est installé sur ledit
dispositif et le réglage de la position dudit élément de calage selon la largeur du
dispositif est indépendant du réglage des moyens d'écartement des cuisses du patient.Selon
un mode de réalisation particulier, l'élément de calage est monté sur l'extrémité
libre de chacun des bras mobiles formant pédalier.
[0015] La position des moyens d'écartement des cuisses ou des jambes n'est pas limitée selon
l'invention. Ils peuvent être montés sur les bras mobiles formant pédalier ou sur
le support de selle.
[0016] La présence des moyens d'écartement des cuisses ou des jambes du patient permet de
bien positionner les cuisses, les jambes, les genoux et les pieds du patient selon
un alignement qui respecte la physiologie des articulations. Les genoux en particulier
peuvent ainsi être mis dans une position qui n'empêche pas la marche et qui ne provoque
pas de lésion à l'articulation. Les moyens d'écartement permettent également de corriger
la position des hanches du patient laquelle détermine la position des membres inférieurs
de ce dernier. L'élément de calage de la jambe ou du pied et les moyens d'écartements
des cuisses ou de la jambe forment des moyens de guidage de la jambe lors du mouvement
de la marche.
[0017] Lorsque les moyens d'écartement sont montés sur le support de selle, ils sont plus
faciles à régler car plus proches des cuisses ou des jambes.
[0018] Selon un mode de réalisation particulier des moyens d'écartement des cuisses, combinable
à l'un quelconque des modes de réalisation, ils comportent deux branches qui s'étendent
de part et d'autre du support de selle selon la largeur du dispositif et dont l'extrémité
libre peut-être plus ou moins écartée dudit support de selle selon la largeur du dispositif
et bloquée en position, ladite extrémité libre desdites branches comportant un élément
de fixation de la cuisse ou de la jambe, monté à rotation autour d'un axe parallèle
à la largeur du dispositif.
[0019] L'élément de fixation sert à fixer, par serrage, par exemple, la cuisse ou la jambe
du patient. Il peut être directement monté à rotation sur l'extrémité de la branche.
Il peut également être monté à rotation sur l'extrémité de la branche par l'intermédiaire
d'un montant qui est monté à rotation selon un axe parallèle à la largeur du dispositif.
Il peut, de plus, être monté à rotation ou pivotant sur l'extrémité du montant. Il
peut s'agir d'une embrasse, par exemple.
[0020] Avantageusement, lesdits moyens d'écartement sont réglables et blocables en position
selon la longueur et/ou la hauteur dudit dispositif.
[0021] Ceci peut être obtenu, par exemple en montant une extrémité des branches, mobile
sur le support de selle selon la longueur du dispositif et blocable en position. Les
moyens d'écartement peuvent également comprendre un tube monté coulissant dans le
support de selle et portant les deux branches. Le tube coulissant permet de régler
facilement et simultanément la position des deux branches des moyens d'écartement
des cuisses selon la longueur du dispositif.
[0022] Les deux branches étant mobiles en rotation autour d'un axe parallèle à la largeur
du dispositif, il est possible de régler la position des extrémités des branches qui
portent l'élément de fixation de la cuisse selon a hauteur du dispositif.
[0023] Selon une variante combinable à l'un quelconque des modes de réalisation de l'invention,
lorsque l'élément de fixation est monté sur l'extrémité libre de la branche par l'intermédiaire
d'un montant, il est avantageusement monté réglable en position sur le montant qui
le relie à la branche et sa position sur ledit montant est blocable, par l'intermédiaire,
par exemple, de moyens de blocage. Il est ainsi possible d'ajuster facilement la position
de l'élément de fixation de la cuisse ou de la jambe sans avoir à modifier la position
de l'ensemble des moyens d'écartement des cuisses ou des jambes selon la longueur
du dispositif.
[0024] Selon un autre mode de réalisation des moyens d'écartement, l'élément de fixation
de la cuisse ou de la jambe est monté à rotation autour d'un axe parallèle à la largeur
du dispositif, réglable en position selon la longueur de cet axe et blocable en position
sur cet axe. Cet axe est solidaire du dispositif et peut être notamment monté sur
le support de selle. L'articulation en rotation de l'élément de fixation permet de
suivre le mouvement alternatif des membres inférieurs du patient, sans gêner la marche
et en assurant un bon maintien des cuisses ou des jambes.
[0025] L'axe de rotation peut lui être monté coulissant sur ledit dispositif, notamment
à proximité du support de selle ou sous ce dernier.
[0026] L'élément de fixation de la cuisse ou de la jambe, peut dans tous les modes de réalisation
être monté sur une rotule.
[0027] Avantageusement, les moyens d'écartement des cuisses ou des jambes sont disposés
à l'arrière du support de selle. Ils sont ainsi facilement accessibles.
[0028] Selon une variante particulière, lorsque les moyens d'écartement comportent des branches,
chacune desdites branches comporte deux pièces articulées l'une par rapport à l'autre
selon des axes parallèles, lesdites pièces formant un parallélogramme déformable,
l'une desdites pièces articulées comporte une tige filetée traversant un filetage
ménagé dans ladite pièce, ladite tige filetée permet de déformer le parallélogramme
formé par lesdites pièces, modifiant ainsi l'écartement de ladite branche par rapport
audit support de selle, selon la largeur dudit dispositif.
