[0001] L'invention concerne un équipement de traitement de déchets en carton ou papier sec,
et plus particulièrement un équipement du type comprenant un dispositif de compactage
comprenant une structure porteuse présentant une face inférieure, par l'intermédiaire
de laquelle l'équipement repose au sol, et quatre faces latérales, opposées deux à
deux, délimitant conjointement une zone de chargement, une presse à briquettes, disposée
sur une première des faces latérales de la structure porteuse, avec une entrée sur
la zone de chargement et un organe de poussée, disposé sur une seconde des faces latérales
de la structure porteuse, opposée à la première par rapport à la zone de chargement.
[0002] Le terme "carton" désigne une matière papier dont la masse surfacique est supérieure
à 224 grammes par mètre carré et dotée d'une raideur supérieure aux matières papier
à proprement parler. Ce terme désigne également tout objet fabriqué avec une ou plusieurs
feuilles de carton, en particulier des emballages.
[0003] La matière carton est très largement utilisée aujourd'hui, en particulier pour en
faire des emballages. Entre autres choses, la matière carton est appréciée pour sa
masse relativement faible, rapportée à sa résistance mécanique, un stockage aisé,
que lui procure sa forme en feuille, une fabrication économique, et plutôt écologique,
ainsi que sa polyvalence.
[0004] À l'exception d'usages très particuliers, les cartons, notamment les emballages en
carton, ne se réutilisent pas. Ces cartons peuvent néanmoins être valorisés, du fait
que la matière carton qui les constitue se recycle ou s'utilise comme combustible.
Un obstacle à cette valorisation tient cependant au fait que les cartons occupent
généralement un volume relativement important, rapporté à leur masse, qui rend leur
manutention et leur transport coûteux au regard de la masse de matière à valoriser.
Et ce coût doit être mis en relation avec la très faible valeur marchande de ces déchets.
[0005] Là où l'on produit de grandes quantités de déchets en carton, comme dans les magasins,
les entrepôts ou les établissements de santé par exemple, on trouve habituellement
un ou plusieurs équipements destinés au traitement de ces déchets, comprenant au moins
un dispositif de compactage. L'une des principales fonctions d'un tel dispositif consiste
à réduire le volume des déchets en carton et les conditionner sous une forme qui soit
adaptée à la suite du processus de valorisation.
[0006] Ces dispositifs de compactage comprennent les machines que l'on désigne "compacteurs"
dans la technique. Il s'agit, le plus souvent, d'une machine équipée d'un système
de vérin qui pousse et tasse la matière dans un conteneur, par exemple sous la forme
d'un sac ou un bac. Un prestataire enlève régulièrement les conteneurs pleins en vue
de valoriser leur contenu. Certains compacteurs sont équipés d'un système rotatif
à moteur à la place du système à vérin. C'est le cas, en particulier, du compacteur
du type connu sous le nom de "VALPAK" (marque enregistrée), de la société ALTERVAL.
[0007] Les dispositifs de compactage comprennent aussi les presses dites "à balle", qui
compactent les déchets en carton pour en faire une balle, c'est-à-dire une masse de
carton comprimée et fermement ficelée. Les balles sont ensuite enlevées pour valorisation.
[0008] Les presses à balle incluent les presses verticales, comprenant une structure porteuse
présentant une face inférieure, par l'intermédiaire de laquelle la presse repose au
sol, et quatre faces latérales, opposées deux à deux, délimitant conjointement une
zone de chargement. Les presses de ce type comprennent en outre un plateau presseur,
monté à translation sur la structure porteuse, et qui descend depuis une face supérieure
de la structure dans la zone de chargement en écrasant les déchets en carton qui s'y
trouvent contre le fond de la structure. L'entrée d'une presse verticale prend généralement
la forme d'une ouverture ménagée sur l'une des faces latérales de la structure porteuse
et donnant sur la zone de chargement, ouverture au travers de laquelle on vient jeter
les déchets en carton. Dans une presse verticale, les balles sont formées par empilement
de couches successives de déchets en carton compressés, chaque couche correspondant
à une course de compression du plateau. Dans une presse à balle verticale, la zone
de chargement fait office de chambre de compression pour la presse.
[0009] Les presses à balle incluent également les presses horizontales, comprenant une structure
porteuse présentant une face inférieure, par l'intermédiaire de laquelle la presse
repose au sol, et quatre faces latérales, opposées deux à deux, délimitant conjointement
une zone de chargement et une chambre de compression, l'une au-dessus de l'autre.
L'entrée de la presse prend la forme d'une ouverture ménagée sur la face supérieure
de la structure porteuse et donnant dans la zone de chargement. La zone de chargement
est conformée en une trémie débouchant dans la chambre de compression, ce qui permet
de jeter les déchets en carton directement dans cette dernière. Un chariot mobile
horizontalement vient compresser les déchets en carton contenus dans la chambre sur
la balle précédente. Après chaque course de compression du chariot, tout le volume
de la chambre est de nouveau disponible. Cette chambre est alors à nouveau remplie
par les cartons de la zone de chargement, par gravité.
[0010] On comprend qu'à la différence d'une presse verticale, une presse horizontale peut
être continûment alimentée en déchets, y compris pendant la course de compression
du chariot.
[0011] Depuis quelques temps déjà, sont apparues des presses d'un genre nouveau, capables
de transformer les déchets en carton en une pluralité de briques de carton compacté,
de petite taille en comparaison des balles ou des conteneurs de compacteurs. Ces briques,
que l'on désigne "briquettes" dans la technique, sont également beaucoup plus denses
et se tiennent sans nécessiter de liens. En sortie de presse, les briquettes peuvent
être stockées, typiquement dans une benne, avant d'être évacuées vers une usine de
recyclage ou une centrale électrique à combustion. La faible taille et la grande densité
de ces briquettes facilitent grandement leur stockage, leur manutention et leur transport,
et par conséquent leur valorisation.
[0012] Le dispositif connu sous le nom de "Brickman 900" de la société Orwak constitue un
exemple de presse à briquettes.
[0013] Ce dispositif comprend une structure porteuse présentant une face inférieure, par
l'intermédiaire de laquelle l'équipement repose au sol, et quatre faces latérales,
opposées deux à deux, délimitant conjointement une zone de chargement. Le dispositif
comprend en outre une chambre de compression, disposée sur une première des faces
latérales de la structure porteuse, avec une chambre de compression ouverte sur la
zone de chargement, et un organe de poussée, disposé sur une seconde des faces latérales
de la structure porteuse, opposée à la première par rapport à la zone de chargement,
qui va pousser les déchets en carton de la zone de chargement à la chambre de compression.
