Domaine technique.
[0001] L'invention a pour objet un appareil de chauffage pourvu d'un dispositif de fixation
murale.
[0002] Elle concerne les appareils électriques de chauffage destinés à être fixés contre
un mur, et plus particulièrement le domaine des sèche-serviettes électriques.
État de la technique.
[0003] Les sèche-serviettes comportent généralement au moins un montant vertical sur lequel
sont installées des barres de séchage, lequel montant est fixé contre un mur. Le montant
doit être écarté du mur afin de laisser un espace de 5 cm à 10 cm entre ledit mur
et les barres de séchage pour le passage des serviettes. Pour cela, ils sont équipés
de fixations murales les écartant du mur.
[0004] Les fixations traditionnelles de sèche-serviettes ont un emplacement fixe, et elles
sont vissées dans le mur. De telles fixations sont par exemple décrites dans le document
brevet
WO2011/130786 (AVENIR FUTUR DESIGN). L'emplacement des trous de fixation dans le mur est donc imposé
par la position souhaitée du sèche-serviettes. De plus, si le sèche-serviettes s'avère
trop haut ou trop bas à l'usage, il ne peut pas être déplacé sans avoir à percer de
nouveaux trous de fixation.
[0005] Le document brevet
EP 2.224.177 (KERMI) divulgue un radiateur électrique pourvu d'un dispositif de fixation murale
permettant d'ajuster la position verticale dudit radiateur par rapport au mur sur
lequel il est destiné à être fixé. Plus particulièrement, c'est la fixation murale
qui a une possibilité de débattement vertical, ce débattement étant autorisé par un
mécanisme complexe de coulisseau. Ce débattement est toutefois très court de sorte
que les possibilités de réglage de la hauteur du radiateur sont, en pratique, limitées.
[0006] Le document brevet
EP 2.992.797 (TEXAS) décrit un sèche-serviettes comportant au moins un montant vertical sur lequel
sont fixées des barres de séchage, lequel montant est pourvu d'un dispositif de fixation
murale adapté pour écarter ledit sèche-serviettes du mur sur lequel il est destiné
à être fixé et adapté pour régler la hauteur dudit sèche-serviettes par rapport audit
mur. Le dispositif de fixation murale comprend : - une glissière longitudinale verticale
installée dans une paroi arrière du montant ; - un premier élément de fixation adapté
pour se déplacer verticalement le long de la glissière de manière à régler la position
verticale de l'appareil ; - un moyen de blocage en position du premier élément de
fixation dans la glissière. L'utilisation d'une telle glissière permet de déplacer
l'emplacement des fixations murales le long du montant. Ainsi, les trous de fixation
peuvent être placés à des endroits particulièrement favorables à leur perçage, comme
par exemple dans des joints de carrelage, la position du sèche-serviettes étant réglable
par rapport à ces trous. L'utilisateur peut en outre facilement et rapidement ajuster
la position verticale, c'est-à-dire la hauteur, de son sèche-serviettes sans avoir
à percer de nouveaux trous.
[0007] La solution décrite dans
EP 2.992.797 est illustrée sur les figures 1a et 1b. La figure 1a illustre un dispositif de fixation
convenant notamment à des sèche-serviettes 1 comprenant des barres de séchage de section
circulaire 3 et la figure 1b un dispositif de fixation convenant notamment à des sèche-serviettes
1 dont les barres de séchage 3 sont plates (par exemple de section sensiblement carrée
ou rectangulaire).
[0008] Dans les deux configurations, les barres 3 sont fixées sur au moins un montant vertical
2. Ce montant est creux de sorte qu'il présente une cavité interne 20 dans laquelle
sont généralement installés les câblages électriques des résistances chauffantes,
la carte électronique d'un thermostat et/ou différentes connectiques. La glissière
4 est intégrée dans la face arrière 21 du montant 2 et s'étend à l'intérieur de la
cavité 20, sur une profondeur qui peut aller de 5 mm à 2 cm. La glissière 4 occupe
donc un volume relativement important dans la cavité 20, au détriment du volume nécessaire
à l'installation des câblages électriques, carte électronique et/ou connectiques précités.
L'installation de ces éléments électriques s'en trouve donc complexifiée. Pour remédier
à cela, il est envisageable d'augmenter les dimensions du montant 2, mais cela se
fait au détriment de l'esthétique du produit et engendre une augmentation des coûts
dans la mesure où une quantité supplémentaire de matière est nécessaire.
