(19)
(11) EP 4 043 825 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
17.08.2022  Bulletin  2022/33

(21) Numéro de dépôt: 21156324.2

(22) Date de dépôt:  10.02.2021
(51) Int. Cl.: 
F41F 1/08(2006.01)
F41A 21/06(2006.01)
F42B 5/26(2006.01)
F41A 21/00(2006.01)
F42B 5/08(2006.01)
(52) Classification Coopérative des Brevets (CPC) :
F41F 1/08; F42B 5/26; F42B 5/08; F41A 21/00; F41A 21/06
(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR
Etats d'extension désignés:
BA ME
Etats de validation désignés:
KH MA MD TN

(71) Demandeur: FN Herstal S.A.
4040 Herstal (BE)

(72) Inventeurs:
  • BAPS, Bernard
    B-4218 Couthuin (BE)
  • VERHAEGEN, Damien
    B-4890 Thimister (BE)
  • SANTUS, Romain
    B-4520 Antheit (BE)

(74) Mandataire: AWA Benelux 
Avenue Josse Goffin 158
1082 Bruxelles
1082 Bruxelles (BE)

   


(54) MUNITION VERROUILLABLE


(57) La présente invention concerne une munition (4), destinée à coopérer avec un canon (3) comprenant des premiers moyens de fixations (11), ladite munition (4) comprenant une douille (5) logeant un projectile (8) ainsi qu'une amorce (7) permettant, en utilisation, de projeter le projectile (8), ladite douille (5) comprenant des seconds moyens de fixations (10) aptes à verrouiller, en utilisation, ladite munition (4) dans ledit canon (3) sur les premiers moyens de fixations (11).




Description

Objet de l'invention



[0001] La présente invention se rapporte au domaine des armes à feu, en particulier des lanceurs dits « à létalité réduite », et en particulier à celui des munitions et chargeurs adéquats, adaptés à ce type de lanceurs.

[0002] La divulgation concerne plus précisément une simplification des armes compatibles avec les munitions à faible puissance, afin d'y éviter le maximum de pièces mobiles.

Etat de la technique



[0003] Tel qu'il est connu de l'homme du métier, une munition typique se compose d'une douille logeant un projectile (comme par exemple une balle) et une charge pyrotechnique, ainsi que d'une amorce permettant d'enflammer le propulseur. Le propulseur, située derrière la balle, est enflammée, créant une réaction de combustion, dont les gaz générés permettent de projeter la balle hors du canon de l'arme.

[0004] Dans le cas bien connu du révolver, l'arme comprend un barillet dans lequel sont creusées des chambres permettant de contenir les munitions individuelles. Les chambres sont amenées tour à tour par rotation devant un canon indépendant, permettant ainsi de tirer plusieurs coups successivement. Le fonctionnement mécanique du révolver induit un certain nombre de mouvements de pièces mobiles. En effet, lorsqu'on appuie sur la queue de détente, un levier pousse le chien en arrière, ce qui compresse un ressort se trouvant dans la crosse. Au même moment, un autre levier pousse un cran à l'arrière du barillet qui permet de le faire tourner d'une fraction de tour de façon à placer la chambre suivante face au canon et qui, en fin de mouvement engage le verrouillage du barillet garantissant l'alignement précis avec le canon. Ensuite, la détente en fin de course libère le chien, le ressort se détend et pousse le chien en avant jusqu'à ce que le percuteur vienne rencontrer l'amorce de la munition.

[0005] Le revolver a donc l'avantage d'être une arme de poing avec un chargeur (barillet dans ce cas) pouvant comprendre plusieurs munitions pour tirer plusieurs coups avant de devoir recharger. Cependant, le revolver classique demande l'utilisation de plusieurs pièces mobiles, entièrement actionnées par le doigt du tireur sur la queue de détente. L'enchainement des mouvements des différentes pièces mobiles peut être inconfortable et représenter un délai de tir potentiellement gênant.

