Domaine de l'invention
[0001] L'invention concerne une montre à mouvement mécanique à mécanisme de contrôle de
force, telle que la force due à la gravité lors du porter de la montre et du type
à seconde sautante. De préférence, le mécanisme de contrôle de force peut être un
mécanisme à tourbillon monté au niveau de l'échappement. La cage du tourbillon entoure
le mécanisme d'échappement et de préférence la cage effectue une rotation complète
chaque minute avec notamment 60 sauts de seconde effectués.
Arrière-plan de l'invention
[0002] A titre de rappel en horlogerie, un tourbillon, également appelé « cage tournante
», est une complication horlogère, ajoutée au mécanisme d'échappement, destinée à
améliorer la précision des montres mécaniques en contrebalançant les perturbations
de l'isochronisme du résonateur dues à la gravité terrestre. Le critère fondamental,
qui signe un tourbillon, par rapport à un carrousel notamment, est la présence d'un
rouage fixe sur lequel engrène la cage du tourbillon. Généralement, la cage du tourbillon
est montée rotative entre deux points de fixation.
[0003] Il est tenu compte également de la gravité pour compenser toutes les perturbations
de l'isochronisme du résonateur. L'échappement est couplé au résonateur. Il interagit
avec celui-ci une ou deux fois par période d'oscillation. L'angle parcouru par le
résonateur pendant l'interaction est appelé angle de levée. Le reste du parcours du
résonateur est appelé angle ou arc supplémentaire.
[0004] Pendant l'angle supplémentaire, le résonateur peut être en contact avec l'échappement
(échappement à repos frottant) ou sans contact (échappement libre). Pendant l'angle
de levée, l'échappement exécute deux phases principales, qui sont le dégagement (ou
comptage) et l'impulsion (ou entretien).
[0005] Dans une complication horlogère, la seconde sautante a pour but d'afficher la seconde
par pas d'une seconde entière, ce qui correspond sur un cadran de 60 secondes à 6°
d'angle par seconde. Cette seconde sautante est souvent associée à des mécanismes
de force constante qui profitent de la particularité de construction de cette seconde
sautante. Des mécanismes de seconde morte ou de seconde fixe s'approchent aussi de
ces constructions avec la particularité de pouvoir arrêter la seconde à volonté comme
un chronographe.
[0006] Plusieurs mécanismes de seconde sautante existent dans la littérature horlogère et
les brevets, et sont appliqués. Selon certains exemples, dans une montre Jacquet Droz,
il y a le mouvement 1195 de Blancpain. Pour la Marie Antoinette de Breguet, il y a
le mécanisme avec la seconde morte.
[0007] Dans la demande de brevet
WO 2011/157797 A1, il est décrit un mécanisme d'avance par saut périodique d'une cage pivotante portant
une roue et un pignon d'échappement et une ancre coopérant avec la roue et un balancier
spiral. De plus, il comprend des moyens de retenue pour autoriser ou interdire le
pivotement de ladite cage selon les mouvements ou non. Il y a encore des moyens d'arrêt
pour autoriser ou interdire selon leur position angulaire le pivotement des moyens
de retenue. Un dispositif à force constante fait coopérer périodiquement les moyens
de retenue. Ce dispositif comporte un fouet prévu pour effectuer des tours complets.
[0008] Le principe de ces mécanismes décrits est de retenir le rouage de finissage entre
l'échappement et la seconde par un mécanisme, alors qu'un ressort annexe entretient
l'échappement avec une force constante dans une phase d'arrêt. Au terme de la seconde,
qui est comptée par l'échappement, le rouage libéré permet d'effectuer l'avance d'une
seconde. Ainsi l'affichage avance de ce fait et le mécanisme est réarmé en phase de
saut.
[0009] Dans un tel mécanisme fonctionnant à des fréquences proches de la seconde, les couples
disponibles en horlogerie sont très faibles. C'est pourquoi ces mécanismes sont difficiles
à réaliser et en général peu fiables.
[0010] Dans le mécanisme du mouvement 1195 de Blancpain, il y a un système d'arrêt qui distribue
une partie de couple dans le blocage de la phase d'arrêt pour compenser les frottements.
Cela donne une seconde sautante ayant un déplacement angulaire d'environ 20 % dans
la phase d'arrêt pour un saut de 80 %.
[0011] Il peut aussi être envisagé de diminuer la fréquence et de réaliser des minutes mortes
au lieu de seconde, ce qui facilite la construction.
[0012] Certains de ces mécanismes peuvent se désynchroniser après un désarmage complet,
et se mettre en position de blocage. Cela nécessite un système d'arrêt lié à un mécanisme
de réserve de marche, qui arrêtera le mécanisme avant le désarmage complet.
[0013] Dans un mécanisme décrit dans le brevet
EP 1 528 443 B1, il est proposé un dispositif de force constante pour une montre, à seconde morte.
Ce dispositif permet de déplacer un axe d'un mobile sur une bascule pilotée par un
ressort de stockage d'énergie, qui tend à faire pivoter la bascule. Le dispositif
comprend un pignon d'une première roue des secondes du mouvement, qui engrène avec
un renvoi monté pivotant sur cette bascule, et qui engrène avec le pignon d'une seconde
roue des secondes définissant le mobile. La bascule portant un doigt doit s'adapter
pour coopérer avec une denture à rochet d'une roue d'arrêt, qui engrène avec la première
roue des secondes. Quand le doigt est en prise avec un flanc radial du rochet, le
rouage est bloqué notamment composé de la première roue des secondes et du renvoi
sans transmission de force de la première roue des secondes et le renvoi. La seconde
roue des secondes est contrôlée par l'échappement et ne tourne que quand celui-ci
est déplacé par le balancier. L'armage du ressort est assuré par le déplacement de
la bascule en sens contraire, pour lequel le ressort exerce sur la bascule un couple
inférieur à celui qu'exerce le ressort de barillet sur la bascule, quand la roue d'arrêt
est libérée. Le dispositif permet ainsi l'adaptation du cycle d'armage/désarmage en
fonction du nombre de dents de la roue d'arrêt. Ce dispositif permet d'assurer une
fonction de seconde sautante, mais l'inconvénient principal est qu'il n'est pas facile
à réaliser avec un nombre de composants nécessaires importants pour effectuer cette
opération. De plus il y a un déplacement d'un mobile au moment de la seconde sautante,
ce qui n'est pas souhaité.
[0014] Le modèle d'utilité
CN 209014916 U décrit un mécanisme horloger à tourbillon ayant une roue dentée. La roue dentée est
composée d'une portion centrale de passage d'un axe, reliée par des serpentins métalliques
de type ressort à une paroi intérieure d'une couronne à denture périphérique extérieure.
[0015] Le brevet
EP 3 356 690 B1 décrit un composant horloger ayant un pivot flexible du type à lames croisées séparées
bien connu, et ayant des moyens de réglage de la position du point de croisement des
lames.
Résumé de l'invention
[0016] Pour la présente invention, il est recherché de réaliser un affichage de seconde
sautante et encore de force constante de manière plus simple, sans déplacement de
mobile et sans risque de désynchronisation en fin d'armage et limitant ainsi les frottements
pour une utilisation notamment dans un mouvement à tourbillon.
[0017] L'invention a donc pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique
en fournissant une montre à mouvement mécanique à mécanisme de compensation ou de
contrôle de force du type à seconde sautante palliant les inconvénients des dispositifs
de l'art antérieur susmentionnés.
[0018] A cet effet, l'invention concerne une montre à mouvement mécanique à mécanisme de
compensation ou de contrôle de force du type à seconde sautante, qui comprend les
caractéristiques définies dans la revendication indépendante 1.
[0019] Des formes particulières de réalisation de la montre à mouvement mécanique à mécanisme
de compensation ou contrôle de force du type à seconde sautante sont décrites également
dans les revendications dépendantes 2 à 18.
