Domaine Technique
[0001] La présente invention porte sur le domaine de la fabrication de planchers de terrasse
constitués d'une pluralité de lames de terrasse.
Technique antérieure
[0002] Traditionnellement, les lames de terrasse, qui peuvent être en bois naturel ou composite,
sont fixées à un support. Ce dernier est généralement constitué de lambourdes constituant
un treillis, qui ont été préalablement fixées sur le sol ou sur une dalle béton.
[0003] Les lames de terrasses sont posées sur les lambourdes en étant disposées parallèlement
les unes aux autres selon leurs longueurs, le plus souvent dans le sens de la largeur
de la dalle béton. On forme ainsi un plancher constitué de lames parallèles.
[0004] Pour fixer les lames de terrasse aux lambourdes, il est connu d'utiliser des dispositifs
de fixation, généralement appelés « clips », qui sont fixés aux lambourdes à l'aide
de vis, et qui possèdent des ailettes venant s'engager dans des rainures ménagées
le long des bords longitudinaux des lames en vis-à-vis.
[0005] Il existe plusieurs types de dispositifs de fixation. Un exemple est décrit dans
EP 3 106 585. Il comprend une molette rotative par rapport à une embase, la molette venant s'engager
dans la rainure de la lame de terrasse.
[0006] Un autre exemple est décrit dans le document
FR2864568.
[0007] On comprend que la portion de la lame qui est située sous la rainure vient s'engager
entre l'ailette et le support.
[0008] Il est par ailleurs connu que les lames de terrasse ont tendance à se dilater et
gonfler lorsque l'humidité augmente, notamment à l'automne et en hiver.
[0009] La dilatation des lames a également pour effet d'augmenter leur épaisseur, considérée
selon une direction verticale.
[0010] Aussi, selon la saison à laquelle la terrasse est fabriquée, les lames présenteront
des épaisseurs différentes. Si la terrasse est construite en période humide, il peut
arriver que la portion de lame située sous la rainure soit trop épaisse pour être
engagée entre l'ailette et le support.
[0011] Par ailleurs, il arrive que la position des rainures varient d'une lame à l'autre,
et que certaines rainures soit plus hautes qu'attendues.
[0012] Dans ce cas également, il peut être difficile d'engager la lame avec l'élément de
maintien.
[0013] Le poseur doit alors rectifier lui-même la largeur de la rainure, ou bien mettre
au rebut la lame défectueuse et en choisir une autre.
[0014] Enfin, il existe des modèles de lames de différentes épaisseurs, selon le type de
bois ou de qualité de lames. Aussi, d'un modèle de lame à l'autre, la position des
rainures peut varier. Cela oblige généralement le poseur à disposer de plusieurs types
de dispositifs de fixation ayant des dimensions adaptées aux différents modèles de
lames.
Exposé de l'invention
[0015] Un but de l'invention est de remédier aux inconvénients précités en proposant un
dispositif de fixation universel qui peut être utilisé avec des lames de différentes
épaisseurs.
[0016] Pour ce faire, l'invention porte sur un dispositif de fixation selon la revendication
1 pour fixer à un support au moins une lame de terrasse ayant un bord longitudinal
muni d'une rainure, le dispositif de fixation comportant :
une embase ayant une face supérieure, l'embase comportant au moins un premier organe
de guidage faisant saillie perpendiculairement à la face supérieure selon une première
direction, l'embase ayant une longueur, une largeur, et une hauteur ;
un boitier coopérant avec le premier organe de guidage en sorte que le boitier est
monté coulissant par rapport à l'embase selon la première direction, le boitier ayant
une longueur, une largeur et une hauteur ;
un élément de maintien monté au boitier et configuré pour être engagé au moins dans
la rainure de la lame de terrasse, l'élément de maintien faisant saillie de part et
d'autre du boitier selon la direction longitudinale de l'embase; et
un élément de verrouillage configuré pour solidariser le dispositif de fixation au
support.
[0017] Le support est constitué de préférence de lambourdes, préalablement fixées au sol.
Les lambourdes sont généralement des pièces de bois formant un treillis sur lesquelles
sont montées les lames.
[0018] L'embase forme un entretoise entre les lames et le support, ce qui permet une ventilation
sous les lames, et aussi d'évacuer l'eau de pluie.
[0019] On comprend que le boitier du dispositif de fixation selon l'invention est mobile
par rapport à l'embase selon la première direction. Lorsque l'embase est fixée au
support, la première direction est généralement verticale.
