Domaine technique
[0001] La présente invention a pour objet une semelle monolithique de chaussure de cyclisme
destinée à coopérer avec une pédale de cyclisme pourvue d'un dispositif d'attachement,
dit pédale automatique. La pédale automatique permet de créer une liaison mécanique
détachable avec la chaussure afin de transmettre de manière efficace la force de la
chaussure vers la pédale automatique, notamment dans les phases montantes du cycle
de pédalage. Une cale fixée sous la semelle et comportant des moyens de liaison permet
à la chaussure de s'accrocher et de se décrocher de la pédale automatique. Cette cale
est donc une pièce d'interface entre la pédale automatique et la chaussure.
[0002] Ladite semelle monolithique est en plastique ou en matériau composite et offre une
grande rigidité afin que sa déformation sous l'action de pédalage soit la plus faible
possible.
[0003] La semelle monolithique selon l'invention peut être utilisée avec tous engins nécessitant
une action de pédalage mais elle est particulièrement adaptée pour le cyclisme sur
route, le cyclisme sur piste gravillonnée et le cyclotourisme.
Technique antérieure
[0004] D'une manière générale, dans le domaine du cyclisme moderne où la performance est
recherchée, l'utilisation des pédales automatiques est généralisée et leur conception
se distingue en deux types : les pédales de route pour la pratique du cyclisme sur
route et les pédales de VTT pour la pratique du Vélo Tout Terrain. Ces pédales présentent
un fonctionnement similaire, elles sont équipées d'au moins un dispositif d'attachement
comportant une partie avant, le plus souvent fixe, et une partie arrière mobile qui
comporte un élément élastique tendant à repousser la partie arrière vers la partie
avant, les deux parties formant ainsi une pince. Le dispositif d'attachement d'une
pédale automatique est destiné à s'accrocher à une cale fixée sous la semelle de la
chaussure, ladite cale comportant un moyen de liaison avant et un moyen de liaison
arrière.
[0005] Les pédales, les cales et les chaussures, pour la pratique du cyclisme sur route
et la pratique du VTT, sont différentes sur plusieurs caractéristiques et présentent
des avantages et des inconvénients différents :
- Les pédales automatiques de route sont équipées d'un seul dispositif d'attachement
et sont conçues pour avoir une grande surface en contact avec la cale afin que les
efforts de pédalage soient les mieux transmis et répartis possible. Les cales pour
les pédales automatiques de route sont généralement en matière plastique et de grande
dimension, comportent un moyen de liaison avant et un moyen de liaison arrière permettant
de s'accrocher à la pédale et comportent des protubérances appelées « plot de marche
» qui protègent lesdits moyens de liaison lors des phases de marche à pied. Elles
sont fixées sous la semelle de la chaussure généralement par trois vis. Les chaussures
de cyclisme sur route comportent des semelles en matière plastique ou en matériau
composite afin d'être le plus rigide possible dans le but de transmettre au mieux
les efforts de pédalage de la chaussure vers la pédale. Elles sont légères et ne disposent
pas de crampons car l'épaisseur de la cale fixée sous la semelle est telle que le
contact au sol lors des phases de marche à pied se fait sur les « plots de marche
» de la cale.
- Les pédales automatiques de VTT possèdent un dispositif d'attachement sur chacune
de ses faces afin de faciliter l'opération d'accrochage de la chaussure dans les terrains
escarpés où l'utilisateur, en équilibre instable, n'a souvent que très peu de temps
pour accrocher la chaussure à la pédale. Elles ont une surface de contact avec la
cale très faible afin de permettre l'accrochage de la chaussure même lorsque la semelle,
la cale ou la pédale est encombrée par des impuretés (boue, cailloux, feuilles, etc...).
Les cales de VTT sont généralement métalliques, de petite dimension, fines et sont
fixées sous la semelle de la chaussure, généralement par deux vis. Les chaussures
de VTT comportent des semelles de rigidité inférieure aux chaussures de route et ont
la face du dessous recouverte d'un revêtement antidérapant et résistant à l'abrasion
sur presque l'intégralité de leur surface. Un évidement est présent dans ledit revêtement
antidérapant où la cale est logée dans la profondeur dudit évidement de manière à
ce qu'elle ne touche pas le sol lors des phases de marche à pied.
[0006] L'inconvénient des chaussures de route réside dans le fait qu'il est pratiquement
impossible de marcher, principalement à cause de la cale placée sous la semelle, dans
la zone métatarsienne, faisant une proéminente saillie à la semelle. Les utilisateurs
de ces chaussures peuvent se déplacer à pied seulement sur quelques mètres. Ils sont
dans l'obligation de chausser une autre paire de chaussure dédiée à la marche s'ils
souhaitent effectuer des déplacements à pied plus conséquents, ou par exemple pour
conduire leur automobile pour se rendre sur leur lieu de pédalage, ou encore tout
simplement s'ils souhaitent avoir une chaussure confortable lors des déplacements
à pied durant leur activité de cyclotourisme. De plus, les déplacements à pied avec
des chaussures de route peuvent être dangereux car il existe un risque de glisser
à cause de la cale en plastique dur peu adhérent.
[0007] Les chaussures de VTT peuvent pallier cet inconvénient car elles permettent une marche
aisée mais leur manque de rigidité et les cales utilisées ne permettent pas d'atteindre
une aussi bonne transmission des efforts de pédalage et un aussi bon confort que les
chaussures de route.
[0008] Le document
US4893420A divulgue un ensemble composé d'une semelle monolithique rigide d'une chaussure de
cyclisme selon le préambule de la revendication 1.
[0009] Le brevet N°
FR3016153B1 propose une solution au problème posé avec un ensemble composé d'une chaussure et
d'une cale spécifique en deux parties. Cette solution consiste à ce que la semelle
de la chaussure soit rendue flexible sur toute sa largeur dans la zone métatarsienne,
entre le moyen d'accrochage avant et le moyen d'accrochage arrière de la cale. La
cale est scindée en deux pièces distinctes : une cale avant et une cale arrière afin
que la zone flexible de la semelle puisse garder une liberté de flexion. De plus,
les cales avant et arrière sont encastrées dans les crampons de la semelle de façon
à ne pas faire saillie pour que les cales ne touchent pas le sol lors de la marche
à pied. L'avantage de cette solution est que le déroulé de la chaussure est proche
d'une chaussure dédiée à la marche, ce qui répond au problème posé. Par contre, en
contrepartie cette solution comporte les inconvénients suivants :
- La chaussure équipée d'une telle semelle est moins rigide qu'une chaussure de route
conventionnelle comportant une semelle monolithique rigide, elle est donc moins performante
pour transmettre les efforts lors des phases de pédalage.
- Le dispositif pour rendre la semelle flexible ajoute un poids supplémentaire à la
chaussure.
[0010] Cette solution permet donc la marche à pied tout en offrant la possibilité d'utiliser
des pédales automatiques de route, mais elle n'est pas performante pour le pédalage.
Le domaine d'utilisation sera donc plutôt le cyclisme dédié aux déplacements urbains.
Pour le cyclisme sur route et le cyclotourisme cette solution n'est pas adaptée.
[0011] Pour des activités de cyclisme sur route et de cyclotourisme, il n'y a donc à ce
jour pas de chaussure performante lors des phases de pédalage capable de permettre
une marche aisée, confortable et sécurisée.