[0029] De tels moyens s'avèrent être faciles à régler finement sans action sur le patient.
Ils sont aussi robustes et permettent de régler la position des hanches et des membres
inférieurs de manière indépendante. En effet, l'écartement de chaque branche peut
ainsi être modifié indépendamment de l'autre. Il est fréquent que les patients n'aient
des problèmes de positionnement qu'à une hanche. Les moyens d'écartement permettent
ainsi de rattraper la mauvaise position d'une seule hanche sans modifier celle de
l'autre hanche.
[0030] La tige filetée précitée évite que les branches ne se resserrent vers le support
de selle, par exemple du fait des mouvements du patient. Avantageusement, cette variante
peut également comporter des moyens de blocage en écartement des branches qui évitent
que les branches ne s'écartent l'une de l'autre selon la largeur du dispositif. Ces
moyens de blocage peuvent comprendre une deuxième tige munie d'une butée et qui traverse
l'autre pièce, la longueur de la tige insérée entre les deux pièces étant réglable
et la deuxième tige étant apte à être bloquée en position sur la pièce. Les deux pièces
sont ainsi bloquées en position l'une par rapport à l'autre. En modifiant la longueur
de la portion des tiges insérées entre les pièces, on peut les repositionner autour
de leurs axes et faire varier l'écartement des branches selon la largeur du dispositif.
Un ressort ou un plot élastiquement déformable peut être placé entre la pièce et la
butée de la deuxième tige afin de servir d'amortisseur. Le blocage est ainsi plus
souple. Un tel blocage est parfois nécessaire en fonction de la pathologie du patient.
[0031] Quel que soit le mode de réalisation des moyens d'écartement des cuisses ou des jambes,
ils peuvent comprendre des moyens de synchronisation qui permettent d'éviter que les
deux jambes du patient soient alignées ; en effet, le patient doit toujours avoir
une jambe en avant et une jambe en arrière. Ces moyens de synchronisation peuvent,
par exemple, comporter une poulie sur laquelle coulisse et un lien qui relie les deux
branches des moyens d'écartement des cuisses ou des jambes, indépendamment de la structure
des branches des moyens d'écartement. Cette dernière peut être comme précitée ou non.
[0032] Avantageusement, ledit socle présente une forme de U dont l'ouverture est avantageusement
placée vers l'avant du dispositif, le support de selle étant monté à l'intérieur du
U. Un tel socle s'avère être parfaitement stable.
[0033] Avantageusement, quel que soit le mode de réalisation du dispositif de l'invention,
il comporte une poutre centrale qui s'étend selon la longueur dudit socle et ladite
deuxième extrémité de chacun desdits bras mobiles est montée coulissante le long de
ladite poutre centrale et pivotante selon un axe parallèle à la largeur du dispositif.
La présence de la poutre centrale permet de fixer les deux extrémités des bras mobiles,
ce qui rend le pédalier plus robuste et indéformable.
[0034] Selon un mode de réalisation particulier, combinable à l'un quelconque des modes
de réalisation de l'invention, ledit dispositif comporte des moyens d'entraînement
des bras formant le pédalier, lesdits moyens d'entrainement étant adaptés pour entrainer
alternativement lesdits bras mobiles dans un mouvement de rotation combiné à une translation.
Le pédalier étant activé du fait d'une force externe, il provoque le déplacement du
dispositif de l'invention et la marche du patient. Les moyens d'entraînement peuvent
par exemple, être des moyens d'entrainement en rotation alternatif des extrémités
des bras mobiles. L'entrainement alternatif s'obtient au moyen d'engrenages choisis
et connus de l'Homme du Métier.
[0035] Lesdits moyens d'entraiment peuvent comporter un ou deux moteurs rotatifs et/ou au
moins une roue connectée auxdits bras mobiles, apte à venir toucher le sol et à être
entrainée en rotation par le déplacement dudit dispositif sur le sol.
[0036] Le ou les moteurs peuvent être connectés électriquement à une batterie d'alimentation
montée sur le dispositif de l'invention.
[0037] Avantageusement le ou les moteurs comportent une sécurité qui bloque leur mouvement
de rotation lorsque le patient exerce une force sur l'un des bras mobiles ou les deux.
[0038] Lorsque le dispositif comporte deux moteurs, le mouvement du pédalier reproduira
le mouvement de la marche. Avec un seul moteur, ce mouvement est partiellement reproduit.
Il est en effet plus difficile, au moyen d'engrenages d'obtenir le mouvement de la
marche.
[0039] L'élément de calage du pied ou de la jambe peut être celui décrit dans l'art antérieur.
Le cale pied peut être monté réglable sur une tige perforée au niveau de l'extrémité
de la semelle (talon). Il peut également être monté selon sa largeur. Il peut, dans
ce cas, comprendre deux plaques coulissantes l'une dans l'autre, comme expliqué plus
en détail dans la description d'un mode particulier de réalisation du cale-pied.