[0020] La distance entre l'élément de maintien et l'embase du dispositif de fixation peut
donc être modifiée en déplaçant le boitier par rapport à l'embase selon la première
direction le long de l'organe de guidage. De préférence, le dispositif de fixation
présente une distance minimale dans laquelle le boitier vient au contact de l'embase.
La distance maximale est quant à elle légèrement inférieure à la hauteur du premier
organe de guidage de façon que l'organe de guidage reste engagé dans le boitier.
[0021] Aussi, grâce à l'invention, l'écartement entre l'élément de maintien et la face supérieure
de l'embase peut être ajustée en fonction de la hauteur de la rainure considérée depuis
la face supérieure de l'embase, c'est-à-dire l'épaisseur de la portion de lame située
sous la rainure.
[0022] En pratique, le poseur place tout d'abord l'embase au support, généralement une lambourde,
puis engage le boitier avec le premier organe de guidage. Le poseur place ensuite
au moins une lame, de préférence deux lames, sur l'embase de sorte que l'élément de
maintien vienne s'introduire dans la(les) rainure(s) de la (les) lame(s). Le boitier
se positionne alors de lui-même en hauteur par rapport à l'embase en coulissant le
long de l'organe de guidage.
[0023] Le poseur verrouille ensuite le boitier, l'embase et l'élément de maintien au support
à l'aide de l'élément de verrouillage.
[0024] L'élément de verrouillage exerce un effort sur l'élément de maintien, et par conséquent
sur les lames, dirigés selon la première direction vers l'embase, de sorte que les
lames sont plaquées contre l'embase. Dans le même temps, les lames plaquent l'embase
contre le support.
[0025] Les lames sont alors fermement maintenues au support grâce au dispositif de fixation,
qui s'est adapté à la position des rainures des lames.
[0026] Avantageusement, le premier organe de guidage est parallèle et distant de l'élément
de verrouillage. Autrement dit, le premier organe de guidage est non-coaxial à l'élément
de verrouillage.
[0027] Avantageusement, considérée selon la direction longitudinale de l'embase, la face
supérieure de l'embase comporte deux portions d'embase disposées de part et d'autre
de l'organe de guidage, pour recevoir deux lames de terrasse, au moins une des portions
d'embase comportant un évidement bordé par un bord périphérique pour recevoir une
des lames.
[0028] Un intérêt de l'évidement est d'améliorer l'évacuation de l'eau de pluie entre les
lames et le support, et d'éviter ainsi une accumulation d'eau sous la terrasse qui
est susceptible d'endommager les lames et/ou le support.
[0029] De préférence, l'embase comporte un piètement, de préférence périphérique, qui est
muni de patins.
[0030] Les échancrures situées entre deux patins adjacents permettent d'améliorer encore
l'évacuation de l'eau de pluie hors de l'embase.
[0031] Avantageusement, l'embase comporte un orifice qui est traversant et qui s'étend selon
une direction parallèle à la première direction, l'orifice étant conformé pour recevoir
l'élément de verrouillage lorsque le dispositif de fixation est solidarisé au support.
[0032] L'élément de verrouillage traverse ainsi l'embase par l'orifice. Ce dernier est situé
de préférence au milieu de l'embase.
[0033] L'embase est de préférence une pièce en pastique.
[0034] Selon un mode de réalisation préférentiel, l'embase comporte un second organe de
guidage, les premier et second organes de guidage étant disposés de part et d'autre
de l'orifice, de préférence selon la largeur de l'embase.
[0035] La présence de deux organes de guidage a pour effet d'éviter une rotation du boitier
par rapport à l'embase. Un intérêt est de faciliter le montage du dispositif de fixation.
[0036] Les premier et second organes de guidage s'étendent depuis une partie de l'embase
qui forme un pont reliant les deux bords longitudinaux de l'embase.
[0037] Avantageusement, le boitier comporte au moins une première cavité pour recevoir le
premier organe de guidage. Cette cavité débouche préférentiellement dans une face
inférieure du boitier. Elle constitue un logement pour le premier organe de guidage.
[0038] De préférence, le boitier comporte une seconde cavité pour recevoir le second organe
de guidage.
[0039] Le premier organe de guidage présente préférentiellement la forme d'un ergot. Encore
de préférence, l'ergot est cylindrique ou tronconique. On comprend que l'ergot est
engagé dans la cavité lorsque le boitier est monté sur l'embase.
[0040] De préférence, le premier organe de guidage est déformable. Pour ce faire, le premier
organe de guidage est préférentiellement creux. Aussi, le premier organe de guidage
peut s'écraser sur lui-même selon une direction d'écrasement perpendiculaire à la
première direction en cas par exemple de dilatation horizontale des lames.