[0014] Les Demandeurs ont fait le constat qu'à l'usage, les presses à briquettes présentent
des coûts encore trop élevés, lorsqu'on les rapporte à la valeur marchande des briquettes.
[0015] Cela tient d'abord à la manutention des déchets en carton. Typiquement, l'on amène
un conteneur de récupération rempli de déchets en carton, comme un chariot ou une
benne, jusqu'à la presse, puis l'on jette manuellement chaque déchet dans la zone
de chargement, pratiquement un par un, avant d'enclencher le processus de compactage,
une fois la zone de chargement pleine. Souvent, cette zone de chargement présente
une capacité inférieure à la capacité de stockage du conteneur, en sorte que le contenu
de ce dernier ne peut être traité en une fois. On doit alors patienter jusqu'au processus
de compactage suivant.
[0016] Des systèmes permettant renverser des conteneurs de récupération, pour déverser leur
contenu dans la zone de chargement de la presse, existent, mais ils sont pour l'essentiel
adjoints à des presses horizontales de grande capacité uniquement. Or ces presses
présentent d'autres inconvénients, comme une emprise au sol importante et un produit
du traitement sous forme de balle, qui rend complexe la suite du processus de valorisation.
En outre, de tels systèmes tendent à augmenter l'emprise au sol de la presse.
[0017] Les Demandeurs ont cherché à améliorer la situation en proposant un équipement de
traitement des déchets en carton qui permette à la fois de simplifier la manutention
des déchets, en particulier leur collecte, tout en conservant une faible emprise en
sol.
[0018] On propose un équipement de traitement de déchets en carton ou papier sec comprenant
un dispositif de compactage de type presse à briquettes. Le dispositif de compactage
comprend une structure porteuse présentant une face inférieure, par l'intermédiaire
de laquelle la presse repose au sol, et quatre faces latérales, opposées deux à deux,
délimitant conjointement une zone de chargement de la presse, une chambre de compression,
disposée sur une première des faces latérales de la structure porteuse, ouverte sur
la zone de chargement, et un mécanisme de poussée, disposé sur une seconde des faces
latérales de la structure porteuse, opposée à la première par rapport à la zone de
chargement. L'équipement comprend en outre au moins un conteneur déplaçable, avec
au moins deux faces latérales mutuellement opposées délimitant entre elles un volume
de stockage destiné à recevoir des cartons en tant que déchets. Une première de ces
faces latérales présente une fenêtre ouverte sur le volume de stockage. Un volet pivotant
est disposé en partie au moins sur l'une de la seconde face de la structure porteuse
et de la seconde face du conteneur déplaçable. La zone de chargement est agencée de
manière à loger le conteneur déplaçable de manière amovible. Le volet pivotant est
apte à coopérer avec le mécanisme de poussée, au moins lorsque le conteneur déplaçable
est logé dans la zone de chargement de la presse, de manière à pousser des cartons
du volume de stockage du conteneur déplaçable à travers la fenêtre de ce dernier.
[0019] Contrairement aux équipements classiques, l'équipement proposé n'impose pas de manipulation
des déchets en carton entre leur collecte dans un chariot auxiliaire et leur chargement
dans le dispositif de compactage. À la place, on dispose le chariot auxiliaire plein
dans le logement prévu dans la presse à briquettes. L'organe de poussée de la presse
coopère avec le volet pivotant du chariot auxiliaire pour amener les déchets en carton
qui se trouvent dans le volume de stockage à la chambre de compression à travers l'ouverture
de cette dernière. Après que le chariot auxiliaire a été reçu dans le logement de
la presse, aucune manipulation de déchets n'est requise pour ceux-ci se trouvent transformés
en briquettes. Il en résulte un gain en main-d'œuvre important.
[0020] Le volume de stockage du chariot auxiliaire et la capacité de la chambre de compression
sont adaptés l'un à l'autre. Une fois le volume de stockage plein, on dispose d'une
quantité de déchets en rapport avec la capacité de traitement de la presse. Il en
résulte un gain en main-d'œuvre important.
[0021] Il n'y a pas lieu de déverser le contenu du volume de stockage du chariot dans la
zone de chargement de la presse. En outre, l'emprise au sol de la presse n'est pas
augmentée par rapport aux presses classiques, cette emprise peut même être réduite.
[0022] L'équipement proposé intègre une presse à briquettes en tant que dispositif de compactage.
À l'usage, l'équipement ne produit pratiquement pas de poussière, contrairement aux
équipements qui déchiquettent les déchets pour en réduire le volume. Dès lors, l'équipement
proposé présente à la fois un faible encombrement, en comparaison des équipements
connus, et un usage propre.
[0023] On propose également un chariot en tant que conteneur déplaçable pour l'équipement
proposé. Le conteneur déplaçable comprend au moins deux faces latérales mutuellement
opposées, délimitant entre elles un volume de stockage destiné à recevoir des cartons
en tant que déchets. Une première de ces faces latérales présente une fenêtre ouverte
sur le volume de stockage. Un volet pivotant est disposé en partie au moins sur la
seconde face. Le volet pivotant est apte à coopérer avec le mécanisme de poussée d'une
presse à briquettes, au moins lorsque le conteneur déplaçable est logé dans une zone
de chargement de cette presse, de manière à pousser des cartons du volume de stockage
à travers la fenêtre.
[0024] On propose finalement un procédé de traitement de déchets en carton ou papier sec
à l'aide de l'équipement proposé. Ce procédé comprend les étapes suivantes :
- remplir au moins partiellement le volume de stockage du conteneur déplaçable de déchets
en carton ou papier sec ;
- loger le conteneur déplaçable dans la zone de chargement de la presse à briquettes
;
- actionner le mécanisme de poussée pour pousser des déchets du volume de stockage du
conteneur déplaçable à la chambre de compression de la presse à briquette à travers
la fenêtre du conteneur déplaçable.
