Domaine technique
[0001] La présente invention concerne le domaine des systèmes de couverture de surfaces
à protéger. En particulier, l'invention concerne un enrouleur-dérouleur automatique
de bâche au-dessus de la surface d'une piscine.
[0002] L'invention permet avantageusement de dérouler et enrouler la bâche de piscine sans
requérir l'intervention d'un utilisateur. L'invention permet en outre de sécuriser
la piscine et de la protéger contre les intempéries et la saleté.
Art antérieur
[0003] Il existe de nombreuses solutions permettant de couvrir une piscine. Par exemple,
il est possible d'utiliser une bâche en matière imperméable, souple ou rigide ou encore
formée de lattes reliées entre elles par une jonction flexible permettant d'enrouler
la bâche sur elle-même. On connait encore les bâches à barres, formées d'une couverture
souple traversée par des barres rigides permettant de reposer sur les margelles bordant
la piscine.
[0004] De manière conventionnelle, les bâches comportent des moyens d'attache au sol permettant
de fixer une première extrémité de la bâche sur la margelle d'un bord extrême de la
piscine. Dans les installations les plus basiques, le déroulement d'une telle bâche
est généralement effectué manuellement, soit par déroulement de la bâche sur les margelles
latérales de la piscine, soit par traction d'une sangle fixée à l'autre extrémité
de la bâche, au-dessus de la piscine. Cependant cette méthode a été jugée contraignante
car elle demande une grande force physique et requiert parfois plusieurs personnes
pour dérouler la bâche. Par ailleurs, cette méthode entraine souvent une usure prématurée
la bâche du fait du frottement contre les margelles. Pour pallier ces inconvénients,
il existe des enrouleurs-dérouleurs de bâches positionnés à une extrémité de la piscine,
comportant un châssis fixe munis d'un tube rotatif motorisé, sur lequel il est possible
d'enrouler la bâche. Ainsi, lors des phases d'enroulement et de déroulement, le tube
entre en rotation pour enrouler/dérouler la bâche dans la piscine. Toutefois, ce type
d'enrouleurs-dérouleurs ne permet pas de maitriser totalement la direction de déroulement
de la bâche ni son positionnement sur la piscine. Par conséquent, même si ce système
permet de limiter les efforts physiques et de simplifier la manœuvre, il manque de
contrôle et peut entrainer des plis sur la bâche ainsi que des frottements contre
les bordures qui tendent à dégrader la bâche.
[0005] Pour pallier ce manque de contrôle, certains enrouleurs-dérouleurs comprennent des
roues motrices permettant de mouvoir l'enrouleur-dérouleur le long de la piscine.
Un moteur et des moyens de couplage, comme par exemple une chaine, permettent de coupler
la rotation du tube avec celle des roues motrices. Néanmoins, de tels enrouleur-dérouleurs
présentent généralement des problèmes de déroulement de la couverture. En effet, le
moteur est entrainé à une vitesse de rotation constante. Or la vitesse de déroulement
de la bâche est variable en fonction du diamètre de la couverture enroulée sur le
tube d'enroulement. Ainsi, à mesure que le diamètre de la couverture enroulée diminue
avec le déploiement de la couverture, cela entraine également une diminution de la
vitesse des roues et donc du déroulement de la bâche. Pour pallier cet inconvénient,
il a été proposé d'employer de moyens de synchronisation de la vitesse d'avancement
de l'enrouleur-dérouleur à la vitesse de déroulement de la couverture. La synchronisation
est obtenue par des moyens de patinage, localisés au niveau des roues motrices de
l'enrouleur-dérouleur.
[0006] Selon un premier exemple, ce sont les roues motrices qui patinent directement sur
le sol. Selon un second exemple, le document
FR3084095 décrit un kit d'assemblage pour enrouleur-dérouleur comprenant des moyens de synchronisation
se présentant sous la forme d'une roue incluant une âme, logée dans la roue et apte
à pivoter au sein de la roue. Ainsi, lors de la phase d'enroulement, lorsque la vitesse
imposée à la roue dépasse un certain seuil, l'âme se découple de la jante et se met
à patiner de sorte que la roue n'est plus entrainée.
