[0001] La présente invention concerne un nouvel emballage pour le conditionnement et la
conservation principalement de produits alimentaires, et comporte dès lors un récipient
offrant un espace ou volume intérieur délimité par un fond et une paroi périphérique,
et qui peut le cas échéant être operculé par un film de fermeture en plastique ou
en tout autre matériau bio-sourcé scellé au niveau du bord libre de la paroi périphérique
et préservant les aliments contenus dans l'emballage.
[0002] L'emballage de l'invention est principalement en carton, s'inscrivant par conséquent
dans la logique environnementale préconisée de nos jours, qui tend à remplacer les
conteneurs en plastique par des configurations en carton. Il peut être rendu étanche
par un film revêtant les faces intérieures d'une barquette en carton formant le contenant
du récipient. L'étanchéification procurée par le film permet d'utiliser l'emballage
pour une large palette d'aliments nécessitant une conservation à l'abri de l'air ambiant,
notamment s'ils sont ensuite operculés. A l'inverse, en l'absence d'un tel film, l'emballage
peut être utilisé pour contenir des fruits et des légumes, y compris avec un opercule
lui-même perforé.
[0003] De tels emballages en cartons revêtus par un film plastique intérieur sont bien connus
depuis longtemps, comme par exemple ceux qui sont décrits dans le
brevet FR 2 975 973, qui s'attache notamment à une autre problématique liée à ces emballages : lors de
l'operculage du récipient par un opercule en plastique refermant le contenant, assurer
une liaison étanche entre les bords plans que nécessite un tel mode de fermeture et
l'opercule. Les emballages operculés requièrent en effet d'abord l'existence d'un
rebord périphérique prolongeant vers l'extérieur la paroi du contenant pour permettre
et supporter un scellage, rebord qui doit ensuite être plan faute de quoi l'herméticité,
quand elle est requise, ne peut être assurée.
[0004] Dans la configuration décrite dans
FR 2 975 973, le flan en carton utilisé pour conformer la barquette en volume comporte un pan
formant fond et des languettes se déployant sur les différents côtés du fond, chacune
étant dimensionnée pour réaliser un côté de la paroi périphérique et un côté du rebord.
Lorsque le flan en carton est placé dans un moule qui lui donne sa configuration tridimensionnelle,
les chants desdites languettes sont supposés entrer en contact bord à bord avec ceux
de la languette contigüe, de sorte que les parois et les rebords sont correctement
aboutés au moment du plaxage du film plastique sur le carton, qui confère à la barquette
sa forme finale avec une paroi et un rebord périphériques qui entourent la totalité
du contenant. Le film qui adhère aux pans de carton formant les côtés et les bords
du récipient a donc également une fonction de maintien de la cohésion volumique du
récipient.
[0005] Dans l'hypothèse d'un aboutement parfait des parties des rebords appartenant à chaque
languette, l'operculage peut être effectué sur un support (le rebord périphérique
complet) dont la planéité est supposée continue sur tout le pourtour de l'emballage,
garantissant une bonne herméticité au conteneur ainsi fermé. Cela implique cependant
que le flan de carton plat initial bénéficie de découpes très précises des différentes
languettes, notamment dans leurs parties formant les différents côtés du rebord. En
cas d'approximation dans la découpe, dès que subsiste un espace entre les pans des
languettes au niveau du rebord périphérique, la planéité n'est plus assurée et il
devient difficile de réaliser une étanchéité correcte lors de l'operculage.
[0006] Dans d'autres configurations existantes de ce type d'emballages en carton, la découpe
initiale du flan plan prévoit des zones qui, au moment du montage tridimensionnel,
se chevauchent. Les zones de chevauchement font d'ailleurs parfois l'objet d'un collage
spécifique ayant pour objectif de renforcer la solidité de la barquette, avant la
pose éventuelle du film revêtant les faces intérieures de la paroi périphérique et
les faces supérieures du rebord. Dans le cas où les zones de chevauchement affectent
ledit rebord périphérique, celui-ci présente des surépaisseurs souvent localisées
au niveau des coins de l'emballage.
