Domaine de l'invention
[0001] L'invention concerne un ensemble sympathique d'horlogerie, qui comporte une pendule
et au moins une montre agencée pour être déposée dans un réceptacle que comporte la
pendule, dans une position unique de transfert, ledit ensemble sympathique comportant
un mécanisme de liaison entre ladite pendule et chaque montre quand ladite montre
est déposée dans ledit réceptacle dans ladite position de transfert.
[0002] L'invention concerne le domaine très particulier des pendules et montres sympathiques,
où ces pièces d'horlogerie appairées par couple comportent chacune une base de temps
pour le comptage du temps, et des moyens d'affichage pour l'affichage de grandeurs
horlogères ; notamment ces moyens d'affichage sont agencés pour permettre à l'utilisateur
de visualiser simultanément l'affichage sur la pendule et l'affichage sur la montre.
Arrière-plan de l'invention
[0003] Depuis 1800, Abraham-Louis Breguet a agencé des pendules sympathiques permettant
de remonter, de mettre à l'heure et de régler les montres qui leur sont dédiées, sans
autre contrainte que de placer la montre sur la pendule.
[0004] Ces trois fonctions (ce qui est le nombre maximum de fonctions connues), se font
en simultané à un moment défini par la construction de la pendule, généralement une
ou deux fois par jour. C'est par exemple le cas de la pendule Breguet N°128 et de
la montre associée N°5009 décrites dans le livre « L'art de Breguet » de George Daniels.
C'est le moment de déclenchement de la mise à l'heure qui conditionne la précision
de la mise à l'heure, cela explique le fait que cette fonction ne se fasse qu'une
ou deux fois par jours pour les pendules des années 1800, et toutes les deux heures
pour les pendules des années 1990. Il convient de noter que les montres ne sont pas
dotées d'une correction de l'heure en plus de la minute comme mentionné dans l'analyse
de George Daniels, ce qui oblige l'utilisateur à faire un réglage préalable avec une
première mise à l'heure grossière, de l'ordre de plus ou moins quinze minutes, la
pendule faisant la mise à l'heure fine au passage.
[0005] Jusqu'à ce jour, ces seuls types de fonctions ont toujours été appliqués aux rares
pendules sympathiques existantes.
[0006] Certaines pendules sympathiques arment en permanence le barillet de la montre, de
type barillet automatique, et effectuent la mise à l'heure de la minute une ou deux
fois par jour, à heure fixe. Dans ce type de pendule, l'armage du barillet doit être
rapide pour assurer le remontage de la montre désarmée dans un délai raisonnable.
[0007] Certaines pendules sympathiques assurent le réglage de la marche qui est dérivé de
la mise à l'heure de la montre.
[0008] Plusieurs désavantages découlent des constructions de ces pendules sympathiques :
- si la montre est posée continuellement sur la pendule, elle sera mise à l'heure périodiquement
(toutes les deux heures, les douze heures ou toutes les vingt-quatre heures), ce qui
sollicite inutilement le mécanisme de mise à l'heure ;
- si la montre est posée continuellement sur la pendule, et si le remontage est constant
et rapide, le barillet automatique nécessaire dans ce cas subit une usure importante
;
- si la montre est arrêtée quand l'utilisateur la pose sur la pendule, la mise à l'heure
ne se fait pas, il faut attendre le prochain passage à l'heure de consigne, pour une
mise à l'heure incertaine ;
- si la montre est arrêtée quand l'utilisateur la pose sur la pendule, et que le remontage
est prévu périodique avec la mise à l'heure, le remontage ne se fera pas avant le
prochain passage à l'heure de consigne, et de ce fait, la montre ne fonctionne pas
et le réglage préalable de l'heure à plus ou moins quinze minutes est perdu ;
- si la montre est arrêtée quand l'utilisateur la pose sur la pendule, et que le remontage
est prévu constant à vitesse lente, ou n'atteindra pas l'armage complet avant plusieurs
jours
- si la montre est arrêtée quand l'utilisateur la pose sur la pendule, et que le remontage
est prévu constant à vitesse rapide, ou n'atteindra pas l'armage complet plus rapidement,
mais si la montre reste stockée sur la pendule, cette vitesse rapide sollicitera la
fonction bride glissante du barillet et provoquera une usure prématurée de celle-ci
;
- seules les fonctions de mise à l'heure des minutes et du remontage sont garanties,
d'autres fonctions sont difficiles à assurer ou à ajouter.
Résumé de l'invention
[0009] L'invention se propose d'améliorer les fonctionnalités des pendules et montres sympathiques,
en surmontant les inconvénients de la technique connue.
[0010] L'invention a pour but de mettre au point un ensemble formé d'une pendule et d'au
moins une montre, qui :
- assure le remontage optimum de la montre en tout temps dès qu'elle est posée sur la
pendule ;
- assure la mise à l'heure à la demande de l'utilisateur, par exemple avant de prendre
la montre pour la porter ;
- permet de garantir une mise à l'heure précise, à la seconde par exemple ;
- permet de garantir une mise à l'heure complète, même en cas de montre arrêtée ;
- permet de transmettre plus d'information que la seule minute, par exemple : seconde,
minute, heure, quantième, phase et/ou âge de lune, jour de semaine, semaine, mois,
année, année bissextile, ou autre.
[0011] La pendule est une véritable pièce d'horlogerie autonome, comportant sa propre base
de temps, et son propre affichage du temps et des grandeurs liées aux complications
qu'elle comporte.
[0012] A cet effet, l'invention concerne un ensemble sympathique selon la revendication
1.
Description sommaire des dessins
[0013] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où :
- la figure 1 représente, de façon schématisée, et en vue de face, un ensemble sympathique
d'horlogerie, qui comporte une pendule sympathique comportant un réceptacle, et au
moins une montre sympathique, qui est déposée dans ce réceptacle, les liaisons entre
la pendule et la montre se faisant selon deux lignes de transmission obliques, comportant
chacune un actionneur dans la pendule, apte à entraîner en translation et/ou rotation
à un récepteur dans la montre, ce récepteur agissant ensuite comme un actionneur interne
pour, soit définir la nature d'une fonction comme marche/arrêt, mise à l'heure, ou
encore remontage, soit pour transmettre une quantité d'énergie à un mécanisme de la
montre, par exemple selon une rotation pour entraîner la minuterie pour une mise à
l'heure, ou par des translations notamment en va-et-vient pour armer un barillet ou
un mécanisme particulier ;
- la figure 2 représente, de façon schématisée, un détail avec deux telles lignes de
transmission coplanaires à la figure 1, chacune comportant un arbre constitué d'un
demi-arbre inférieur logé dans la pendule, et d'un demi-arbre supérieur logé dans
la montre, avec un moyen de commande représenté pour l'entraînement d'un des deux
arbres;
- la figure 3 est similaire à la figure 2 et illustre une variante avec deux arbres
parallèles ;
- la figure 4 est un détail montrant un entraînement en rotation du demi-arbre supérieur
par le demi-arbre inférieur, par un plat coopérant avec une fente ;
- la figure 5 est un détail montrant un entraînement en translation du demi-arbre supérieur
par le demi-arbre inférieur, par un doigt-ressort coopérant avec une gorge ;
- la figure 6 comporte une vue de dessous et une vue de côté d'une montre sympathique
avec deux demi-arbres supérieurs selon la figure 3 ;
- la figure 7 représente, de façon schématisée et en plan, un détail d'une exécution
particulière d'un premier actionneur et d'un deuxième actionneur de type poussoir
;
- les figures 8 à 12 illustrent la prise de données sur la pendule pour la mise à l'heure
à la demande, décrite plus loin comme sixième variante :
- la figure 8 est analogue à la figure 1, et montre une pendule dont le mouvement est
entretenu par des poids, et comportant un affichage frontal classique ; entre deux
colonnes de guidage linéaire des poids sont visibles deux arbres de transfert, chacun
agencé pour entraîner un actionneur en partie supérieure de la pendule, à proximité
du réceptacle de réception de la montre ; l'arbre de transfert le plus à gauche sur
la figure est une sortie d'un mécanisme différentiel qui effectue une calibration
d'une grandeur lue sur la pendule, en l'occurrence pour une mise à l'heure de la montre
; sur cette figure on voit que l'affichage de l'heure sur la montre, laquelle est
à l'arrêt, est à 10h10, tandis que l'affichage instantané sur la pendule est à 10h08
;
- la figure 9 est un détail de la partie supérieure de la figure 8, au niveau du réceptacle,
des deux actionneurs de la pendule, et de la montre ; cette figure superpose différents
affichages de la montre, et ne montre que la variation de l'affichage des minutes
: en trait interrompu, un affichage initial à 12h23 de la montre quand elle a été
déposée sur le réceptacle ; une flèche de retour PESIAM, dans le sens inverse des
aiguilles d'une montre, indique le retour forcé des afficheurs d'heure et de minute
à une position de référence pré-déterminée, ici à 12h00 ; des petites flèches PE ou
PESAM, de pas élémentaires dans le sens des aiguilles d'une montre, illustrent une
partie des pas de deux minutes successivement imposés à l'aiguille des minutes de
la montre pour se rapprocher de l'affichage de la pendule ; la montre indique 10h10
elle a donc accompli quatre pas élémentaires de deux minutes, et elle est prête à
reprendre instantanément sa marche sur ordre de la pendule quand la pendule atteindra
10h10 ;
- la figure 10 montre que la pendule comporte une came limaçon, dont le détail est visible
sur la figure 11, à 360 paliers et qui est entraînée par son mouvement à raison d'un
tour en douze heures, et que parcourt un palpeur, pour en lire la valeur instantanée.
Ce palpeur comporte un râteau qui coopère avec un rouage agencé pour entraîner un
deuxième actionneur ; plus particulièrement, ce rouage est un rouage d'entrée d'un
mécanisme différentiel, dont une sortie est l'arbre de transfert le plus à gauche
sur la figure, et qui est agencée pour entraîner un deuxième actionneur par l'intermédiaire
d'un renvoi ;
- la figure 12 illustre, de façon similaire à la figure 10, une réalisation similaire
et moins encombrante, avec deux cames limaçons, l'une inférieure à 12 paliers pour
la lecture des heures, et l'autre supérieure à 30 paliers pour la lecture des pas
de deux minutes ; de la même façon, chacune est parcourue par un palpeur, dont le
râteau constitue une entrée du différentiel qui corrige la différence d'unité ;
- les figures 13 à 18 illustrent une septième variante de mise à l'heure de référence
des afficheurs :
- la figure 13 représente, de façon schématisée et en plan, une partie du mécanisme
de la montre sympathique, qui comporte un marteau, analogue à un marteau de chronographe,
qui a une position armée où il est retenu par un cliquet et tendu par un ressort,
et une position active où il vient prendre appui sur la périphérie d'une première
came des heures, en forme de cœur, de manière à la contraindre en rotation jusqu'à
son rayon le plus faible ; cette première came des heures, en forme de cœur,est semblable
à celles employées dans les mécanismes de chronographe et est portée par la roue des
heures; une deuxième came des minutes en forme de cœur tronqué est portée par l'affichage
des minutes; un sautoir coopère en appui avec une étoile solidaire de l'affichage
des minutes ;
- la figure 14 est un détail de la figure 13, montrant le détail de la came des heures,
qui comporte une encoche sensiblement carrée, et de la came des minutes, en forme
de cardioïde dans sa partie basse ;
- la figure 15 représente, de façon schématisée et en coupe passant par l'axe des aiguilles
le mécanisme de la figure 13, comportant un embrayage entre le rouage d'affichage
et le rouage de finissage, comportant un ressort de friction, en position embrayée
;
- la figure 16, similaire à la figure 15, représente le même mécanisme en position débrayée
;
- la figure 17 est un détail des figures 13 et 14, montrant la coopération d'un sautoir
double avec le pignon de chaussée ;
- la figure 18 illustre, de façon schématisée et en plan, un mécanisme d'embrayage de
chronographe BREGUET 1050, comportant une pince dont la fonction est d'assurer l'embrayage
et le débrayage, sous la commande d'une roue à colonnes qui commande l'écart angulaire
des bras de pince, pour l'ouverture ou la fermeture de la pince, et donc le débrayage
ou l'embrayage selon les figures 16 et 15 ;
- les figures 19 à 21 illustrent une huitième variante de mise à l'heure de référence
des afficheurs :
- la figure 19 représente, de façon schématisée et en plan, une partie du mécanisme
de la montre sympathique, qui comporte un cliquet avec un ressort de cliquet, un râteau
engrené sur une roue des heures, et décliquant dans le sens des aiguilles d'une montre
de la roue des heures, et entraîné par un ressort de rappel, un pignon de râteau (ou
pignon des heures), une première came des heures portée par la roue des heures, et
comportant une ouverture , et une deuxième came des minutes portée par un mobile d'affichage
des minutes, et comportant une ouverture en dent de loup ou une encoche, et un sautoir
agencé pour coopérer avec une étoile solidaire du mobile d'affichage des minutes;
- la figure 20 représente, de façon schématisée et en coupe passant par l'axe des aiguilles
le mécanisme de la figure 19, comportant un embrayage entre le rouage d'affichage
et le rouage de finissage, comportant un ressort de friction, en position embrayée
;
- la figure 21, similaire à la figure 20, représente le même mécanisme en position débrayée
;
- les figures 22 à 25 illustrent une neuvième variante de mise à l'heure pas à pas des
afficheurs des heures et minutes :
- la figure 22 représente, de façon schématisée et en plan, une partie du mécanisme
de la montre sympathique, qui comporte un correcteur coïncidant avec l'interface de
la pendule ou un autre élément permettant de transmettre un mouvement de va-et-vient,
une bascule capable d'entraîner la chaussée d'une dent par va-et-vient, un sautoir
maintenant la position de l'affichage des minutes dans l'intervalle des fonctions
d'entraînement, et une étoile de 30 dents portée par l'affichage des minutes pour
des pas de deux minutes ;
- la figure 23 représente, de façon schématisée et en coupe passant par l'axe des aiguilles
le mécanisme de la figure 22, comportant un embrayage entre le rouage d'affichage
et le rouage de finissage, comportant un ressort de friction, en position embrayée
;
- la figure 24, similaire à la figure 23, représente le même mécanisme en position débrayée
;
- la figure 25 est un détail de la figure 22, montrant la coopération d'un sautoir double
avec le pignon de chaussée de 15 dents, pour l'obtention de 30 positions stables grâce
au sautoir double et à l'étagement de deux surfaces d'appui décalées du bras de la
bascule ;
- la figure 26 est un logigramme montrant un cycle exécuté sur 12 heures entre la pendule
et la montre, avec une demande optionnelle de mise à l'heure DMAH par l'utilisateur,
et des actions de remontage R et de mise à l'heure MAH ;
- la figure 27, similaire à la figure 1, représente la pendule avec son réceptacle encore
vide, à 10h09, et la montre affichant 08h17 ; la pendule comporte ici trois actionneurs,
un premier actionneur sensiblement à quatre heures de la montre, un deuxième actionneur
sensiblement à huit heures de la montre, et un troisième actionneur agencé pour coopérer
avec la couronne de la montre à trois heures, tous disposées en étoile autour du réceptacle
ici constitué par un brancard avec une partie mobile en pivotement ;
- la figure 28, similaire à la figure 27, représente la montre insérée dans son réceptacle
;
- les figures 29 à 33 illustrent les étapes principales de mise à l'heure et de remontage,
et comportent chacune la visualisation, au même instant, de l'affichage de la montre
en partie gauche, et de l'affichage de la pendule en partie droite :
- la figure 29 représente la montre prête à être remontée et mise à l'heure, telle qu'elle
se présente sur la figure 28 ;
- la figure 30 représente un remontage de la montre par la rotation d'un manchon de
remontage, constituant le troisième actionneur, entraînant la couronne de la montre,
laquelle est remontée de l'équivalent de treize heures d'autonomie, soit à la demande
par l'utilisateur DMAH, soit de façon périodique, toutes les douze heures à heure
fixe ;
- la figure 31 représente l'arrêt de la montre par action d'un levier stop sur le balancier
du résonateur ; la pendule commande, par le premier actionneur à quatre heures, cet
arrêt du résonateur de la montre, le débrayage des aiguilles du rouage, et le retour
des aiguilles dans une position de référence, ici choisie à 12h00 ;
- la figure 32 représente le déplacement des aiguilles de la montre par sauts chacun
de la valeur d'un pas pré-déterminé, choisi de trois minutes dans cet exemple, jusqu'à
les amener dans la position de l'heure instantanée affichée par la pendule, ici 10h12,
plus un pas de trois minutes, donc à la position 10h15 ; c'est la pendule qui transmet
à la montre, après lecture sur le ou les limaçons de la pendule, cette valeur instantanée
de l'heure, par le nombre requis d'impulsions pour commander le déplacement global
des aiguilles ; la montre est alors prête à redémarrer, et n'attend que la libération
de son levier stop, qui sera commandée par la pendule ;
- la figure 33 représente le démarrage de la montre par libération du levier stop, au
passage de la pendule par la position 10h15, la montre est alors réglée à l'heure
avec la meilleure précision, et est prête à être portée par l'utilisateur ;
- la figure 34 est une vue en perspective de l'ensemble sympathique des figures 27 et
28, avec la pendule selon l'exécution de la figure 12 ;
- les figures 35 et 36 représentent, de façon schématisée et en perspective, la coopération
de trois actionneurs de la pendule avec une montre déposée sur un brancard pivotant
formant réceptacle : un premier actionneur à quatre heures de type poussoir, un deuxième
actionneur à huit heures de type poussoir, et un troisième actionneur rotatif à trois
heures pour l'entraînement de la couronne de la montre;
- les figures 37 à 45 sont des logigrammes comportant les opérations élémentaires des
procédés selon neuf variantes décrites plus loin, respectivement de la première variante
à la neuvième variante.
Description détaillée des modes de réalisation préférés
[0014] L'invention concerne un ensemble sympathique 1000 d'horlogerie, qui comporte une
pendule sympathique 100, qui comporte un afficheur des heures de pendule 104, et un
afficheur des minutes de pendule 105, et au moins une montre sympathique 200, qui
comporte un afficheur des heures de montre 4, et un afficheur des minutes de montre
5, et qui est agencée pour être déposée dans un réceptacle 150 que comporte la pendule,
notamment au niveau d'un brancard 670, dans une position unique de transfert, cet
ensemble sympathique 1000 comporte au moins un mécanisme de liaison entre cette pendule
100 et chaque montre 200 quand cette montre 200 est déposée dans le réceptacle 150
dans la position de transfert.
[0015] Selon l'invention, ce au moins un mécanisme de liaison comporte au moins deux lignes
de transmission distinctes, l'une pour sélectionner une fonction à effectuer ou une
grandeur d'affichage à ajuster, et l'autre pour transférer de l'énergie ou un mouvement,
ou/et transmettre une impulsion.
[0016] Plus particulièrement, au moins une ligne de transmission, et plus particulièrement
chaque ligne de transmission, comporte un arbre. Plus particulièrement cet arbre est
au moins rotatif.
[0017] Plus particulièrement et non limitativement, au moins un de ces arbres, ou chacun
de ces arbres, est similaire à celui de la pendule Breguet N°128 (G. Daniels : Art
de Breguet : page 277).
[0018] Au moins un tel arbre, et plus particulièrement chaque arbre, est partagé en deux
demi-arbres entre la pendule 100 et la montre 200 concernée, ces deux demi-arbres
étant agencés pour coopérer en entraînement l'un avec l'autre quand la montre 200
est posée sur la pendule 100 dans le réceptacle 150 en position de transfert, soit
en entraînement direct, et plus particulièrement en entraînement coaxial, soit au
travers d'un renvoi ou d'un rouage. La transmission entre ces demi-arbres n'est pas
décrite en détail ici, il est possible d'utiliser tout mécanisme d'entraînement adéquat,
denture, cannelure, crabot, friction, ou autre. Les demi-arbres peuvent coopérer bout
à bout, ou intérieurement l'un à l'autre, ou tangentiellement l'un à l'autre, ou au
travers d'un renvoi ou d'un rouage, ou autre.
[0019] Ces au moins deux lignes de transmission se répartissent les différentes fonctions.
[0020] L'invention est plus particulièrement décrite avec deux lignes de transmission, sous
la forme d'au moins deux arbres : un premier arbre 1 de sélection et au moins un deuxième
arbre 2 d'entraînement. Naturellement certaines des fonctions décrites ci-après peuvent
être éclatées, et traitées par d'autres arbres supplémentaires.
[0021] Le premier arbre 1 de sélection assure la transmission d'une sélection de fonction,
l'une des fonctions étant une fonction neutre/remontage pour le rechargement en énergie
d'une montre 200. Cette transmission est notamment du type alternance de fonction
: neutre-remontage, quantième, heures, minutes, ou autres, répartis sur 360°. Le premier
arbre 1 de sélection est comparable à un sélecteur, un contrôleur de machine, ou à
une roue à colonnes de chronographe ou de montre à complication.
[0022] Le deuxième arbre 2 d'entraînement assure la transmission de force, notamment de
couple, pour le rechargement en énergie, notamment le remontage d'un barillet, d'une
montre 200 depuis la pendule 100, et/ou pour assurer la transmission à une montre
200 d'une valeur d'ajustement ou de réglage, sous forme d'un angle de rotation sur
la base d'une valeur donnée par la pendule 100, et/ou pour imprimer une impulsion
à un organe de la montre. La valeur d'ajustement ou de réglage peut correspondre à
une des grandeurs affichées par la montre ; elle peut aussi être une valeur d'ajustement
du résonateur de la montre, par action sur une raquette, un piton de spiral, un appui
sur lame flexible, un réglage d'inertie, ou autre.
