[0001] L'invention concerne un mécanisme de remontage et/ou de correction d'au moins une
fonction horlogère. L'invention concerne encore un dispositif de sélection d'une fonction
horlogère. Elle concerne aussi un mouvement horloger comprenant un tel dispositif
ou un tel mécanisme. Elle concerne enfin une pièce d'horlogerie, notamment une montre
bracelet, comprenant un tel dispositif ou un tel mécanisme ou un tel mouvement.
[0002] On connaît un mécanisme d'interface prévu pour sélectionner et actionner l'une ou
l'autre d'au moins deux fonctions horlogères. De tels dispositifs sont connus et utilisés
dans de nombreuses montres bracelets, qu'il s'agisse de montres simples ou bien de
celles affichant une indication dérivée de l'heure, telle que les quantièmes du mois,
les jours de la semaine, ou encore les différents fuseaux horaires. La commande de
ces différentes fonctions nécessite communément le déplacement axial de la tige de
commande dans au moins deux positions distinctes. Une première position peut permettre
un remontage manuel, une deuxième position intermédiaire peut permettre une correction
des quantièmes et une troisième position peut permettre un réglage de l'heure.
[0003] C'est pratiquement la limite des fonctions et/ou indications horaires que l'on peut
régler avec une telle tige de commande dans la mesure où il est délicat de positionner
la tige dans des positions intermédiaires et qu'il convient de mémoriser les positions
axiales de la tige dédiées à chacune des fonctions de réglage.
[0004] Les mécanismes usuels comportent un pignon coulant qui est prévu pour se déplacer
axialement dans au moins deux positions distinctes pour venir en prise alternativement
avec la chaîne de remontage et les différentes chaînes de correction par le biais
de dispositifs d'embrayage horizontal faisant intervenir un nombre important de bascules.
La cinématique des différents rouages se déplaçant parallèlement au bâti du mouvement
est compliquée et peut induire des problèmes de pénétration de denture les unes dans
les autres qui se traduisent par des problèmes d'arc-boutement, d'usure, et de sensations
aléatoires à la tige. Il existe ainsi un risque de bloquer axialement la tige et un
risque de corriger intempestivement les indications.
[0005] Le document
CH572236 divulgue un mécanisme conventionnel à trois positions de tige, qui est caractéristique
des mécanismes dotés de dispositifs d'embrayage horizontal pilotés par un pignon coulant.
[0006] La demande de brevet
CH702548 divulgue un mécanisme doté de dispositifs d'embrayage horizontal dont le système
de commande a été adapté en vue de le rendre séquentiel par le biais notamment d'une
roue à colonnes. La sélection d'au moins deux fonctions s'effectue par des pressions
successives sur la couronne de remontoir et la correction de la fonction sélectionnée
s'effectue par la rotation de ladite couronne. Cette construction ne permet pas de
remédier aux inconvénients précités des mécanismes conventionnels. Par ailleurs, l'interface
qui en découle requiert une indication de la fonction sélectionnée et présente donc
un impact esthétique sur la montre-bracelet dotée d'un tel mécanisme.
[0007] La demande de brevet
EP2367074 divulgue un mécanisme séquentiel dont la sélection des fonctions s'effectue par des
pressions successives sur un organe sélecteur et la correction de la fonction sélectionnée
s'effectue par la rotation d'une couronne de réglage. Un dispositif d'embrayage dédié
aux fonctions de correction prend la forme d'un train épicycloïdal dont la roue planétaire
est solidaire en rotation de la couronne de réglage. Des satellites sont pivotés sur
un porte-satellite de façon à venir engrener l'un ou l'autre des correcteurs correspondant
chacun à une chaîne de correction spécifique. Ainsi, la sélection des fonctions de
correction de ce mécanisme est définie par la position angulaire du porte-satellite
qui est pilotée par l'organe sélecteur. Un tel dispositif permet de multiplier les
fonctions de correction en jouant sur le dimensionnement et l'agencement des satellites
et du mobile porte-satellite. Toutefois, celui-ci a pour inconvénient de générer un
risque de satellisation des renvois correcteurs qui se traduit par un déplacement
intempestif d'un ou plusieurs indicateurs lors du passage d'une fonction de correction
à une autre. Par ailleurs, l'interface qui découle d'un tel mécanisme requiert plusieurs
organes de commande et présente donc un impact esthétique sur la montre-bracelet doté
d'un tel mécanisme.