[0009] Un autre problème lié à la solution décrite dans
EP 2.992.797 est qu'elle nécessite d'utiliser un système à écrou prisonnier (ou coulisseau) coulissant
dans la glissière. Ces écrous sont dits « prisonniers » car les extrémités inférieure
et supérieure de la glissière sont généralement obturées par des caches de sorte que
les écrous ne peuvent pas ressortir de ladite glissière. Il est donc nécessaire d'installer
préalablement, lors de la fabrication, ces écrous dans la glissière, avant de mettre
en place les caches. Il s'agit d'une étape de fabrication supplémentaire, qui est
difficilement automatisable et qui doit être effectuée manuellement par un opérateur
en usine. Les coûts de fabrication, et donc d'achat, s'en trouvent augmentés. De plus,
lorsque l'installateur ou l'utilisateur final doit mettre en place le dispositif de
fixation, il doit rechercher l'écrou et le faire remonter dans le montant, généralement
au moyen d'un outil de type tournevis, susceptible d'endommager le filetage dudit
écrou. En outre, dans la configuration des figures 1a et 1b, la glissière est relativement
profonde, de sorte que le filetage de l'écrou se trouve éloigné de l'entrée de ladite
glissière. Cet éloignement de l'écrous entraîne un risque d'endommager le filetage
à cause d'un vissage de travers fait par un installateur ou un utilisateur final inexpérimenté.
[0010] L'invention vise à résoudre tout ou partie des problèmes précités. En particulier,
un objectif de l'invention est de proposer un dispositif de fixation murale du type
décrit dans
EP 2.992.797 et dont la conception permet de faciliter la mise en place d'éléments électriques,
à l'intérieur du montant. Un autre objectif de l'invention est de proposer un dispositif
de fixation murale dont la conception est simple, peu onéreux en termes de fabrication
et d'achat, et dont la mise en place est aisée.
Présentation de l'invention.
[0011] La solution proposée par l'invention est un appareil de chauffage comportant au moins
un montant vertical creux présentant une cavité interne, lequel montant est pourvu
d'un dispositif de fixation murale adapté pour écarter ledit appareil du mur sur lequel
il est destiné à être fixé et adapté pour régler la hauteur dudit appareil par rapport
audit mur, le dispositif de fixation murale comprend :
- une glissière longitudinale verticale installée sur une paroi arrière du montant,
- un premier élément de fixation adapté pour se déplacer verticalement le long de la
glissière de manière à régler la position verticale de l'appareil,
- un moyen de blocage en position du premier élément de fixation dans la glissière,
et dans lequel :
- la glissière est définie par une lèvre faisant saillie depuis la paroi arrière du
montant, à l'opposé de la cavité interne dudit montant,
- le premier élément de fixation est adapté pour coopérer avec un crochet de fixation,
lequel crochet est adapté pour être en prise avec la lèvre,
- le moyen de blocage se présente sous la forme d'au moins une vis en prise d'une part
avec le premier élément de fixation et d'autre part avec le crochet de fixation de
sorte qu'un vissage de ladite vis assure un contact de blocage entre ledit crochet
et la lèvre.
[0012] La lèvre étant située à l'extérieur de la cavité interne du montant, le volume de
cette cavité est optimisé pour l'installation des éléments électriques. Il n'y a plus
de volume perdu du fait de la glissière.
[0013] De plus, une glissière conformée par une simple lèvre est très simple à réaliser,
et nécessite moins de matière que la celle décrite dans
EP 2.992.797. La fabrication s'en trouve simplifiée, avec des coûts réduits.
[0014] En outre, l'utilisation d'un crochet qui coopère avec la lèvre est une solution constructive
particulièrement simple, qui peut être rapidement mise en place par l'utilisateur
final pour régler la hauteur de fixation de son appareil de chauffage.
[0015] D'autres caractéristiques avantageuses de l'invention sont listées ci-dessous. Chacune
de ces caractéristiques peut être considérée seule ou en combinaison avec les caractéristiques
remarquables définies ci-dessus. Chacune de ces caractéristiques contribue, le cas
échéant, à la résolution de problèmes techniques spécifiques définis plus avant dans
la description et auxquels ne participent pas nécessairement les caractéristiques
remarquables définies ci-dessus. Ces dernières peuvent faire l'objet, le cas échéant,
d'une ou plusieurs demandes de brevet divisionnaires :
- Selon un mode de réalisation, le crochet de fixation présente deux ailettes latérales
orientées en sens inverse, lesquelles ailettes sont reliées par une plaquette, une
première ailette étant adaptée pour être en prise avec la vis, une seconde ailette
étant adaptée pour être en prise avec la lèvre.
