Domaine de l'invention
[0001] L'invention concerne un micro-actionneur magnétique comportant au moins une structure
renfermant au moins une bobine agencée pour exercer, dans une position alimentée,
un effort de poussée axial sur un coulisseau, que comporte ledit micro-actionneur,
selon une direction axiale dans un premier sens, jusqu'à une position de fin de course
avant correspondant à un appui de butée entre une première surface d'appui de ladite
structure et une première surface de butée dudit coulisseau dans laquelle position
de fin de course avant un arbre avant, que comporte ledit coulisseau, est saillant
hors d'une face avant de ladite structure, et, quand aucune dite bobine n'est alimentée
ledit coulisseau est mobile selon ladite direction axiale dans un deuxième sens opposé
audit premier sens, et est rappelé par des moyens purement magnétiques vers une position
de fin de course arrière correspondant à un appui de butée entre une deuxième surface
d'appui de ladite structure et une deuxième surface de butée dudit coulisseau.
[0002] L'invention concerne encore un circuit imprimé comportant au moins un tel micro-actionneur.
[0003] L'invention concerne encore une montre comportant au moins un tel micro-actionneur
et/ou au moins un tel circuit imprimé.
[0004] L'invention concerne le domaine des systèmes d'actionnement micro-mécaniques, en
particulier pour le domaine de l'horlogerie.
Arrière-plan de l'invention
[0005] Les actionneurs à solénoïde classiques sont souvent mal adaptés à la micro-mécanique,
et notamment à la construction horlogère. En effet, ils doivent répondre aux contraintes
de temps d'actionnement et de retour, ainsi qu'aux très petites dimensions exigées
par les applications notamment horlogères.
[0006] L'emploi de ressorts de rappel pénalise l'encombrement du micro-actionneur, et ne
garantit pas une tenue optimale dans la durée.
Résumé de l'invention
[0007] Le but est de développer un micro-actionneur capable d'appliquer une force de freinage
mécanique maîtrisée, en particulier pour des applications de micro-mécanique et notamment
horlogères.
[0008] Une application particulièrement intéressante concerne le freinage, qui, en micro-mécanique
et notamment en horlogerie, nécessite un temps de réaction extrêmement court, ainsi
qu'un temps de retour en position de repos extrêmement court également.
[0009] Il s'agit donc de perfectionner un actionneur à solénoïde classique, de façon à répondre
aux contraintes de temps d'actionnement et de retour, ainsi qu'aux très petites dimensions
exigées par les applications notamment horlogères.
[0010] A cet effet, l'invention concerne un micro-actionneur magnétique selon la revendication
1.
[0011] L'invention concerne encore un circuit imprimé comportant au moins un tel micro-actionneur.
[0012] L'invention concerne encore une montre comportant au moins un tel micro-actionneur
et/ou au moins un tel circuit imprimé.
Description sommaire des dessins
[0013] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où :
- la figure 1 représente, de façon schématisée et en perspective un micro-actionneur
selon l'invention, comportant une structure en bloc, ici composée non limitativement
d'un boîtier avant et d'un boîtier arrière, laquelle entoure une bobine formant un
stator, dans laquelle est mobile un coulisseau, qui comporte un aimant permanent et
un arbre, le micro-actionneur comporte encore un premier élément de restauration ferromagnétique,
ici sous la forme particulière d'un anneau ferromagnétique doux, fixé à l'arrière
du boîtier arrière, du côté opposé au boîtier avant qui comporte une ouverture par
laquelle peut saillir le coulisseau;
- la figure 2 représente, de façon schématisée et en perspective éclatée, le micro-actionneur
de la figure 1 ;
- la figure 3 représente, de façon schématisée et en coupe selon le plan P passant par
l'axe AA de la figure 1, le micro-actionneur de la figure 1, dans une première variante
où le coulisseau comporte un arbre avant et un arbre arrière non magnétiques ou ferromagnétiques
doux, et est en position actionnée;
- la figure 4 représente, de façon similaire à la figure 3, une deuxième variante où
le coulisseau comporte un arbre monobloc en aimant permanent, et est en position rétractée;
- la figure 5 est un diagramme de champ issu d'une simulation par éléments finis, du
champ magnétique pour le micro-actionneur de la figure 3; les lignes de champ de l'aimant
permanent sont guidées à travers l'arbre avant et l'arbre arrière du coulisseau; la
bobine alimentée en courant entraîne le coulisseau, comportant l'arbre avant, l'arbre
arrière, et l'aimant, dans un sens Z positif; quand le courant dans la bobine est
coupé, l'élément de restauration ferromagnétique, notamment l'anneau ferromagnétique
doux, produit une force en sens inverse, qui agit sur le coulisseau et le ramène à
sa position initiale; la course de déplacement est indiquée par des traits interrompus;
- la figure 6 est un diagramme illustrant, pour le micro-actionneur de la figure 3,
la variation de la force, représentée en ordonnée, agissant sur le coulisseau lorsqu'il
est déplacé le long de l'axe Z, selon la direction AA, en fonction du déplacement
D représenté en abscisse; le trait continu illustre la variation de la force positive