[0023] Le premier arbre 1 et le deuxième arbre 2 sont distincts l'un de l'autre, ils peuvent,
dans une variante s'étendre selon des axes parallèles, voire confondus.
[0024] Dans une variante particulière, leurs axes sont coplanaires.
[0025] Dans une autre variante particulière, leurs axes sont sécants.
[0026] L'invention permet le réglage d'ajustement, notamment la mise à l'heure, d'une montre
200 par au moins deux arbres séparés 1 et 2 dont le premier indique le type de correction
souhaitée, et les autres les valeurs de correction, au moins un arbre parmi ces derniers
étant dévolu à la fonction de rechargement en énergie de la montre, notamment un réarmage
de barillet.
[0027] Le premier arbre 1 et/ou le deuxième arbre 2 peut être mobile de différentes façons,
en translation et/ou en rotation.
[0028] Dans une variante, le premier arbre 1 et le deuxième arbre 2 sont mobiles en rotation.
[0029] Dans une variante, le premier arbre 1 et le deuxième arbre 2 sont mobiles en translation.
[0030] Dans une variante, l'un parmi le premier arbre 1 et le deuxième arbre 2 est mobile
en rotation, et l'autre est mobile en translation.
[0031] Dans une variante, l'un parmi le premier arbre 1 et le deuxième arbre 2 est mobile
en rotation et translation, et l'autre est mobile en translation.
[0032] Dans une variante, l'un parmi le premier arbre 1 et le deuxième arbre 2 est mobile
en rotation et translation, et l'autre est mobile en rotation.
[0033] Dans une variante, le premier arbre 1 et le deuxième arbre 2 sont mobiles en rotation
et translation.
[0034] De façon avantageuse, le réglage est séquentiel, et démarre par une position neutre
dans laquelle se fait le rechargement en énergie, cette position neutre est suivie,
de préférence après une certaine durée pré-définie, ou bien sur action de l'utilisateur,
par au moins une séquence élémentaire d'ajustement d'une des grandeurs affichées par
la montre, ou bien par le déclenchement d'une fonction particulière.
[0035] Plus particulièrement, les réglages d'ajustement de la montre se font de façon séquentielle,
chaque grandeur étant ajustée indépendamment des autres.
[0036] Plus particulièrement, cette mise à l'heure séquentielle est effectuée par un mécanisme
dédié, en parallèle au mécanisme de mise à l'heure traditionnel de la montre.
[0037] Plus particulièrement, la mise à l'heure séquentielle est pilotée par la pendule.
Notamment, dans une variante particulière, la durée entre deux séquences élémentaires
est réglable. Plus particulièrement encore, chaque durée entre deux séquences élémentaires
est réglable.
[0038] De façon avantageuse, le cadencement définissant le tempo des séquences élémentaires,
géré par la pendule, définit l'instant déclencheur (ou le top) pour le départ de la
montre au préalable maintenue à l'arrêt par un mécanisme d'arrêt 20 comportant notamment
mais non limitativement un mécanisme stop-secondes 25 avec un levier stop ou similaire.
Les exemples de réalisation exposés ci-après comportent, de façon non limitative,
un levier stop agencé pour coopérer avec une masse inertielle 15, notamment un balancier,
d'un résonateur 10, pour son blocage ou sa libération.
[0039] Plus particulièrement, le réglage d'ajustement ou la mise à l'heure séquentielle
corrige, de façon non limitative, tout ou partie des indications suivantes : heure,
minute, quantième, jour, mois, et/ou toutes autres indications.
[0040] La position neutre permet le rechargement en énergie ou remontage de la montre, et
ce remontage est piloté par la montre.
[0041] Ce premier arbre 1 et ce deuxième arbre 2 permettent la collaboration entre la pendule
100 et une montre 200 de la manière exposée ci-après.
[0042] Le premier arbre 1 comporte un premier demi-arbre inférieur 11 de la pendule 100
et un premier demi-arbre supérieur 12 de la montre 200.
[0043] Lorsque la montre 200 est absente, c'est-à-dire non posée sur la pendule 100, et
quand la pendule 100 ne porte aucune montre 200, ces deux demi-arbres destinés à constituer
ensemble le premier arbre 1, soient le premier demi-arbre inférieur 11 et le premier
demi-arbre supérieur 12, sont chacun en position neutre.
[0044] De la même façon, le deuxième arbre 2 comporte un deuxième demi-arbre inférieur 21
de la pendule 100 et un deuxième demi-arbre supérieur 22 de la montre 200.
[0045] Lorsque la montre 200 est posée sur la pendule 100, le premier demi-arbre inférieur
11 et le premier demi-arbre supérieur 12 d'une part, et le deuxième demi-arbre inférieur
21 et le deuxième demi-arbre supérieur 22 d'autre part, sont mis en correspondance.
Comme le premier demi-arbre inférieur 11 et le premier demi-arbre supérieur 12 sont
en position neutre, la fonction sélectionnée est neutre/remontage, la mise en place
de la montre est facilitée par l'indexation de chaque demi-arbre en position neutre
indépendamment, lesquels demi-arbres sont indexés naturellement.
[0046] La pendule 100 est agencée pour délivrer un couple sur le premier arbre 1 en présence
de la montre 200. La rotation de ce premier arbre 1 est régulée par un mécanisme régulateur,
par exemple du type régulateur de répétition minute.
[0047] Chaque montre 200 est agencée pour libérer ou bloquer la rotation du deuxième arbre
2 en fonction du niveau de l'énergie qu'elle a stockée, notamment en fonction de l'armage
du barillet dans un cas particulier, selon une hystérèse définie, par exemple par
un mécanisme de réserve de marche. Cette rotation du deuxième arbre 2 est, dans ce
cas particulier, transmise au remontage du barillet et assure son armage. Dans cette
position neutre, la montre 200 assure donc son armage en tout moment dans une plage
définie.
[0048] La pendule 100 comporte au moins un moyen de commande 300, qui est agencé pour être
manoeuvré par l'utilisateur, ou pour être commandé par la base de temps de la pendule,
pour faire tourner le premier demi-arbre inférieur 11, pour sélectionner la fonction
du premier arbre 1.
[0049] Lorsque la montre 200 est posée sur la pendule 100 et que l'utilisateur demande d'effectuer
la mise à l'heure, par un tel moyen de commande 300, tel qu'un levier, notamment présent
sur la pendule 100, le réglage d'ajustement ou la mise à l'heure de la montre 200
se fait par une séquence de fonctions qui sont pilotées par la pendule 100. Par exemple
pour un ajustement à la valeur instantanée des valeurs de quantième, heure, minute
et seconde. Suite à la demande de l'utilisateur, la séquence d'ajustement à la valeur
actuelle débute, par exemple pour une séquence de mise à l'heure. Chaque séquence
démarre à un tempo précis, lequel est défini par la base de temps de la pendule 100.
[0050] Naturellement il est aussi possible d'installer un moyen de commande 300 sur la montre
200, au lieu de l'installer sur la pendule 100, ou bien d'équiper à la fois la pendule
100 et la montre 200, chacune, d'un moyen de commande 300. Si le moyen de commande
300 est seulement sur la montre, cela permet de verrouiller la fonction, tant que
la montre 200 n'est pas en position de transfert dans le réceptacle 150.
[0051] Dans le cas particulier où l'ensemble sympathique 1000 est agencé pour le réglage
successif des valeurs de quantième, heure, minute et seconde, plusieurs séquences
élémentaires se succèdent.
[0052] Lors de la première séquence élémentaire la pendule 100 tourne le premier arbre 1
en position quantième, et tourne le deuxième arbre 2 d'un angle correspondant à la
valeur instantanée du quantième. La montre 200 reconnaît la rotation du premier arbre
1 en position quantième, actionne le levier stop, qui arrête le résonateur et la montre,
positionne les afficheurs de quantième, heure, minute et seconde en position zéro,
et applique la valeur transmise par le deuxième arbre 2 à l'afficheur de quantième.
[0053] On entend ici par « afficheur » tout élément mobile d'affichage connu en horlogerie
: aiguille, anneau, disque, curseur, drapeau, afficheur de villes ou de fuseaux, afficheur
de phase de lune, afficheur d'année bissextile, afficheur AM/PM, afficheur jour/nuit,
indicateur de réserve de marche, sélecteur de sonnerie, indicateur de réveil, afficheur
de calendrier, ou autre.
[0054] Après une première durée D1 pré-déterminée, par exemple 2 minutes, la pendule100
déclenche la seconde séquence élémentaire. Lors de cette seconde séquence élémentaire,
la pendule 100 tourne le premier arbre 1 en position heure, et tourne le deuxième
arbre 2 d'un angle correspondant à la valeur instantanée de l'heure. La montre 200
reconnaît la rotation du premier arbre 1 en position heure, et applique la valeur
transmise par le deuxième arbre 2 à l'afficheur d'heure 4 de la montre 200.
[0055] Après une deuxième durée D2 pré-déterminée, par exemple deux minutes, la pendule
100 déclenche la troisième séquence élémentaire. Lors de cette troisième séquence
élémentaire, la pendule 100 tourne le premier arbre 1 en position minute, et tourne
le deuxième arbre 2 d'un angle correspondant à la valeur instantanée des minutes,
additionnée de la valeur d'une troisième durée D3 pré-déterminée, qui sépare la troisième
séquence élémentaire du prochain changement de séquence élémentaire, qui sera le dernier
réglage avant la libération de la marche de la montre 200. La montre 200 reconnaît
la rotation du premier arbre 1 en position minute, et applique la valeur transmise
par le deuxième arbre 2 à l'afficheur des minutes de la montre 5.
[0056] Après la troisième durée D3 pré-déterminée, par exemple deux minutes, la pendule
100 ramène le premier arbre 1 en position neutre/remontage. La montre 200 reconnaît
la rotation du premier arbre 1 en position neutre/remontage, et libère le levier stop,
la montre 200 est alors réglée et mise à l'heure complètement, et démarre exactement
à la seconde.
[0057] On note le côté ludique et utile de cette construction: dans cet exemple, en 6 ou
8 minutes (si la première séquence démarre après une durée transitoire D0 de deux
minutes), la montre 200, présentée sur la pendule dans un état désarmé, arrêtée et
non mise à l'heure, est remontée et mise complètement à l'heure, date comprise. Une
option particulière consiste à ajouter un quantième perpétuel sur la pendule 100,
ce qui permet alors de corriger le quantième simple de la montre 200 à la demande
de l'utilisateur au niveau du moyen de commande 300.
[0058] Plus particulièrement, la pendule 100 est une pendule à mouvement mécanique.
[0059] Dans une variante, la pendule 100 reçoit un signal d'une base de temps, par exemple
un signal radio piloté, GPS, un signal d'une horloge électronique, ou autre, et comporte
des moyens de transformation du signal indiquant l'heure instantanée en des mouvements
de composants mécaniques, pour la transmission de l'information à une montre 200.
[0060] Dans une variante, tous les transferts d'énergie et de mouvement entre la pendule
100 et la montre 200 sont mécaniques et/ou magnétiques.
[0061] Dans une variante, tous les transferts d'énergie et de mouvement entre la pendule
100 et la montre 200 sont mécaniques.
[0062] Dans une variante, tous les transferts d'énergie et de mouvement entre la pendule
100 et la montre 200 sont magnétiques.
[0063] Dans une variante, aucun transfert d'énergie et/ou de mouvement n'est effectué au
travers de la tige de remontage et de mise à l'heure de la montre.
[0064] Plus particulièrement, chaque demi-arbre 12, 22, que comporte la montre 200 est distinct
de la tige de remontage et de mise à l'heure de la montre 200 quand elle en comporte
une.
[0065] Dans une variante, aucun transfert d'énergie n'est effectué au travers de la tige
de remontage et de mise à l'heure de la montre.
[0066] Dans une variante, aucun transfert de mouvement n'est effectué au travers de la tige
de remontage et de mise à l'heure de la montre.
[0067] Le système de remontage ne nécessite pas de barillet à bride glissante et évite les
usures de celui-ci. Le remontage se fait en quelques minutes et à n'importe quel moment
où la montre 200 est posée sur la pendule 100 et au besoin.
[0068] Comme les réglages d'ajustement, et notamment la mise à l'heure, se font à la demande,
l'usure des mécanismes est limitée lorsque la montre 200 est entreposée sur la pendule100
pendant de longues périodes. Pour ces cas, une mise à l'heure peut être déclenchée
à intervalle régulier, par exemple une fois par semaine, par une commande imprimée
par la base de temps de la pendule 100.
[0069] Cette invention permet de réaliser une pendule sympathique adaptée aux besoins des
utilisateurs actuels, d'un usage utile et ludique tel que décrit ci-dessus. Cela permet
une réelle évolution d'un produit connu depuis deux cents ans.
[0070] La marche de la pendule 100, plus stable et plus précise que celle de la montre 200,
maintient celle-ci à l'heure lorsqu'elle n'est pas portée, et la corrige à la demande.
[0071] La grande autonomie de la pendule 100 est apportée à la montre 200: lorsque celle-ci
n'est pas portée, et permet par exemple un porté du week-end et un maintien de semaine
à une amplitude de fonctionnement idéale.
[0072] Différentes variantes d'ensemble sympathique 1000 d'horlogerie selon l'invention,
et différentes variantes d'utilisation, sont décrites ci-après.
[0073] Un tel ensemble sympathique 1000 comporte une pendule sympathique 100 et au moins
une montre sympathique 200, qui est agencée pour être déposée dans un réceptacle 150
de la pendule 100, dans une position unique de transfert. L'ensemble sympathique 1000
comporte un mécanisme de liaison comportant au moins deux lignes de transmission distinctes
entre la pendule 100 et chaque montre 200 quand la montre 200 est déposée dans le
réceptacle 150 dans la position de transfert.
[0074] La pendule sympathique 100, qui est agencée pour le rechargement en énergie et l'ajustement
d'affichage et/ou de marche d'au moins une montre sympathique 200, comporte au moins
un actionneur pour effectuer le rechargement en énergie et/ou l'ajustement d'affichage
et/ou de marche d'au moins une montre sympathique 200 déposée dans le réceptacle 150
dans la position de transfert.
[0075] Et la pendule 100 comporte au moins un premier actionneur de la pendule 501 tout
ou rien, mobile entre une position de repos et une position activée, pour commander
l'activation ou la désactivation d'un mécanisme que comporte la montre 200. Et la
pendule 100 comporte au moins un autre actionneur de la pendule 502; 503, qui est
agencé pour imprimer une série d'impulsions ou pour transmettre un couple mécanique
à un récepteur que comporte une montre 200.
[0076] Plus particulièrement, au moins un premier actionneur de la pendule 501 est encore
agencé pour imprimer une série d'impulsions, entre sa position de repos et sa position
activée, à un récepteur que comporte une montre 200.
[0077] Plus particulièrement, au moins un autre actionneur de la pendule 502 ; 503, est
un actionneur tout ou rien, qui est mobile entre en position de repos et une position
activée, pour commander l'activation ou la désactivation d'un mécanisme que comporte
la montre 200.
[0078] Plus particulièrement, au moins un autre actionneur de la pendule 502 ; 503, est
un deuxième actionneur 502, qui est agencé pour imprimer une série d'impulsions à
un récepteur que comporte une montre 200.
[0079] Plus particulièrement, au moins un autre actionneur de la pendule 502 ; 50,3 est
un troisième actionneur 503 agencé pour transmettre un couple mécanique à un récepteur
que comporte une montre 200.
[0080] Plus particulièrement, au moins un tel troisième actionneur 503 est débrayable dans
une position dégagée à distance d'une montre 200 déposée dans le réceptacle 150 dans
la position unique de transfert, et est embrayable dans une position d'accouplement
avec un moyen de manœuvre 270 ou avec une tige de commande que comporte la montre
200.
[0081] Plus particulièrement, au moins un tel troisième actionneur 503 comporte un manchon
678, qui est agencé pour coopérer, dans la position d'accouplement, avec un moyen
de manœuvre 270 ou une tige de commande que comporte une montre 200.
[0082] Plus particulièrement, la pendule 100 comporte des premiers moyens de stockage d'énergie
691, 693, notamment des poids, qui sont agencés pour alimenter en énergie au moins
un mouvement 180 ou 900 que comporte la pendule 100 et/ou tout mécanisme propre à
la pendule 100.
[0083] Plus particulièrement, la pendule 100 comporte des deuxièmes moyens de stockage d'énergie,
qui sont dédiés au transfert d'énergie vers au moins une montre 200 déposée dans le
réceptacle 150. Plus particulièrement, ces deuxièmes moyens de stockage d'énergie
sont agencés pour entraîner en rotation un arbre de transfert 683 porteur d'une vis
sans fin 684, ou d'un pignon, pour entraîner un pignon 677, ou respectivement une
vis sans fin, d'entraînement en rotation du troisième actionneur 503.
[0084] Plus particulièrement, la pendule 100 est agencée pour transférer de l'énergie en
continu à une montre 200.
[0085] Plus particulièrement, la pendule 100 est agencée pour transférer de l'énergie en
pas à pas à une montre 200.
[0086] Plus particulièrement, la pendule 100 comporte au moins un mouvement 180, qui entraîne
au moins une came limaçon 601, 610, 620, dont la position angulaire caractérise la
valeur instantanée d'une grandeur horlogère. Et la pendule 100 comporte au moins un
palpeur 602, 630, 640, qui est agencé pour coopérer en appui avec la périphérie d'une
came limaçon 601, 610, 620, pour en lire la valeur instantanée. Chaque palpeur 602,
630, 640, comporte un râteau 603, 633, 643, qui est agencé pour coopérer avec un rouage
agencé pour entraîner un deuxième actionneur ; plus particulièrement, ce rouage est
un rouage d'entrée d'un mécanisme différentiel 680, dont une sortie est agencée pour
entraîner un deuxième actionneur 502.
[0087] Plus particulièrement, la pendule 100 comporte au moins un mouvement électromécanique
ou électronique agencé pour commander le mouvement d'un mobile de sortie qui est agencé
pour entraîner un deuxième actionneur 502.
[0088] Plus particulièrement, le deuxième actionneur 502 comporte une came 684 ayant une
pluralité de rampes agencées pour pousser et tirer une deuxième tige de commande 512
que comporte ce deuxième actionneur 502, laquelle deuxième tige de commande 512 est
rappelée vers la deuxième came 684 par des deuxièmes moyens de rappel élastique 513,
de façon à imprimer à la deuxième tige de commande 512 un mouvement de va-et-vient
pour la mise à l'heure d'une montre 200.
[0089] Plus particulièrement, le deuxième actionneur 502 comporte une manivelle et une bielle,
qui sont agencées pour pousser et tirer une deuxième tige de commande 512 que comporte
ce deuxième actionneur 502, de façon à imprimer à la deuxième tige de commande 512
un mouvement de va-et-vient pour la mise à l'heure d'une montre 200. Dans une variante,
cette deuxième tige de commande 512 est rappelée par des deuxièmes moyens de rappel
élastique 513.
[0090] Plus particulièrement, la pendule 100 comporte un premier arbre de transfert 682
pour l'entraînement d'un premier actionneur de la pendule 501, agencé pour pousser
ou tirer une première tige 511 de ce premier actionneur de la pendule 501, pour commander
l'arrêt ou la libération du résonateur 10 d'une montre 200, ou d'un tourbillon ou
carrousel portant ce résonateur. Plus particulièrement, ce premier arbre de transfert
682 est agencé pour l'entraînement d'une première came de commande 686 que comporte
ce premier actionneur de la pendule 501. Cette première came de commande 686 comporte,
plus particulièrement, une pluralité de rampes.
[0091] Plus particulièrement, la pendule 100 comporte des moyens de calage à une heure de
référence, et des moyens de déclenchement lorsque l'heure affichée par la pendule
100 devient égale à cette heure de référence, pour déclencher une séquence de mouvements
des actionneurs 501, 502, 503, quand le réceptacle 150 est occupé par une montre 200
pendant la position de transfert.
[0092] Plus particulièrement, la pendule 100 comporte des moyens de commande de recul des
actionneurs 501, 502, 503, quand l'utilisateur retire une montre 200 du réceptacle
150 pendant l'exécution d'un cycle de rechargement en énergie et/ou d'ajustement d'affichage
et/ou de marche.
[0093] Plus particulièrement, la pendule 100 comporte des moyens de déclenchement périodiques
de cycles de rechargement en énergie d'une montre 200 déposée dans le réceptacle 150
selon une période prédéterminée, et comporte des moyens de limitation d'un cycle de
rechargement en énergie pour une réserve de marche d'une valeur prédéterminée, la
réserve de marche étant supérieure à la période prédéterminée.
[0094] Plus particulièrement, la pendule 100 comporte des moyens de commande manuelle, qui
sont agencés pour être manipulés par un utilisateur pour commander l'exécution d'un
cycle de rechargement en énergie et/ou d'ajustement d'affichage et/ou de marche d'une
montre 200 déposée dans le réceptacle 150 dans la position de transfert.
[0095] Plus particulièrement, la pendule 100 comporte un mécanisme de commande d'arrêt 120,
qui est agencé pour transformer une commande de mise à l'heure pas à pas effectuée
par un utilisateur ou par la pendule 100, en une séquence, dont la première étape
est une action de commande d'un mécanisme d'arrêt 20 et/ou de débrayage des affichages
que comporte une montre sympathique 200.
[0096] Plus particulièrement, ce mécanisme de commande d'arrêt 120 est agencé pour commander
un mouvement d'une ligne de transmission pour identifier une action de mise à l'heure,
et pour commander le transfert d'une impulsion ou d'un couple à un mécanisme d'arrêt
20 que comporte la montre 200.
