Domaine technique de l'invention
[0001] La présente invention concerne le domaine technique des revêtements chauffants pour
le sol, adaptés à un usage en extérieur.
Etat de la technique
[0002] En période hivernale, les espaces extérieurs de circulation constituent une source
d'accident grave pour les piétons en raison des chutes susceptibles de survenir lorsque
le sol est recouvert de neige glissante ou de verglas.
[0003] Les mesures de protection consistent alors généralement soit à déblayer cet espace
de circulation, par exemple à l'aide d'une pelle, soit à appliquer un agent de déneigement,
tel que des sels de déneigement.
[0004] Ces mesures sont toutefois longues et fastidieux ; il est en outre nécessaire de
les renouveler fréquemment, de manière préventive et/ou à chaque formation d'une couche
de gel.
Présentation de l'invention
[0005] Afin de remédier à l'inconvénient précité de l'état de la technique, la présente
invention propose un revêtement chauffant pour le sol, adapté à un usage en extérieur.
[0006] Le revêtement chauffant selon l'invention comprend :
- un tapis de sol qui est réalisé dans un matériau élastomère et qui comporte deux faces
opposées :
-- une face inférieure, destinée à être orientée vers le sol, et
-- une face supérieure, au sein de laquelle débouchent des gorges rectilignes qui
sont agencées parallèlement les unes par rapport aux autres,
- des organes chauffants, rapportés dans lesdites gorges rectilignes, qui comprennent
chacun :
-- un profilé métallique, rectiligne, par exemple en aluminium, comportant un conduit
longitudinal qui est débouchant au niveau de deux extrémités opposées dudit profilé
métallique, et
-- un tube plastique, par exemple en polyéthylène, inséré dans ledit conduit longitudinal
débouchant et dans lequel est destiné à cheminer un fluide caloporteur,
- des moyens de chauffage fluidique qui sont raccordés auxdits tubes plastiques et qui
sont adaptés à chauffer ledit fluide caloporteur et à générer une circulation dudit
fluide caloporteur le long desdits tubes plastiques.
[0007] La solution selon l'invention permet de maintenir une surface de sol hors gèle, par
exemple une terrasse en montagne, un trottoir, une marche ou une rampe handicapée.
[0008] Il suffit pour cela de faire circuler le fluide caloporteur dans les tubes plastiques,
de sorte que les profilés métalliques transmettent la chaleur par conduction.
[0009] Le revêtement chauffant conserve en outre une souplesse et une action antidérapant
grâce au tapis de sol.
[0010] D'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses du produit conforme à l'invention,
prises individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles,
sont les suivantes :
- lesdites gorges rectilignes ont une section en U s'ouvrant au niveau de ladite face
supérieure, lesquelles gorges rectilignes comportent une paroi de fond délimitée par
deux parois latérales qui sont avantageusement perpendiculaires à ladite paroi de
fond et parallèles l'une par rapport à l'autre, et les profilés métalliques ont une
forme parallélépipédique allongée, complémentaire desdites gorges rectilignes ;
- le conduit longitudinal du profilé métallique et le tube plastique sont complémentaires,
au jeu près ou avec une différence maximale en diamètre de 5 mm, de préférence de
0 à 2 mm ; de préférence, le diamètre du conduit longitudinal et le diamètre extérieur
du tube plastique sont de 10 à 25 mm ;
- les gorges rectilignes ont une largeur allant de 15 à 50 mm, et une hauteur allant
de 15 à 50 mm ; la distance entre deux gorges rectilignes est par exemple de 5 à 15
mm ;
- le tapis de sol présente un contour rectangulaire qui est délimité par deux bordures
longitudinales, correspondant à sa longueur, par exemple de 1 000 à 2 000 mm, et deux
bordures transversales, correspondant à sa largeur, par exemple de 1 000 à 1 500 mm
; les organes chauffants s'étendent avantageusement parallèlement aux bordures longitudinales
;
- le tapis de sol comprend une embase comportant plusieurs cloisons parallèles, laquelle
embase comporte deux surfaces : une surface inférieure formant la face inférieure
dudit tapis de sol, et une surface supérieure, à partir de laquelle s'étendent les
cloisons parallèles formant la face supérieure d'appui et délimitant les gorges rectilignes
; de préférence, l'embase comporte au moins une couche de renfort ;
- la face inférieure du tapis comporte des portions saillantes formant des piètements,
ayant de préférence une hauteur maximale allant de 1 à 5 mm, afin de permettre au
liquide de s'écouler naturellement ;
- la face supérieure du tapis définit des bandes d'appui, séparant les gorges rectilignes,
et lesdites bandes d'appui comportent des reliefs (par exemple des ondulations) en
quinconce pour maintenir le pied horizontal, améliorer l'antidérapant et augmenter
la sensation de souplesse sous les chaussures ;
- les tubes plastiques sont raccordés aux moyens de chauffage fluidique en série et/ou
en parallèle.