exercée par la bobine lorsqu'elle est traversée par un courant; le trait discontinu
illustre la variation de la force de rappel imposée par l'élément de restauration
ferromagnétique;
- la figure 7 est un diagramme illustrant, pour le micro-actionneur de la figure 3,
et pour le profil de force illustré par la figure 6, d'une part en trait interrompu
la variation du déplacement du coulisseau, le long de l'axe Z, selon la direction
AA, en fonction du temps t représenté en abscisse, et d'autre part en trait continu
la variation de la vitesse du coulisseau en fonction du temps t;
- la figure 8 est un autre diagramme illustrant, pour le micro-actionneur de la figure
3, et pour le profil de force illustré par la figure 6, d'une part en trait interrompu
la variation du déplacement du coulisseau, le long de l'axe Z, selon la direction
AA, en fonction du temps t représenté en abscisse, et d'autre part en trait continu
la variation de la force en fonction du temps t;
- la figure 9 est, de façon similaire à la figure 5, un diagramme de champ issu d'une
simulation par éléments finis, du champ magnétique généré par un aimant toroïdal permanent
faisant corps avec l'arbre, lequel comporte à ses extrémités des extensions d'aimant
permanent; cette simulation par éléments finis concerne le coulisseau seul, et n'inclut
pas la bobine ou l'anneau ferromagnétique arrière;
- la figure 10 représente, de façon schématisée, partielle, et en coupe passant par
l'axe du coulisseau, un coulisseau entouré de deux bobines, qui, selon leur alimentation
en courant, permettent d'établir autour du coulisseau des champs magnétiques de sens
contraire ou de même sens;
- la figure 11 représente, de façon schématisée, partielle, et en coupe passant par
l'axe du coulisseau, un coulisseau sur un seul côté duquel sont agencées deux bobines,
dans une situation instantanée d'alimentation en courant où ces deux bobines créent
des champs magnétiques d'effet complémentaire, et de même sens;
- la figure 12 représente, de façon schématisée, partielle, et en coupe passant par
l'axe du coulisseau, de façon analogue à la figure 3, un micro-actionneur comportant
un deuxième élément de restauration ferromagnétique, en partie avant de la structure,
à l'opposé du premier élément de restauration ferromagnétique, et qui est agencé pour
coopérer avec l'extrémité avant de l'arbre avant pour son rappel;
- la figure 13 représente, de façon analogue à la figure 12, un micro-actionneur de
construction sensiblement symétrique, comportant une bobine de chaque côté de l'aimant
permanent que porte le coulisseau;
- la figure 14 est un détail de la partie arrière d'un micro-actionneur selon l'invention,
dans lequel le premier élément de restauration ferromagnétique est un élément plein;
- la figure 15 est un détail de la partie arrière d'un autre micro-actionneur selon
l'invention, dans lequel le premier élément de restauration ferromagnétique comporte
deux anneaux ferromagnétiques de diamètres différents et sensiblement coplanaires;
- la figure 16 représente, de façon schématisée et en perspective d'un micro-actionneur
selon l'invention, comportant une juxtaposition de structures renfermant chacune un
coulisseau et la ou les bobines associées, dans un agencement où la saillie de différents
coulisseaux correspond à un codage matriciel ;
- la figure 17 est un schéma-blocs représentant un micro-mécanisme, notamment une montre,
comportant un premier micro-actionneur selon l'invention, faisant partie d'un circuit
imprimé, et dont le coulisseau est agencé pour actionner un composant d'un autre mécanisme
tel qu'un mouvement d'horlogerie, et un deuxième micro-actionneur selon l'invention
dont le coulisseau est agencé pour stimuler l'épiderme d'un utilisateur en saillant
hors du boîtier de ce micro-mécanisme.
Description détaillée des modes de réalisation préférés
[0014] La présente invention décrit un micro-actionneur électromagnétique à solénoïde linéaire,
ou micro-actionneur à plongeur, qui utilise un élément magnétique pour rétracter l'armature,
dite aussi noyau plongeur, et dénommée ici le coulisseau. Le but est de réaliser un
élément de freinage mécanique miniature avec le moins de pièces possible et sans élément
de ressort mécanique.
[0015] Les actionneurs à solénoïde sont bien connus dans le domaine de la mécanique générale,
notamment pour la commande de mécanismes. La plupart comportent un ressort de rappel
du coulisseau, ce qui limite leurs performances en particulier quand à la durée d'un
cycle de fonctionnement. Ils sont difficilement miniaturisables, et ne sont pas utilisés
pour l'équipement de la personne.
[0016] Le but est de développer un micro-actionneur capable d'appliquer une force de freinage
mécanique maîtrisée, en particulier pour des applications de micro-mécanique et notamment
horlogères.
[0017] Une application particulièrement intéressante concerne le freinage, qui, en micro-mécanique
et notamment en horlogerie, nécessite un temps de réaction extrêmement court, ainsi
qu'un temps de retour en position de repos extrêmement court également.
[0018] Il s'agit donc de perfectionner un actionneur à solénoïde classique, de façon à répondre
aux contraintes de temps d'actionnement et de retour, ainsi qu'aux très petites dimensions
exigées par les applications notamment horlogères.