[0097] En ce qui concerne les montres sympathiques 200, des types avantageux, non limitatifs,
sont décrits ci-après : une version à cœurs et marteau, une version à cliquet et double
came, et une version à cliquet, râteau et double came.
[0098] Ces montres présentent des caractéristiques communes.
[0099] Dans l'une et l'autre versions de montre, la montre sympathique 200 comporte au moins
un barillet de stockage d'énergie, pour l'alimentation d'au moins un résonateur 10
que comporte cette montre 200. La montre 200 comporte un rouage d'affichage et un
rouage de finissage.
[0100] Pour effectuer les mises à l'heure, il est nécessaire d'utiliser un mécanisme d'embrayage,
ou/et un mécanisme d'arrêt du résonateur. A cet effet, pour tous les dispositifs et
procédés de mise à l'heure présentés dans la présente description, la montre 200 comporte,
ou bien un mécanisme d'arrêt 20 qui est agencé pour stopper la marche du résonateur
10, ou bien un mécanisme d'embrayage permettant de désolidariser l'affichage du rouage
de finissage, ou bien à la fois un tel mécanisme d'arrêt 20 et un tel mécanisme d'embrayage
[0101] L'embrayage permet en effet, quand il est ouvert, la rotation des afficheurs, notamment
des aiguilles, indépendamment du rouage de finissage, que ce soit pour un déplacement
de ces afficheurs vers une heure de référence pré-déterminée, ou pour un déplacement
vers l'heure exacte instantanée (mise à l'heure pas à pas, ou mise à l'heure relative,
ou mise à l'heure permanente), ou encore pour le déplacement d'un offset (version
avec top seconde), et, quand il est fermé, d'entraîner les afficheurs ou aiguilles.
[0102] L'utilisation d'un mécanisme d'arrêt 20 comportant un mécanisme stop seconde 25,
notamment avec un levier stop, est nécessaire pour certains modes de mise à l'heure
comme la mise à l'heure permanente. Et elle constitue un avantage pour des modes de
mise à l'heure pas à pas, où le mécanisme d'arrêt 20 permet un démarrage au top à
0 seconde, ou encore pour des modes de mise à l'heure relative où l'utilisateur peut
alors voir la masse inertielle 15 du résonateur 10, notamment un balancier, à l'arrêt
pendant la mise à l'heure. Dans ces deux modes de mise à l'heure, l'embrayage seul
peut assurer le démarrage des aiguilles sans que le balancier ne soit arrêté, l'affichage
de la seconde est alors aléatoire : ±30 s.
[0103] La montre 200 comporte classiquement au moins un afficheur d'heures 4 et un afficheur
de minutes 5, et/ou au moins tout autre afficheur 3.
[0104] La montre 200 comporte au moins un mécanisme interne, qui est apte à être activé
ou désactivé par un actionneur tout ou rien de la pendule 100, et elle comporte un
au moins un récepteur apte à recevoir une série d'impulsions ou un couple mécanique
provenant d'un actionneur de la pendule 100.
[0105] Dans la version à cœurs et marteau, la montre 200 comporte un mécanisme de remise
à zéro 500, qui est agencé pour ramener au moins un tel afficheur 3, 4, 5, dans une
position de référence pré-déterminée. La présente description traite essentiellement
l'exemple d'une position de référence à douze heures et zéro minutes ; toute autre
position de référence est possible, par exemple dix heures et dix minutes, ou autre.
[0106] Le mécanisme de remise à zéro 500 est agencé pour ramener au moins un, et plus particulièrement
mais non limitativement chaque, afficheur 3; 4; 5, de la montre 200 à sa position
de référence. A cet effet, le mécanisme de remise à zéro 500 comporte notamment, pour
au moins un afficheur 3, 4, 5, au moins un cœur 401, 702, 703, qui est solidaire en
rotation de l'afficheur concerné 3, 4, 5, et le mécanisme de remise à zéro 500 comporte
au moins un marteau 402, 701, qui est agencé pour coopérer en appui avec un cœur 401,
702, 703, sous la poussée d'un ressort lorsqu'il est libéré par l'activation du mécanisme
de remise à zéro 500. Ce marteau 402, 701, est rappelé par le mécanisme de remise
à zéro 500 qui tend à l'éloigner du cœur 401, 702, 703, en marche normale.
[0107] Plus particulièrement, la montre 200 comporte un premier actionneur de la montre
901, qui est agencé pour être actionné par la pendule 100, pour commander le mouvement
d'au moins un marteau 402, 701, pour provoquer le positionnement d'au moins un afficheur
3, 4, 5, dans la position de référence pré-déterminée, par mise en coopération, pour
chaque grandeur horlogère ajustée, d'un marteau 402, 701, avec un cœur 401, 702, 703,
porté par l'afficheur correspondant, et plus particulièrement par une chaussée.
[0108] Plus particulièrement, le marteau 402 ou 701 est unique, et commun à tous les cœurs
401, 702, 703, que comporte la montre 200, pour le réglage de l'affichage pour les
différentes grandeurs horlogères correspondantes.
[0109] Plus particulièrement, la montre 200 comporte un tel mécanisme d'arrêt 20, et un
premier actionneur de la montre 901, qui est agencé pour être actionné par la pendule
100, pour commander ce mécanisme d'arrêt 20 pour bloquer ou libérer la marche de son
résonateur 10 et/ou un mécanisme de débrayage des affichages de la montre 200.
[0110] Plus particulièrement, le premier actionneur de la montre 901 est agencé pour assurer
le réarmage du marteau 402, 701.
[0111] Plus particulièrement, ce mécanisme d'arrêt 20 comporte un mécanisme stop-secondes
25 comportant un levier stop agencé pour coopérer en appui avec une masse inertielle
15 du résonateur 10 dans une position de blocage, et pour rester à distance de la
masse inertielle 15 lors de la marche normale du résonateur 10.
[0112] Plus particulièrement, la montre 200 comporte au moins un moyen de manœuvre 270 ou
une tige de commande, qui est apte à coopérer avec un actionneur d'une pendule 100
dans une position d'accouplement.
[0113] Plus particulièrement, la montre 200 comporte des moyens de commande manuelle, qui
sont agencés pour être manipulés par un utilisateur pour commander l'exécution d'un
cycle de rechargement en énergie et/ou d'ajustement d'affichage et/ou d'ajustement
de marche de la montre 200 quand elle est déposée dans un réceptacle 150 dans la position
de transfert, et notamment la montre 200 comporte au moins un moyen de commande 300
accessible à l'utilisateur pour la commande d'exécution d'un remontage de type périodique,
et/ou pour la commande d'exécution d'une mise à l'heure automatique.
[0114] Plus particulièrement, la montre 200 comporte un deuxième actionneur de la montre
902, qui est apte à fonctionner dans un mouvement de va-et-vient, pour l'entraînement
d'un afficheur des minutes 5 de la montre 200, par pas d'une valeur donnée, et pour
entraîner indirectement, au travers de cet afficheur des minutes 5, un afficheur des
heures 4 de la montre 200.
[0115] La montre 200 est agencée pour une correction de l'affichage par pas, avec des pas
de correction d'une valeur prédéterminée, par exemple de deux minutes. Ce pas de correction
est un sous-multiple entier de l'heure : une minute, deux minutes, trois minutes,
quatre minutes, cinq minutes, six minutes, dix minutes, douze minutes, quinze minutes,
vingt minutes, trente minutes. La montre 200 comporte une chaussée ou une roue des
minutes, qui est positionnée précisément grâce à une étoile à 30 dents, à 15 dents
ou comportant un nombre de dents correspondant au nombre de pas de correction choisi
par heure.
[0116] La montre 200 comporte avantageusement au moins un premier demi-arbre supérieur 11
de sélection et au moins un deuxième demi-arbre supérieur 12 d'entraînement, et la
montre 200 est agencée pour reconnaître le mouvement d'une ligne de transmission de
sélection ou d'une ligne de transmission d'entraînement en position de fin de mise
à l'heure, où le premier demi-arbre supérieur 12 est agencé pour actionner le levier
stop du mécanisme d'arrêt 20, pour libérer le résonateur 10, et/ou un mécanisme de
débrayage des affichages, et autoriser la marche de la montre 200 .
[0117] Plus particulièrement, la montre 200 comporte au moins un mécanisme de sécurité,
pour éviter la rupture du ressort d'un barillet en surcharge, le mécanisme de sécurité
comportant une bride glissante ou un mécanisme de mesure de réserve de marche pour
interdire un remontage inutile ou préjudiciable d'un barillet.
[0118] Plus particulièrement, la montre 200 comporte des afficheurs 3, 4, 5, qui sont agencés
pour pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse des aiguilles
d'une montre, chacun des afficheurs étant associé à un cliquet agencé pour bloquer
l'afficheur considéré au passage de la position de référence, ou d'une position de
préparation voisine de la position de référence.
[0119] Plus particulièrement, la position de référence et/ou la position de préparation
est réglable, ainsi que la position de blocage du cliquet.
[0120] Plus particulièrement, la montre 200 comporte une interface agencée pour entraîner
au moins un tel afficheur 3, 4, 5, dans une rotation dans le sens inverse des aiguilles
d'une montre, et pour armer le barillet lors d'une telle rotation dans le sens inverse
des aiguilles d'une montre.
[0121] L'interface est avantageusement agencée pour entraîner, en plus de la rotation d'au
moins un afficheur 3, 4, 5, en sens inverse des aiguilles d'une montre, un rouage
de remontage manuel d'au moins un barillet, par un mécanisme à cliquet extérieur à
un rouage de finissage que comporte la montre 200.
[0122] Dans une variante, le rouage de finissage de la montre 200 comporte un mobile à cliquet,
agencé pour le remontage d'au moins un barillet lors d'une rotation dans le sens inverse
des aiguilles d'une montre.
[0123] La montre 200 comporte avantageusement une friction de mise à l'heure apte à permettre
le transfert de couple de l'armage, ou bien comporte un mécanisme d'embrayage au lieu
d'une friction de mise à l'heure.
[0124] Plus particulièrement, la montre 200 comporte au moins un mécanisme d'embrayage de
chaussée, qui est agencé pour l'embrayage ou le débrayage d'un afficheur 3, 4, 5.
Notamment, ce mécanisme d'embrayage 706 entre le rouage d'affichage 705, 707, 708
et le rouage de finissage 710, comporte un ressort de friction 709.
[0125] Plus particulièrement, la montre 200 comporte un afficheur des minutes 5, qui est
agencé pour pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse
des aiguilles d'une montre, et comporte un cliquet, lequel est agencé pour se déverrouiller
lors du passage de l'afficheur des minutes 5 à la position de préparation, et pour
bloquer l'affichage de la minute à la position de référence. Et la montre 200 comporte
avantageusement un mécanisme de friction agencé pour autoriser la poursuite du réarmage
après ce blocage lors de la rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
[0126] La montre 200 comporte notamment un marteau 701, qui est mobile entre une position
armée où le marteau 701 est retenu par un cliquet et tendu par un ressort, et une
position active ou le marteau 701 est agencé pour prendre appui sur la périphérie
d'une première came des heures 702 en forme de cœur, portée par une roue des heures
708, de manière à la contraindre en rotation jusqu'à son rayon le plus faible. La
montre 200 comporte encore une étoile portée par un mobile d'affichage des minutes,
coopérant avec un sautoir 704, 7040, pour le maintien de chaque position d'affichage
selon un pas régulier.
[0127] Et la montre 200 comporte une deuxième came des minutes 703 en forme de cœur tronqué,
portée par un affichage des minutes 705 pour garantir la position d'affichage à la
minute près.
[0128] Dans l'une et l'autre versions de montre, l'ensemble sympathique 1000 comporte avantageusement
un mécanisme contrôleur pour la commande de la mise des afficheurs dans la position
de référence. Plus particulièrement ce mécanisme contrôleur comporte au moins une
roue à colonnes 840.
[0129] Plus particulièrement, la montre 200 comporte un contrôleur de fonctions, apte à
occuper au moins deux positions, la première correspondant au début de fonction où
le contrôleur est agencé pour commander le débrayage du rouage de finissage, et stopper
la masse inertielle 15 du résonateur 10, et la deuxième correspondant à la fin de
fonction où le contrôleur est agencé pour libérer l'embrayage et le balancier.
[0130] Dans une variante, le contrôleur de fonctions est apte à occuper, entre la première
position et la deuxième position, une position intermédiaire dans laquelle le contrôleur
commande l'armage du marteau.
[0131] Dans une alternative, le contrôleur de fonctions est intégré à la montre 200, et
comporte, ou bien un contrôleur rotatif, de type roue à colonnes, commandé par l'interface,
avec deux à cinq positions stables successives, ou bien un contrôleur va-et-vient,
de type navette, commandé par l'interface, avec deux positions stables successives.
[0132] Dans une autre alternative, le contrôleur de fonctions est extérieur à la montre
200 et est logé dans la pendule 100, et la montre 200 ne comporte qu'une came va-et-vient
pilotée par l'interface et revenant au repos par défaut, et comporte une position
stable de repos, et une à trois positions pilotées.
[0133] Dans une variante, le contrôleur de fonctions est de type roue à colonnes à trois
positions, agencée pour piloter trois bascules agencées pour commander l'embrayage,
le levier stop, et le marteau ou les marteaux, ou qui font partie de ces mécanismes,
les bascules étant agencées pour être en appui sur les colonnes de la roue à colonnes
de manière à être activée selon besoin, et dont les différentes positions sont une
position initiale et finale avec embrayage actif, levier stop inactif, et marteau
armé, une position de retour à l'heure de référence, par exemple 12h 00 min, avec
embrayage inactif, levier stop actif, et marteau libéré, et une position de mise à
l'heure avec embrayage inactif, levier stop actif, et marteau armé.
[0134] Dans une variante, le contrôleur de fonctions comporte un colimaçon à trois niveaux,
qui se situe dans la pendule 100 et qui est agencé pour piloter, par l'intermédiaire
d'une interface sympathique, une came va-et-vient dans la montre 200, pour commander
l'embrayage, le levier stop, et le marteau ou les marteaux, et dont les différentes
positions sont une position initiale et finale avec embrayage actif, levier stop inactif,
et marteau armé, une position de retour à l'heure de référence, par exemple 12h 00
min, avec embrayage inactif, levier stop actif, et marteau libéré, et une position
de mise à l'heure avec embrayage inactif, levier stop actif, et marteau armé.
[0135] Une variante de montre est utilisable pour un remontage par la rotation de l'affichage
vers une position de référence, sous l'action de la pendule. Cette montre comporte
un cliquet, et au moins deux cames.
[0136] Dans cette variante, la montre 200 comporte au moins un barillet de stockage d'énergie,
pour l'alimentation d'au moins un résonateur 10 que comporte la montre 200, et un
rouage d'affichage et un rouage de finissage.
[0137] La montre 200 comporte, ou bien un mécanisme d'arrêt 20 agencé pour stopper la marche
du résonateur 10, ou bien un mécanisme d'embrayage permettant de désolidariser l'affichage
du rouage de finissage, ou bien à la fois un tel mécanisme d'arrêt 20 et un tel mécanisme
d'embrayage.
[0138] La montre 200 comporte au moins un afficheur 3; 4; 5, notamment au moins un afficheur
d'heures 4 et un afficheur de minutes 5.
[0139] La montre 200 comporte au moins un récepteur apte à recevoir une série d'impulsions
ou un couple mécanique provenant d'un actionneur de la pendule 100.
[0140] La montre 200 comporte une ligne de transmission pouvant entraîner l'affichage en
sens antihoraire, un cliquet 801, et au moins une première came des heures 802 portée
par la roue des heures 808, et comportant une ouverture en dent de loup 8030 ou une
encoche 831 correspondant à une position de référence de l'affichage.
[0141] Plus particulièrement, la montre 200 comporte une première came des heures 802 portée
par la roue des heures 808, et comportant une ouverture 8020, une deuxième came des
minutes 803 portée par un mobile d'affichage des minutes 805, et comportant une ouverture
en dent de loup 8030 ou une encoche 831, un sautoir 804 agencé pour coopérer avec
une étoile portée par un mobile d'affichage des minutes 805 pour le maintien de chaque
position d'affichage selon un pas régulier pré-déterminé.
[0142] Plus particulièrement, la montre 200 comporte une interface agencée pour entraîner
au moins un afficheur 3 ; 4 ; 5 dans une rotation dans le sens inverse des aiguilles
d'une montre, et pour armer un barillet, lors d'une rotation dans le sens inverse
des aiguilles d'une montre. Et la montre 200 comporte un rouage de finissage qui comporte
un mobile à cliquet, agencé pour permettre le remontage d'au moins un barillet lors
de la rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
[0143] Plus particulièrement, l'interface est agencée pour entraîner, en plus de la rotation
d'au moins un afficheur 3, 4, 5, en sens inverse des aiguilles d'une montre, un rouage
de remontage manuel du au moins un barillet, par un mécanisme à cliquet extérieur
à un rouage de finissage que comporte la montre 200.
[0144] Plus particulièrement, la montre 200 comporte une friction de mise à l'heure apte
à permettre le transfert de couple de l'armage, ou bien comporte un mécanisme d'embrayage
au lieu d'une friction de mise à l'heure.
[0145] Une autre variante de montre comporte un cliquet, un râteau, et au moins deux cames.
Dans cette version à cliquet, râteau et double came, la montre 200 comporte un cliquet
801, un râteau 823 engrené sur une roue des heures 808, et qui est agencé pour décliquer
de la roue des heures 808 dans le sens des aiguilles d'une montre, et qui est entraîné
par un ressort de rappel 825, un pignon de râteau des heures 824. La montre 200 comporte
deux cames: au moins une première came des heures 802 portée par la roue des heures
808, et comportant une ouverture 8020, et une deuxième came des minutes 803 portée
par un mobile d'affichage des minutes 805, et comportant une ouverture en dent de
loup 8030 ou une encoche 831. La montre 200 comporte un sautoir 804, qui est agencé
pour coopérer avec une étoile portée par un mobile d'affichage des minutes 805 pour
le maintien de chaque position d'affichage selon un pas régulier pré-déterminé.
[0146] Le pignon de râteau 824 est agencé pour entraîner et armer le râteau 823, qui décliquète
à chaque dent, lors d'un fonctionnement normal de la montre 200 quand la montre 200
ne coopère pas avec la pendule 100.
[0147] Et la montre 200 comporte un mécanisme d'embrayage 806 entre un rouage d'affichage
805, 807, 808, et un rouage de finissage 810.
[0148] L'ensemble sympathique 1000 comporte une interface entre la pendule 100 et la montre
200, cette interface étant agencée pour débrayer le mécanisme d'embrayage 806 en l'actionnant
vers sa position débrayée, ce qui permet au râteau 823 d'entraîner en sens inverse
des aiguilles d'une montre le rouage d'affichage des heures et d'affichage des minutes
de la montre 200, sur autant de tours que nécessaire, jusqu'à ce que le cliquet 801
rencontre l'ouverture 8020 de la première came des heures 802, correspondant aux minutes
précédant une heure de référence correspondant à une position de référence prédéterminée
des afficheurs 3, 4, 5, de la montre 200, à un instant auquel le cliquet 801 peut
s'appuyer sur la deuxième came des minutes 803 pour une rotation correspondant aux
dernières minutes avant l'atteinte de cette heure de référence, et jusqu'au blocage
dans l'ouverture en dent de loup 8030 de la deuxième came des minutes 803, le blocage
correspondant à la position d'affichage de référence.
[0149] Le mécanisme de mise à l'heure commandé par la pendule 100 est agencé pour effectuer
la mise à l'heure des afficheurs 4, 5, de la montre 200, dans le sens des aiguilles
d'une montre, vers l'heure exacte en réarmant le râteau 801.
[0150] L'interface entre la pendule 100 et la montre 200 est encore agencée pour reconnecter
le rouage de finissage avec le rouage d'affichage, en embrayant le mécanisme d'embrayage
806 pour réarmer le râteau 801 ou compléter le réarmage du râteau 801.
[0151] La coopération entre le sautoir 804 et l'étoile permet le maintien des afficheurs
dans chaque pas, et autorise le réarmement du râteau 801 sans perte de l'affichage.
[0152] L'étoile, portée par l'afficheur des minutes 5, est, ou bien une étoile de trente
dents coopérant avec un sautoir 804 simple à une dent, ou bien un pignon de chaussée
des minutes de quinze dents coopérant avec une seule dent à la fois d'un sautoir double
8040 comportant deux dents, ou bien comporte un nombre de dents qui correspond au
nombre entier de pas prédéterminés contenus dans une heure.
[0153] Le mécanisme d'embrayage 806 comporte avantageusement un ressort de friction 809.
[0154] Plus particulièrement, ce mécanisme d'embrayage 806 est un mécanisme d'embrayage
de chronographe, comportant une pince 821 dont la fonction est d'assurer l'embrayage
et le débrayage, sous la commande d'une roue à colonnes 840 qui commande l'écart angulaire
des bras de la pince 821, 822, pour l'ouverture ou la fermeture de la pince, correspondant
respectivement au débrayage ou à l'embrayage.
[0155] Comme dans la version à cœurs et marteau, l'ensemble sympathique 1000 comporte un
mécanisme contrôleur, intérieur ou extérieur à la montre 200, pour la commande de
la mise des afficheurs dans la position de référence.
[0156] Plus particulièrement, ce contrôleur de fonctions est apte à occuper au moins deux
positions, la première correspondant au début de fonction où le contrôleur est agencé
pour commander le débrayage du rouage de finissage, et stopper le balancier du résonateur,
et la deuxième correspondant à la fin de fonction où le contrôleur est agencé pour
libérer l'embrayage et le balancier.