- Selon un mode de réalisation, le premier élément de fixation comprend un aménagement
interne pour recevoir le crochet de fixation, lequel aménagement présente une glissière
dans laquelle s'engagent les bords de plaquette dudit crochet.
- Selon un mode de réalisation, la première ailette est moins large que la plaquette
de manière à laisser libres les bords de ladite plaquette qui s'engagent dans la glissière.
- Selon un mode de réalisation, des encoches sont ménagées dans la première ailette
pour le passage de rails de la glissière.
- Selon un mode de réalisation : - la plaquette et la seconde ailette du crochet de
fixation forment un angle obtus ; - la lèvre a la même orientation que la seconde
ailette.
- Selon un mode de réalisation, le premier élément de fixation est conformé pour coiffer
la portion de la lèvre qui est en prise avec le crochet.
- Selon un mode de réalisation, la conformation du premier élément de fixation consiste
en des encoches réalisées dans des parois latérales dudit élément de fixation, lesquelles
encoches coopèrent avec la lèvre pour former un élément de guidage dudit élément de
fixation lorsque celui-ci se déplace le long de la glissière.
- Selon un mode de réalisation : - le montant est réalisé en au moins deux parties solidarisées
entre par des vis ou rivets dont les têtes font saillie depuis la paroi arrière dudit
montant ; - le premier élément de fixation est conformé pour coiffer une ou plusieurs
desdites têtes lorsque le crochet est en prise avec la lèvre.
- Selon un mode de réalisation : - le dispositif de fixation comprend un second élément
de fixation adapté pour se fixer contre un mur ; - le premier élément de fixation
est adapté pour s'assembler avec le second élément de fixation.
Breve description des figures.
[0016] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux à la lecture
de la description d'un mode de réalisation préféré qui va suivre, en référence aux
dessins annexés, réalisés à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs et sur lesquels
:
[Fig. 1a] précitée est une vue en coupe montrant un agencement d'une glissière dans
un montant de sèche-serviette, selon l'art antérieur.
[Fig. 1b] précitée est une vue en coupe montrant un autre agencement d'une glissière
dans un montant de sèche-serviette, selon l'art antérieur.
[Fig. 2] est une vue montrant partiellement un sèche-serviette et, en éclatée, un
dispositif de fixation selon l'invention.
[Fig. 3a] est une vue arrière, en éclatée, montrant un mode de réalisation du premier
élément de fixation, du crochet de fixation et de la vis.
[Fig. 3b] est une vue avant, en éclatée, des éléments de la figure 3a.
[Fig. 3c] est une vue en perspective montrant les éléments des figures 3a et 3b à
l'état assemblé.
[Fig. 4] illustre différentes étapes de l'installation du premier élément de fixation
équipé du crochet de fixation, dans la glissière.
[Fig. 5] est une vue en coupe d'un dispositif de fixation selon l'invention.
Description des modes de réalisation.
[0017] Par souci de clarté, les précisions suivantes sont apportées à certains termes utilisés
dans la description et les revendications :
- Tel qu'utilisé ici, sauf indication contraire, l'utilisation des adjectifs ordinaux
« premier », « deuxième », etc., pour décrire un objet indique simplement que différentes
occurrences d'objets similaires sont mentionnées et n'implique pas que les objets
ainsi décrits doivent être dans une séquence donnée, que ce soit dans le temps, dans
l'espace, dans un classement ou de toute autre manière.
- De même, l'utilisation des adjectifs « droite/gauche », « avant/arrière », « haut/bas
», etc., permet de décrire simplement la position d'un objet dans la configuration
des figures annexées, mais n'implique pas nécessairement qu'en pratique, des objets
similaires soient dans la même position.
- « X et/ou Y » signifie : X seul ou Y seul ou X+Y.
- D'une manière générale, on appréciera que les différents dessins ne sont pas dessinés
à l'échelle d'une figure à l'autre ni à l'intérieur d'une figure donnée, et notamment
que des éléments de l'invention peuvent être arbitrairement dessinés pour faciliter
la lecture des dessins.
[0018] L'appareil de chauffage est préférentiellement un sèche-serviettes, mais il peut
également se présenter sous la forme d'un radiateur ou de tout autre appareil de chauffage
que l'on souhaite fixer au mur.