[0041] Avantageusement, le boitier comporte en outre un trou s'étendant selon la hauteur
du boitier et qui est traversant, le trou étant conformé pour recevoir l'élément de
verrouillage lorsque le dispositif de fixation est solidarisé au support.
[0042] Le trou est donc traversé par l'élément de verrouillage lorsque le dispositif de
fixation est solidarisé au support.
[0043] Avantageusement, le trou du boitier se trouve dans le prolongement de l'orifice de
l'embase lorsque le boitier est monté à l'embase.
[0044] Avantageusement, le trou est disposé entre les première et seconde cavités. Le trou
se trouve sensiblement au milieu du boitier, considéré selon sa longueur.
[0045] La longueur du boitier correspond sensiblement à la largeur de l'embase. La hauteur
du boitier est légèrement supérieure à la hauteur du premier organe de guidage.
[0046] Avantageusement, l'élément de maintien est un insert, de préférence métallique, qui
est fixé au boitier.
[0047] Le boitier est préférentiellement en matière plastique. L'insert est quant à lui
de préférence surmoulé avec le boitier.
[0048] L'insert métallique permet d'améliorer la robustesse du dispositif de fixation selon
l'invention, par rapport à des dispositifs de fixation traditionnels dont l'élément
de maintien est en plastique.
[0049] L'insert fait préférentiellement sailli de part et d'autre de la largeur du boitier.
Les deux parties en saillie de l'insert forment des ailettes qui sont destinées à
venir s'engager dans les rainures des lames.
[0050] Avantageusement, l'élément de maintien présente la forme d'une plaquette munie d'une
ouverture, l'ouverture étant conformé pour recevoir l'élément de verrouillage lorsque
le dispositif de fixation est solidarisé au support.
[0051] De façon préférentielle, l'insert présente la forme d'une plaquette. L'ouverture
de la plaquette est de préférence alignée avec le trou du boitier.
[0052] Avantageusement, la plaquette fait saillie de part et d'autre des bords longitudinaux
du boitier.
[0053] On comprend que l'élément de verrouillage est engagé successivement dans l'ouverture
de la plaquette, le trou du boitier et l'orifice de l'embase avant d'être introduit
dans le support.
[0054] De préférence, le trou du boitier et l'ouverture de la plaquette sont coaxiaux, le
trou du boitier étant en retrait radialement par rapport à l'ouverture, par quoi l'élément
de verrouillage vient en appui contre la plaquette lorsque le dispositif de fixation
est solidarisé au support.
[0055] L'élément de verrouillage comporte préférentiellement un corps longiligne, par exemple
une tige filetée, terminée par une tête.
[0056] La tête de l'élément de verrouillage est conformée pour venir en appui contre la
plaquette, préférentiellement contre l'insert métallique, lorsque le dispositif de
fixation est fixé au support.
[0057] L'élément de verrouillage, qui est préférentiellement métallique, exerce un effort
sur l'insert métallique et non pas sur le boitier plastique, ce qui présente l'avantage
de ne pas endommager le pastique du boitier en cas de serrage fort de l'élément de
verrouillage.
[0058] Préférentiellement, la plaquette présente un bord latéral muni de griffes configurées
pour venir en appui dans une paroi de la rainure de la lame.
[0059] Plus précisément, les griffes sont inclinées vers une face inférieure du boitier.
Autrement dit, les griffes sont inclinées vers l'embase, de préférence d'un angle
d'environ 30°-45° par rapport au plan de la plaquette.
[0060] Grâce à cette conformation, les griffes viennent se planter dans la paroi inférieure
de la rainure lors de la fixation du dispositif de fixation. Cette paroi inférieure
s'étend dans un plan parallèle à la face supérieure de l'embase. Ces griffes ont pour
fonction de réduire le jeu des lames dans un plan horizontal. Elles permettent aussi
d'améliorer le plaquage des lames contre l'embase.
[0061] Avantageusement, la plaquette présente un rebord latéral incliné.
[0062] Le rebord latéral est incliné par rapport au plan de plaquette ou présente un bourrelet.
Il est préférentiellement opposé aux griffes.
[0063] Le rebord latéral incliné est adapté pour venir au contact d'une paroi de fond de
la rainure de la lame dans lequel il est engagé, notamment lors d'une dilatation de
la lame dans un plan horizontal.
[0064] Le sens d'inclinaison du rebord latéral est opposé à celui des griffes.
[0065] Avantageusement, l'élément de verrouillage comprend une vis, qui comprend une tête
de vis, et la tête de vis vient en appui contre l'élément de maintien lorsque le dispositif
de fixation est solidarisé au support.