[0157] Plus particulièrement, le contrôleur de fonctions est intégré à la montre 200, et
comporte ou bien un contrôleur rotatif, de type roue à colonnes 840, commandé par
l'interface, avec deux à cinq positions stables successives, ou bien un contrôleur
va-et-vient, de type navette, commandé par l'interface, avec deux positions stables
successives.
[0158] Plus particulièrement, le contrôleur de fonctions est extérieur à la montre 200 et
est logé dans la pendule 100, et la montre 200 ne comporte qu'une came va-et-vient
pilotée par l'interface et revenant au repos par défaut, et comporte une position
stable de repos, et une à trois positions pilotées.
[0159] Plus particulièrement, le contrôleur de fonctions comporte un colimaçon et une came
à deux positions.
[0160] Dans une première variante particulière, dite de mise à l'heure pas à pas, l'ensemble
sympathique 1000 est agencé pour permettre la mise à l'heure pas à pas. Plus particulièrement,
cet ensemble sympathique 1000 comportant une pendule sympathique 100 et au moins une
montre sympathique 200 associée est conçu pour exécuter les fonctions suivantes :
- la mise en marche de la montre arrêtée lorsqu'elle est posée sur la pendule ;
- l'armage de la montre avec l'assurance d'une autonomie de douze heures au minimum
lorsqu'elle est enlevée de la pendule ;
- le maintien de la montre en fonctionnement lorsqu'elle est sur la pendule ;
- la mise à l'heure de la montre lorsqu'elle est posée sur la pendule ou à la demande,
à plus ou moins 15 secondes près ;
- le maintien de la montre à l'heure tant qu'elle est sur la pendule ;
- la possibilité de désactiver la fonction pour un stockage éventuel de la montre arrêtée
sur la pendule.
[0161] Dans cette première variante, la mise à l'heure pas à pas peut se faire à la demande
de l'utilisateur au niveau du moyen de commande 300, et/ou en automatique, c'est-à-dire
pilotée par la pendule 100, notamment par un mécanisme lié à la rotation des afficheurs
de la pendule 100, notamment et non limitativement un afficheur des heures de la pendule
104, et un afficheur des minutes de la pendule 105. La commande effectuée par la pendule
100 peut être périodique, ou bien liée à un mécanisme annexe réglé par l'utilisateur,
dit de type réveil, analogue à un mécanisme de réveil ; cette commande effectuée par
la pendule 100 n'est exécutée que si une montre 200 est présente dans le réceptacle
150, dans la position de transfert.
[0162] La mise à l'heure n'a d'intérêt pour l'utilisateur, sauf à des fins de démonstration,
que si la montre 200 n'est pas complètement désarmée. Aussi la mise à l'heure est-elle
généralement consécutive à un réarmage, ou de façon plus générale, un rechargement
en énergie de la montre 200. La présente description est simplifiée par l'emploi des
termes « armage » ou « réarmage » pour tout chargement ou respectivement rechargement
en énergie.
[0163] La montre 200 comporte classiquement des afficheurs, 3, 4, 5, et notamment et non
limitativement un afficheur des heures de la montre 4, et un afficheur des minutes
de la montre 5. Les figures illustrent des variantes non limitatives où ces afficheurs
sont des aiguilles.
[0164] Plus particulièrement, la commande effectuée par la pendule 100, ou l'action de l'utilisateur
sur le moyen de commande 300, a comme premier effet de positionner une des lignes
de transmission dans une position correspondant au réglage de l'heure. Une des lignes
de transmission est ensuite apte à imprimer à un mécanisme de mise à l'heure, qui
est interne à la montre 200, le ou les mouvements nécessaires pour atteindre avec
exactitude l'affichage de l'heure courante.
[0165] L'invention est exposée ci-après dans une exécution non limitative, dans laquelle
une des lignes de transmission entre la pendule et la montre comporte un premier actionneur
de la pendule 501, qui est agencé pour coopérer avec un premier actionneur de la montre
901 de commande de marche ou d'arrêt de la montre, et une autre de ces lignes de transmission
comporte un deuxième actionneur de la pendule 502 qui est agencé pour coopérer avec
un deuxième actionneur de la montre 902, notamment un poussoir ou similaire, qui fournit
de façon incrémentale le mouvement de mise en position. Dans une autre exécution,
ces poussoirs peuvent être confondus. Dans une autre exécution, une autre ligne de
transmission comporte un troisième actionneur de la pendule 503, agencé pour coopérer
avec un des actionneurs de la montre.
[0166] La montre 200 comporte un résonateur 10, qui comporte au moins une masse inertielle
15 ; la présente description concerne le cas le plus courant d'un résonateur de type
balancier-spiral, où la masse inertielle 15 est un balancier.
[0167] La montre 200 est équipée d'un mécanisme d'arrêt 20, agencé pour stopper la marche
du résonateur 10, notamment par un appui d'un bras, ou d'une lame-ressort, ou d'un
autre actionneur, sur la masse inertielle 15 ou sur un élément adéquat du résonateur.
Plus particulièrement ce mécanisme d'arrêt 20 est un mécanisme stop-secondes 25 comportant
un levier stop.
[0168] La pendule 100 comporte un mécanisme de commande d'arrêt 120, qui est agencé pour
transformer la commande de mise à l'heure pas à pas effectuée par l'utilisateur ou
par la pendule 100, en une séquence, dont la première étape est une action de commande
du mécanisme d'arrêt 20 de la montre 200.
[0169] Le mécanisme de commande d'arrêt 120 de la pendule 100 est agencé pour commander
un mouvement d'une des lignes de transmission pour identifier l'action de mise à l'heure,
et pour commander le transfert d'une impulsion ou d'un couple au mécanisme d'arrêt
20 de la montre 200.
[0170] La séquence de mise à l'heure est la suivante :
- pour effectuer la mise à l'heure, le résonateur 10 est stoppé, notamment le balancier
15 de la montre 200, est stoppé et les afficheurs de la montre 200 reviennent en position
de référence, notamment 12h00, instantanément ;
- les afficheurs des heures 4 et des minutes 5 de la montre 200 atteignent ensuite,
par pas successifs, une position d'affichage de redémarrage qui correspond à l'heure
exacte instantanée, majorée de la valeur d'au moins un pas supplémentaire imposé par
le mécanisme, notamment un pas de deux minutes ;
- au passage des prochaines deux minutes, c'est-à-dire à l'instant correspondant à la
position d'affichage de redémarrage qui vient d'être atteinte, le résonateur 10, en
particulier le balancier 15, de la montre, est libéré par le mécanisme d'arrêt 20
de la montre 200, notamment par ce mécanisme stop-secondes 25.
[0171] Pour ce faire, la montre 200 reconnaît le mouvement de la ligne de transmission entre
la pendule 100 et la montre 200 en position mise à l'heure, un premier actionneur
de la montre 901 (notamment un poussoir ou similaire) actionne le levier stop du mécanisme
stop-secondes 25, qui arrête le résonateur 10 et la montre 200. Ce premier actionneur
de la montre 901 est avantageusement également un mécanisme de commande d'au moins
un marteau ou similaire, et provoque le positionnement des afficheurs d'heure 4 et
de minute 5 de la montre 200 en position de référence, par mise en coopération, pour
chaque grandeur horlogère ajustée, d'un marteau avec un cœur porté par une chaussée.
[0172] Ainsi, plus particulièrement, la mise à l'heure pas à pas comporte une séquence d'étapes,
décrites ici avec des valeurs numériques du pas qui ne sont nullement limitatives
:
[0173] Lors de l'ordre de mise à l'heure donné par l'utilisateur au niveau du moyen de commande
300, ou donné par la pendule 100 elle-même, le moyen de commande 300, ou un mouvement
d'horlogerie 900 que comporte la pendule 100, active le mécanisme de commande d'arrêt
120, qui commande immédiatement le mécanisme d'arrêt 20 de la montre 200, au travers
du premier poussoir 901.
[0174] Le résonateur 10 est alors stoppé, dans le cas particulier illustré ici la masse
inertielle 15 est stoppée.
[0175] La montre 200 comporte au moins un afficheur 3, 4, 5; plus particulièrement et non
limitativement, la présente description concerne le réglage d'un afficheur des heures
de la montre 4, et d'un afficheur des minutes de la montre 5
[0176] La montre 200 comporte un mécanisme de remise à zéro 500, qui est agencé pour ramener
au moins un afficheur 3, 4, 5, de la montre, notamment l'afficheur des heures de la
montre 4 et l'afficheur des minutes de la montre 5, à une position de référence, notamment
par exemple la position à la position de référence, notamment 12h00, c'est-à-dire
douze heures et zéro minute, ou encore, tel que visible sur les figures 27 à 33, la
position 10h10, c'est-à-dire dix heures et dix minutes, ou encore toute autre valeur.
En l'absence d'indication contraire, dans la présente description, la position de
référence est cette position de référence de 12h00, douze heures et zéro minute.
[0177] Plus particulièrement ce mécanisme de remise à zéro 500 est agencé pour ramener chaque
afficheur 3, 4, 5, de la montre à sa position de référence.
[0178] Dans un mode de réalisation non limitatif, ce mécanisme de remise à zéro 500 comporte,
pour chaque afficheur 3, 4, 5, un cœur 401, 702, 703, qui est solidaire en rotation
de cet afficheur 3, 4, 5, et le mécanisme de remise à zéro 500 comporte au moins un
marteau 402, 701, qui est agencé pour coopérer en appui avec ce cœur 401, 702, 703,
lors de l'activation du mécanisme de remise à zéro 500 ; de préférence ce marteau
402, 701, est rappelé par un ressort de marteau 403 qui tend à l'éloigner du cœur
401, 702, 703, en marche normale.
[0179] Dans une variante particulière, le marteau 402, 701, est unique, et commun à tous
les cœurs 401, 702, 703, que comporte la montre 200 pour les différentes grandeurs
horlogères à régler.
[0180] Le mécanisme d'arrêt 20 commande ainsi, simultanément à l'arrêt de la montre 200,
la remise à zéro de son affichage en activant son mécanisme de remise à zéro 500 pour
ramener chaque afficheur 3, 4, 5, dans sa position de référence.
[0181] Ainsi chaque afficheur 3, 4, 5, de la montre 200 prend instantanément la position
d'affichage de référence, par exemple la position douze heures et zéro minute.
[0182] Une autre ligne de transmission est alors entraînée par la pendule pour imposer un
affichage particulier à la montre; au lieu d'être effectué en continu, cet entraînement
est effectué par pas. Cette autre ligne de transmission comporte un deuxième actionneur
de la montre 902, qui fonctionne ici dans un mouvement de va-et-vient ; cette exécution
est une des possibilités, non limitative, de commande de mise à l'heure de la montre.
[0183] A la suite, par le moyen de ce deuxième actionneur de la montre 902, la pendule 100
entraîne l'afficheur des minutes de la montre 5, par pas d'une valeur donnée, par
exemple de deux minutes, et entraîne donc indirectement, au travers de l'afficheur
des minutes de la montre 5, l'afficheur des heures de la montre 4, jusqu'à ce que
l'affichage sur la montre corresponde à une position d'affichage de redémarrage qui
correspond à l'heure exacte instantanée qui est la valeur de l'affichage instantané
visible sur la pendule 100, majorée d'au moins un pas supplémentaire, donc ici de
deux minutes.
[0184] Ce mécanisme fonctionne de façon analogue à un correcteur de quantième : la montre
200 possède un correcteur lié à un mobile des minutes, et la pendule 100 actionne
un deuxième actionneur de la montre 902 qui appuie sur ce correcteur, le nombre de
fois nécessaires pour atteindre l'heure instantanée, majorée de la valeur du pas,
ici de deux minutes. Ce mouvement linéaire ressemble à la manœuvre d'une pompe à vélo.
La prise de référence sur la pendule se fait de façon similaire à celle effectuée
par un mécanisme de répétition minutes à la demande, avec palpage des limaçons d'heures
et de minutes que comporte classiquement la pendule.
[0185] Les pas de deux minutes sont un exemple non limitatif, et, dans cet exemple, le nombre
de pas à effectuer, pour des pas de deux minutes, est alors variable entre 0 et 359
pas (60/2 *12). Pendant cette phase, la chaussée ou la roue des minutes de la montre_est
positionnée précisément grâce à une étoile, en particulier mais non limitativement
de 30 dents ; on verra plus loin le cas avantageux d'une étoile de 15 dents. Plus
généralement, on positionne précisément la chaussée ou la roue des minutes de la montre
200 par la combinaison d'une étoile solidaire de la chaussée ou roue des minutes,
et d'un sautoir à une ou plusieurs dents, le nombre de dents de cette étoile et le
nombre de dents de ce sautoir définissant ensemble la valeur du pas prédéterminé.
[0186] La manœuvre du premier actionneur de la montre 901 peut être mise à profit pour assurer
le réarmage du marteau 402, 701.
[0187] A la suite, la pendule 100 attend le prochain passage aux deux minutes suivantes,
pour, à cet instant précis qui correspond à la position d'affichage de redémarrage
qui a été précédemment réglée, libérer le levier stop par le moyen du premier poussoir
901, et ainsi permettre à la montre de fonctionner à l'heure exacte. Grâce au stop
seconde, cette mise à l'heure est très précise.
[0188] En effet, ce même passage aux deux minutes suivantes a pour effet de modifier l'état
du mécanisme de commande d'arrêt 120, et de commander un mouvement de la ligne de
transmission de commande de marche/arrêt, pour identifier l'action de fin de la mise
à l'heure, et pour commander le transfert d'une impulsion ou d'un couple au mécanisme
d'arrêt 20 de la montre 200.
[0189] Dans l'exécution où la pendule sympathique 100 comporte un premier arbre 1 de sélection
et au moins un deuxième arbre 2 d'entraînement, la montre 200 reconnaît le mouvement
d'une des lignes de transmission en position de fin de mise à l'heure, le premier
demi-arbre supérieur 12 réactionne le levier stop du mécanisme d'arrêt 20, qui libère
le résonateur 10 et la montre 200, dont la marche reprend instantanément.
[0190] En somme, par une première interface, la pendule 100 stoppe la masse inertielle 15,
notamment le balancier, de la montre 200, en particulier par un mécanisme de levier
de stop-seconde 25.
[0191] A la suite, par un deuxième mécanisme, la pendule 100 entraîne par pas, ici par pas
de deux minutes, l'afficheur des minutes de la montre 5 de la montre 200, et par son
intermédiaire l'afficheur des heures de la montre 4 de la montre 200, jusqu'à ce que
ces afficheurs atteignent et indiquent ensemble l'heure exacte instantanée plus deux
minutes.
[0192] A la suite, la pendule 100 attend le prochain passage aux deux minutes suivantes
pour libérer le levier stop, et ainsi permettre à la montre 200 de fonctionner à l'heure
juste.
[0193] La mise à l'heure de la montre est ainsi effectuée très précisément.
[0194] En somme, le procédé de mise à l'heure pas à pas d'une telle montre sympathique 200
comporte différentes étapes décrites ci-après.
1A: On détermine une valeur d'une autonomie pré-déterminée que doit avoir à tout instant
la montre 200 après un premier armage en cas d'enlèvement de la pendule 100.
1B : On détermine une valeur de pas prédéterminé de mise à l'heure.
1C : On définit une position de référence des afficheurs 3, 4, 5, de la montre 200.
1D : On équipe le mécanisme de liaison d'au moins deux lignes de transmission distinctes,
l'une pour transférer de l'énergie ou un mouvement, et l'autre pour sélectionner une
fonction à effectuer ou une grandeur d'affichage à ajuster, chaque ligne de transmission
comportant une interface avec un actionneur de pendule dans la pendule 100 et au moins
un actionneur de la montre dans la montre 200.
1E : On dépose la montre 200 dans le réceptacle 150, dans la position de transfert
permettant à la pendule 100 de détecter la présence de la montre 200, et d'effectuer
un premier armage de la montre 200 pour déclencher la mise en marche de la montre
200 si la montre 200 est arrêtée quand elle est déposée sur la pendule 100.
1F : La pendule 100 effectue l'armage de la montre 200 de façon à garantir l'autonomie
pré-déterminée de la montre 200 lors de son enlèvement de la pendule 100.
1G : Et la pendule 100 effectue la mise à l'heure de la montre 200, ou bien lors de
la dépose de la montre 200 sur le réceptacle 150, ou bien au passage à un instant
prédéterminé sur la pendule 100, ou à la demande par action d'un utilisateur sur un
moyen de commande 300 que comporte la pendule 100 ou la montre 200, ou sur commande
d'un mouvement d'horlogerie 900 que comporte la pendule 100.
1H : Et la pendule 100 positionne une ligne de transmission dans une position correspondant
au réglage de l'heure, et actionne par pas successifs, chacun de la valeur de ce pas
prédéterminé, une ligne de transmission apte à imprimer à un mécanisme de mise à l'heure
interne à la montre 200 tout mouvement nécessaire pour atteindre avec exactitude l'affichage
de l'heure courante.
1I : La pendule 100 maintient la montre 200 en fonctionnement aussi longtemps que
la montre 200 est sur la pendule 100, dans le réceptacle 150, dans la position de
transfert.
1J : Plus particulièrement, on équipe la pendule 100 et/ou la montre 200 d'un moyen
de commande agencé pour permettre à l'utilisateur de désactiver la fonction de mise
à l'heure et la fonction d'armage pour un stockage de la montre arrêtée sur la pendule.
1K : Plus particulièrement, on commande la mise à l'heure pas à pas par un mécanisme
périodique lié à la rotation des afficheurs de la pendule 100, ou bien liée à un mécanisme
de réveil, ou de type réveil, réglé par l'utilisateur.
1L: Plus particulièrement, on équipe l'ensemble sympathique 1000 d'une première ligne
de transmission qui comporte un premier actionneur de la pendule 501, qui est agencé
pour coopérer avec un premier actionneur de la montre 901 de commande de marche ou
d'arrêt de la montre, et d'une deuxième ligne de transmission qui comporte un deuxième
actionneur de la pendule 502 qui est agencé pour coopérer avec un deuxième actionneur
de la montre 902, lequel fournit de façon incrémentale le mouvement de mise en position.
1M: Plus particulièrement, on équipe l'ensemble sympathique 1000 d'une première ligne
de transmission qui comporte un premier actionneur de la pendule 501, qui est agencé
pour coopérer avec un premier actionneur de la montre 901 de commande de l'embrayage
ou du débrayage de l'affichage de la montre 200 par rapport au résonateur sans stopper
celui-ci, et d'une deuxième ligne de transmission qui comporte un deuxième actionneur
de la pendule 502 qui est agencé pour coopérer avec un deuxième actionneur de la montre
902, lequel fournit de façon incrémentale le mouvement de mise en position.
1N : Plus particulièrement, on réalise un actionneur unique constituant à la fois
le premier actionneur de la montre 901 et le deuxième actionneur de la montre 902.
1O: Plus particulièrement, on équipe la montre 200 d'un mécanisme d'arrêt 20, et on
équipe la pendule 100 d'un mécanisme de commande d'arrêt 120, qui est agencé pour
transformer la commande de mise à l'heure pas à pas effectuée par un utilisateur ou
par la pendule 100, en une séquence, dont la première étape est une action de commande
du mécanisme d'arrêt 20 de la montre 200, le mécanisme de commande d'arrêt 120 de
la pendule 100 étant agencé pour commander un mouvement d'une ligne de transmission
pour identifier l'action de mise à l'heure, et pour commander le transfert d'une impulsion
ou d'un couple au mécanisme d'arrêt 20 de la montre 200.
1P : Plus particulièrement, pour l'actionnement, par pas successifs, de la ligne de
transmission au mécanisme de mise à l'heure interne à la montre 200, on effectue une
séquence de mise à l'heure selon laquelle le mécanisme de commande d'arrêt 120 de
la pendule 100 commande le mécanisme d'arrêt 20 de la montre 200 pour arrêter le résonateur
10 avant d'effectuer la mise à l'heure, et pour commander un mécanisme de remise à
zéro 500, dont on équipe la montre 200, pour rappeler instantanément les afficheurs
3, 4; 5, de la montre 200 dans leur position de référence, puis on commande l'avancement
des afficheurs 3, 4, 5, par pas successifs, jusqu'à une position d'affichage de redémarrage
qui correspond à l'heure exacte instantanée lisible sur la pendule 100, majorée d'une
valeur correspondant à un pas prédéterminé, ou un nombre entier de pas prédéterminés,
imposé par le mécanisme. Et le passage de la pendule 100 à l'heure correspondant à
la position d'affichage de redémarrage modifie l'état du mécanisme de commande d'arrêt
120, et commande un mouvement de la ligne de transmission de commande de marche/arrêt,
pour identifier l'action de fin de la mise à l'heure, et commande le transfert d'une
impulsion ou d'un couple au mécanisme d'arrêt 20 de la montre 200 pour le libérer
et relancer le résonateur 10.
1Q: Plus particulièrement, pour réaliser la remise à zéro, la montre 200 reconnaît
le mouvement de la ligne de transmission entre la pendule 100 et la montre 200 en
position de mise à l'heure, et un premier actionneur de la montre 901 actionne le
mécanisme d'arrêt 20 qui arrête le résonateur 10 et la montre 200, le premier actionneur
de la montre 901 constituant un mécanisme de commande d'au moins un marteau, pour
provoquer le positionnement d'au moins un afficheur d'heures 4 et un afficheur de
minutes 5, dans la position de référence, par mise en coopération, pour chaque grandeur
horlogère ajustée, d'un marteau 402; 701, avec un cœur 401, 702, 703, solidaire en
rotation d'un afficheur et porté par une chaussée.
