Domaine de l'invention
[0001] La présente invention concerne le domaine des articles pour la consommation par inhalation
de substances solides ou pulvérulentes sèches généralement élaborées à partir de feuilles
séchées ou de fleurs telles que par exemple le thym, la lavande, la sauge, l'eucalyptus,
le pin, la mélisse, la menthe, le tabac ou encore le cannabis etc.
[0002] La consommation se fait habituellement sous forme de cigarettes, joints, ou à l'aide
d'une pipe, impliquant une combustion des plantes séchées, sous forme solide ou pulvérulente
ou de vaporisateurs utilisant des techniques différentes.
[0003] Ce type de consommation fonctionne par la combustion de la matière végétale (ou pyrolyse)
produisant une fumée qui est inhalée par l'utilisateur. La température de la braise
varie entre 400°C et 900°C entrainant la formation de nombreux produits toxiques et
détruisant près de la moitié, des principes actifs de la plante. La pyrolyse produit
des réactions chimiques transformant certains constituants de la plante en résidus
de combustion et/ou goudrons, très nocifs, formés par un mélange de plusieurs centaines
de substances chimiques. Parmi ces substances, plusieurs dizaines se sont avérées
cancérigènes (hydrocarbures polycycliques aromatiques, nitrosamines)
[0004] Pour éviter une consommation par combustion de plantes séchées, plusieurs alternatives
sont actuellement connues de l'art antérieur.
[0005] Il existe notamment un dispositif permettant la consommation de plantes avec une
pipe à eau, aussi appelé Narguilé, bang ou Chicha. Ce dispositif permet la consommation
de plantes en utilisant de l'eau pour former une fumée dense. Lorsque l'utilisateur
aspire, de l'air chaud passe à travers la mélasse, puis le tube qui l'achemine jusqu'à
l'eau avant de remplir le pot dans lequel il est aspiré par l'utilisateur. Le tabac
pour les narguilés est très semblable à ceux utilisés pour les pipes traditionnelles,
mais extrêmement épicé et mélangé avec du glucose alcoolique liquide (mélasse), une
substance très dense et collante qui a deux buts : retarder la combustion autant que
possible et adoucir la fumée ainsi formée. Le produit consommé est chauffé ce qui
conduit à une combustion incomplète ; ceci diffère d'une cigarette dans laquelle le
produit est brulé. Les températures moins élevées de ce dispositif entrainent la formation
de moins de composés nocifs. Toutefois, le volume d'air généré par l'utilisation d'eau
ainsi que le temps de consommation plus long entrainent une toxicité plus grande qu'avec
une cigarette pour l'utilisateur.
[0007] Une seconde alternative à la combustion de matière végétale est la consommation par
inhalation de vapeur de substances sèches solides ou pulvérulentes (phyto-inhalation).
Cette méthode consiste en une vaporisation des composants contenus dans les plantes
séchées. Le produit est chauffé dans un dispositif et l'utilisateur inhale les principes
actifs libérés. Contrairement aux modes de consommations par combustion, ce procédé
ne produit pas de fumée mais une vapeur sans sous-produits toxiques qui contient uniquement
les principes actifs. Toutefois, la vaporisation des composants peut amener à la désagrégation
des plantes séchées en petites particules. Lorsqu'elles sont aspirées, ces particules
toxiques peuvent remonter dans le conduit d'aspiration et brûler les voies respiratoires
de l'utilisateur. Les dispositifs que l'art antérieur propose ne comportent aucune
solution efficace pour empêcher les particules de remonter dans le conduit d'aspiration.
[0008] Le problème technique à résoudre est de proposer un dispositif permettant de prévenir
les différents risques sanitaires liés à la consommation de plantes séchées solides
ou pulvérulentes en évitant la combustion de plantes séchées et en limitant l'aspiration
des particules produites lors de la mise en œuvre du procédé pouvant brûler les voies
respiratoires de l'utilisateur.