[0025] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront exposés en détail dans
la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 représente une presse selon l'invention, en vue de face ;
- la figure 2 représente la presse de la figure 1, en perspective, avec une porte fermée
;
- la figure 3 représente la presse de la figure 1, en perspective, porte ouverte ;
- la figure 4 représente la presse de la figure 1 porte ouverte avec un chariot auxiliaire,
en perspective ;
- la figure 5 est analogue à la figure 4, porte fermée ;
- la figure 6 représente le chariot de la figure 4 dans une première configuration,
en perspective ;
- la figure 7 est analogue à la figure 6, le chariot se trouvant dans une seconde configuration
;
- la figure 8 représente partiellement le chariot de la figure 6 ;
- la figure 9 est analogue à la figure 8 ;
- la figure 10 représente partiellement le chariot de la figure 7, dans un état différent
;
- la figure 11 représente partiellement le chariot de la figure 10 ;
- la figure 12 est analogue à la figure 7, le chariot se trouvant dans l'état de la
figure 10 ;
- la figure 13 est analogue à la figure 10 ;
- la figure 14 représente partiellement la presse et le chariot de la figure 4, en vue
de face ;
- la figure 15 est analogue à la figure 14, la presse et le chariot se trouvant dans
un état différent ;
- la figure 16 représente la presse et le chariot de la figure 14 dans un autre état
encore et en perspective ;
- la figure 17 représente la presse et le chariot de la figure 14 dans un autre état
encore et en perspective ;
- la figure 18 représente la presse et le chariot de la figure 17 en vue de côté ;
- la figure 19 représente la presse et le chariot de la figure 14 dans un autre état
encore et en perspective ;
- la figure 20 représente la presse et le chariot de la figure 4 dans un autre état
encore et en perspective ;
- la figure 21 représente la presse de la figure 1 et un chariot de type poubelle, en
perspective.
[0026] Les dessins annexés contiennent, pour l'essentiel, des éléments de caractère certain.
Ils pourront donc non seulement servir à mieux faire comprendre la présente invention,
mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.
[0027] On fait référence aux figures 1 à 3.
[0028] Elles montrent un dispositif de compression de déchets en carton sous la forme d'une
presse 1.
[0029] Le terme "presse" désigne ici un dispositif comprenant un volume de chargement pour
des déchets cartons et capable de compacter ces déchets et de les conditionner d'une
manière adaptée à leur future valorisation. Ce terme ne désigne pas la partie de dispositif
qui réalise le compactage, mais plutôt l'ensemble du dispositif.
[0030] La presse 1 est du type "presse à briquettes" : en sortie de la presse 1, les déchets
en carton se trouvent sous la forme de compressions à l'allure de bûches ou de briques
courtes, que l'on appelle "briquettes". Par exemple, les briquettes qui sortent de
la presse 1 présentent une section carrée de quatre-vingts millimètres de côté, une
longueur comprise entre cent et trois cents millimètres environ et une densité de
l'ordre de cinq cents kilogrammes par mètre cube. De telles briquettes peuvent être
utilisées pour produire du carton recyclé ou comme combustible (rendement électrique
: 1,29 kWh ; rendement thermique 2,30 kWh).
[0031] La presse 1 comprend une structure porteuse 3 généralement parallélépipédique, principalement
constituée ici de montants et de traverses sous la forme de tronçons de profilés métalliques
assemblés les uns aux autres en une structure mécano-soudée.
[0032] La structure porteuse 3 présente une première face latérale, ou face avant, occupée
par un premier châssis, ou châssis avant 5V, et une seconde face latérale, ou face
arrière, opposée à la première et occupée par un second châssis, ou châssis arrière
5R. La structure présente encore une troisième face latérale, ou face de gauche, occupée
par un troisième châssis, ou châssis gauche 5G, et une quatrième face latérale, ou
face de droite, occupée par un quatrième châssis, ou châssis droit 5D.
[0033] La structure 3 présente un face inférieure par l'intermédiaire de laquelle la structure
3 repose au sol, et une face supérieure opposée à la face inférieure. Les faces latérales,
inférieure et supérieure délimitent conjointement un espace intérieur libre qui constitue
un volume de chargement destiné à recevoir des déchets en carton. La face supérieure
est occupée par un cinquième châssis, ou châssis supérieur 5H.
[0034] Le châssis avant 5V comprend une paire de montants, à savoir un montant avant gauche
7G, un montant avant droit 7D, qui s'étendent parallèlement l'un par rapport à l'autre,
et une traverse supérieure avant 9V, qui relie le montant avant gauche 7G et le montant
avant droit 7D entre eux, au voisinage de leur extrémité supérieure. Par exemple,
ces montants présentent une longueur d'environ 2 100 millimètres et les traverses
d'environ 1 500. Le châssis avant 5V est dépourvu d'autre traverse que la traverse
supérieure avant 9V. Le châssis avant 5V délimite une large ouverture dans la face
avant de la structure 3 qui donne accès à une zone de chargement de la presse 1 (aussi
désigné "volume de chargement"). Cette ouverture est libre.
[0035] Le châssis arrière 5R comprend une paire de montants, un montant arrière gauche 11G
et un montant arrière droit 11D, analogues aux montants du châssis avant 5V, et qui
s'étendent parallèlement l'un à l'autre, une traverse supérieure arrière (non visible
sur les figures 1 à 3), analogue à celle du châssis avant 5V, et une traverse inférieure
arrière 9B qui relient mutuellement le montant arrière gauche 11G et le montant arrière
droit 11D au voisinage de leurs extrémités supérieures et inférieures, respectivement.
[0036] La châssis gauche 5G comprend le montant avant gauche 7G, le montant arrière gauche
11G et une traverse supérieure gauche (non visible sur les figures 1 à 3) qui relie
le montant avant gauche 7G et le montant arrière gauche 11G l'un à l'autre, au voisinage
de leur extrémité supérieure. Le châssis gauche 5G comprend également une traverse
inférieure gauche 13B, qui relie le montant avant gauche 7G et le montant arrière
gauche 11G l'un à l'autre au voisinage de leur extrémité inférieure. Le châssis droit
5D comprend le montant avant droit 7D, le montant arrière droit 11D et une traverse
supérieure droite 13D, analogue à la traverse supérieure gauche, et qui relie les
montants avant droit 7D et arrière droit 11D l'un à l'autre, ici au voisinage de leur
extrémité supérieure.
[0037] Les portions d'extrémité inférieure des montants avant droit 7D, avant gauche 7G,
arrière droit 11D et arrière gauche 11G forment des pieds par l'intermédiaire desquels
la structure 3 et la presse 1 reposent au sol. Ces pieds délimitent une face inférieure
ouverte de la structure porteuse 3.
[0038] Le châssis supérieur 5H comprend les traverses supérieures avant 9V, arrière, droite
13D et gauche.
[0039] La châssis avant 5V est libre, ce qui laisse une large ouverture dans la structure
3 pour atteindre la zone de chargement de la presse 1.