[0019] Le dispositif micro-actionneur 100 selon l'invention est illustré par les figures
1 et 2. Il forme une structure en bloc, ici non limitativement composée d'un boîtier
avant 10 et d'un boîtier arrière 12. Ce boîtier arrière 12 entoure une bobine 6, qui
forme le stator, et un coulisseau, qui comporte au moins un aimant permanent 2 et
un arbre 4. Cet arbre 4 peut être monobloc, ou divisé en plusieurs parties alignées,
par exemple un arbre avant 41 et un arbre arrière 42 de part et d'autre de l'aimant
permanent 2 tel que visible sur la figure 3. Un premier élément de restauration ferromagnétique
8, notamment mais non limitativement un anneau ferromagnétique doux, est fixé à l'arrière
du boîtier arrière 12, du côté opposé au boîtier avant 10. L'ensemble dispositif micro-actionneur
100 est ici maintenu assemblé, de façon non limitative, par deux goupilles 14.
[0020] Le micro-actionneur 100 fonctionne de manière similaire à un actionneur à solénoïde.
Lorsqu'un courant électrique est appliqué à la bobine 6, une force est générée qui
repousse l'aimant 2 et pousse l'arbre 4 vers l'avant, dans un sens Z positif, vers
le boîtier avant 10. Le déplacement maximal est déterminé en fin de course par une
butée de fin de course, par exemple le contact de l'aimant 2 avec le boîtier avant
10. Si le courant est inversé, le coulisseau est rétracté à la position initiale définie
par le point de contact entre le coulisseau et le stator (bobine 6).
[0021] Dans certaines applications, il est avantageux d'appliquer un courant dans un seul
sens (entraînement unipolaire). Dans ce cas, deux options pour le retour du coulisseau
peuvent être envisagées : pour le cas général où le micro-actionneur 100 est destiné
à fonctionner dans plusieurs orientations, comme dans le cas d'une montre, on peut
utiliser un au moins un premier élément ferromagnétique 8, représenté par un anneau
sur les figures 1 à 4; cet élément ferromagnétique 8 peut également être un bloc ou
un disque. Dans un cas très particulier, notamment statique, où le micro-actionneur
100 est positionné de telle sorte que le coulisseau 30 se déplace toujours vers le
haut selon une direction verticale, la force de rappel nécessaire peut être fournie
par le poids du coulisseau 30 qui est rappelé vers le bas par le champ de gravité.
Cette disposition n'est guère utilisable que pour des installations statiques, comme
des horloges. Dans le cas général, un effort de rappel doit être généré pour assurer
le recul du coulisseau vers une position de repos.
[0022] Les figures 3 et 4 sont des coupes transversales de tels micro-actionneurs 100 de
constitution différente, la figure 3 illustre l'état déployé (actionné) d'un coulisseau
30 comportant un arbre avant 41 et un arbre arrière 42 tous deux ferromagnétiques,
et la figure 4 illustre la position rétractée (arrêt) d'un coulisseau 30 avec un arbre
unique 4 monobloc unissant l'arbre avant 41 et l'arbre arrière 42 et formant un aimant
permanent.
[0023] Dans une variante telle que la figure 3 avec un arbre avant 41 et un arbre arrière
42, il est essentiel que l'arbre arrière 42 soit ferromagnétique afin de garantir
les forces d'actionnement et de rétraction nécessaires. L'arbre avant 41 peut quant
à lui être ferromagnétique ou non magnétique. L'arbre avant 41 est plus particulièrement
destiné à établir un contact physique avec un objet-cible, généralement placé à moins
de 0,5 mm du micro-actionneur 100.
[0024] Cet objet-cible peut consister en un élément d'un mécanisme, notamment d'un mécanisme
d'affichage, ou d'un oscillateur, par exemple un balancier, ou bien en l'épiderme
d'un utilisateur pour un dispositif de rétroaction haptique, ou autre.
[0025] La plage de déplacement, et donc la position de la cible, peut naturellement être
ajustée en fonction de l'application. Il faut veiller à ce que, même avec une course
plus longue, les forces d'actionnement et de rappel soient correctement ajustées.
[0026] Dans une variante comme celle de la figure 4, l'arbre 4 et l'aimant 2 constituent
un élément monobloc. Là encore, la partie avant formant l'arbre avant 41 de l'arbre
4 peut être amagnétique, mais il est avantageux que la partie arrière formant l'arbre
arrière 42 de l'arbre 4 soit constituée du matériau magnétisé.
[0027] La figure 5 illustre l'aspect des lignes de champ magnétique pour la variante avec
un arbre avant 41 et un arbre arrière 42 ferromagnétiques doux du micro-actionneur
100 de la figure 3, avec un aimant 2 cylindrique et un premier élément de restauration
ferromagnétique 8 annulaire. Cette figure 5 est le résultat d'une simulation par éléments
finis avec symétrie radiale. L'arbre arrière 42 guide les lignes de champ de l'aimant
2 vers la bobine 6 et vers le premier élément de restauration 8. Les lignes de champ
de l'aimant permanent 2 sont guidées à travers l'arbre avant 41 et l'arbre arrière
42. La bobine 6 entraîne le coulisseau 30 dans le sens Z positif. Si le courant dans
la bobine est coupé, le premier élément de restauration ferromagnétique 8, notamment
un anneau ferromagnétique doux, produit une force en sens inverse, qui agit sur le
coulisseau 30 et le ramène à sa position initiale. La course de déplacement δ est
indiquée par des traits interrompus ; dans cet exemple la course de déplacement est
de 0,5 mm.