[0066] La vis comporte un corps fileté terminé par la tête de vis. A l'extrémité opposée
de la tête de vis se trouve une pointe auto-foreuse.
[0067] La tête de vis exerce donc une poussée sur l'élément de maintien, et préférentiellement
de l'insert métallique, dirigée vers l'embase lorsque le dispositif de fixation est
solidarisé au support.
[0068] Avantageusement, l'orifice de l'embase, le trou du boitier et l'ouverture de l'élément
de maintien sont alignés et conformés pour être traversés par l'élément de verrouillage
lorsque le dispositif de fixation est solidarisé au support.
[0069] Selon un aspect avantageux de l'invention, le boitier comporte des alvéoles de façon
à pouvoir être écrasé sur lui-même selon la direction longitudinale de l'embase.
[0070] En cas de dilatation des lames dans un plan horizontal, c'est-à-dire selon la largeur
des lames, les bords longitudinaux de deux lames adjacentes se rapprochent l'un de
l'autre. Le boitier, et de préférence le premier organe de guidage, se déforment en
s'écrasant légèrement de façon à absorber la dilatation des lames, ce qui permet d'éviter
que les lames ne vrillent ou s'abiment en cas de dilatation. La déformabilité du boitier
et du premier organe de guidage est configurée pour permettre aux lames de venir quasiment
en contact de l'élément de verrouillage.
[0071] L'invention porte en outre une installation comportant un support, des premier et
deuxième lames de terrasse et au moins un dispositif de fixation selon l'invention,
dans lequel chacune des première et deuxième lames présente une rainure ménagée le
long d'au moins l'un de ses bords longitudinaux, les rainures des première et deuxième
lames étant disposées en vis-à-vis de part et d'autre du boitier du dispositif de
fixation, les première et deuxième lames étant posées sur l'embase et l'embase du
dispositif de fixation étant solidaire du support, tandis que l'élément de maintien
du dispositif de fixation est engagé dans les rainures, l'élément de verrouillage
étant introduit dans l'élément de maintien, dans le boitier et dans l'embase tout
en étant serré de façon exercer un effort sur l'élément de maintien dirigé vers le
support en sorte de plaquer les première et deuxième lames contre l'embase, et plaquer
l'embase contre le support.
Description des dessins
[0072] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de modes
de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence
aux dessins annexés, sur lesquels :
[Fig. 1] La figure 1 est une vue éclatée d'un mode de réalisation du dispositif de fixation selon l'invention
;
[Fig. 2] La figure 2 est une vue de dessus de l'embase du dispositif de fixation de la figure 1;
[Fig. 3] La figure 3 est une vue en coupe transversale de l'embase de la figure 2 ;
[Fig. 4] La figure 4 est une vue de dessous de l'embase de la figure 2 ;
[Fig. 5] La figure 5 est une vue de dessus du boitier du dispositif de fixation de la figure 1 ;
[Fig. 6] La figure 6 est une vue de dessous du boitier du dispositif de fixation de la figure 1 ;
[Fig. 7] La figure 7 est une vue en coupe transversale du boitier de la figure 5 ;
[Fig. 8] La figure 8 est une vue de côté du boitier de la figure 5 ;
[Fig. 9] La figure 9 est une vue de dessus de l'élément de maintien du dispositif de fixation de la figure
1 ;
[Fig. 10] La figure 10 est une vue de côté de l'élément de maintien de la figure 9 ;
[Fig. 11] La figure 11 est une vue en coupe transversale d'un mode de réalisation d'une installation selon
l'invention dans laquelle le dispositif de fixation de la figure 1 est engagé dans deux lames de petite épaisseur, la coupe étant prise selon l'axe
de l'élément de verrouillage ;
[Fig. 12] La figure 12 est une vue en coupe transversale de l'installation de la figure 11, la coupe étant prise selon l'axe de du premier organe de guidage ;
[Fig. 13] La figure 13 est une vue en coupe transversale d'un autre mode de réalisation d'une installation
selon l'invention dans laquelle le dispositif de fixation de la figure 1 est engagé dans deux lames de grande épaisseur, la coupe étant prise selon l'axe
de l'élément de verrouillage ;
[Fig. 14] La figure 14 est une vue en coupe transversale de l'installation de la figure 13, la coupe étant prise selon l'axe de du premier organe de guidage ; et
[Fig. 15] La figure 15 illustre la déformation du boitier et du premier organe de guidage du dispositif
de fixation de l'installation de la figure 12 lors d'une dilatation horizontale des lames.