1R : Plus particulièrement, pour réaliser la séquence de mise à l'heure, la pendule
100 entraîne une autre ligne de transmission pour imposer un affichage particulier
à la montre 200, cette autre ligne de transmission comporte un deuxième actionneur
de la montre 902, qui fonctionne dans un mouvement de va-et-vient, et, par le moyen
du deuxième actionneur de la montre 902, la pendule 100 entraîne l'afficheur des minutes
de la montre 5 de la montre 200, par un nombre entier de pas prédéterminés, et entraîne,
au travers de l'afficheur des minutes de la montre 5, l'afficheur des heures de la
montre 4 de la montre 200, jusqu'à ce que l'affichage sur la montre 200 corresponde
à la position d'affichage de redémarrage.
1S : Plus particulièrement, pour réaliser la séquence de mise à l'heure, on équipe
la pendule 100 avec un mécanisme d'entraînement de limaçons d'heures et de minutes
par le mouvement 900, et un mécanisme de palpage de l'heure et de la minute instantanées,
comme sur un mécanisme de répétition minutes à la demande.
1T : Plus particulièrement, pour réaliser la séquence de mise à l'heure, on équipe
la pendule 100 d'un mécanisme d'entraînement par le mouvement 900 d'un seul limaçon
de minutes entraîné à une vitesse de un tour en douze heures, ou de un tour en vingt-quatre
heures, comportant un nombre de pas correspondant au pas de minutes choisi multiplié
par 12 ou 24, et d'un mécanisme de palpage des minutes instantanées comme sur un mécanisme
de répétition minutes à la demande.
1U : Plus particulièrement, on choisit un pas prédéterminé de deux minutes, et le
nombre de pas à effectuer est variable entre 0 et 359 pas, pendant lesquels la chaussée
ou la roue des minutes de la montre 200 est positionnée précisément grâce à une étoile
de 30 dents ou de 15 dents et qui peut alors être constituée par la chaussée elle-même.
1V : Plus particulièrement, on positionne précisément la chaussée ou la roue des minutes
de la montre 200 par la combinaison d'une étoile solidaire de la chaussée ou roue
des minutes, et d'un sautoir à une ou plusieurs dents, le nombre de dents de l'étoile
et le nombre de dents du sautoir définissant ensemble la valeur du pas prédéterminé.
1W : Plus particulièrement, on met en œuvre une pendule 100 qui comporte un premier
arbre 1 de sélection et au moins un deuxième arbre 2 d'entraînement, et la montre
200 est agencée pour reconnaître le mouvement d'une des lignes de transmission en
position de fin de mise à l'heure, et comporte un premier demi-arbre supérieur 12
qui commande le mécanisme d'arrêt 20 pour libérer le résonateur 10.
[0195] Une deuxième variante, dite de remontage par impulsion périodique et à la fonction
mise à l'heure, concerne le remontage périodique de la montre 200, quand la montre
est dans le réceptacle 150 de la pendule 100, d'une valeur d'armage qui correspond
à la durée d'une période, additionnée d'une durée de sécurité.
[0196] Les objectifs généraux sont les mêmes que pour la première variante de mise à l'heure
pas à pas.
[0197] Dans une exécution avantageuse, un remontage identique à celui qui est effectué à
chaque période est également déclenché lors d'une mise à l'heure de la montre, soit
à la demande de l'utilisateur, soit à la demande de la base de temps de la pendule
100, pour assurer le fonctionnement de la montre 200 après la mise à l'heure. Ce remontage
est alors effectué préalablement à l'opération de mise à l'heure.
[0198] Ce principe exige la présence, au niveau de la montre 200, d'un mécanisme de sécurité,
tel qu'un barillet de type à bride glissante, pour éviter la rupture du ressort de
barillet en surcharge. Dans une exécution plus complexe, un mécanisme de mesure de
réserve de marche peut permettre d'interdire un remontage inutile ou préjudiciable
au barillet.
[0199] Par exemple, et de façon non limitative, le remontage périodique est effectué avec
une période de douze heures, donc deux fois par jour, pour une valeur d'armage supérieure
à la période de remontage périodique, par exemple une valeur d'armage de treize heures,
de façon à disposer de treize heures d'autonomie.
[0200] L'exécution d'un remontage de type périodique peut se faire à la demande de l'utilisateur
au niveau du moyen de commande 300, et/ou en automatique, c'est-à-dire pilotée par
la pendule 100, notamment par un mécanisme lié à la rotation des afficheurs 104, 105,
de la pendule 100. La commande effectuée par la pendule 100 peut être périodique,
ou bien liée à un mécanisme annexe réglé par l'utilisateur, un mécanisme de réveil,
ou un mécanisme de type réveil ; cette commande effectuée par la pendule 100 n'est
exécutée que si une montre 200 est présente dans le réceptacle 150, dans la position
de transfert.
[0201] L'exécution d'un remontage de type périodique peut être déclenchée par une action
de l'utilisateur lors d'une demande de mise à l'heure, ou par une commande de la pendule
100 elle-même pour le même objet.
[0202] Plus particulièrement, c'est par une des lignes de transmission entre la pendule
et la montre, ou par une troisième interface telle qu'une couronne, que la pendule
100 entraîne le rouage de remontage de la montre 200 d'un nombre de tours équivalent
à treize heures d'autonomie, dans le présent exemple. Cette autonomie permet à la
montre 200 de fonctionner si l'utilisateur porte immédiatement sa montre, à condition
que celle-ci soit munie d'un mécanisme de remontage automatique assurant le complément
d'armage, même si cette montre 200 était désarmée au préalable, avant la demande de
mise à l'heure.
[0203] Si la montre 200 est automatique, elle poursuivra son armage avec le porté.
[0204] Si la montre 200 reste dans son réceptacle 150 sur la pendule 100, elle continue
à fonctionner jusqu'au prochain remontage périodique, dans notre exemple avantageux,
après douze heures.
[0205] On peut noter que, dans un cas extrême, le remontage peut descendre de façon à ce
que la chronométrie soit péjorée, mais si la période de remontage est couplée avec
une période de mise à l'heure, cette perte n'est pas dommageable pour l'utilisateur.
[0206] On note également que, après environ 50 cycles, l'armage maximum de la montre, par
exemple de 60 heures, sera atteint, la montre fonctionnera donc en permanence entre
48 et 60 heures d'armage et la bride du barillet est alors sollicitée pour un glissement
de deux heures par jour, ce qui est bien plus faible que pour un porté normal d'une
montre automatique, et ne génère pas d'usure inconsidérée du mécanisme.
[0207] Ce remontage périodique est très simple, et préserve le mécanisme de stockage d'énergie
de la montre, tout en assurant la disponibilité au profit de l'utilisateur.
[0208] En somme, le procédé de remontage par impulsion périodique d'une telle montre sympathique
200 comporte différentes étapes décrites ci-après.
2A : On détermine une période d'armage, et on effectue, quand la montre est dans le
réceptacle 150, un remontage périodique de la montre 200 avec une période égale à
la période d'armage, d'une valeur d'armage qui correspond à la durée d'une période
d'armage, additionnée d'une durée de sécurité.
2B : Plus particulièrement, on déclenche un remontage identique au remontage périodique
qui est effectué à chaque période d'armage, ou bien lors d'une opération de mise à
l'heure de la montre 200 par la pendule 100, ou bien à la demande par action d'un
utilisateur sur un moyen de commande 300, ou sur commande d'un mouvement d'horlogerie
900 que comporte la pendule 100, pour assurer la poursuite du fonctionnement de la
montre 200 après l'opération de mise à l'heure, le remontage étant effectué préalablement
à la opération de mise à l'heure.
2C : Plus particulièrement, la pendule 100 maintient la montre 200 en fonctionnement
aussi longtemps que la montre 200 est sur la pendule 100, dans le réceptacle 150,
dans la position de transfert.
2D : On équipe la pendule 100 et/ou la montre 200 d'un moyen de commande agencé pour
permettre à l'utilisateur de désactiver la fonction de mise à l'heure et la fonction
d'armage pour un stockage de la montre arrêtée sur la pendule.
2E : On équipe la montre 200 d'un mécanisme de sécurité, barillet à bride glissante
ou mécanisme de mesure de réserve de marche, pour éviter la rupture du ressort de
barillet en surcharge et interdire un remontage inutile ou préjudiciable au barillet.
Plus particulièrement, on choisit une période d'armage de douze heures.
2F : Plus particulièrement, on choisit une valeur d'armage de treize heures, dont
une période d'armage de douze heures, et une durée de sécurité de une heure, de façon
à disposer au total de treize heures d'autonomie.
2G : Plus particulièrement, on choisit un remontage de type périodique en automatique,
piloté par la pendule 100, soit de façon périodique par un mécanisme lié à la rotation
des afficheurs de la pendule 100, soit par le déclenchement d'un mécanisme annexe
réglé par l'utilisateur, à un instant défini par l'utilisateur dans un mécanisme de
réveil ou dans un mécanisme de type réveil.
2H : Plus particulièrement, on déclenche un remontage de type périodique, soit par
une action de l'utilisateur lors d'une demande de mise à l'heure, soit par une commande
de mise à l'heure par la pendule 100.
2l : La pendule 100 entraîne le rouage de remontage de la montre 200 par une des lignes
de transmission, ou par une troisième interface commandant la rotation d'une couronne
que comporte la montre 200, d'un nombre de tours adéquat pour constituer une valeur
d'armage égale à la somme de la période d'armage et de la durée de sécurité, de façon
à permettre le fonctionnement immédiat de la montre 200, même si l'utilisateur porte
immédiatement la montre 200, et même si la montre 200 était désarmée au préalable,
avant la demande de mise à l'heure.
2J : Plus particulièrement, on réduit la période d'armage jusqu'à un seuil auquel
la chronométrie de la montre 200 est péjorée, et on couple la période de remontage
avec une période de mise à l'heure, afin que la perte de performances chronométriques
ne soit pas dommageable pour l'utilisateur.
[0209] Plus particulièrement, on réalise le mécanisme de liaison comportant au moins deux
lignes de transmission distinctes entre la pendule 100 et la montre 200.
[0210] Plus particulièrement, on réalise cet ensemble sympathique 1000 avec une montre 200
comportant au moins un résonateur 10, et un rouage d'affichage et un rouage de finissage,
et, ou bien un mécanisme d'arrêt 20 agencé pour stopper la marche du résonateur 10,
ou bien un mécanisme d'embrayage permettant de désolidariser l'affichage du rouage
de finissage, ou bien à la fois un tel mécanisme d'arrêt 20 et un tel mécanisme d'embrayage,
et la montre 200 comportant au moins un afficheur d'heures 4 et un afficheur de minutes
5.
[0211] Une troisième variante, dite de mise à l'heure relative, concerne l'exécution de
la mise à l'heure à la demande, et en automatique de façon périodique, par exemple
deux fois par jour, pilotée par la pendule 100.
[0212] Les objectifs généraux sont les mêmes que pour la première variante de mise à l'heure
pas à pas.
[0213] A chaque période, la pendule 100 entraîne les afficheurs 4, 5, de la montre 200,
en arrière, d'une valeur garantissant le passage des afficheurs à une position douze
heures et zéro minute, par exemple d'une valeur de treize heures pour une mise à l'heure
d'un affichage des heures sur douze heures. Chacun de ces afficheurs 4, 5, est bloqué
au passage de la position de référence douze heures et zéro minute par un cliquet.
Plus particulièrement, cette position de référence est réglable, ainsi que la position
de blocage du cliquet propre à au moins un afficheur 4, 5, plus particulièrement à
chaque afficheur 4, 5.
[0214] La pendule 100 entraîne les afficheurs de la montre 4, 5, jusqu'à l'heure juste,
avec une précision de l'ordre de ± 20 secondes.
[0215] L'exécution de cette mise à l'heure à la demande, et en automatique de façon périodique,
peut se faire à la demande de l'utilisateur au niveau du moyen de commande 300, et/ou
en automatique, c'est-à-dire pilotée par la pendule 100, notamment par un mécanisme
lié à la rotation des afficheurs 104, 105, de la pendule 100. La commande effectuée
par la pendule 100 peut être périodique, ou bien liée à un mécanisme annexe réglé
par l'utilisateur, un mécanisme de réveil ou un mécanisme de type réveil ; cette commande
effectuée par la pendule 100 n'est exécutée que si une montre 200 est présente dans
le réceptacle 150, dans la position de transfert.
[0216] Par une interface de type couronne ou similaire, la pendule 100 entraîne l'afficheur
des minutes de la montre 5, et par celui-ci entraîne l'afficheur des heures de la
montre 4, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, en abrégé SIAM, de l'équivalent
de treize heures de manière à garantir le passage des heures par la position de référence,
notamment à douze heures et zéro minute. Au passage de la position à douze heures
et zéro minute, ou, avantageusement au passage d'une position voisine, dite position
de préparation, par exemple de la position à douze heures et quinze minutes, un cliquet
se déverrouille et vient bloquer l'affichage de la minute à la position de référence,
notamment 12h00. L'entraînement par la pendule des heures, sur la course des treize
heures en sens inverse des aiguilles d'une montre, se poursuit sur un système de friction.
Ce principe est le principe inverse du principe qui permet de régler exactement, à
la minute, l'heure de sonnerie d'un réveil, en combinant deux cames, l'une qui est
une came des heures et qui comporte une ouverture correspondant à un laps de temps
d'environ un quart d'heure avant l'instant prévu pour l'exécution de la sonnerie,
cette ouverture étant agencée pour coopérer avec une goupille pour la poursuite de
l'entraînement par le mouvement de la seule came des minutes qui déclenche la sonnerie
à la minute exacte réglée au préalable, tel que lisible dans le document
EP2073076B1 au nom de MONTRES BREGUET.
[0217] A la suite, par une interface adéquate, la pendule 100 entraîne l'afficheur des minutes
de la montre 5 dans le sens normal des aiguilles d'une montre, en abrégé SAM, et par
lui l'afficheur des heures de la montre 4, jusqu'à ce qu'ils atteignent l'heure exacte.
On note que la précision de mise à l'heure dépend fortement des jeux et des mal-ronds
du rouage de mise à l'heure, on l'estime à environ +/- 15 à 20 secondes sur la minute.
[0218] Plus particulièrement, la position de référence et/ou la position de préparation
est réglable, ainsi que la position de blocage d'au moins un cliquet, notamment de
chaque cliquet.
[0219] En somme, le procédé de mise à l'heure relative d'une telle montre sympathique 200
comporte différentes étapes décrites ci-après.
3A : On définit une position de référence des afficheurs 3, 4, 5, de la montre 200.
3B : On exécute la mise à l'heure, ou à la demande par action d'un utilisateur sur
un moyen de commande 300 que comporte la pendule 100 ou la montre 200, ou en automatique
de façon périodique pilotée par la pendule 100.
3C : Et, pour effectuer la mise à l'heure relative, la pendule 100 entraîne les afficheurs
4, 5, de la montre en arrière, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, avec
une course suffisamment importante pour garantir le passage des afficheurs 4, 5, par
la position de référence.
3D : Pour une montre 200 effectuant un affichage sur douze heures, on choisit la course
avec une valeur supérieure à douze heures, notamment mais non limitativement pour
une mise à l'heure biquotidienne.
3E : Plus particulièrement, on équipe la montre 200 avec, notamment mais non limitativement
pour chacun de ses afficheurs 4, 5, un cliquet agencé pour bloquer au moins un afficheur
4, 5, lors de son passage dans la position correspondant à la position de référence.
3F : Plus particulièrement, on équipe le moyen de commande 300 d'un moyen de réglage
pour régler la position de blocage du cliquet propre à au moins un afficheur, ou pour
régler la position de blocage du cliquet propre à chaque afficheur.
[0220] Plus particulièrement, on équipe le moyen de commande 300 d'un moyen de réglage pour
régler la position de référence.
3G : Plus particulièrement, on choisit une mise à l'heure de type périodique en automatique,
piloté par la pendule 100, soit de façon périodique par un mécanisme lié à la rotation
des afficheurs de la pendule 100, soit par le déclenchement d'un mécanisme annexe
réglé par l'utilisateur, à un instant défini par l'utilisateur dans un mécanisme de
réveil ou dans un mécanisme de type réveil.
3H : Plus particulièrement, on déclenche une mise à l'heure de type périodique, soit
par une action de l'utilisateur lors d'une demande de mise à l'heure, soit par une
commande de mise à l'heure par la pendule 100.
3l : Plus particulièrement, au travers d'une interface, la pendule 100 entraîne l'afficheur
des minutes de la montre 5, et par celui-ci entraîne l'afficheur des heures de la
montre 4, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, pour venir bloquer l'affichage
de la minute à la position de référence, l'entraînement par la pendule 100 des heures
se poursuivant sur un système de friction.
3J : Plus particulièrement, ensuite, par une interface adéquate, la pendule 100 entraîne
l'afficheur des minutes de la montre 5 cette fois dans le sens normal des aiguilles
d'une montre, et par lui l'afficheur des heures de la montre 4, jusqu'à ce qu'ils
atteignent l'heure exacte.
3K : Plus particulièrement, on définit une position de préparation, voisine de la
position de référence, au passage de laquelle un cliquet est déverrouillé, on équipe
le moyen de commande 300 d'un moyen de réglage pour régler la position de préparation.
3L : Plus particulièrement, on équipe l'ensemble sympathique 1000 d'une première ligne
de transmission qui comporte un premier actionneur de la pendule 501, qui est agencé
pour coopérer avec un premier actionneur de la montre 901 de commande de l'embrayage
ou du débrayage de l'affichage de la montre 200 par rapport au résonateur 10 sans
stopper celui-ci, et d'une deuxième ligne de transmission qui comporte un deuxième
actionneur de la pendule 502 qui est agencé pour coopérer avec un deuxième actionneur
de la montre 902, lequel fournit le mouvement de mise en position.
3M : Plus particulièrement, on équipe la montre 200 d'un mécanisme d'arrêt 20 pour
maintenir à l'arrêt la masse inertielle 15 du résonateur 10 pendant la mise à l'heure.
3N : Plus particulièrement, on équipe la montre 200 d'un mécanisme d'embrayage pour
assurer le démarrage des afficheurs 4 ; 5 sans que la masse inertielle 15 du résonateur
10 soit arrêtée pendant la mise à l'heure.
[0221] Dans une quatrième variante, dite de remontage par mise à l'heure relative, le remontage
se fait pendant la durée de treize heures de rotation en sens inverse des aiguilles
d'une montre de la mise à l'heure relative de la montre, exposée ci-dessus. Il se
fait de même, à la demande et en automatique deux fois par jour. Les treize heures
de rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre des afficheurs 4, 5, de la
montre assurent le remontage de la montre pour une durée de treize heures.
[0222] Cette quatrième variante permet de réaliser la mise à l'heure et le remontage avec
une seule interface rotative.
[0223] La fonction mise à l'heure est déclenchée par une action de l'utilisateur sur la
pendule (à la demande), ou par un mécanisme lié à la rotation des afficheurs de la
pendule (périodique).
[0224] Par une interface de type couronne ou similaire, la pendule 100 entraîne l'afficheur
des minutes de la montre 5 et l'afficheur des heures de la montre 4 en sens inverse
des aiguilles d'une montre de l'équivalent de treize heures pour la mise à l'heure
relative. Cette rotation peut être utilisée pour armer le barillet, avantageusement
de treize heures.
[0225] Deux solutions sont proposées :
- ou bien l'interface entraîne en plus de la rotation des afficheurs en sens inverse
des aiguilles d'une montre le rouage de remontage manuel ;
- ou bien le rouage de finissage comporte un mobile à cliquet, qui permet le remontage
du barillet lors de la rotation inverse des afficheurs.
[0226] La première option est simple à mettre en œuvre. Elle comporte un système de cliquet
pour que la rotation dans le sens des aiguilles d'une montre des afficheurs de la
mise à l'heure relative puisse se faire, mais système de cliquet ne se trouve pas
dans le rouage de finissage.
[0227] La seconde option est intéressante, car elle demande uniquement une roue à cliquet
dans le rouage de finissage. La friction de mise à l'heure doit permettre le transfert
de couple de l'armage ; le couple de chaussée typique est d'environ 1N.mm, et le couple
typique sur chaussée pour le remontage maximum de 3N.mm. Un système d'embrayage peut
remplacer la friction de mise à l'heure classique.
[0228] Cette invention permet d'assurer un remontage pour une durée de treize heures lors
de la mise à l'heure à la demande, et pour une durée de treize heures aux mises à
l'heure périodiques.
[0229] En somme, le procédé de remontage par mise à l'heure relative d'une telle montre
sympathique 200 comporte différentes étapes décrites ci-après.
4A : On définit une position de référence des afficheurs de la montre 200.
4B : On exécute le remontage par la mise à l'heure, ou à la demande par action d'un
utilisateur sur un moyen de commande 300 que comporte la pendule 100 ou la montre
200, ou en automatique de façon périodique pilotée par la pendule 100, et, pour effectuer
la mise à l'heure relative qui permet le remontage, la pendule 100 entraîne les afficheurs
4, 5, de la montre en arrière, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, avec
une course suffisamment importante pour garantir le passage des afficheurs 4, 5, par
la position de référence.
4C : Plus particulièrement, pour une montre 200 effectuant un affichage sur douze
heures, on choisit la course avec une valeur supérieure à douze heures, notamment
mais non limitativement pour une mise à l'heure biquotidienne.
4D : Plus particulièrement, on équipe la montre 200 avec, pour chacun de ses afficheurs
4, 5, un cliquet agencé pour bloquer cet afficheur 4, 5, lors de son passage dans
la position correspondant à la position de référence.
4E : Plus particulièrement, on équipe le moyen de commande 300 d'un moyen de réglage
pour régler la position de blocage du cliquet propre à au moins un afficheur, ou pour
régler la position de blocage du cliquet propre à chaque afficheur.