[0020] Un avantage de la montre à mouvement mécanique à mécanisme de contrôle de force selon
l'invention réside dans le fait qu'il comprend une seconde fixe SFA d'énergie pour
accumuler l'énergie nécessaire à entretenir plusieurs oscillations du mécanisme d'échappement
avec l'oscillateur, notamment dans un mode d'arrêt avant le passage dans un mode de
saut. En fonction de la fréquence du résonateur muni d'un échappement traditionnel,
la seconde fixe SFA entretient quelques oscillations du résonateur ou oscillateur
sans qu'une partie du rouage venant du barillet ne soit entraîné. De préférence, la
seconde fixe SFA libère un élément de blocage, tel qu'un fouet après un certain nombre
d'oscillations pour faire déplacer notamment la cage du tourbillon de 6° dans le sens
des aiguilles d'une montre (SAM) et le rouage de finissage venant du barillet définissant
une seconde du type à seconde sautante. Dans le cas du tourbillon selon un exemple
de réalisation à au moins la cinquième impulsion de l'oscillateur de 2.5 Hz, le fouet
est libéré et par lui, la roue intermédiaire liée au fouet, la roue moyenne, la roue
grande moyenne et le barillet pour entraîner la cage du tourbillon d'un pas de 6°
dans une direction opposée à l'accumulation de la seconde fixe. Principalement, la
cage du tourbillon peut être déplacée angulairement après un certain nombre d'oscillations
définissant une seconde. Par cet agencement sans déplacement de mobile, le risque
de désynchronisation à la fin de l'armage n'est pas affecté.
[0021] Avantageusement, la roue de seconde fixe SFA est destinée à bouger en phase d'arrêt
d'un certain nombre de petits pas suite aux oscillations du ressort spiral de l'oscillateur
lié au mécanisme d'échappement, qui est du type à ancre suisse. Dans cette phase d'arrêt
ou mode d'arrêt, la roue de seconde fixe SFA tourne dans le sens contraire des aiguilles
d'une montre en étant entraînée en rotation par un guidage flexible à lames élastiques,
qui est pré-armé. Une portion mobile de ce guidage flexible est fixée sur une face
de la roue de seconde fixe SFA, alors qu'une portion fixe de ce guidage flexible est
fixée sur un support du mouvement horloger, tel qu'une platine. La portion mobile
de ce guidage flexible est de préférence fixée directement en dessous de la roue de
seconde fixe SFA. Le guidage flexible est monté par une ouverture axiale, de manière
coaxiale à un pignon de seconde, qui est le pignon de seconde et de tourbillon.
[0022] Avantageusement, le guidage flexible à lames élastiques (lames ressort) comprend
plusieurs lames élastiques en série reliant des parties plus massives dont les portions
mobile et fixe du guidage flexible, et éventuellement d'autres portions intermédiaires.
Le guidage flexible à lames élastiques en série peut ainsi être réalisé avec une structure
plus robuste capable d'assurer la rotation de la seconde fixe SFA avec un couple de
rappel utilisé avantageusement pour remplacer le ressort du mécanisme de contrôle
de force et avec un meilleur maintien axial. De plus, un tel guidage flexible à lames
élastiques permet d'avoir une absence de frottement, d'usure et de dissipation d'énergie,
ainsi qu'une absence de jeu et un guidage précis.
Brève description des dessins
[0023] Les buts, avantages et caractéristiques de la montre à mouvement mécanique à mécanisme
de compensation ou contrôle de force apparaîtront mieux dans la description suivante
notamment en regard des dessins sur lesquels :
la figure 1 représente une vue tridimensionnelle depuis dessous des principaux éléments
du mouvement de montre à mécanisme de contrôle de force et du type à seconde sautante
selon l'invention,
la figure 2 représente une vue de dessous du mouvement de montre mécanique à mécanisme
de contrôle de force du type à seconde sautante sans la roue moyenne et la roue intermédiaire
selon l'invention,
les figures 3a, 3b et 3c représentent des vues en plan de trois formes d'exécution
de guidages flexibles à lames élastiques ou pivots à lames flexibles à couples plus
élevés et meilleur maintien axial pour pouvoir être reliés à la roue de seconde fixe
SFA selon l'invention,
la figure 4 représente une vue depuis dessous d'une autre forme d'exécution schématique
d'un mouvement mécanique traditionnel de montre avec le rouage de finissage sans tourbillon
et le mécanisme de contrôle de force selon l'invention, et
la figure 5 représente une coupe transversale de bas en haut du mécanisme au centre
du tourbillon comme représenté ci-dessus partiellement à la figure 1.
Description détaillée de l'invention
[0024] Dans la description suivante, différents organes ou éléments du mouvement mécanique
de montre à mécanisme de contrôle de force et du type à seconde sautante, qui sont
bien connus dans ce domaine technique, ne seront décrits que sommairement.
[0025] Il est tout d'abord à noter que la montre à mouvement mécanique à mécanisme de contrôle
de force et du type à seconde sautante peut être avec un tourbillon dont la cage enferme
un oscillateur et un mécanisme d'échappement comme expliqué ci-après, ou selon un
mouvement mécanique traditionnel sans tourbillon, qui sera expliqué par la suite en
référence à la figure 4.
[0026] Les figures 1 et 2 représentent une partie d'un mouvement mécanique 1 de montre qui
est représentée sans la source d'énergie, telle que le barillet qui est le ressort
moteur et qui est relié, dans ce cas de figure, à une fusée reliée par une chaîne
au tambour de barillet pour son entraînement. Il n'est également pas représenté une
roue grande moyenne, qui est entraînée en rotation par une denture en périphérie de
la fusée selon une forme d'exécution traditionnelle. Cette énergie est appliquée sous
forme d'un couple sur le pignon de la roue moyenne 10.
[0027] Les figures 1 et 2 représentent donc une partie d'un mouvement mécanique horloger
comprenant un rouage de finissage 5, 8, 9, 10 dans lequel est disposé un mécanisme
de contrôle de force du mouvement mécanique 1 de montre. Ce mécanisme de contrôle
de force peut être similaire à un dispositif à force constante. Le rouage de finissage
est agencé entre une source d'énergie non représentée, qui est de préférence un barillet
à ressort, et un mécanisme d'échappement par exemple à ancre suisse 13 et ayant un
mobile d'échappement 11 sous forme de roue, retenue et libérée alternativement par
un oscillateur 14, qui est de préférence un balancier spiral et dont l'énergie pour
son maintien en oscillation est fournie par ledit mobile d'échappement 11. Le mobile
d'échappement 11 est agencé pour pouvoir tourner dans un même sens de rotation à chaque
demi-oscillation de l'oscillateur 14.
[0028] Le mobile d'échappement 11 engrène avec une roue de seconde 2 qui est définie par
la suite comme une roue de seconde fixe SFA. Cette roue de seconde 2 est appelée une
roue de seconde fixe SFA, même si elle n'est pas fixe dans son fonctionnement. Cette
roue de seconde fixe SFA 2 peut tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre
(SIAM) pour entretenir le fonctionnement du mécanisme d'échappement lié à l'oscillateur
dans un mode d'arrêt, et tourner dans le sens des aiguilles d'une montre (SAM) dans
un mode de saut pour effectuer un saut correspondant à 1 seconde. Aussi bien dans
la forme d'exécution avec un tourbillon, que dans la forme d'exécution sans tourbillon,
il y a toujours une phase d'arrêt et une phase de saut de manière à faire un saut
sur l'affichage correspondant à une seconde.
[0029] Pour ce faire, la roue de seconde fixe SFA 2 comporte de préférence une denture en
périphérie engrenant avec un pignon denté d'échappement 12 coaxial audit mobile d'échappement
11. Comme expliqué ci-après dans une phase d'arrêt du rouage de finissage, la roue
de seconde fixe SFA 2 tourne en sens inverse des aiguilles de la montre (SIAM) par
la force de rappel du guidage flexible 4 et entraîne le mobile d'échappement 11 à
chaque demi-oscillation de l'oscillateur 14 par l'intermédiaire du pignon denté d'échappement
12 de manière à entretenir le fonctionnement de l'oscillateur et du mécanisme d'échappement
dans cette phase d'arrêt.
[0030] Pendant cette phase d'arrêt, la roue de seconde fixe SFA 2 pivote en SIAM sur son
guidage flexible 4 autour de la cage 15 du tourbillon sans toucher celle-ci, qui est
arrêtée. Ce pivotement SIAM de la SFA 2 s'effectue jusqu'au moment de la libération
du rouage de finissage 5, 8, 9, 10 par lequel un saut d'une seconde est effectué par
la cage 15 de tourbillon et son pignon de seconde 5, entraînant avec lui la roue de
seconde fixe SFA 2, qui est liée au mobile d'échappement 11, dans la phase de saut
dans le sens des aiguilles d'une montre SAM.