Description détaillée
[0073] Sur la figure
1, on a illustré un mode de réalisation d'un dispositif de fixation
10 pour fixer à un support
S une première lame de terrasse
100 et une deuxième lame de terrasse
200. De façon connue, la première lame de terrasse
100 a un bord longitudinal
102 dans lequel est ménagée une rainure
104 qui s'étend selon la direction longitudinale de la première lame de terrasse. La
deuxième lame de terrasse
200 a un bord longitudinal
202 dans lequel est ménagée une rainure
204 qui s'étend selon la direction longitudinale de la première lame de terrasse. Les
première et deuxième lames de terrasse
100,
200 sont parallèles l'une à l'autre selon leurs directions longitudinales et coopèrent
chacune avec le dispositif de fixation
10.
[0074] Dans cet exemple, le support
S est constitué d'un treillis de lambourde
2.
[0075] Le dispositif de fixation
10 comporte une embase
12 ayant une face supérieure
14 et une face inférieure
16.
[0076] A l'aide des figures
11 à
14, on comprend que la face supérieure
14 est destinée à porter les lames de terrasse
100,
200, tandis que la face inférieure
16 de l'embase
12 est plaquée contre la lambourde
2.
[0077] L'embase
12 comporte par ailleurs un premier organe de guidage
18 et un second organe de guidage
20 qui font saillie perpendiculairement à la face supérieure
14 selon une première direction
D1.
[0078] Dans cet exemple, l'embase
12 est constituée d'un matériau plastique.
[0079] En se référant aux figures
2 à
4, on constate que l'embase comprend un piètement muni d'échancrures
24 définies entre des patins
26. On comprend à l'aide des figures
11 à
14 que lorsque l'embase
12 est posée sur la lambourde
2, les patins
26 viennent en appui contre la surface supérieure de la lambourde
2. Les échancrures
24 permettent d'assurer une ventilation sous les lames
100,
200, et aussi évacuer l'eau de pluie.
[0080] Selon un aspect avantageux de l'invention, les premier et second organes de guidage
18,
20 présentent la forme d'ergots creux. Les premier et second organes de guidage
18,
20 comportent à cet effet des évidements
18a et
20a
, visibles sur la figure
3, qui permettent aux premier et second organes de guidage
18,
20 de pouvoir s'écraser radialement, notamment pour absorber une dilatation horizontale
des lames.
[0081] Par ailleurs, comme on le voit sur les figures
1 et
2, considérée selon la direction longitudinale
DL de l'embase
12, la face supérieure
14 de l'embase
12 comporte deux portions d'embase
12a,
12b qui sont disposées de part et d'autre des premier et deuxième organes de guidage
10,
20, pour recevoir les deux lames de terrasse
100,
200.
[0082] Dans cet exemple, chacune des deux portions d'embase
12a,
12b comporte des évidements
12c,
12d qui sont bordés par un bord périphérique
15 de l'embase
12. On comprend que les lames
100,
200 prennent appui sur ce bord périphérique
15.
[0083] Les évidements
12c,
12d participent à une bonne ventilation sous les lames
100,
200, et à l'évacuation de l'eau de pluie.
[0084] On comprend donc que les évidements
12c et
12d, associés aux échancrures
24, assurent une très bonne ventilation sous les lames
100,
200 et facilitent l'évacuation de l'eau de pluie.
[0085] Par ailleurs, l'embase
12 comporte un orifice
40 qui traverse l'épaisseur de l'embase
12. Comme on le constate sur la figure
2, l'orifice
40 est disposé entre les premier et second organes de guidage
18,
20.
[0086] L'orifice
40 est donc traversant et s'étend selon une direction D
2 qui est parallèle à la première direction
D1. Cette direction D
2 est verticale lorsque l'embase est posée sur la lambourde
2. On constate par ailleurs sur la figure
2 que les centres des premier et second organes de guidage
18,
20 et le centre de l'orifice
40 sont alignés selon une direction parallèle à la direction transversale de l'embase
12.
[0087] Plus précisément, l'orifice
40 est ménagé dans une partie formant un pont reliant les deux bords longitudinaux
15a,
15b du bord périphérique
15 de l'embase.
[0088] En se référant à nouveau à la figure
1, on constate que le dispositif de fixation
10 comporte en outre un boîtier
50, dans cet exemple, réalisé en plastique, qui constitue une pièce distincte de l'embase.
[0089] Le boîtier
50 est illustré plus en détail sur les figures
5 à
8. Comme illustré en figures
6 et
7, le boîtier
50 comporte une première cavité
52 pour recevoir le premier organe de guidage
18, et une seconde cavité
54 pour recevoir le second organe de guidage
20 lorsque le boîtier
50 est monté sur l'embase
12.