4F : Plus particulièrement, on équipe le moyen de commande 300 d'un moyen de réglage
pour régler la position de référence.
4G : Plus particulièrement, on choisit une mise à l'heure de type périodique en automatique,
piloté par la pendule 100, soit de façon périodique par un mécanisme lié à la rotation
des afficheurs de la pendule 100, soit par le déclenchement d'un mécanisme annexe
réglé par l'utilisateur, à un instant défini par l'utilisateur dans un mécanisme de
réveil ou de type réveil.
4H : Plus particulièrement, on déclenche une mise à l'heure de type périodique, soit
par une action de l'utilisateur lors d'une demande de mise à l'heure, soit par une
commande de mise à l'heure par la pendule 100.
4l : Plus particulièrement, on au travers d'une interface, la pendule 100 entraîne
l'afficheur des minutes de la montre 5, et par celui-ci entraîne l'afficheur des heures
de la montre 4, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, pour venir bloquer
l'affichage de la minute à la position de référence, l'entraînement par la pendule
100 des heures se poursuivant sur un système de friction, pour assurer le remontage
défini. Notamment on définit une position de préparation, voisine de la position de
référence, au passage de laquelle le cliquet est déverrouillé, pour venir bloquer
l'affichage de la minute.
4J : Plus particulièrement, lors de la rotation des afficheurs dans le sens inverse
des aiguilles d'une montre, l'interface effectue l'armage du barillet. Et, ou bien
le cliquet est extérieur au rouage de finissage et l'interface entraîne, en plus des
afficheurs, le rouage de remontage manuel que comporte la montre 200, ou bien le rouage
de finissage comporte un mobile à cliquet qui permet le remontage du barillet par
le rouage d'affichage et la partie du rouage de finissage située entre le mobile à
cliquet et le barillet lors de la rotation inverse des afficheurs.
[0230] Dans une cinquième variante, dite de mise à l'heure permanente, la mise à l'heure,
comme le remontage, n'a lieu qu'à la demande.
[0231] Dans cette variante, la montre 200 est nécessairement équipée d'un mécanisme d'arrêt
20, agencé pour stopper la marche du résonateur 10, notamment par un appui d'un bras,
ou d'une lame-ressort, ou d'un autre actionneur, sur la masse inertielle 15 ou sur
un élément adéquat du résonateur. Plus particulièrement ce mécanisme d'arrêt 20 est
un mécanisme stop-secondes 25 comportant un levier stop.
[0232] Le levier stop est activé.
[0233] La pendule entraîne les afficheurs en arrière de treize heures, ils sont bloquées
au passage de la position de référence, notamment 12h00, par des cliquets.
[0234] Ces treize heures de rotation inverse assurent aussi le remontage de la montre comme
précédemment.
[0235] La pendule entraîne ensuite les afficheurs jusqu'à l'heure, avec une précision de
l'ordre de ± 20 secondes.
[0236] A la suite, la pendule continue d'entraîner les afficheurs jusqu'au déverrouillage
de la montre sur la pendule.
[0237] Le déverrouillage de la montre sur la pendule libère le levier stop.
[0238] Cette cinquième variante évite un fonctionnement constant de la montre (hors affichage),
le remontage et la mise à l'heure journaliers, les fonctions n'étant réalisées qu'une
fois, de la demande jusqu'à la prise de la montre.
[0239] La fonction mise à l'heure est déclenchée par une action de l'utilisateur sur la
pendule (à la demande) uniquement.
[0240] Par une deuxième interface (type poussoir), la pendule arrête la montre et débraye
l'affichage (embrayage de chaussée).
[0241] Par une première interface (type couronne), la pendule entraîne l'afficheur des minutes
et par lui celui des heures en sens inverse des aiguilles d'une montre de l'équivalent
de treize heures, de manière à garantir le passage des heures à la position de référence,
notamment 12h00, et à garantir un remontage minimum supérieur à douze heures de réserve
de marche, notamment avec une valeur de treize heures de réserve de marche, de manière
semblable à la quatrième variante. Un peu avant de parvenir à la position de référence,
notamment 12h00, en marche arrière, par exemple au passage de la position 12h15, ou
similaire, un cliquet se déverrouille et vient bloquer la minute à la position de
référence, notamment 12h00; l'entraînement par la pendule des treize heures en sens
inverse des aiguilles d'une montre se poursuit sur un système de friction.
[0242] A la suite, par la première interface, la pendule entraîne l'afficheur des minutes,
et par lui celui des heures jusqu'à ce qu'elles atteignent l'heure exacte. On note
que la précision de mise à l'heure dépend fortement des jeux et des mal-ronds du rouage
de mise à l'heure, on l'estime à ±20 secondes sur la minute.
[0243] A la suite, par la première interface, la pendule entraîne les afficheurs en vitesse
réelle tant que la montre n'est pas déverrouillée de la pendule pour le porté.
[0244] Au moment du déverrouillage de la montre pour le porté par l'utilisateur, la pendule,
par la deuxième interface libère le levier stop et l'embrayage de l'affichage, la
montre est à nouveau indépendante.
[0245] Cette invention a l'avantage d'épargner l'usure de fonctionnement de la montre lorsqu'elle
est sur la pendule.
[0246] Elle garantit aussi un minimum de treize heures d'autonomie quel que soit le moment
de la prise de la montre.
[0247] En somme, le procédé de remontage par mise à l'heure permanente d'une telle montre
sympathique 200 comporte différentes étapes décrites ci-après.
5A : On définit une position de référence des afficheurs de la montre 200.
5B : On exécute la mise à l'heure uniquement à la demande par action d'un utilisateur
sur un moyen de commande 300 que comporte la pendule 100 ou la montre 200, ou en automatique
de façon périodique pilotée par la pendule 100, et, pour effectuer la mise à l'heure,
la pendule 100 entraîne les afficheurs 4, 5, de la montre en arrière, dans le sens
inverse des aiguilles d'une montre, avec une course suffisamment importante pour garantir
le passage des afficheurs 4, 5, par la position de référence ; ou la pendule 100 commande
des moyens de la montre 200 qui sont disposés de manière à assurer le déplacement
des affichages vers la position de référence au moyens de cœurs.
5C : Au travers d'une interface, la pendule 100 entraîne l'afficheur des minutes de
la montre 5, et par celui-ci entraîne l'afficheur des heures de la montre 4, dans
le sens inverse des aiguilles d'une montre, pour venir bloquer l'affichage de la minute
à la position de référence, l'entraînement par la pendule 100 des heures se poursuivant
sur un système de friction, et ensuite, par une interface adéquate, la pendule 100
entraîne l'afficheur des minutes de la montre 5 cette fois dans le sens normal des
aiguilles d'une montre, et par lui l'afficheur des heures de la montre 4, jusqu'à
ce qu'ils atteignent l'heure exacte en rotation continue. Plus particulièrement, on
définit une position de préparation, voisine de la position de référence, au passage
de laquelle un cliquet est déverrouillé, pour ce blocage de l'affichage de la minute.
5D : L'action de l'utilisateur sur le moyen de commande 300 actionne le mécanisme
d'arrêt 20 pour stopper la marche du résonateur 10, préalablement à l'entraînement
des afficheurs 4, 5, jusqu'à la position de référence, et, après l'atteinte de l'heure
instantanée par les afficheurs 4, 5, de la montre 200, la pendule 100 entraîne les
afficheurs 4, 5, aussi longtemps que la montre 200 est en position de transfert dans
le réceptacle 150, et l'enlèvement de la montre 200 du réceptacle 150 la dissocie
de la pendule 100 et génère la libération du mécanisme d'arrêt 20 pour autoriser la
marche du résonateur 10.
5E : On effectue ainsi l'entraînement des afficheurs 4, 5, jusqu'à la position de
référence, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
5F : Lors de l'action de l'utilisateur sur le moyen de commande 300, la pendule 100
actionne le mécanisme d'arrêt 20 au travers d'une interface tout ou rien pour stopper
la marche du résonateur 10.
5G : Plus particulièrement, pour l'entraînement en arrière des afficheurs 4, 5, la
pendule 100 entraîne les afficheurs 4, 5, au travers d'une interface de transmission
de mouvement, et, après l'atteinte de l'heure instantanée par les afficheurs 4, 5,
en sens normal des aiguilles d'une montre, la pendule 100 entraîne les afficheurs
4, 5, en vitesse réelle aussi longtemps que la montre 200 est en position de transfert
dans le réceptacle 150, et l'enlèvement de la montre 200 du réceptacle 150 la dissocie
de la pendule 100 et génère le débrayage entre l'interface de transmission de mouvement
et les afficheurs 4, 5.
5H : Plus particulièrement, pour une montre 200 effectuant un affichage sur douze
heures, on choisit la course avec une valeur supérieure à douze heures, notamment
mais non limitativement pour une mise à l'heure biquotidienne.
5l : Plus particulièrement, on équipe la montre 200 avec, pour chacun de ses afficheurs
4, 5, un cliquet agencé pour bloquer cet afficheur 4, 5, lors de son passage dans
la position correspondant à la position de référence.
5J : Plus particulièrement, on équipe le moyen de commande 300 d'un moyen de réglage
pour régler la position de blocage du cliquet propre à au moins un afficheur, ou pour
régler la position de blocage du cliquet propre à chaque afficheur.
5K : Plus particulièrement, on équipe le moyen de commande 300 d'un moyen de réglage
pour régler la position de référence.
5L : Plus particulièrement, on choisit un déclenchement de mise à l'heure permanente
en automatique, pilotée par la pendule 100, soit de façon périodique par un mécanisme
lié à la rotation des afficheurs de la pendule 100, soit par le déclenchement d'un
mécanisme annexe réglé par l'utilisateur, à un instant défini par l'utilisateur dans
un mécanisme de type réveil.
5M : Plus particulièrement, on déclenche une telle mise à l'heure permanente, soit
par une action de l'utilisateur lors d'une demande de mise à l'heure, soit par une
commande de mise à l'heure par la pendule 100.
5N : Plus particulièrement, on équipe le moyen de commande 300 d'un moyen de réglage
pour régler la position de préparation.
5O : Plus particulièrement, on exécute le remontage uniquement à la demande lors d'une
action d'un utilisateur sur le moyen de commande 300 lors de la mise à l'heure permanente
qui permet le remontage.
[0248] Une sixième variante, dite de prise de donnée pour mise à l'heure à la demande, a
pour but de permettre de lire l'heure affichée par la pendule et de transmettre l'information
à la montre dans le cadre des modes de fonctionnement de pendules sympathiques décrits
dans les première, troisième, et cinquième variantes ci-dessus. Les figures 8 à 12
illustrent cette prise de données sur la pendule pour la mise à l'heure à la demande.
[0249] Cette sixième variante utilise un mécanisme qui permet la lecture de la différence
de l'heure actuelle par rapport à l'heure de référence, choisie arbitrairement et
non limitativement à 12h00 pour toutes les variantes exposées, et qui permet également
de transmettre l'information de la valeur de cette différence à la montre, de manière
à l'indexer après une remise à la position de référence, notamment 12h00, de ses afficheurs.
De manière avantageuse, cette transmission peut donner, ou bien l'écart exact, ou
bien le total de l'écart et d'un offset nécessaire à une mise à l'heure au top seconde.
[0250] Cette sixième variante est exposée ici de façon analogue à la première variante dite
de mise à l'heure pas à pas, on verra qu'elle est aussi valable pour la troisième
et la cinquième variantes.
[0251] Rappelons que, selon la première variante, la fonction de mise à l'heure est déclenchée
par une action de l'utilisateur sur la pendule (à la demande au niveau du moyen de
commande 300) ou par un mécanisme lié à la rotation des afficheurs de la pendule (périodique).
Par la première interface la pendule stoppe le résonateur 10, notamment le balancier
15 de la montre (mécanisme de levier stop balancier), et actionne un mécanisme de
marteau ramenant l'afficheur des heures de la montre 4 à 12 heures, et par lui l'afficheur
des minutes de la montre 5 à 00 minutes. A la suite, par la deuxième interface (poussoir),
la pendule entraîne par pas de deux minutes l'afficheur des minutes de la montre 5,
et par lui l'afficheur des heures de la montre 4, jusqu'à ce que ces afficheurs 4
et 5 atteignent et indiquent l'heure exacte majorée d'un pas non limitatif de deux
minutes. Cette fonction peut assurer le réarmage du marteau. Pendant cette phase,
la roue de minute est positionnée précisément grâce à une étoile, notamment une étoile
de 30 dents ou de 15 dents.
[0252] A la suite, la pendule attend le prochain passage aux deux minutes suivantes pour
libérer le levier stop et permettre à la montre de fonctionner à l'heure.
[0253] Un premier mode de réalisation de cette sixième variante comporte une came unique
601 au niveau de la pendule 100, et effectue la mise à l'heure pas à pas.
[0254] La pendule 100 comporte une came escargot 601 faisant un tour en douze heures, et
comportant 360 paliers 6010 sur sa circonférence, soit un palier par deux minutes.
Cette came est solidaire de l'affichage de la pendule (un tour en douze heures).
[0255] La pendule 100 comporte un palpeur 602, en particulier une bascule, qui comporte
à une première extrémité un râteau 603, et à une deuxième extrémité opposée un doigt
palpeur 604 à bec 605. Ce dernier est maintenu par défaut dans une position de repos,
laquelle correspond à l'heure de référence, additionnée d'un offset correspondant
à des éventuels jeux de rouage et à un éventuel saut supplémentaire pour permettre
la fonction mise à l'heure avec stop seconde selon la première variante. Le maintien
de ce palpeur 602 se fait avantageusement avec un excentrique de réglage (non représenté)
permettant à l'horloger de pouvoir compenser facilement ces jeux.
[0256] Le réglage peut également avantageusement être réalisé avec un râteau à réglage fin
selon les enseignements de la demande
EP20158326.7 au nom de MONTRES BREGUET.
[0257] Lorsque l'utilisateur demande la mise à l'heure, ou lorsque la pendule elle-même
demande cette mise à l'heure, le cycle de mise à l'heure proposé comporte une phase
de mise à la référence de la montre à la position de référence, 12h00 par exemple.
[0258] Le palpeur 602 portant le doigt palpeur 604 est soumis à l'action de moyens de rappel,
et notamment d'un moyen de rappel élastique tel qu'un ressort.
[0259] Dès que cette mise à la référence est effectuée, la pendule 100 libère le palpeur
602, lequel est entraîné en rotation par ce moyen de rappel, non représenté sur les
figures. Le palpeur 602 tourne jusqu'à venir buter sur un des 360 paliers 6010 de
la came 601. Cette rotation correspond exactement au nombre de pas de deux minutes
séparant l'heure de référence de l'heure affichée sur la pendule.
[0260] Cette rotation est transmise de manière non limitative par une interface, notamment
de type va-et-vient, à la montre et à son afficheur ou à son afficheur de minutes.
Dans une variante, l'interface peut également être rotative au lieu de va-et-vient.
[0261] En fin de fonction, la pendule 100 réarme et ramène le palpeur 602 à sa position
de repos par un mécanisme similaire aux mécanismes connus de grande sonnerie, et se
retrouve prête pour une nouvelle fonction.
[0262] Un deuxième mode de réalisation de cette sixième variante comporte deux cames 610
et 620 dans la pendule 100, et effectue la mise à l'heure pas à pas.
[0263] Une came de 360 positions, telle qu'utilisée dans le premier mode de réalisation,
reste en effet un élément difficile à fabriquer, et nécessairement volumineux, même
dans le cadre d'une pendule.
[0264] Le fonctionnement de ce deuxième mode de réalisation est analogue à celui du premier
mode à came unique, mais compense la difficulté de fabrication de la came : ainsi
la pendule 100 comporte deux cames : une première came des heures 610 faisant un tour
en douze heures et comportant sur sa circonférence 12 paliers 6100 d'une heure chacun,
et une deuxième came des minutes 620 faisant un tour en une heure et comportant 30
paliers 6200 de deux minutes chacun. Ces cames sont solidaires de l'affichage de la
pendule, respectivement de l'afficheur des heures 104 (un tour en douze heures) et
l'afficheur des minutes 105 (un tour en une heure).
[0265] La pendule 100 comporte aussi deux palpeurs: un premier palpeur 630 agencé pour coopérer
avec la première came des heures 610, et un deuxième palpeur 640 agencé pour coopérer
avec la deuxième came des minutes 620. Ces deux palpeurs sont maintenus par défaut
dans une position de repos qui correspond, pour le premier palpeur 630 des heures
à l'heure de référence additionnée d'un offset correspondant à des éventuels jeux
de rouage, et pour le deuxième palpeur 640 des minutes à un éventuel saut supplémentaire
pour permettre la fonction de mise à l'heure avec un mécanisme de stop seconde 25
selon la première variante.
[0266] Dès que la montre 200 a été mise à l'heure de référence, la pendule 100 libère les
palpeurs 630 et 640 jusqu'à venir appui sur leur came respective 610,620.
[0267] Cette rotation est transmise à une interface et à la montre 200, notamment par l'intermédiaire
d'un rouage différentiel 680, dont une des raisons a un rapport de 1/12 par rapport
à l'autre, afin de cumuler les valeurs des deux cames. Une sortie de ce mécanisme
différentiel 680 est agencée pour entraîner un deuxième actionneur 502, notamment
mais non limitativement par l'intermédiaire d'une deuxième came de commande 684.
[0268] Plus particulièrement, ce deuxième actionneur 502 comporte une manivelle et une bielle
agencées pour pousser et tirer une deuxième tige de commande 512 que comporte ce deuxième
actionneur 502, de façon à imprimer à la deuxième tige de commande 512 un mouvement
de va-et-vient pour la mise à l'heure d'une telle montre 200. Dans une variante, la
deuxième tige de commande 512 est rappelée vers la deuxième came 684 par des deuxièmes
moyens de rappel élastique 513.
[0269] Dans une variante, la pendule 100 comporte au moins un mouvement électromécanique
ou électronique, qui est agencé pour commander le mouvement d'un mobile de sortie
qui est agencé pour entraîner un tel deuxième actionneur 502, notamment mais non limitativement
par l'intermédiaire d'une deuxième came de commande 684.
[0270] Cette rotation est transmise par cette interface à la montre 200 et à son afficheur
de minutes 5.
[0271] En fin de fonction, la pendule 100 réarme et ramène les deux palpeurs 630 et 640
à leurs positions de repos, par un mécanisme similaire aux mécanismes connus de grande
sonnerie, et se retrouve prête pour une nouvelle fonction.
[0272] En somme, le procédé de prise de donnée sur la pendule 100 pour mise à l'heure à
la demande de la montre 200 comporte différentes étapes décrites ci-après.
6A : On définit une position de référence des afficheurs de la montre 200.
6B : La pendule 100 effectue la mise à l'heure de la montre 200, ou bien lors de la
dépose de la montre 200 sur le réceptacle 150, ou bien au passage à un instant prédéterminé
sur la pendule 100, ou à la demande par action d'un utilisateur sur un moyen de commande
300 que comporte la pendule 100 ou la montre 200, ou sur commande d'un mouvement d'horlogerie
900 que comporte la pendule 100, et on lit l'heure affichée par la pendule 100 pour
la transmission de l'information horaire à la montre 200, en mettant en œuvre un mécanisme
de lecture au niveau de la pendule 100, qui effectue la lecture de l'écart entre l'heure
actuelle par rapport à la heure de référence, et qui est agencé pour transmettre l'information
de la valeur de cet écart à la montre 200, de manière à l'indexer après la mise à
la position de référence de ses afficheurs 4, 5.
6C : Plus particulièrement, on agence le mécanisme de lecture pour transmettre l'information
de la valeur, ou bien de l'écart exact, ou bien d'un écart corrigé qui est le total
de l'écart et d'un offset nécessaire à une mise à l'heure au top seconde.
6D : Plus particulièrement, on détermine une valeur de pas prédéterminé de mise à
l'heure, et la pendule 100 positionne une ligne de transmission dans une position
correspondant au réglage de l'heure, et actionne, par pas successifs, chacun de la
valeur du pas prédéterminé, une ligne de transmission apte à imprimer à un mécanisme
de mise à l'heure interne à la montre 200 tout mouvement nécessaire pour atteindre
avec exactitude l'affichage de l'heure courante. Et, pour l'actionnement par pas successifs
de la ligne de transmission au mécanisme de mise à l'heure interne à la montre 200,
on effectue une séquence de mise à l'heure selon laquelle le mécanisme de commande
d'arrêt 120 de la pendule 100 commande le mécanisme d'arrêt 20 de la montre 200 pour
arrêter le résonateur 10 ou débrayer le rouage de finissage du rouage d'affichage
avant d'effectuer la mise à l'heure, et pour commander un mécanisme de remise à zéro
500 que comporte la montre 200 pour rappeler instantanément les afficheurs 3, 4, 5,
de la montre 200 dans leur position de référence.
6E : Puis on commande l'avancement des afficheurs 3, 4, 5, par pas successifs, jusqu'à
une position d'affichage de redémarrage qui correspond à l'heure exacte instantanée
lisible sur la pendule 100, majorée d'une valeur correspondant à un pas prédéterminé,
ou un nombre entier de pas prédéterminés, imposé par le mécanisme.
6F : Puis le passage de la pendule 100 à l'heure correspondant à la position d'affichage
de redémarrage modifie l'état du mécanisme de commande d'arrêt 120, et commande un
mouvement de la ligne de transmission de commande de marche/arrêt, pour identifier
l'action de fin de la mise à l'heure, et commande le transfert d'une impulsion ou
d'un couple au mécanisme d'arrêt 20 de la montre 200 pour le libérer et relancer le
résonateur 10 ou embrayer le rouage de finissage au rouage d'affichage.