[0040] Le châssis gauche 5G porte un mécanisme de compactage à vérin 14, dont la chambre
de compression est ouverte sur la zone de chargement. Le châssis arrière 5R supporte,
en partie au moins, un coffret électrique 15 et une centrale hydraulique 17 ainsi
que les organes de commande (non représentés) permettant à la presse 1 de fonctionner
automatiquement.
[0041] La châssis supérieur 5H est ouvert sur la zone de chargement. Ici, la presse 1 comporte
en outre un conteneur formant réservoir 19 supporté par le châssis supérieur 5H. Le
conteneur-réservoir 19 présente une face inférieure en correspondance de forme avec
le châssis supérieur 5H. Ici, le conteneur-réservoir 19 présente une forme générale
de parallélépipède rectangle.
[0042] Sur le châssis droit 5D est montée à pivotement une porte 21, ici sur le montant
arrière droit 11D. La porte 21 est mobile entre une position fermée, visible sur les
figures 1 et 2 notamment, où la porte 21 remplit l'essentiel du châssis droit 5D,
et plusieurs positions ouvertes, où la porte 21 dégage le châssis droit 5D, comme
sur la figure 3 par exemple.
[0043] La porte 21 supporte un mécanisme de poussée capable d'agir dans la zone de chargement
de la presse 1, au moins lorsque la porte 21 est en position fermée. Ce mécanisme
prend ici la forme d'un ensemble culbuteur 23. Le culbuteur 23 comprend un vérin 230
et un levier 232 articulé sur la porte 21 et déplaçable à pivotement relativement
à cette porte 21 sous l'effet du vérin 230. Ici, le levier 232 prend la forme d'un
cadre constitué de deux tiges 234 articulées à l'une de leur extrémité sur une portion
supérieure de la porte 21 et supportant à leur extrémité opposée un rouleau de contact
236. Les tiges 234 sont reliées entre elles par une traverse 238.
[0044] La presse 1 comporte encore un conduit 25, dont la section correspond à celle des
briquettes et qui relie la sortie du mécanisme de compactage à l'intérieur du conteneur-réservoir
19. Le conduit 25 débouche dans une zone supérieure du conteneur-réservoir 19, éloignée
du châssis supérieur 5H, ici sur une face de ce conteneur 19 proche du châssis gauche
5G.
[0045] On fait référence aux figures 4 et 5.
[0046] La zone de chargement de la presse 1 est agencée en un logement dont la taille et
la forme sont adaptées à la réception d'un chariot auxiliaire 100.
[0047] L'allure générale du chariot auxiliaire 100 correspond à celle du volume de chargement,
ici généralement parallélépipédique. Les dimensions du châssis avant 5V sont adaptées
à l'encombrement en longueur du chariot 100. Le chariot 100 peut atteindre la zone
de chargement au travers du châssis avant 5V de la structure 3 du fait que celui-ci
est dégagé. Les dimensions du châssis droit 5D sont adaptées à l'encombrement en largeur
du chariot 100. Le chariot 100 peut atteindre la zone de chargement également au travers
du châssis droit 5D, lorsque la porte 21 est ouverte, comme c'est le cas sur la figure
5.
[0048] Lorsque le chariot 100 se trouve dans la zone de chargement, le chariot 100 contacte
à la fois la traverse inférieure arrière 9B et la traverse inférieure gauche 13B.
La porte 21 peut fermer le châssis droit 5D, tandis que le chariot 100 ne dépasse
pas du châssis avant 5V. La traverse inférieure arrière 9B et la traverse inférieure
gauche 13B positionnent le chariot 100 dans la zone de chargement. Cette zone est
ajustée aux dimensions du chariot 100, en particulier à son encombrement. Il en résulte
un encombrement au sol de la presse 1 que l'on peut qualifier d'optimisé.
[0049] On fait référence aux figures 6 à 13.
[0050] Le chariot auxiliaire 100 comprend une structure porteuse horizontale et une structure
porteuse verticale qui s'élève depuis la structure horizontale. La structure verticale
présente une face avant et une face arrière mutuellement opposées ainsi qu'une face
latérale gauche et une face latérale droite mutuellement opposées. Ces faces latérales
délimitent conjointement un volume intérieur du chariot 100 destiné à servir de zone
de stockage pour la collecte de déchets en carton.
[0051] La structure horizontale comprend un cadre rectangulaire 102, réalisé ici par l'assemblage
de tronçons de profilé métallique en une structure mécano-soudée. Le cadre 102 comprend
une paire de tronçons longs 104 et une paire de tronçons courts 106 reliant chacun
les tronçons longs 104 l'un à l'autre au voisinage de l'une de leur extrémité respective.
Le chariot 100 comprend des roues orientables 108 sur lesquelles est monté le cadre
102.
[0052] La structure verticale comprend un châssis avant 110 qui s'élève depuis un tronçon
court 106 du cadre 102 et un châssis arrière 112, opposé au châssis avant 110 selon
la longueur du cadre 102 et qui s'élève depuis l'autre tronçon court 106 du cadre
102.
[0053] Le châssis avant 110 comprend une paire de montants, à savoir un montant avant gauche
110G et un montant avant droit 110D, une traverse supérieure avant 120H, analogue
à un tronçon court 106, qui relie le montant avant droit 110D et le montant avant
gauche 110G l'un à l'autre au voisinage de leur extrémité supérieure, et l'un des
tronçons courts 106, qui relie le montant avant droit 110D et le montant avant gauche
110G l'un à l'autre au voisinage de leur extrémité supérieure.
[0054] Le châssis arrière 112 comprend une paire de montants analogues aux montants du châssis
avant 110, à savoir un montant arrière gauche 112G, un montant arrière droit 112D
ainsi qu'un tronçon court 106 du cadre 102 et une traverse supérieure arrière 120H
analogue à ce tronçon qui relient le montant arrière gauche 112G et le montant arrière
droit 112D l'un à l'autre, au voisinage respectivement des extrémités basse et haute
de ces montants.