[0019] Sur la figure 2, le sèche-serviettes 1 comprend un montant vertical 2 sur lequel
sont disposées des barres de séchage 3. Le sèche-serviettes 1 peut comporter deux
ou plusieurs autres montants verticaux 2 entre lesquels sont installées les barres
3, le nombre de montants dépendant de l'encombrement du sèche-serviette, notamment
de sa largeur. Le nombre de barres 3 peut varier de 1 à 40 en fonction de la hauteur
du sèche-serviettes 1.
[0020] Le montant 2 a par exemple une longueur comprise entre 20 cm et 2 m. Il est réalisé
en métal (ex : aluminium) ou en plastique et est obtenus par extrusion ou par moulage.
Le montant 2 est creux de sorte qu'il présente une cavité interne 20 dans laquelle
sont installés les câblages électriques des résistances chauffantes des barres 3,
la carte électronique d'un thermostat, différentes connectiques et de manière plus
générale des éléments électriques, électroniques et/ou fluidiques permettant de chauffer
les barres 3 et réguler leur température. Sur la figure 2, le montant 2 a une section
en U. L'extrémité supérieure et inférieure du montant 2 est obturée par des caches
(non représentés).
[0021] Les barres de séchage 3 ont une section rectangulaire, ovale, ronde, etc. De manière
connue de l'homme du métier, elles renferment une résistance électrique ou sont traversées
par un fluide caloporteur. Sur les figures annexées, ces barres de séchage 3 sont
horizontales et disposées les unes au-dessus des autres. Elles sont fixées de manière
classique au montant 2. Par exemple, les extrémités des barres 3 s'emboîtent dans
une plaque 22 qui se positionne sur le montant 2 de manière à obturer la partie ouverte
de leur section en U. Le positionnement de la plaque 22 est assuré par une gorge longitudinale
220 dans laquelle une bordure de ladite plaque se loge. Le maintien en position est
assuré par des vis de fixation ou rivets 221. Selon un autre mode de réalisation,
les barres 3 sont montées pivotantes sur le montant 2. La technique d'assemblage des
barres 3 sur le montant 2 ne faisant pas partie de la présente invention, elle ne
sera pas décrite ici plus en détail.
[0022] Le montant 2 est pourvu d'un dispositif de fixation murale adapté pour écarter l'appareil
1 du mur sur lequel il est destiné à être fixé. Dans le mode de réalisation illustré
sur les figures 2, 4 et 5, le dispositif de fixation comprend une glissière longitudinale
verticale 4, un premier élément de fixation 5, un crochet de fixation 6 et un moyen
7 pour bloquer en position ce premier élément de fixation dans cette glissière.
[0023] La glissière 4 est installée sur la paroi arrière 21 du montant 2, c'est-à-dire sur
la paroi qui, en usage, est en vis-à-vis du mur. Elle est définie par une lèvre 41
qui fait saillie depuis la paroi arrière 21, à l'opposé à la cavité interne 20. Elle
n'est donc pas située à l'intérieur de la cavité 20, mais à l'extérieur de celle-ci,
de sorte que le volume de la cavité n'est pas réduit du fait de la glissière 4. Sur
les figures annexées, la lèvre 41 est orientée vers les barres 3, mais pourrait être
orientée dans le sens inverse. La lèvre 41 peut s'étendre sur toute la longueur du
montant 2 ou sur une partie seulement. Elle peut être continue ou discontinue. Selon
un mode de réalisation, le montant 2 et la lèvre 41 forment une pièce monobloc obtenue
par moulage ou extrusion. En variante, on peut envisager de rapporter la lèvre 41
sur la paroi arrière 21, et de la fixer par soudage, collage, vissage, rivetage, etc.
À titre d'exemple, la lèvre 4 a une largeur comprise entre 3 mm et 3 cm et une épaisseur
comprise entre 1 mm et 5 mm.
[0024] La lèvre 41 est écartée de la paroi arrière 21, par exemple d'une distance comprise
entre 1 mm et 10 mm. Comme expliqué plus avant dans la description, cet écartement
est utilisé pour l'insertion du crochet 6. À cet effet, l'extrémité libre 410 de la
lèvre 41 est avantageusement recourbée vers l'arrière (à l'opposé de la paroi arrière
21) de manière à faciliter cette insertion. Selon un mode de réalisation, la lèvre
41 est orientée de manière oblique de sorte que l'insertion du crochet 6 soit davantage
facilitée. Sur les figures 4 et 5, la portion de la paroi arrière 21 sur laquelle
la lèvre 41 est installée est en biseau, ce biseau donnant l'obliquité de ladite lèvre.