[0090] A l'aide des figures
11 à
14, on comprend que le boîtier
5 coopère avec les premier et second organes de guidage
18,
20 en sorte que le boîtier
50 est monté coulissant par rapport à l'embase
12 selon la première direction
D1.
[0091] Le boîtier
50 comporte en outre des alvéoles
56 qui, considérées selon la longueur
x du boîtier
50, sont disposées entre les première et seconde cavités
52,
54. Les alvéoles
56 permettent au boîtier
50 d'être écrasé sur lui-même selon sa largeur
y, notamment lors d'une dilatation horizontale des lames.
[0092] Lorsque le boîtier
50 est monté sur l'embase
12, on comprend que la direction longitudinale
Dx du boîtier
50 est parallèle à la direction transversale
DT de l'embase
12.
[0093] Le boîtier
50 comporte par ailleurs un trou
60 qui s'étend selon la hauteur
z du boîtier
50 et qui est traversant. Considéré selon la direction longitudinale
Dx du boîtier
50, le trou
60 est situé sensiblement au milieu du boîtier
50, entre les première et seconde cavités.
[0094] Le boîtier
50 comporte en outre une paroi supérieure
58 dans laquelle débouche l'orifice
60.
[0095] Le boîtier
50 comporte en outre une fente
64, visible en figure
7, qui est située sous la paroi supérieure
62 et qui débouche latéralement de part et d'autre de la largeur y du boîtier
50.
[0096] Cette fente s'étend selon quasiment toute la longueur
x du boîtier, et sur toute sa largeur
y.
[0097] Le dispositif de fixation
10, tel qu'illustré en figure
1, comporte en outre un dispositif de maintien
70 qui est monté au boîtier
50 et, comme illustré aux figures
11 à
14, est configuré pour être engagé dans les rainures
104,
204 des lames de terrasse
100,
200. On constate sur la figure
1, que l'élément de maintien
70 fait saillie de part et d'autre de la largeur du boîtier.
[0098] L'élément de maintien
70 est un insert
72, métallique dans cet exemple, qui solidaire du boîtier
50. Plus précisément, l'insert
72 présente la forme d'une plaquette
74 qui est disposée dans la fente
64 du boîtier
50.
[0099] La plaquette
74 comporte donc une première portion
74a en saillie par rapport au boîtier
50 et formant une première ailette. La plaquette
74 comporte en outre une seconde portion
74b en saillie par rapport au boîtier
50 et formant une seconde ailette opposée à la première ailette. L'insert
72 est illustré plus en détail aux figures
9 et
10. La plaquette fait saillie de part et d'autre des bords longitudinaux du boitier.
[0100] La plaquette
74 comporte une ouverture
76 qui est traversante selon l'épaisseur de la plaquette
74.
[0101] Dans cet exemple, le boîtier
50 est en plastique et est surmoulée avec la plaquette
74 métallique. Le trou
60 du boîtier
50 et l'ouverture
76 de la plaquette
74 sont coaxiaux. Dans cet exemple, le trou
60 du boîtier
50 est en retrait radialement par rapport à l'ouverture
76 de la plaquette
74. Pour ce faire, le diamètre du trou
60 du boîtier
50 est plus grand que le diamètre de l'ouverture
76.
[0102] Comme illustré en figure
9, la plaquette
74 est munie de griffes
75 qui s'étendent depuis un bord latéral
74c de la plaquette. Ces griffes sont configurées pour venir en appui dans une paroi
de la rainure de la lame.
[0103] Précisément, les griffes
75 sont configurées pour venir en appui dans une paroi inférieure
102a de la rainure
104 de la première lame
100. La plaquette
74 présente en outre un rebord latéral
74d opposé au bord latéral
74c, ce rebord latéral
74d ayant un pli ou bourrelet
77. Comme on le comprend à l'aide des figures
11 à 14, le bourrelet
77 est configuré pour venir en appui contre une paroi inférieure
204a de la rainure
204 de la deuxième lame
200.
[0104] Le dispositif de fixation
10 comporte en outre un élément de verrouillage
80 qui est configuré pour solidariser le dispositif de fixation et la lames au support.
Dans cet exemple, l'élément de verrouillage
80 est une vis qui comporte une tige filetée
82 ayant une première extrémité
82a munie d'une tête
84, et une seconde extrémité longitudinale
82b munie d'une pointe auto-perforante
86.