[0007] Cependant, ces systèmes provoquent une usure prématurée des roues motrices, pièce
coûteuse et difficile à remplacer.
[0008] Ainsi, le problème technique que se propose de résoudre l'invention est de mettre
au point un enrouleur-dérouleur de bâche dont le système de patinage est plus simple
mécaniquement, moins coûteux à mettre en place et plus facile à remplacer.
Résumé de l'invention
[0009] Pour répondre à ce problème technique, le Demandeur a mis au point un enrouleur-dérouleur
automatique de bâche au-dessus de la surface du bassin d'une piscine, ledit enrouleur-dérouleur
comprenant :
- un tube d'enroulement,
- une bâche apte à être enroulée autour du tube d'enroulement,
- un moteur apte à mettre en rotation dans les deux sens ledit tube d'enroulement pour
dérouler la bâche au cours d'une phase de déroulement et enrouler la bâche au cours
d'une phase d'enroulement, et
- deux modules de déplacement agencés pour prendre appui sur la périphérie dudit bassin,
les modules étant disposés aux extrémités du tube d'enroulement, les modules comportant
chacun une roue motrice, une roue non-motrice et des moyens de transmission du couple
du moteur aux roues motrices,
lesdits moyens de transmission incluant :
- une poulie haute, entrainée par le moteur,
- une poulie basse, fixée à au moins une roue motrice, et
- un organe de transmission reliant les deux poulies,
[0010] Un tel enrouleur-dérouleur est caractérisé en ce que les moyens de transmission incluent
en outre un mécanisme de roue libre interposé entre la poulie haute et le moteur,
ledit mécanisme de roue libre permettant, d'une part, l'entrainement de la poulie
haute par le moteur lors de la phase de déroulement et d'autre part, la désolidarisation
de la poulie haute et du moteur lors de la phase d'enroulement.
[0011] Un tel enrouleur-dérouleur est également caractérisé en ce que durant toute la phase
de déroulement, le rapport de réduction entre la poulie haute et la poulie basse est
inférieur au rapport entre le rayon d'enroulement maximal de la bâche autour du tube
d'enroulement et le rayon de la roue motrice de sorte que l'organe de transmission
patine sur la poulie basse.
[0012] Au sens de l'invention, le rapport de réduction entre la poulie haute et la poulie
basse est égal au rapport entre le rayon de la poulie haute et celui de la poulie
basse.
[0013] De plus, le rayon d'enroulement maximal de la bâche est défini comme le rayon du
cercle passant par le point appartenant à la bâche le plus éloigné du centre du tube
d'enroulement. A titre d'exemple, si la bâche inclut des barres, celle-ci n'a pas
une forme strictement cylindrique une fois enroulée. Dans ce cas, le cercle défini
précédemment est virtuel et passe par le point de la barre le plus éloigné du centre
du tube d'enroulement.
[0014] En d'autres termes, l'enrouleur-dérouleur selon l'invention comprend un système de
patinage mécaniquement plus simple par rapport aux mécanismes existants. En effet,
le patinage a lieu entre la poulie basse, montée sur l'axe central de la roue motrice,
et la courroie reliant poulie haute et poulie basse. Le rapport de réduction entre
la poulie haute et la poulie basse est calculé de telle sorte que la vitesse de rotation
de la roue motrice soit toujours supérieure au cours du temps à la vitesse de déroulement
de la couverture. C'est ainsi que l'organe de transmission patine sur la poulie basse.
[0015] Ces pièces mécaniques sont courantes et faciles d'approvisionnement, contrairement
aux moyens employés dans l'art antérieur. Par ailleurs, les frottements de l'organe
de transmission sur la poulie basse peuvent entrainer une usure de l'organe de transmission.
L'arrangement des pièces de l'enrouleur-dérouleur de l'invention permet de remplacer
facilement la pièce usée à moindre coût.
[0016] Avantageusement, l'organe de transmission est une courroie car elle présente des
performances supérieures, à savoir, un meilleur rapport entrainement/puissance, et
demande moins d'entretien qu'une chaîne, par exemple, qui nécessite un graissage régulier
de ses maillons.