[0008] La demande de brevet
EP2444861 concerne également un mécanisme dont le dispositif d'embrayage est mis en œuvre par
un train épicycloïdal. Celui-ci permet de sélectionner au moins deux fonctions distinctes
par des pressions successives sur une tige de commande et d'actionner la fonction
sélectionnée par la rotation de ladite tige. La roue planétaire du train épicycloïdal
est ici solidaire en rotation de la tige de commande par le biais d'un ressort de
rappel qui permet de conférer un degré de liberté entre la tige et les correcteurs
et permet ainsi d'éviter
a priori les risques d'arc-boutement et les risques de satellisation lors de la sélection
des fonctions. En contrepartie, une telle conception induit toutefois un angle mort
dans les chaînes de correction qui peut se traduire par une baisse de la vitesse de
correction après sélection de la fonction considérée.
[0009] Le but de l'invention est de fournir un dispositif permettant de remédier aux inconvénients
mentionnés précédemment et d'améliorer les dispositifs connus de l'art antérieur.
En particulier, l'invention propose un mécanisme simple permettant de multiplier le
nombre de fonctions de correction à la tige et de simplifier la sélection de ces fonctions.
L'invention propose aussi un dispositif de sélection permettant d'atteindre ce but.
[0010] Un mécanisme selon un premier aspect de l'invention permet de remonter et/ou de corriger
au moins une fonction horlogère. Il comprend une roue de commande de remontage et/ou
de correction respectivement en prise directe et permanente avec un organe mobile
et avec n roues, n>1, de préférence n>2. Chaque roue fait partie d'une chaîne cinématique
de correction ou de remontage. Chaque chaîne cinématique comprend un embrayage, au
moins n-1 embrayages étant de type vertical.
[0011] L'organe peut comprendre au moins un arbre, notamment une tige, monté mobile axialement
en translation.
[0012] L'axe de rotation de la roue de correction et/ou de remontage et l'axe de translation
de l'arbre peuvent être concourants ou sensiblement concourants et perpendiculaires
ou sensiblement perpendiculaires.
[0013] L'organe mobile peut comprendre un pignon, les n roues de correction et/ou de remontage
étant en prise permanente avec le pignon qui est solidaire en rotation de l'arbre.
[0014] Le mécanisme peut comprendre un dispositif de sélection incluant l'arbre et un mobile
monté à rotation sur un bâti, la position du mobile étant déterminée par l'arbre,
la position du mobile déterminant l'état d'activation ou de non-activation des embrayages.
[0015] La rotation du mobile peut être bidirectionnelle et un élément d'entraînement peut
lier cinématiquement l'arbre et le mobile.
[0016] Le mobile peut piloter un mobile d'embrayage horizontal.
[0017] Le mobile peut comprendre des creux et/ou des ouvertures et/ou des pentes inclinées
relativement au plan d'un bâti de mouvement et destinés à coopérer par contact avec
des arbres des embrayages de façon à activer ou à désactiver des embrayages.
[0018] Au moins un embrayage de type vertical peut comprendre au moins une roue mobile en
translation selon son axe de rotation.
[0019] Une chaîne cinématique peut comprendre un embrayage de type horizontal.
[0020] Un mouvement horloger selon le premier aspect comprend un mécanisme tel que défini
précédemment.
[0021] Une montre, en particulier une montre bracelet, selon le premier aspect comprend
un mécanisme tel que défini précédemment et/ou un mouvement horloger tel que défini
précédemment.
[0022] Un deuxième aspect de l'invention est défini par les propositions qui suivent :
- 1. Dispositif (400) de sélection d'une fonction horlogère parmi une fonction de remontage
et m fonctions de correction, m>1, comprenant un organe de commande (3), notamment
une tige, apte à sélectionner la fonction de remontage par déplacement de l'organe
de commande dans un premier sens et à sélectionner séquentiellement une fonction parmi
m fonctions de correction par déplacement de l'organe de commande dans un deuxième
sens.
- 2. Dispositif selon la proposition 1, caractérisé en ce que le dispositif de sélection
comprend un mobile (4) monté à rotation sur un bâti dont le sens de rotation est déterminé
par le sens de translation de l'organe de commande.
- 3. Dispositif selon l'une des propositions 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend
un élément (90) d'entraînement séquentiel du mobile (4) selon un premier sens.
- 4. Dispositif selon la proposition 3, caractérisé en ce que l'élément d'entraînement
comprend une première bascule (5), notamment une tirette, une deuxième bascule (6)
et une troisième bascule (7), notamment une troisième bascule pivotée sur la deuxième
bascule ou un doigt pivoté sur la deuxième bascule.
- 5. Dispositif selon la proposition 4, caractérisé en ce qu'il comprend un premier
ressort de rappel (R5) agencé de sorte à rappeler la première bascule et l'organe
de commande dans une position de repos.
- 6. Dispositif selon la proposition 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comprend un deuxième
ressort de rappel (R7) agencé de sorte à rappeler la troisième bascule dans une position
de repos.