Etat de la technique
[0009] On connaît dans l'état de la technique la demande de brevet
US2013104738 un appareil comprenant un récipient en verre de laboratoire comprenant une chambre
d'entrée ayant une partie supérieure ouverte, la chambre d'entrée supportant un préfiltre,
la chambre d'entrée couplée à un conduit s'étendant vers le bas ; une chambre d'échappement
définie par au moins une paroi latérale couplée à une paroi inférieure et la paroi
latérale définissant une partie supérieure ouverte dans laquelle la chambre d'échappement
est adaptée pour contenir un liquide, la chambre d'échappement comprend en outre un
second filtre, la chambre d'échappement comprenant en outre un ouverture d'entrée
située adjacente à la paroi inférieure et couplant au conduit s'étendant vers le bas
de la chambre d'entrée, l'ouverture d'entrée étant agencée sur la une paroi latérale
au-dessous du deuxième disque fritté.
[0010] La demande de brevet
WO2017096452 décrit une pipe à eau pour fumer modulaire et un ensemble raccord. La pipe à eau
modulaire comprend une chambre de fumée ayant un cylindre avec une extrémité de raccord
fileté, et une chambre de base avec un col ayant un raccord fileté. L'ensemble raccord
comprend un collier intérieur reposant dans un collier extérieur. Le collier intérieur
a rencontré en prix l'extrémité de raccord fileté de la chambre de fumée, et le collier
extérieur a rencontré en prix le col fileté de la chambre de base. Une fois assemblé,
le collier intérieur est retenu entre le collier extérieur, la chambre de fumée et
la chambre de base. L'extrémité de raccord de la chambre de fumée et le col de la
chambre de base sont dimensionnés de telle sorte qu'une surface externe du charbon
extérieur est étroitement alignée avec le cylindre de la fumée et le col. L'invention
concerne également un procédé d'assemblage de la conduite à eau modulaire et des éléments
de base et de raccordement aval supplémentaires.
[0011] La demande de brevet
US2010319716 décrit un dispositif pour fumer, comprenant :
- un tuyau ayant une extrémité supérieure ouverte et une extrémité inférieure, l'extrémité
supérieure ouverte étant configurée pour recevoir la bouche d'un utilisateur ;
- une chambre à liquide fixée à l'extrémité inférieure du tuyau ;
- un tube d'entrée fixé à la chambre à liquide, le tube d'entrée ayant une ouverture
creuse ;
- un bol configuré pour être inséré dans l'ouverture creuse du tube d'entrée ; et
- une source d'allumage fixée au bol, la source d'allumage étant configurée pour délivrer
de l'énergie dans une direction vers le bol.
[0012] La demande de brevet
US2021015149 décrit un appareil de filtration destiné à être utilisé dans un appareil à fumer,
l'appareil de filtration comprenant :
▪ un orifice d'entrée et un orifice de sortie ;
▪ un tube de traversée de filtre connecté entre les orifices d'entrée et de sortie,
le tube de traversée de filtre ayant une structure de blocage à l'intérieur ;
▪ une pluralité d'orifices de dispersion positionnés sur un premier côté de la structure
de blocage ;
▪ une pluralité d'orifices de collecte positionnés sur un second côté de la structure
de blocage ; et
- une chambre de filtre ayant une quantité de matériau de filtration positionnée à l'extérieur
du tube de traversée de filtre et en communication fluidique avec la pluralité d'orifices
de dispersion et de collecte.
Inconvénients de l'art antérieur
[0013] Les solutions de l'art antérieur ne sont pas totalement satisfaisantes. En effet,
les solutions de type cigarette, joints ou pipes n'évitent pas la combustion de plantes
séchées, avec les inconvénients déjà mentionnés. Au contraire, les documents de l'art
antérieur concernent la combustion des plantes et ne prévoient aucune sécurité pour
éviter l'inhalation des particules nocives, tout en permettant une fabrication simple
et économique.
[0014] Les solutions de type narguilé ou « chicha », de par leur combustion dite "incomplète"
conduisent à une consommation d'un volume très important de fumée et n'excluent pas
complétement la formation de résidus toxiques De plus, ce dispositif ne permet pas
de consommer des plantes séchées solides ou pulvérulentes proprement dit puisque le
produit doit nécessairement être mélangé à du glucose alcoolique liquide afin d'obtenir
un mélange de type mélasse.
[0015] Les dispositifs utilisant des méthodes de vaporisation par sublimation de plantes
séchées ne proposent pas de solution permettant de limiter les particules issues de
la désagrégation des plantes séchées utilisées.