[0040] Selon un mode de réalisation particulier de l'élément de calage du pied ou de la
jambe du patient, il comporte un cale-pied lequel comporte une semelle dont la surface
inférieure est équipée d'au moins un élément d'accroché rotatif, ledit élément d'accroché
étant en matériau élastiquement déformable et monté à rotation autour d'un axe passant
par le plan défini par la semelle et formant un angle non nul avec la dimension longitudinale
de ladite semelle.
[0041] Avantageusement, l'angle précité est compris entre 5 et 15° avec une droite parallèle
à la longueur du cale-pied.
[0042] Avantageusement, ledit élément de calage du pied ou de la jambe du patient est monté
sur le bras mobile au moyen d'un élément de montage comprenant des moyens d'amortissement
aptes à amortir les mouvements verticaux dudit élément de calage. Les moyens d'amortissement
peuvent comporter un ressort monté entre deux butées de manière à pouvoir se déformer
élastiquement selon la hauteur dudit dispositif. Avantageusement, le dispositif comporte
des moyens de guidage en direction, lesdits moyens de guidage étant en particulier
choisis parmi un guidon solidaire d'une roulette apte à toucher le sol et disposé
à l'avant dudit dispositif, une roue bidirectionnelle éventuellement couplée à des
roulettes arrières motorisées équipant ledit socle et/ou couplée à des moyens de préhension
permettant à un aidant de pousser ledit dispositif, et/ou il comporte des moyens de
commande desdits moyens de guidage en direction et/ou des moyens de déclenchement/arrêt
desdits moyens d'entrainement desdits bras mobiles, lesdits moyens de commande et
lesdits moyens de déclenchement/arrêt sont choisis indépendamment les uns des autres
parmi un joystick, des capteurs disposés sur la selle lorsque ledit dispositif comporte
une selle, des capteurs équipant des moyens de maintien du buste du patient et des
moyens formant gyroscope positionnés de manière à pouvoir être activés par ledit patient.
[0043] La roue bidirectionnelle peut être une roue multidirectionnelle. Cette roue peut
être la roue qui sert à l'entrainement en rotation du pédalier ; elle a alors deux
fonctions : la mise en mouvement du pédalier lorsqu'un aidant pousse le dispositif
sur le sol et le guidage en direction du dispositif, celui-ci étant toujours mis en
mouvement par l'aidant, la roue bidirectionnelle permet effectivement à l'aidant de
changer de direction.
[0044] Le guidon est indiqué pour les patients aptes à se servir de leur bras et de leurs
mains. Les capteurs sont plus indiqués pour les patients qui ne peuvent qu'osciller
leur buste, d'avant en arrière et de gauche à droite. Dans ce cas, le dispositif peut
ne pas comprendre de guidon.
[0045] La présente invention, ses caractéristiques et les différents avantages qu'elle procure
apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit et qui fait référence à
trois modes de réalisation particuliers, présentés à titre d'exemples illustratifs
et non limitatifs et qui fait référence aux dessins annexés sur lesquels :
- La [Fig. 1] représente une vue tridimensionnelle de profil d'un premier mode de réalisation
particulier ;
- La [Fig. 2] représente un mode de réalisation particulier des moyens d'écartement
des cuisses du patient ;
- La [Fig. 3] représente une vue tridimensionnelle partielle du dessous du mode de réalisation
représenté sur la fig. 1 ;
- La [Fig. 4] représente une vue partielle en trois dimensions d'un second mode de réalisation,
les moteurs étant remplacés par une roue bidirectionnelle ;
- La [Fig. 5] représente partiellement un troisième mode de réalisation qui comporte
des moyens de maintien du buste du patient ; et
- La [Fig. 6] représente un troisième mode de réalisation des moyens d'écartement des
cuisses ou des jambes du patient.
[0046] En référence à la Fig. 1, un mode de réalisation particulier du dispositif de l'invention
va maintenant être décrit. Dans ce mode de réalisation, le dispositif comprend un
socle 1 qui présente une forme générale de U, l'ouverture du U se trouvant vers l'avant
du dispositif, l'avant étant défini selon le sens de déplacement du dispositif. Le
socle 1 comporte deux roues arrière 11 et deux roulettes avant 13, lesquelles sont
montées librement pivotantes autour d'un axe vertical. Le dispositif comporte une
poutre centrale 3 solidaire du socle 1 et qui s'étend entre les deux branches du U
formé par le socle 1. Deux moteurs rotatifs 5 sont montés de part et d'autre de la
poutre centrale 3 et reliés à une batterie d'alimentation électrique 51, montée sur
le dessus de la poutre centrale 3. Cette batterie 51 est éventuellement amovible et
peut être rechargée sans la présence du dispositif de l'invention. Le dispositif comporte
également un support de selle 7, lequel s'étend verticalement et sur lequel une selle
réalisée en matériau polymérique peut être fixée. Par souci de clarté, la selle n'est
pas représentée sur la fig. 1. Le support de selle 7 comporte un tube creux 71 (disposé
à l'extrémité d'un tube sensiblement vertical non visible sur la fig. 1) qui s'étend
horizontalement selon la longueur du dispositif et un tube vertical 73 articulé sur
lequel un dossier ou des moyens d'attache du buste du patient peuvent être montés.