La paroi arrière 21 peut toutefois être plane, parallèle au mur, et la lèvre 41 orientée
parallèlement, ou sensiblement parallèlement à cette paroi et/ou audit mur.
[0025] Le crochet 6 est adapté pour être en prise avec la lèvre 41. Il peut être réalisé
en métal ou en plastique. Sur les figures 2, 3 et 5, le crochet 6 présente deux ailettes
latérales 60 et 61 qui sont orientées en sens inverse. La première ailette 60 est
adaptée pour être en prise avec la vis 7 et présente à cet effet un taraudage 600.
La seconde ailette 61 adaptée pour être en prise avec la lèvre 41.
[0026] Ces ailettes 60, 61 sont reliées par une plaquette 62. Le crochet 6 a ainsi une forme
de S ou de Z. À titre d'exemple, les ailettes 60, 61 et la plaquette 62 ont une forme
rectangulaire, dont la longueur est comprise entre 5 mm et 5 cm, la largeur comprise
entre 5 mm et 3 cm et l'épaisseur comprise entre 1 mm et 5 mm. La première ailette
60, la seconde ailette 61 et la plaquette 62 n'ont pas nécessairement la même forme.
Pour simplifier la conception, les ailettes 60, 61 et la plaquette 62 sont préférentiellement
obtenues par pliage ou emboutissage d'une même plaque.
[0027] Il est apparu que l'insertion de la seconde ailette 61 dans la lèvre 41 était particulièrement
aisée lorsque la plaquette 62 et ladite seconde ailette 61 forment un angle obtus
et lorsque ladite lèvre a la même orientation que ladite seconde ailette, en l'occurrence
lorsqu'elle est oblique. Les meilleurs résultats sont obtenus avec une plaquette 62
et une seconde ailette 61 qui forment un angle compris entre 95° et 115°.
[0028] Le premier élément de fixation 5 est adapté pour coopérer avec le crochet 6. Selon
un mode de réalisation, cet élément de fixation forme une entretoise qui permet d'écarter
le montant 2 (et donc l'appareil 1) du mur, d'une distance comprise entre 1 cm et
10 cm. En pratique, chaque montant 2 comprend deux premiers éléments de fixations
5 qui sont écartés l'une de l'autre pour éviter tout basculement de l'appareil 1 une
fois qu'il est installé contre un mur. Ces premiers éléments de fixations 5 sont préférentiellement
maintenus écartés l'un de l'autre d'une distance maximale proche de la longueur du
montant 2. Un écartement inférieur est toutefois acceptable.
[0029] Sur les figures 2 à 5, le premier élément de fixation 5 se présente sous la forme
d'une pièce en forme de cube ou de pavé, mais pourrait avoir une autre forme, par
exemple d'un cylindre. Il présente une première extrémité 50 et une seconde extrémité
ouverte 51. La première extrémité 50 est préférentiellement ouverte, mais pourrait
être fermée. Le premier élément de fixation 5 peut être réalisé en plastique ou en
métal et être obtenu par moulage ou usinage. À titre d'exemple, sa longueur et sa
largeur sont comprises entre 2 cm et 10 cm et l'épaisseur de sa paroi comprise entre
1 mm et 5 mm.
[0030] Sur les figures 3a et 3b, le premier élément de fixation 5 présente un aménagement
interne 510, accessible depuis la seconde extrémité ouverte 51, qui est adapté pour
recevoir le crochet 6. Lorsque le crochet 6 est installé dans l'aménagement interne
510, le taraudage 600 est positionné en vis-à-vis d'un orifice 500 ménagé dans une
paroi 52 du premier élément de fixation 5 (figure 5). Cette paroi 52 est située sensiblement
au milieu du premier élément de fixation 5, de sorte que celui-ci présente un second
aménagement interne 520. Selon une variante de réalisation, cette paroi est une paroi
de fermeture de la première extrémité 50, de sorte que le premier élément de fixation
5 présente seulement l'aménagement interne 510.
[0031] En se rapportant aux figures 3 et 5, la vis 7 est installée depuis la première ouverture
50 et passe au travers de l'orifice 500 pour venir en prise dans le taraudage 600.