[0105] On comprend, à l'aide des figures
11 à
14, que l'orifice
40 est conformé pour recevoir l'élément de verrouillage
80 lorsque le dispositif de fixation
10 est solidarisé au support. Le trou
60 est quant à lui conformé pour recevoir l'élément de verrouillage
80 lorsque le dispositif de fixation
10 est solidarisé au support. Enfin, l'ouverture
76 est conformée pour recevoir l'élément de verrouillage
80 lorsque le dispositif de fixation est solidarisé au support. Dans cet exemple, la
tête de vis
84 de l'élément de verrouillage vient en appui contre l'élément de maintien
70 lorsque le dispositif de fixation est solidarisé au support. On comprend également
que l'orifice
40 de l'embase
12, le trou
60 du boîtier
50 et l'ouverture
76 de l'élément de maintien sont alignés et conformés pour être traversés par l'élément
de verrouillage
80 lorsque le dispositif de fixation est solidarisé au support.
[0106] Dans la mesure où le trou du boîtier est en retrait radial par rapport à l'ouverture
76 de la plaquette
74, on comprend que la tête
84 de la vis
82 vient directement en appui contre l'insert métallique
72 lorsque le dispositif de fixation est solidarisé au support.
[0107] Sur les figures
11 et
12, on a illustré un premier mode de réalisation d'une installation
500 conforme à l'invention. Cette installation
500 comporte un support constitué d'une lambourde
2, des première et deuxième lames de terrasse
100,
200 ayant une épaisseur e
1. Comme expliqué ci-dessus, la rainure
104de la première lame
100 comporte une paroi inférieure
104a, tandis que la rainure
204 comporte une paroi inférieure
204a
. Les parois inférieures
104a
, 204a sont parallèles à la face supérieure de l'embase
12.
[0108] L'installation
500 comporte en outre un dispositif de fixation
10 selon l'invention, à savoir celui de la figure
1. Les rainures
104,
204 des première et deuxième lames
100,
200 sont disposées en vis-à-vis l'une de l'autre de part et d'autre du boîtier
50 du dispositif de fixation
10. L'embase
12 du dispositif de fixation
10 est posée sur le support
2, tandis que l'élément de maintien
70 du dispositif de fixation
10 est engagé dans les rainures
102,
202. L'élément de verrouillage
80 est engagé successivement dans l'élément de maintien
70, dans le boîtier
50 en sorte de plaquer les première et deuxième lames
100,
200 et l'embase
12 contre le support
2.
[0109] Sur la figure
15, on a illustré le comportement du dispositif de fixation
10 selon l'invention dans une situation dans laquelle les lames
100 et
200 se dilatent, par exemple en raison d'une augmentation de l'humidité de l'air qui
fait gonfler les lames.
[0110] Tel qu'illustré en figures
12 et
15, cette dilatation a pour effet que les bords longitudinaux
102,
202 des première et deuxième lames 100,200 se rapprochent l'un de l'autre. En pratique,
ce rapprochement est de l'ordre de quelques millimètres.
[0111] Comme exposé ci-dessus, le boitier
50 et les ergots
18,
20 de l'embase
12 sont déformables. Plus précisément, ils peuvent être légèrement écrasés sur eux-mêmes
dans un plan horizontal.
[0112] En cas de dilatation très importante des lames, les bords longitudinaux des lames
viennent pincer le boitier. Grâce à la déformabilité du boitier, et de préférence
des ergots qui sont alors engagés dans le boitier, le boitier et les ergots se déforment
légèrement en s'écrasant sous l'action du pincement. Ceci a pour effet de reprendre,
sur quelques millimètres, l'expansion horizontale des lames et d'éviter ainsi que
les lames se tordent ou se désengagent du dispositif de fixation. Lorsque l'humidité
diminue, les lames se contractent et s'éloignent légèrement l'une de l'autre. Le boitier
et les ergots reprennent alors leur forme initiale.
[0113] Les terrasses réalisées à l'aide de dispositifs de fixation selon l'invention présentent
donc une meilleure résilience et durabilité que celles réalisées avec des clips de
fixation traditionnels.
1. Dispositif de fixation (10) pour fixer à un support (S) au moins une lame de terrasse
(100,200) ayant un bord longitudinal (102,202) muni d'une rainure (104,204), le dispositif
de fixation comportant :
une embase (12) ayant une face supérieure (14), l'embase comportant au moins un premier
organe de guidage (18,20) faisant saillie perpendiculairement à la face supérieure
(14) selon une première direction (D1), l'embase ayant une longueur définissant une
direction longitudinale (DL), et une largeur définissant une direction transversale
;
un boitier (50) coopérant avec le premier organe de guidage (18,20) en sorte que le
boitier (50) est monté coulissant par rapport à l'embase (12) selon la première direction
(D1), le boitier ayant une longueur (x), une largeur (y) et une hauteur (z) ;
un élément de maintien (70) monté au boitier (50) et configuré pour être engagé au
moins dans la rainure (104,204) de la lame de terrasse (100,200), l'élément de maintien
(70) faisant saillie de part et d'autre de la largeur du boitier; et
un élément de verrouillage (80) configuré pour solidariser le dispositif de fixation
au support.