Objet de l'invention
[0012] La semelle monolithique de chaussure de cyclisme selon l'invention permet d'apporter
une solution au problème posé par les déplacements à pied avec des chaussures de cyclisme
conventionnelles car la cale ne fait pas saillie avec la face du dessous de ladite
semelle monolithique. La marche à pied est donc confortable et sécurisée, et la rigidité
ainsi que le poids restent identiques aux chaussures de cyclisme sur route actuelles.
La chaussure équipée de la semelle monolithique selon l'invention conserve ainsi des
bonnes caractéristiques de performance et de confort lors des phases de pédalage.
[0013] Selon l'invention, ce but est atteint par un ensemble composé d'une semelle monolithique
rigide en plastique ou en matériau composite d'une chaussure de cyclisme, selon la
revendication 1.
[0014] Selon d'autres caractéristiques de l'invention :
- la cale avant est positionnée en contact avec le rebord arrière du creux avant, et
le moyen de liaison de ladite cale avant est orienté vers l'avant de la semelle monolithique
;
- la cale arrière est positionnée en contact avec le rebord avant du creux arrière,
et le moyen de liaison de ladite cale arrière est orienté vers l'arrière de la semelle
monolithique ;
- le creux avant et le creux arrière comportent chacun au moins un trou traversant l'épaisseur
de la semelle monolithique, ledit trou étant apte à coopérer avec l'élément de fixation
des cales avant et arrière ;
- le rebord avant du creux arrière comporte une protubérance faisant saillie dans ledit
creux arrière, située entre la cale arrière et le côté latéral de la semelle monolithique
où le creux arrière débouche, ladite protubérance étant apte à repousser le dispositif
d'attachement arrière de la pédale automatique vers l'arrière de la semelle monolithique
lors d'une phase de décrochage de la chaussure ;
- la distance entre le rebord arrière et le rebord avant du creux avant est dimensionnée
pour permettre le passage du dispositif d'attachement avant de la pédale automatique
lors de la phase d'accrochage de la chaussure dans ladite pédale ;
- la distance entre les rebords latéraux du creux avant est plus grande du côté avant
de la semelle monolithique que celle du côté arrière de ladite semelle monolithique
;
- la face du dessous de la semelle monolithique est recouverte d'un revêtement adhérent
et résistant à l'abrasion excepté le creux avant, le creux arrière et la zone en contact
avec la pédale automatique pendant les phases de pédalage, d'accrochage et de décrochage
de la chaussure. Selon des variantes :
- le creux avant débouche sur l'extrémité avant de la semelle.
- la semelle comporte deux parois latérales, une paroi avant recouvrant les orteils
et une paroi arrière recouvrant le talon, l'ensemble étant monobloc.
[0015] L'invention a également pour objet un kit qui facilite la transmission des efforts
entre le pied et la pédale lors des phases de pédalage.
[0016] Selon l'invention, ce but est atteint par un kit comportant une pédale automatique
et un ensemble selon la revendication 12.
[0017] L'invention a également pour objet un procédé de fixation entre un ensemble selon
l'une des configurations précédentes et une pédale automatique pour former une connexion
assurant une meilleure transmission des efforts lors du pédalage.
[0018] Le procédé de fixation d'un ensemble selon l'une quelconque des configurations avec
une pédale automatique est remarquable en ce que la pédale automatique possède une
zone de support disposée entre un dispositif d'attachement avant et un dispositif
d'attachement arrière et face à un arbre de rotation de la pédale automatique et en
ce que le procédé comprend les étapes suivantes :
- fournir l'ensemble et la pédale automatique,
- fixer la cale avant avec le dispositif d'attachement avant,
- fixer la cale arrière avec le dispositif d'attachement arrière, la zone intermédiaire
de la semelle venant en appui direct avec la zone de support de la pédale automatique.
Description sommaire des dessins
[0019] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description
qui va suivre de modes particuliers de réalisation et de mise en oeuvre de l'invention
donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans
lesquels :
- la figure 1 représente une vue en trois dimensions de dessous et du côté intérieur
d'un ensemble composé d'une chaussure avec la semelle monolithique selon l'invention
équipée des cales avant et arrière avec leurs éléments de fixation, l'ensemble étant
accroché à une pédale automatique en position de pédalage ;
- la figure 2 est une vue en trois dimensions de la face du dessus de la pédale automatique
où apparaissent les dispositifs d'accrochage avant et arrière de la pédale automatique;
- la figure 3 est une vue en trois dimensions du dessous et du côté extérieur de la
semelle monolithique selon l'invention équipée des cales avant et arrière avec leurs
éléments de fixation. La zone de contact de la semelle sur la pédale est délimitée
par les traits mixtes;
- la figure 4 est une vue en trois dimensions de la face du dessous de la cale avant
avec son élément de fixation;
- la figure 5 est une vue en trois dimensions de la face du dessous de la cale arrière
avec ses deux éléments de fixation;
- la figure 6 représente une vue de dessous de la semelle monolithique selon l'invention
équipée de la cale arrière avec ses éléments de fixation, agrandie sur la zone du
creux arrière;
- la figure 7 représente une vue en trois dimensions de dessous et du côté extérieur
d'un ensemble composé de la chaussure avec la semelle monolithique selon l'invention
équipée des cales avant et arrière avec leurs éléments de fixation et de la pédale
automatique ; l'ensemble étant représenté dans une phase intermédiaire de décrochage
de la chaussure;
- la figure 8 représente une vue en trois dimensions de dessous et du côté intérieur
d'un ensemble composé de la chaussure avec la semelle monolithique selon l'invention
équipée des cales avant et arrière avec leurs éléments de fixation et de la pédale
automatique ; l'ensemble étant représenté dans une phase intermédiaire d'accrochage
de la chaussure dans la pédale automatique ;
- la figure 9 est une vue en trois dimensions du dessus et du côté intérieur de la semelle
monolithique selon l'invention ;
- la figure 10 représente une vue en trois dimensions de la face du dessous et du côté
intérieur de la semelle monolithique selon l'invention équipée des cales avant et
arrière avec leurs éléments de fixation et revêtue partiellement de crampon en caoutchouc
;
- la figure 11 représente une variante de l'invention vue en trois dimensions de la
face du dessus et du côté intérieur de la semelle monolithique comportant deux parois
latérales, une paroi avant et une paroi arrière.
Description des modes de réalisation
[0020] La figure 1 montre une chaussure de cyclisme sur route (1) comportant la semelle
monolithique (2) selon l'invention et équipée d'une cale avant (4) et d'une cale arrière
(5), l'ensemble étant accroché à une pédale automatique (3).
[0021] En référence aux figures 1 à 3, la semelle monolithique (2) selon l'invention est
en plastique ou en matériau composite et sa rigidité est telle que sa déformation
est la plus faible possible sous l'effort exercé par l'utilisateur lors d'une action
de pédalage. Ladite semelle monolithique (2) comporte sur sa face du dessous :
- un creux avant (6) situé entre l'extrémité avant de la semelle monolithique (2) et
la zone de contact (9) avec la pédale automatique (3), et sensiblement au milieu de
la largeur de ladite semelle monolithique (2).
- un creux arrière (7) positionné sensiblement au milieu de la longueur et de la largeur
de ladite semelle monolithique (2) et débouchant sur le côté latéral interne de ladite
semelle monolithique (2). Le côté interne est celui qui se trouve du côté du pédalier
du vélo lorsque l'utilisateur pédale.