La selle peut être fixée sur le tube 71.
[0047] En référence à la fig. 1, le dispositif comporte également deux bras mobiles montés
chacun d'un côté de la poutre centrale 3. Chaque bras comporte un premier segment
91 dont une extrémité est montée à rotation autour d'un axe horizontal s'étendant
selon la largeur du dispositif (c'est-à-dire la largeur du socle 1). Sur la seconde
extrémité 912 de chacun des premiers segments 91 est montée la première extrémité
d'un deuxième segment 93. La première extrémité du deuxième segment 93 est montée
à rotation autour d'un axe horizontal qui s'étend selon la largeur du dispositif.
La deuxième extrémité 932 du deuxième segment 93 est montée à rotation autour d'un
axe horizontal qui s'étend selon la largeur du dispositif, sur une pièce 933, laquelle
est montée coulissante sur un rail horizontal 34 équipant l'avant de la poutre centrale
3. Les deux segments 91 et 93 forment une bielle et constituent un pédalier ; les
moteurs rotatifs 5 entrainent en rotation chacun des premiers segments 91. Chaque
premier segment 91 entraîne en translation la deuxième extrémité du deuxième segment
93. Chaque deuxième segment 93 comporte une pièce de liaison 4, sensiblement verticale,
qui sera plus amplement détaillée en référence à la fig. 3. L'extrémité de la pièce
de liaison 4 non montée sur le deuxième segment 93 comporte un cale-pied 6 qui s'étend
selon la longueur et la largeur du dispositif. Ce cale-pied 6 est monté réglable en
position selon la largeur du dispositif. Sa position peut être modifiée puis fixée
selon la largeur du dispositif. Le cale-pied 6 sera plus amplement décrit en référence
à la fig. 3.
[0048] Le cale pied 6 peut également être monté réglable en position comme décrit dans le
document de l'art antérieur.
[0049] Dans le mode de réalisation représenté sur la fig. 1, la poutre centrale 3 comporte
deux portions montées coulissantes l'une dans l'autre et dont la position relative
peut être fixée par des système écrou-boulon. Il est ainsi possible de faire varier
la longueur de la poutre centrale 3 en fonction de la morphologie du patient. De même,
le premier segment 91 comporte une série de perforations au niveau de sa première
extrémité. Ces perforations permettent de faire varier la longueur de la portion du
premier segments 91 qui s'étend entre le point de rotation et le deuxième segment
93. Il est ainsi possible de faire varier l'amplitude du mouvement de translation
de l'extrémité de deuxième segment 93, ce mouvement correspondant à la foulée du patient.
De même, le support de selle 7 est monté réglable en hauteur et/ou en inclinaison
par rapport au socle 1, comme indiqué dans le document de l'art antérieur. La pièce
de liaison 4 comporte également une série de perforations qui permettent de faire
varier la distance entre le cale-pied 6 et le deuxième segment 93. Le cale pied 6
est monté mobile en rotation sur l'extrémité de la pièce de liaison 4. Sa position
angulaire est variable et peut être fixée; il comporte donc également des moyens de
blocage angulaire (non représentés) qui permettent de bloquer sa position angulaire
par rapport à la pièce de liaison 4.
[0050] En référence à la fig. 2, un mode de réalisation particulier des moyens d'écartement
des cuisses ou des jambes du patient 8 va maintenant être décrit. Selon ce mode de
réalisation, les moyens d'écartement 8 comportent un tube horizontal 81 apte à être
coulissé dans le tube creux 71 du support de selle 7. Le tube 81 est fixé en position
dans le tube 71 par des systèmes écrou-boulon, par exemple. Le tube 81 se prolonge
à une de ses extrémités par un tube 82 qui est vertical sur la fig. 2. L'extrémité
du tube vertical 82 est munie d'un axe de rotation 83, parallèle à la largeur du dispositif.