- 7. Dispositif selon l'une des propositions 3 à 6, caractérisé en ce que le mobile
(4) comprend une denture (40) agencée de sorte à coopérer avec l'élément (90) d'entraînement
séquentiel, notamment avec la troisième bascule ou doigt.
- 8. Dispositif selon l'une des propositions 3 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend
un cliquet (8) d'indexation en position du mobile (4).
- 9. Dispositif selon la proposition 8, caractérisé en ce que le cliquet (8) d'indexation
est agencé pour coopérer avec la deuxième bascule, notamment agencé de sorte qu'une
action de la deuxième bascule sur le cliquet désactive le cliquet.
- 10. Dispositif selon l'une des propositions 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend
un élément (R4) de rappel du mobile (4) vers une position de repos.
- 11. Dispositif selon l'une des propositions 1 à 10, caractérisé en ce que l'organe
de commande est monostable.
- 12. Dispositif selon l'une des propositions 1 à 11, caractérisé en ce qu'il est agencé
de sorte qu'une action de translation de l'arbre, dans le sens d'appui sur l'arbre,
provoque l'activation de la fonction horlogère de remontage et/ou en ce qu'il est
agencé de sorte qu'une action de translation de l'arbre, dans le sens de traction
de l'arbre, provoque l'activation d'une fonction horlogère de correction.
- 13. Mécanisme (100) de remontage et/ou de correction d'au moins une fonction horlogère
comprenant une roue (1 ; 1') de commande de remontage et/ou de correction respectivement
en prise directe et permanente avec un organe mobile (3, 2) et avec n roues (E1, E2,
E3, E1'), n>1, de préférence n>2, chaque roue faisant partie d'une chaîne cinématique
de correction ou de remontage, chaque chaîne cinématique comprenant un embrayage (D1,
D2, D3, D1'), au moins n-1 embrayages étant de type vertical, le mécanisme comprenant
un dispositif selon l'une des propositions 1 à 12.
- 14. Mouvement horloger (200) comprenant un mécanisme (100) selon la proposition 13
ou un dispositif selon l'une des propositions 1 à 12.
- 15. Montre (300), en particulier montre bracelet, comprenant un mécanisme (100) selon
la proposition 13 et/ou un dispositif selon l'une des propositions 1 à 12 et/ou un
mouvement horloger (200) selon la proposition 14.
[0023] Toutes les combinaisons de caractéristiques des premier et deuxième aspects sont
envisagées.
[0024] Les figures 1 à 15 représentent, à titre d'exemple, un mode de réalisation d'un mécanisme
de remontage et/ou de correction d'au moins une fonction horlogère et un mode de réalisation
d'un dispositif de sélection d'une fonction horlogère selon l'invention.
[0025] Un mode de réalisation d'une pièce d'horlogerie selon l'invention est décrit ci-après
en référence aux figures 1 à 15. La pièce d'horlogerie est par exemple une montre
300, notamment une montre-bracelet. La pièce d'horlogerie comprend un mouvement horloger
200, par exemple un mouvement mécanique. Le mouvement horloger 200 est par exemple
représenté partiellement sur la figure 5. Le mouvement horloger comprend un mécanisme
100 de remontage et/ou de correction d'au moins une fonction horlogère, notamment
une fonction de correction de l'affichage de l'heure et/ou d'une fonction de correction
de l'affichage d'une indication de calendrier. Le mécanisme peut encore comprendre
un dispositif 400 de sélection d'une fonction horlogère parmi une fonction de remontage
et m fonctions de correction avec m>1, notamment m=2 ou 3 ou 4 ou 5 ou 6 et/ou m=n
avec n un nombre d'embrayages de type vertical.
[0026] Le mécanisme 100 de remontage et/ou de correction permet de commander au moins une
fonction horlogère de remontage et/ou de correction. Il permet notamment de remonter
le mouvement en armant un ressort de barillet et/ou de corriger une indication, notamment
une indication d'un calendrier.
[0027] Le mécanisme de remontage et/ou de correction comprend une roue 1, 1' de commande
de remontage et/ou de correction en prise directe et permanente avec un organe mobile
3, 2 et avec n roues E1, E2, E3, E1' n>1, de préférence n>2. Chaque roue fait partie
d'une chaîne cinématique de correction ou de remontage. Chaque chaîne cinématique
comprend un embrayage D1, D2, D3, D1'. Au moins n-1 embrayages parmi les n embrayages
sont du type vertical. Notamment, les n embrayages peuvent être du type vertical.
[0028] L'organe mobile comprend de préférence au moins un arbre, notamment une tige 3, monté
mobile axialement en translation. L'axe de rotation de la roue 1, 1' de correction
et/ou de remontage et l'axe de translation de l'arbre sont par exemple sensiblement
concourants et/ou sensiblement perpendiculaires.
