Domaine technique de l'invention
[0001] L'invention concerne un système de réglage d'une montre notamment d'une montre électronique
comprenant un module de communication en champ proche participant au réglage d'au
moins une fonction mise en oeuvre par cette montre.
[0002] L'invention concerne aussi un procédé de réglage de cette montre électronique.
Arrière-plan technologique
[0003] Les montres électroniques telles des montres dites « connectées » se sont imposées
ces dernières années dans le milieu horloger. Le réglage d'une telle montre s'effectuent
classiquement manuellement, notamment via l'activation de boutons poussoirs, de couronnes
et/ou de touches tactiles, ce qui est relativement contraignant pour l'utilisateur
ou le service après-vente chargé du réglage. Par exemple, si la montre dispose d'un
mécanisme à quantième perpétuel, le réglage de la position des éléments d'affichage
analogiques du mécanisme de quantième perpétuel, et plus généralement le réglage du
mécanisme de quantième perpétuel, peut s'effectuer en tirant et/ou tournant une couronne
de la montre et/ou en pressant un ou des poussoirs de la montre. Ainsi, on sélectionne
un type d'année (par exemple, bissextile) et on positionne correctement les différents
éléments d'affichage, et plus généralement tous les éléments du mécanisme de quantième
perpétuel. Non seulement ce procédé est fastidieux pour l'utilisateur, qui doit se
rappeler et exécuter correctement toutes les opérations de réglage les unes après
les autres, mais il induit en outre des risques d'erreurs et de décalages.
[0004] On comprend qu'il existe un besoin de trouver une solution, notamment qui ne présente
pas les inconvénients de l'art antérieur.
Résumé de l'invention
[0005] L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un procédé et un
système de réglage d'un mécanisme réalisant une fonction horlogère telle que le quantième
perpétuel d'une montre électronique qui soit simple, robuste et fiable.
[0006] Dans ce dessein, l'invention concerne une montre électronique pourvu d'un boitier
comprenant au moins une paire de cornes, un mouvement horloger et un module de communication
en champ proche apte à participer au réglage d'au moins une fonction mise en oeuvre
par ladite montre, ledit module de communication est connecté au mouvement 6 en étant
agencé entre les cornes de ladite au moins une paire de cornes 5.
[0007] Dans d'autres modes de réalisation :
- le boitier comprend une carrure pourvue d'une ouverture traversante comprise entre
les cornes de ladite au moins une paire de cornes, ladite ouverture étant configurer
pour recevoir tout ou partie du module de communication ;
- le module de communication comprend un élément de support apte à obturer ladite ouverture
;
- le module de communication comprend un élément de support comportant une puce, au
moins une antenne et un connecteur destiné à être relié électriquement à un microcontrôleur
du mouvement horloger ;
- le module de communication comprend un substrat fixé sur une face interne d'un élément
de support, ledit substrat comprenant une puce, au moins une antenne et un connecteur
;
- l'élément de support est fabriqué en au moins un matériau diélectrique et/ou électriquement
non conducteur ;
- ledit mouvement horloger comprend un microcontrôleur configuré pour régler ladite
au moins une fonction de la montre, notamment une fonction horlogère, en échangeant
des signaux électriques avec ledit module de communication ;
- ledit module de communication est connecté de manière amovible audit mouvement horloger.
[0008] Un autre aspect de l'invention concerne un procédé de réglage d'une telle montre
électronique, la montre comprenant un module de communication en champ proche et un
microcontrôleur configuré pour échanger des signaux électriques avec ce module, le
procédé comprenant les étapes suivantes :
- établissement d'une connexion en champ proche entre un appareil électronique et la
montre, l'appareil électronique portable comprenant un dispositif de communication
en champ proche et un microcontrôleur configuré pour commander ledit dispositif ;
- vérification par le microcontrôleur de l'appareil électronique de l'exactitude d'une
donnée d'état horlogère de la montre ;
- envoi au module de communication en champ proche de la montre par le dispositif de
communication en champ proche et sur commande du microcontrôleur de l'appareil électronique
d'au moins une instruction de réglage de la montre dès lors que la donnée d'état horlogère
est inexacte ;
- traitement de ladite au moins une instruction reçue au moyen du microcontrôleur de
la montre, afin de générer des paramètres de réglage de la montre, et
- configuration de la montre sur commande du microcontrôleur de la montre, selon les
paramètres de réglage générés.
[0009] Avantageusement, dans ce procédé, l'étape d'établissement de connexion comprend une
sous-étape d'initiation d'une connexion, notamment d'une connexion automatique, entre
la montre et l'appareil électronique dès lors que cette montre est localisée relativement
à l'appareil électronique à une distance autorisant l'établissement d'une connexion.