[0007] Dans ces conditions, l'operculage s'effectue sur un rebord qui n'est pas plan, mais
qui offre au contraire des plages de scellage de l'opercule réparties sur deux niveaux.
La pression exercée au moment du scellage n'est donc pas uniforme, elle est évidemment
plus importante aux endroits où il y a deux épaisseurs. Le scellage résultant est
potentiellement moins efficace, en termes d'étanchéité, tout particulièrement au niveau
des marches séparant les zones à deux épaisseurs superposées de celles qui ne présentent
qu'une épaisseur.
[0008] En outre, dans certaines configurations connues d'emballages, le formage en trois
dimensions du flan initialement plan, pré-rainé, prédécoupé et plié en vue de son
déploiement volumique, est complexe et nécessite des machines spécifiques à insérer
dans les lignes automatisées de fabrication de tels emballages et de conditionnement
de produits qui ralentissent les cadences de production.
[0009] La présente invention s'affranchit de ces problématiques et limitations, en proposant
une solution innovante qui garantit non seulement l'uniformité de l'épaisseur de la
surface de scellage de l'opercule sur l'ensemble du rebord périphérique de l'emballage,
mais également sa planéité et sa parfaite continuité sur tout le pourtour.
[0010] A ces effets, l'emballage de conditionnement de produits alimentaires de l'invention,
comprenant classiquement un récipient en carton comportant un fond, une paroi périphérique
et un rebord périphérique, est prévu tel que le récipient en carton est réalisé à
partir de deux flans plans pré-rainés et prédécoupés, un premier flan comportant d'une
part la totalité du rebord périphérique constitué d'un seul tenant dans le flan et
d'autre part une bande intérieure périphérique continue ou discontinue prolongeant
le rebord vers l'intérieur, la bande et le rebord étant séparés par un rainage de
pliage, et un second flan comportant le fond et la paroi périphérique.
[0011] Au sens de l'invention, pour satisfaire aux objectifs environnementaux développés
auparavant, le récipient est uniquement en carton, il est constitué à partir des deux
flans en carton directement reliés l'un à l'autre et qui assurent la tenue mécanique
du récipient. La structure est donc très différente de celle qui est divulguée dans
les documents
JP 2001 233324,
JP 2001 096644 et
JP 2001 287729 au nom de DAINIPPON PRINTING CO LTD, qui décrivent bien un récipient basé sur deux
flans, lesquels sont cependant reliés l'un à l'autre via des portions qui se recouvrent
et qui sont constamment dénommées « pièces polymérisées ».
[0012] Pour en revenir à l'invention, selon l'usage qui en est fait, une face du récipient
peut ensuite être revêtue d'un film en plastique ou en tout autre matériau bio-sourcé.
Par ailleurs, s'il en est besoin, les deux flans peuvent être fixés l'un à l'autre
au niveau de la bande intérieure du premier flan, la paroi périphérique relevant du
second flan étant disposée à l'intérieur de ladite bande. Dans ce cas, si un film
en plastique ou en tout autre matériau bio-sourcé est utilisé pour revêtir l'intérieur
du récipient, la face de la paroi périphérique sur laquelle est appliqué le film est
plane, ce qui facilite l'opération de revêtement.
[0013] Le rebord périphérique étant d'un seul tenant, autrement dit constitué d'une seule
pièce dans le premier flan, sans division, il est par conséquent également complètement
plan et ne comporte aucun relief, ni positif ni négatif, qui pourrait affaiblir ou
interrompre la liaison de scellage au moment de l'operculage. Cette solution sans
plis ni jointures sur le rebord garantit un scellage hermétique qui résulte d'une
planéité complètement maîtrisée. L'étanchéité ainsi assurée permet l'utilisation de
ces emballages y compris pour emballer des aliments frais et semi-frais, qui doivent
pouvoir se conserver plusieurs jours dans une atmosphère contrôlée et qui n'est pas
altérée par des échanges gazeux avec l'extérieur.