[0006] D'autre part, dans les pistolets semi-automatiques, l'impulsion générée par la mise à feu lors d'un tir permet aux pièces mobiles de reprendre leurs positions initiales afin d'ensuite ré-armer l'arme. Ce mécanisme est complexe, coûteux et susceptible d'enrayage. En outre, dans le cadre des munitions pour armes « à létalité réduites », la charge peut s'avérer trop faible que pour provoquer le mouvement des pièces mobiles, ce qui nuirait au ré-armement correct de l'arme.

Buts de l'invention



[0007] La présente invention vise à surmonter les inconvénients de l'état de la technique. Elle vise en particulier à fournir une arme comportant le moins de pièces mobiles, menant à un fonctionnement essentiellement électrique.

[0008] Un des objectifs de la présente invention est donc de simplifier au maximum la conception de l'arme, pour simplifier également sa fabrication et son entretien.

[0009] Un autre objectif est d'avoir un chargeur qui fait office de canon, permettant d'avoir une arme plus compacte. Le chargeur peut également offrir la possibilité de tirer plusieurs coups successivement sans devoir recharger l'arme.

[0010] Un autre objectif est de permettre un verrouillage de la munition manuel dans le canon, permettant d'éviter d'avoir un mécanisme d'insertion dans la chambre.

[0011] L'invention est par ailleurs particulièrement adaptée à des lanceurs dit à létalité réduite.

Résumé de l'invention



[0012] La présente invention divulgue une munition, destinée à coopérer avec un canon comprenant des premiers moyens de fixations, ladite munition comprenant une douille logeant un projectile ainsi qu'une amorce, ladite douille comprenant des seconds moyens de fixations aptes à verrouiller, en utilisation, ladite munition dans ledit canon sur les premiers moyens de fixations.

[0013] L'invention comporte au moins une ou une combinaison adéquate des caractéristiques suivantes :
  • l'amorce est une amorce à amorçage électrique ;
  • l'amorce à allumage électrique comprend un pont résistif présentant une résistance faible avant son utilisation et élevée après son utilisation ;
  • la munition comprend une charge pyrotechnique produisant, en utilisation, une énergie cinétique du projectile rapportée à la surface d'impact inférieure à 100 Joules/cm2, de préférence inférieure à 50 J/cm2, typiquement de l'ordre de 30 /cm2 ;
  • la munition comprend une charge pyrotechnique produisant ne énergie cinétique de projection rapportée à la surface d'impact d'au moins 7 J/cm2 de préférence au moins 15 J/cm2.
  • La munition ne comprend qu'une charge primaire (i.e. pas de charge secondaire).


[0014] Un second aspect de l'invention concerne un canon destiné à coopérer avec la munition, comprenant des premiers moyens de fixations permettant, en utilisation, le verrouillage de la munition à l'intérieur du canon par coopération des premiers moyens de fixation et des seconds moyens de fixation.

[0015] Avantageusement, le canon est pré-chargé au moyen de la munition, le verrouillage de la munition dans le canon étant du type connexion à baïonnette.

[0016] De préférence, les premiers moyens de fixation du canon sont de type femelle et les seconds moyens de fixation de la douille sont de type mâle.

[0017] Un troisième aspect de l'invention concerne un ensemble chargeur comprenant une pluralité de canons selon l'invention, chaque canon permettant le chargement d'une munition, la munition étant verrouillable dans le canon à l'aide des premiers moyens de fixations et des seconds moyens de fixation.

[0018] Avantageusement, l'ensemble chargeur comprend cinq canons permettant le chargement de cinq munitions.

[0019] Un quatrième aspect de l'invention concerne une arme comprenant un ensemble chargeur amovible et pouvant être séparé de l'arme.

[0020] Avantageusement, l'arme de l'invention est un lanceur à létalité réduite.

Brève description des figures



[0021] 

La figure 1 représente une vue tridimensionnelle d'un exemple de lanceur selon la présente invention comprenant le chargeur.

La figure 2 représente une vue tridimensionnelle d'un exemple de lanceur selon la présente invention avec le chargeur déconnecté du lanceur.