Cet axe de rotation 83 est horizontal et perpendiculaire au tube 81. Des branches
85 sont montées mobiles en rotation autour de l'axe 83. Des boulons 86 et des rondelles
permettent de fixer la position des branches 85 sur l'axe 83. Chaque branche 85 est
formée de deux pièces 851 dont les deux extrémités sont montées mobiles autour d'axes
horizontaux sur la fig. 2, et parallèles au tube 81, respectivement X1, X2, X3 et
X4. Les deux pièces 851 peuvent ainsi être plus ou moins écartées de la ligne médiane
D des moyens d'écartement 8. L'écartement des branches 85 est réglé via une molette
855 qui équipe l'extrémité d'une tige filetée 856. L'extrémité libre de la tige filetée
856 vient en butée sur une portion de la pièce externe. En tournant la molette 855
on modifie la longueur de la portion tige filetée 856 qui sépare les deux pièces ;
on déforme ainsi la branche 85, ce qui a pour effet d'écarter son extrémité portant
l'élément de fixation de la cuisse ou de la jambe 94, de la ligne médiane D. Plus
la tige filetée 856 est enfoncée dans entre les deux pièces 851, plus la branche 85
est écartée vers l'extérieur. Un segment de prolongation 852 prolonge la branche 85
et est monté à rotation autour d'un axe 84 horizontal parallèle à l'axe de rotation
83. Le segment de prolongation 852 peut également être bloqué en rotation par serrage
d'un écrou. L'extrémité libre du segment de prolongation 852 est équipée d'un élément
de fixation par serrage de la jambe ou de la cuisse 94 (ou bague de serrage ou encore
appelé élément de fixation de la cuisse). Cet élément de fixation 94 comporte une
rotule 940 qui permet d'orienter l'élément de serrage selon une rotation de presque
360°. Selon une variante non représentée, l'élément de fixation/serrage 94 et sa rotule
940 sont montés coulissants sur le segment de prolongation 852 et sont blocables en
position selon la longueur de ce dernier. Ceci permet d'adapter la position de l'élément
de serrage 94 en fonction de la morphologie du patient, ses cuisses étant plus ou
moins éloignées de l'arrière du support de selle 7.
[0051] Sur la fig. 2, les moyens de blocage s'étendent verticalement mais lorsque le tube
81 est inséré dans le tube 71, on vient faire tourner les branches 85 autour de l'axe
83 pour les amener dans un plan sensiblement horizontal, parallèle au socle 1. Il
est ainsi possible d'insérer les cuisses du patient dans les éléments de serrage 9.
[0052] En référence à la fig. 3, un mode de réalisation particulier de l'élément de calage
du pied du patient et de la pièce de liaison 4 vont maintenant être décrits. Sur la
fig. 3, le deuxième segment 93 comporte des fentes longitudinales 936 à travers lesquelles
est montée la pièce de liaison 4. La position de la pièce de liaison 4 est dont ajustable
le long du deuxième segment 93. La position de la pièce de liaison 4 peut être bloquée,
par exemple, avec des systèmes écrous boulons qui viennent serrer la pièce de liaison
4 sur le deuxième segment 93 ou à l'aide de système boulon écrou traversant les fentes
936 et sur lesquels la pièce 4 vient en butée de manière à empêcher sa translation
dans les fentes 936. La pièce 4 comporte une platine 41 dont une extrémité porte le
cale-pied 6 et l'autre extrémité est fixée sur le deuxième segment 93 comme précédemment
expliqué. La platine 41 comporte une butée 410 qui s'étend horizontalement, selon
l'épaisseur de la platine. La platine 41 est fixée sur le deuxième segment 93 au moyen
d'une pièce de fixation 412 qui forme avec la pièce 4 un espace permettant le coulissement
de la pièce de liaison 4 sur le deuxième segment 93, de bas en haut, selon la largeur
du second segment 93. Un ressort 42 est disposé entre l'épaisseur de la pièce de fixation
412 et la butée 410. Le ressort 42 a une extrémité en appui sur la butée 410 et l'autre
en appui sur l'épaisseur de la pièce de fixation 412. Ce ressort 42 permet à la pièce
4 de se déplacer selon sa dimension longitudinale (c'est-à-dire verticalement) par
rapport au deuxième segment 93. Le passage formé par la platine 41 et la pièce de
fixation 412 est plus large que la largeur du deuxième segment 93 et permet dont ce
déplacement vertical. Le ressort 42 permet donc à la pièce de liaison 4 d'absorber
les chocs et les dénivellations de terrain lors du déplacement du cale-pied 6.
[0053] En référence à la fig. 3, le cale-pied 6 va maintenant être décrit. Le cale pied
6 comporte une semelle et est monté à l'extrémité de la pièce de liaison 4 selon sa
largeur. La semelle est définie comme étant la surface sur laquelle le patient pose
son pied. La longueur du cale-pied 6 est définie selon la longueur du dispositif.
Le cale-pied 6 comporte deux plaques creuses 61 et 63 qui coulissent l'une dans l'autre
et sont blocables en position, par un système de vis écrou, par exemple. Ces deux
plaques 61 et 63 permettent de modifier la largeur du cale-pied 6 ce qui permet de
positionner le pied du patient dans l'alignement de sa jambe et de sa cuisse. La face
inférieure de la semelle du cale pied 6 comporte deux rouleaux 66 en matériau élastiquement
déformable. Les rouleaux 66 sont montés pivotants autour d'un axe sensiblement parallèle
à la longueur du cale-pied. Leur axe de rotation forme de préférence un angle compris
entre 5 et 15° avec une droite parallèle à la longueur du cale-pied 6. Le matériau
élastiquement déformable permet une bonne accroche de la semelle du cale-pied 6 sur
le sol. Les rouleaux 66 étant pivotant, ils permettent au cale-pied 6 de rouler sur
le sol selon sa largeur. L'inclinaison de leur axe de rotation permet aux cale-pieds
6 de facilement rouler sur le sol lors des changements de direction du dispositif
de l'invention.