[0029] L'organe mobile comprend de préférence aussi un pignon 2. La roue 1,1' de correction
et/ou de remontage est en prise directe et permanente avec le pignon 2 qui est solidaire
en rotation de l'arbre 3, notamment monté à carré sur l'arbre 3. Le pignon 2 est fixe
en translation relativement à un bâti du mouvement et l'arbre 3 peut se déplacer relativement
au pignon 2.
[0030] Le mécanisme est doté de dispositifs d'embrayage qui sont chacun actionnés par l'arbre
de façon à activer ou à désactiver l'une ou l'autre des chaînes de remontage et/ou
de correction du mouvement d'horlogerie. Le mécanisme permet de mettre en place autant
de dispositifs d'embrayage Di qu'il y a de chaînes de remontage et/ou de correction.
Pour ce faire, ces chaînes de rouage sont agencées de façon à être en prise directe
et permanente avec une unique roue de commande 1 comme représenté à la figure 1. Dans
le mode de réalisation particulier décrit sur les figures, la roue de commande 1 est
liée cinématiquement à un unique pignon 2 qui est pivoté à carré sur l'arbre 3 et
qui est bloqué axialement relativement à un bâti de la montre. L'indice i dans les
différentes références numériques prend les valeurs entières 1 à N pour distinguer
N éléments de même nature les uns des autres. Ainsi, par exemple, pour N=3, D1, D2
et D3 désignent trois dispositifs d'embrayage vertical distincts.
[0031] Dans le mode de réalisation particulier représenté, il y a autant de dispositifs
d'embrayage vertical Di qu'il y a de chaînes de correction des fonctions d'affichage
du mouvement. Le pilotage des différentes fonctions de correction est possible grâce
à un mobile 4, notamment une came de commande 4, actionné en rotation par action sur
l'arbre 3, qui permet de générer N fois deux niveaux d'états 0,1 correspondant respectivement
à un état de non-activation et d'activation de chacun des N embrayages verticaux.
Ainsi, chaque embrayage peut être configuré dans un état activé ou embrayé ou dans
un état non-activé ou débrayé. De préférence, lorsqu'un des embrayages est dans un
état embrayé, les autres embrayages sont chacun dans un état débrayé. Il peut ainsi
exister N combinaisons d'états où un seul embrayage vertical est activé, notamment
chacune de ces N combinaisons correspond à une position angulaire du mobile 4, d'où
N positions angulaires du mobile 4 correspondant aux N combinaisons.
[0032] Le mobile 4 peut aussi assurer le pilotage d'un embraye horizontal comme dans le
mode de réalisation représenté.
[0033] Pour assurer le pilotage ou la commande des N embrayages verticaux dédiés à chacune
des chaînes de correction des fonctions d'affichage du mouvement dans le mode de réalisation
particulier représenté, le mobile 4 est conformé de façon à présenter N creux Ci dont
les flancs Fi sont inclinés relativement au plan du bâti du mouvement, et sont chacun
prévus pour permettre l'activation d'un dispositif d'embrayage spécifique comme représenté
à la figure 2. Chaque dispositif d'embrayage Di est doté d'une roue d'entrée Ei qui
est continuellement en prise avec la roue de commande 1. La position de l'axe de rotation
de la roue d'entrée Ei est fixe dans le plan du bâti du mouvement. Selon l'actionnement
de l'arbre 3 qui détermine la position angulaire du mobile 4, cette roue d'entrée
Ei est susceptible de venir en prise avec la chaîne cinématique qui lui est associée
par le déplacement axial d'un arbre coulissant Ai solidaire de la roue d'entrée et
qui est déplacé axialement sous l'effet d'un ressort de rappel Ri. Ainsi, les creux
Ci et/ou des ouvertures et/ou des pentes inclinées relativement au plan du bâti du
mouvement coopèrent par contact avec les arbres Ai des embrayages de façon à activer
ou désactiver les embrayages. En effet, les embrayages verticaux comprennent chacun
au moins une roue Ei mobile en translation selon son axe de rotation. Par axe de rotation
d'une roue Ei, nous entendons un axe de rotation fixe par rapport à la roue Ei qui
tourne autour de lui, notamment par rapport à la roue Ei et à son arbre Ai qui tournent
autour de lui.
[0034] Le mode de réalisation du mouvement comporte ici trois chaînes de correction, à savoir
une chaîne de correction des quantièmes CH1, une chaîne de correction d'une deuxième
indication calendaire CH2, ainsi qu'une chaîne de mise à l'heure de la pièce d'horlogerie
CH3. Le mobile 4 est par exemple pivoté coaxialement à la roue de commande 1.