[0017] Selon une caractéristique de l'invention, l'enrouleur-dérouleur comporte en outre
un dispositif tendeur apte à tendre la courroie. Un tendeur a plusieurs avantages.
Il permet de contrôler précisément le degré de tension de la courroie pour en optimiser
l'entrainement par les poulies hautes et basses, de sorte à ce que le patinage n'ait
lieu que lorsqu'il est nécessaire. Par ailleurs, la présence d'un dispositif tendeur
permet également d'absorber les vibrations inhérentes au système ainsi que celles
liées à la présence d'obstacles sur le trajet de l'enrouleur-dérouleur. Ainsi, la
longévité de la courroie est globalement augmentée.
[0018] Avantageusement, la courroie est une courroie à section trapézoïdale. La courroie
peut également comprendre une surface d'entraînement plane. La surface plane de la
courroie permet une transmission à forte vitesse pour des efforts faibles. Les courroies
trapézoïdales offrent les meilleures combinaisons de performances en traction, vitesse
et durée de vie. La section en V de la courroie trapézoïdale suit le plus souvent
une rainure ménagée dans les poulies haute et basse, ce qui fait que la courroie ne
peut pas glisser et la transmission du couple est globalement améliorée. La forme
trapézoïdale de la courroie permet donc un auto-centrage de la courroie lors du mouvement
de rotation autour des poulies haute et basse.
[0019] Selon un mode de réalisation préférentiel, les moyens de transmission incluent un
axe de transmission entre les roues motrice des deux modules de déplacement. Autrement
dit, les roues motrices sont reliées par un axe afin de permettre leur synchronisation.
En effet, si chaque roue motrice était mue par un moteur indépendant, l'enrouleur-dérouleur
adopterait une démarche en crabe due à la désynchronisation des roues. Par ailleurs,
la présence d'un axe de transmission permet également de renforcer la structure de
l'enrouleur-dérouleur et d'empêcher que des pièces se tordent ou se déforment pendant
le déplacement de l'enrouleur-dérouleur ou encore que la bâche s'enroule en formant
des plis.
[0020] Avantageusement, les roues non-motrices des deux modules sont également reliées par
un axe. Ceci permet d'apporter un renfort supplémentaire à la structure.
[0021] Selon une autre caractéristique, les modules de déplacement comportent en outre des
balais aptes à venir au contact au moins en partie de la périphérie du bassin. Les
balais permettent ainsi de chasser les débris présents sur la périphérie de la piscine,
débris qui pourraient représenter un obstacle à l'avancée de l'enrouleur-dérouleur.
[0022] Par ailleurs, dans une forme préférée, l'enrouleur-dérouleur comporte en outre une
batterie rechargeable agencée pour alimenter le moteur. La présence d'une batterie
permet de se libérer des inconvénients de la présence d'un câble d'alimentation. En
effet, les câbles d'alimentation ont une longueur fixe, qui limite les déplacements
de l'enrouleur-dérouleur. De plus, le fil tend souvent à s'emmêler et peut parfois
faire obstacle à l'avancée de l'enrouleur-dérouleur.
[0023] En outre, selon un mode de réalisation de l'invention, l'enrouleur-dérouleur comporte
un panneau photovoltaïque, ledit panneau photovoltaïque étant apte à recharger la
batterie. La présence d'un panneau photovoltaïque permet d'augmenter l'autonomie de
fonctionnement de l'enrouleur-dérouleur. En effet, celui-ci est utilisé de préférence
pendant la saison ensoleillée, au cours de laquelle le panneau photovoltaïque est
le plus utile. Ainsi, il n'est pas nécessaire de recharger la batterie en la branchant
sur le secteur.
[0024] Avantageusement, le panneau photovoltaïque est fixé sur l'axe reliant les deux roues
non-motrices. Ainsi, le panneau photovoltaïque est exposé de manière optimale aux
rayons du soleil. Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux modules
comportent un châssis identique. En d'autres termes, le squelette des deux modules
est identique même si les modules finaux ne le sont pas. Cette caractéristique permet
de limiter le nombre de pièces différentes à produire. Elle permet également de rendre
l'enrouleur-dérouleur réversible et de pouvoir monter les moyens de transmission sur
l'un ou l'autre des modules, selon les besoins de l'utilisateur et selon la géométrie
de la piscine.