Avantages de l'invention
[0016] La présente invention répond au problème technique en proposant un dispositif de
consommation par vaporisation à partir de substances sèches ou pulvérulentes amélioré
et innovant. Ce dispositif, fonctionne grâce à une réaction de sublimation consistant
à vaporiser les composés contenus dans la substance sèche ou pulvérulente. De manière
tout à fait innovante, le dispositif adresse le problème de la combustion secondaire.
Bien que le dispositif fonctionne par sublimation, une utilisation intensive de celui-ci
peut finir par entrainer une combustion de la substance utilisée. En effet, lors d'une
utilisation intensive de dispositif de vaporisation en verre de type « ampoule »,
des particules chaudes pouvant provenir de la substance elle-même ou bien de résidus
formés par une combustion de la substance utilisée peuvent remonter dans le conduit
d'inhalation. Ces particules peuvent alors être ingérées et brûler les voies respiratoires
de l'utilisateur. On parle alors de résidus de combustion.
[0017] Afin de résoudre les effets néfastes pour l'utilisateur des résidus de combustion,
l'invention comporte un filtre spécifique permettant de prévenir l'inhalation de ces
particules toxiques. Le filtre du dispositif permet de garantir à l'utilisateur un
mode de consommation sans aucun risque de brûlure de ses voies respiratoires. Positionné
dans le conduit d'inhalation, il retient les particules sans bloquer le passage de
la vapeur. L'utilisateur continue à avoir un débit d'inhalation satisfaisant, puisque
le filtre ne bloque pas le passage de l'air et de la vapeur tout en évitant l'ingestion
de particules. De manière avantageuse, le filtre est composé de fil d 'acier inoxydable
compatible alimentaire afin de garantir une innocuité à l'utilisateur, c'est-à-dire
qu'aucun composé toxique ne peut s'échapper du filtre lors de l'inhalation. Enfin,
son maillage étroit permet de retenir les particules. Celle-ci sont généralement comprises
entre 150 et 250 micromètres.
[0018] Un autre avantage de l'invention est que le dispositif comprend un évent dans son
hémisphère inférieur. Ainsi, l'air rentre plus facilement dans le dispositif pour
permettre la formation de vapeur. Cet évent peut être obturé par l'utilisateur avec
son doigt afin de créer un appel d'air plus ou moins important et ainsi régler l'intensité
du débit de vapeur.
Brève description des figures
[0019]
[Fig.1] la figure 1 annexée correspondant à un exemple non limitatif de réalisation,
vue en coupe du dispositif selon la réalisation.
[Fig.2] la figure 2 annexée correspondant à une variante de réalisation, vue en perspective
du dispositif selon la réalisation.
[Fig.3] la figure 3 annexée correspondant à une autre variante de réalisation, vue
en perspective, en mode démonté, du dispositif selon la réalisation.
[Fig.4] la figure 4 annexée correspondant à une autre variante de réalisation, vue
en perspective, en mode assemblé, du dispositif selon la réalisation.
Contexte de l'invention
[0020] La présente invention concerne le domaine des accessoires pour fumer destinés à la
consommation par inhalation des substances solides ou semi-solides (sous forme de
poudres, pâtes, cailloux...), en particulier pour la consommation de cannabis sous
forme solide, sous forme d'herbe ou de résine, et ce exclusivement dans des conditions
et cadres autorisés par les autorités règlementaires, tels que les centres d'accueil
et d'accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAARUD), les
associations de prévention, les pharmacies, ou pour un cadre thérapeutique.
[0021] Le cannabis, également connu sous le nom de marijuana, est une plante naturelle contenant
au moins deux composants pharmacologiquement actifs bien connus, le tétrahydrocannabinol
(THC) et le cannabidiol (CBD). Lorsqu'ils sont ingérés, le THC et le CBD peuvent offrir
de nombreux avantages et peuvent être utilisés, par exemple, pour soulager la douleur,
la spasticité musculaire, et dans le traitement des nausées associées à la chimiothérapie.