[0054] Selon une variante non représentée, combinable avec l'une quelconque des modes de
réalisation du dispositif de l'invention, le cale-pied 6 comporte une plaque formant
semelle qui est fixée selon un de ses bords, au cale-pied 6 par une charnière laquelle
est parallèle à la largeur du cale-pied 6. La plaque formant semelle est articulée
et peut donc être levée et bloquée au-dessus du cale-pied 6, son bord étant solidaire
de la charnière. Un cale-pied 6 comportant une plaque formant semelle articulée permet
de bien fixer le pied du patient lorsque celui-ci ne peut pas être positionné selon
un angle de 90° avec la jambe.
[0055] Dans tous les modes de réalisation, le cale-pied 6 comporte des moyens de fixation
du pied du patient qui ne sont pas représentés sur les figures précitées, par souci
de clarté et de simplification.
[0056] En référence à la fig. 4, un deuxième mode de réalisation va maintenant être décrit.
Les éléments en commun avec le premier mode de réalisation sont référencés à l'identique.
Sur la fig. 4, le support de selle 7 n'a pas été totalement représenté. Dans ce second
mode de réalisation, le bras mobile ne comporte qu'un segment 91 dont une extrémité
912 est montée coulissante et pivotante sur la poutre centrale 3 comme décrit en référence
au premier mode de réalisation. L'autre extrémité du premier segment 91 est montée
à rotation sur une roue 500. Les roues 500 sont donc disposées de part et d'autre
de la poutre centrale 3. La deuxième extrémité du segment 91 est montée à rotation
sur la roue 500 autour d'un axe parallèle à la largeur du dispositif. Les roues 500
sont bidirectionnelles. Elles comportent des rouleaux 501 qui sont aptes à rouler
selon la largeur du dispositif, la roue 500 roulant selon la longueur du dispositif.
Ce mode de réalisation comporte des roulettes arrière (non représentées) qui sont
motorisées et actionnées par des moyens de commande permettant au patient de modifier
la direction du déplacement du dispositif de l'invention, une roulette avançant tandis
que l'autre recule. Ce mode de réalisation peut également comporter en plus des roulettes
arrière motorisées ou en remplacement, des moyens de préhension permettant à un aidant
de pousser le dispositif de l'invention. Les roues 500 permettent également de mettre
en mouvement les segments 91, lesquels simulent le mouvement de la marche.
[0057] En référence à la fig. 5, un mode de réalisation qui comporte des moyens de maintien
du buste du patient va maintenant être décrit. Le dispositif n'est pas entièrement
reproduit sur la fig. 4. Les éléments en commun avec les autres modes de réalisation
sont référencés à l'identique. Le support de selle 7 est équipé d'une selle 710 en
plastique rigide. La selle 710 qui se prolonge verticalement, au-dessus du support
de selle 7 au niveau de la poitrine et du dos du patient. La selle comporte également
deux flancs latéraux 711 muni de moyens de fermeture qui coopèrent avec la portion
venant en contact avec la poitrine du patient. Le support de selle 7 est monté pivotant
sur à l'extrémité d'un tube sensiblement vertical faisant partie du socle 1; sa position
angulaire peut être bloquée, une fois réglée. Le support 1 comporte des poignées de
préhension 120 permettant à un aidant de pousser le dispositif de l'invention. A l'arrière
de la selle 710, se trouve une poulie 715, montée sous le tube 81. Une cordelette
passe sur la poulie et relie les deux éléments de serrage des cuisses 9. Les deux
éléments de serrage des cuisses 94 sont donc liés par la cordelette ce qui aide le
patient dans la marche. En effet, lorsque le patient avance un membre inférieur, l'autre
membre inférieur sera tiré vers l'arrière par la cordelette et la poulie, ce qui lui
procure une aide précieuse. Les moyens d'écartement des cuisses ou des jambes comportent
des branches 87 qui coulissent dans le support de selle 7, selon la largeur du dispositif,
de chaque côté du support de selle 7 et selon sa longueur. Les équerres ou branches
87 peuvent être bloquées en position par exemple, au moyen d'un système de vis filetée
qui les pince contre une paroi horizontale du support de selle 7. L'extrémité libre
de chaque équerre 87 porte la bague de serrage des cuisses 94, laquelle est montée
sur l'équerre 87 au moyen d'un montant perforé 871 qui permet le réglage en hauteur
de la bague 94. La bague 94 est montée sur le montant 871 au moyen d'une vis et d'un
écrou. Le montant perforé 871 est également monté à rotation sur l'équerre 87, autour
d'un axe parallèle à la largeur du dispositif, de manière à pouvoir suivre le mouvement
des membres inférieurs du patient.