Brève description des figures
[0025] La manière de réaliser l'invention, ainsi que les avantages qui en découlent, ressortiront
bien de la description des modes de réalisation qui suivent, à l'appui des figures
annexées dans lesquelles :
La figure 1 est une représentation en perspective vue de face de l'enrouleur-dérouleur
selon un mode de réalisation de l'invention ;
La figure 2 est une représentation en perspective vue de face d'un châssis métallique
de la figure 1 ;
La figure 3 est une représentation en perspective éclatée de la pièce de fixation
du tube d'enroulement sur le châssis métallique de la figure 2 ;
La figure 4 est une représentation vue de face du premier module de déplacement de
la figure 1;
La figure 5 est une représentation vue de face du second module de déplacement de
la figure 1;
La figure 6 est une représentation en perspective vue de derrière de l'enrouleur-dérouleur
de la figure 1 ;
La figure 7 est une représentation en perspective vue de dessus des moyens de transmission
entre le moteur et le tube d'enroulement de la figure 1 ; et
La figure 8 est représentation partielle vue de face du premier module de la figure
4, incluant le tube d'enroulement et la bâche.
Description des modes de réalisation de l'invention
[0026] Tel qu'illustré sur la figure 1, l'enrouleur-dérouleur
100 de l'invention comporte un tube d'enroulement
11 encadré par deux modules
20, 30 de déplacement.
[0027] Le tube d'enroulement
11 présente des dimensions fixes telles qu'un diamètre compris entre 12 et 20 cm et
une longueur un peu supérieure à la largeur de la piscine, typiquement entre 4,4 et
4,7m pour une piscine de taille standard de 8x4m ou encore entre 5,4 et 5,7m pour
une piscine de taille standard de 10x5m etc...
[0028] Le tube d'enroulement
11 est de préférence un tube creux afin d'alléger la structure de l'enrouleur-dérouleur
100 et dont le matériau externe est d'une épaisseur comprise entre 0,5 et 2 cm. De plus,
le tube d'enroulement
11 est réalisé dans un matériau résistant à la déformation et à la corrosion, typiquement
en aluminium ou en acier inoxydable.
[0029] Le tube d'enroulement
11 comporte également des moyens d'attache de la bâche sur le tube d'enroulement
11. Ces moyens d'attache sont par exemple des boucles permettant d'insérer des sangles
reliées à la bâche.
[0030] La bâche est typiquement une couverture en PVC renforcé d'une largeur supérieur à
la largeur de la piscine, par exemple dépassant de 25 à 30 cm de chaque côté de la
piscine. La couverture PVC est percée de premières ouvertures sur sa largeur, permettant
d'insérer des barres en aluminium anodisé, ainsi que d'autres ouvertures permettant
l'évacuation des eaux pluvieuses. Les barres ont également une largeur supérieure
à la largeur de la piscine, de sorte à venir reposer sur les margelles bordant la
piscine. De ce fait, la largeur du tube d'enroulement
11 est supérieure à la largeur de la bâche et des barres afin de permettre à celles-ci
de s'enrouler correctement autour du tube d'enroulement
11.
[0031] Les modules
20, 30 de déplacement sont formés d'un châssis métallique
42 identique, illustré sur la figure 2, typiquement réalisé en aluminium ou en acier
inoxydable. Les châssis métallique
42 sont de préférence recouverts d'un boitier de protection, non représenté sur les
figures, ayant des propriétés esthétiques ainsi qu'un but de protection des pièces
mécaniques et électroniques contre les chocs et les intempéries.
[0032] Le châssis métallique
42 est composé d'une plaque
421, par exemple en forme de demi-cercle, venant au contact des extrémités du tube d'enroulement
11, d'une plaque de support
425, perpendiculaire à la plaque
421 et de deux pièces de maintien
426, 427, permettant de solidariser la plaque
421 de la plaque de support
425. La plaque de support
425 et la plaque perpendiculaire
421 peuvent constituer deux pièces distinctes solidarisées entre-elles par des moyens
de fixation ou encore être formées à partir d'une unique pièce obtenue par pliage.