La tête de la vis reste en contact avec la paroi 52. En vissant la vis 7 dans le taraudage
600, le crochet 6 rentre progressivement dans l'aménagement interne 510, en étant
notamment tiré vers la paroi 52 de sorte que la seconde ailette 61 vient se serrer
contre la lèvre 41. On obtient donc un contact de blocage entre le crochet 6 - et
plus particulièrement sa seconde ailette 61 - et la lèvre 41. Ce contact de blocage
assure le maintien en position du premier élément de fixation 5 dans la glissière
4. Pour assurer un serrage optimal, le crochet 6 et le premier élément de fixation
5 sont configurés pour que la première ailette 60 reste à distance de la paroi 52.
Il suffit de dévisser légèrement la vis 7 pour libérer le contact entre le crochet
6 et la lèvre 41. L'installateur peut alors faire glisser le premier élément de fixation
5 le long de la glissière 4 jusqu'à la position souhaitée. Une fois cette position
atteinte, il suffit de visser la vis 7 pour bloquer en position le premier élément
de fixation 5 dans la glissière 4.
[0032] Lors du vissage de la vis 7, le crochet 6 peut avoir tendance à se déloger de la
lèvre 41 et/ou à se déformer, ce phénomène étant amplifié lorsque la seconde ailette
61 et ladite lèvre 41 sont inclinées (c'est-à-dire qu'elles ne sont pas perpendiculaires
à l'axe de la vis 7). Aussi, selon un mode de réalisation avantageux, l'aménagement
interne 510 présente une glissière 562 dans laquelle est logée la plaquette 62 du
crochet 6. Cette glissière 562 est préférentiellement obtenue lors du moulage ou de
l'usinage du premier élément de fixation 5. Elle peut toutefois être rapportée est
fixée par soudage, collage ou vissage.
[0033] La glissière 562 permet de bloquer un mouvement latéral intempestif du crochet 6
dans le premier élément de fixation 5, de sorte que ledit crochet ne se déloge pas
de la lèvre 41 et/ou ne se déforme pas, lors du vissage de la vis 7. La glissière
562 permet en outre de conserver le mouvement de translation du crochet 6 généré lors
du vissage/dévissage de la vis 7.
[0034] Le crochet 6 s'installe dans l'aménagement interne 510, en engageant les bords de
la plaquette 62 dans l'entrée de la glissière 562 qui débouche au niveau de la seconde
extrémité ouverte 51. On pousse ensuite la plaquette 62 dans la rainure 562 jusqu'à
ce que la vis 7 puisse s'engager dans le taraudage 600. Pour faciliter l'insertion
de la plaquette 62 dans la glissière 562, la première ailette 60 est moins large que
la plaquette 62 de manière à laisser libres les bords de ladite plaquette, lesquels
bords s'engagent dans ladite glissière. De manière alternative, on peut envisager
de réaliser des encoches dans la première ailette 60 pour laisser passer les rails
de la glissière 562.
[0035] Selon un mode de réalisation, le premier élément de fixation 5 est conformé pour
coiffer la portion de la lèvre 41 qui est en prise avec le crochet 6. Le premier élément
de fixation 5 peut ainsi venir se plaquer contre la paroi arrière 21 du montant 2,
après serrage de la vis 7, ce qui non seulement améliore l'esthétique, mais rigidifie
également davantage la structure. Sur les figures 2 à 5, cette conformation du premier
élément de fixation 5 consiste en des échancrures ou encoches 541 réalisées dans les
parois latérales du premier élément de fixation 5. Ces encoches 541 ont le même profil
que la lèvre 41.
[0036] Les encoches 541 assurent plusieurs autres fonctions. En premier lieu, elles coopèrent
avec la lèvre 41 pour former un élément de guidage du premier élément de fixation
5 lorsque celui-ci se déplace le long de la glissière 4. En second lieu, elles bloquent
la flexion de la lèvre 41 lorsque la seconde ailette 61 est pressée contre ladite
lèvre ou, à tout le moins, limitent son débattement. En troisième lieu, elles bloquent
un mouvement latéral intempestif du premier élément de fixation 5 lors du vissage
de la vis 7.
[0037] Comme évoqué précédemment, le montant 2 peut être réalisé en au moins deux parties
: le corps du montant 2 et la plaque 22. Ces deux parties sont solidarisées entre
par des vis ou rivets 221 dont les têtes font saillie depuis la paroi arrière 21 du
montant 2. Il est avantageux que ces têtes de vis ou rivets 221 ne viennent pas gêner
le coulissement du premier élément de fixation 5 le long de la glissière 4. Pour ce
faire, le premier élément de fixation 5 est conformé pour coiffer une ou plusieurs
desdites têtes lorsque le crochet 6 est en prise avec la lèvre 41. Sur les figures
2 à 5, cette conformation du premier élément de fixation 5 consiste en des secondes
encoches 542 réalisées dans les parois latérales du premier élément de fixation 5.