[0022] Le creux avant (6) se situe donc dans la zone des phalanges et le creux arrière (7)
dans celle de la voûte plantaire. Lesdits creux avant et arrière (6, 7) sont dimensionnés
pour recevoir respectivement le dispositif d'attachement avant (10) et le dispositif
d'attachement arrière (11) de la pédale automatique (3) et pour recevoir respectivement
la cale avant (4) et la cale arrière (5) de manière à ce qu'elles soient intégrées
totalement dans la profondeur desdits creux avant et arrière (6, 7). Les cales avant
et arrière (4, 5) ne sont donc pas en saillie de la semelle monolithique (2), ce qui
permet à l'utilisateur de pouvoir marcher sans que lesdites cales (4, 5) ne gênent
le déroulement de la semelle sur le sol.
[0023] En référence à la figure 3, la zone (9), située dans la région métatarsienne, entre
les creux avant et arrière (6,7), est lisse et dédiée à un contact direct avec la
face supérieure de la pédale automatique (3) afin de transmettre directement les forces
de la chaussure (1) vers la pédale automatique (3), augmentant ainsi la performance
lors des phases de pédalage. L'autre avantage de ce contact direct est que la distance
entre la semelle monolithique (2) et la pédale automatique (3) est par conséquent
nulle, ce qui est une caractéristique (appelée « bio position ») recherchée pour augmenter
la performance au pédalage.
[0024] En référence aux figures 3 à 5, la cale avant (4) est positionnée en contact avec
le rebord arrière (12) du creux avant (6) et orientée avec le moyen de liaison avant
(14) vers l'avant de la semelle monolithique (2). La cale arrière (5) est positionnée
en contact avec le rebord avant (13) du creux arrière (7) et orientée avec le moyen
de liaison arrière (15) vers l'arrière de ladite semelle monolithique (2).
[0025] Le creux avant (6) comporte un trou traversant la semelle monolithique (2) apte à
recevoir l'élément de fixation (16) pour fixer la cale avant (4). Le creux arrière
(7) comporte deux trous traversant la semelle monolithique (2) aptes à recevoir les
éléments de fixation (16) pour fixer la cale arrière (5). Les éléments de fixation
(16) sont insérés dans des écrous, rapportés par l'intérieur de la chaussure (1) ou
noyés dans la matière de la semelle monolithique (2).
[0026] En référence à la figure 6, le rebord avant du creux arrière (7) comporte une protubérance
(8) faisant saillie dans ledit creux arrière (7). Ladite protubérance (8) est située
entre la cale arrière (5) et le côté latéral de la semelle monolithique (2) dans lequel
le creux arrière (7) débouche. La protubérance (8) est apte à repousser le dispositif
d'attachement arrière (11) de la pédale automatique (3) vers l'arrière de la semelle
monolithique (2) lors d'un geste de rotation de la chaussure (1) vers l'extérieur
du cycle.
[0027] Le creux arrière (7) est débouchant sur le côté latéral interne de la semelle monolithique
afin de permettre le passage du dispositif d'attachement arrière (11) de la pédale
automatique (3) lors de la phase de décrochage de la chaussure (1) (décrite au paragraphe
suivant).
[0028] Selon l'illustration de la figure 7, lors d'une phase de décrochage de la chaussure
depuis la position de pédalage, l'utilisateur fait un geste de rotation du pied, le
talon allant vers l'extérieur du vélo (geste représenté par la grosse flèche). Durant
ce geste, le dispositif d'attachement arrière (11) de la pédale automatique (3) se
déplace dans le creux arrière (7) de la semelle monolithique (2). Lors de ce mouvement
relatif à la semelle monolithique (2), le dispositif d'attachement arrière (11) va
venir en contact avec la protubérance (8) ce qui va alors pousser le dispositif d'attachement
arrière (11) vers l'arrière de la semelle monolithique (2) (déplacement représenté
par la petite flèche). Le dispositif d'attachement arrière (11) étant précontraint
par un élément élastique, son déplacement va alors créer une force résistante au décrochage
de la chaussure (1). Durant cette première phase, la chaussure (1) est toujours accrochée
à la pédale automatique (3), et, en poursuivant le geste de rotation du pied, la chaussure
(1) se décrochera lorsque le dispositif d'accrochage arrière (11) s'échappera de la
cale arrière (5). Le dispositif d'attachement avant (10) se dégagera naturellement
de la cale avant (4) lorsque le dispositif d'attachement arrière (11) sera décroché
de la cale arrière (5). En référence aux figures 2 et 3, la distance entre le rebord
arrière (12) et le rebord avant du creux avant (6) est dimensionnée pour permettre
le passage du dispositif d'attachement avant (10) de la pédale automatique (3) lors
de la phase d'accrochage (décrite au paragraphe suivant) de la chaussure (1) dans
ladite pédale (3). La distance entre les rebords latéraux du creux avant (6) est plus
grande du côté avant que du celle du côté arrière. Le creux avant (6) forme ainsi
un canal plus étroit en partie arrière afin de faciliter l'engagement et le guidage
du dispositif d'attachement avant (10) lors de la phase d'accrochage de la chaussure
(1) dans la pédale automatique (3).
[0029] En référence à la figure 8, l'opération d'accrochage se fait par un geste relatif
de la chaussure (1) par rapport à la pédale automatique (3), de l'arrière vers l'avant
de la pédale (sens indiqué par la flèche) tout en maintenant un contact entre la face
du dessous de la semelle monolithique (2) et la face de la pédale automatique (3)
où se trouvent les dispositifs d'attachement avant et arrière (10, 11) jusqu'à l'engagement
du moyen de liaison avant (14) de la cale avant (4) dans le dispositif d'attachement
avant (10), suivi d'un mouvement du talon (indiqué par la petite flèche) du haut vers
le bas qui provoque l'insertion de la cale arrière (5) dans le dispositif d'attachement
arrière (11) de ladite pédale automatique (3).
[0030] La figure 9 montre que les creux avant et arrière (6, 7) forment respectivement une
bosse avant (17) et une bosse arrière (18) sur la face du dessus de la semelle monolithique
(2). La bosse arrière (18) est située au niveau du creux naturel de la voûte plantaire
de l'utilisateur et la bosse avant (17) est située dans le creux naturel des phalanges
de l'utilisateur. Le contact entre le pied et les bosses avant et arrière (17, 18)
est ainsi peu gênant, ce qui préserve le confort de l'utilisateur. En référence à
la figure 10, la semelle monolithique (2) selon l'invention est recouverte partiellement
par un revêtement (19) de type caoutchouc ou similaire, adhérent et résistant à l'abrasion.
Les zones d'appui de la semelle monolithique (2) sur la pédale automatique (3) lors
de la phase pédalage et lors des phases d'accrochage et de décrochage de la chaussure
(1) sont épargnées par le revêtement (19).
[0031] Dans un autre mode de réalisation, l'épaisseur de la semelle monolithique (2) est
telle que sa surface du dessus est lisse. Les creux avant et arrière (6, 7) sont noyés
dans l'épaisseur de ladite semelle monolithique (2) et les bosses (17, 18) ne sont
donc plus présentes dans ce mode de réalisation.
[0032] Dans un mode de réalisation différent, la protubérance (8) est intégrée dans la cale
arrière (5), le moyen de liaison arrière (15) et la protubérance (8) formant alors
une seule pièce.
[0033] Selon un autre mode de réalisation, le creux arrière n'est pas débouchant et s'arrête
à proximité du côté latéral interne de la semelle monolithique (2), la distance entre
les deux bords latéraux du creux arrière (7) est telle qu'elle puisse permettre le
décrochage de la chaussure.
[0034] Selon un autre mode de réalisation, le creux avant (6) est débouchant sur l'extrémité
avant de la semelle.