[0028] La simulation par éléments finis est utilisée pour obtenir la force en fonction du
déplacement pour les cas de bobine 6 hors tension (0 V) et de bobine 6 sous tension
(2,5 V). Les forces calculées sont illustrées dans le graphique de la figure 6. Cette
figure 6 illustre, pour le micro-actionneur de la figure 3, la variation de la force,
représentée en ordonnée, agissant sur le coulisseau 30 lorsqu'il est déplacé le long
de l'axe Z, selon la direction AA, en fonction du déplacement D représenté en abscisse;
le trait continu illustre la variation de la force positive exercée par la bobine
6 lorsqu'elle est traversée par un courant; le trait discontinu illustre la variation
de la force de rappel imposée par l'anneau ferromagnétique 8.
[0029] Lorsque le courant est coupé, selon la courbe en trait interrompu, la force est négative
(rétraction) et diminue lorsque le coulisseau 30 s'avance. Il est important de noter
que même à l'extension maximale, la force reste à la fois suffisante pour restaurer
et rétracter le coulisseau 30, et dans cette configuration est de l'ordre de moins
0,1 mN. La force nécessaire est définie par le frottement statique entre le coulisseau
30 et le stator, défini par les points de contact entre les arbres et l'enveloppe
tels qu'ils sont décrits en détail ci-dessous, et la force de gravitation. Le profil
de force pour l'état de marche, selon la courbe en trait plein, est positif, voisin
de 0,5 mN. La force de mise en marche reste élevée et augmente même de plus de 20
% lorsque le coulisseau 30 glisse vers l'avant. C'est le résultat de la présence,
à l'arrière, de l'arbre arrière 42 ferromagnétique doux, qui assure qu'un champ important
et un gradient de champ important, générés par l'aimant 2, se combinent avec la bobine
6.
[0030] Pour obtenir la dynamique à partir des forces calculées, l'équation différentielle
d'un tel système est intégrée sur l'échelle de temps désirée. Les résultats sont illustrés
dans les figures 7 et 8.
[0031] Les tracés sont générés pour un coulisseau 30 de masse 0,015 g et une impulsion d'actionnement
de 2,5 V durant 4 ms, et correspondent au profil de force illustré par la figure 6
commentée plus haut. Le déplacement maximal est fixé à 0,3 mm. Cela correspond à un
impact avec un objet par l'arbre avant 41, car le dispositif lui-même a un déplacement
maximal possible de δ=0,5 mm. Tel que visible sur la figure 7, lors de l'impact, il
y a un rebondissement après une petite indentation. Les graphiques indiquent que l'arbre
4 atteint sa cible après environ 5 ms à une vitesse de 120 mm/s. La vitesse d'impact
et la masse du mobile définissent la force de contact, et le rebond définit une quantité
de mouvement. Lorsque l'alimentation de la bobine 6 est arrêtée, même avant l'impact,
le coulisseau 30 revient en position de repos en 5 ms. Le retour est assuré par l'anneau
ferromagnétique 8, mais aussi par le rebond, qui peut se produire lors du contact.
Le rebond est bénéfique car il évite le frottement statique, qui pourrait empêcher
le retour du coulisseau 30.
[0032] La figure 8 illustre le déplacement et la force en fonction du temps. Il est clairement
visible qu'une fois le courant d'actionnement de la bobine 6 coupé, le coulisseau
30 commence à ralentir car la force est négative. Cependant, le point d'impact est
toujours atteint. Comme il y a une force de rappel, le coulisseau 30 revient à sa
position de départ et rebondit éventuellement plusieurs fois en fonction de l'amortissement
au point de contact. Il est important qu'une fois à l'arrêt, le coulisseau 30 soit
toujours fermement maintenu en place par la force de maintien exercée entre le premier
élément de restauration ferromagnétique 8 et le coulisseau 30. Dans cet exemple, la
force de maintien est d'environ 0,5 mN, ce qui est suffisant pour maintenir une position
de repos stable même en cas de petites vibrations et de chocs.
[0033] La figure 9 illustre le champ magnétique généré par un coulisseau 30 entièrement
constitué d'un aimant permanent, qui comporte des extensions d'aimant permanent aux
deux extrémités de l'arbre. Dans cette configuration, les arbres et l'aimant sont
d'une seule pièce. L'ombrage illustre les zones B
z positives (blanc) et négatives (gris). Les lignes de champ sont très similaires à
celles obtenues avec le coulisseau 30 composite aimant-arbre ferromagnétique.