La figure 3 représente une vue tridimensionnelle d'un exemple de chargeur selon l'invention, comprenant cinq canons.

La figure 4 représente une vue arrière du chargeur de la figure 3, le chargeur étant vide.

La figure 5 représente une vue tridimensionnelle d'un exemple de munition selon la présente invention.

La figure 6 représente une autre vue tridimensionnelle de la munition de la figure 5.

La figure 7 représente une vue tridimensionnelle du chargeur des figures 3 et 4, celui-ci étant chargé avec cinq munitions.

La figure 8 représente une vue en coupe d'un exemple de lanceur selon la présente invention.


Références numériques des figures



[0022] 

1 : lanceur

2 : chargeur

3 : canon

4 : munition

5 : douille

6 : partie préhensible du lanceur

7 : amorce

8 : projectile

9 : chambre de combustion

10 : élément de fixation mâle (ergot de verrouillage)

11 : élément de fixation femelle (fente de verrouillage)

12 : queue de détente


Description détaillée de l'invention



[0023] La présente invention divulgue un lanceur 1 dont le nombre de pièces dites « mobiles » a considérablement été réduit. Le lanceur de l'invention est représenté de manière générale sur les Figures 1 et 2.

[0024] Par « arme à létalité réduite », nous entendons des lanceurs présentant des probabilités de porter des blessures graves réduites. Cette létalité réduite peut être obtenue par l'utilisation de projectiles particuliers présentant une pénétration faible (projectile plastique, caoutchouc, enveloppe sécable comprenant de la grenaille se désagrégeant à l'impact, ...) et/ou densité une énergie cinétique réduite (i.e. l'énergie cinétique rapportée à la surface d'impact est inférieure à 100 joules/cm2 de préférence inférieure à 50 joules/cm2,typiquement de l'ordre de 30 joules/cm2). Ces projectiles peuvent néanmoins être invalidants, provoquant une douleur et/ou un effet de recul suffisant pour dissuader un agresseur de poursuivre son action. Ils permettent aussi dans le cas de certains projectiles de « marquer » la cible au moyens de colorants facilement identifiables.

[0025] Telle que représentée sur la Figure 1, le lanceur 1 comprend un chargeur 2. Ce chargeur 2 est amovible, et peut donc être détaché d'une partie préhensible 6 du lanceur 1 comme représenté sur la Figure 2. Le chargeur 2 a la spécificité d'avoir également la fonction de canon. En effet, comme illustré sur les figures 3 et 4, le chargeur 2 comprend des trous cylindriques 3 faisant office de canons. Les munitions 4 sont donc chargées au préalable dans les différents canons 3, avant de placer l'ensemble chargeur 2 sur le lanceur 1. Ces canons peuvent être de simples alésages dans le chargeur, soit comprendre un chemisage interne faisant office de canon, par exemple dans le cas d'un chargeur en matière plastique comprenant un chemisage métallique. Le chargeur peut aussi être moulé d'un seul tenant.

[0026] L'ensemble chargeur 2, une fois désolidarisé du lanceur 1, est inopérant. Il faut en effet que le chargeur 2 soit fixé sur la partie préhensible 6 du lanceur 1, à savoir la partie « active » étant capable d'injecter l'énergie d'amorçage (courant électrique) à la munition 4 présente dans le canon 3. La partie préhensible 6 comprend la crosse, la queue de détente 12 et tout le dispositif de déclenchement du tir afin de transmettre l'énergie d'amorçage au moment opportun.

[0027] Les figures représentent un chargeur 2 avec cinq canons 3, mais ceux-ci pourraient être de nombre différent. Il est possible également d'avoir un chargeur 2 avec un unique canon 3.

[0028] Etant donné que l'ensemble chargeur 2 fait office de canon 3, le lanceur est plus compact, à savoir plus court vu que la munition 4 est déjà insérée dans le canon 3. Comme il sera expliqué plus en détails ci-dessous, les canons 3 comprennent des éléments de verrouillages 11.