Ces encoches 542 ont le même profil que les têtes des vis ou rivets 221. Le premier
élément de fixation 5 peut ainsi passer sur les têtes des vis ou rivets 221 sans blocage.
[0038] En se rapportant aux figures 2 et 5, le dispositif de fixation comprend un second
élément de fixation 8 adapté pour se fixer contre un mur. Selon un mode de réalisation,
ce second élément de fixation 8 se présente sous la forme d'une patte de fixation
en forme de U, pourvue d'un trou oblong 80 pour le passage d'une vis de fixation murale
(non représentées). Ce trou oblong 80 est horizontal, de manière à autoriser un débattement
latéral de la patte 8 par rapport aux trous de fixation muraux. La patte de fixation
8 présente deux ailettes latérales 81 et est adaptée pour se loger dans le second
aménagement interne 520. Chaque ailette présente un taraudage 810. Lorsque la patte
de fixation 8 est installée dans le second aménagement interne 520, chaque taraudage
810 est situé en vis-à-vis d'un trou oblong 580 ménagés dans des parois latérales
dudit aménagement. Le maintien en position se fait par des vis de fixation qui passent
au travers des trous oblongs 580 et qui viennent en prise avec les taraudages 810.
D'autres solutions peuvent être envisagées pour réaliser l'assemblage des éléments
de fixation 5 et 8, par exemple une solution du type illustré sur la figure 8 du document
EP 2.992.797 précité.
[0039] La fixation de l'appareil 1 contre un mur se fait de la manière suivante : tout d'abord,
l'installateur fixe les seconds éléments de fixation 8 sur le mur, dans un endroit
qui lui convient, par exemple entre des joints de carrelage. Ensuite, l'installateur
peut prépositionner l'appareil 1 au niveau des seconds éléments de fixation 8. Il
peut effectuer cette étape en compagnie de l'utilisateur final qui lui indiquera la
position adéquate souhaitée. Cela étant fait, l'installateur installe un crochet 6
dans chaque premier élément de fixation 5 et engage la vis 7 pour empêcher le crochet
de tomber. Le crochet est positionné de manière à ce que la seconde ailette 61 dépasse
de la seconde extrémité ouverte 51 (figure 4, position 1). Le crochet 6 est alors
engagé dans la lèvre 41 (figure 4, position 2). Le crochet 6 peut directement s'emboiter
latéralement dans la lèvre 41, dans la position souhaitée. L'installateur visse alors
légèrement la vis 7 pour engager le premier élément de fixation 5 sur la lèvre 41
(figure 4, position 3). Si la position est la bonne, la vis 7 est vissée jusqu'à ce
que le premier élément de fixation 5 soit serré dans la glissière. Dans le cas contraire,
l'installateur fait préalablement glisser le premier élément de fixation 5 le long
de la glissière 4 jusqu'à la position adéquate puis effectue le serrage. L'installateur
peut dès lors facilement assembler les premiers éléments de fixation 5 avec les seconds
éléments de fixation 8. On comprend ainsi que la mise en place de l'appareil 1 est
très simple et très rapide à mettre en œuvre et peut être fait directement par l'utilisateur
final. Et si l'utilisateur souhaite descendre ou monter son appareil, il lui suffit
de désolidariser les premiers éléments de fixation 5 des seconds éléments de fixation
8, et de modifier la position desdits premiers éléments de fixation le long de la
glissière 4.
[0040] Une ou plusieurs caractéristiques exposées seulement dans un mode de réalisation
peuvent être combinées avec une ou plusieurs autres caractéristiques exposées seulement
dans un autre mode de réalisation. L'agencement des différents éléments et/ou moyens
et/ou étapes de l'invention, dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, ne doit
pas être compris comme exigeant un tel agencement dans toutes les implémentations.
D'autres variantes peuvent être prévues et notamment :
- La lèvre 41 n'est pas nécessairement réalisée sur toute la longueur du montant 2.
La glissière 4 peut être formée de plusieurs tronçons de lèvres 41.
- La vis 7 peut se présenter sous la forme d'une tige filetée solidaire de la première
ailette 60, laquelle tige passe au travers de l'orifice 500 pour venir en prise avec
un boulon ou bouton accessible depuis la première ouverture 50 du premier élément
de fixation 5. C'est la rotation du boulon ou bouton dans un sens ou dans l'autre
qui permet de déplacer le crochet 6 vers sa position de serrage.