[0014] Dans ce cas, il est en effet primordial de garantir un effet barrière, ce qui implique
que l'opercule soit parfaitement scellé sur le rebord plan, et qu'aucune perforation
n'affecte ledit film ou le filmage intérieur du récipient. A l'inverse, comme déjà
mentionné, pour l'emballage par exemple des fruits et légumes, l'herméticité n'est
pas requise et il est possible d'utiliser l'emballage de l'invention sans filmage
interne.
[0015] De préférence, les deux flans peuvent être fixés l'un à l'autre par collage. Des
points de colle sont par exemple répartis sur les faces de la bande intérieure prévues
pour être au contact des éléments de paroi relevant du second flan.
[0016] Selon l'invention, de plus, le premier flan comportant le rebord périphérique peut
présenter une épaisseur supérieure à l'épaisseur du second flan. L'objectif est d'augmenter
la tenue mécanique du rebord, qui est particulièrement exposé dans la mesure où de
nombreuses manipulations de l'emballage, parfois assez lourdement rempli, se font
en pratique via le rebord périphérique.
[0017] Dans la plupart des configurations possibles, le récipient de l'invention est prévu
polyédrique, le premier flan comportant alors une bande polygonale extérieure prévue
pour former le rebord et, pour chaque côté du polygone du rebord, au moins une portion
de bande intérieure, ladite bande ou lesdites portions de bande intérieure s'étendant
sur la majeure partie dudit côté.
[0018] Dans une telle hypothèse polyédrique, le récipient comporte des côtés plans séparés
par des arêtes aux endroits où les chants desdits côtés s'aboutent. Contrairement
aux configurations connues, cependant, les zones d'aboutement ne concernent que la
paroi périphérique du contenant proprement dit, et n'ont pas de prolongement dans
le rebord, qui est d'une seule pièce et continu selon la caractéristique essentielle
de l'invention.
[0019] Plus précisément, pour chaque côté du polygone du rebord, la portion de bande intérieure
peut de préférence courir sur la totalité de la longueur intérieure dudit côté du
rebord, les portions de bande attachées à chaque côté du rebord étant aboutées dans
le premier flan aux deux portions de bandes reliées aux côtés adjacents dudit rebord.
Lorsque le premier flan est encore à l'état plan, le rebord et la bande le prolongeant
à l'intérieur constituent ensemble une bande plus large, de largeur de préférence
sensiblement uniforme, et séparés par un rainage qui constitue une ligne de pliage.
Au niveau des coins, la bande intérieure comporte des découpes d'allure diagonale
séparant les portions de bandes relevant de chaque côté du rebord, permettant le pliage.
[0020] Dans toutes ces configurations polyédriques avec un rebord périphérique en bande
polygonale, le second flan peut alors présenter d'une part un pan polygonal formant
le fond du récipient, homothétique du tracé du polygone constitué du rainage constituant
l'arête reliant le rebord et la bande intérieure, et d'autre part des pans formant
les côtés de la paroi périphérique. Selon la forme finale donnée à l'emballage, les
pans de la paroi périphérique peuvent par exemple être rectangulaires, pour une forme
de récipient prismatique, ou trapézoïdaux, si le contenant prend la forme d'un tronc
de pyramide.
[0021] Il est à noter que la structure particulière des emballages de l'invention obtenus
à partir de deux flans telle que décrite auparavant permet de réaliser des formes
très diverses, incluant des parois périphériques à pans coupés, ce qui n'est pas possible
dans la plupart des configurations existantes. Ces pans coupés permettent d'utiliser
une moindre épaisseur de matière, la tension dans les coins étant réduite.
[0022] Les coins extérieurs du rebord sont de préférence prévus arrondis pour des raisons
tant pratiques qu'esthétiques.