Fumer du cannabis est une forme courante d'ingestion de THC et de CBD. Cependant,
alors que le THC et le CBD sont libérés en fumant, la combustion du cannabis peut
également libérer de nombreuses substances toxiques telles que l'ammoniac et le cyanure
d'hydrogène qui peuvent causer des dommages en cas d'ingestion. Le kit concerne plus
particulièrement des accessoires développés dans le cadre du programme de Prévention
et de Réduction des Risques pour la santé des usagers, afin d'assurer une meilleure
sécurité sanitaire,
Description détaillée de l'invention
[0022] Afin de remédier à ces inconvénients, la présente invention concerne selon son acception
la plus générale un dispositif pour la consommation par inhalation de substances sèches
solides ou pulvérulentes sans combustion, présentant les caractéristiques énoncées
par la revendication 1.
[0023] La présente invention propose un dispositif pour la consommation par inhalation de
plantes séchées sèches solides (par exemple feuilles entières ou hachées) ou pulvérulentes,
en utilisant une méthode de vaporisation des composés par sublimation et sans combustion.
Ladite substance est chauffée à une température permettant la vaporisation des composés
contenus dans la substance sèche ou pulvérulente. A cette température, les huiles
essentielles ainsi que les principes actifs se vaporisent grâce à un processus de
sublimation, sans brûler la plante, cela permet d'éviter la formation et l'absorption
de goudron et de monoxyde de carbone qui sont généralement produits lors de la combustion
de matière végétale. Les composés vaporisés sont sous forme de vapeur. Cette méthode
est particulièrement efficace avec les plantes résineuses telles que le thym, la lavande,
la sauge, l'eucalyptus, le pin, la mélisse, la menthe, le tabac ou encore le Cannabis.
Ce dispositif ne nécessite pas d'eau pour fonctionner.
[0024] Le dispositif comprend 3 éléments : le fourneau, le conduit d'inhalation et l'élément
filtrant.
[0025] Avantageusement, le fourneau est constitué d'un col fileté d'une section comprise
entre 15 et 30 millimètres.
[0026] Avantageusement, le col débouche sur le corps du fourneau d'une section comprises
entre 40 et 60 millimètres.
[0027] Le fourneau présente dans son hémisphère inférieure un évent. Avantageusement l'évent
présente une section comprise en 6 et 10 millimètres. Dans un mode de réalisation
encore plus avantageux, ledit évent présente une section de 8 millimètres.
[0028] Le raccordement entre ledit conduit d'inhalation et ledit bouchon est étanche, pour
éviter la fuite de composés gazeux.
[0029] De préférence, ledit corps est constitué en verre à faible conductibilité thermique
(ex : verre borosilicaté).
[0030] Avantageusement, lesdites substances sèches, solides ou pulvérulentes, sont des plantes
telles que des feuilles ou des fleurs végétales séchées.
[0031] Dans un mode de réalisation particulier, les feuilles ou les fleurs végétales utilisés
sont du thym, de la lavande, de la sauge, de l'Eucalyptus, du pin, de la mélisse,
de la menthe ou encore du cannabis
[0032] Avantageusement, ledit bouchon est constitué en un matériau, éventuellement synthétique,
résistant à des températures allant jusqu'à 500° C. Dans un mode de réalisation préféré,
ledit bouchon est constitué en un plastique résistant à des températures au moins
supérieures à 100°C.
[0033] De préférence, ledit bouchon présente une hauteur supérieure à 20 millimètres.
[0034] Selon une variante avantageuse, ledit bouchon présente à sa partie inférieure un
épaulement annulaire et en ce que ledit filetage est configuré pour préserver un espace
entre la surface frontale arrière dudit épaulement et la surface extérieure dudit
corps en verre.
[0035] La présente invention propose un dispositif comportant un élément filtrant. Ledit
élément filtrant permet de retenir les particules issues de la désagrégation de la
plante séchée afin d'éviter que l'utilisateur les ingère, évitant ainsi toutes brûlures
de ses voies respiratoires. Grâce à l'élément filtrant, l'utilisateur peut inhaler
de la vapeur issue du dispositif sans risquer l'ingestion de particules issues des
plantes séchées ou produites lors du fonctionnement du dispositif. Notamment, en cas
d'utilisation intensive, la matière sèche peut finir par brûler et produire des particules
toxiques qui, aspirées par l'utilisateur peuvent provoquer des brûlures et l'inhalation
de résidus toxiques.