[0055] Un grand tronçon 104 du cadre 102, le montant avant droit 110D et le montant arrière
droit 112 D forment conjointement un châssis droit 118D qui s'élève depuis le cadre
102, tandis que l'autre grand tronçon 104 du cadre 102, le montant avant gauche 110G
et le montant arrière gauche 112G forment un châssis gauche 118G. Le châssis droit
118D et le châssis gauche 118G comprennent en outre chacun une traverses supérieure
116H qui relie les montants avant et arrière du châssis entre eux, de manière éloignée
de leur extrémité supérieure. En variante, ces traverses supérieures 116H peuvent
relier les montant avant et arrière au voisinage de leur extrémité supérieure. Ici,
les traverses supérieures 116H des châssis droit 118D et gauche 118G se trouvent au
même niveau. En variante, ces traverses 116H peuvent se trouver à des niveaux différents
l'une de l'autre. Les traverses supérieures 116H forment chacune, en combinaison d'un
tronçon long 104 du cadre 102 et d'une portion correspondante des montants avant et
arrière, un cadre en partie basse du chariot, ou cadre inférieur.
[0056] Les faces latérales comprennent chacune un premier panneau, ou panneau latéral inférieur
124 qui remplit le cadre inférieur du châssis droit 118D et du châssis gauche 118G,
respectivement. Ces faces latérales comprennent en outre chacune un second panneau,
ou panneau supérieur 126, qui remplit la partie supérieure du châssis droit 118D ou
gauche 118G, depuis la traverse supérieure 120H jusqu'à proximité de l'extrémité supérieure
des montant. Chaque panneau supérieur 126 est monté à pivotement sur une traverse
supérieure 116H, formant ainsi un volet rabattable. Chaque panneau supérieur 126 peut
prendre, relativement au châssis sur lequel il est monté, une position relevée, dans
laquelle le panneau supérieur 126 obture la partie supérieure du châssis, et une position
rabattue, dans laquelle le panneau libère cette partie. En position rabattue, l'accès
à la zone de stockage se trouve facilité en ce que la partie supérieure du châssis
offre une ouverture à hauteur d'Homme. Le caractère rabattable des panneaux supérieurs
126 est facultatif : ces panneaux supérieurs 126 peuvent montés de manière fixe relativement
au châssis, ou seul l'un de ces panneaux être monté à pivotement.
[0057] Le châssis avant 110 porte encore une paire de traverses intermédiaires, à savoir
une traverse intermédiaire basse (non référencée) et une traverse intermédiaire haute
128H qui relient chacune le montant avant droit 110G et le montant avant gauche 110G
l'un à l'autre, à distance respectivement de leur extrémité basse et haute. Se trouvent
ainsi formés un cadre inférieur, comprenant un tronçon court 106 et la traverse intermédiaire
basse, un cadre supérieur, comprenant la traverse supérieure avant 120H et la traverse
intermédiaire haute 128H, et un cadre intermédiaire, entre la traverse intermédiaire
basse et la traverse intermédiaire haute 128H.
[0058] Le cadre inférieur est rempli par un troisième panneau, ou panneau avant inférieur
130, monté fixement par rapport au châssis avant 110. Ici, le panneau avant inférieur
130 est plein. Le cadre supérieur est remplit par un quatrième panneau, ou panneau
avant supérieur 132, monté fixement par rapport au châssis avant 110. Ici, ce panneau
avant supérieur 132 est ajouré, en particulier grillagé. Le cadre intermédiaire délimite
une ouverture sur la zone de stockage du chariot 100 à l'avant du chariot 100. Un
cinquième panneau, ou panneau avant intermédiaire 134, dont la forme et les dimensions
correspondent au cadre intermédiaire, est monté à translation sur le châssis avant
110. Ce panneau avant intermédiaire 134 est mobile entre une position relevée, visible
sur les figures 8 et 9, où le panneau avant intermédiaire 134 remplit le cadre intermédiaire
et ferme l'ouverture sur la zone de stockage, et une position abaissée, comme sur
les figures 7, 10 et 13, où le panneau avant intermédiaire 134 troisième panneau libère
cette ouverture. Ici, le panneau avant intermédiaire 134 est ajouré, en particulier
grillagé.
[0059] Le chariot 100 comprend encore une rampe de guidage 136 qui occupe le fond de la
zone de stockage de ce chariot 100. La rampe 130 est montée en travers du cadre 102,
à distance de celui-ci. La rampe 130 s'élève du tronçon court 106 du châssis arrière
112 à la traverse intermédiaire basse du châssis avant 110 selon un profil courbe,
à peu près en arc de cercle. Autrement dit, la rampe 130 mène du bas de la face arrière
du chariot 100 à l'ouverture ménagée en face avant de ce dernier.
[0060] Cette rampe 130, et plus généralement le fond du chariot 110, peuvent être montés
sur certains au moins des châssis par l'intermédiaires d'amortisseurs, comme des ressorts
de compression par exemple. Ceci permet d'amortir la chute de briquettes dans le chariot
100.
[0061] Le chariot 100 comprend un volet arrière 140 monté à pivotement sur le châssis arrière
112, sur la traverse supérieure 120H. Le volet arrière 140 peut être déplacé entre
une position sensiblement verticale, où le volet arrière 140 remplit le châssis arrière
112 (figures 6, 8 et 9), et une position extrême inclinée, où le volet arrière 140
se trouve en travers de la zone de stockage, une portion inférieure du volet arrière
140 se trouvant au niveau de la traverse intermédiaire basse du châssis avant 110
et au voisinage de celle-ci (figures 10 à 13). Dans le mouvement rotatif qui mène
le volet arrière 140 de sa position verticale à sa position extrême, la portion inférieure
de ce volet arrière 140 suit de près la rampe 130, ce qui permet au volet 140 d'amener
les déchets en carton qui se trouvent dans la zone de stockage jusqu'à l'ouverture
du cadre intermédiaire du châssis avant 110.
[0062] Le volet arrière 140 porte ici un coin 142 formé d'une surface supérieure 142S et
d'une surface inférieure 142I qui font saillie d'un panneau 144 du volet 140. La surface
inférieure 142I est inclinée par rapport au panneau 144 du volet arrière 140 de telle
manière que cette surface inférieure 142I se trouve sensiblement verticale lorsque
le volet arrière 140 se trouve en position extrême. De préférence, cette surface inférieure
142I se trouve, dans cette position extrême, faiblement inclinée par rapport la verticale
de manière négative.
[0063] Cela tend à pousser les déchets en cartons en fin de course du volet arrière 140.
La surface supérieure 142S est inclinée de manière telle qu'elle soit inclinée de
manière positive relativement à l'horizontale lorsque le volet 140 se trouve en position
extrême.