[0035] Dans le mode de réalisation illustré à la figure 11, la semelle monolithique (2)
selon l'invention comporte deux parois latérales (20), une paroi avant (21) recouvrant
en totalité ou partiellement les orteils et une paroi arrière (22) recouvrant en totalité
ou partiellement le talon, l'ensemble étant monobloc.
[0036] Les autres modes de réalisations cités peuvent être combinés ou être en remplacement
de certaines caractéristiques décrites dans le mode de réalisation principal.
[0037] L'invention décrite est particulièrement bien adaptée à la pratique du cyclisme sportif
sur route et sur piste gravillonnée, comprenant le cyclotourisme.
[0038] Comme indiqué précédemment, la semelle, l'ensemble et la chaussure éventuellement
en association avec la pédale automatique sont principalement destinés au cyclisme
sur route ou « gravel ». La semelle doit être rigide afin de transmettre le plus efficacement
possible les efforts du cycliste sur les pédales. La semelle est donc plus rigide
que la semelle équivalente que l'on rencontre dans le cyclisme de montagne ou VTT
à l'exception des chaussures de « cross-country ».
[0039] Aujourd'hui, les chaussures de cyclisme sur route en compétition et pour les passionnés
avertis sont quasiment toutes formées par une semelle rigide qui définit à sa surface
trois trous ou plus qui sont des trous de fixation pour une cale triangulaire également
appelée cale delta. Cette configuration permet d'avoir une semelle monolithique suffisamment
rigide pour assurer un bon transfert de puissance. La cale est montée en saillie de
la face inférieure de la semelle pour venir se fixer sur la pédale.
[0040] Malheureusement, cette configuration n'est pas optimale. Afin d'augmenter l'efficacité
de la transmission de puissance entre le cycliste et le pédalier, il est particulièrement
avantageux que la distance entre le pied et l'axe de rotation de la pédale soit la
plus faible possible pour que le maximum de puissance soit transmis durant la rotation
de la pédale.
[0041] En conséquence, il est particulièrement intéressant de modifier les configurations
des semelles de l'art antérieur afin d'obtenir une semelle de faible épaisseur tout
en étant suffisamment rigide pour son utilisation dans le cyclisme sur route.
[0042] Une réalisation alternative de semelle a été divulguée dans le document
US 4,893,420 qui propose d'utiliser une seule cale triangulaire disposée dans une cavité creusée
à l'intérieure de la semelle. Cependant, il ressort que cette réalisation est difficile
à mettre en oeuvre et ne procure pas les avantages recherchés.
[0043] En effet, dans les chaussures classiques de cyclisme sur route, les écrous sont noyés
dans l'épaisseur de la semelle sous la zone métatarsienne de sorte que l'épaisseur
de semelle est classiquement égale ou supérieure à 6mm pour assurer une bonne fixation
de la cale triangulaire sur la semelle. Le document
US 4,893,420 utilisant une intégration conventionnelle des écrous de fixation de la cale, il en
ressort que l'épaisseur de la semelle face à la zone métatarsienne du pied est sensiblement
égale à celle des chaussures classiques et que la semelle est plus épaisse tout autour
de la cale. Cette intégration peut être intéressante pour le cyclotourisme où l'utilisateur
peut marcher régulièrement, mais elle ne permet pas d'améliorer l'efficacité de la
transmission de puissance entre le pied et le pédalier.
[0044] Il apparait également que plus la semelle est rigide plus il est difficile de marcher
car la chaussure se plie peu et la cale triangulaire formant les cales avant et arrière
est particulièrement glissante ce qui peut entrainer des chutes. Avec les chaussures
classiques de l'art antérieur, la cale montée sous la zone métatarsienne du pied forme
le principal point de contact entre le sol et le cycliste de sorte que lors de l'opération
de marche la cale plastique forme le point de pivot qui peut glisser. Afin de réduire
le risque de chute, il est classique d'intégrer des crampons sous la semelle.
[0045] Comme indiqué plus haut, pour améliorer la transmission des efforts entre le cycliste
et la pédale, il est préférable de réduire autant que possible l'épaisseur de l'interface
entre le pied et la pédale et notamment entre l'axe de rotation de la pédale et la
zone métatarsienne du pied.
[0046] La semelle possède une face inférieure destinée à prendre appui sur une face supérieure
de la pédale. La semelle possède une face supérieure destinée à recevoir le pied du
cycliste et opposée à la face inférieure. La face supérieure peut être recouverte
d'une ou plusieurs couches de confort. La semelle possède également des faces interne
et externe opposées.
[0047] La semelle définit une première cavité dite creux avant 6 qui est destinée à recevoir
une cale avant 4. La semelle définit une seconde cavité dite creux arrière 7 qui est
destinée à recevoir une cale arrière 5. La cale avant 4 et la cale arrière 5 peuvent
être en métal ou en matériau polymère ou en matériau composite. Comme illustré sur
les figures 1, 3, 5, 7, 8 et 9, il est particulièrement avantageux que la surface
d'appui sur la pédale soit formée par la semelle. La zone métatarsienne 9 de la cale
vient en appui sur la surface supérieure de la pédale de manière à former une zone
de contact assurant un bon transfert de puissance. Il est particulièrement avantageux
que la courbure de la semelle soit identique ou sensiblement identique à celle de
la face supérieure de la pédale afin d'avoir une zone d'appui étendue entre la semelle
et la pédale et ainsi faciliter la transmission d'efforts.
[0048] Alors que les configurations de l'art antérieur prévoient que la pédale se fixe à
la semelle par une ou plusieurs cales de fixation qui séparent la semelle et la pédale,
la configuration illustrée prévoit que la zone métatarsienne de la pédale vienne directement
en appui sur la pédale, c'est-à-dire sans que l'effort fourni par le pied sur la pédale
passe par la cale dans les phases descendante du pédalage.
[0049] La zone métatarsienne 9 de la semelle se trouve entre le creux avant 6 et le creux
arrière 7. La zone métatarsienne est dépourvue de tout moyen de fixation, et par exemple
des écrous que l'on rencontre classiquement dans les semelles de l'art antérieur.
Il est alors possible de former une zone métatarsienne dont l'épaisseur est plus faible
que dans l'art antérieur, par exemple inférieure à 4mm, de préférence inférieure à
2mm.
[0050] De manière préférentielle, le creux avant 6 et le creux arrière 7 sont séparés par
la zone métatarsienne 9 de la semelle destinée à venir en vis-à-vis des métatarses
du pied d'un utilisateur, la zone métatarsienne formant la zone de contact 9 avec
la pédale automatique 3. La zone métatarsienne est dépourvue d'élément de fixation
16 de la cale avant 6 et de la cale arrière 7, l'épaisseur de zone métatarsienne étant
inférieure ou égale à 4mm.
[0051] De manière privilégiée, la zone métatarsienne est formée par une épaisseur constante.
[0052] Afin d'avoir une zone métatarsienne mince et rigide, il est particulièrement avantageux
de décaler la cale avant et la cale arrière par rapport aux positions utilisées classiquement.
Il est avantageux de décaler la cale avant en direction de l'avant du pied jusqu'à
venir face aux phalanges. Il est avantageux de décaler la cale arrière vers l'arrière
du pied pour venir face à la voûte plantaire.
[0053] Il est particulièrement avantageux de prendre appui sur la zone métatarsienne 9 au
lieu de prendre appui sur une cale montée en saillie de la semelle car cela permet
de réduire la distance entre le pied et la pédale. Cependant, il est également intéressant
de choisir une configuration de semelle qui permet de conserver une faible épaisseur
de semelle ainsi qu'une faible masse.