[0036] L'élément filtrant susceptible d'être introduit dans le conduit d'inhalation est
constitué par un cylindre formé par une compression de fil d'acier inoxydable tricoté
d'une section comprise entre 150 et 300 micromètres, ledit élément présentant une
section extérieure sensiblement identique à la section intérieure du conduit d'inhalation
et une hauteur comprise entre 2 et 10 millimètres.
[0037] Le fil qui compose l'élément filtrant est un fil d'acier inoxydable de type Inox
alimentaire, constitué par un alliage comprenant les éléments suivants : carbone,
chrome, silicium, manganèse, phosphore, soufre et Nickel. Ce type d'acier ne rejette
pas de résidus toxiques à la chaleur, ce qui assure son innocuité. Selon un mode de
réalisation préféré, ledit fil est en acier de type Inox 304 brillant.
[0038] De préférence, la hauteur du filtre est comprise entre 4 et 6 millimètres, par exemple
de 5 millimètres et la section du fil d'acier de 180 et 220 micromètres, de préférence
de 180 micromètres.
[0039] Avantageusement, le fil qui compose l'élément filtrant est un fil d'acier inoxydable
de type Inox alimentaire, constitué par un alliage comprenant les éléments suivants
: carbone, chrome, silicium, manganèse, phosphore, soufre et Nickel. Il présente une
section de 180 micromètres avec une tolérance de 15 micromètres. Il est formé par
un fil tricoté, découpé, roulé et compressé en deux étapes. Il permet de filtrer des
particules dont la taille est comprise entre 150 et 250 micromètres.
[0040] Le fil de l'élément filtrant est maillé et replié pour former des mailles comprimées,
de façon à éviter la formation d'aspérités pointues. Le poids de fil est d'environ
1.2 grammes, en tous cas supérieur à 0.85 gramme, pour un filtre de 10,95 millimètres
de section et de 5 millimètres de haut.
[0041] L'élément filtrant est inséré dans le conduit d'inhalation. Le mode de réalisation
de l'élément filtrant évite la présence d'aspérités susceptibles de blesser les doigts
de l'utilisateur et d'endommager la surface intérieure du conduit. La porosité obtenue
avec les caractéristiques du fil d'acier et du taux de compression est optimale pour
bloquer le passage des éléments solides dont l'ingestion est dangereuse.
[0042] Selon un mode de réalisation préféré, ledit élément filtrant présente une section
extérieure sensiblement identique à la section intérieure du conduit d'inhalation
et une hauteur comprise entre 2.5 et 6 millimètres.
[0043] Selon un autre mode de réalisation préféré, ledit élément filtrant est constitué
d'un ensemble de fil compressé d'une section comprise entre 150 et 300 micromètres
étant engagé dans ledit conduit d'inhalation.
[0044] Le fil composant ledit élément filtrant est un fil d'acier inoxydable de type Inox
alimentaire, constitué par un alliage comprenant les éléments suivants : carbone,
chrome, silicium, manganèse, phosphore, soufre et Nickel. Le fil présente une section
de 180 micromètres avec une tolérance de 15 micromètres. Il est formé par un fil tricoté,
découpé, roulé et compressé en deux étapes. Il permet de filtrer des particules dont
la taille est comprise entre 150 et 250 micromètres. Le fil est maillé et replié pour
former des mailles comprimées, de façon à éviter la formation d'aspérités pointues.
Exemple
[0045] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de l'exemple qui suit se référant
à [Fig.1].
[0046] Le dispositif selon l'exemple, décrit à titre non limitatif, est constitué par une
première partie formée par un corps (10) en verre de forme globalement sphérique,
avec un fond plat (11) permettant de le poser sur un support en tout sécurité. Ce
corps (10) présente une section d'environ 50 millimètres et est réalisé en verre borosilicaté
à faible conductibilité thermique. Un tel matériau, connu sous le nom commercial de
« PYREX » présente un faible coefficient de dilatation et une bonne résistance à la
chaleur car son coefficient de dilatation thermique est très faible. Il permet ainsi
de chauffer le contenu par une flamme, par exemple une flamme de bougie ou de briquet.