[0035] Dans le mode de réalisation décrit, une chaîne de remontage conventionnelle CH1'
est embrayée par une roue E1' qui est également en prise directe et permanente avec
la roue de commande 1 par une roue de commande auxiliaire 1' qui lui est solidaire,
et qui est pivotée sur le mobile 4 de façon à permettre son déplacement dans le plan
du bâti du mouvement comme représenté sur la figure 3. Ainsi, dans le mode de réalisation,
la chaîne de remontage peut être activée par le biais d'un embrayage horizontal D1'
piloté par le mobile 4. Les différentes chaînes de rouage sont ainsi activées par
la rotation du mobile 4, et sont entraînées en rotation par une même roue de commande
1. L'activation de chaque chaîne de correction est déterminée par une position angulaire
distincte du mobile 4.
[0036] Ainsi, dans le mode de réalisation particulier qui est décrit, n roues, notamment
quatre roues, E1, E2, E3, E1' sont en prise directe et permanente avec la roue de
commande 1, parmi lesquelles N roues, notamment trois roues, E1, E2, E3 font respectivement
partie d'une chaîne cinématique, en particulier une chaîne de correction CH1, CH2,
CH3 comprenant chacune un embrayage D1, D2, D3 de type vertical. Dans ce mode de réalisation
particulier, une roue E1' fait partie d'une chaîne cinématique, notamment une chaîne
de remontage CH1', comprenant un embrayage D1' de type horizontal. Il s'ensuit que
dans ce mode de réalisation particulier, N est égal à n-1. Alternativement, N peut
être égal à n si toutes les roues qui sont en prise directe et permanente avec la
roue de commande font partie de chaînes cinématiques qui sont toutes activées par
un embrayage de type vertical. Autrement dit, la roue de commande est en prise directe
et permanente avec n roues E1, E2, E3, E1', chaque roue faisant partie d'une chaîne
cinématique de correction ou de remontage, chaque chaîne cinématique comprenant un
embrayage D1, D2, D3, D1', au moins n-1 embrayages étant de type vertical.
[0037] Avantageusement, les roues 1 et 1' sont disposées de part et d'autre du bâti du mouvement.
Avantageusement encore, le mobile 4 est pivoté entre ces deux éléments comme représenté
à la figure 4.
[0038] Dans le mode de réalisation représenté, le mobile 4 est déplacé en rotation sous
l'effet de la translation de l'arbre 3. Plus particulièrement, la traction axiale
de l'arbre permet de sélectionner séquentiellement les fonctions de correction de
la pièce d'horlogerie, tandis qu'une pression axiale sur cet arbre permet de sélectionner
la fonction de remontage. La pression axiale permet aussi, simultanément, de réinitialiser
la séquence de sélection des fonctions de correction. Ainsi, le dispositif est agencé
de sorte qu'une action de translation de l'arbre, dans le sens d'appui sur l'arbre,
provoque l'activation de la fonction de remontage et agencé de sorte qu'une action
de translation de l'arbre, dans le sens de traction de l'arbre, provoque l'activation
d'une fonction de correction.
[0039] Avantageusement, à l'instar des mécanismes conventionnels à deux ou trois positions,
une telle interface permet le remontage de la montre après dévissage ou avant revissage
de la couronne de tige. Afin de permettre ces diverses sélections, le mécanisme comprend
un dispositif 400 de sélection d'une fonction horlogère parmi par exemple une fonction
de remontage et m fonctions de correction, en particulier trois fonctions de correction.
[0040] Le dispositif de sélection comprend un organe de commande 3 tel que l'arbre, notamment
la tige. Le dispositif est donc apte à sélectionner la fonction de remontage par déplacement
de l'organe de commande dans un premier sens et à sélectionner séquentiellement une
fonction parmi m fonctions de correction par déplacement de l'organe de commande dans
un deuxième sens.
[0041] Le dispositif de sélection comprend l'arbre 3 et le mobile 4 monté à rotation sur
le bâti. La position du mobile 4 est déterminée par l'arbre et par la succession de
déplacements de l'arbre. Comme vu précédemment, la position du mobile détermine l'état
d'activation ou de non-activation des embrayages. En particulier, le sens de rotation
du mobile est déterminé par le sens de translation de l'arbre. La rotation du mobile
4 est bidirectionnelle.
[0042] Pour ce faire, le dispositif de sélection comprend l'arbre 3 actionnant le mobile
4 par le biais d'un élément 90 d'entraînement séquentiel du mobile selon un premier
sens.
[0043] Comme représenté sur la figure 5, l'élément 90 d'entraînement comprend une première
bascule 5, notamment une tirette, une deuxième bascule 6 et une troisième bascule
7, notamment une troisième bascule ou un doigt 7 pivoté sur la deuxième bascule.
[0044] Le dispositif comprend un premier ressort de rappel R5 agencé de sorte à rappeler
la première bascule et l'organe de commande dans une position de repos. Ainsi, l'arbre
et la première bascule sont monostables. L'arbre et la première bascule sont aussi
chacun déplaçables de part et d'autre des positions de repos.