[0023] Dans la plupart des configurations, les flans peuvent être prévus en carton plat
ou en carton micro-cannelé, matériaux recyclables et par conséquent particulièrement
recherchés dans les emballages actuels.
[0024] Selon des options possibles, les parois périphériques et/ou le fond du flan peuvent
être ajourés pour permettre une aération des produits. Lesdites parois périphériques
et le fond du flan peuvent également comporter au moins une surface imprimable, de
manière à pouvoir les personnaliser. Il est à noter qu'il est aussi possible d'avoir
un carton ajouré dans la configuration revêtue d'un film intérieur et, dans ce cas,
le produit contenu dans l'emballage est visible à travers le film.
[0025] D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description
qui va suivre, se rapportant à des modes de réalisation qui ne sont donnés qu'à titre
d'exemples indicatifs. La compréhension de cette description sera en particulier facilitée
en référence aux dessins joints en annexe et dans lesquels :
La figure 1 représente une vue d'une configuration possible de récipient d'allure
rectangulaire selon la présente invention, réalisé à partir de deux flans montrés
à plat ;
La figure 2 montre les deux mêmes flans en cours de conformation tridimensionnelle
en vue de l'obtention du récipient monté ;
La figure 3 illustre l'apparence du récipient en carton de l'emballage lorsque les
flans sont assemblés à l'état volumique, avant maintien de l'ensemble tridimensionnel
par collage des flans, avec vue dans l'intérieur du récipient ; et
La figure 4 montre le récipient dans le même état volumique que dans la figure précédente,
mais en vue de l'extérieur, récipient renversé avec le fond en premier plan.
[0026] En référence à la figure 1, le récipient en carton de l'invention est réalisé au
moyen de deux flans plans 1, 2 en carton prédécoupés et pré-rainés en vue de constituer
un récipient volumique unique tel que montré aux figures 3 et 4. Le flan 1 intègre
le rebord 10, dessiné d'un seul tenant et, dans la configuration représentée, une
bande 100 intérieure continue qui prolonge ledit rebord 10 vers l'intérieur. Le flan
2 comporte le fond 20 et quatre pans latéraux 21, 22, 23, 24 trapézoïdaux de sorte
qu'au montage, le volume du récipient est un polyèdre de type tronc de pyramide à
quatre côtés.
[0027] Le flan 1 se présente de fait comme un cadre à quatre côtés, les quatre côtés 11,
12, 13, 14 du rebord 10 se développant parallèlement à quatre portions 101, 102, 103,
104 de la bande intérieure 100, dont ils sont séparés par des rainages 15, 16, 17,
18 constituant des lignes de pliage et l'arête intérieure du rebord 10. Des découpes
diagonales 105, 106, 107, 108 sont pratiquées au niveau des coins, entaillant uniquement
la bande 100 et permettant aux portions 101, 102, 103, 104 de ladite bande 100 d'être
aboutées à ces emplacements.
[0028] Les côtés 21, 22 du flan 2 sont de dimensions égales, de même que les côtés 23, 24.
Ils sont séparés du pan formant le fond 20 par des rainages 25, 26, 27, 28 formant
des lignes de pliage permettant de conformer tri-dimensionnellement le contenant.
Les dimensions entre lesdites lignes de pliage rainées 25, 26, 27, 28 et les chants
libres 31, 32, 33, 34 ne sont pas nécessairement égales pour les deux paires de côtés
21, 22 d'une part et 23, 24 d'autre part, même si elles sont proches dans la configuration
montrée dans les figures. Elles dépendent en réalité des inclinaisons desdits côtés
21, 22, 23, 24, qui ne sont pas non plus forcément égales, qui dépendent elles-mêmes
de la forme et du positionnement du fond 20. Les possibilités volumiques sont virtuellement
infinies.
[0029] Les dimensions et inclinaisons de ces côtés 21, 22, 23, 24 contribuent en pratique
à l'établissement de la profondeur du récipient lorsque le montage volumique est effectué.