[0064] Au voisinage de son extrémité inférieure, le volet arrière 140 est équipé d'une barre
formant racloir 146. Le racloir fait saillie du panneau 144 du volet arrière 140 de
manière inclinée, de telle sorte qu'en position extrême le racloir 146 se trouve sensiblement
horizontale. Lame 144 coopère avec la rampe 130 pour râcler les déchets en carton
du volume de stockage. À la fin de la course du volet arrière 140, lorsque celui-ci
se trouve en position extrême, le racloir 144 comble l'espace entre l'ouverture dans
le châssis avant 110 et une portion d'extrémité inférieure du volet arrière 140.
[0065] L'ouverture dans le châssis avant 110, délimitée par le cadre intermédiaire, est
disposée à une hauteur telle que cette ouverture se trouve en regard de l'ouverture
sur la chambre de compression de la presse 1 lorsque le chariot 100 est logé dans
la zone de chargement de cette presse 1. La forme et les dimensions du cadre intermédiaire
correspondent en outre à la forme et aux dimensions de l'ouverture de cette chambre
de compression.
[0066] Un ou plusieurs chariots du type du chariot auxiliaire 100, décrit en relation avec
les figures 6 à 13, peuvent être utilisés en combinaison d'une presse du type de la
presse 1 décrite en relation avec les figures 1 à 5. L'ensemble forme un équipement
adapté au traitement des déchets en cartons, dont on décrit maintenant un usage.
[0067] Un ou plusieurs chariots auxiliaires 100 peuvent être utilisés pour collecter des
déchets en cartons en leur zone de stockage. Du fait de leur faible encombrement et
de leur maniabilité, il existe peu de contraintes quant au positionnement de ces chariots
100 dans un établissement. En particulier, des chariots 100 peuvent être positionnés
au plus près de là où les déchets en carton sont produits, peu importe que ce lieu
soit éloigné ou non du lieu d'installation de la presse 1.
[0068] Lorsque la zone de stockage d'un chariot auxiliaire 100 est pleine, on mène le chariot
auxiliaire 100 à la presse 1 et on le dispose dans la zone de chargement de cette
presse 1 agencé en logement, comme représenté en figure 14. En quelque sorte, la zone
de chargement de la presse 1 comprend le volume de stockage du chariot 100.
[0069] La face avant du chariot 100, avec le châssis avant 110, qui présente l'ouverture
délimitée par le cadre intermédiaire, se trouve en regard du châssis gauche 5G de
la presse 1. La face arrière du chariot 100, occupée par le volet arrière 140, se
trouve face à la porte 21 et l'ensemble culbuteur 23. Le chariot 100 peut gagner le
logement de la presse 1 au travers du châssis avant 5V de la structure 3 de la presse
1 ou, en variante, au travers du châssis droit, une fois la porte 21 ouverte. Le volet
arrière 140 se trouve en position verticale. Le chariot 100 sert au stockage des déchets
en carton lorsque ce chariot 100 est en dehors de la zone de chargement, et de réceptacle
ou de trémie lorsqu'il se trouve dans cette zone.
[0070] Quand le charriot 100 est utilisé en tant que stockage, les panneaux grillagés peuvent
être rabattus pour faciliter le chargement des déchets en carton. Ces panneaux sont
remontés pendant qu'on mène le charriot 100 à la presse 1 ainsi que pendant la phase
de vidage de ces cartons dans la presse 1.
[0071] Quand le charriot 100 est utilisé comme réceptacle ou trémie, les panneaux grillagés
sont rabattus pour permettre un chargement des déchets en cartons et/ou une alimentation
continue en déchets.
[0072] Cette faculté de charger continûment des cartons dans la presse 1 distingue fortement
cette dernière des presses de l'état de la technique. D'une part, toutes les presses
ne permettent pas un tel chargement, d'autre part, celles qui le permettent présentent
un encombrement tellement important qu'en pratique, on ne les utilisent pas en intérieur.
[0073] Le cas échéant, on ferme la porte 21. On actionne le vérin 230 de l'ensemble culbuteur
23. Le bras 232 du culbuteur pivote relativement à la structure porteuse 3 de la presse
1 jusqu'à ce que le rouleau 236 vienne contacter le volet 140. La tige du vérin 230
du culbuteur 23 poursuit son extension et le bras 232 du culbuteur 23 poursuit son
mouvement de pivotement par rapport à la structure 3. Ce faisant, le bras 232 entraîne
le volet arrière 140 du chariot 100 dans un mouvement de pivotement par rapport au
châssis arrière du chariot 100. Le mouvement de pivotement du volet arrière 140 se
poursuit jusqu'à ce que le volet arrière 140 atteigne sa position extrême, comme sur
les figures 15 et 16.
[0074] L'espace entre le cadre intermédiaire et le volet arrière 140 est comblé par lame
144 et que la surface inférieure 142I du coin est sensiblement verticale. Dans ce
mouvement, le volet arrière 140 pousse les déchets en carton qui se trouvent dans
le volume de stockage du chariot 100 au travers de l'ouverture du chariot 100 et,
de là, au travers de l'ouverture de la chambre de compression qui lui fait face.
[0075] On fait référence aux figures 16 et 17.
[0076] L'ouverture vers la chambre de compression est commandée par un ensemble guillotine
27. La guillotine 27 comprend une plaque guillotine 270 montée à coulissement sur
le châssis gauche 5G et un vérin 272 dont la tige déplace la plaque 270 de la guillotine
27 par rapport à ce châssis 5G entre une position haute, visible sur la figure 16,
où la plaque 270 libère l'ouverture sur la chambre 140 de l'ensemble de compression
14, et une position basse, visible sur la figure 17, où la plaque 270 ferme cette
ouverture.
[0077] La tige 1440 du vérin 1420 de l'ensemble de compression 14 est rétractée, ce qui
libère la chambre 140 pour les déchets en carton. On actionne le vérin 272 de l'ensemble
guillotine 27, ce qui déplace la plaque guillotine 270 dans un mouvement de translation
vers le bas. Ce faisant, la plaque guillotine 270 comprime une première fois les déchets
en cartons présents dans la chambre 140 et coupe ceux de ces déchets qui dépassent
de la chambre 140 dans le volume de stockage du chariot 100. La plaque guillotine
270 ferme l'accès à la chambre 140. On se trouve dans l'état des figures 17 et 18.
La chambre du vérin 1420 est disposée parallèlement au châssis gauche, pour réduire
l'encombrement de la presse 1.
[0078] Finalement, on actionne le vérin 142 du dispositif de compression 14. La tige 144
comprime les déchets en carton de la chambre 140 contre une paire de taquets 146 disposés
en sortie de chambre 140 pour aider à la compression de la briquette dans sa longueur.