[0034] Les frictions sont un facteur limitant. Le frottement est une préoccupation et la
conception doit garantir que le glissement de l'arbre soit efficace. Il convient de
de minimiser le frottement avec un arbre avant 41 et un arbre arrière 42 parfaitement
alignés, maintenus en position par les ouvertures de guidage ménagées dans les boîtiers
10 et 12. Le frottement entre les matériaux composant l'arbre et l'enveloppe doit
être minimal en assortissant des matériaux à faible coefficient de frottement ou en
ajoutant des revêtements de lubrification. Une autre solution plus coûteuse, conforme
aux traditions horlogères, consiste à faire correspondre des pierres (rubis) avec
un arbre métallique ou céramique. Un jeu suffisant entre le diamètre extérieur de
l'arbre et le diamètre intérieur de la bobine permet d'assurer qu'aucun contact ne
soit établi entre l'arbre et la bobine. Il en est de même en ce qui concerne le jeu
entre l'arbre et la structure 20 du micro-actionneur, et entre le diamètre extérieur
de l'aimant 2 et la cavité de la structure 20, de sorte que l'aimant 2 ne touche pas
cette structure 20. Naturellement le calcul de chaque jeu tient compte de la plage
totale des températures de service de l'appareil.
[0035] La communication d'informations à un utilisateur fait généralement appel aux sens
de la vue et de l'ouïe. Les autres sens classiques, odorat, goût, et toucher sont
en revanche peu utilisés. La rétroaction haptique est actuellement un domaine de recherche
actif, avec de nombreuses variantes.
[0036] Ainsi un tel micro-actionneur est utilisable pour d'autres applications, notamment
dans le domaine de l'haptique de rétroaction comme un affichage en braille, pour une
lecture à tact. Des codages de texte à l'usage des aveugles par des caractères en
relief saillant ou rentrant ont été développés dès le XIVème siècle, par Zayn Ud Dîn
AI Alidî, puis au XVIIème siècle par Francesco Lana de Terzi, et au XVIIIème siècle
par Valentin Haüy, fondateur de la première école destinée aux aveugles. Les codes
de lecture ont été perfectionnés au XIXème siècle par Charles Barbier de la Serre,
pour une application militaire d'écriture ou lecture nocturne, puis par Louis Braille,
dont le code est devenu universel. Abraham-Louis Breguet a réalisé, également au XVIIIème
siècle, des montres à tact, comportant des picots saillants, pour permettre la lecture
de l'heure dans l'obscurité.
[0037] L'utilisation du sens du toucher est actuellement un domaine de recherche actif avec
de nombreuses variantes. En particulier on tend à distinguer la perception cutanée
au niveau de l'épiderme, et la perception dite haptique qui s'intéresse à la combinaison
des informations fournies par le système nerveux et musculaire de l'individu avec
les informations propres à cette perception cutanée locale, et qui permet de définir
plus largement un objet, ses mouvements, ou ses déformations. Cette perception haptique
peut aussi être combinée avec des informations fournies par d'autres sens de l'individu,
comme la perception de la température par exemple.
[0038] Le micro-actionneur selon l'invention permet de faciliter la lecture à tact, en raison
de ses petites dimensions. Il permet, en particulier, de répéter un même signal avec
une fréquence particulière, en effet certaines fréquences augmentent la stimulation
pour des applications tactiles, ce qui permet aussi de réduire la force d'impact nécessaire.
[0039] Ce micro-actionneur est encore utilisable dans l'électronique portable, notamment
pour l'équipement de la personne, comme système de signalisation mécanique, par exemple
pour exercer une pression ou une percussion sur un membre pour indiquer une notification,
une alarme, un appel téléphonique ou l'arrivée d'un message, le franchissement d'un
seuil particulier d'une grandeur physique comme un taux de radio-activité, ou autre.
[0040] De façon plus particulière, et tel qu'illustré par les figures, l'invention concerne
ainsi un micro-actionneur 100 magnétique comportant au moins une structure 20 renfermant
au moins une bobine 6, 61, 62.
[0041] Cette bobine 6, 61, 62, est agencée pour exercer, dans une position alimentée, un
effort de poussée axial sur un coulisseau 30, que comporte le micro-actionneur 100,
selon une direction axiale D dans un premier sens, jusqu'à une position de fin de
course avant correspondant à un appui de butée entre une première surface d'appui
21 de la structure 20 et une première surface de butée 31 du coulisseau 30.
[0042] Dans cette position de fin de course avant, un arbre avant 41, que comporte le coulisseau
30, est saillant hors d'une face avant 24 de la structure 20.
[0043] Et, quand aucune bobine 6, 61, 62, n'est alimentée le coulisseau 30 est mobile selon
la direction axiale D dans un deuxième sens opposé au premier sens, et est rappelé
par des moyens purement magnétiques vers une position de fin de course arrière correspondant
à un appui de butée entre une deuxième surface d'appui 22 de la structure 20 et une
deuxième surface de butée 32 du coulisseau 30.
[0044] Selon l'invention, le coulisseau 30 comporte au moins un aimant permanent 2 jointif
avec un arbre arrière 42 aligné avec l'arbre avant 41, ou constituant au moins une
partie de l'arbre arrière 42. Cet au moins un aimant permanent 2 génère un champ magnétique
de révolution autour de la direction axiale D.
[0045] L'arbre arrière 42 est ferromagnétique ou magnétisé, et est agencé pour guider les
lignes de champ du champ magnétique de révolution sensiblement selon la direction
axiale D au travers de cette au moins une bobine 6, 61, 62, dans laquelle circule
le coulisseau 30, jusqu'à une extrémité arrière 43 de l'arbre arrière 42 qui tend
à coopérer par attraction magnétique avec au moins un premier élément de restauration
ferromagnétique 8.