[0010] Un autre aspect de l'invention concerne un système de réglage d'une telle montre
électronique mettant en œuvre ce procédé, le système comprenant un appareil électronique
portable pourvu d'un dispositif de communication en champ proche et d'un microcontrôleur
configuré pour commander ledit dispositif, la montre comprenant un module de communication
en champ proche et un microcontrôleur configuré pour échanger des signaux électriques
avec ce module, ladite montre et ledit appareil étant configurés pour être connectés
en champ proche l'un à l'autre pour la réalisation du réglage de la montre.
Brève description des figures
[0011] Les buts, avantages et caractéristiques...
- la figure 1 est une vue en perspective d'une montre électronique comprenant un boitier
pourvu de deux paires de cornes ledit boitier comprenant un module de communication
en champ proche agencé entre les cornes d'une de ses deux paires selon un mode de
réalisation de cette invention ;
- la figure 2 est une représentation schématique du module de communication en champ
proche qui est apte à participer au réglage d'une fonction mise en œuvre par la montre,
selon le mode de réalisation de l'invention ;
- les figures 3 et 4 sont des vues partielles en coupe selon l'axe III-III de la figure
1 qui sont présentées respectivement sous deux angles différents d'une portion du
boitier dans laquelle est agencé le module de communication selon le mode de réalisation
de l'invention ;
- la figure 5 est une représentation schématique d'un système de réglage de la montre
électronique, selon le mode de réalisation de l'invention, et
- la figure 6 est un logigramme relatif au procédé de réglage d'une montre électronique,
selon le mode de réalisation de l'invention.
Description détaillée de l'invention
[0012] Sur la figures 1 à 6 une montre électronique 2 telle qu'une montre à quartz comprenant
un boitier 4, est représentée. Une telle montre électronique 2 est prévue pour être
configurée lors d'un procédé de réglage décrit par la suite et ce, à partir notamment
d'un appareil électronique 3 portable ou mobile. Ce procédé est apte à effectuer le
réglage d'un mécanisme réalisant au moins une fonction mise en œuvre par cette montre
2. Cette fonction peut être une fonction horlogère telle que le quantième perpétuel
d'une montre 2 à quartz. Cette fonction horlogère peut aussi comprendre la date, le
jour, le mois l'année en cours, la phase de lune en cours, etc... On notera que de
manière alternative, il peut s'agir de toutes autres fonctions susceptibles d'être
effectuées par cette montre 2.
[0013] Le procédé évoqué précédemment est mis en œuvre par un système de réglage 1 de la
montre 2. Ce système 1 comprend donc l'appareil électronique 3 portable ainsi que
ladite montre 2, les deux étant aptes à réaliser des échanges de données 13 entre
eux en mettant en œuvre une technologie de communication en champ proche.
[0014] Dans ce contexte, la montre 2 comprend alors de manière non limitative et non exhaustive
:
- le boitier 4 qui est pourvu d'au moins une paire de cornes 5 ;
- un module de communication 7 en champ proche de type NFC (acronyme de « Near Field
Communication ») ;
- un mouvement horloger 6 tel qu'un mouvement électronique comprenant un microcontrôleur
8 configuré pour échanger des signaux électriques avec le module de communication
7 en champ proche ;
- un organe régulateur tel qu'un oscillateur à quartz permettant de fournir une base
de temps au microcontrôleur 8 et aussi à actionner un moteur pas-à-pas, voire plusieurs,
faisant tourner des aiguilles d'affichage de l'heure et des éléments d'affichage analogiques
d'un mécanisme de la fonction horlogère de la montre 2 telle que le quantième perpétuel
;
- un bracelet monté sur le boitier 4 ;
- un affichage analogique et/ou numérique comprenant donc des aiguilles en particulier
trois aiguilles d'affichage respectivement de l'heure, de la minute et de la seconde
;
- un mécanisme de mise en œuvre de la fonction horlogère tel qu'un mécanisme de quantième
perpétuel ;
- une interface de saisie telle qu'un écran tactile ou encore des boutons poussoirs,
une couronne, etc...
- une unité d'alimentation telle qu'une pile ou une batterie/un accumulateur permettant
d'alimenter en énergie le mouvement horloger 6 et en particulier le microcontrôleur
8 connecté au module de communication 7.
[0015] Sur la figure 1, le boitier 4 comporte une carrure 14 qui peut être réalisée en métal
(par ex. en acier, de préférence inoxydable), en un matériau synthétique (par ex.
dans un matériau composite comprenant une matrice polymère chargée de fibres, typiquement
de carbone) ou en céramique. Le boitier 4 comprend aussi un fond et une glace qui
participent à former avec la carrure 14, une enceinte de ce boitier 4. Une telle enceinte
est configurée pour accueillir notamment le mouvement horloger 6 comprenant le microcontrôleur
8 et le module de communication 7 en champ proche. Sur la figure 1, cette carrure
14 comprend deux paires de cornes 5 sur lesquelles est destiné à venir s'accrocher
un bracelet pour le port de la montre 2 au poignet.