[0045] Le dispositif comprend encore un deuxième ressort de rappel R7 agencé de sorte à
rappeler la troisième bascule, notamment un doigt, dans une position de repos.
[0046] La première bascule est pivotée autour d'un axe P5 et la troisième bascule est pivotée
autour d'un axe P7 sur la deuxième bascule. Les ressorts R5 et R7 permettent respectivement
de rappeler la première bascule et la troisième bascule dans des positions de repos.
[0047] L'arbre 3 est ainsi positionné de manière stable par le ressort de tirette R5 de
façon à permettre l'actionnement de la fonction de remontage ou de correction sélectionnée
par la rotation du mobile 4. Dans cette configuration, la position angulaire du mobile
4 est définie par un cliquet d'indexation 8. Le cliquet est par exemple fabriqué d'un
seul tenant avec un ressort de rappel R8. La figure 6 illustre une telle configuration,
la fonction sélectionnée étant celle du remontage du mouvement. Un bec du cliquet
8 indexe ici une première dent 40a du mobile 4. Ainsi, le dispositif comprend un cliquet
8 d'indexation en position du mobile 4. Le mobile 4 comprend donc une denture 40 agencée
de sorte à coopérer avec l'élément d'entraînement séquentiel, notamment avec la troisième
bascule. Le cliquet 8 d'indexation est en outre agencé pour coopérer avec la deuxième
bascule, notamment agencé de sorte qu'une action de la deuxième bascule sur le cliquet
désactive le cliquet.
[0048] Une traction sur la couronne 31 solidaire de l'arbre 3 induit la rotation de la première
bascule 5 autour du pivot P5 par le biais de moyens conventionnels, et provoque ainsi
la rotation de la deuxième bascule 6 autour d'un pivot P6 sous l'effet d'une goupille
de tirette G5 qui est prévue pour coopérer avec un chemin C6 de bascule 6 comme représenté
à la figure 7. Le doigt 7 est ainsi entraîné sur la bascule 6 afin que son bec puisse
coopérer avec une dent 40e du mobile 4 de manière à ce que celle-ci puisse être entraînée
en pivotement dans un premier sens de rotation sur un pas angulaire de la denture
40, et permettre ainsi par exemple le débrayage de la chaîne de remontage et l'embrayage
de la fonction de correction des quantièmes comme représenté à la figure 8.
[0049] Le relâchement de la couronne de tige provoque le repositionnement axial de l'arbre
3 sous l'effet du ressort de tirette R5. Lors de ce repositionnement les première
et deuxième bascules se repositionnent également dans leur position de repos. Lors
de ce repositionnement de la deuxième bascule, le doigt s'escamote sous l'action d'une
dent du mobile 4. Ceci est possible par déformation élastique du ressort R7. La figure
8 illustre alors le mécanisme en position de sélection de correction des quantièmes.
Le bec du cliquet 8 indexe ici une deuxième dent 40b du mobile 4.
[0050] Dans cette configuration comme représenté sur la figure 9, l'extrémité EA1 de l'arbre
A1 se situe dans le creux C1 du mobile 4 sous l'action du ressort de rappel R1. De
cette façon, l'engrènement de la roue E1 avec le mobile correcteur des quantièmes
10, notamment la roue 10' du mobile correcteur des quantièmes 10, est établi.
[0051] Dans cette même configuration, les extrémités respectives EA2 et EA3 des arbres A2
et A3 sont en appui à l'encontre de la surface S4 du mobile 4. Ainsi, les deux autres
chaînes de correction sont débrayées. A titre d'exemple, la figure 10 illustre la
chaîne de mise à l'heure débrayée. On remarque que la roue E3 est ici hors de portée
du mobile de minuterie 11, notamment de la roue de minuterie 11'. Ainsi, les arbres
agissent comme des suiveurs rappelés par des ressorts contre une surface du mobile,
soit contre une surface de came.
[0052] De manière similaire à ce qui a été vu précédemment, une nouvelle traction sur l'arbre
3 induit le pivotement du mobile 4 dans un premier sens de rotation sur un pas angulaire
de la denture 40, et permet ainsi le débrayage de la chaîne de correction des quantièmes
et l'embrayage de la chaîne de correction d'une deuxième indication calendaire. La
figure 11 illustre la chaîne de correction des quantièmes une fois celle-ci débrayée
sous l'actionnement des flancs F1 du creux C1 du mobile 4 qui ont repositionné l'extrémité
EA1 de l'arbre A1 sur la surface S4 du mobile 4 à l'encontre de l'action du ressort
R1.