Cette compression se fait en outre contre la briquette précédente. On se trouve dans
l'état de la figure 19.
[0079] Du fait de la pression exercée par la tige 144 du vérin 142 de l'ensemble de compression
14, il sort de la chambre 140 et entre dans le conduit 25 un cordon continu de matière
carton comprimée. À proximité de la sortie de la chambre 140, le conduit 25 est conformé
en une portion coudée 250 qui contribue à sectionner le cordon continu en éléments,
les briquettes.
[0080] Ces briquettes sont poussées dans le conduit 25 par les briquettes suivantes, jusqu'à
tomber dans le conteneur-réservoir 19 (figure 20).
[0081] On fait référence à la figure 20.
[0082] Le conduit 25 s'étend pour l'essentiel dans un plan parallèle à la face gauche de
la structure porteur de la presse 1. Après la portion coudée 250 qui se trouve à proximité
de la sortie du dispositif de compactage 14, le conduit 25 s'étend selon un tronçon
rectiligne 252 disposé sensiblement verticalement jusqu'à atteindre la hauteur du
conteneur-réservoir 19. Là un second coude 254 relie le tronçon vertical 252 à un
second tronçon rectiligne 256 disposé horizontalement et qui mène à proximité du conteneur-réservoir
19. De là une section terminale 258 du conduit 25 débouche dans le conteneur-réservoir
19.
[0083] La face inférieure du conteneur réservoir 19 est ouverte sur le châssis supérieur
5H. Un ensemble de trappe 31 est disposé en travers du châssis supérieur 5H, dont
l'état, ouvert ou fermé, commande la communication entre l'intérieur du réservoir
19 et la zone de chargement de la presse 1. L'ensemble de trappe 31 comprend ici une
paire de panneaux 310 montés chacun à pivotement par rapport au châssis supérieur
5H. Chacun des panneaux 310 peut prendre une position fermé (figure 20) dans laquelle
le panneau 310 remplit, en partie au moins, le châssis supérieur 5H et une position
ouverte (figure 21), dans laquelle le panneau 310 libère ce châssis 5H. Les panneaux
310 sont mobiles chacun sous l'action d'un vérin respectif 312 de l'ensemble de trappe
31.
[0084] En référence à la figure 21, pour la vidange du conteneur-réservoir 19, on peut placer
un bac mobile 33 dans la zone de chargement de la presse 1, ici un bac analogue à
un bac poubelle, puis actionner les vérins 312 de l'ensemble de trappe 31 pour libérer
le châssis supérieur 5H. Les briquettes du conteneur-réservoir 19 se déversent alors
dans le bac 33 par effet de la gravité.
[0085] On fait référence à la figure 4 notamment.
[0086] Une chariot du type du chariot auxiliaire 100 peut être laissé dans le volume de
chargement de la presse 1, de préférence avec les volets en position rabattue. Cela
permet de collecter également des déchets en cartons là où se trouve la presse 1.
[0087] On vient de décrire un équipement de traitement de déchets en carton ou papier sec
comprenant un dispositif de compactage formé de la presse à briquettes comprenant
une structure porteuse 3 présentant une face inférieure, par l'intermédiaire de laquelle
la presse repose au sol, et quatre faces latérales, opposées deux à deux, délimitant
conjointement une zone de chargement de la presse, une chambre de compression 14,
disposée sur une première des faces latérales de la structure porteuse, ouverte sur
la zone de chargement ; un mécanisme de poussée, disposé sur une seconde des faces
latérales de la structure porteuse, opposée à la première par rapport à la zone de
chargement. Cet équipement comprend en outre au moins un conteneur déplaçable, sous
la forme du chariot 100, avec au moins deux faces latérales mutuellement opposées,
délimitant entre elles un volume de stockage destiné à recevoir des cartons en tant
que déchets, une première de ces faces latérales présentant une fenêtre ouverte sur
le volume de stockage, et un volet pivotant, disposé en partie au moins sur l'une
de la seconde face de la structure porteuse et de la seconde face du conteneur déplaçable,
tandis que la zone de chargement est agencée de manière à loger le conteneur déplaçable
de manière amovible et le volet pivotant est apte à coopérer avec le mécanisme de
poussée, au moins lorsque le conteneur déplaçable est logé dans la zone de chargement
de la presse, de manière à pousser des cartons du volume de stockage du conteneur
déplaçable à travers la fenêtre de ce dernier.
[0088] Selon cet aspect de l'équipement proposé, la zone de chargement de la presse est
occupée par le volume de stockage du chariot.
[0089] L'équipement de traitement de déchets en carton ou papier sec que l'on a proposé
comprend un dispositif de compactage de type presse à briquettes comprenant une structure
porteuse présentant une face inférieure, par l'intermédiaire de laquelle la presse
repose au sol, et quatre faces latérales, opposées deux à deux, délimitant conjointement
une zone de chargement de la presse, un conteneur-réservoir, disposé sur une face
supérieure de la structure porteuse, opposée à la face inférieure par rapport à la
zone de chargement, et dans lequel la presse à briquettes comprend un conduit raccordé
à une sortie de la chambre de compression et qui débouche dans le conteneur-réservoir,
et le conteneur-réservoir communique avec la zone de chargement de manière telle que
ce conteneur peut se vider dans la zone de chargement de la presse.
[0090] Selon cet aspect de l'équipement proposé, la presse présente une zone de déchargement
qui correspond à sa zone de chargement. Ceci confère à l'équipement une excellente
compacité. Cet aspect peut être vu comme indépendant du premier.
[0091] L'invention n'est pas limitée par le mode de réalisation décrit ci-dessus, à titre
d'exemple uniquement, mais englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme
de l'art. En particulier :
- les briquettes pourraient être convoyées, sur une partie au moins du chemin qui les
mène de la sortie de la presse à un lieu de stockage extérieur ou au conteneur-réservoir,
au moyen d'un convoyeur pneumatique, similaire à ceux utilisés pour convoyage des
espèces dans les grandes surfaces, par cylindre ;
- en remplacement ou en complément, ces briquettes pourraient être transportées sur
une partie au moins de ce chemin par un convoyeur à bande, un tapis roulant ou par
tapis à rouleaux motorisés ;
- pour de courtes distances, inférieures à 50 mètres, les briquettes peuvent être transportées
à travers un prolongement du canal de sortie de la presse et un guidage des briquettes
vers l'extérieur - dans ce cas, c'est le vérin de la presse qui fait avancer les briquettes
jusqu'au stockage extérieur ;
- ce stockage, extérieur ou non, peut prendre des formes diverses, notamment celle d'une
benne ou d'un bac.