[0016] Un tel bracelet est de préférence fabriqué en au moins un matériau diélectrique et/ou
électriquement non conducteur comme par exemple un matériau synthétique (par ex. un
matériau composite comprenant une matrice polymère chargée de fibres, typiquement
de carbone) ou céramique ou encore plastique tel que du plastique haute performance.
On notera que lorsque le bracelet est formé de maillons, les maillons qui sont directement
fixés aux paires de cornes 5 sont fabriqués en au moins un matériau diélectrique et/ou
électriquement non conducteur, les autres maillons pouvant être fabriqués en d'autres
matériaux divers et variés. Dans ce mode de réalisation, les paires de cornes 5 sont
reliées à un bracelet en élastomère venant épouser la forme de la carrure 14 pour
masquer complètement une face externe 21b d'un élément de support 15 du module de
communication 7 que nous décrivons par la suite.
[0017] La carrure 14 comprend aussi une ouverture 23 traversante agencée entre les cornes
d'une des deux paires de cornes 5. Cette ouverture 23 est donc localisée dans l'entre-corne
25 défini dans la paire de cornes 5 située au niveau des 6 heures de la montre 2,
mais elle peut aussi être positionnée dans l'entre-corne 25 de la paire de cornes
5 située au niveau des 12 heures. Cette ouverture 23 est configurée pour être traversée
par tout ou partie d'un corps d'un élément de support 15 du module de communication
7. En outre, on notera que si l'on fait abstraction des paires de cornes 5, la carrure
14 présente une symétrie générale de révolution autour d'un axe central A du boitier
4.
[0018] Dans le présent mode de réalisation dans lequel la fonction horlogère prise comme
exemple porte sur le quantième perpétuel, on comprendra alors que le mécanisme qui
la met en œuvre comprend un ensemble d'éléments, dont les éléments d'affichage de
la date, du jour et du mois. Les éléments d'affichage sont de préférence des éléments
d'affichage analogiques et comprennent par exemple deux aiguilles pour indiquer le
jour et le mois, et un disque pour indiquer la date. On comprend donc que ces éléments
d'affichage permettent d'indiquer le quantième (date), le jour, le mois, et éventuellement
la phase de lune, en tenant compte automatiquement des différentes longueurs de mois
et des années bissextiles. Plus précisément, un élément d'affichage tel qu'une aiguille
permet de pointer une indication de date, jour, mois ou phase de lune inscrite sur
le cadran de la montre 2, ou encore un élément d'affichage tel qu'un disque sur lequel
des indications de date, jour, mois ou phases de lune sont inscrites, l'une de ces
indications étant face à un guichet du cadran.
[0019] Dans le mouvement horloger 6, le microcontrôleur 8 de cette montre 2 est apte à commander
le mécanisme mettant en œuvre la fonction horlogère en particulier des moyens de positionnement
des éléments du mécanisme de quantième perpétuel, notamment les éléments d'affichage.
Les moyens de positionnement des éléments du mécanisme de quantième perpétuel comprennent
avantageusement un moteur ou plusieurs moteurs pas-à-pas. Le microcontrôleur 8 est
également connecté à des moyens de commande, ou interface de saisie, pouvant être
une couronne, des poussoirs ou des plages tactiles, actionnables directement par le
porteur de la montre 2.
[0020] Dans le boitier 4 de cette montre 2, le module de communication 7 en champ proche
est connecté au mouvement 6 en étant agencé entre les cornes de ladite au moins une
paire de cornes 5. Un tel module de communication 7 permet à ladite montre 2 de pouvoir
réaliser une communication bidirectionnelle avec l'appareil électronique 3 portable
ou mobile.
[0021] Plus précisément, ce module de communication 7 est relié au microcontrôleur 8 de
ce mouvement 6. Dans cette configuration, le module de communication 7 en champ proche
est relié/connecté de manière amovible au microcontrôleur 8.
[0022] Un tel module de communication 7 en champ proche met en œuvre par exemple des technologies
de communication sans fil à courte portée et à haute fréquence de type NFC (acronyme
pour « Near Field Communication » en langue anglaise signifiant « communication en
champ proche »). Ce module de communication 7 fonctionne selon des technologies qui
sont différentes de la RFID et du Bluetooth. Ce module de communication 7 peut par
exemple fonctionner dans les bandes de fréquences relatives aux hautes fréquences
HF par exemple à 13,56 MHz.
[0023] Le module de communication 7 permet ainsi la réalisation d'échange 13 de données
à de courtes distances entre la montre 2 et l'appareil électronique 3. De telles distances
peuvent être comprises entre environ 0 et 10 cm, et de préférence entre 0 et 5 cm.