[0046] Ce premier élément de restauration ferromagnétique 8 est situé au voisinage d'une
face arrière 25 de la structure 20, à l'opposé de la face avant 24, et est agencé
pour coopérer avec le champ magnétique créé par l'aimant permanent 2, pour rappeler
le coulisseau 30 dans sa position de fin de course arrière quand aucune bobine 6,
61, 62, n'est alimentée.
[0047] Plus particulièrement, cet au moins un aimant permanent 2 est intercalé entre l'arbre
avant 41 et un arbre arrière 42 aligné avec l'arbre avant 41.
[0048] Plus particulièrement, cet au moins un aimant permanent 2 est monobloc avec l'arbre
avant 41 et/ou avec l'arbre arrière 42.
[0049] Plus particulièrement, cet au moins un aimant permanent 2 comporte la première surface
de butée 31 du coulisseau 30 et/ou la deuxième surface de butée 32 du coulisseau 30.
Plus particulièrement encore, cet au moins un aimant permanent 2 est saillant radialement
par rapport au arbre avant 41 et/ou au arbre arrière 42, et forme une collerette portant
la première surface de butée 31 et/ou la deuxième surface de butée 32 du coulisseau
30.
[0050] Plus particulièrement, au moins un premier élément de restauration ferromagnétique
8 est de révolution autour de la direction axiale D, et agencé pour entourer sans
contact l'arbre arrière 42 lors de son recul en position de fin de course arrière.
[0051] Plus particulièrement, au moins un premier élément de restauration ferromagnétique
8 est de révolution autour de la direction axiale D, et comporte une surface de butée
frontale, qui est agencée pour coopérer en appui de butée avec l'arbre arrière 42
lors de son recul en position de fin de course arrière.
[0052] Plus particulièrement, au moins un aimant permanent 2 est jointif avec l'arbre avant
41, ou constitue au moins une partie de l'arbre avant 41, cet au moins un aimant permanent
2 générant un champ magnétique de révolution autour de la direction axiale D ; cet
arbre avant 41 est ferromagnétique ou magnétisé, et est agencé pour guider les lignes
de champ du champ magnétique de révolution sensiblement selon la direction axiale
D jusqu'à une extrémité avant 45 de l'arbre avant 41, qui tend à coopérer par attraction
magnétique avec au moins un deuxième élément de restauration ferromagnétique 9, situé
au voisinage de la face avant 24 de la structure 20, pour rappeler le coulisseau 30
dans sa position de fin de course arrière quand aucune bobine 6, 61, 62, n'est alimentée.
[0053] Plus particulièrement, la structure 20 comporte au moins une bobine 6, 61, 62, reliée
à une alimentation de courant bidirectionnelle.
[0054] Plus particulièrement, la structure 20 renferme une pluralité de bobines 6, 61, 62.
Le mode d'alimentation en courant de ces bobines peut permettre de créer des champs
magnétiques de même sens selon la direction axiale D, ou bien de créer des champs
magnétiques de sens contraires. C'est donc la polarisation de l'alimentation qui détermine
le mode de fonctionnement.
[0055] Plus particulièrement, au moins deux bobines 6, 61, 62, sont de part et d'autre de
cet au moins un aimant permanent 2 du coulisseau 30.
[0056] Plus particulièrement, au moins deux bobines 6, 61, 62, sont de part et d'autre de
tous les aimants permanents 2 que comporte le coulisseau 30.
[0057] Plus particulièrement, le micro-actionneur 100 comporte une pluralité de structures
20, qui sont jointives par des faces latérales et forment ensemble un bloc 200 avec
une matrice de coulisseaux 30 agencés pour saillir d'au moins un premier côté du bloc
200.
[0058] La course du coulisseau 30 dépend évidemment du dimensionnement du micro-actionneur
100. Pour des applications horlogères une course de l'ordre du millimètre, notamment
inférieure ou égale à 1.0 mm, ou encore d'une fraction de millimètre, est compatible
avec de nombreuses applications.
[0059] Plus particulièrement, dans une exécution non limitative, correspondant à une réalisation
illustrée par les diagrammes des figures, le micro-actionneur 100 est un composant
de montre et comporte au moins un coulisseau 30 avec une course inférieure ou égale
à 0.5 mm, et qui est agencé pour donner une impulsion d'arrêt ou de réglage à un autre
composant que comporte un résonateur, ou un mécanisme d'échappement, ou un mécanisme
d'affichage, d'une montre. Parmi les applications horlogères avantageuses on peut
citer le stop-secondes, le déclenchement ou l'arrêt d'un chronographe, le réglage
de mise à l'heure, le réglage du calendrier, la percussion d'un timbre ou d'un gong
dans un mécanisme de sonnerie, ou autre.
[0060] Plus particulièrement, le micro-actionneur 100 est un composant d'un appareil portable
en contact avec la peau d'un utilisateur, et comporte au moins un coulisseau 30 qui
est agencé pour donner au moins une impulsion par tact pour donner un signal d'avertissement
à un utilisateur, et/ou pour transmettre au utilisateur une série d'impulsions codées.
[0061] Plus particulièrement, le micro-actionneur 100 comporte une pluralité de coulisseaux
30 agencés pour transmettre à l'utilisateur une série d'impulsions géométriquement
distantes les unes des autres.