2. Dispositif de fixation selon la revendication 1, dans lequel, considérée selon la
direction longitudinale (DL) de l'embase (12), la face supérieure (14) de l'embase
(12) comporte deux portions d'embase (12a,12b) disposées de part et d'autre du premier
organe de guidage (18,20), pour recevoir deux lames de terrasse (100,200), au moins
une des portions d'embase (12a,12b) comportant un évidement (12c,12d) bordé par un
bord périphérique (15).
3. Dispositif de fixation selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l'embase (12) comporte
un piètement (22) muni d'échancrures (24).
4. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes, en ce
que l'embase (12) comporte un orifice (40) qui est traversant et qui s'étend selon
une direction (D2) parallèle à la première direction, l'orifice (40) étant conformé
pour recevoir l'élément de verrouillage (80) lorsque le dispositif de fixation (10)
est solidarisé au support.
5. Dispositif de fixation selon la revendication 4, dans lequel l'embase comporte un
second organe de guidage (20), les premier et second organes de guidage (18,20) étant
disposés de part et d'autre de l'orifice (40), de préférence selon la largeur (ℓ)
de l'embase.
6. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans
lequel le boitier (50) comporte au moins une cavité (52,54) pour recevoir le premier
organe de guidage (18,20).
7. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans
lequel le boitier (50) comporte en outre un trou (60) s'étendant selon la hauteur
(z) du boitier (50) et qui est traversant, le trou (60) étant conformé pour recevoir
l'élément de verrouillage (80) lorsque le dispositif de fixation (10) est solidarisé
au support.
8. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans
lequel l'élément de maintien (70) est un insert (72), de préférence métallique, qui
est fixé au boitier (50).
9. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans
lequel l'élément de maintien (70) présente la forme d'une plaquette (74) munie d'une
ouverture, l'ouverture (76) étant conformé pour recevoir l'élément de verrouillage
(80) lorsque le dispositif de fixation est solidarisé au support.
10. Dispositif de fixation selon les revendications 7 et 9, dans lequel le trou (60) du
boitier (50) et l'ouverture (76) de la plaquette (74) sont coaxiaux, le trou (60)
du boitier (50) étant en retrait radialement par rapport à l'ouverture (76), par quoi
l'élément de verrouillage (80) vient en appui contre la plaquette lorsque le dispositif
de fixation est solidarisé au support.
11. Dispositif de fixation selon la revendication 9 ou 10, dans lequel la plaquette (74)
présente un bord latéral (74c) muni de griffes (75) configurées pour venir en appui
dans une paroi (104a) de la rainure de la lame (100).
12. Dispositif de fixation selon les revendications précédentes, dans lequel l'élément
de verrouillage comprend une vis (82), qui comprend une tête de vis (84), et dans
laquelle la tête de vis vient en appui contre l'élément de maintien (70) lorsque le
dispositif de fixation est solidarisé au support.
13. Dispositif de fixation selon les revendications 4, 7 et 9, dans lequel l'orifice (40)
de l'embase (12), le trou (60) du boitier (50) et l'ouverture (76) de l'élément de
maintien (70) sont alignés et conformés pour être traversés par l'élément de verrouillage
(80) lorsque le dispositif de fixation est solidarisé au support.
14. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans
lequel le boitier (50) comporte des alvéoles (56) de façon à pouvoir être écrasé sur
lui-même selon sa largeur.
15. Installation (500,600) comportant un support (2), des premier et deuxième lames de
terrasse (100,200) et au moins un dispositif de fixation (10) selon l'une quelconque
des revendications précédentes, dans lequel chacune des première et deuxième lames
(100,200) présente une rainure (104,204) ménagée le long d'au moins l'un de ses bords
longitudinaux (102,202), les rainures des première et deuxième lames (100,200) étant
disposées en vis-à-vis de part et d'autre du boitier (50) du dispositif de fixation
(10), l'embase (12) du dispositif de fixation (10) est posée du support (2) tandis
que l'élément de maintien (70) du dispositif de fixation est engagé dans les rainures
(104,204), l'élément de verrouillage (20) étant engagé dans l'élément de maintien
(70), dans le boitier (50) et dans l'embase (12) et dans le support (2) de façon à
exercer un effort sur l'élément de maintien dirigé contre le support (2) en sorte
de plaquer les première et deuxième lames et l'embase (12).