[0029] La présente invention concerne également les munitions 4, ayant la spécificité d'avoir plusieurs fonctions. En effet, chaque munition 4 a pour but de porter le projectile 8, mais également de le verrouiller dans le canon 3. Ces munitions ont par ailleurs la particularité de comprendre une amorce électrique telle que décrite par exemple dans le document brevet US 10,415,944. Tel qu'illustré sur les figures 5 et 6, la munition 4 de l'invention comprend une douille 5 logeant un projectile 8 ainsi qu'une amorce 7 comprenant une charge primaire, et éventuellement une charge secondaire, permettant de projeter le projectile 8 hors du canon 3 du lanceur 1 lors du tir. La munition 1 comprend également une chambre de combustion 9 étant comprise à l'intérieur de la douille 5, ayant la particularité que, lorsque la munition 4 est insérée dans le canon 3, la douille 5 et en particulier la partie de la douille comprenant la chambre de combustion 9 n'est que partiellement chemisée par le canon 5.

[0030] La douille 5 comprend, sur sa surface extérieure, des moyens de fixation 10 qui permettent de venir verrouiller la munition 4 dans le canon 3, ce dernier comprenant des moyens de fixation 11 coopérant avec ceux de la douille 5. En effet, comme représenté sur les figures 3 et 4, chaque canon 3 comprend des premiers moyens de fixations 11 permettant de coopérer avec des seconds moyens de fixations 10 compris sur la douille 5 de la munition 4.

[0031] La fixation de la munition 4 dans le canon 3 est de manière préférée une connexion de type baïonnette, à savoir une connexion réalisée par un mouvement « pousser-tourner », via des ergots 10 pénétrant dans une fente/renfoncement 11 en forme de L. C'est ce type de moyen de fixation qui est représenté sur les figures, pour lequel les premiers moyens de fixation 11 sont donc des moyens de fixation de type femelle, et les seconds moyens de fixation 10 sont des moyens de fixation de type mâle. Evidemment, tout type de fixation adéquat peut être utilisé. Par exemple, le vissage peut être envisageable. Egalement une gorge peut être réalisée dans la munition 4, et un ressort dans le canon 3, de sorte que la munition 4 soit clipsée à l'aide de la gorge dans le canon 3 en poussant le ressort. La munition de la présente invention n'est donc pas lisse suite à la présence des éléments de fixation 10.

[0032] Le verrouillage de la munition 4 dans chaque canon 3 se fait manuellement. De cette manière, l'extraction des douilles 5 après le tir est facilitée. La munition 4 verrouillable dans le canon 3 permet de simplifier le mécanisme du lanceur semi-automatique, car il n'y a pas besoin de mécanisme d'insertion dans le canon 3. En effet, étant donné que le chargeur 2 fait office de canon 3, les munitions 4 sont verrouillées directement manuellement dans le canon 3. La douille 5 des munitions 4 a une géométrie telle qu'elle déborde du canon 3 lorsqu'elle y est insérée et verrouillée. De cette manière, la préhension de la munition 4 par l'utilisateur est facilitée.

[0033] Le chargeur 2 avec plusieurs canons 3 a l'avantage des lanceurs semi-automatiques. De plus, comme le chargeur 2 est amovible, l'utilisateur peut en avoir en stock dans sa poche, avec les munitions 3 déjà placées dans le chargeur 2. Le principe de verrouillage des munitions 4 permet de préparer le chargement à l'avance sans risque de perdre de munitions 4.

[0034] Afin de réduire à son maximum l'utilisation des pièces mobiles, du lanceur 1 de la présente invention a préférablement une utilisation 100% électrique, à l'exception du mécanisme de déclenchement du tir.

[0035] Comme les alésages dans le chargeur 2 font office de canon 3, le chargeur 2 ne doit pas effectuer de rotation comme dans le revolver (où dans ce cas, les alésages dans le barillet doivent se retrouver tour à tour en face du canon du lanceur). Donc, en partant du principe que le chargeur 2 comprend plusieurs canons 3, chaque canon 3 comportant la munition 4 va être utilisé tour à tour lors du tir.