- Deux ou plusieurs autres vis 7 peuvent être agencées pour être en prise avec le premier
élément de fixation 5 et avec le crochet 6, pour assurer le blocage en position dudit
premier élément de fixation dans la glissière 4.
[0041] En outre, une ou plusieurs caractéristiques exposées seulement dans un mode de réalisation
peuvent être combinées avec une ou plusieurs autres caractéristiques exposées seulement
dans un autre mode de réalisation. De même, une ou plusieurs caractéristiques exposées
seulement dans un mode de réalisation peuvent être généralisées aux autres modes de
réalisation, même si ce ou ces caractéristiques sont décrites seulement en combinaison
avec d'autres caractéristiques.
1. Appareil de chauffage (1) comportant au moins un montant vertical creux (2) présentant
une cavité interne (20), lequel montant est pourvu d'un dispositif de fixation murale
adapté pour écarter ledit appareil du mur sur lequel il est destiné à être fixé et
adapté pour régler la hauteur dudit appareil par rapport audit mur, le dispositif
de fixation murale comprend :
- une glissière (4) longitudinale verticale installée sur une paroi arrière (21) du
montant (2),
- un premier élément de fixation (5) adapté pour se déplacer verticalement le long
de la glissière (4) de manière à régler la position verticale de l'appareil (1),
- un moyen (7) de blocage en position du premier élément de fixation (5) dans la glissière
(4),
caractérisé en ce que :
- la glissière (4) est définie par une lèvre (41) faisant saillie depuis la paroi
arrière (21) du montant (2), à l'opposé de la cavité interne (20) dudit montant,
- le premier élément de fixation (5) est adapté pour coopérer avec un crochet de fixation
(6), lequel crochet est adapté pour être en prise avec la lèvre (41),
- le moyen de blocage se présente sous la forme d'au moins une vis (7) en prise d'une
part avec le premier élément de fixation (5) et d'autre part avec le crochet de fixation
(6) de sorte qu'un vissage de ladite vis assure un contact de blocage entre ledit
crochet et la lèvre (41).
2. Appareil selon la revendication 1, dans lequel le crochet de fixation (6) présente
deux ailettes latérales (60, 61) orientées en sens inverse, lesquelles ailettes sont
reliées par une plaquette (62), une première ailette (60) étant adaptée pour être
en prise avec la vis (7), une seconde ailette (61) étant adaptée pour être en prise
avec la lèvre (41).
3. Appareil selon la revendication 2, dans lequel le premier élément de fixation (5)
comprend un aménagement interne (510) pour recevoir le crochet de fixation (6), lequel
aménagement présente une glissière (562) dans laquelle s'engagent les bords de plaquette
(62) dudit crochet.
4. Appareil selon la revendication 3, dans lequel la première ailette (60) est moins
large que la plaquette (62) de manière à laisser libres les bords de ladite plaquette
qui s'engagent dans la glissière (562).
5. Appareil selon la revendication 3, dans lequel des encoches sont ménagées dans la
première ailette (60) pour le passage de rails de la glissière (562).
6. Appareil selon l'une des revendications 2 à 5, dans lequel :
- la plaquette (62) et la seconde ailette (61) du crochet de fixation (6) forment
un angle obtus,
- la lèvre (41) a la même orientation que la seconde ailette (61).
7. Appareil selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le premier élément
de fixation (5) est conformé pour coiffer la portion de la lèvre (41) qui est en prise
avec le crochet (6).
8. Appareil selon la revendication 7, dans lequel la conformation du premier élément
de fixation (5) consiste en des encoches (541) réalisées dans des parois latérales
dudit élément de fixation, lesquelles encoches coopèrent avec la lèvre (41) pour former
un élément de guidage dudit élément de fixation lorsque celui-ci se déplace le long
de la glissière (4).
9. Appareil selon l'une des revendications précédentes, dans lequel :
- le montant (2) est réalisé en au moins deux parties solidarisées entre par des vis
ou rivets (221) dont les têtes font saillie depuis la paroi arrière (21) dudit montant,
- le premier élément de fixation (5) est conformé pour coiffer une ou plusieurs desdites
têtes lorsque le crochet (6) est en prise avec la lèvre (41).
10. Appareil selon l'une des revendications précédentes, dans lequel :
- le dispositif de fixation comprend un second élément de fixation (8) adapté pour
se fixer contre un mur,
- le premier élément de fixation (5) est adapté pour s'assembler avec le second élément
de fixation (8).