Le module de communication 7 de la montre 2 peut être du type passif avec une énergie
qui lui est fournie par les fréquences radio émises par le dispositif de communication
12 de l'appareil électronique 3. De manière alternative, le module de communication
7 de la montre 2 peut être du type actif avec une énergie qui lui est fournie par
l'unité d'alimentation de la montre 2.
[0024] Plus précisément et en référence à la figure 2, le module de communication 7 en champ
proche comprend une puce électronique 17, au moins une antenne 18 et un connecteur
19 permettant de relier ledit module 7 au microcontrôleur 8. La puce 17 qui est connectée
à ladite au moins une antenne 18, comprend des éléments matériels et logiciels. Dans
ce contexte, les éléments matériels et/ou logiciels de la puce 17 comportent au moins
un microprocesseur coopérant avec des éléments de mémoire. Le module de communication
7 comprend aussi un substrat 16 qui est avantageusement réalisé sous la forme d'un
circuit imprimé. Un tel substrat 16 aussi appelé « support » ou « plaque » est de
préférence fabriqué en matière plastique haute performance ou en composites laminés.
Cette matière plastique peut être un polymère tel que le polyimide connu sous le nom
KaptonTM ou encore un polyester. La puce 17 et ladite au moins une antenne 18 ainsi
que le connecteur 19 sont fixés par exemple par collage sur ce substrat 16.
[0025] Dans ce module de communication 7, le substrat 16 est fixé sur une face interne 21a
de l'élément de support 15 évoqué précédemment. Autrement dit cet élément de support
15 comprend le substrat 16 et bien sûr tous les autres composants formant le module
de communication 7. Cet élément de support 15 présente une forme essentiellement similaire
à celle de l'ouverture 23 comprise dans la carrure 14 ou strictement similaire à celle
de cette ouverture 23. Un tel élément 15 comprend donc la face interne 21a et une
face externe 21b, ces deux faces 21a, 21b étant reliées par une paroi périphérique
22. Une telle paroi périphérique 22 comprend une cavité s'étendant sur toute la longueur
de cette paroi 22 de manière à participer à définir le contour de cet élément de support
15. Cette paroi 22 comprend aussi un élément d'étanchéité 20 avec la carrure 14 pour
empêcher toute entrée de liquide tel qu'un joint torique qui est agencé dans ladite
cavité. Ainsi, l'élément de support 15 vient donc obturer cette ouverture 23 de la
carrure et peut à cet effet être aussi appelé « élément obturateur ».
[0026] Cet élément de support 15 présente une épaisseur e qui correspond à la hauteur ou
à la largeur de cette paroi périphérique 22. Cette épaisseur e est sensiblement similaire
ou strictement similaire à l'épaisseur de la portion de la carrure 14 comprenant ladite
ouverture 23. Autrement dit, l'ouverture 23 comprend une paroi interne délimitant/définissant
la forme de cette ouverture 23 et dont l'épaisseur est sensiblement similaire ou strictement
similaire à l'épaisseur e de la paroi périphérique 22 de l'élément de support 15.
[0027] Cet élément de support 15 est de préférence fabriqué en au moins un matériau diélectrique
et/ou électriquement non conducteur. Il peut s'agir d'un matériau synthétique (par
ex. dans un matériau composite comprenant une matrice polymère chargée de fibres,
typiquement de carbone) ou en céramique ou encore en plastique tel que du plastique
haute performance. On notera que la face externe 21b de cet élément de support 15
peut être de la même couleur que la face extérieure 24 de la carrure 14 et peut également
présenter une texture sensiblement similaire ou strictement similaire à cette face
extérieure 24.
[0028] En outre, on notera que l'agencement ici décrit du module de communication 7 entre
les deux cornes d'une paire de cornes 5 de la montre 2, participe à améliorer la qualité
du signal de communication bidirectionnelle en champ proche susceptible d'être reçu
ou émis par ce module 7.
[0029] En outre dans un mode de réalisation, le module de communication 7 de la montre 2
peut comprendre un élément de blindage magnétique (non représenté) compris entre la
puce 17 et la dite au moins une antenne 18 de ce module 7, et le mouvement 6 de la
montre 2. Cet élément de blindage magnétique permet d'améliorer l'efficacité et la
sensibilité de la réception/transmission de signaux radio par l'antenne 18 du module
communication 7 en isolant cette antenne 18 des composantes métalliques de la montre
2 comprises dans son environnement immédiat. Autrement dit, cet élément de blindage
magnétique permet d'éviter une modification du champ magnétique émis ou reçu par le
module de communication 7, laquelle modification serait due à la présence de diverses
composantes métalliques de la montre 2 situées dans l'environnement immédiat du module
de communication 7. En complément, il est apte à pouvoir réduire l'influence négative
que peuvent avoir ces composantes métalliques sur les performances du module de communication
7. Cette influence négative consisterait en l'atténuation du champ magnétique généré
ou reçu par ce module de communication 7.