[0031] Pour définir la phase d'arrêt et la phase de saut, le mécanisme de contrôle de force
comprend d'une part un élément de blocage de préférence rotatif 7 agencé pour coopérer
avec un organe d'arrêt 3 en liaison avec la roue de seconde fixe SFA 2 dans le mode
d'arrêt. Comme illustré aux figures 1 et 2, cet organe d'arrêt 3 peut être un râteau
3, monté rotatif à une première extrémité du râteau 3 autour d'un axe 33 disposé par
exemple entre une platine de montage de mouvement et un pont de moyenne non représentés.
Une seconde extrémité libre du râteau 3 comprend dans une partie de blocage, une portion
de bordure en forme de doigt 3b disposé librement à l'intérieur d'un logement de guidage
entre deux dents d'une came 6. La came 6 est fixée solidaire de ladite roue de seconde
fixe SFA 2 à proximité de son centre de manière à entraîner en rotation le râteau
3 dans chaque sens. La seconde extrémité libre du râteau 3 comprend d'autre part,
une pièce d'arrêt 3a, telle qu'une palette 3a, disposée d'un côté opposé à la portion
de bordure 3b et agencée pour bloquer l'élément de blocage rotatif 7 dans un mode
d'arrêt. La palette 3a peut être réalisée dans un matériau dur réduisant les frottements
avec l'élément de blocage 7 en contact de la palette 3a dans une phase d'arrêt. Cette
pièce d'arrêt, qui est la palette 3a, peut être réalisée dans un matériau réduisant
le frottement tel que du rubis.
[0032] Pour entraîner en rotation la roue de seconde fixe SFA 2 notamment dans un mode d'arrêt,
un guidage flexible 4 à lames élastiques 4a ou lames ressort, qui est pré-armé, est
relié directement à la roue de seconde fixe SFA 2. Le guidage flexible 4 agit comme
un ressort sur la roue de seconde fixe SFA 2. Pour ce faire, le guidage flexible 4
comprend une portion mobile 4c avec au moins une ouverture 17 mais de préférence deux
ouvertures 17 pour la fixation sur une face de la roue de seconde fixe SFA 2. De préférence,
le guidage flexible 4 est fixé sur une face inférieure de la roue de seconde fixe
SFA 2.
[0033] Il est à noter qu'il est défini des lames élastiques 4a, c'est lames peuvent être
de section transversale rectangulaire, hexagonale, voire ronde. Ces lames élastiques
ont une géométrie : longueur et section qui doit être bien déterminée pour assurer
la fonction ressort pour entraîner en rotation la roue de seconde fixe SFA 2 avec
le couple nécessaire. On peut se référer à l'ouvrage W. H. Wittrick indiqué ci-après,
pour la réalisation des guidages flexibles 4 à lames élastiques 4a.
[0034] Comme représenté à la figure 5, au moins un moyen de fixation 27 dans ou à travers
la ou les ouvertures 17 est ainsi prévu pour fixer la roue de seconde fixe SFA 2 sur
la portion mobile 4c du guidage flexible 4. De préférence, ce moyen de fixation 27
peut être au moins un prolongement de matière de la roue de seconde fixe SFA 2 pour
ne former qu'une seule pièce avec la roue. Deux prolongements de matière 27 peuvent
être prévus pour être insérés par exemple à force respectivement dans les deux ouvertures
17 de la portion mobile 4c du guidage flexible 4 pour assurer un bon maintien et sans
dépasser de chaque ouverture 17. Il peut encore être prévu une bordure autour de chaque
prolongement de matière 27 et pouvant venir directement de matière avec le prolongement
de matière correspondant pour assurer un espace entre la face inférieure de la roue
de seconde fixe SFA 2 et une face supérieure du guidage flexible 4.
[0035] Le guidage flexible 4 comprend encore une portion fixe 4b avec au moins une ouverture
16, mais de préférence deux ouvertures 16 pour être montée et fixée par l'intermédiaire
d'un ensemble vis et écrou non représentés sur un support du mouvement horloger, tel
qu'une platine. Plusieurs lames élastiques 4a ou portions de lames élastiques relient
la portion mobile 4c à la portion fixe 4b ainsi que des portions intermédiaires éventuellement
entre les portions mobile 4c et fixe 4b. Le guidage flexible 4 est monté par une ouverture
axiale, de manière coaxiale au pignon de seconde 5, et autour d'un tube axial de la
roue de seconde fixe SFA 2 coaxiale à l'axe du pignon de seconde 5.
[0036] Il est à noter encore qu'il peut être envisagé d'avoir deux ouvertures de fixation
prévues dans la roue de seconde fixe SFA 2 pour recevoir par insertion à force deux
prolongements de matière de la portion mobile 4c du guidage flexible 4 de manière
équivalente mais inversement à ce qui a été décrit ci-dessus. Le moyen de fixation
peut aussi être un ensemble vis et écrou passant par des ouvertures de la portion
mobile et de la roue de seconde fixe SFA 2, mais avec ce type de montage, trop d'espace
est gaspillé. De même, la fixation de la portion fixe 4b du guidage flexible 4 sur
la platine peut être effectuée par un autre moyen que l'ensemble vis et écrou, en
prenant exemple de la fixation de la roue de seconde fixe SFA 2 sur le guidage flexible
4. En position de repos c'est-à-dire dès le passage du mode de saut au mode d'arrêt,
les lames élastiques 4a du guidage flexible 4 doivent être précontraintes pour accumuler
une énergie mécanique pour faire tourner la roue de seconde fixe SFA 2 en particulier
dans le sens contraire des aiguilles d'une montre (SIAM).
[0037] La rotation de la roue de seconde fixe SFA 2 entraîne également le mobile d'échappement
11 par l'intermédiaire d'un pignon d'échappement 12 coaxial du mobile d'échappement
du mécanisme d'échappement à ancre suisse 13. Ceci est avantageux pour maintenir en
fonction le mécanisme d'échappement avec l'oscillateur 14 dans cette phase d'arrêt
par l'énergie mécanique accumulée dans le guidage flexible 4 à lames élastiques 4a
agissant sur la roue de seconde fixe SFA 2 pour la faire tourner dans un sens inverse
des aiguilles d'une montre (SIAM).
[0038] Le râteau 3 est relié sans l'action d'un ressort à une came 6 fixée sur la roue de
seconde fixe SFA 2 pour bloquer ou libérer ledit rouage de finissage selon la position
angulaire de ladite roue de seconde fixe SFA 2 par la retenue d'un fouet 7, comme
élément de blocage. Ce fouet 7 vient en contact d'une pièce d'arrêt 3a de la partie
de blocage du râteau 3. Cette pièce d'arrêt est une palette 3a, comme décrit ci-dessus.
[0039] Dans le cas de figure présenté, la roue de seconde fixe SFA 2 peut tourner de 5 petits
pas correspondant à 6° d'angle représentant 1 seconde en sens inverse. Le fouet 7
est lui-même entraîné par le rouage de finissage et retenu par la pièce d'arrêt 3a.
Une fois libéré à la fin de la phase d'arrêt, la rotation du râteau 3 libère le fouet
7 qui déclenche la phase de saut. Pendant la phase de saut, le fouet 7 effectue une
rotation correspondant à un saut de 1 seconde, entraîné par le rouage de finissage,
dans le cas représenté, un demi-tour. Le rouage de finissage entraîne de même la cage
15 de tourbillon par le pignon de seconde 5 et la roue de seconde fixe SFA 2 dans
le sens des aiguilles d'une montre (SAM), ce qui réarme le guidage flexible 4. Ce
guidage flexible 4 de la roue de seconde fixe SFA 2 est agencé pour accumuler de l'énergie
lorsque ladite roue de seconde fixe SFA 2 est entraînée en SAM pendant la phase de
saut et la restituer à ladite roue de seconde fixe SFA 2 en SIAM pendant la phase
d'arrêt.