6G : Plus particulièrement, pour réaliser la remise à zéro, la montre 200 reconnaît
le mouvement de la ligne de transmission entre la pendule 100 et la montre 200 en
position de mise à l'heure, et on utilise une montre 200 dont un premier actionneur
de la montre 901 actionne le mécanisme d'arrêt 20 qui arrête le résonateur 10 et la
montre 200, ce premier actionneur de la montre 901 constituant un mécanisme de commande
d'au moins un marteau, pour provoquer le positionnement d'au moins un afficheur d'heures
4 et un afficheur de minutes 5, dans la position de référence, par mise en coopération,
en particulier pour chaque grandeur horlogère ajustée, d'un marteau 402, 701, avec
un cœur 401, 702, 703, solidaire en rotation d'un des afficheurs, et plus particulièrement
mais non limitativement porté par une chaussée.
6H : Plus particulièrement, pour réaliser la séquence de mise à l'heure, la pendule
100 entraîne une autre ligne de transmission pour imposer un affichage particulier
à la montre 200, cette autre ligne de transmission comporte un deuxième actionneur
de la montre 902, dont on équipe la montre 200, et qui fonctionne dans un mouvement
de va-et-vient, et, par le moyen du deuxième actionneur de la montre 902, la pendule
100 entraîne l'afficheur des minutes de la montre 5 de la montre 200, par un nombre
entier de pas prédéterminés, et entraîne, au travers de l' afficheur des minutes de
la montre 5, l'afficheur des heures de la montre 4 de la montre 200, jusqu'à ce que
l'affichage sur la montre 200 corresponde à la position d'affichage de redémarrage.
6l : Plus particulièrement, pour réaliser la séquence de mise à l'heure, on équipe
la pendule 100 d'un mécanisme d'entraînement de limaçons d'heures et de minutes par
le mouvement 900, et d'un mécanisme de palpage de l'heure et de la minute instantanées
à la demande.
6J : Plus particulièrement, pour réaliser la séquence de mise à l'heure, on équipe
la pendule 100 d'un mécanisme d'entraînement d'un seul limaçon de minutes entraîné
à une vitesse de un tour en douze heures, ou de un tour en vingt-quatre heures, par
le mouvement 900, comportant un nombre de pas correspondant au pas de minutes choisi
multiplié par 12 ou 24, et d'un mécanisme de palpage des minutes instantanées.
6K : Plus particulièrement, on choisit un pas prédéterminé de deux minutes, et le
nombre de pas à effectuer est variable entre 0 et 359 pas, pendant lesquels la chaussée
ou la roue des minutes de la montre 200 est positionnée précisément grâce à une étoile
de 30 dents ou de 15 dents et qui peut alors être constituée par la chaussée elle-même.
6L : Plus particulièrement, on positionne précisément la chaussée ou la roue des minutes
de la montre 200 par la combinaison d'une étoile solidaire de la chaussée ou roue
des minutes, et d'un sautoir à une ou plusieurs dents, le nombre de dents de l'étoile
et le nombre de dents du sautoir définissant ensemble la valeur du pas prédéterminé.
6M : Plus particulièrement, quand la pendule 100 entraîne l'afficheur des minutes
de la montre 5, elle assure aussi le réarmage, au moins partiel, d'au moins un marteau
402, 701, ou de chaque marteau 402, 701.
6N : Plus particulièrement, pour réaliser le palpage de l'heure et de la minute instantanées,
on utilise une pendule 100 qui comporte une came escargot unique 601 faisant un tour
en douze heures, et comportant trois cent soixante paliers 6010 sur sa circonférence,
soit un palier par deux minutes, la came escargot unique 601 étant solidaire de l'affichage
de la pendule 100 qui effectue un tour en douze heures, et la pendule 100 comporte
un palpeur 602, soumis à l'action de moyens de rappel élastique, et qui comporte à
une première extrémité un râteau 603, et à une deuxième extrémité opposée un doigt
palpeur 604 à bec 605, lequel palpeur 602 est maintenu par défaut dans une position
de repos, laquelle correspond à l' heure de référence, additionnée d'un offset positif
ou nul correspondant à des éventuels jeux de rouage et à un éventuel saut supplémentaire
pour permettre d'effectuer une fonction de mise à l'heure avec stop seconde, et, lorsque
l'utilisateur demande la mise à l'heure, ou lorsque la pendule 100 demande la mise
à l'heure, le cycle de mise à l'heure débute par une phase de mise à la référence
de la montre 100 à la position de référence, et, dès que cette mise à la référence
est effectuée, la pendule 100 libère le palpeur 602, lequel tourne jusqu'à venir buter
sur un des paliers 6010 de la came 601, selon une rotation qui correspond exactement
au nombre de pas séparant l' heure de référence de l'heure affichée sur la pendule
100.
6O: Plus particulièrement, en fin de fonction, la pendule 100 réarme et ramène le
palpeur 602 à sa position de repos, et se retrouve prête pour une nouvelle fonction.
6P : Plus particulièrement, pour réaliser le palpage de l'heure et de la minute instantanées,
on utilise une pendule 100 qui comporte une première came-escargot des heures 610
faisant un tour en douze heures et comportant sur sa circonférence douze paliers 6100
d'une heure chacun, et une deuxième came-escargot des minutes 620 faisant un tour
en une heure et comportant trente paliers 6200 de deux minutes chacun, lesquelles
cames 610 et 620 sont solidaires respectivement de l'afficheur des heures de la pendule
104 effectuant un tour en douze heures et de l'afficheur des minutes de la pendule
105 effectuant un tour en une heure, la pendule 100 comportant un premier palpeur
630 agencé pour coopérer avec la première came des heures 610, et un deuxième palpeur
640 agencé pour coopérer avec la deuxième came des minutes 620, le premier palpeur
630 et le deuxième palpeur 640 étant maintenus par défaut dans une position de repos
qui correspond, pour le premier palpeur 630 des heures à l'heure de référence additionnée
d'un offset positif ou nul correspondant à des éventuels jeux de rouage, et pour le
deuxième palpeur 640 des minutes à un éventuel saut supplémentaire pour permettre
la fonction de mise à l'heure avec un mécanisme de stop seconde 25, et, lorsque l'utilisateur
demande la mise à l'heure, ou lorsque la pendule 100 demande la mise à l'heure, le
cycle de mise à l'heure débute par une phase de mise à la référence de la montre 200
à la position de référence, et, dès que cette mise à la référence est effectuée, la
pendule 100 libère le premier palpeur 630 et le deuxième palpeur 640 jusqu'à venir
appui sur leur came respective 610, 620, dans une rotation qui est transmise à une
interface et à l'afficheur de minutes 5 de la montre 200, par l'intermédiaire d'un
rouage différentiel 680, dont une des raisons a un rapport de 1/12 par rapport à l'autre,
afin de cumuler les valeurs des deux cames 610, 620.
6Q : Plus particulièrement, en fin de fonction, la pendule 100 réarme et ramène le
premier palpeur 630 et le deuxième palpeur 640 à leur position de repos, et se retrouve
prête pour une nouvelle fonction.
[0273] Une septième variante, dite de mise à l'heure de référence des afficheurs, et illustrée
par les figures 13 à 18, propose une solution pour la fonction de retour à la position
de référence, notamment 12h00, des afficheurs de la montre 200, fonction qui est nécessaire
à la mise en œuvre des première, troisième, et cinquième variantes ci-dessus.
[0274] Il s'agit de permettre l'exécution d'un cycle, pour un premier déplacement d'une
interface entre la montre 200 et la pendule 100, un correcteur par exemple, effectuer
les fonctions suivantes dans la montre 200 à n'importe quel moment :
- débrayer le rouage d'affichage du rouage de finissage ;
- amener les afficheurs à une position de référence, par exemple 12h00 ;
- maintenir cette position le plus précisément possible ;
- permettre une fonction de mise à l'heure (qui sera détaillée plus loin) ;
- profiter de cette fonction de mise à l'heure pour réarmer un marteau ;
- ou désactiver ce marteau.
[0275] Sur un second déplacement de l'interface entre la montre 200 et la pendule 100:
- embrayer le rouage d'affichage sur le rouage de finissage ;
- si nécessaire, réarmer le marteau.
[0276] A cet effet, la montre 200 comporte:
- un marteau 701, analogue à un marteau de chronographe, qui a une position armée où
il est retenu par un cliquet et tendu par un ressort, et une position active où il
vient prendre appui sur la périphérie d'une première came des heures 702, en forme
de cœur, de manière à la contraindre en rotation jusqu'à son rayon le plus faible
;
- cette première came des heures 702, en forme de cœur, est semblable à celles employées
dans les mécanismes de chronographe. Cette première came des heures 702 est portée
par la roue des heures 708 ;
- une deuxième came des minutes 703 en forme de cœur tronqué, portée par l'affichage
des minutes 705 ;
- un sautoir 704 coopérant en appui avec une étoile de 30 dents solidaire de l'affichage
des minutes (non représentée sur les figures) ;
- une étoile de 30 dents portée par l'affichage des minutes (non représentée sur les
figures) ;
- un pignon de chaussée 705, pouvant faire office d'étoile, notamment une étoile à 15
dents coopérant avec un sautoir double 7040, tel que visible sur la figure 17 ;
- un mécanisme d'embrayage 706 entre le rouage d'affichage 705-707-708 et le rouage
de finissage 710, comportant un ressort de friction 709 dans le cas particulier illustré
par les figures;
- un mécanisme contrôleur des trois phases de la fonction (non représenté sur les figures).
[0277] Le cycle s'effectue en trois phases :
- déclenchement de la mise à la position de référence, notamment 12h00, et débrayage
par l'interface, dans la position de la figure 15 ;
- maintien de la position des afficheurs pour mise à l'heure, isolation ou réarmage
du marteau ;
- embrayage et si nécessaire réarmage du marteau par l'interface.
[0278] Lors de la première phase, l'interface actionne l'embrayage 706 vers sa position
débrayée, tel que visible sur la figure 16.
[0279] L'interface libère ensuite le marteau 701, qui emmène par la première came cœur 702
l'affichage des heures, et, par la minuterie, l'affichage des minutes vers la position
de référence, notamment 12h00.
[0280] Le jeu de minuterie typique permet une erreur de l'ordre de 3 minutes sur la position
de l'afficheur de minute par rapport à celui des heures: ±1.5 minute, selon le sens
de mise à zéro transmis par le marteau sur le cœur, tel que visible sur les figures
13 et 14.
[0281] Avantageusement, une came-cœur supplémentaire de minutes 703 travaille en fin de
fonction du marteau 701, et garantit la position à la minute près.
[0282] Lors de la deuxième phase, le sautoir 704 et l'étoile de 30 maintiennent la position
de l'affichage à la position de référence, notamment 12h00, et à toutes les positions
suivantes par pas de correction de deux minutes. Dans notre exemple la chaussée de
15 dents remplace avantageusement l'étoile de 30, en travaillant avec un sautoir double
selon la représentation visible en figure 17.
[0283] Le mécanisme peut réarmer le marteau sans perte de l'affichage, la mise à l'heure
peut être effectuée par pas de deux minutes.
[0284] Lors de la troisième phase, l'interface peut relâcher l'embrayage, et reconnecter
le rouage de finissage avec le rouage d'affichage.
[0285] Ainsi l'option des deux came-cœurs permet d'améliorer la précision de l'opération.
[0286] La figure 18 illustre un mécanisme d'embrayage de chronographe BREGUET 1050, comportant
une pince 721 dont la fonction est d'assurer l'embrayage et le débrayage, sous la
commande d'une roue à colonnes 740 qui commande l'écart angulaire des bras de pince
721 et 722, pour l'ouverture ou la fermeture de la pince, et donc le débrayage ou
l'embrayage.
[0287] Cette septième variante permet de faire intervenir un mécanisme de mise à l'heure,
et permet de débrayer le rouage d'affichage du rouage de finissage, et de les réembrayer
l'un avec l'autre.
[0288] La construction est simplifiée dans le cas de l'utilisation avantageuse de la denture
de chaussée pour la fonction d'étoile.
[0289] En somme, le procédé de mise à l'heure de référence des afficheurs comporte différentes
étapes décrites ci-après.
7A : On définit une position de référence des afficheurs.
7B : On utilise une montre 200 comportant un mécanisme d'embrayage 706 entre un rouage
d'affichage 705, 707, 708, et un rouage de finissage 710, et comportant un marteau
701 mobile entre une position armée où il est retenu par un cliquet et tendu par un
ressort, et une position active où le marteau 701 est agencé pour prendre appui sur
la périphérie d'une première came-cœur des heures 702 portée par une roue des heures
708 que comporte la montre 200, de manière à contraindre en rotation la première came-cœur
des heures 702 jusqu'à son rayon le plus faible.
Et on exécute un cycle comportant trois phases :
- 7C : une première phase au cours de laquelle, par un premier déplacement d'une interface
entre la pendule 100 et la montre 200, on débraye le mécanisme d'embrayage 706 par
l'interface qui l'actionne vers sa position débrayée, et, après débrayage de l'embrayage
706, l'interface libère le marteau 701, qui emmène par la première came-cœur des heures
702 l'afficheur des heures 4, et, par la minuterie, l'affichage des minutes 5 vers
la position de référence,
- 7D : une deuxième phase où on maintient la position des afficheurs 4, 5, pour mise
à l'heure, isolation ou réarmage du marteau 701,
- 7E : et une troisième phase où, par un deuxième déplacement de l'interface entre la
pendule 100 et la montre 200, pour reconnecter le rouage de finissage avec le rouage
d'affichage, on embraye le mécanisme d'embrayage 706 par l'interface qui l'actionne
vers sa position embrayée et pendant laquelle troisième phase il est possible de réarmer
le marteau 701 par l'interface.
7F : Plus particulièrement, en fin de course du marteau 701, ce dernier vient en coopération
avec une deuxième came-cœur de minutes 703 en forme de cœur tronqué et solidaire de
l'afficheur des minutes 5, pour garantir la position à la minute près.
7G : Plus particulièrement, on détermine une valeur de pas prédéterminé de mise à
l'heure, et, lors de la deuxième phase, on maintient la position de l'affichage dans
la position de référence, par coopération entre un sautoir 704 et une étoile, que
comporte la montre 200, puis dans chaque position ultérieure pas à pas, pour autoriser
le réarmement du marteau 701 sans perte de l'affichage.
7H : Plus particulièrement, on choisit comme étoile, portée par l'afficheur des minutes
5, ou bien une étoile de trente dents coopérant avec un sautoir 704 simple à une dent,
ou bien un pignon de chaussée des minutes de quinze dents coopérant avec une seule
dent à la fois d'un sautoir double 7040 comportant deux dents.
7l : Plus particulièrement, on positionne précisément la chaussée ou la roue des minutes
de la montre 200 par la combinaison d'une étoile solidaire de la chaussée ou roue
des minutes, et d'un sautoir à une ou plusieurs dents, le nombre de dents de l'étoile
et le nombre de dents du sautoir définissant ensemble la valeur du pas prédéterminé.
7J : Plus particulièrement, on équipe le mécanisme d'embrayage 706 d'un ressort de
friction 709.
7K : Plus particulièrement, on utilise comme mécanisme d'embrayage 706 un mécanisme
d'embrayage de chronographe, comportant une pince 721 dont la fonction est d'assurer
l'embrayage et le débrayage, sous la commande d'une roue à colonnes 740 qui commande
l'écart angulaire des bras de la pince 721, 722, pour l'ouverture ou la fermeture
de la pince, correspondant respectivement au débrayage ou à l'embrayage.
7L : Plus particulièrement, on utilise un mécanisme contrôleur des trois phases. Plus
particulièrement, ce mécanisme contrôleur comporte au moins une roue à colonnes 740.
[0290] En alternative à cette septième variante, une huitième variante, dite de mise à l'heure
de référence, illustrée par les figures 19 à 21, propose une autre solution pour la
fonction de retour à la position de référence, notamment 12h00, des afficheurs de
la montre 200, fonction qui est nécessaire à la mise en œuvre des première, troisième,
et cinquième variantes ci-dessus.
[0291] Il s'agit, là aussi, de permettre l'exécution d'un cycle, pour un premier déplacement
d'une interface entre la montre 200 et la pendule 100, un correcteur par exemple,
effectuer les fonctions suivantes dans la montre 200 à n'importe quel moment :
- débrayer le rouage d'affichage du rouage de finissage ;
- amener les afficheurs à une position de référence, par exemple 12h00 ;
- maintenir cette position le plus précisément possible ;
- permettre une fonction de mise à l'heure (qui sera détaillée plus loin).
[0292] Et, sur un second déplacement de l'interface entre la montre et la pendule, embrayer
le rouage d'affichage sur le rouage de finissage.
[0293] On utilise une montre 200 comportant :
- un râteau 823 engrené sur une roue des heures 808 solidaire de l'afficheur d'heure
de la montre 4, et portant une came des heures 802 comportant une encoche en dent
de loup,
- un cliquet 801 qui est maintenu en appui sur la came des heures 802 par un ressort
de cliquet 8010,
où le râteau 823 est agencé pour décliquer dans le sens des aiguilles d'une montre
de la roue des heures 808, et est entraîné par un ressort de rappel 825.
[0294] La montre 200 comporte encore un pignon de râteau 824 ou pignon des heures, lequel
pignon de râteau 824 est agencé pour entraîner et armer le râteau 823, qui décliquète
à chaque dent, lors d'un fonctionnement normal de la montre 200 quand la montre 200
ne coopère pas avec la pendule 100.
[0295] La montre 200 comportant encore un mécanisme d'embrayage 806 entre un rouage d'affichage
805; 807; 808 et un rouage de finissage 810.
[0296] Et, à tout moment, on effectue la mise à l'heure de référence de la montre 200 par
un cycle comportant trois phases, consistant en :
- une première phase au cours de laquelle on déclenche la mise dans la position de référence,
par un premier déplacement d'une interface entre la pendule 100 et la montre 200,
on effectue la mise à l'heure de référence des afficheurs 4, 5 ,de la montre 200,
et on débraye le mécanisme d'embrayage 806 par l'interface qui l'actionne vers sa
position débrayée ce qui permet au râteau 823 d'entraîner en sens inverse des aiguilles
d'une montre le rouage d'affichage des heures et d'affichage des minutes de la montre
200, sur autant de tours que nécessaire, jusqu'à ce que le cliquet 801 rencontre l'ouverture
en dent de loup de la came des heures, ce blocage correspondant à la position d'affichage
de référence,
- une deuxième phase où on maintient la position des afficheurs 4, 5, pour mise à l'heure,
et où le mécanisme de mise à l'heure commandé par la pendule 100 effectue la mise
à l'heure des afficheurs 4, 5, de la montre 200 dans le sens des aiguilles d'une montre
vers l'heure exacte en réarmant le râteau 801, et
- une troisième phase où, par un deuxième déplacement de l'interface entre la pendule
100 et la montre 200, pour reconnecter le rouage de finissage avec le rouage d'affichage,
on embraye le mécanisme d'embrayage 806 par l'interface qui l'actionne vers sa position
embrayée et pendant laquelle troisième phase il est possible de réarmer le râteau
801 ou de compléter le réarmage du râteau 801, commencé pendant la deuxième phase,
par l'interface.
[0297] Plus particulièrement, on utilise une montre 200 comportant un afficheur d'heure
de la montre 4 portant une came des heures 802 comportant une ouverture 8020, une
deuxième came des minutes 803 portée par l'afficheur des minutes de la montre 805,
et comportant une ouverture en dent de loup 8030 ou une encoche 831. Et on débraye
le mécanisme d'embrayage 806 dans sa position débrayée, ce qui permet au râteau 823
d'entraîner en sens inverse des aiguilles d'une montre le rouage d'affichage des heures
et d'affichage des minutes de la montre 200, sur autant de tours que nécessaire, jusqu'à
ce que le cliquet 801 rencontre l'ouverture 8020 de la première came des heures 802,
correspondant aux minutes précédant l'heure de référence, à un instant auquel le cliquet
801 peut s'appuyer sur la deuxième came des minutes 803 pour la rotation correspondant
aux dernières minutes avant l'atteinte de l'heure de référence, et jusqu'au blocage
dans l'ouverture en dent de loup 8030 de la deuxième came des minutes 803, le blocage
correspondant à la position d'affichage de référence.
[0298] La montre 200 comporte encore un sautoir 804 agencé pour coopérer avec une étoile,
notamment une étoile de 30 dents solidaire du mobile d'affichage des minutes 805,
de façon analogue à la septième variante, et comporte un mécanisme contrôleur des
trois phases de la fonction
[0299] Le cycle s'effectue ainsi en trois phases :
- déclenchement de la mise à la position de référence, notamment 12h00, et débrayage
par l'interface ;
- maintien de la position des afficheurs pour mise à l'heure;
- embrayage, et si nécessaire réarmage du cliquet 801 par l'interface.
[0300] Lors d'un fonctionnement normal de la montre, hors fonction sympathique, le pignon
des heures 824 entraîne et arme le râteau 823, qui décliquète à chaque dent, tel que
visible sur les figures 19 et 20.
[0301] Lors de la première phase, l'interface actionne l'embrayage 806 vers sa position
débrayée, tel que visible sur la figure 21.
[0302] L'embrayage libère le rouage d'affichage des heures et l'affichage des minutes, qui
est entraîné en sens inverse des aiguilles d'une montre par le râteau 823.
[0303] Le rouage d'affichage, entraîné en sens inverse des aiguilles d'une montre par le
râteau 823, peut potentiellement faire plus d'un tour de roue des heures (affichage
des heures), et plus de douze tours de la chaussée (affichage des minutes) liés par
la minuterie.