[0054] Il est avantageux de prévoir que la première cavité ou creux avant 6 se trouve face
aux phalanges et forme une première protubérance sur la face supérieure de la semelle.
La première protubérance se trouve face aux phalanges, c'est-à-dire dans une zone
où l'appui du pied lors de phase de transmission d'effort est faible. Il est également
avantageux de prévoir que la deuxième cavité ou creux arrière 7 se trouve face à la
voûte plantaire. Là encore, l'éventuelle deuxième protubérance formée sur la face
supérieure de la semelle et liée à la deuxième cavité vient combler une partie du
creux formé par la voûte plantaire. La deuxième cavité débouche uniquement sur la
face interne de la semelle.
[0055] Les protubérances liées à l'intégration des cales dans l'épaisseur de la semelle
sont formées dans des zones adaptées de la semelle.
[0056] Afin de diminuer la hauteur de la première protubérance et/ou de la deuxième protubérance,
il est avantageux de former une paroi sommitale de la cavité avec une épaisseur moindre
que l'épaisseur adjacente de la semelle autour du creux. La paroi sommitale de la
cavité intervenant peu dans la tenue mécanique de la cale associée, l'épaisseur de
la paroi sommitale peut être réduite d'au moins 30% par rapport à l'épaisseur de la
semelle autour du creux. Il est encore plus avantageux de diviser l'épaisseur d'au
moins un facteur deux.
[0057] De manière préférentielle, la semelle est rigide c'est-à-dire qu'elle est indéformable
lorsque l'on marche avec une chaussure comportant ladite semelle. Afin de maintenir
une semelle rigide et un faible poids, il est préférable que la semelle ne soit pas
ajourée sur toute sa largeur ce qui évite la déformation de la semelle et donc diminue
la transmission des efforts.
[0058] Afin d'assurer une bonne transmission des efforts, lors du pédalage, il est avantageux
que la zone située sous le talon présente une nervure ce qui permet d'augmenter la
rigidité.
[0059] Dans cette construction, le pied est uniquement séparé de la face supérieure de la
pédale par la semelle et éventuellement quelques couches de confort montées sur la
face supérieure de la semelle. La configuration présentée permet de former une zone
métatarsienne dont l'épaisseur est inférieure à 4mm, c'est-à-dire nettement inférieure
à l'épaisseur classique d'un écrou qui assure la fixation de la cale.
[0060] Dans une configuration avantageuse, la zone métatarsienne 9 peut éventuellement être
recouverte par une couche de renfort destinée à protéger la zone métatarsienne 9 lorsque
l'utilisateur marche avec la semelle. La couche de renfort peut éventuellement reliée
la cale avant à la cale arrière. La couche de renfort peut également faciliter le
glissement de la zone métatarsienne par rapport à la pédale. Il est également possible
d'intégrer la couche de renfort directement dans la semelle, par exemple par surmoulage.
De manière avantageuse, l'épaisseur de la couche de renfort est inférieure à 1mm.
[0061] Comme illustré sur les figures 1, 3, 5, 7, 8 et 9, il est particulièrement avantageux
que la face inférieure de la semelle 2 soit courbe ou sensiblement plane. Par « courbe
», on entend que la face inférieure de la semelle remonte depuis la zone métatarsienne
jusqu'à la pointe avant de la semelle.
[0062] Il est également préférable que la surface inférieure de la cale avant affleure avec
la surface inférieure de la semelle voire soit légèrement enfoncée dans l'épaisseur
de la semelle. Il est également avantageux que la surface inférieure de la cale arrière
soit à l'intérieure de semelle, c'est-à-dire qu'elle déborde de la surface inférieure
de la semelle hors du creux arrière voire soit montée affleurante.
[0063] La cale avant est maintenue dans la semelle au moyen d'un système de fixation, par
exemple une vis. Il est préférable que la cale avant vienne en appui sur les faces
latérales de la première cavité, c'est-à-dire selon la largeur de la semelle sans
obligatoirement venir en appui sur la paroi de fond.
[0064] Cette configuration est mécaniquement plus résistante qu'une cale montée en saillie
sur la semelle.
[0065] La cale arrière est maintenue dans la semelle au moyen d'un système de fixation,
par exemple une vis. Il est préférable que la cale arrière vienne en appui sur les
faces latérales de la première cavité.
[0066] Dans la configuration illustrée, les cales avant et arrière profitent des faces latérales
des cavités pour augmenter de la tenue mécanique conférée par la semelle et ainsi
assurer une meilleure tenue au cisaillement lors des opérations de séparation entre
la semelle et la pédale.
[0067] De cette manière une partie de la pédale s'insère dans l'épaisseur de la semelle.
Lorsque l'épaisseur de la semelle est faible, il est possible que le creux avant et/ou
creux arrière possèdent une hauteur supérieure à l'épaisseur de la semelle. Dans ce
cas de figure, la face inférieure de la semelle dans le creux avant et/ou arrière
se trouve dans un plan au-dessus du plan défini par la face supérieure de la semelle
autour de la protubérance associée. En d'autres termes, la zone métatarsienne présente
une épaisseur entre la face supérieure et la face inférieure qui est inférieure ou
égale à la profondeur du creux arrière. La protubérance permet de renforcer la semelle.
[0068] Une partie de l'épaisseur de la protubérance peut être en compensée par la ou les
couches de confort qui sont disposées sur la face supérieure de la semelle pour séparer
le pied et la semelle.
[0069] Comme indiqué plus haut, il est avantageux que la semelle soit monobloc c'est-à-dire
formée par une seule pièce. Il est également avantageux que la semelle ne comporte
que la cavité avant et la cavité arrière.
[0070] Dans les différents exemples de réalisation illustrés, l'intégration des cales avant
et arrière à l'intérieure de l'épaisseur de la semelle permet d'avoir une zone métatarsienne
dépourvue d'insert, de cale ou d'autres éléments en saillie. La zone métatarsienne
de la semelle est préférentiellement plate ou plane afin d'autoriser la formation
d'une zone de contact plus importante avec la pédale.
[0071] Dans un mode de réalisation, la semelle est intégralement réalisée en matériau composite,
par exemple en fibre de carbone. Il est également possible de prévoir une semelle
moulée.
[0072] La semelle peut comporter des moyens de réglage de la cale avant selon l'axe longitudinal
de la semelle de manière à rapprocher la cale avant vers la pointe avant de la semelle
ou vers le talon de la semelle. La semelle peut comporter des moyens de réglage de
la cale arrière selon l'axe longitudinal de la semelle de manière à rapprocher la
cale arrière vers la pointe avant de la semelle ou vers le talon de la semelle.
[0073] La semelle coopère avec une pédale dite pédale automatique qui possède des dispositifs
d'attachement avant et arrière 10, 11 qui sont destinés à coopérer respectivement
avec la cale avant 4 et la cale arrière 5. La pédale possède un corps avec un arbre
de rotation qui est destiné à se fixer au vélo. Le corps tourne autour de l'arbre
rotation.
[0074] Le corps définit une surface de support qui reçoit la zone métatarsienne 9. Lors
du pédalage, la zone métatarsienne 9 appuie sur la surface de support ce qui fait
tourner le pédalier. Le dispositif d'attachement avant et le dispositif d'attachement
arrière sont séparés par la surface de support et par l'arbre de rotation.