[0047] Ce corps (10) présente dans son hémisphère inférieure (12) un évent (13) d'une section
d'environ 8 millimètres.
[0048] L'hémisphère supérieure (14) présente un col (15) d'une section comprise entre 15
et 30 millimètres muni d'un filetage (16).
[0049] Le dispositif comprend par ailleurs un ensemble d'inhalation composé par un bouchon
(20) dans lequel est inséré un conduit (30) en matière plastique, par exemple en silicone
ou en caoutchouc médical, d'une section comprise entre 18 et 30 millimètres de préférence,
et d'une longueur comprise entre 30 et 100 millimètres de préférence. Un élément filtrant
(40) constitué par un cylindre formé par une compression de fil (40) d'une section
comprise entre 150 et 300 micromètres est engagé dans ledit conduit d'inhalation (30).
[0050] L'élément filtrant (40) est constitué par un paquet cylindrique de fil d'acier tricoté
d'une section correspondant à la section intérieure du conduit d'inhalation (30),
par exemple de 10.95 mm. La hauteur de l'élément filtrant est d'environ 2.5 à 6 millimètres.
L'élément filtrant (40) est formé par compression dans une presse à emboutir avec
l'aide d'un outillage de compression à empreintes de type poinçon / matrice. Le fil
est un fil d'acier inoxydable de type Inox alimentaire, constitué par un alliage comprenant
les éléments suivants : carbone, chrome, silicium, manganèse, phosphore, soufre et
Nickel. Le fil présente une section de 180 micromètres avec une tolérance de 15 micromètres.
Il est formé par un fil tricoté, découpé, roulé et compressé en deux étapes. Il permet
de filtrer des particules dont la taille est comprise entre 150 et 250 micromètres.
Le fil est maillé et replié pour former des mailles comprimées, de façon à éviter
la formation d'aspérités pointues.
[0051] Le bouchon (20) présente un filetage (21) complémentaire du filetage (16) du col
(15) du corps (10).
[0052] La partie inférieure du bouchon (20) présente à sa surface intérieure une cannelure
annulaire (22) non filetée et à sa surface extérieure un épaulement annulaire (23).
La cannelure annulaire (22) évite le contact entre le bord inférieur (24) du bouchon
(20) avec le corps (10), qui peut atteindre une température élevée lors du chauffage.
Lorsque le bouchon (20) est vissé sur le col fileté du corps (10), cette cannelure
annulaire (22) définit un espace annulaire creux réduisant la transmission de la chaleur.
L'épaulement (23) constitue un repère pour éviter que le doigt de l'utilisateur, tenant
le dispositif par le bouchon (20), ne vienne en contact avec le corps (10) potentiellement
chaud.
Fonctionnement du dispositif
[0053] L'utilisateur dévisse le bouchon (20) pour permettre l'insertion dans l'hémisphère
inférieure (12) du corps (10) d'une substance solide ou pulvérulente sèche généralement
de type plantes séchées, par exemple des feuilles de tabac hachées ou des fleurs,
dans le cadre et les limites de l'usage légal de telles substances.
[0054] L'utilisateur referme ensuite le corps (10) en vissant le bouchon (20) muni de son
conduit d'inhalation (30) et le filtre (40), et manipule le dispositif en le tenant
par la périphérie du bouchon (20).
[0055] Il l'incline pour permettre le chauffage par une flamme, par exemple la flamme d'un
briquet, et inhale les substances gazeuses obtenues par sublimation par le conduit
(30). Il peut réguler l'arrivée d'air frais en obturant ou libérant l'évent (13) avec
son doigt.
[0056] Le dispositif selon l'invention présente en particulier l'avantage de réduire les
risques d'ingestion de résidus de combustion secondaire.
Variante de réalisation
[0057] La figure 2 représente une variante de réalisation. Le corps creux (10) présente
plusieurs méplats (11, 35) pour améliorer la stabilité et permettre de le reposer
dans différentes configurations, verticalement, lorsqu'il repose sur le méplat (12),
le tube (30) prolongeant le col (15) étant alors érigé verticalement, ou sur un méplat
(11), dans une configuration où le tube (30) est orienté en biais.