[0053] De manière similaire à ce qui a été vu précédemment, une nouvelle traction sur l'arbre
induit le pivotement du mobile 4 dans un premier sens de rotation sur un pas angulaire
de la denture 40, et permet ainsi le débrayage de la chaîne de correction d'une deuxième
indication calendaire et l'embrayage de la chaîne de mise à l'heure comme représenté
sur la figure 12. Dans cette configuration, l'extrémité EA3 de l'arbre A3 se situe
dans le creux C3 du mobile 4 sous l'actionnement du ressort de rappel R3. De cette
façon, l'engrènement de la roue E3 avec le mobile de minuterie 11, notamment la roue
de minuterie 11' du mobile, est établi.
[0054] Dans le mode de réalisation qui est décrit, une pression axiale sur l'arbre active
la chaîne de remontage du mouvement, et ce quelle que soit la fonction de correction
sélectionnée précédemment. A cet effet, la rotation du mobile 4 dans le premier sens
de rotation induit l'armage d'un ressort de rappel R4 dont une première extrémité
E1R4 est fixée au bâti du mouvement et une deuxième extrémité E2R4 est fixée au mobile
4 comme représenté sur la figure 5. Le déverrouillage angulaire du mobile 4 provoque
donc le pivotement du mobile 4 dans un deuxième sens de rotation sous l'effet du ressort
de rappel R4, et ce jusqu'à ce que le mobile 4 retrouve la position angulaire qu'il
occupe lorsque la chaîne de remontage du mouvement est embrayée. Ainsi, l'élément
d'entraînement séquentiel, notamment le doigt 7 et le cliquet 8, est prévu pour s'escamoter
sous l'effet d'une pression axiale exercée sur l'arbre. Pour ce faire, le cliquet
8 est prévu pour être escamoté sous l'effet de la deuxième bascule 6 par la coopération
des extrémités respectives E8 et E6. Ce dernier revient en position dans la denture
40 du mobile 4 sous l'actionnement de son ressort de rappel R8.
[0055] A titre d'exemple, les figures 13 à 15 illustrent une séquence de passage de la fonction
de mise à l'heure à la fonction de remontage sous l'effet d'une pression exercée sur
la couronne de remontoir.
[0056] Dans une variante de réalisation alternative, le mobile 4 peut par exemple être mis
en œuvre par une tirette dotée de creux Ci qui pourra être entraînée en pivotement
par un dispositif de sélection tel que celui précédemment décrit ou par une tige de
commande conventionnelle à deux, trois, ou quatre positions. Alternativement encore,
le mobile 4 peut également être entraîné en pivotement sous l'effet d'un organe de
sélection qui peut être différent ou non de l'organe qui permet d'actionner les fonctions
de remontage et/ou de correction, comme par exemple une lunette ou une deuxième tige
de sélection.
[0057] L'architecture du mécanisme et du dispositif de sélection permet de simplifier la
construction des mécanismes usuels tout en permettant de multiplier le nombre de fonctions,
notamment de fonctions de correction, à la tige et de simplifier la sélection de ces
fonctions.
[0058] Le mécanisme et le dispositif de sélection sont notamment basés sur la mise en œuvre
de dispositifs d'embrayage vertical de façon à éviter les défauts de fonctionnement
des mécanismes connus de l'état de l'art. Leur conception permet par ailleurs d'aboutir
à la mise en œuvre d'une interface particulièrement simple quel que soit le nombre
d'indications à corriger et/ou de fonctions à actionner. Préférentiellement, la sélection
de l'une ou l'autre de ces fonctions s'effectue par des tractions ou pressions successives
sur une tige de commande et l'actionnement de la fonction sélectionnée s'effectue
par la rotation de ladite tige.
[0059] Dans ce document, les nombres n, N et m peuvent être indépendants les uns des autres.
[0060] Par « fonction de correction », nous entendons toute fonction de réglage d'une fonction
horlogère comme par exemple une indication horlogère, notamment une indication dérivée
de l'heure, que le réglage s'effectue de façon unidirectionnelle ou bidirectionnelle.
[0061] Un premier élément peut être en prise directe et permanente avec un deuxième élément
si le premier élément est en contact avec le deuxième élément. Un premier élément
peut également être en prise directe et permanente avec un deuxième élément par l'intermédiaire
d'un troisième élément fixé au premier élément, qui est en contact avec le deuxième
élément.
[0062] Ainsi, dans le mode de réalisation des figures 9 à 12, les roues de commande 1 et
1' sont fixées l'une à l'autre et la roue de commande 1' est donc en prise directe
et permanente non seulement avec la roue E1', mais aussi en prise directe et permanente
avec l'organe mobile 2 et avec les roues E1, E2, E3. Toutefois, la roue de commande
1' n'est en contact ni avec l'organe mobile 2, ni avec les roues E1, E2, E3, alors
que la roue de commande 1 est en contact avec l'organe mobile 2 et avec les roues
E1, E2, E3.