[0062] L'invention concerne encore un circuit imprimé 400 comportant au moins un tel micro-actionneur
100, sous forme d'un composant CMS brasé sur la plaque du circuit imprimé 400.
[0063] Plus particulièrement, le circuit imprimé 400 comporte au moins un circuit d'alimentation
d'une bobine 6, 61, 62, d'un micro-actionneur 100. Plus particulièrement encore, le
circuit imprimé 400 comporte un circuit d'alimentation pour chaque bobine 6, 61, 62,
que comporte chaque micro-actionneur 100 que porte le circuit imprimé 400.
[0064] L'invention concerne encore une montre 1000 comportant au moins un tel micro-actionneur
100, et/ou au moins un tel circuit imprimé 400, et au moins une source d'énergie 600
pour alimenter en courant au moins une bobine 6, 61, 62, d'un micro-actionneur 100,
et/ou au moins un mouvement 500 comportant au moins une source d'énergie 600 pour
alimenter en courant au moins une bobine 6, 61, 62, d'un micro-actionneur 100.
[0065] En somme, l'invention décrit un actuateur électromagnétique qui peut être utilisé
pour appliquer une force de freinage ou une rétroaction haptique. Il peut être mis
en mouvement par une source de tension unipolaire puisque la force de rappel est assurée
grâce à un premier élément de restauration ferromagnétique 8, tel que notamment un
anneau en matériau ferromagnétique doux.
[0066] Le micro-actionneur selon l'invention présente ainsi plusieurs avantages.
[0067] En l'absence d'actionnement, la position rétractée est stable et bien définie. Cela
garantit que le freinage n'est appliqué que pendant l'état "marche", même en cas de
perturbation mécanique telle que des vibrations ou des chocs.
[0068] L'invention est avantageuse dans toute configuration nécessitant un retour extrêmement
rapide du coulisseau plongeur.
[0069] Il n'est pas nécessaire d'appliquer une puissance pour maintenir la position rétractée.
[0070] La géométrie proposée est également intrinsèquement résistante aux chocs car le coulisseau
30 est fortement contraint avec une seule dimension de liberté.
[0071] Le dispositif proposé est très compact et ne comporte qu'un seul composant mobile.
Aucun ressort est nécessaire.
[0072] Le micro-actionneur 100 peut être fabriqué comme un composant CMS pour une intégration
facile sur un circuit imprimé standard, ce qui garantit une grande facilité d'implantation
et un coût modéré.
1. Micro-actionneur (100) magnétique comportant au moins une structure (20) renfermant
au moins une bobine (6; 61; 62) agencée pour exercer, dans une position alimentée,
un effort de poussée axial sur un coulisseau (30), que comporte ledit micro-actionneur
(100), selon une direction axiale (D) dans un premier sens, jusqu'à une position de
fin de course avant correspondant à un appui de butée entre une première surface d'appui
(21) de ladite structure (20) et une première surface de butée (31) dudit coulisseau
(30) dans laquelle position de fin de course avant un arbre avant (41), que comporte
ledit coulisseau (30), est saillant hors d'une face avant (24) de ladite structure
(20), et, quand aucune dite bobine (6; 61; 62) n'est alimentée ledit coulisseau (30)
est mobile selon ladite direction axiale (D) dans un deuxième sens opposé audit premier
sens, et est rappelé par des moyens purement magnétiques vers une position de fin
de course arrière correspondant à un appui de butée entre une deuxième surface d'appui
(22) de ladite structure (20) et une deuxième surface de butée (32) dudit coulisseau
(30), caractérisé en ce que ledit coulisseau (30) comporte au moins un aimant permanent (2) jointif avec un arbre
arrière (42) aligné avec ledit arbre avant (41), ou constituant au moins une partie
dudit arbre arrière (42), ledit au moins un aimant permanent (2) générant un champ
magnétique de révolution autour de ladite direction axiale (D), lequel arbre arrière
(42) est ferromagnétique ou magnétisé et est agencé pour guider les lignes de champ
dudit champ magnétique de révolution sensiblement selon ladite direction axiale (D)
au travers de ladite au moins une bobine (6; 61; 62) dans laquelle circule ledit coulisseau
(30), jusqu'à une extrémité arrière (43) dudit arbre arrière (42) qui tend à coopérer
par attraction magnétique avec au moins un premier élément de restauration ferromagnétique
(8), situé au voisinage d'une face arrière (25) de ladite structure (20), à l'opposé
de ladite face avant (24), pour rappeler ledit coulisseau (30) dans sa dite position
de fin de course arrière quand aucune dite bobine (6; 61; 62) n'est alimentée.
2. Micro-actionneur (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit au moins un aimant permanent (2) est intercalé entre ledit arbre avant (41)
et un arbre arrière (42) aligné avec ledit arbre avant (41).
3. Micro-actionneur (100) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit au moins un aimant permanent (2) est monobloc avec ledit arbre avant (41) et/ou
avec ledit arbre arrière (42).
4. Micro-actionneur (100) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ledit au moins un aimant permanent (2) comporte ladite première surface de butée
(31) dudit coulisseau (30) et/ou ladite deuxième surface de butée (32) dudit coulisseau
(30).