[0075] De manière préférentielle, la zone métatarsienne de la semelle vient en appui sur
la surface de support et une partie avant de la semelle vient en appui d'une partie
avant du corps. Il est également avantageux que la partie arrière de la semelle vienne
en appui d'une partie arrière du corps.
[0076] Avantageusement, le corps définit un berceau avec les dispositifs d'attachement avant
et arrière 10, 11 montés en saillie. Le corps est préférentiellement courbé avec une
courbure identique ou sensiblement identique à celle de la partie avant de la semelle.
De cette manière, lorsque la semelle appuie sur la pédale, elle possède une surface
d'appui plus étendue que les configurations de l'art antérieur ce qui facilite la
transmission d'un effort important sur l'arbre de rotation et donc sur le pédalier.
[0077] La configuration illustrée permet de former une semelle rigide tout en étant mince,
de faible masse. A titre d'exemple, l'application d'un effort de 25N appliqué à 170mm
de la zone métatarsienne faisant face à l'arbre de rotation de la pédale se traduit
par un déplacement inférieur ou égal à 10mm, la zone métatarsienne 9 étant encastrée.
L'effort et le déplacement sont appliqués et mesurés à 170mm en direction du talon
afin de représenter un effort de pédalage.
[0078] La pédale automatique et l'ensemble formée par la semelle et les cales avant et arrière
forment un kit qui facilite la transmission des efforts de pédalage.
[0079] Le creux avant 6 et le creux arrière 7 reçoivent respectivement le dispositif d'attachement
avant 10 et le dispositif d'attachement arrière 11 de la pédale automatique 3. La
pédale automatique possède une zone de support disposée entre le dispositif d'attachement
avant 10 et le dispositif d'attachement arrière 11 et face à un arbre de rotation
de la pédale automatique 3, la zone de contact 9 étant en appui sur la zone de support.
[0080] La configuration particulière de la semelle avec les cales avant et arrière permet
une fixation plus performante sur la pédale automatique. La cinématique de fixation
reste conventionnelle afin de faciliter son acceptation par le public. Le procédé
comprend les étapes suivantes :
- fournir l'ensemble et la pédale automatique,
- fixer la cale avant avec le dispositif d'attachement avant,
- fixer la cale arrière avec le dispositif d'attachement arrière, la zone intermédiaire
de la semelle venant en appui direct avec la zone de support de la pédale automatique.
1. Ensemble composé d'une semelle monolithique (2) rigide en plastique ou en matériau
composite d'une chaussure de cyclisme (1), d'une cale avant (4) comportant un moyen
de liaison avant (14) apte à coopérer avec un dispositif d'attachement avant (10)
d'une pédale automatique (3) et d'une cale arrière (5) comportant un moyen de liaison
arrière (15) apte à coopérer avec un dispositif d'attachement arrière (11) de ladite
pédale automatique (3), lesdites cales étant fixées sur la face du dessous de ladite
semelle monolithique (2),
dans lequel ladite semelle monolithique (2) comporte sur sa face du dessous, un creux
avant (6), une zone intermédiaire (9) et un creux arrière (7), la zone intermédiaire
(9) se trouvant entre le creux avant (6) et le creux arrière (7), le creux avant (6)
étant situé entre l'extrémité avant de ladite semelle monolithique (2) et la zone
intermédiaire (9) et sensiblement au milieu de la largeur de ladite semelle monolithique
(2) ; et
dans lequel le creux arrière (7) est positionné sensiblement au milieu de la longueur
et de la largeur de ladite semelle monolithique (2) et débouchant sur au moins un
des côtés latéraux ;
ledit creux avant (6) et ledit creux arrière (7) sont dimensionnés pour recevoir respectivement
le dispositif d'attachement avant (10) et le dispositif d'attachement arrière (11)
de ladite pédale automatique (3) et pour recevoir respectivement la cale avant (4)
et la cale arrière (5) de manière à ce qu'elles soient intégrées totalement dans la
profondeur desdits creux avant (6) et creux arrière (7) ;
caractérisé en ce que la zone intermédiaire (9) est une zone métatarsienne et forme une zone de contact
destinée à venir au contact de la pédale automatique (3) ;
en ce que la cale avant (4) et la cale arrière (5) ne sont pas en saillie de la zone intermédiaire
(9) de la semelle monolithique (2) selon une direction qui correspond à l'épaisseur
;
en ce que le dispositif d'attachement avant (10) et le dispositif d'attachement arrière (11)
sont séparés par la zone intermédiaire (9) ; et
en ce que la zone intermédiaire (9) est dépourvue de tout moyen de fixation de la cale avant
(4) et de la cale arrière (5).
2. Ensemble selon la revendication précédente caractérisé en ce que la cale avant (4) est en contact avec un rebord arrière (12) du creux avant (6) et
en ce que le moyen de liaison avant (14) de ladite cale avant (4) est orienté vers l'avant
de ladite semelle monolithique (2).
3. Ensemble selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la cale arrière (5) est en contact avec un rebord avant (13) du creux arrière (7)
et en ce que le moyen de liaison arrière (15) de ladite cale arrière (5) est orienté vers l'arrière
de ladite semelle monolithique (2).
4. Ensemble selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le creux avant (6) et le creux arrière (7) comportent chacun au moins un trou traversant
l'épaisseur de la semelle monolithique (2), ledit trou étant apte à coopérer avec
un élément de fixation (16).
5. Ensemble selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le rebord avant (13) du creux arrière (7) comporte une protubérance (8) faisant saillie
dans ledit creux arrière (7) et située entre la cale arrière (5) et le côté latéral
de la semelle monolithique (2) dans lequel ledit creux arrière (7) débouche ; ladite
protubérance (8) étant apte à repousser le dispositif d'attachement arrière (11) de
pédale automatique (3) vers l'arrière de ladite semelle monolithique (2) lors d'une
phase de décrochage de la chaussure de cyclisme (1).
6. Ensemble selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la face du dessous de la semelle monolithique (2) est recouverte d'un revêtement
adhérent (19) excepté le creux avant (6), le creux arrière (7) et la zone en contact
avec la pédale automatique (3) pendant les phases de pédalage, d'accrochage et de
décrochage de la chaussure de cyclisme (1).
7. Ensemble selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la zone intermédiaire (9) de la semelle monolithique (2) est destinée à venir en
vis-à-vis des métatarses du pied d'un utilisateur, et en ce que l'épaisseur de zone intermédiaire (9) étant inférieure ou égale à 4mm.
8. Ensemble selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la face inférieure de la cale avant (4) et la face inférieure de la cale arrière
(5) affleurent avec la face inférieure de la semelle monolithique (2) ou est dans
l'épaisseur de la semelle monolithique (2) et en ce que la zone intermédiaire (9) de la semelle monolithique (2) est destinée à venir en
vis-à-vis des métatarses du pied d'un utilisateur.
9. Ensemble selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le creux avant (6) est destiné à venir en vis-à-vis des phalanges du pied d'un utilisateur
et en ce que le creux arrière (7) est destiné à venir en vis-à-vis de la voûte plantaire du pied
d'un utilisateur.
10. Ensemble selon la revendication précédente caractérisé en ce que le creux avant (6) et le creux arrière (7) forment respectivement une première protubérance
et une deuxième protubérance sur la face supérieure de la semelle monolithique (2),
la première protubérance étant destinée à venir en vis-à-vis des phalanges du pied
d'un utilisateur et la deuxième protubérance étant destinée à venir en vis-à-vis de
la voûte plantaire du pied d'un utilisateur.