[0036] De surcroît, le lanceur comprend un dispositif configuré pour exécuter les étapes d'un procédé de sécurisation:
  • mesurer une grandeur électrique du circuit électrique d'amorce de la munition ;
  • désactiver la commande de tir (ou alerter l'utilisateur au moyen d'un signal, notamment sonore, vibratoire et/ou visible) lorsque la grandeur détectée se trouve en dehors d'une plage de valeurs prédéfinie.


[0037] En particulier, l'élément électrique permettant l'amorçage de la munition présente une résistance à la chaleur faible de façon à ce que l'allumage de la charge primaire la détruise. De cette façon, la détection d'une résistance infinie sur le circuit d'amorçage permet de déterminer que la munition chargée a déjà été utilisée et nécessite d'être remplacée. Cette caractéristique est particulièrement utile dans le cas de munitions multiples placées dans un circuit prévu pour un allumage séquentiel de différentes cartouches chargées simultanément.


Revendications

1. Munition (4), destinée à coopérer avec un canon (3) comprenant des premiers moyens de fixations (11), ladite munition (4) comprenant une douille (5) logeant un projectile (8) ainsi qu'une amorce (7) permettant, en utilisation, de propulser le projectile (8), ladite douille (5) comprenant des seconds moyens de fixations (10) aptes à verrouiller, en utilisation, ladite munition (4) dans ledit canon (3) sur les premiers moyens de fixations (11).
 
2. Munition (4) selon la revendication 1 dans laquelle l'amorce (7) est une amorce à amorçage électrique.
 
3. Munition (4) selon la revendication 3 dans laquelle l'amorce (7) à allumage électrique comprend un pont résistif présentant une résistance faible avant son utilisation et élevée après son utilisation.
 
4. Munition (4) selon l'une des revendications précédentes comprenant une charge pyrotechnique produisant, en utilisation, une énergie cinétique du projectile rapportée à la surface d'impact inférieure à 100 Joules/cm2, de préférence inférieure à 50 J/cm2, typiquement de l'ordre de 30 J/cm2.
 
5. Canon (3) destiné à coopérer avec la munition (4) de l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend des premiers moyens de fixations (11) permettant, en utilisation, le verrouillage de ladite munition (4) à l'intérieur dudit canon (3) par coopération des premiers moyens de fixation (11) et des seconds moyens de fixation (10).
 
6. Canon pré-chargé comprenant un canon (3) selon la revendications 5 et une munition (4) selon l'une des revendications 1 à 4, le verrouillage de ladite munition (4) dans le canon (3) étant du type connexion à baïonnette.
 
7. Canon (3) pré-chargé selon la revendication 6, caractérisé en ce que les premiers moyens de fixation (11) du canon (3) sont de type femelle et les seconds moyens de fixation (10) de la douille (5) sont de type mâle.
 
8. Ensemble chargeur (2) comprenant une pluralité de canons (3) selon l'une des revendications 5 à 7, chaque canon (3) permettant le chargement d'une munition (4) selon l'une des revendications 1 à 2, ladite munition (4) étant verrouillable dans ledit canon (3) à l'aide des premiers moyens de fixations (11) et des seconds moyens de fixation (10).
 
9. Ensemble chargeur (2) selon la revendication 8 caractérisé en ce qu'il comprend cinq canons (3) permettant le chargement de cinq munitions (4).
 
10. Arme (1) comprenant l'ensemble chargeur (2) de l'une des revendications 8 à 9, caractérisé en ce que ledit ensemble chargeur (2) est amovible et peut être séparé de l'arme (1).
 
11. Arme(1) selon la revendication 10 caractérisée en ce qu'elle est un lanceur dit à létalité réduite.
 




Dessins



















Rapport de recherche









Rapport de recherche




Références citées

RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



Cette liste de références citées par le demandeur vise uniquement à aider le lecteur et ne fait pas partie du document de brevet européen. Même si le plus grand soin a été accordé à sa conception, des erreurs ou des omissions ne peuvent être exclues et l'OEB décline toute responsabilité à cet égard.

Documents brevets cités dans la description