[0030] Dans le système de réglage 1 représenté sur la figure 5, l'appareil électronique
3 portable aussi appelé terminal utilisateur, est un appareil capable d'être porté
et transporté par un utilisateur. C'est le cas par exemple d'un ordiphone, d'une phablette
ou encore d'une tablette. Naturellement, les appareils nécessitant une alimentation
secteur, par exemple les ordinateurs de bureau, sont exclus de cette définition. Les
appareils comme par exemple un ordinateur portable auquel est connecté par liaison
sans fil ou filaire un capteur, sont également exclus de cette définition. Cet appareil
électronique 3 est utilisé pour transmettre à la montre 2 les paramètres de réglage.
Cet appareil électronique 3 comprend un boitier 9 dans lequel un circuit électronique
10 est agencé. Ce circuit électronique 10 comporte un microcontrôleur 11 et un dispositif
de communication 12 en champ proche, tous deux alimentés par une batterie. L'appareil
électronique 3 peut également comprendre une caméra et une interface de saisie telle
qu'un écran tactile ou encore des boutons. De plus, le microcontrôleur 11 peut comporter
dans ses éléments de mémoire un algorithme de reconnaissance optique pour participer
à la détection d'informations comprises notamment dans le cadran de la montre 2 à
partir d'un traitement de données provenant de la caméra. On notera que le dispositif
de communication 12 de cet appareil 3 est configuré pour se connecter et échanger
13 des données avec le module de communication 7 en champ proche de la montre 2.
[0031] En référence à la figure 6, l'invention concerne aussi un procédé permettant de réaliser
le réglage de la montre 2. Un tel procédé est mis en œuvre par le système de réglage
1 comprenant notamment l'appareil électronique 3 et la montre 2. Il permet de régler
au moins une fonction de la montre 2 telle qu'une fonction horlogère réalisée par
un mécanisme de mise en œuvre d'une telle fonction de cette montre 2 comme par exemple
le mécanisme de quantième perpétuel. Ce mécanisme de quantième perpétuel permet entre
autres la réalisation d'un positionnement des éléments d'affichage qui le composent.
On peut d'ailleurs lorsque le contexte se rapporte au réglage de ce mécanisme de quantième
perpétuel parler alors d'un procédé de réglage d'un mécanisme de quantième perpétuel
de la montre 2 à quartz.
[0032] Ce procédé comprend une étape d'établissement 30 d'une connexion en champ proche
entre l'appareil électronique 3 et la montre 2. Par « champ proche » il convient de
comprendre ici que la connexion est réalisée selon la technologie NFC (acronyme de
« Near Field Communication », pour communication en champ proche) et dans la mesure
où la distance qui sépare l'appareil électronique 3 et la montre 2 est comprise entre
0 et 10 cm, de préférence entre 0 et 5cm.
[0033] Par la suite, cette étape d'établissement 30 de connexion comprend une sous-étape
d'initiation 31, notamment automatique, d'une connexion entre la montre 2 et l'appareil
électronique 3 dès lors que cette montre 2 est localisée relativement à l'appareil
électronique 3 à une distance autorisant l'établissement d'une connexion en champ
proche. Autrement dit, une telle sous-étape 31 peut être initiée manuellement ou automatiquement.
[0034] Lorsque cette sous-étape 31 est effectuée manuellement, on parle alors d'une sous-étape
d'initiation manuelle 32a d'une connexion entre la montre 2 et l'appareil électronique
3 dès lors que cette montre 2 est localisée relativement à l'appareil électronique
3 à une distance autorisant l'établissement d'une connexion en champ proche. Dans
ce contexte, la montre 2 et l'appareil électronique 3 sont agencés l'un par rapport
à l'autre à une distance autorisant l'établissement d'une connexion en champ proche.
Par la suite, le module de communication 7 de la montre 2 amorce un processus de connexion
avec le dispositif de communication 12 de l'appareil électronique 3, ou encore c'est
le dispositif de communication 12 de l'appareil électronique 3 qui amorce ce processus
de connexion avec le module de communication 7 de la montre 2 et ce, à la suite d'une
interaction, selon le cas, entre l'utilisateur et une interface de saisie de la montre
2, ou l'utilisateur et une interface de saisie de l'appareil électronique 3.