11. Ensemble selon la revendication précédente caractérisé en ce que la zone intermédiaire (9) présente une épaisseur entre la face supérieure et la face
inférieure qui est inférieure ou égale à la profondeur du creux arrière (7).
12. Kit comportant une pédale automatique (3) et un ensemble selon l'une quelconque des
revendications précédentes, dans lequel le creux avant (6) et le creux arrière (7)
reçoivent respectivement le dispositif d'attachement avant (10) et le dispositif d'attachement
arrière (11) de ladite pédale automatique (3), la pédale automatique (3) possédant
une zone de support disposée entre le dispositif d'attachement avant (10) et le dispositif
d'attachement arrière (11) et face à un arbre de rotation de la pédale automatique
(3), la zone intermédiaire (9) étant en appui sur la zone de support.
13. Procédé de fixation d'un ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 à 11
avec une pédale automatique (3) possédant une zone de support disposée entre un dispositif
d'attachement avant (10) et un dispositif d'attachement arrière (11) et face à un
arbre de rotation de la pédale automatique (3), le procédé comprenant les étapes suivantes
:
- fournir l'ensemble et la pédale automatique (3),
- fixer la cale avant (4) avec le dispositif d'attachement avant (10),
- fixer la cale arrière (5) avec le dispositif d'attachement arrière (11), la zone
intermédiaire (9) de la semelle monolithique (2) venant en appui direct avec la zone
de support de la pédale automatique (3).
1. Anordnung, zusammengesetzt aus einer steifen monolithischen Sohle (2) aus Kunststoff
oder Verbundmaterial eines Fahrradschuhs (1), einem vorderen Pedalplattenhalter (4),
der ein vorderes Verbindungsmittel (14) aufweist, das geeignet ist, mit einer vorderen
Befestigungsvorrichtung (10) eines Klickpedals (3) zusammenzuwirken, und einem hinteren
Pedalplattenhalter (5), der ein hinteres Verbindungsmittel (15) aufweist, das geeignet
ist, mit einer hinteren Befestigungsvorrichtung (11) des Klickpedals (3) zusammenzuwirken,
wobei die Pedalplattenhalter auf der Unterseite der monolithischen Sohle (2) befestigt
sind, wobei die monolithische Sohle (2) auf ihrer Unterseite eine vordere Vertiefung
(6), einen Zwischenbereich (9) und eine hintere Vertiefung (7) aufweist, der Zwischenbereich
(9) zwischen der vorderen Vertiefung (6) und der hinteren Vertiefung (7) liegt, die
vordere Vertiefung (6) zwischen dem vorderen Ende der monolithischen Sohle (2) und
dem Zwischenbereich (9) und im Wesentlichen in der Mitte der Breite der monolithischen
Sohle (2) angeordnet ist; und
wobei die hintere Vertiefung (7) im Wesentlichen in der Mitte der Länge und der Breite
der monolithischen Sohle (2) positioniert ist und auf mindestens einer der lateralen
Seiten ausläuft;
wobei die vordere Vertiefung (6) und die hintere Vertiefung (7) bemessen sind, um
jeweils die vordere Befestigungsvorrichtung (10) und die hintere Befestigungsvorrichtung
(11) des Klickpedals (3) aufzunehmen, und um den vorderen Pedalplattenhalter (4),
und den hinteren Pedalplattenhalter (5) jeweils so aufnehmen, dass sie vollständig
in der Tiefe der vorderen Vertiefung (6) und der hinteren Vertiefung (7) integriert
sind;
dadurch gekennzeichnet, dass der Zwischenbereich (9) ein Mittelfußbereich ist und einen Kontaktbereich bildet,
der dazu bestimmt ist, mit dem Klickpedal (3) in Kontakt zu kommen;
dass der vordere Pedalplattenhalter (4) und der hintere Pedalplattenhalter (5) nicht
in einer Richtung, die der Dicke entspricht, aus dem Zwischenbereich (9) der monolithischen
Sohle (2) vorspringen;
dass die vordere Befestigungsvorrichtung (10) und die hintere Befestigungsvorrichtung
(11) durch den Zwischenbereich (9) getrennt sind; und dass der Zwischenbereich (9)
frei von Befestigungsmitteln des vorderen Pedalplattenhalters (4) und des hinteren
Pedalplattenhalters (5) ist.
2. Anordnung nach dem vorherigen Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass der vordere Pedalplattenhalter (4) mit einem hinteren Rand (12) der vorderen Vertiefung
(6) in Kontakt ist, und dass das vordere Verbindungsmittel (14) des vorderen Pedalplattenhalters
(4) zur Vorderseite der monolithischen Sohle (2) hin orientiert ist.
3. Anordnung nach einem der vorherigen Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass der hintere Pedalplattenhalter (5) mit einem vorderen Rand (13) der hinteren Vertiefung
(7) in Kontakt ist, und dass das hintere Verbindungsmittel (15) des hinteren Pedalplattenhalters
(5) zur Rückseite der monolithischen Sohle (2) hin orientiert ist.
4. Anordnung nach einem der vorherigen Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die vordere Vertiefung (6) und die hintere Vertiefung (7) jeweils mindestens ein
Loch aufweisen, das die Dicke der monolithischen Sohle (2) durchquert, wobei das Loch
geeignet ist, mit einem Befestigungselement (16) zusammenzuwirken.
5. Anordnung nach einem der vorherigen Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass der vordere Rand (13) der hinteren Vertiefung (7) einen Vorsprung (8) aufweist, der
in die hintere Vertiefung (7) hineinragt und zwischen dem hinteren Pedalplattenhalter
(5) und der lateralen Seite der monolithischen Sohle (2) liegt, zu welcher die hintere
Vertiefung (7) führt; wobei der Vorsprung (8) geeignet ist, während einer Phase des
Aushakens des Fahrradschuhs (1) die hintere Befestigungsvorrichtung (11) des Klickpedals
(3) zur Rückseite der monolithischen Sohle (2) zurückzudrücken.
6. Anordnung nach einem der vorherigen Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Unterseite der monolithischen Sohle (2) mit einer haftenden Beschichtung (19)
bedeckt ist, mit Ausnahme der vorderen Vertiefung (6), der hinteren Vertiefung (7)
und des Bereichs, der während der Phasen des Pedalierens, des Ein- und Aushakens des
Fahrradschuhs (1) mit dem Klickpedal (3) in Kontakt ist.
7. Anordnung nach einem der vorherigen Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass der Zwischenbereich (9) der monolithischen Sohle (2) dazu bestimmt ist, den Mittelfuß
des Fußes eines Benutzers gegenüberzuliegen, und dass die Dicke des Zwischenbereichs
(9) kleiner oder gleich 4 mm ist.
8. Anordnung nach einem der vorherigen Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Unterseite des vorderen Pedalplattenhalters (4) und die Unterseite des hinteren
Pedalplattenhalters (5) mit der Unterseite der monolithischen Sohle (2) bündig sind
oder in der Dicke der monolithischen Sohle (2) liegen, und dass der Zwischenbereich
(9) der monolithischen Sohle (2) dazu bestimmt ist, den Mittelfußknochen des Fußes
eines Benutzers gegenüberzuliegen.
9. Anordnung nach einem der vorherigen Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die vordere Vertiefung (6) dazu bestimmt ist, den Zehengliedern des Fußes eines Benutzers
gegenüberzuliegen, und dass die hintere Vertiefung (7) dazu bestimmt ist, der Fußwölbung
des Fußes eines Benutzers gegenüberzuliegen.