[0058] En référence à la fig. 6, un troisième mode de réalisation des moyens d'écartement
des cuisses ou des jambes va maintenant être décrit. Les éléments en commun avec les
autres modes de réalisation sont référencés à l'identique. Ce mode de réalisation
comporte un tube percé 80 qui est traversé par le tube vertical qui supporte le tube
horizontal 71 du support de selle 7. Des moyens de blocage non représentés, permettent,
par serrage, par exemple, de bloquer en position du tube percé 80 sur le tube vertical
du support de selle 7 ; la position du tube 80 est donc réglable selon la hauteur
du dispositif de l'invention et blocable. Le tube percé 80 est solidaire de deux rails
880 et 882 qui s'étendent de chaque côté du tube 80, parallèlement à la longueur du
dispositif de l'invention. Une platine de fixation 871 est montée coulissante sur
le premier rail horizontal 880 et blocable en position sur ce rail. Une platine de
fixation 871 identique est montée coulissante et blocable en position sur le deuxième
rail 882. L'élément de fixation de la cuisse ou de la jambe 94 est monté sur la platine
de fixation 871 au moyen d'un axe Y qui s'étend selon la largeur du dispositif. L'élément
de fixation de la cuisse ou de la jambe 94 est monté sur l'extrémité de l'axe Y au
moyen d'une rotule. Des vis et écrous non représentés permettent de maintenir en position
la platine de fixation 871 sur le rail 880 ou 882, une fois le réglage effectué. L'élément
de fixation 94 est également réglable en position selon la largeur du dispositif ;
il peut en effet coulisser sur l'axe Y précité, lequel est un axe fileté qui permet
de modifier la position de l'élément de fixation 94 selon la longueur de l'axe. Un
écrou permet ensuite de bloquer en position l'élément de fixation 94 sur l'axe Y,
permettant le réglage de ce dernier selon la largeur du dispositif. Le tube percé
80 permet donc le réglage des moyens d'écartement selon la hauteur du dispositif ;
les rails 880 et 882 permettent leur réglage selon la longueur du dispositif et l'axe
Y et les écrous permettent le réglage selon la largeur du dispositif. La rotule sur
laquelle est monté l'élément de fixation 94 permet à ce dernier de suivre les mouvements
des jambes du patient, lesquelles sont mues par les bras mobiles formant pédalier
ou par le patient lui-même.
[0059] Dans une variante non représentée de l'un quelconque des modes de réalisation précités,
le dispositif comporte un guidon qui actionne une roue avant. Ce dispositif permet
aux patients qui peuvent faire usage de leur bras de diriger le dispositif de l'invention.
[0060] Lorsque le dispositif comporte des moyens de mise en mouvement des bras mobiles formant
un pédalier (moteur ou roue arrière), il comporte également des moyens de déclenchement/arrêt
de ces moyens de mise en mouvement. Ces moyens de déclenchement/arrêt peuvent être,
par exemple, un joystick, un bouton ou une manette. Ces moyens de commande peuvent
également comprendre un capteur tactile disposé sur la selle, au niveau di thorax
du patient et/ou un capteur tactile disposé au niveau du dos du patient. Le patient
peut, ainsi, en se penchant vers l'avant ou vers l'arrière déclencher ou arrêter les
moyens de mise en mouvement.
[0061] Lorsque le dispositif comporte des moyens de changement de la direction de son déplacement,
le dispositif comporte des moyens de commande de ces moyens. Ces moyens de commande
peuvent comporter, par exemple, des capteurs tactiles placés sur les flancs latéraux
711 de la selle 710. Ces capteurs sont couplés à des roulettes arrière motorisées
qui vont du fait de leur rotation inverse (l'une avançant, l'autre reculant) modifier
la trajectoire/direction de déplacement du dispositif. Un tel dispositif permet à
un patient incapable d'utiliser ses mains/bras de se déplacer avec le dispositif de
l'invention avec la possibilité de changer de direction.
[0062] Un exemple d'utilisation du dispositif de l'invention va maintenant être décrit.
[0063] On procède d'abord au réglage des différents éléments du dispositif. On règle la
longueur de la poutre centrale 3, la hauteur de la selle, son inclinaison, la distance
séparant les cale-pieds 6 du bras mobile, la position de la bague de fixation de la
cuisse 9. On place ensuite le patient sur la selle et on maintient son torse avec
les moyens de maintien du torse qui font éventuellement partie de la selle. On fixe
les cuisses du patient dans les bagues 94 et les pieds sur les cale-pieds 6. Lorsque
les moyens d'écartement des cuisses sont comme représentés sur la fig. 2, il est possible
de régler finement l'écartement des cuisses simplement en actionnant les molettes
855. Si le dispositif comporte une ou des roues 500, un aidant peut en poussant le
dispositif entraîner les bras mobiles et donc simuler la marche. La roue 500 état
bidirectionnelle, l'aidant peut changer la direction de déplacement du dispositif
de l'invention.
[0064] Si le dispositif comporte un ou deux moteurs, le patient peut lui-même déclencher
le fonctionnement des moteurs en appuyant son torse vers l'avant de manière à presser
un capteur qui va mettre en marche le ou les moteurs. Un capteur vers l'arrière permet
de stopper le ou les moteurs.
[0065] Si le dispositif comporte des capteurs latéraux, le patient peut diriger le dispositif
de l'invention en balançant son buste à droite ou à gauche. Les roulettes arrière
motorisées et les roues 500 permettent le changement de direction.