[0035] Lorsque cette sous-étape 31 est effectuée automatiquement, la seule localisation
de la montre 2 relativement à l'appareil électronique 3 à une distance autorisant
l'établissement d'une connexion en champ proche, suffit pour amorcer le processus
de connexion entre module de communication 7 de la montre 2 et le dispositif de communication
12 de l'appareil électronique 3. Dans ce contexte, on parle alors d'une sous-étape
d'initiation automatique 32b d'une connexion entre la montre 2 et l'appareil électronique
3 dès lors que cette montre 2 est localisée relativement à l'appareil électronique
3 à une distance autorisant l'établissement d'une connexion. Dans cette configuration,
cette sous-étape 32b participe donc à réaliser une connexion automatique, sans intervention
de l'utilisateur sur la montre 2 ou l'appareil électronique 3, entre cette montre
2 et l'appareil électronique 3 ainsi qu'à un réglage automatique de fonctions horlogères
de cette montre 2 de manière transparente pour cet utilisateur de ladite montre 2.
On notera que cette sous-étape 32b peut comprendre une phase d'authentification entre
le module et le dispositif de communication 12 qui est transparente pour l'utilisateur.
Autrement dit, une telle phase d'authentification ne requiert pas l'intervention de
cet utilisateur. Dans ce contexte, des éléments d'authentification sont compris dans
les éléments de mémoire du module et du dispositif de communication 12.
[0036] Une fois la connexion établit entre la montre 2 et l'appareil électronique 3, le
procédé comprend une étape de vérification 33 par le microcontrôleur 11 de l'appareil
électronique 3 de l'exactitude d'une donnée d'état horlogère de la montre 2. Une telle
donnée d'état horlogère est une donnée permettant de représenter un état au moins
partiel de réglage de la montre 2. Il peut s'agir par exemple d'un fuseau horaire,
d'un code pays, d'une alarme, d'une géolocalisation, d'une date, d'une marée, d'une
phase de soleil et/ou de lune, d'une heure UTC, etc., réglé(e) (s) sur la montre 2.
Dans le cas où le procédé vise à régler ledit mécanisme de quantième perpétuel, la
donnée d'état peut être relative à la date, au jour, au mois ou à l'année en cours
(ou même à la phase de lune en cours lorsque le mécanisme de quantième perpétuel comprend
un élément d'affichage de la phase de lune, par exemple une donnée relative à la géolocalisation,
à l'hémisphère, au code pays, etc.), ladite donnée d'état représentant un état de
réglage actuel du mécanisme de quantième perpétuel, par exemple une position d'un
élément d'affichage dudit mécanisme.
[0037] Une telle étape de vérification 33 comprend une sous-étape de transmission 34 au
module de communication 7 de la montre 2 par le dispositif de communication 12 en
champ proche et sur commande du microcontrôleur 11 de l'appareil électronique 3 contrôlant
ledit dispositif de communication 12 d'une instruction de récupération de la donnée
d'état horlogère de la montre 2. Lors de cette sous-étape 34, un signal relatif à
ladite instruction est alors généré par le microcontrôleur 11 pour être transmis à
ce dispositif de communication 12. Par la suite le dispositif de communication 12
transmet alors cette instruction au module de communication 7 de la montre 2.
[0038] Ensuite, l'étape de vérification 33 comprend à la suite de la réception de cette
instruction par la montre 2, une sous-étape d'envoi 35 à l'appareil électronique 3
par le module de communication 7 en champ proche sur commande du microcontrôleur 8
de la montre 2, de la donnée d'état horlogère caractérisant un réglage courant de
la montre 2 correspondant à des paramètres de réglage courant de cette montre 2. Lors
de cette sous-étape 35, le microcontrôleur 8 détermine la donnée d'état horlogère
caractérisant un réglage courant d'un mécanisme relatif à une fonction horlogère telle
que le quantième perpétuel. Dans le contexte du quantième perpétuel, la donnée d'état
est relative à la date, au jour, au mois et à l'année en cours (et éventuellement
à la phase de lune en cours lorsque le mécanisme de quantième perpétuel comprend un
élément d'affichage de la phase de lune, par exemple des données relatives à une géolocalisation,
un hémisphère, un code pays, etc.). Cette donnée d'état est suffisante pour représenter
un état de réglage courant du mécanisme de quantième perpétuel, notamment la position
des éléments d'affichage dudit mécanisme. Par la suite, le microcontrôleur 8 génère
alors un signal comprenant cette donnée d'état horlogère qui est transmise au module
de communication 7. Par la suite, le module de communication 7 de la montre 2 envoi
ainsi ladite donnée d'état au dispositif de communication 12.