[0040] Généralement dans la phase d'arrêt, plusieurs demi-oscillations de l'oscillateur
14 interviennent avant la libération du rouage de finissage. Cela signifie que la
fréquence de l'oscillateur 14 est généralement plus élevée que 1 Hz et par exemple
dans ce cas présent, peut être établi à 2.5 Hz. Comme la roue de seconde fixe SFA
2 tourne dans la phase d'arrêt à chaque petit pas correspondant à une demi-oscillation
(alternance), on peut compter 5 demi-oscillations de l'oscillateur 14 dans la phase
d'arrêt jusqu'au moment de la libération de l'élément de blocage rotatif 7 pour la
phase de saut. Le guidage flexible 4 lié à la roue de seconde fixe SFA 2 doit donc
fournir de l'énergie pendant les 5 demi-oscillations de l'oscillateur 14 ou la cage
est arrêtée, et être réarmé pendant le saut de ladite cage 15.
[0041] Le guidage flexible 4 représenté sur la figure 2 comprend une portion fixe 4b disposée
dans un logement à large ouverture en forme de V de la portion mobile 4c, qui comprend
une ouverture axiale, qui est coaxiale à l'axe du pignon de seconde 5. Deux ouvertures
traversantes 16 sont prévues dans la portion fixe 4b et disposée sur une même ligne
avec l'ouverture axiale. Deux ouvertures traversantes 17 sont prévues dans la portion
mobile 4c et disposées pratiquement sur une même ligne avec l'ouverture axiale.
[0042] Dans cette forme d'exécution, cinq lames élastiques 4a successives relient un premier
côté intérieur de la portion mobile 4c à un premier côté intérieur de la portion fixe
4b. Une première lame élastique 4a depuis la portion mobile 4c est reliée à une première
portion centrale intermédiaire. Une seconde lame élastique 4a depuis la première portion
centrale intermédiaire est reliée à une première portion périphérique intermédiaire.
Une troisième lame élastique 4a depuis la première portion périphérique intermédiaire
est reliée à une seconde portion centrale intermédiaire. Une quatrième lame élastique
4a depuis la seconde portion centrale intermédiaire est reliée à une seconde portion
périphérique intermédiaire. Une cinquième lame élastique depuis la seconde portion
périphérique intermédiaire est reliée à un premier côté intérieur de la portion fixe
4b.
[0043] Cinq lames élastiques 4a successives relient un second côté intérieur de la portion
mobile 4c à un second côté intérieur de la portion fixe 4b. Une seconde lame élastique
4a depuis la portion mobile 4c est reliée à la même première portion centrale intermédiaire.
Une seconde lame élastique 4a depuis la même première portion centrale intermédiaire
est reliée à la même première portion périphérique intermédiaire. Une troisième lame
élastique 4a depuis la première portion périphérique intermédiaire est reliée à la
même seconde portion centrale intermédiaire. Une quatrième lame élastique 4a depuis
la seconde portion centrale intermédiaire est reliée à la même seconde portion périphérique
intermédiaire. Une cinquième lame élastique depuis la seconde portion périphérique
intermédiaire est reliée à un premier côté intérieur de la portion fixe 4b.
[0044] On constate que la partie fixe 4b est disposée à l'intérieur entre la portion mobile
4c et les deux portions périphériques intermédiaires. De plus, les deux portions centrales
intermédiaires forment un arc de cercle centré sur l'axe du pignon de seconde 5, et
il en est de même pour les deux portions périphériques intermédiaires également centrées
sur l'axe du pignon de seconde 5.
[0045] Cependant, il peut être prévu plus ou moins de demi-oscillations de l'oscillateur
14 dans la phase d'arrêt fonction de la fréquence d'oscillation de l'oscillateur 14.
Chaque demi-oscillation doit être égale à 0.2 s pour un oscillateur de 2.5 Hz. Le
nombre n de demi-oscillations de l'oscillateur peut donc être choisi que pour une
fréquence de l'oscillateur supérieure à 1 Hz, par exemple pour au moins n = 3 demi-oscillations
pour 1.5Hz ou n = 5 pour 2.5Hz. Le nombre de petits pas effectués par la roue de seconde
fixe SFA 2 en phase d'arrêt doit correspondre à un saut de 1 seconde en phase de saut.
[0046] Il peut aussi être envisagé de faire des sauts de période plus grande que 1 seconde,
ce qui généralise la règle ci-dessus à une fréquence d'oscillateur supérieure à la
fréquence des sauts d'affichage. De cette manière, il pourrait être envisagé de sauter
toutes les minutes.
[0047] En référence à la forme d'exécution présentée aux figures 1 et 2, l'élément de blocage
rotatif 7 est un fouet sous la forme d'une tige montée rotative en son centre. Le
fouet est solidaire d'un pignon axial de blocage 8 pour engrener avec une roue intermédiaire
9 du rouage de finissage. Le râteau de blocage 3 est monté rotatif à une première
extrémité opposée à la partie de blocage, qui comprend la palette d'arrêt 3a. Comme
précédemment indiqué, le râteau de blocage rotatif 3 comporte à une seconde extrémité,
la portion de bordure 3b, qui est un doigt 3b guidé à l'intérieur d'un logement réalisé
dans la came 6, qui est solidaire de la roue de seconde fixe SFA 2. Cette came 6 formée
de deux dents avec le logement entre les deux dents commande le pivotement du râteau
3, qui comprend la palette 3a de blocage disposée d'un côté opposé au doigt 3b. Comme
indiqué ci-dessus, cette palette 3a peut être réalisée dans un matériau dur réduisant
les frottements avec l'élément de blocage 7 en contact de la palette 3a dans une phase
d'arrêt.
[0048] La palette 3a est agencée pour coopérer en appui avec ledit élément de blocage 7,
qui est un fouet, pour bloquer ledit rouage de finissage dans une phase d'arrêt, ou
pour libérer ledit élément de blocage 7 et ledit rouage de finissage dans une phase
de saut. Le fouet 7 comprend une première partie de tige de blocage et une seconde
partie de tige de blocage par rapport à son centre qui comprend le pignon axial de
blocage 8. Une fois que la palette 3a n'est plus en contact avec la première partie
de tige du fouet 7 ou la seconde partie de tige du fouet 7, dans la phase de saut,
le fouet 7 est mis en rotation et tourne sur 180° pour permettre la rotation du rouage
de finissage avant une nouvelle position de blocage du rouage de finissage dans un
mode d'arrêt. Dans le mode de saut, la cage 15 du tourbillon est entraînée en rotation
de 6° dans le sens des aiguilles d'une montre (SAM) par le rouage de finissage pour
ajouter une seconde au temps. La roue de seconde fixe SFA 2 est entraînée avec la
cage 15, qui est liée au pignon de seconde coaxial 5 de 6° d'angle pour réarmer le
guidage flexible 4 du râteau SFA. La roue de seconde fixe SFA 2 est entraînée par
la cage 15, car le mécanisme d'échappement tourne également avec la cage. Le réarmage
du guidage flexible 4 s'effectue rapidement, ce qui fait que l'extrémité du fouet
7 revient directement en contact de la palette d'arrêt 3a une fois que le fouet 7
a tourné de 180°. Dès ce nouveau blocage, une nouvelle opération de phase d'arrêt
intervient.
[0049] On comprend que la rotation de 180° du fouet 7 avant un nouvel arrêt est directement
et dynamiquement liée aux inerties des composants en mouvement. En particulier l'inertie
du fouet 7, qui a la rotation la plus rapide, à une grande importance. On préférera
donc une construction du fouet 7 favorisant une inertie faible, telle qu'elle peut
être obtenue avec les moyens de fabrication LIGA en Nickel ou Nickel Phosphore ou
les moyens de fabrication DRIE en silicium. Ces moyens de fabrication permettent la
réalisation de fouet 7 de géométrie précise et avantageuse pour limiter l'inertie
du fouet 7.
[0050] Pendant la phase d'arrêt, le mobile d'échappement 11 est entraîné dans un premier
sens de rotation (SIAM) par la roue de seconde fixe SFA 2, ce qui correspond à chaque
demi-oscillation de l'oscillateur 14 entretenu. 5 petits pas sont effectués par le
mobile d'échappement 11 entraîné en rotation par la roue de seconde fixe SFA 2 et
par l'intermédiaire du pignon d'échappement 12. Cela désarme ledit guidage flexible
4 qui entraîne la roue de seconde fixe SFA 2 et déplace ladite palette 3a dans le
sens de la libération du fouet 7.