10. Anordnung nach dem vorherigen Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass die vordere Vertiefung (6) und die hintere Vertiefung (7) jeweils einen ersten Vorsprung
und einen zweiten Vorsprung auf der Oberseite der monolithischen Sohle (2) bilden,
wobei der erste Vorsprung dazu bestimmt ist, den Zehengliedern des Fußes eines Benutzers
gegenüberzuliegen, und der zweite Vorsprung dazu bestimmt ist, der Fußwölbung des
Fußes eines Benutzers gegenüberzuliegen.
11. Anordnung nach dem vorherigen Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass der Zwischenbereich (9) zwischen der Oberseite und der Unterseite eine Dicke hat,
die kleiner oder gleich der Tiefe der hinteren Vertiefung (7) ist.
12. Kit, umfassend ein Klickpedal (3) und eine Anordnung nach einem der vorherigen Ansprüche,
wobei die vordere Vertiefung (6) und die hintere Vertiefung (7) jeweils die vordere
Befestigungsvorrichtung (10) und die hintere Befestigungsvorrichtung (11) des Klickpedals
(3) aufnehmen, das Klickpedal (3) einen Stützbereich aufweist, der zwischen der vorderen
Befestigungsvorrichtung (10) und der hinteren Befestigungsvorrichtung (11) und einer
Drehwelle des Klickpedals (3) gegenüber angeordnet ist, wobei der Zwischenbereich
(9) auf dem Stützbereich aufliegt.
13. Verfahren zur Befestigung einer Anordnung nach einem der Ansprüche 1 bis 11 an ein
Klickpedal (3), das einen Stützbereich aufweist, der zwischen einer vorderen Befestigungsvorrichtung
(10) und einer hinteren Befestigungsvorrichtung (11) und einer Drehwelle des Klickpedals
(3) gegenüber angeordnet ist, wobei das Verfahren die folgenden Schritte umfasst:
- Bereitstellen der Anordnung und des Klickpedals (3),
- Befestigen des vorderen Pedalplattenhalters (4) an der vorderen Befestigungsvorrichtung
(10),
- Befestigen des hinteren Pedalplattenhalters (5) an der hinteren Befestigungsvorrichtung
(11), wobei der Zwischenbereich (9) der monolithischen Sohle (2) mit dem Stützbereich
des Klickpedals (3) in direkte Auflage kommt.
1. Assembly composed of a rigid monolithic sole (2) made from plastic or from composite
material of a cycling shoe (1), a front cleat (4) comprising a front connection means
(14) designed to collaborate with a front attachment device (10) of a clipless pedal
(3) and a rear cleat (5) comprising a rear connection means (15) designed to collaborate
with a rear attachment device (11) of said clipless pedal (3), said cleats being fixed
to an underside of said monolithic sole (2),
wherein said monolithic sole (2) comprises on the underside a front recess (6), an
intermediate area (9) and a rear recess (7), the intermediate area (9) being situated
between the front recess (6) and the rear recess (7), the front recess (6) being positioned
between a front end of said monolithic sole (2) and the intermediate area (9) and
substantially in the middle of the width of said monolithic sole (2); and,
wherein the rear recess (7) is positioned in the middle of the length and of the width
of said monolithic sole (2) and emerging onto at least one of the lateral sides; said
front recess (6) and said rear recess (7) are dimensioned to receive respectively
the front attachment device (10) and the rear attachment device (11) of said clipless
pedal (3) and to respectively receive the front cleat (4) and the rear cleat (5) so
as to be totally integrated in the depth of said front recess (6) and rear recess
(7);
characterized in that the intermediate area (9) is a metatarsal area and forms a contact area designed
to contact the clipless pedal (3);
in that the font cleat (4) and the rear cleat (5) are not saliant from the intermediate area
(9) of the monolithic sole (2) in a direction corresponding to the thickness;
in that the front attachment device (10) and the rear attachment device (11) are separated
by the intermediate area (9); and
in that the intermediate area (9) is devoid of any means of securing the front cleat (4)
and the rear cleat (5).
2. Assembly according to the preceding claim characterized in that the front cleat (4) is in contact with a rear edge (12) of the front recess (6) and
in that the front connection means (14) of said front cleat (4) is directed towards the front
end of said monolithic sole (2).
3. Assembly according to one of the preceding claims wherein the rear cleat (5) is in
contact with a front edge (13) of the rear recess (7) and in that the rear connection
means (15) of said rear cleat (5) is directed towards the rear end of said monolithic
sole (2).
4. Assembly according to one of the preceding claims wherein the front recess (6) and
the rear recess (7) each comprise at least one hole passing through a thickness of
the monolithic sole (2), said hole being designed to collaborate with a securing part
(16).
5. Assembly according to one of the preceding claims characterized in that the front edge (13) of the rear recess (7) comprises a protuberance (8) salient in
said rear recess (7) and situated between the rear cleat (5) and the lateral side
of the monolithic sole (2) into which said rear recess (7) emerges, said protuberance
(8) being designed to push the rear attachment device (11) of the clipless pedal (3)
towards the rear end of said monolithic sole (2) during a detachment phase of the
shoe (1).
6. Assembly according to one of the preceding claims characterized in that the underside of the monolithic sole (2) is covered by an anti-slip coating (19)
except for the front recess (6), the rear recess (7) and the contact area with the
clipless pedal (3) during attachment and detachment phase of the cycling shoe (1).
7. Assembly according to one of the preceding claims characterized in that the intermediate area (9) of the monolithic sole (2) is designed to face metatarsals
of a user's foot, and in that a thickness of the metatarsal area being less than or equal to 4mm.
8. Assembly according to one of the preceding claims characterized in that the bottom surface of the front cleat (4) and the bottom surface of the rear cleat
(5) are flush with the underside of the monolithic sole (2), or is in the thickness
of the monolithic sole (2), and in that the a intermediate area (9) of the monolithic sole (2) is designed to face metatarsals
of a user's foot.
9. Assembly according to one of the preceding claims characterized in that the front recess (6) is designed to be facing phalanges of a user's foot and in that the rear recess (7) is designed to be facing an arch of a user's foot.
10. Assembly according to the preceding claim characterized in that the front recess (6) and the rear recess (7) respectively form a first protuberance
and a second protuberance on the upper surface of the sole, the first protuberance
being designed to be facing phalanges of a user's foot and the second protuberance
being designed to be facing an arch of a user's foot.
11. Assembly according to the preceding claim wherein the intermediate region presents
a thickness between the upper surface and the underside that is smaller than or equal
to the depth of the rear recess (7).
12. Kit comprising a clipless pedal and an assembly according to anyone of the preceding
claims, wherein the front recess (6) and the rear recess (7) respectively receive
the front attachment device (10) and the rear attachment device (11) of said clipless
pedal (3), the clipless pedal (3) having a support area arranged between the front
attachment device (10) and the rear attachment device (11) and facing a rotation shaft
of the clipless pedal (3), the contact area (9) being pressing on the support area.
13. Method for securing an assembly according to any one of claims 1 to 11 with a clipless
pedal (3) having a support area arranged between a front attachment device (10) and
a rear attachment device (11) and facing a rotation shaft of the clipless pedal (3),
the method comprising the following steps:
- providing the assembly and the clipless pedal (3),
- fixing the front cleat (4) with the front attachment device (10),
- fixing the rear cleat (5) with the rear attachment device (11), the metatarsal region
(9) of the monolithic sole (2) being pressing directly on the support area of the
clipless pedal (3).