[0033] La plaque
421 est percée d'un trou
422 au niveau duquel le tube d'enroulement
11 est fixé, rotatif par rapport à la plaque
421. La fixation est réalisée par le biais d'une pièce
51, visible sur la figure 3, formée d'un axe cylindrique
52 d'un diamètre compris entre 1 et 5 cm et d'une longueur comprise entre 25 et 50cm,
comprenant, en une première extrémité, un disque de diamètre compris entre 10 et 15
cm, soit un diamètre légèrement inférieur au diamètre du tube d'enroulement, et d'une
épaisseur comprise entre 2 et 5 cm. L'axe cylindrique
52 comporte également un second disque
53, identique au premier, positionné à une distance comprise entre 10 et 15 cm de son
autre extrémité.
[0034] Cette pièce
51 est insérée de chaque côté du tube d'enroulement
11, de sorte que la portion libre
56 de l'axe cylindrique
52 dépasse du tube d'enroulement
11 et que le disque
53 permette de rendre le tube d'enroulement
11 imperméable à la pénétration d'eau ou de saleté qui pourraient l'alourdir et/ou l'endommager.
[0035] La pièce
51 est rendue solidaire du tube d'enroulement
11 par le biais de vis
57 traversant le tube d'enroulement
11 et venant se ficher dans les disques
54 et
53.
[0036] L'ensemble formé par le tube d'enroulement
11 et les pièces
51 fixées aux extrémités du tube d'enroulement
11 est ensuite monté, libre en rotation, sur les châssis métalliques
42 en logeant les axes cylindrique
52 dans les trous
422, ménagés au niveau des plaques
421 des châssis métalliques
42. Les tiges cylindriques
52 sont maintenues aux châssis métalliques
42 par l'association de deux pièces de maintien
58, 59, positionnées de part et d'autre de la plaque
421 et solidarisées l'une à l'autre par la présence de vis traversant la plaque
421 du châssis métallique
42.
[0037] Tel qu'illustré sur la figure 2, la plaque de support
425 comporte également deux ouvertures
428, 429 permettant de loger les roues
25, 35, 27, 37.
[0038] Tel qu'illustré sur la figure 1, l'enrouleur-dérouleur
100 comporte à cet effet deux roues motrices
25, 35 d'un diamètre compris entre 25 et 40 cm. Les roues motrices
25, 35 sont composées d'un revêtement
251, de préférence en caoutchouc, monté sur une jante
252, de préférence réalisée en plastique, traversée en son centre par un axe de rotation
253, tel qu'illustré sur la figure 5. La partie inférieure de la roue motrice
25, 35 est insérée dans l'ouverture
428 du châssis métallique
42 et l'axe
253 est logé dans les ouvertures circulaires
254 et
255, visibles sur la figure 2. L'axe
253 est maintenu par des pièces de maintien similaires à la pièce
58.
[0039] L'enrouleur dérouleur comporte également deux roues non-motrices
27, 37 d'un diamètre compris entre 10 et 15 cm. Les roues non-motrices
27, 37 sont composées d'un revêtement
271, de préférence en caoutchouc, monté sur une jante
272, préférence réalisée en plastique, traversée en son centre par un axe de rotation
273, tel qu'illustré sur la figure 5. La partie inférieure de la roue non-motrices
27, 37 est insérée dans l'ouverture
429 du châssis métallique
42 et l'axe
253 est logé dans les ouvertures circulaires
274 et
275, visibles sur la figure 2. L'axe
273 est maintenu par des pièces de maintien telles qu'une goupille et un clip de retenue
276.
[0040] Tel qu'illustré sur la figure 1, la roue motrice
35 du module
30 de déplacement est reliée à la seconde roue motrice
25 du second module de déplacement
20 par un axe de transmission
41. Les roues non-motrices
27, 37 sont également reliées par un axe
43, visible sur la figure 6. Ces roues
27, 37 sont entrainées lors des déplacements de l'enrouleur-dérouleur
100. L'axe
43 peut présenter une section en forme de cercle ou de polygone sans changer l'invention.