1. Dispositif de rééducation à la marche, du type comportant un socle (1) équipé de roulettes
espacées selon la largeur et la longueur dudit socle, lequel définit la largeur et
la longueur dudit dispositif, un support de selle (7) éventuellement équipé d'une
selle, lequel surmonte ledit socle (1) et s'étend sensiblement verticalement, selon
la hauteur dudit dispositif, ledit dispositif comprenant deux bras mobiles (91, 93)
formant pédalier, disposés de part et d'autre dudit support de selle (7), chaque bras
(91 ; 93) comprenant une première extrémité montée à rotation sur ledit dispositif
autour d'un axe parallèle à la largeur dudit socle (1), ledit dispositif comportant
en outre, un élément de calage du pied ou de la jambe du patient (6), ledit élément
de calage (6) étant réglable et blocable en position selon la largeur du dispositif,
caractérisé en ce qu'il comporte également des moyens d'écartement des cuisses ou des jambes (87, 871,
9) du patient de part et d'autre dudit support de selle (7), en ce que lesdits moyens d'écartement (87, 871, 94) permettent de modifier l'écartement des
cuisses du patient et sont réglables et blocables en position selon la largeur dudit
dispositif, en ce que lesdits moyens d'écartement sont aptes à suivre le mouvement alternatif des membres
inférieurs du patient maintenus par lesdits éléments de calage (6) et par lesdits
moyens d'écartement (87, 871, 94), lorsque le patient est installé sur ledit dispositif
et en ce que le réglage de la position dudit élément de calage selon la largeur du dispositif
est indépendant du réglage des moyens d'écartement des cuisses du patient.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'écartement des cuisses ou des jambes comportent deux branches (85,
87) qui s'étendent de part et d'autre du support de selle (7) selon la largeur du
dispositif et dont l'extrémité libre peut-être plus ou moins écartée dudit support
de selle (7) selon la largeur du dispositif et bloquée en position, ladite extrémité
libre desdites branches (85, 87) comportant un élément de fixation de la cuisse ou
de la jambe (94), monté à rotation autour d'un axe parallèle à la largeur du dispositif.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que chacune desdites branches (85) comporte deux pièces (851), articulées l'une par rapport
à l'autre selon des axes parallèles, lesdites pièces (851) formant un parallélogramme
déformable, l'une desdites pièces articulées (851) comporte une tige filetée (856)
traversant un filetage ménagé dans ladite pièce, ladite tige filetée permet de déformer
le parallélogramme formé par lesdites pièces (851), modifiant ainsi l'écartement de
ladite branche (85) par rapport audit support de selle, selon la largeur dudit dispositif.
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens d'écartement des cuisses ou des jambes (87, 871, 94) sont réglables
et blocables en position selon la longueur et/ou la hauteur dudit dispositif.
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une poutre centrale (3) qui s'étend selon la longueur dudit socle (1)
et en ce que ladite deuxième extrémité de chacun desdits bras mobiles (93 ; 91) est montée coulissante
le long de ladite poutre centrale (3) et pivotante selon un axe parallèle à la largeur
du dispositif.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'entraînement (5 ; 500) desdits bras (9) formant le pédalier,
lesdits moyens d'entrainement (5 ; 500) étant adaptés pour entrainer alternativement
lesdits bras mobiles (9) dans un mouvement de rotation combiné à une translation.
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que lesdits moyens d'entraiment (5 ; 500) peuvent comporter un ou deux moteurs rotatifs
(5) et/ou au moins une roue connectée (500) audits bras mobiles (91), apte à venir
toucher le sol et à être entrainée en rotation par le déplacement dudit dispositif
sur le sol.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un cale-pied (6) lequel comporte une semelle dont la surface inférieure
est équipée d'au moins un élément d'accroché (66) rotatif, ledit élément d'accroché
(66) étant en matériau élastiquement déformable et monté à rotation autour d'un axe
passant par le plan défini par la semelle et formant un angle non nul avec la dimension
longitudinale de ladite semelle.
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendication précédentes, caractérisé en ce que ledit élément de calage du pied ou de la jambe du patient (6) est monté sur ledit
bras mobile (91 ; 93) au moyen d'un élément de montage (4) comprenant des moyens d'amortissement
(42) aptes à amortir les mouvements verticaux dudit élément de calage (6).
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, des moyens de guidage (120, 500) en direction dudit dispositif,
lesdits moyens de guidage étant en particulier choisis parmi un guidon solidaire d'une
roulette apte à toucher le sol et disposé à l'avant dudit dispositif, une roue bidirectionnelle
éventuellement couplée à des roulettes arrières motorisées équipant ledit socle (1),
et/ou couplée à des moyens de préhension permettant à un aidant de pousser ledit dispositif
et/ou en ce qu'il comporte des moyens de commande desdits moyens de guidage en direction et/ou des
moyens de déclenchement/arrêt desdits moyens d'entraînement desdits bras mobiles (91),
en ce que lesdits moyens de commande et lesdits moyens de déclenchement/arrêt sont choisis
indépendamment les uns des autres parmi un joystick, des capteurs disposés sur la
selle lorsque ledit dispositif comporte une selle, des capteurs équipant des moyens
de maintien du buste du patient et des moyens formant gyroscope positionnés de manière
à pouvoir être activés par ledit patient.