Autre variante de réalisation
[0058] Le kit selon la variante illustrée par les figures 3 et 4 est composé :
- a- D'un corps creux (10), préférentiellement transparent, en un matériau résistant
à la température de sublimation de la substance à inhaler, de faible conductivité
thermique, par exemple du verre
- b- D'un tube (30) pouvant être raccordé sur le corps creux (10). Ce tube cylindrique
est également réalisé en un matériau de faible conductivité thermique, mais peu résister
à des températures moins élevées que le corps creux (10). Il peut également être réalisé
en verre
- c- Une bague de raccordement (30), en matière plastique résistant à des températures
allant jusqu'à environ 500 °C assurant la liaison et le raccordement étanche entre
le corps creux (10) et le tube (30).
- d- Un embout buccal interchangeable (50) qui vient s'engager sur l'extrémité proximale
du tube (30).
[0059] Cet embout buccal (50) est par exemple un morceau de tube en silicone médical présentant
une section adaptée pour être engagée sur ou dans l'extrémité proximale du tube (30).
1. Dispositif pour la consommation par inhalation de substances solides ou pulvérulentes
sèches comportant un fourneau pour la vaporisation des composés par sublimation sans
combustion desdites substances solides ou pulvérulentes sèches et un conduit d'inhalation
(30)
caractérisé en ce que :
∘ ledit fourneau est constitué par un corps (10) creux présentant un col fileté (15)
d'une section comprise entre 15 et 30 millimètres, ledit corps creux (10) présentant
un évent (13) débouchant latéralement
∘ ledit conduit d'inhalation (30) débouchant à l'extrémité frontale d'un bouchon (20)
présentant un filetage (21) complémentaire à celui dudit col (15)
∘ un élément filtrant engagé dans ledit conduit d'inhalation (30).
2. Dispositif pour la consommation par inhalation de substances solides sèches ou pulvérulentes
selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit corps creux (10) présente au moins deux méplats (11, 35) pour améliorer la
stabilité et permettre de le reposer dans différentes configurations.
3. Dispositif pour la consommation par inhalation de substances solides sèches ou pulvérulentes
selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit corps creux (10) présente un premier méplat (12), le tube (30) prolongeant
le col (15) étant alors érigé verticalement, un second méplat (11), pour permet de
reposer le dispositif dans une configuration où le tube (30) est orienté en biais.
4. Dispositif pour la consommation par inhalation de substances solides sèches ou pulvérulentes
selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit élément filtrant est constitué par un cylindre formé par une compression d'un
fil d'acier présentant une section comprise entre 150 et 300 micromètres étant engagé
dans ledit conduit d'inhalation (30).
5. Dispositif pour la consommation par inhalation de substances solides sèches ou pulvérulentes
selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit corps (10) est constitué en verre borosilicaté.
6. Dispositif pour la consommation par inhalation de substances solides sèches ou pulvérulentes
selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit bouchon (20) est constitué en un plastique résistant à des températures allant
jusqu'à 500° C.
7. Dispositif pour la consommation par inhalation de substances solides sèches ou pulvérulentes
selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit bouchon (20) présente une hauteur supérieure à 20 millimètres.
8. Dispositif pour la consommation par inhalation de substances solides sèches ou pulvérulentes
selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit bouchon (20) présente à sa partie inférieure un épaulement annulaire (23) et
en ce que ledit filetage est configuré pour présenter une cannelure annulaire (22) permettant
de préserver un espace entre la surface frontale arrière dudit épaulement et la surface
extérieure dudit corps en verre (10).
9. Dispositif pour la consommation par inhalation de substances solides sèches ou pulvérulentes
selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit élément filtrant (40) présente une section extérieure sensiblement identique
à la section intérieure du conduit d'inhalation (30) et une hauteur comprise entre
2,5 et 6 millimètres.
10. Dispositif pour la consommation par inhalation de substances solides sèches ou pulvérulentes
selon la revendication 1 caractérisé en ce en ce qu'il comprend outre un embout buccal
interchangeable.
11. Dispositif pour la consommation par inhalation de substances solides sèches ou pulvérulentes
selon la revendication précédente caractérisé en ce que ledit embout buccal est formé par un tube en silicone apte à être engagé par déformation
élastique sur l'extrémité proximale dudit tube.