[0041] Tel qu'illustré sur la figure 4, la mise en rotation des roues motrices
25, 35 et du tube d'enroulement
11 est rendue possible par la présence d'un moteur
33, localisé sur le module
30 de déplacement. Le moteur
33 est contrôlé via le boitier de commande
41. Ce dernier comporte par exemple des moyens de réception d'un signal radio, tel qu'un
signal Bluetooth, ou d'un signal infrarouge provenant d'une télécommande, d'un smartphone
ou d'une tablette et permettant d'initier l'enroulement et/ou le déroulement de la
bâche. Avantageusement, l'enrouleur-dérouleur peut être commandé via une application,
installée sur le smartphone ou la tablette. Des moyens de commande peuvent également
être présents directement sur le boitier de commande
41, comme par exemple des boutons et/ou interrupteurs.
[0042] L'alimentation de l'enrouleur-dérouleur
100 peut être assurée par branchement sur le secteur via une liaison filaire ou encore
par une batterie
40, dont la charge peut être effectuée en la branchant sur le secteur et/ou par le biais
d'un panneau photovoltaïque
44. De préférence, le panneau photovoltaïque
44 est fixé sur l'axe
43 reliant les roues non-motrices
27, 37, tel qu'illustré sur la figure 6.
[0043] Tel qu'illustré sur la figure 7, la transmission entre le moteur
33 et le tube d'enroulement
11 est réalisée par l'intermédiaire de deux roues dentées
61, 62. La première roue dentée
62 est solidaire de l'axe de rotation du moteur
33 et la seconde roue dentée
61 est reliée à la portion libre
56 de l' axe cylindrique
52. Lorsque la première roue dentée
62 est entrainée en rotation par le moteur
33, celle-ci entraine la seconde roue dentée
61 par effet d'engrenage. De cette manière, le tube d'enroulement
11 est également entraîné en rotation par le moteur
33.
[0044] La portion libre
56 de l'axe cylindrique
52 comporte également un mécanisme de roue libre
34, surmontée d'une poulie haute
32, non représentée sur la figure 7, mais visible sur les figures 1 et 4.
[0045] Le mécanisme de roue libre
34 est configurée pour transmettre le couple du moteur
33 à la poulie haute
32 lors de la phase de déroulement. Le mécanisme de roue libre
34 est également configurée pour empêcher la transmission du couple du moteur
33 à la poulie haute
32 lors de la phase d'enroulement, de sorte que les roues motrices
25, 35 entrent librement en rotation sous l'effet de la force de traction exercée par la
bâche, reliée à une extrémité de la piscine, lors de l'avancement de l'enrouleur-dérouleur
100.
[0046] Tel qu'illustré sur la figure 4, la roue motrice
35 est équipée d'une poulie basse
39, fixée sur son axe de rotation
273. La poulie haute
32 et la poulie basse
39 sont, quant à elles, reliées par un organe de transmission, typiquement une courroie
36. La courroie
36 est, par exemple, une courroie plate voire une courroie crantée positionnée sur la
périphérie plane d'une poulie. Avantageusement, la courroie
36 est de section trapézoïdale et de surface plane permettant de s'insérer dans l'encoche
de forme également trapézoïdale des poulies haute et basse
32, 39. Avantageusement, la courroie
36 est maintenue en tension au niveau de son bras supérieur par un dispositif tendeur
38 comportant une portion fixe
381, reliée au châssis métallique
42 par le biais d'une vis par exemple. Le dispositif tendeur
38 comporte également une portion mobile
482 incluant un système de ressort permettant de venir en appui sur la courroie
36. Le système de ressort permet de continuer à exercer le même effort sur la courroie
36 à mesure que celle-ci se détend.
[0047] Durant la phase de déroulement de la bâche, cet agencement mécanique permet au moteur
33 d'entrainer en rotation la poulie haute
32, puis la poulie basse
39, par l'intermédiaire de la courroie
36. Comme la roue motrice
35 est solidaire de la poulie basse
39, celle-ci est également entrainée en rotation par le moteur
33. De même, le couple du moteur
33 est également transmis à la seconde roue motrice
25 via l'axe de transmission
41.