Si le volume du récipient est prismatique droit, c'est-à-dire avec des angles droits
partout, la dimension séparant chaque ligne de pliage rainée 25, 26, 27, 28 et son
chant libre correspondant 31, 32, 33, 34 correspond à la profondeur du contenant.
Il est à noter que comme tous les pans périphériques 21, 22, 23, 24 relèvent du même
flan 2, la dimension entre lesdites lignes de pliage rainées 25, 26, 27, 28 et respectivement
leurs chants libres correspondants 31, 32, 33, 34 peut prendre un grand nombre de
valeurs, y compris des valeurs élevées, sous réserve de la nature et de la tenue mécanique
du carton, et bien entendu des besoins réels en volume d'emballage.
[0030] Les deux flans 1, 2 présentent, dans la configuration représentée, une double symétrie
par rapport à deux axes centraux respectivement longitudinal et transversal, c'est-à-dire
une symétrie par rapport à un point central, ce qui peut être vu comme un cas très
particulier de géométrie qui peut évidemment comporter de nombreuses variantes non
symétriques.
[0031] Dans le cas présent d'un tronc de pyramide, la profondeur réelle du récipient est
évidemment moindre que celle qu'aurait une configuration prismatique droite. Dans
la configuration particulière représentée, le volume intérieur du récipient est totalement
fermé par les pans 21, 22, 23, 24 formant les côtés de la paroi périphérique de l'emballage.
Ainsi, les chants libres 31, 32, 33, 34 des pans 21, 22, 23, 24 présentent une longueur
qui correspond à la longueur des rainages 15, 16, 17, 18 formant ligne de pliage entre
les côtés 11, 12, 13, 14 du rebord 10 et les portions 101, 102, 103, 104 de la bande
intérieure 100. En référence aux figures 3 et 4, les chants latéraux des pans 21,
22, 23, 24 sont aboutés, de sorte que la totalité du volume interne de l'emballage
est enclos dans des parois latérales lors du montage final en trois dimensions qui
apparaît dans ces figures, lorsque les parties hautes proximales des chants libres
31, 32, 33, 34 des pans 21, 22, 23, 24 du flan 2 sont collées aux portions périphériques
101, 102, 103, 104 de la bande intérieure 100 du flan 1.
[0032] Pour permettre le maintien en forme de la structure tridimensionnelle, des points
de colle 200 visibles en figure 2 sont placés sur les portions 101, 102, 103, 104
de la bande 100 intérieure. Selon l'invention, ces points de colle sont disposés à
intervalle régulier à l'intérieur desdites portions 101, 102, 103, 104, de sorte que
le collage a lieu à l'extérieur des pans 21, 22, 23, 24, comme cela apparaît en les
figures 3 et 4.
[0033] Optionnellement, un filmage intérieur est de plus effectué, lorsque les flans 1 et
2 conformés tri-dimensionnellement sont collés l'un à l'autre. Ce filmage a pour effet
de revêtir la face interne du récipient par une couche en plastique ou en autre matériau
biosourcé adhérente qui renforce la cohésion volumique du récipient et lui confère
de plus un caractère plus étanche.
[0034] L'exemple de configuration qui fait l'objet des figures ne doit pas être considéré
comme exhaustif de l'invention, qui englobe au contraire les variantes de forme auquel
on a fait allusion auparavant : formes et angles d'inclinaison des pans 21, 22, 23,
24 ; nombre de portions de la bande 100 intérieure par côté 11, 12, 13, 14 ; existence
ou non de pans coupés, etc.
1. Emballage de conditionnement de produits alimentaires comprenant un récipient en carton
comportant un fond 20, une paroi périphérique (21, 22, 23, 24) et un rebord périphérique
(10), caractérisé en ce que le récipient en carton est réalisé à partir de deux flans plans (1, 2) pré-rainés
et prédécoupés, un premier flan (1) comportant d'une part la totalité du rebord périphérique
(10) constitué d'un seul tenant dans le flan (1) et d'autre part une bande (100) intérieure
périphérique continue ou discontinue prolongeant le rebord (10) vers l'intérieur,
la bande (100) et le rebord (10) étant séparés par un rainage (15, 16, 17, 18) de
pliage, et un second flan (2) comportant le fond et la paroi périphérique (21, 22,
23, 24).