5. Micro-actionneur (100) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit au moins un aimant permanent (2) est saillant radialement par rapport audit
arbre avant (41) et/ou audit arbre arrière (42), et forme une collerette portant ladite
première surface de butée (31) et/ou ladite deuxième surface de butée (32) dudit coulisseau
(30).
6. Micro-actionneur (100) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que au moins un premier élément de restauration ferromagnétique (8) est de révolution
autour de ladite direction axiale (D), et agencé pour entourer sans contact ledit
arbre arrière (42) lors de son recul en position de fin de course arrière.
7. Micro-actionneur (100) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que au moins un premier élément de restauration ferromagnétique (8) est de révolution
autour de ladite direction axiale (D), et comporte une surface de butée frontale agencée
pour coopérer en appui de butée avec ledit arbre arrière (42) lors de son recul en
position de fin de course arrière.
8. Micro-actionneur (100) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que au moins un dit aimant permanent (2) est jointif avec ledit arbre avant (41), ou
constitue au moins une partie dudit arbre avant (41), ledit au moins un aimant permanent
(2) générant un champ magnétique de révolution autour de ladite direction axiale (D),
lequel arbre avant (41) est ferromagnétique ou magnétisé et est agencé pour guider
les lignes de champ dudit champ magnétique de révolution sensiblement selon ladite
direction axiale (D) jusqu'à une extrémité avant (45) dudit arbre avant (41), qui
tend à coopérer par attraction magnétique avec au moins un deuxième élément de restauration
ferromagnétique (9), situé au voisinage de ladite face avant (24) de ladite structure
(20), pour rappeler ledit coulisseau (30) dans sa dite position de fin de course arrière
quand aucune dite bobine (6; 61; 62) n'est alimentée.
9. Micro-actionneur (100) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ladite structure (20) comporte au moins une dite bobine (6; 61; 62) reliée à une
alimentation de courant bidirectionnelle.
10. Micro-actionneur (100) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ladite structure (20) renferme une pluralité de dites bobines (6; 61; 62) agencées
pour créer des champs magnétiques de même sens selon la direction axiale (D).
11. Micro-actionneur (100) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ladite structure (20) renferme une pluralité de dites bobines (6; 61; 62) dont au
moins deux sont agencées pour créer des champs magnétiques de sens contraires selon
la direction axiale (D).
12. Micro-actionneur (100) selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce que au moins deux dites bobines (6; 61; 62) sont de part et d'autre dudit au moins un
aimant permanent (2) dudit coulisseau (30).
13. Micro-actionneur (100) selon la revendication 12, caractérisé en ce que au moins deux dites bobines (6; 61; 62) sont de part et d'autre de tous les dits
aimants permanents (2) que comporte ledit coulisseau (30).
14. Micro-actionneur (100) selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que ledit micro-actionneur (100) comporte une pluralité de dites structures (20) jointives
par des faces latérales et formant ensemble un bloc (200) avec une matrice de dits
coulisseaux (30) agencés pour saillir d'au moins un premier côté dudit bloc (200).
15. Micro-actionneur (100) selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que ledit micro-actionneur (100) est un composant de montre et comporte au moins un dit
coulisseau (30) avec une course inférieure ou égale à 1.0 mm, agencé pour donner une
impulsion d'arrêt ou de réglage à un autre composant que comporte un résonateur, ou
un mécanisme d'échappement, ou un mécanisme d'affichage, d'une dite montre.
16. Micro-actionneur (100) selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que ledit micro-actionneur (100) est un composant d'un appareil portable en contact avec
la peau d'un utilisateur et comporte au moins un dit coulisseau (30) agencé pour donner
au moins une impulsion par tact pour donner un signal d'avertissement à un utilisateur,
et/ou pour transmettre audit utilisateur une série d'impulsions codées.
17. Micro-actionneur (100) selon les revendications 14 et 16, caractérisé en ce que ledit micro-actionneur (100) comporte une pluralité de dits coulisseaux (30) agencés
pour transmettre audit utilisateur une série d'impulsions géométriquement distantes
les unes des autres.
18. Circuit imprimé (400) comportant au moins un dit micro-actionneur (100) selon l'une
des revendications 1 à 17, sous forme de composant CMS brasé sur la plaque dudit circuit
imprimé (400).
19. Circuit imprimé (400) selon la revendication 18, caractérisé en ce que ledit circuit imprimé (400) comporte au moins un circuit d'alimentation d'une dite
bobine (6; 61; 62) d'un dit micro-actionneur (100).
20. Circuit imprimé (400) selon la revendication 19, caractérisé en ce que ledit circuit imprimé (400) comporte un circuit d'alimentation pour chaque dite bobine
(6; 61; 62) que comporte chaque dit micro-actionneur (100) que porte ledit circuit
imprimé (400).
21. Montre (1000) comportant au moins un dit micro-actionneur (100) selon l'une des revendications
1 à 15 et/ou au moins un circuit imprimé (400) selon une des revendications 18 à 20,
et au moins une source d'énergie (600) pour alimenter en courant au moins une dite
bobine (6; 61; 62) d'un dit micro-actionneur (100), et/ou au moins un mouvement (500)
comportant au moins une source d'énergie (600) pour alimenter en courant au moins
une dite bobine (6; 61; 62) d'un dit micro-actionneur (100).