[0048] Par ailleurs, de manière optionnelle, les modules
20, 30 comportent des balais
45 localisés sous la plaque de support
425, permettant de nettoyer la surface sur laquelle l'enrouleur-dérouleur
100 se déplace afin d'éviter de dévier et/ou d'enrayer sa trajectoire.
[0049] Pour résumer, l'enrouleur-dérouleur présente deux phases différentes : une phase
d'enroulement et une phase de déroulement de la bâche.
[0050] Lors de la phase d'enroulement de la bâche, le mécanisme de roue libre
34 bloque la transmission entre le moteur
33 et la poulie haute
32. Dans cette phase, le moteur
33 entraine donc seulement le tube d'enroulement
11. Les roues motrices
25, 35 sont quant à elles laissées libre en rotation. Ainsi, lorsque l'enrouleur-dérouleur
100 avance le long de la périphérie de la piscine, le tube d'enroulement
11 est mis en rotation par le moteur
33 et enroule la bâche, retenue à une extrémité. La traction exercée par la bâche tendue
permet ainsi de mettre en rotation les roues motrices
25, 35.
[0051] Lors de la phase de déroulement de la bâche, le mécanisme de roue libre
34 ne bloque pas la transmission entre le moteur
33 et la poulie haute
32. Dans cette phase, le moteur
33 entraine donc à la fois les roues motrices
25, 35, par l'intermédiaires des deux poulies
32, 39 et de la courroie
36, et le tube d'enroulement
11, par l'intermédiaire des deux roues dentées
61, 62. Pour coordonner l'avancement des roues
25, 35 avec l'enroulement du tube
11, le rapport de réduction entre les deux poulies
32, 39 permet de faire tourner les roues motrices
25, 35 à plus grande vitesse. Le réglage de la condition de patinage permet de faire patiner
la courroie
36 sur la poulie basse
39 lorsque la vitesse des roues motrices
25, 35 dépasse un certain seuil.
[0052] La figure 8 permet de traduire la condition de patinage de la courroie
36 sur la poulie basse
39. Pour ce faire, on définit
RT(t), le rayon de la bâche. Ce rayon
RT(t) diminue au cours du temps, à mesure que la bâche
12 est déroulée.
Rh est le rayon de la poulie haute
32 et
Rb est le rayon de la poulie basse
39. Enfin,
RR est le rayon de la roue motrice
35.
[0053] Dans les calculs qui suivent, on fait l'approximation d'une bâche
12 se déroulant parallèlement au sol, sans former d'angle avec l'axe horizontal passant
par le centre du tube de rotation
11.
[0054] Ainsi, la vitesse d'enroulement
VE d'un point de l'extrémité enroulée de la bâche est égale au rayon de la bâche
RT(t) multiplié par la vitesse angulaire
WH du tube d'enroulement
11, soit
RT(t)* WH. De même, puisque les roues motrices
25, 35 sont idéalement synchronisées avec l'enroulement de la bâche
12, la vitesse d'avancement
VE d'un point de l'extrémité de la roue motrice
25, 35 est aussi égale au rayon
RR de la roue motrice
25, 35 multiplié par la vitesse angulaire
WR de la roue motrice
25, 35, soit
RR*WR. On obtient alors la relation
VE =
RR*WR=RT(t)* WH (1).
[0055] Par ailleurs, la courroie étant inextensible, les vitesses de rotation des poulies
haute et basse
32, 39 sont reliées par l'équation :
RB*WB=RH*WH (2).
[0056] Pour que la courroie
36 patine sur la poulie basse
39 pendant toute la durée du déroulement, on doit avoir
WR <
WB, c'est-à-dire que la vitesse angulaire de la roue
WR doit être inférieure à la vitesse angulaire de la poulie basse
WB, c'est-à-dire :
RH/RB <
RT(t)/RR. Ainsi, pour que la courroie
36 patine sur la poulie basse
39, le rapport de réduction entre la poulie haute
32 et la poulie basse
39 est de préférence inférieur au rapport entre le rayon d'enroulement de la bâche
RT(t) autour du tube d'enroulement
11 et le rayon de la roue motrice
RR.