[0039] Dans une alternative à ces sous-étapes de transmission 34 et d'envoi 35, l'étape
de vérification 33 peut prévoir une sous-étape de détermination 36 de la donnée d'état
horlogère à partir d'un processus de lecture d'un cadran de la montre 2 effectué par
l'appareil électronique 3 comprenant la caméra et d'un algorithme de reconnaissance
optique exécuté par le microcontrôleur 11 de l'appareil électronique 3. Une telle
sous-étape 36 comprend alors une phase visant à placer le cadran de la montre 2 et
la caméra de l'appareil électronique 3 en vis-à-vis l'un de l'autre. Par « en vis-à-vis
», on entend que le cadran et la caméra sont positionnés l'un par rapport à l'autre
et à une distance telle que les aiguilles d'affichage de l'heure soient dans le champ
de prise de vue de la caméra. Par la suite, cette sous-étape 36 comprend une phase
de détection des informations caractérisant un réglage courant de la montre 2 qui
sont comprises dans le cadran de cette montre 2 et ce, au moyen de la caméra et de
l'algorithme de reconnaissance optique de l'appareil électronique 3. Ensuite, cette
sous-étape 36 comprend une phase d'estimation de la donnée d'état horlogère à partir
des informations détectées. Cette donnée d'état peut ici aussi caractériser un réglage
courant du mécanisme de quantième perpétuel.
[0040] Par la suite, l'étape de vérification 33 comprend une sous-étape de comparaison 37
des données d'état avec des paramètres de réglage et ce, afin de vérifier que le réglage
du mécanisme de quantième perpétuel est correct. Ces paramètres de réglage sont par
exemple récupérés régulièrement ou sur demande via un réseau Internet depuis l'appareil
électronique 3. Par « paramètre de réglage », on entend tout paramètre permettant
de régler au moins en partie la montre 2. Il peut s'agir par exemple d'une information
sur un quantième comme on l'a vu, mais également d'une information pouvant porter
sur un fuseau horaire, un code pays, une alarme, une géolocalisation, une date, une
marée, une phase de soleil et/ou de lune, une heure UTC, etc... On notera que lorsqu'il
s'agit de paramètre de réglage du mécanisme de quantième perpétuel, on entend alors
des informations relatives à la date, au jour, au mois et à l'année en cours (et éventuellement
à la phase de lune en cours lorsque le mécanisme de quantième perpétuel comprend un
élément d'affichage de la phase de lune, ces données étant alors par exemple une géolocalisation,
un hémisphère, un code pays, etc.), ces informations étant suffisantes pour régler
correctement le mécanisme de quantième perpétuel de la montre 2, notamment la position
des éléments d'affichage de ce mécanisme.
[0041] Le procédé comprend ensuite une étape d'envoi 38 d'au moins une instruction de réglage
au module de communication 7 en champ proche de la montre 2. Cette instruction de
réglage est envoyée par le dispositif de communication 12 en champ proche et sur commande
du microcontrôleur 11 de l'appareil électronique 3 et ce, dès lors que la donnée d'état
horlogère est identifiée/estimée comme étant inexacte. Lors de cette étape 38, un
signal de commande relatif à ladite instruction de réglage est généré par le microcontrôleur
11 et ensuite transmis au dispositif de communication 12 de l'appareil électronique
3. Ce signal de commande est tel qu'il correspond à un codage de paramètres de réglage
du mécanisme de quantième perpétuel, c'est-à-dire à un codage d'un ensemble de données
relatives au quantième, jour, mois et année en cours (et également à la phase de lune,
le cas échéant). Ainsi que nous l'avons précédemment précisé, de tels paramètres de
réglage sont par exemple récupérés régulièrement ou sur demande via un réseau internet
depuis l'appareil électronique 3. On note que pour réaliser le codage, il est avantageux
d'utiliser une application dédiée installée sur l'appareil électronique 3. Si l'appareil
électronique 3 est un smartphone ou une tablette tactile, cette application est avantageusement
capable de générer le codage à partir des quantième, jour, mois, année et données
de géolocalisation donnés par l'appareil électronique 3. Par la suite, cette instruction
de réglage est alors transmise par le dispositif de communication 12 au module de
communication 7 de la montre 2.
[0042] Le procédé comprend ensuite une étape de traitement 39 de ladite au moins une instruction
reçue au moyen du microcontrôleur 8 de la montre 2, afin de générer des paramètres
de réglage de la montre 2. Lors de cette étape 39, le microcontrôleur 8 traite ladite
instruction afin d'obtenir le quantième perpétuel en cours.
[0043] Ensuite, le procédé comporte une étape de configuration 40 de la montre 2 sur commande
du microcontrôleur 8 de la montre 2, selon les paramètres de réglage générés. Cette
étape 40 comprend une sous-étape d'actionnement des moyens de positionnement des éléments
du mécanisme de quantième perpétuel de façon à placer lesdits éléments dans une position
correspondant aux paramètres de réglage obtenus lors de l'étape de traitement 39.
[0044] On comprendra que diverses modifications et/ou améliorations et/ou combinaisons évidentes
pour l'homme du métier peuvent être apportées au mode de réalisation de l'invention
exposée ci-dessus sans sortir du cadre de l'invention définie par les revendications
annexées. Par exemple, l'étape de vérification 33 pourrait ne pas être effectuée,
l'utilisateur traduisant lui-même la position des aiguilles d'affichage de l'heure
en donnée exploitable.