[0063] De préférence, dans les différents modes de réalisation, l'organe de commande présente
une seule et unique position stable, c'est-à-dire qu'il est monostable. De préférence
encore, dans les différents modes de réalisation, l'organe de commande est agencé
de sorte à sélectionner la fonction de remontage par déplacement de l'organe de commande
dans un premier sens, en particulier en translation, et à sélectionner au moins deux
fonctions de correction par déplacement de l'organe de commande dans un deuxième sens,
en particulier en translation, notamment un deuxième sens distinct du premier sens,
voire opposé au premier sens.
[0064] Dans tout ce document, par « sélection séquentielle de fonctions », il est de préférence
entendu que les différentes fonctions sont sélectionnées successivement selon un ordre
préétabli, en particulier en fonction du sens de déplacement de l'organe de commande.
Cet ordre n'est pas modifiable pour un sens de déplacement donné de l'organe de commande.
Ainsi, dans une sélection séquentielle de trois fonctions A, B et C, si l'ordre de
sélection séquentielle des fonctions est : A, B, C, alors
- si la fonction A est initialement sélectionnée, une action de modification de sélection,
en particulier par un deuxième sens de déplacement de l'organe de commande, ne peut
entraîner que la sélection de la fonction B ;
- si la fonction B est initialement sélectionnée, une action de modification de sélection,
en particulier par un deuxième sens de déplacement de l'organe de commande, ne peut
entraîner que la sélection de la fonction C.
[0065] Par ailleurs, que la fonction A, B ou C soit initialement sélectionnée, une action
de déplacement de l'organe de commande dans un premier sens, entraîne la sélection
d'une fonction D.
[0066] Comme vu précédemment, le passage de sélection d'une fonction à la fonction suivante
est réalisé par action de l'utilisateur sur l'organe de commande, notamment par déplacement
de l'organe de commande selon le deuxième sens, en particulier par déplacement en
translation de l'organe de commande. Ce déplacement est de préférence un déplacement
éloignant l'organe de commande de sa position stable vers laquelle l'organe de commande
est rappelé.
1. Mécanisme (100) de remontage et/ou de correction d'au moins une fonction horlogère
comprenant une roue (1 ; 1') de commande de remontage et/ou de correction respectivement
en prise directe et permanente avec un organe mobile (3, 2) et avec n roues (E1, E2,
E3, E1'), n>1, de préférence n>2, chaque roue faisant partie d'une chaîne cinématique
de correction ou de remontage, chaque chaîne cinématique comprenant un embrayage (D1,
D2, D3, D1'), au moins n-1 embrayages étant de type vertical.
2. Mécanisme selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'organe (3, 2) comprend au moins un arbre, notamment une tige (3), monté mobile
axialement en translation.
3. Mécanisme selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'axe de rotation de la roue (1 ; 1') de correction et/ou de remontage et l'axe de
translation de l'arbre sont concourants ou sensiblement concourants et perpendiculaires
ou sensiblement perpendiculaires.
4. Mécanisme selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que l'organe mobile comprend un pignon (2), les n roues de correction et/ou de remontage
(E1, E2, E3, E1') étant en prise permanente avec le pignon (2) qui est solidaire en
rotation de l'arbre (3).
5. Mécanisme selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de sélection incluant l'arbre et un mobile (4) monté à rotation
sur un bâti, la position du mobile (4) étant déterminée par l'arbre, la position du
mobile déterminant l'état d'activation ou de non-activation des embrayages.
6. Mécanisme selon la revendication 5, caractérisé en ce que la rotation du mobile (4) est bidirectionnelle et en ce qu'un élément d'entraînement (90) lie cinématiquement l'arbre et le mobile.
7. Mécanisme selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que le mobile (4) pilote un mobile d'embrayage horizontal.
8. Mécanisme selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que le mobile comprend des creux (C1, C2, C3) et/ou des ouvertures et/ou des pentes inclinées
relativement au plan d'un bâti de mouvement et destinés à coopérer par contact avec
des arbres (A1, A2, A3) des embrayages de façon à activer ou à désactiver des embrayages.
9. Mécanisme selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un embrayage de type vertical comprend au moins une roue (E1, E2, E3) mobile
en translation selon son axe de rotation.
10. Mécanisme selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une chaîne cinématique comprend un embrayage de type horizontal.
11. Mouvement horloger (200) comprenant un mécanisme (100) selon l'une des revendications
1 à 10.
12. Montre (300), en particulier montre bracelet, comprenant un mécanisme (100) selon
l'une des revendications 1 à 10 et/ou un mouvement horloger (200) selon la revendication
précédente.