[0057] Pour que cette relation soit vraie à tout moment du déroulement, on définit
RTmax le rayon d'enroulement maximal de la bâche
12 autour du tube d'enroulement
11. Or,
RT(t)/RR <
RTmax/RR. Donc
RH/RB <
RTmax/RR à tout instant du déroulement. Ainsi la condition de patinage est obtenue lorsque
le rapport de réduction entre la poulie haute
32 et la poulie basse
39 est inférieur au rapport entre le rayon d'enroulement maximal
RTmax de la bâche
12 autour du tube d'enroulement
11 et le rayon de la roue motrice
RR.
[0058] Pour conclure, l'invention propose donc un enrouleur-dérouleur de bâche dont le système
de patinage est plus simple mécaniquement, moins coûteux à mettre en place et plus
facile à remplacer.
1. Enrouleur-dérouleur (100) automatique de bâche au-dessus de la surface du bassin d'une
piscine, ledit enrouleur-dérouleur comprenant :
- un tube d'enroulement (11),
- une bâche (12) apte à être enroulée autour du tube d'enroulement (11),
- un moteur (33) apte à mettre en rotation dans les deux sens ledit tube d'enroulement
(11) pour dérouler la bâche au cours d'une phase de déroulement et enrouler la bâche
au cours d'une phase d'enroulement, et
- deux modules (20, 30) de déplacement agencés pour prendre appui sur la périphérie
dudit bassin, les modules (20, 30) étant disposés aux extrémités du tube d'enroulement
(11), les modules (20, 30) comportant chacun une roue motrice (35), une roue non-motrice
(37) et des moyens de transmission du couple du moteur (33) aux roues motrices (25,
35),
lesdits moyens de transmission incluant :
- une poulie haute (32), entrainée par le moteur (33),
- une poulie basse (39), fixée à au moins une roue motrice (35), et
- un organe de transmission (36) reliant les deux poulies (32, 39),
caractérisé en ce que les moyens de transmission incluent en outre un mécanisme de roue libre (34) interposé
entre la poulie haute (32) et le moteur (33), ledit mécanisme de roue libre (34) permettant,
d'une part, l'entrainement de la poulie haute (32) par le moteur (33) lors de la phase
de de déroulement, et d'autre part, la désolidarisation de la poulie haute et du moteur
lors de la phase d'enroulement,
et en ce que durant toute la phase de déroulement, le rapport de réduction entre la poulie haute
(32) et la poulie basse (39) est inférieur au rapport entre le rayon d'enroulement
maximal (RTmax) de la bâche (12) autour du tube d'enroulement (11) et le rayon de
la roue motrice (RR) de sorte que l'organe de transmission (36) patine sur la poulie
basse (39).
2. Enrouleur-dérouleur selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe de transmission (36) est une courroie.
3. Enrouleur-dérouleur selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un dispositif tendeur (38) apte à tendre la courroie (36).
4. Enrouleur-dérouleur selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que la courroie (36) est une courroie à section trapézoïdale.
5. Enrouleur-dérouleur selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que la courroie (36) est une courroie dont la surface d'entraînement est plane.
6. Enrouleur-dérouleur selon la revendication 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens de transmission incluent un axe de transmission (41) entre les roues motrice
(35,25) des deux modules (20,30) de déplacement.
7. Enrouleur-dérouleur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les modules (20, 30) de déplacement comportent en outre des balais aptes à venir
au contact au moins en partie de la périphérie du bassin.
8. Enrouleur-dérouleur selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une batterie rechargeable agencée pour alimenter le moteur (33).
9. Enrouleur-dérouleur selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comporte un panneau photovoltaïque, ledit panneau photovoltaïque étant apte à
recharger la batterie.
10. Enrouleur-dérouleur selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les roues non-motrices (37) des deux modules sont reliées par un axe (43).
11. Enrouleur-dérouleur selon les revendications 9 et 10, caractérisé en ce que le panneau photovoltaïque est fixé sur l'axe reliant les roues non-motrices (37).
12. Enrouleur-dérouleur selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que les deux modules (20, 30) comportent un châssis (42) identique.