[0051] Comme le rouage de finissage est bloqué dans le mode d'arrêt à l'exception de la
roue de seconde fixe SFA 2, le guidage flexible 4 lié à la roue de seconde fixe SFA
2 libère de l'énergie pour faire tourner ladite roue de seconde fixe SFA 2 pour entraîner
le mobile d'échappement 11. Dans le mode de saut, dès que le fouet 7 n'est plus en
contact avec la palette 3a, le rouage de finissage par l'intermédiaire du pignon axial
de blocage 8 du fouet 7, est agencé pour faire pivoter par l'intermédiaire du pignon
de seconde 5 et de la cage 15 de tourbillon, ladite roue de seconde fixe SFA 2. Cette
roue de seconde fixe SFA 2 avec la cage 15 de tourbillon tournent de 6° d'angle dans
un deuxième sens de rotation, qui est le sens des aiguilles d'une montre (SAM) opposé
audit premier sens de rotation imposé au mobile d'échappement 11 par la roue de seconde
fixe SFA 2, selon une course correspondant à un saut angulaire d'une seconde. La cage
15 du tourbillon est pivotée de 6° d'angle dans le mode de saut dans le sens des aiguilles
d'une montre (SAM) dans une direction opposée au pivotement de la roue de seconde
fixe SFA 2 dans la phase d'arrêt. Au terme du saut, le fouet 7 revient en appui contre
la palette 3a pour bloquer à nouveau le rouage de finissage à l'exception de la roue
de seconde fixe SFA 2. Le fouet 7 avec ses deux parties de tige de même longueur fait
une rotation de 180° pour passer du mode de saut au mode d'arrêt suivant.
[0052] Il est à noter que le fouet 7 est lié au rouage de finissage et au barillet par la
roue intermédiaire 9 pour le faire tourner autour de son axe central à chaque mode
de saut de 1 seconde et pour libérer le rouage de finissage 5, 8, 9, 10, ainsi que
la cage 15 du tourbillon dans cette forme d'exécution. La force du ou des ressorts
d'entraînement du rouage de finissage est supérieure à l'énergie mécanique accumulée
dans le guidage flexible 4. Ainsi, le rouage de finissage est immédiatement mis en
fonction dès sa libération ce qui permet de garder un bon synchronisme dans le temps,
étant donné également que le mécanisme d'échappement et l'oscillateur 14 sont maintenus
en fonction pendant la phase d'arrêt même si le rouage de finissage est bloqué excepté
la roue de seconde fixe SFA 2.
[0053] Tous les éléments du mécanisme de contrôle de force décrits ci-dessus sont montés
sur une platine, un pont de moyenne, un pont de fouet, qui ne sont pas représentés
pour ne pas surcharger les dessins.
[0054] Comme déjà mentionné ci-dessus, la roue de seconde fixe SFA 2 comporte une denture
en périphérie engrenant avec le pignon denté d'échappement 12 coaxial au mobile d'échappement
11. Une roue moyenne 10, que comporte le rouage de finissage, a une denture en périphérie
engrenant avec le pignon denté axial de seconde 5 coaxial à la roue de seconde fixe
SFA 2, et dont l'axe du pignon de seconde 5 est relié à la cage 15 de tourbillon.
Une roue intermédiaire 9, que comporte également ledit rouage de finissage, comporte
un pignon denté axial intermédiaire 19 engrenant avec la denture en périphérie de
la roue moyenne 10. La roue intermédiaire 9 comporte une denture en périphérie pour
engrener avec ledit pignon axial de blocage 8 solidaire de l'élément de blocage rotatif
7, qui est le fouet. Dans la phase de saut lors de la libération dudit rouage de finissage,
le pignon denté axial intermédiaire 19 est agencé pour laisser tourner la roue moyenne
10, pour lui permettre de faire pivoter la cage de tourbillon 15 par l'intermédiaire
du pignon de seconde 5 dans ledit deuxième sens de rotation SAM. Dans ce deuxième
sens de rotation le pignon de seconde 5 fournit l'énergie à accumuler dans le guidage
flexible 4 en faisant tourner la roue de seconde fixe SFA 2 en SAM.
[0055] Pour déterminer certaines valeurs dimensionnelles en fonction des éléments décrits
ci-dessus on peut mentionner que le verrouillage se fait par un rouage depuis la moyenne
10 et cun fouet 7 de grand diamètre. Cela permet de limiter le déplacement pendant
la seconde, de limiter les frottements, et sortir le pivotement du fouet 7 de la surface
occupée par la cage de tourbillon sur la platine.
[0056] Le rapport important entre moyenne 0.116 t/min et le fouet 0.5 t/sec (30 t/min) demande
un mobile intermédiaire, qui est la roue intermédiaire 9. Cela donne par exemple un
rapport roue moyenne 10 et roue intermédiaire 9 à Z = 120/7 et m = 0.07 mm, et un
rapport roue intermédiaire 9 et fouet 7 à Z = 90/6 et m = 0.07 mm.
[0057] Selon une version alternative, il est possible d'entraîner le fouet 7 depuis la cage
15 de tourbillon directement. Cela demande de réaliser une cage de tourbillon avec
une denture extérieure en prise avec le pignon axial de blocage 8, qui est le pignon
de fouet. Le rapport entre la cage 15 et le fouet 7 est 1 t/min et fouet 0.5 t/sec
(30 t/min), peut se faire avec un rouage direct. Le rapport denture extérieur du tourbillon
au pignon de fouet est Z = 180/6 avec m = 0.079 mm avec une position du fouet identique
à celle de la version précédente. Cependant l'esthétisme de la cage de tourbillon
est pénalisé par cette denture extérieure.
[0058] La prise de repos (phase d'arrêt) sur la palette 3a du râteau 3 est de 0.08 mm, ce
qui est confortable pour une ancre d'échappement, mais probablement un peu faible
en regard de la longueur du râteau. La construction peut facilement gagner 25 % en
augmentant le rayon de travail de la palette 3a. De toute façon, l'augmentation de
déplacement (pour la sécurité) sur la palette 3a augmente les risques liés aux frottements.
[0059] A titre de rappel en référence par exemple à la figure 2, dans la phase d'arrêt,
le rouage de finissage est verrouillé par l'appui du fouet 7 sur la palette 3a du
râteau 3, et le mobile d'échappement 11 avec son pignon d'échappement 12 est entraîné
par la roue de seconde fixe SFA 2 avec le guidage flexible 4. Dans la phase de saut,
la palette 3a du râteau 3 libère le rouage de finissage. Le pignon de seconde 5 tourne
de 6° (une seconde) et réarme le guidage flexible 4 pour la roue de seconde 2. Le
râteau 3 de SFA verrouille le rouage de finissage. Le doigt 3b du râteau 3 suit le
mouvement de la came 6 jusqu'à ce que la palette 3a ne soit plus en contact avec l'extrémité
du fouet 7 pour libérer le rouage de finissage. On ne répétera pas tous les autres
éléments déjà cités auparavant, qui sont suffisamment clairement montrés dans les
figures précédentes.
[0060] Les figures 3a, 3b et 3c représentent trois formes d'exécution différentes du guidage
flexible 4, qui peut être fixé d'une part sous la roue de seconde fixe SFA 2, et d'autre
part à un support du mouvement, tel qu'une platine. De telles formes d'exécution permettent
d'avoir des couples plus élevés et un meilleur maintien axial. Ces trois formes d'exécution
sont également différentes de la forme d'exécution présentée aux figures 1 et 2 et
décrite ci-dessus.
[0061] Sur la figure 3a, on peut voir la portion fixe 4b et la portion mobile 4c du guidage
flexible 4, qui sont reliées toutes les deux par plusieurs lames élastiques 4a ou
lames ressort, de préférence deux lames élastiques en forme de V. Chacune des lames
élastiques 4a relie une extrémité périphérique de chaque portion fixe 4b et mobile
4c. Il est encore prévu deux ouvertures traversantes 16 dans la portion fixe 4b pour
une fixation sur un support du mouvement, et deux ouvertures traversantes 17 dans
la portion mobile 4c pour une fixation sur la roue de seconde fixe SFA 2. La position
de ces ouvertures traversantes 16, 17 est aussi dépendante de la dimension de la roue
de seconde fixe SFA 2 et de ses parties de fixation. La portion fixe 4b comprend encore
une ouverture axiale 25 pour le montage du guidage flexible 4 coaxialement à l'axe
du pignon de seconde 5 et de préférence sur le tube axial de la roue de seconde fixe
SFA 2.