[0304] Lors de la deuxième phase, le mécanisme de mise à l'heure peut effectuer sa fonction
dans le sens des aiguilles d'une montre vers l'heure exacte en réarmant le râteau
801. Si le réarmage n'est pas complet par la mise à l'heure, il est complété par la
rotation normale de l'affichage de la montre dans le sens des aiguilles d'une montre.
[0305] Lors de la troisième phase, l'interface peut relâcher l'embrayage, et reconnecter
le rouage de finissage avec le rouage d'affichage.
[0306] En somme, le procédé de mise à l'heure de référence comporte différentes étapes décrites
ci-après.
8A : On définit une position de référence des afficheurs.
8B : On utilise une montre 200 comportant:
- un râteau 823 engrené sur une roue des heures 808 solidaire de l'afficheur d'heure
de la montre 4, et portant une came des heures 802 comportant une encoche en dent
de loup,
- un cliquet 801 qui est maintenu en appui sur la came des heures 802 par un ressort
de cliquet 8010,
où le râteau 823 est agencé pour décliquer dans le sens des aiguilles d'une montre
de la roue des heures 808, et est entraîné par un ressort de rappel 825.
La montre 200 comporte encore un pignon de râteau 824 ou pignon des heures, lequel
pignon de râteau 824 est agencé pour entraîner et armer le râteau 823, qui décliquète
à chaque dent, lors d'un fonctionnement normal de la montre 200 quand la montre 200
ne coopère pas avec la pendule 100.
La montre 200 comportant encore un mécanisme d'embrayage 806 entre un rouage d'affichage
805; 807; 808 et un rouage de finissage 810.
Et, à tout moment, on effectue la mise à l'heure de référence de la montre 200 par
un cycle comportant trois phases, consistant en :
- 8C : une première phase au cours de laquelle on déclenche la mise dans la position
de référence, par un premier déplacement d'une interface entre la pendule 100 et la
montre 200, on effectue la mise à l'heure de référence des afficheurs 4, 5 ,de la
montre 200, et on débraye le mécanisme d'embrayage 806 par l'interface qui l'actionne
vers sa position débrayée ce qui permet au râteau 823 d'entraîner en sens inverse
des aiguilles d'une montre le rouage d'affichage des heures et d'affichage des minutes
de la montre 200, sur autant de tours que nécessaire, jusqu'à ce que le cliquet 801
rencontre l'ouverture en dent de loup de la came des heures, ce blocage correspondant
à la position d'affichage de référence,
- 8D : une deuxième phase où phase où on maintient la position des afficheurs 4, 5,
pour mise à l'heure, et où le mécanisme de mise à l'heure commandé par la pendule
100 effectue la mise à l'heure des afficheurs 4, 5, de la montre 200 dans le sens
des aiguilles d'une montre vers l'heure exacte en réarmant le râteau 801,
- 8E : et une troisième phase où, par un deuxième déplacement de l'interface entre la
pendule 100 et la montre 200, pour reconnecter le rouage de finissage avec le rouage
d'affichage, on embraye le mécanisme d'embrayage 806 par l'interface qui l'actionne
vers sa position embrayée et pendant laquelle troisième phase il est possible de réarmer
le râteau 801 ou de compléter le réarmage du râteau 801, commencé pendant la deuxième
phase, par l'interface.
8F : Plus particulièrement, on détermine une valeur de pas prédéterminé de mise à
l'heure, et, lors de la deuxième phase, on maintient la position de l'affichage dans
la position de référence, par coopération entre un sautoir 804 et une étoile, que
comporte la montre 200, puis dans chaque position ultérieure pas à pas, pour autoriser
le réarmement du râteau 801, sans perte de l'affichage.
8G : Plus particulièrement, on choisit comme étoile, portée par l'afficheur des minutes
5, ou bien une étoile de trente dents coopérant avec un sautoir 804 simple à une dent,
ou bien un pignon de chaussée des minutes de quinze dents coopérant avec une seule
dent à la fois d'un sautoir double 8040 comportant deux dents.
8H : Plus particulièrement, on positionne précisément la chaussée ou la roue des minutes
de la montre 200 par la combinaison d'une étoile solidaire de la chaussée ou roue
des minutes, et d'un sautoir à une ou plusieurs dents, le nombre de dents de l'étoile
et le nombre de dents du sautoir définissant ensemble la valeur du pas prédéterminé.
8I : Plus particulièrement, on équipe le mécanisme d'embrayage 806 d'un ressort de
friction 809.
8J : Plus particulièrement, on utilise comme mécanisme d'embrayage 806 un mécanisme
d'embrayage de chronographe, comportant une pince 821 dont la fonction est d'assurer
l'embrayage et le débrayage, sous la commande d'une roue à colonnes 840 qui commande
l'écart angulaire des bras de la pince 821, 822, pour l'ouverture ou la fermeture
de la pince, correspondant respectivement au débrayage ou à l'embrayage.
8K : Plus particulièrement, on utilise un mécanisme contrôleur des trois phases.
8L : Plus particulièrement, on utilise un mécanisme contrôleur qui comporte au moins
une roue à colonnes 840.
[0307] Une neuvième variante concerne un procédé et un mécanisme de mise à l'heure pas à
pas des afficheurs des heures et minutes. L'invention propose une solution pour la
fonction de mise à l'heure des afficheurs, de la montre par pas de deux minutes suite
à une remise à la position de référence, notamment 12h00, telle que décrite dans les
septième et huitième variantes. Elle est commandée par l'interface d'une pendule sympathique,
dont le mécanisme de prise de donnée pour la mise à l'heure est tel que décrit dans
la sixième variante ci-dessus.
[0308] Il s'agit, encore, de permettre l'exécution d'un cycle, pour un premier déplacement
d'une interface entre la montre et la pendule, un correcteur par exemple, effectuer
les fonctions suivantes dans la montre à n'importe quel moment:
- amener les afficheurs à une position correspondant à l'heure actuelle, par un nombre
de pas définis par rapport à la position d'origine, par exemple 12h00 ;
- amener les afficheurs à une position correspondant à l'heure actuelle augmentée d'un
offset permettant l'attente d'un top seconde libérant le résonateur de la montre pour
une mise à l'heure précise.
[0309] La présente description concerne une construction non limitative d'un mécanisme faisant
une mise à l'heure par pas de deux minutes. Des pas de 1 minute, 3, 4, 5, 6 et 10
minutes, sont également possibles.
[0310] La montre comporte:
- un correcteur 932 coïncidant avec l'interface de la pendule ou un autre élément permettant
de transmettre un mouvement de va-et-vient ;
- une bascule 931 comportant un bras 921 capable d'entraîner la chaussée d'une dent
par va-et-vient ;
- un sautoir 904 maintenant la position de l'affichage des minutes dans l'intervalle
des fonctions d'entraînement ;
- une étoile de 30 dents portée par l'affichage des minutes pour des pas de deux minutes,
de façon analogue à la septième variante ;
- un mécanisme d'embrayage 906 entre le rouage d'affichage 905-907-908 et le rouage
de finissage 910 qui est en position ouverte pour la mise à l'heure et pourra être
fermé en fonctionnement de la montre, de façon analogue à la septième ou à la huitième
variante.
[0311] Dans la réalisation particulière illustrée par les figures, on utilise avantageusement
une chaussée 905 de 15 dents, qui est nécessaire par ailleurs, pour remplacer l'étoile
de 30 dents. Cette option n'est pas limitative et l'étoile doit être définie en fonction
du nombre de pas souhaité par minute. Ze=60min/2min. donc la chaussée de 15 dents
a bien 30 positions stables grâce au sautoir double 904 décrit dans la figure 25,
et à l'étagement des deux surfaces d'appui décalées 922 et 923 du bras 921 de la bascule
931.
[0312] Dans l'état initial, la première position stable correspond donc à l'affichage obtenu
suite à la remise à la position de référence, soit 12h00 dans le présent exemple.
[0313] L'embrayage est en position ouverte par rapport au rouage de finissage 910 tel que
visible en figure 24. L'affichage est donc indépendant du rouage de la montre. Ce
rouage est par ailleurs stoppé par le levier stop pendant la fonction.
[0314] En ce qui concerne la fonction de mise à l'heure, la pendule, selon la sixième variante,
transmet par son interface un nombre défini de déplacements nécessaire pour atteindre
l'heure actuelle, par pas de deux minutes. Elle transmet également un ou deux pas
supplémentaires pour permettre le temps d'attente jusqu'au top seconde.
[0315] L'interface de la pendule collabore avec le correcteur 932 de la montre qui entraîne
la bascule 931. Cette bascule 931 est construite de manière à entraîner l'étoile de
30 d'un pas, ou bien, dans la réalisation alternative, le pignon de 15 d'un demi pas.
[0316] La bascule 931 entraîne le pignon de 15 dents sur 80% du pas, et revient à sa position
de repos, le sautoir assure alors la course restante, avec les 20% restants du pas
en cours, et positionne le pignon pour le prochain demi-pas, tel que visible sur la
figure 25.
[0317] Cette exécution répond au fonctions de mise à l'heure souhaitées, elle permet à la
pendule de déplacer les afficheurs par pas de deux minutes jusqu'à l'heure actuelle,
et d'ajouter un offset.
[0318] En somme, le procédé de mise à l'heure pas à pas des afficheurs des heures et minutes
comporte différentes étapes décrites ci-après.
9A : On définit une position de référence des afficheurs.
9B : On utilise une montre 200 comportant un correcteur 932 coopérant avec une interface
de la pendule 100 pour la transmission d'un mouvement de va-et-vient, une bascule
931 capable d'entraîner la chaussée de l'afficheur de minutes 5 d'une dent par va-et-vient,
et un sautoir 904 maintenant la position de l'affichage des minutes dans l'intervalle
des fonctions d'entraînement, la montre 200 comportant encore un mécanisme d'embrayage
906 entre un rouage d'affichage 905, 907, 908 et un rouage de finissage 910. Et, à
tout moment, la pendule 100 est apte à amener les afficheurs 4, 5, ou bien à une position
correspondant à l'heure actuelle lue sur la pendule 100 par l'entraînement des dents
de l'afficheur de minute 5 par la bascule 931, par un nombre de pas définis par rapport
à la position de référence, ou bien à une autre position correspondant à l'heure actuelle
augmentée d'un offset permettant l'attente d'un top seconde permettant au mécanisme
d'arrêt 20 de libérer le résonateur 10 de la montre 200 par l'entraînement partiel
de l'afficheur de minute 5 par la bascule 931 qui n'effectue qu'une partie de la course
correspondant à chaque dent, le reste de la course de chaque dent pour achever la
rotation indexée de l'afficheur de minute 5 étant alors réalisée sous l'impulsion
du sautoir 904.
9C : On détermine une valeur de pas prédéterminé de mise à l'heure.
9D : On positionne précisément la chaussée ou la roue des minutes de la montre 200
par la combinaison d'une étoile solidaire de la chaussée ou roue des minutes, et d'un
sautoir à une ou plusieurs dents, le nombre de dents de l'étoile et le nombre de dents
du sautoir définissant ensemble la valeur du pas prédéterminé.
9E : Plus particulièrement, on entraîne la chaussée ou la roue des minutes de la montre
200 par la combinaison, d'une part d'une étoile solidaire de la chaussée ou roue des
minutes, et d'une bascule ou d'un entraîneur ou d'un râteau, dont le mouvement est
commandé par la pendule 100.
9F : Plus particulièrement, dans une première phase, la pendule 100 commande le mécanisme
d'arrêt 20 pour stopper le résonateur 10, amène les afficheurs 4, 5 dans la position
de référence, et positionne le mécanisme d'embrayage 906 en position ouverte par rapport
au rouage de finissage 910 qui est alors indépendant du rouage de la montre 200.
9G : Plus particulièrement, dans une deuxième phase, la pendule 100 transmet par son
interface un nombre défini de déplacements nécessaire pour atteindre l'heure actuelle,
par un nombre entier de pas prédéterminés.
9H : Plus particulièrement, dans une deuxième phase, la pendule 100 transmet par son
interface un nombre défini de déplacements nécessaire pour atteindre l'heure actuelle,
par un nombre entier de pas prédéterminés, plus un ou deux déplacements correspondant
à un ou deux pas prédéterminés supplémentaires pour permettre le temps d'attente jusqu'au
top seconde permettant au mécanisme d'arrêt 20 de libérer le résonateur 10 de la montre
200.
9I : Plus particulièrement, on utilise une montre 200 dont la bascule 931 est agencée
pour entraîner une étoile à trente dents d'un pas, ou un pignon de quinze dents d'un
demi pas.
9J : Plus particulièrement, on utilise une montre 200 dont la bascule 931 est agencée
pour entraîner un pignon de quinze dents d'un demi pas, et, entraîne le pignon de
quinze dents sur 80% de la course, et revient à sa position de repos, le sautoir 904
assurant les 20% restants de la course en cours, et positionne le pignon de quinze
dents pour un prochain demi-pas.
9K : Plus particulièrement, on utilise une montre 200 qui comporte un mécanisme de
mise à l'heure par pas constants, et comporte un correcteur 932 coïncidant avec l'interface
de la pendule 100 ou un autre élément permettant de transmettre un mouvement de va-et-vient,
une bascule 931 capable d'entraîner la chaussée d'une dent par va-et-vient, un sautoir
904 agencé pour maintenir la position de l'affichage des minutes dans l'intervalle
des fonctions d'entraînement, une étoile portée par l'affichage des minutes avec un
nombre de dents selon la valeur du pas requis, un mécanisme d'embrayage 906 entre
le rouage d'affichage 905, 907, 908, et le rouage de finissage 910 et qui est en position
ouverte pour la mise à l'heure et peut être fermé en fonctionnement de la montre 200,
l'interface de la pendule 100 étant agencée pour coopérer avec le correcteur 932 de
la montre 200 qui entraîne la bascule 931 laquelle est agencée pour entraîner la étoile
d'un pas, ou d'un demi pas.
9L : Plus particulièrement, on utilise une montre 200 dont l'étoile est constituée
par la chaussée des minutes.
[0319] La septième variante et la huitième variante mettent en œuvre un contrôleur de fonctions,
pour assurer le déroulement des fonctions dans les différentes phases:
[0320] Dans la septième variante, le contrôleur de fonctions a trois positions :
- début de fonction : il commande le débrayage du rouage de finissage, stoppe le balancier,
et libère le marteau ;
- fonction mise à l'heure : il arme le marteau ;
- fin de fonction : il libère l'embrayage et le balancier.
[0321] Dans la huitième variante, le contrôleur a deux positions :
- début de fonction : il commande le débrayage du rouage de finissage, et stoppe le
balancier ;
- fin de fonction : il libère l'embrayage et le balancier.
[0322] L'invention propose, non limitativement, différentes réalisations, avec, ou bien
un contrôleur spécifique intégré à la montre, similaire à ceux utilisé dans les chronographes,
ou bien un contrôleur extérieur à la montre, intégré dans la pendule.
[0323] Pour le contrôleur intégré à la montre, on peut utiliser :
- un contrôleur rotatif, de type roue à colonnes, commandé par l'interface (avec deux
à cinq positions stables successives : 1-2-3-1-2-3-1 etc...) ;
- un contrôleur va-et-vient, de type navette, commandé par l'interface (deux positions
stables successives: 1-2-1-2-1 etc... ).
[0324] Quand le contrôleur est dans la pendule, la montre ne comporte qu'une came va-et-vient
pilotée par l'interface et revenant au repos par défaut (une position stable de repos,
et une à trois positions pilotées : 1-2-3-2-1-2-3 etc... ).
[0325] L'exécution avec une roue à colonnes est bien adaptée à la septième variante. On
choisit par exemple une roue à colonnes à trois positions, qui sont choisies successivement
par la pendule par l'intermédiaire de l'interface sympathique. Cette roue à colonnes
pilote trois bascules à la manière des chronographes, ces bascules commandent l'embrayage,
le levier stop, et le marteau ou les marteaux, ou bien font partie de ces mécanismes.
Ces bascules sont construites pour être en appui sur les colonnes de la roue à colonnes
de manière à être activée selon besoin.
[0326] Les différentes positions sont :
- position 0 : initiale et finale : embrayage actif, levier stop inactif, et marteau
armé ;
- position 1 : retour à la position de référence, notamment 12h00: embrayage inactif,
levier stop actif, et marteau libéré ;
- position 2 : mise à l'heure : embrayage inactif, levier stop actif, et marteau armé
;
- position 0 : en retour après rotation complète.
[0327] Cette exécution peut être appliquée à la huitième variante avec une roue à colonnes
à deux positions.
[0328] La deuxième exécution avec une simple navette est suffisante pour la huitième variante
où deux positions suffisent, et peut remplacer la roue à colonnes.
[0329] L'exécution dans laquelle le contrôleur est dans la pendule convient bien à la septième
variante : la roue à colonnes à trois positions, décrite précédemment, est remplacée
fonctionnellement par un colimaçon à trois niveaux, qui se situe dans la pendule.
Ce colimaçon pilote par l'intermédiaire d'une interface sympathique une came va-et-vient
dans la montre. Cette came commande l'embrayage, le levier stop, et le marteau ou
les marteaux, selon besoin.
[0330] Les différentes positions sont :
- position 0 : initiale et finale : embrayage actif, levier stop inactif, et marteau
armé ;
- position 1 : retour à la position de référence, notamment 12h00: embrayage inactif,
levier stop actif, et marteau libéré ;
- position 2 : mise à l'heure : embrayage inactif, levier stop actif, et marteau armé
;
- position 0 : retour à zéro de la came.
[0331] Cette exécution avec un contrôleur extérieur à la montre est intéressante, car elle
évite que la montre reste en position 1 ou en position 2, lorsque la montre est retirée
de la pendule de manière inopinée (pendant l'exécution de la fonction).
[0332] La construction est adaptée pour éviter la tombée du marteau lors du passage sur
la position 1 lors du retour à la position 0.
[0333] Cette exécution dans laquelle le contrôleur est dans la pendule peut être appliquée
à la huitième variante, avec un colimaçon et une came à deux positions.
[0334] En somme, un tel contrôleur répond aux fonctions mise à l'heure souhaitées, permet
le débrayage de l'affichage du rouage de finissage, et leur embrayage, permet de piloter
le marteau si besoin, et permet de piloter le levier stop.
[0335] Naturellement l'utilisation d'un tel contrôleur est applicable également aux autres
variantes décrites ci-dessus.
[0336] Ainsi, ces différentes variantes permettent de remplir les fonctions suivantes :
- mise en marche de la montre arrêtée lorsqu'elle est posée sur la pendule ;
- assurer une autonomie de douze heures minimum lorsque la montre est enlevée de la
pendule pour être portée ;
- maintenir la montre en fonctionnement lorsqu'elle est sur la pendule ;
- mettre à l'heure la montre lorsqu'elle est posée sur la pendule ou à la demande, avec
une précision de l'ordre de ±15s ;
- maintenir la montre à l'heure tant qu'elle est sur la pendule ;
- dans une variante, l'ensemble sympathique 1000 comporte une option avec un mécanisme
de débrayage, afin de pouvoir désactiver la fonction pour un stockage de la montre
arrêtée sur la pendule.
[0337] Plus particulièrement, la première interface comporte un premier actionneur externe
dans la pendule, et un premier actionneur interne dans la montre.
[0338] De la même façon, la deuxième interface comporte un deuxième actionneur externe dans
la pendule, et un deuxième actionneur interne dans la montre.
[0339] De la même façon, la troisième interface comporte un troisième actionneur externe
dans la pendule, et un troisième actionneur interne dans la montre.
[0340] De la même façon, si on généralise à un nombre supérieur d'interfaces, la nième interface
comporte un nième actionneur externe dans la pendule, et un nième actionneur interne
dans la montre.
[0341] L'ensemble sympathique, ainsi que les différents procédés, correspondant à autant
de scénarios d'utilisation différents, décrits ci-dessus, sont basés sur des pendules
et montres ne comportant pas de sonnerie.
[0342] On comprend qu'il est possible de réaliser un tel ensemble sympathique avec une pendule
à sonnerie, et/ou une montre à sonnerie.
[0343] Les mécanismes de sonnerie présentent l'avantage de fournir des références précises
pour les mises à l'heure, qu'on peut imaginer d'utiliser pour la mise à l'heure des
montres sympathiques.
[0344] Toutefois des précautions sont à prendre.
[0345] Les limaçons de sonnerie peuvent servir pour le mécanisme de mise à l'heure, dans
un exemple d'une mise à l'heure effectuée par pas de cinq minutes, le colimaçon correspondant
doit avoir 144 pas de cinq minutes, et ne servira pas pour la sonnerie. Dans une sonnerie,
le limaçon des heures est en principe sautant avec le mécanisme de surprise, donc
a priori même l'entraînement est particulier. La montre peut être à sonnerie, mais
cela rend le système un peu plus complexe car il faut isoler les sonneries pendant
le fonctionnement sympathique où la pendule sympathique 100 et la montre sympathique
200 coopèrent, car les sonneries sonneraient en continu pendant la mise à l'heure
et risqueraient d'entraîner un blocage du mécanisme.
[0346] Sous cette condition d'interposition d'isolateurs, ce qui rend l'exécution plus complexe,
la réalisation d'un tel mécanisme pour une montre à sonnerie est possible ; les colimaçons
de sonnerie de la montre seraient alors entraînés par la mise à l'heure sympathique.
[0347] Seules les fonctions basiques de remontage et de mise à l'heure ont été exposées
dans la présente description, le transfert d'autres informations concernant d'autres
grandeurs est bien sûr possible par extrapolation : second fuseau, affichage jour-nuit,
AM/PM, quantième, et plus généralement éléments de calendrier, ou autres.