[0092] Des caractéristiques optionnelles de l'invention, de remplacement ou de substitution
sont énoncées ci-après :
- Le volet pivotant forme en partie au moins une paroi latérale du conteneur déplaçable.
- La structure porteuse présente une troisième face latérale, qui raccorde la première
face latérale et la seconde face latérale l'une à l'autre, et cette troisième face
latérale est ouverte sur la zone de chargement d'une manière permettant au conteneur
déplaçable d'atteindre la zone chargement.
- L'ouverture est ménagée depuis la face inférieure de la structure porteuse.
- La face supérieure de la structure porteuse est ouverte sur la zone de chargement
et le conteneur-réservoir communique avec la zone de chargement à travers la face
supérieure de la structure porteuse.
- Une quatrième des faces latérales de la structure porteuse supporte en partie au moins
une centrale hydraulique et/ou un coffret électrique pour un fonctionnement de la
presse à briquettes
- Le procédé comprend en outre les étapes suivantes : remplacer le conteneur déplaçable
de la zone de chargement de la presse à briquettes par un conteneur du type poubelle
; commander l'ouverture du mécanisme à trappe de la presse à briquettes.
1. Équipement de traitement de déchets en carton ou papier sec comprenant un dispositif
de compactage de type presse à briquettes comprenant :
- une structure porteuse (3) présentant une face inférieure, par l'intermédiaire de
laquelle la presse repose au sol, et quatre faces latérales, opposées deux à deux,
délimitant conjointement une zone de chargement de la presse ;
- une chambre de compression (14), disposée sur une première des faces latérales (5G)
de la structure porteuse (3), ouverte sur la zone de chargement ;
- un mécanisme de poussée (23), disposé sur une seconde des faces latérales (5D) de
la structure porteuse (3), opposée à la première (5G) par rapport à la zone de chargement
; caractérisé en ce que l'équipement comprend en outre au moins un conteneur déplaçable (100) avec au moins
deux faces latérales mutuellement opposées, délimitant entre elles un volume de stockage
destiné à recevoir des cartons en tant que déchets, une première (110) de ces faces
latérales présentant une fenêtre ouverte sur le volume de stockage, et un volet pivotant
(140), disposé en partie au moins sur l'une de la seconde face (112) de la structure
porteuse et de la seconde face (5D) du conteneur déplaçable (100), tandis que la zone
de chargement est agencée de manière à loger le conteneur déplaçable (100) de manière
amovible et le volet pivotant (140) est apte à coopérer avec le mécanisme de poussée
(23), au moins lorsque le conteneur déplaçable (100) est logé dans la zone de chargement
de la presse, de manière à pousser des cartons du volume de stockage du conteneur
déplaçable (100) à travers la fenêtre de ce dernier.
2. Équipement selon la revendication 1, dans lequel le volet pivotant (140) forme en
partie au moins une paroi latérale du conteneur déplaçable (100).
3. Équipement selon l'une des revendications 1 et 2, dans lequel la structure porteuse
présente une troisième face latérale, qui raccorde la première face latérale (5G)
et la seconde face latérale (5D) l'une à l'autre, et cette troisième face latérale
(5V) est ouverte sur la zone de chargement d'une manière permettant au conteneur déplaçable
(100) d'atteindre la zone chargement.
4. Équipement selon la revendication 3, dans lequel l'ouverture est ménagée depuis la
face inférieure de la structure porteuse (3).
5. Équipement selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le conteneur déplaçable
(100) comprend un chariot roulant.
6. Équipement selon l'une des revendications précédentes, comprenant en outre un conteneur-réservoir
(19), disposé sur une face supérieure (5H) de la structure porteuse (3) opposée à
la face inférieure par rapport à la zone de chargement, et dans lequel la presse à
briquettes (14) comprend un conduit (25) raccordé à une sortie de la chambre de compression
(14) et qui débouche dans le conteneur-réservoir (19).
7. Équipement selon la revendication 6, dans lequel la face supérieure (5H) de la structure
porteuse (3) est ouverte sur la zone de chargement et le conteneur-réservoir (19)
communique avec la zone de chargement à travers la face supérieure (5H) de la structure
porteuse (3).
8. Équipement selon la revendication 7, dans lequel la presse à briquette (14) présente
un mécanisme à trappe (31) qui commande un passage du conteneur-réservoir (19) à la
zone de chargement.
9. Équipement selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le conteneur déplaçable
(100) présente une rampe (136) dans un fond du volume de stockage et cette rampe (136)
mène du volume de stockage à ladite fenêtre.
10. Équipement selon l'une des revendications précédentes, dans lequel une quatrième (5R)
des faces latérales de la structure porteuse (3) supporte en partie au moins une centrale
hydraulique (17) et/ou un coffret électrique (15) pour un fonctionnement de la presse
à briquettes.
11. Chariot en tant que conteneur déplaçable pour un équipement selon l'une des revendications
précédentes.
12. Chariot selon la revendication 11 comprenant une structure porteuse présentant quatre
faces latérales, opposées deux à deux, délimitant conjointement le volume de stockage,
l'une au moins de ces faces latérales présentant au moins une ouverture sur le volume
de stockage.
13. Chariot selon la revendication 12, comprenant un panneau rabattable susceptible de
fermer ladite ouverture.
14. Presse à briquette pour un équipement selon l'une des revendications précédentes.
15. Procédé de traitement de déchets en carton ou papier sec à l'aide d'un équipement
selon l'une des revendications 1 à 10 comprenant les étapes suivantes :
- remplir au moins partiellement le volume de stockage du conteneur déplaçable (100)
de déchets en carton ou papier sec ;
- loger le conteneur déplaçable (100) dans la zone de chargement de la presse à briquettes
;
- actionner le mécanisme de poussée (23) pour pousser des déchets du volume de stockage
du conteneur déplaçable (100) à la chambre de compression (14) de la presse à briquette
à travers la fenêtre du conteneur déplaçable (100).
16. Procédé selon la revendication 15 comprenant en outre les étapes suivantes :
- remplacer le conteneur déplaçable (100) de la zone de chargement de la presse à
briquettes par un conteneur du type poubelle ;
- commander l'ouverture du mécanisme à trappe (31) de la presse à briquettes (3).