[0062] Sur la figure 3b, on peut voir une portion fixe 4b et deux portions mobiles 4c disposées
chacune dans un logement respectif en forme de V de la portion fixe et en opposition
symétriquement l'un par rapport à l'autre. Les deux portions mobiles 4c sont encore
reliées par plusieurs lames élastiques 4a en liaison avec une portion intermédiaire
à proximité de l'ouverture axiale 25 du guidage flexible 4. Deux ouvertures traversantes
16 dans la portion fixe 4b sont réalisées dans la portion la plus compacte, et une
ouverture traversante 17 dans chaque portion mobile 4c est réalisée. Cette structure
à la figure 3b permet d'augmenter le couple de rappel et la rigidité d'ensemble par
l'ajout de paires de lames en parallèle.
[0063] Finalement sur la figure 3c, on peut voir une portion fixe 4b disposée dans un logement
à large ouverture en forme de V de la portion mobile 4c, qui comprend cette fois l'ouverture
axiale 25. Deux ouvertures traversantes 16 sont prévues dans la portion fixe 4b et
disposées sur une même ligne avec l'ouverture axiale 25. Deux ouvertures traversantes
17 sont prévues dans la portion mobile 4c et disposées pratiquement sur une même ligne
avec l'ouverture axiale 25. Dans cette forme d'exécution, quatre lames élastiques
4a successives relient un premier côté intérieur de la portion mobile 4c à un premier
côté intérieur de la portion fixe 4b, où deux premières lames élastiques 4a depuis
la portion mobile 4c sont reliées par une première portion centrale intermédiaire,
alors que deux secondes lames élastiques 4a depuis la portion fixe 4c sont reliées
par une seconde portion centrale intermédiaire, les deux lames intermédiaires étant
reliées par une première portion périphérique intermédiaire. Quatre lames élastiques
4a successives relient un second côté intérieur de la portion mobile 4c à un second
côté intérieur de la portion fixe 4b, où deux premières lames élastiques 4a depuis
la portion mobile 4c sont reliées par la même première portion centrale intermédiaire,
alors que deux secondes lames élastiques 4a depuis la portion fixe 4c sont reliées
par la même seconde portion centrale intermédiaire, les deux lames intermédiaires
étant reliées par une seconde portion périphérique intermédiaire. Cette structure
de la figure 3c permet de diminuer le couple de rappel et augmenter l'angle de rotation
par l'ajout de paires de lames en série.
[0064] Il est clair que le type de matériaux choisis pour réaliser ces guidages flexibles
4 sont des matériaux utilisés pour réaliser des ressorts métalliques. Dans les différentes
variantes de guidage flexible 4 décrit ci-dessus, chaque guidage flexible 4 peut être
sous la forme d'une plaque plane, dans l'épaisseur peut être choisie sensiblement
équivalente à l'épaisseur de la portion centrale de la roue de seconde fixe SFA 2.
[0065] La figure 4 représente à titre complémentaire une autre forme d'exécution schématique
d'un mouvement mécanique traditionnel de montre avec le rouage de finissage et le
mécanisme de contrôle de force selon l'invention. Certains éléments déjà décrits en
référence aux figures 1 et 2 se retrouvent dans cette forme d'exécution du mouvement
traditionnel, qui ne comprend pas de tourbillon. Mais il y a une accumulation d'énergie
par un guidage flexible 4 à lames croisées 4a relié à un organe d'arrêt 3 relié à
une couronne 32 montée rotative sur la roue de seconde fixe SFA 2. Le guidage flexible
4 comprend une portion fixe de base, qui peut être fixée par des vis 44 sur un support
de mouvement de montre, et une portion mobile qui peut être directement la couronne
32 liée à l'organe d'arrêt 3. Les lames élastiques 4a sont fixées par exemple par
des points de soudure 34 à la couronne 32. Dans ce cas de figure comme précédemment
indiqué, le guidage flexible 4 doit faire tourner la roue de seconde fixe SFA 2 avec
l'organe d'arrêt 3 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (SIAM) dans la
phase d'arrêt du mouvement.
[0066] Dans cette forme d'exécution, on peut à nouveau spécifier les deux phases, qui sont
d'une part la phase d'arrêt et d'autre part la phase de saut. Dans la phase d'arrêt,
le rouage de finissage 5, 8, 9, 10 est verrouillé par l'appui d'une dent de l'élément
de blocage 7 contre l'organe d'arrêt 3. Le mobile d'échappement 11 est entraîné par
la roue de seconde fixe SFA 2 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (SIAM)
par l'action du guidage flexible 4 sur l'organe d'arrêt 3 lié à la roue de seconde
fixe SFA 2. Dans la phase de saut, l'organe d'arrêt 3 est déplacé pour libérer le
rouage de finissage. Au même moment, le pignon de seconde 5 tourne de 6° dans le sens
des aiguilles d'une montre (SAM) et entraînant la couronne 53 par l'intermédiaire
des roues satellites 51, 52 également dans le sens des aiguilles d'une montre, ce
qui permet également de réarmer le guidage flexible 4. Comme l'organe d'arrêt 3 revient
en position de blocage, l'organe d'arrêt 3 verrouille à nouveau le rouage de finissage
pour une nouvelle opération en phase d'arrêt pour entretenir le fonctionnement du
mécanisme d'échappement lié à l'oscillateur.
[0067] Des roues satellites 51, 52 sont encore montées en liaison avec le pignon de seconde
5 coaxial à la roue de seconde 2. L'organe d'arrêt 3 peut être un plateau arqué 3
pivotant autour d'un axe et entraîné par le guide flexible 4 dans cette forme d'exécution.
Dans une phase d'arrêt, l'organe d'arrêt 3 est en contact avec une dent d'un élément
de blocage 7, qui comprend dans une portion centrale un pignon axial de blocage 8
pour entraîner la roue intermédiaire 9 ayant une denture en périphérie. L'élément
de blocage 7 peut comprendre plusieurs dents sur son pourtour pour venir en contact
avec l'organe d'arrêt 3 dans la phase d'arrêt. Dans la phase de saut, l'élément de
blocage 7 est libéré pour tourner d'un angle de 120° définissant le saut de seconde,
comme il y a 3 dents de blocage.
[0068] Dans la phase d'arrêt, le mobile d'échappement 11 est entraîné par la roue de seconde
fixe SFA 2 par l'intermédiaire de son pignon coaxial d'échappement 12 en prise avec
une denture en périphérie de la roue de seconde fixe SFA 2. Au moment de la phase
de saut, cette énergie accumulée est fournie au rouage de finissage pour le saut de
la seconde. La roue moyenne 10 entraînée par le pignon intermédiaire 19 de la roue
intermédiaire 9, a une denture en périphérie pour engrener avec le pignon coaxial
de seconde 5 pour le saut de la seconde. Sans influence directe sur cette phase de
saut, une roue grande moyenne 21 à une denture en périphérie pour engrener avec un
pignon coaxial de moyenne 20. Par l'action du pignon de seconde 5, lorsque le rouage
de finissage est en opération, l'agencement par le différentiel avec les roues satellites
51, 52 et la couronne 53 permet de réarmer le guidage flexible 4 de la SFA pour se
retrouver de nouveau dans le mode d'arrêt avec l'organe d'arrêt 3 bloquant l'élément
de blocage 7 par une de ses dents.
[0070] Le mobile ou roue de seconde peut être pivoté sur un roulement à billes porté par
la platine.
[0071] La figure 5 montre une coupe transversale de bas en haut du mécanisme au centre du
tourbillon comme représenté en partie ci-dessus en référence à la figure 1 ou à la
figure 2. On remarque surtout sur cette figure que le pignon de seconde 5 est l'axe
de la cage 15 du tourbillon. La roue de seconde fixe SFA pivote concentriquement à
l'axe du tourbillon sans le toucher grâce au maintien en position du système de guidage
à lames flexibles. La cage 15 du tourbillon enferme le mécanisme d'échappement avec
le mobile échappement 11, l'ancre suisse 13 et en liaison à l'oscillateur 14 qui est
le balancier spiral.