2. Emballage de conditionnement de produits alimentaires selon la revendication précédente,
caractérisé en ce qu'une face dudit récipient est revêtue d'un film en plastique ou autre matériau bio-sourcé.
3. Emballage de conditionnement de produits alimentaires selon l'une des revendications
précédentes, caractérisé en ce que les deux flans (1, 2) sont fixés l'un à l'autre au niveau de la bande (100) intérieure
du premier flan (1), la paroi périphérique (21, 22, 23, 24) relevant du second flan
(2) étant disposée à l'intérieur de ladite bande (100).
4. Emballage de conditionnement de produits alimentaires selon la revendication précédente,
caractérisé en ce que les deux flans (1, 2) sont fixés l'un à l'autre par collage.
5. Emballage de conditionnement de produits alimentaires selon l'une des revendications
précédentes, caractérisé en ce que le premier flan (1) comportant le rebord périphérique (10) présente une épaisseur
supérieure à l'épaisseur du second flan (2).
6. Emballage de conditionnement de produits alimentaires selon la revendication précédente,
caractérisé en ce que le récipient est polyédrique, le premier flan (1) comportant une bande polygonale
extérieure prévue pour former le rebord (10) et, pour chaque côté (11, 12, 13, 14)
du polygone du rebord (10), au moins une portion (101, 102, 103, 104) de bande (100)
intérieure, ladite bande (100) ou lesdites portions (101, 102, 103, 104) de bande
(100) intérieure s'étendant sur la majeure partie dudit côté (11, 12, 13, 14).
7. Emballage de conditionnement de produits alimentaires selon la revendication précédente,
caractérisé en ce que pour chaque côté (11, 12, 13, 14) du polygone du rebord (10), la portion (101, 102,
103, 104) de bande (100) intérieure court sur la totalité de la longueur intérieure
dudit côté (11, 12, 13, 14) du rebord (10), les portions (101, 102, 103, 104) de bande
(100) attachées à chaque côté (11, 12, 13, 14) du rebord (10) étant aboutées dans
le premier flan (1) aux deux portions (101, 102, 103, 104) de bandes (100) reliées
aux côtés (11, 12, 13, 14) adjacents dudit rebord (10).
8. Emballage de conditionnement de produits alimentaires selon l'une des revendications
6 et 7, caractérisé en ce que le second flan (2) présente d'une part un pan polygonal (20) formant le fond du récipient,
homothétique du tracé du polygone constitué du rainage (15, 16, 17, 18) constituant
l'arête reliant le rebord (10) et la bande (100) intérieure, et d'autre part des pans
(21, 22, 23, 24) formant les côtés de la paroi périphérique.
9. Emballage de conditionnement de produits alimentaires selon la revendication précédente,
caractérisé en ce que les pans (21, 22, 23, 24) de la paroi périphérique sont rectangulaires ou trapézoïdaux.
10. Emballage de conditionnement de produits alimentaires selon l'une des revendications
6 à 9, caractérisé en ce que les coins extérieurs du rebord (10) sont arrondis.
11. Emballage de conditionnement de produits alimentaires selon l'une des revendications
précédentes, caractérisé en ce que les flans (1, 2) sont en carton plat ou en carton micro-cannelé.
12. Emballage de conditionnement de produits alimentaires selon l'une des revendications
précédentes, caractérisé en ce que les pans (21, 22, 23, 24) et/ou le fond (20) sont ajourés.
13. Emballage de conditionnement de produits alimentaires selon l'une des revendications
précédentes, caractérisé en ce que les pans (21, 22, 23, 24) et le fond (20) comportent au moins une surface imprimable.