[0045] De plus, même si la description détaille le réglage et la vérification du réglage
d'un mécanisme de quantième perpétuel, d'autres réglages pourraient alternativement
être effectués, par exemple le réglage d'un fuseau horaire, d'une heure, de marées,
etc. Ces informations réglées ne sont d'ailleurs pas nécessairement affichées au niveau
de la montre 2 de manière analogique (par des aiguilles ou des disques, notamment),
mais peuvent être affichées de manière numérique sur le cadran : l'étape de configuration
40 ne comporte donc pas nécessairement d'activation de moyens de déplacement d'éléments
d'affichage analogiques.
1. Montre électronique (2) pourvu d'un boitier (4) comprenant au moins une paire de cornes
(5), un mouvement horloger (6) et un module de communication (7) en champ proche apte
à participer au réglage d'au moins une fonction mise en œuvre par ladite montre (2),
ledit module de communication (7) est connecté au mouvement (6) en étant agencé entre
les cornes de ladite au moins une paire de cornes (5).
2. Montre électronique (2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le boitier (4) comprend une carrure (14) pourvue d'une ouverture (23) traversante
comprise entre les cornes de ladite au moins une paire de cornes (5), ladite ouverture
(23) étant configurer pour recevoir tout ou partie du module de communication (7).
3. Montre électronique (2) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit module de communication (7) comprend un élément de support (15) apte à obturer
ladite ouverture (23).
4. Montre électronique (2) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le module de communication (7) comprend un élément de support (15) comportant une
puce (17), au moins une antenne (18) et un connecteur (19) destiné à être relié électriquement
à un microcontrôleur (8) du mouvement horloger (6).
5. Montre électronique (2) selon l'une quelconque des revendications, caractérisée en ce que le module de communication (7) comprend un substrat (16) fixé sur une face interne
(21a) d'un élément de support (15), ledit substrat (16) comprenant une puce (17),
au moins une antenne (18) et un connecteur (19).
6. Montre électronique (2) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'élément de support (15) est fabriqué en au moins un matériau diélectrique et/ou
électriquement non conducteur.
7. Montre électronique (2) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit mouvement horloger (6) comprend un microcontrôleur (8) configuré pour régler
ladite au moins une fonction de la montre, notamment une fonction horlogère, en échangeant
des signaux électriques avec ledit module de communication (7).
8. Montre électronique (2) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit module de communication (7) est connecté de manière amovible audit mouvement
horloger (6).
9. Procédé de réglage d'une montre électronique (2) selon l'une quelconque des revendications
précédentes, la montre (2) comprenant un module de communication (7) en champ proche
et un microcontrôleur (8) configuré pour échanger des signaux électriques avec ce
module (7), le procédé comprenant les étapes suivantes :
- établissement (30) d'une connexion en champ proche entre un appareil électronique
(3) et la montre (2), l'appareil électronique (3) portable comprenant un dispositif
de communication (12) en champ proche et un microcontrôleur (11) configuré pour commander
ledit dispositif (12) ;
- vérification (33) par le microcontrôleur (11) de l'appareil électronique (3) de
l'exactitude d'une donnée d'état horlogère de la montre (2) ;
- envoi (35) au module de communication (7) en champ proche de la montre (2) par le
dispositif de communication (12) en champ proche et sur commande du microcontrôleur
(11) de l'appareil électronique (3) d'au moins une instruction de réglage de la montre
(2) dès lors que la donnée d'état horlogère est inexacte ;
- traitement (39) de ladite au moins une instruction reçue au moyen du microcontrôleur
(8) de la montre (2), afin de générer des paramètres de réglage de la montre (2),
et
- configuration (40) de la montre (2) sur commande du microcontrôleur (8) de la montre
(2), selon les paramètres de réglage générés.
10. Procédé de réglage selon la revendication précédente, dans lequel l'étape d'établissement
(30) de connexion comprend une sous-étape d'initiation (31) d'une connexion, notamment
d'une connexion automatique, entre la montre et l'appareil électronique (3) dès lors
que cette montre est localisée relativement à l'appareil électronique (3) à une distance
autorisant l'établissement d'une connexion.
11. Système de réglage (1) d'une montre électronique (2) mettant en œuvre le procédé selon
l'une quelconque des revendications précédentes, le système (1) comprenant un appareil
électronique (3) portable pourvu d'un dispositif de communication (12) en champ proche
et d'un microcontrôleur (11) configuré pour commander ledit dispositif (12), la montre
(2) comprenant un module de communication (7) en champ proche et un microcontrôleur
(8) configuré pour échanger des signaux électriques avec ce module (7), ladite montre
(2) et ledit appareil (3) étant configurés pour être connectés en champ proche l'un
à l'autre pour la réalisation du réglage de la montre (2).