[0072] La roue de seconde fixe SFA 2 engrène avec le pignon d'échappement 12, ce qui fait
que lorsque la cage 15 de tourbillon tourne à chaque seconde, une rotation est effectuée
aussi pour le mécanisme d'échappement lié à l'oscillateur et également la roue de
seconde fixe SFA 2.
[0073] Le guidage flexible 4 est fixé sur la roue de seconde fixe SFA 2. Pour ce faire,
au moins un moyen de fixation 27 dans ou à travers les ouvertures 17 est ainsi prévu
pour fixer la roue de seconde fixe SFA 2 sur la portion mobile du guidage flexible
4 comme précédemment indiqué. Ces moyens de fixation 27 sont de préférence des prolongements
de matière de portions centrales de la roue de seconde 2 de manière à être insérés
à force dans les ouvertures 17 du guidage flexible 4. Ces prolongements de matière
27, ainsi qu'une bordure autour de ces prolongements de matière viennent directement
de matière justement avec le reste de la roue de seconde pour ne former qu'une seule
pièce.
[0074] Comme expliqué précédemment, une portion de bordure en forme de doigt 3b du râteau
3 est disposée librement à l'intérieur d'un logement de guidage entre deux dents d'une
came 6 visible à la figure 2. Comme la came 6 est fixée solidaire de ladite roue de
seconde fixe SFA 2 à proximité de son centre, cela permet d'entraîner en rotation
le râteau 3, qui comprend d'un autre côté la palette de blocage 3a pour bloquer le
fouet 7 dans un mode d'arrêt. Le fouet 7 comprend encore un pignon axial de blocage
8, qui peut être mis en rotation à la libération du fouet 7 dans le mode de saut.
Tous les autres éléments ont déjà été expliqués ci-dessus et ne seront pas répétés
une nouvelle fois.
[0075] A partir de la description qui vient d'être faite, de multiples variantes de réalisation
de la montre à mouvement mécanique à mécanisme de contrôle de force et du type à seconde
sautante peuvent être conçues par l'homme du métier sans sortir du cadre de l'invention
définie par les revendications. Le mouvement mécanique peut être un mouvement mécanique
traditionnel avec une roue de seconde fixe SFA également en liaison pour entraîner
ou entretenir le mobile d'échappement avec l'oscillateur dans une phase d'arrêt.
1. Montre à mouvement mécanique (1) à mécanisme de contrôle de force, et du type à seconde
sautante, le mécanisme de contrôle de force étant disposé dans un rouage de finissage
(5, 8, 9, 10) du mouvement mécanique, qui est agencé entre une source d'énergie et
un mobile d'échappement (11) que comporte un mécanisme d'échappement lié à un oscillateur
(14) destiné à être mis en oscillation en fonctionnement normal par un entraînement
généré par ladite source d'énergie pour faire tourner ledit mobile d'échappement (11)
toujours dans un seul sens de rotation à chaque demi-oscillation de l'oscillateur
(14), ledit mobile d'échappement (11) engrenant avec une roue de seconde (2),
caractérisée en ce que ledit mécanisme de contrôle de force comprend un élément de blocage rotatif (7) agencé
pour coopérer avec un organe d'arrêt (3) en liaison à ladite roue de seconde fixe
SFA (2) pour bloquer dans un mode d'arrêt ou libérer dans un mode de saut ledit rouage
de finissage selon la position angulaire de ladite roue de seconde fixe SFA (2),
et un guidage flexible (4) à lames élastiques (4a) fixé d'une part à la roue de seconde
fixe SFA (2) et d'autre part à un support du mouvement horloger, tel qu'une platine,
ledit guidage flexible (4) à lames élastiques (4a) étant dans un état pré-armé dans
un mode d'arrêt et agencé pour entraîner en rotation la roue de seconde fixe SFA (2)
et le mécanisme d'échappement lié à l'oscillateur (14) à chaque demi-oscillation de
l'oscillateur (14) en mode d'arrêt,
et un rouage de finissage permettant à l'élément de blocage rotatif (7) et à un pignon
de seconde (5) coaxial à ladite roue de seconde fixe SFA (2) de tourner afin d'effectuer
un saut d'une seconde en mode de saut,
et permettant également d'effectuer un réarmage du guidage flexible (4) à lames élastiques
(4a) tout en permettant de bloquer l'élément de blocage rotatif (7) et le rouage de
finissage pour le mode d'arrêt suivant le mode de saut.
2. Montre à mouvement mécanique (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le guidage flexible (4) à lames élastiques (4a) une fois pré-armé, est agencé pour
déplacer progressivement l'organe d'arrêt (3) dans un mode d'arrêt jusqu'à une position
de libération de l'élément de blocage rotatif (7) au passage dans un mode de saut,
et pour entraîner en rotation la roue de seconde fixe SFA (2) et permettre d'entraîner
le mécanisme d'échappement lié à l'oscillateur (14) dans un mode d'arrêt.
3. Montre à mouvement mécanique (1) selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'organe d'arrêt (3) est un râteau (3) monté rotatif autour d'un axe (33) à une première
extrémité et comprenant à une partie de blocage à une seconde extrémité, une portion
de bordure (3b) en forme de dent disposée dans un logement de guidage d'une came (6)
fixée solidairement à la roue de seconde fixe SFA (2) à proximité de son centre de
manière à être entraîné en rotation, et en ce qu'une pièce d'arrêt (3a), telle qu'une palette (3a) à la seconde extrémité de la partie
de blocage, est disposée d'un côté opposé à la portion de bordure (3b) et agencée
pour bloquer l'élément de blocage rotatif (7) dans un mode d'arrêt.
4. Montre à mouvement mécanique (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'élément de blocage rotatif (7) est un fouet (7), qui est réalisé selon un procédé
LIGA ou DRIE.
5. Montre à mouvement mécanique (1) selon l'une des revendications précédentes, pour
laquelle la montre est une montre à tourbillon, dont l'axe d'une cage (15) du tourbillon
enfermant le mécanisme d'échappement lié à l'oscillateur (14), est le pignon de seconde
(5), caractérisée en ce que dans un mode d'arrêt avec blocage du rouage de finissage (5, 8, 9, 10), la roue de
seconde fixe SFA (2) est agencée pour entraîner par petits pas dans un premier sens
de rotation, le mobile d'échappement (11) à chaque demi-oscillation de l'oscillateur
(14) par l'action du guidage flexible (4) à lames élastiques (4a) pré-armé et fixé
à la roue de seconde fixe SFA (2), et ce que dans un mode de saut à la libération
du rouage de finissage, le pignon de seconde (5) est entraîné par une roue (10) du
rouage de finissage pour effectuer un saut angulaire d'une seconde correspondant au
nombre de petits pas effectués pour l'entraînement de la roue de seconde fixe SFA
(2) dans le mode d'arrêt, dans un second sens de rotation opposé au premier sens de
rotation, la cage (15) du tourbillon, le mécanisme d'échappement avec l'oscillateur
(14) et la roue de seconde fixe SFA (2) lié au mécanisme d'échappement étant déplacés
en rotation d'un angle de 6° correspondant à une seconde dans le mode de saut, et
un réarmage du guidage flexible (4) est effectué pour débuter un mode d'arrêt successif
avec blocage du rouage de finissage.
6. Montre à mouvement mécanique (1) selon la revendication 5, caractérisée en ce que le premier sens de rotation est une rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une
montre, alors que le second sens de rotation est une rotation dans le sens des aiguilles
d'une montre.
7. Montre à mouvement mécanique (1) selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'élément de blocage (7) est un fouet (7), qui comprend une première partie de tige
de blocage et une seconde partie de tige de blocage par rapport à son centre qui comprend
le pignon axial de blocage (8) de telle manière à effectuer un demi-tour dans le mode
de saut avant d'être bloqué par la palette (3a) du râteau (3) dans le mode d'arrêt.
8. Montre à mouvement mécanique (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la roue de seconde fixe SFA (2) comporte une denture en périphérie engrenant avec
un pignon denté d'échappement (12) coaxial audit mobile d'échappement (11), une roue
moyenne (10) du rouage de finissage ayant une denture en périphérie engrenant avec
le pignon denté axial de seconde (5) coaxial à ladite roue de seconde (2), une roue
intermédiaire (9) que comporte également ledit rouage de finissage comportant un pignon
denté axial intermédiaire (19) engrenant avec une denture en périphérie de la roue
moyenne (10), ladite roue intermédiaire (9) comportant une denture en périphérie pour
engrener avec ledit pignon axial de blocage (8) solidaire dudit élément de blocage
rotatif (7).
9. Montre à mouvement mécanique (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le mécanisme d'échappement est un mécanisme d'échappement à ancre suisse (13) du
mouvement mécanique, et en ce que ledit oscillateur (14) est un balancier-spiral destiné à être mis en oscillation
par un entraînement généré par un ressort de barillet constituant ladite source d'énergie
en mode normal de fonctionnement.
10. Montre à mouvement mécanique (1) selon la revendication 3, caractérisée en ce que la palette (3a) du râteau (3) est réalisée dans un matériau dur, tel qu'en rubis,
pour réduire les frottements.
11. Montre à mouvement mécanique (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le guidage flexible (4) comprend au moins une portion fixe (4b), au moins une portion
mobile (4c), et des lames élastiques (4a) reliant la portion fixe (4b) à la portion
mobile (4c).
12. Montre à mouvement mécanique (1) selon la revendication 11, caractérisée en ce que la portion fixe (4b) est agencée pour être fixée sur un support du mouvement, et
en ce que la portion mobile (4c) est agencée pour être fixée à la roue de seconde fixe SFA
(2).
13. Montre à mouvement mécanique (1) selon la revendication 12, caractérisée en ce que la portion fixe (4b) comprend au moins une ouverture (16) pour le passage d'un moyen
de fixation sur le support du mouvement, et en ce que la portion mobile (4c) comprend au moins une ouverture (17) pour fixer la roue de
seconde fixe SFA (2).
14. Montre à mouvement mécanique (1) selon la revendication 13, caractérisée en ce que la portion fixe (4b) et la portion mobile (4c) du guidage flexible (4) sont reliées
toutes les deux par plusieurs lames élastiques (4a), de préférence deux lames élastiques
(4a) en forme de V, en ce que chacune des lames élastiques (4a) relie une extrémité périphérique de chaque portion
fixe (4b) et chaque portion mobile (4c), en ce que deux ouvertures traversantes (16) dans la portion fixe (4b) sont prévues pour une
fixation sur un support du mouvement, et en ce que deux ouvertures traversantes (17) dans la portion mobile (4c) sont prévues pour une
fixation sur la roue de seconde fixe SFA (2).
15. Montre à mouvement mécanique (1) selon la revendication 13, caractérisée en ce qu'une portion fixe (4b) est prévue, alors que deux portions mobiles (4c) sont disposées
chacune dans un logement respectif en forme de V de la portion fixe et en opposition
symétriquement l'une par rapport à l'autre, en ce que les deux portions mobiles (4c) sont encore reliées par plusieurs lames élastiques
(4a) en liaison avec une portion intermédiaire à proximité de l'ouverture axiale (25)
du guidage flexible (4), en ce que deux ouvertures traversantes (16) sont réalisées dans la portion fixe (4b) et en ce qu'une ouverture traversante (17) par portion mobile (4c) est réalisée.
16. Montre à mouvement mécanique (1) selon la revendication 11, caractérisée en ce que le guidage flexible (4) comprend une portion fixe (4b) disposée dans un logement
à large ouverture en forme de V de la portion mobile (4c), qui comprend une ouverture
axiale (25), en ce que deux ouvertures traversantes (16) sont prévues dans la portion fixe (4b) et disposées
sur une même ligne avec l'ouverture axiale (25), en ce que deux ouvertures traversantes (17) sont prévues dans la portion mobile (4c) et disposées
pratiquement sur une même ligne avec l'ouverture axiale (25), en ce que quatre lames élastiques (4a) successives relient un premier côté intérieur de la
portion mobile (4c) à un premier côté intérieur de la portion fixe (4b), où deux premières
lames élastiques (4a) depuis la portion mobile (4c) sont reliées par une première
portion centrale intermédiaire, alors que deux secondes lames élastiques (4a) depuis
la portion fixe (4c) sont reliées par une seconde portion centrale intermédiaire,
les deux lames intermédiaires étant reliées par une première portion périphérique
intermédiaire, en ce que quatre lames élastiques (4a) successives relient un second côté intérieur de la portion
mobile (4c) à un second côté intérieur de la portion fixe (4b), où deux premières
lames élastiques (4a) depuis la portion mobile (4c sont reliées par la même première
portion centrale intermédiaire, alors que deux secondes lames élastiques 4a depuis
la portion fixe (4c) sont reliées par la même seconde portion centrale intermédiaire,
les deux lames intermédiaires étant reliées par une seconde portion périphérique intermédiaire.
17. Montre à mouvement mécanique (1) selon la revendication 11, caractérisée en ce que la portion fixe (4b) est disposée dans un logement à large ouverture en forme de
V de la portion mobile (4c), qui comprend une ouverture axiale (25), qui est coaxiale
à l'axe du pignon de seconde (5), en ce que deux ouvertures traversantes (16) sont prévues dans la portion fixe (4b) et disposées
sur une même ligne avec l'ouverture axiale (25), en ce que deux ouvertures traversantes (17) sont prévues dans la portion mobile (4c) et disposées
pratiquement sur une même ligne avec l'ouverture axiale (25), en ce que cinq lames élastiques (4a) successives relient un premier côté intérieur de la portion
mobile (4c) à un premier côté intérieur de la portion fixe (4b), en ce qu'une première lame élastique (4a) depuis la portion mobile (4c) est reliée à une première
portion centrale intermédiaire, en ce qu'une seconde lame élastique (4a) depuis la première portion centrale intermédiaire
est reliée à une première portion périphérique intermédiaire, en ce qu'une troisième lame élastique (4a) depuis la première portion périphérique intermédiaire
est reliée à une seconde portion centrale intermédiaire, en ce qu'une quatrième lame élastique (4a) depuis la seconde portion centrale intermédiaire
est reliée à une seconde portion périphérique intermédiaire, en ce qu'une cinquième lame élastique depuis la seconde portion périphérique intermédiaire
est reliée à un second côté intérieur de la portion fixe (4a), en ce que cinq lames élastiques (4a) successives relient un second côté intérieur de la portion
mobile (4c) à un second côté intérieur de la portion fixe (4b), en ce qu'une première lame élastique (4a) depuis la portion mobile (4c) est reliée à la même
première portion centrale intermédiaire, en ce qu'une seconde lame élastique (4a) depuis la même première portion centrale intermédiaire
est reliée à la même première portion périphérique intermédiaire, en ce qu'une troisième lame élastique (4a) depuis la première portion périphérique intermédiaire
est reliée à la même seconde portion centrale intermédiaire, en ce qu'une quatrième lame élastique (4a) depuis la seconde portion centrale intermédiaire
est reliée à la même seconde portion périphérique intermédiaire. Une cinquième lame
élastique depuis la un même seconde portion périphérique intermédiaire est reliée
à un premier côté intérieur de la portion fixe (4b).
18. Montre à mouvement mécanique (1) selon la revendication 1, pour laquelle la montre
comprend un mouvement mécanique traditionnel sans tourbillon, caractérisée en ce que la roue de seconde fixe SFA (2) pivote sur le pignon de seconde (5), qui est relié
par un ou deux satellites rotatifs (51, 52) à une première couronne (53) formant un
engrenage différentiel non solidaire de la roue de seconde fixe SFA (2), en ce que le guidage flexible (4) à lames élastiques (4a) croisées est relié à un organe d'arrêt
(3), qui est relié à une seconde couronne (32) montée sur la roue de seconde fixe
SFA (2) et coaxiale à l'axe de rotation, en ce que le guidage flexible (4) comprend une portion fixe de base fixée par un moyen de fixation
(44) sur un support de mouvement de montre, et une portion mobile qui peut être directement
la seconde couronne (32) liée à l'organe d'arrêt (3), en ce que les lames élastiques (4a) croisées sont fixées à une de leurs extrémités à la seconde
couronne (32).