[0011] Bien entendu, les différentes caractéristiques, variantes et formes de réalisation
de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons
dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres.
Description détaillée de l'invention
[0012] De plus, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description
annexée effectuée en référence aux dessins qui illustrent des formes, non limitatives,
de réalisation de l'invention et où :
[Fig. 1] est une vue schématique, partielle et selon un plan de coupe vertical, d'un
revêtement chauffant selon l'invention ;
[Fig. 2] est une vue schématique, partielle et de dessus, d'un revêtement de sol selon
l'invention ;
[Fig. 3] est une vue schématique, partielle et de côté, illustrant le relief du revêtement
de sol selon l'invention.
[0013] Il est à noter que, sur ces figures, les éléments structurels et/ou fonctionnels
communs aux différentes variantes peuvent présenter les mêmes références.
[0014] La présente invention concerne ainsi un revêtement chauffant 1 pour le sol S, adapté
à un usage en extérieur.
[0015] Le revêtement chauffant 1, selon l'invention, est avantageusement destiné à recouvrir
un sol S formant un espace extérieur (ou zone) de circulation piétonne.
[0016] Cet espace extérieur de circulation piétonne consiste par exemple avantageusement
en une terrasse en montagne, un trottoir, une marche ou une rampe handicapée.
[0017] Le revêtement chauffant 1 selon l'invention est en particulier adapté à maintenir
une surface extérieure de sol, hors gèle, tout en conservant une souplesse et une
action antidérapante.
[0018] Pour cela, le revêtement chauffant 1 selon l'invention comprend :
- un tapis de sol 2,
- des organes chauffants 3 insérés dans le tapis de sol 2, qui comprennent chacun un
profilé métallique 4 au sein duquel est rapporté un tube plastique 5 dans lequel est
destiné à cheminer un fluide caloporteur, et
- des moyens de chauffage fluidique 6 qui sont raccordés aux tubes plastiques 5 pour
générer une circulation d'un fluide caloporteur chauffé le long des tubes plastiques
5.
Tapis de sol
[0019] Le tapis de sol 2 est réalisé dans un matériau élastomère, par exemple choisi parmi
:
- les matériaux élastomères, à savoir par exemple le caoutchouc naturel, le caoutchouc
« naturel synthétique » (ou poly-isoprène synthétique), le polybutadiène ou le styrène
- butadiène, ou
- les matériaux plastiques ou élastomères thermoplastiques (TPE), à savoir par exemple
le PVB (Polyvinyle de butyral), ABS (acrylonitrile butadiène styrène) / SBR (styrène-butadiène),
PP (polypropylène) / EPDM (éthylène-propylène-diène monomère), TPU (TPE de polyuréthane).
[0020] Le tapis de sol 2 se présente avantageusement sous la forme de rouleau ou de plaque.
[0021] De préférence, le tapis de sol 2 est avantageusement apte à subir une déformation
élastique lors de la circulation d'une personne à pied, cela d'au moins 1 mm, et de
préférence comprise entre 1 et 5 mm, lors de l'appui du pied d'une personne.
[0022] Le tapis de sol 2 comporte deux faces opposées :
- une face inférieure 2a, destinée à être orientée vers le sol S, et
- une face supérieure 2b, au sein de laquelle débouchent des gorges rectilignes 21 qui
sont agencées parallèlement les unes par rapport aux autres.
[0023] La hauteur du tapis de sol 2 est par exemple de 18 à 53 mm, avantageusement de 30
à 40 mm.
[0024] La face supérieure 2b comporte ainsi des bandes d'appui 2b1, rectiligne, s'étendant
entre les gorges rectilignes 21 et sur lesquelles les pieds des utilisateurs vont
s'appuyer.
[0025] En d'autres termes, la face supérieure 2b comporte avantageusement une alternance
de bandes d'appui 2b1 et de gorges rectilignes 21.
[0026] Les gorges rectilignes 21 ont avantageusement une section en U s'ouvrant au niveau
de la face supérieure 2b du tapis de sol 2.
[0027] Les gorges rectilignes 21 comportent de préférence une paroi de fond 211 (avantageusement
horizontale) délimitée par deux parois latérales 212 (avantageusement verticales).
[0028] Les parois latérales 212 d'une gorge rectiligne 21 s'étendent avantageusement perpendiculairement
à la paroi de fond 211 et parallèlement l'une par rapport à l'autre.
[0029] Par exemple, les gorges rectilignes 21 ont :
- une largeur (horizontalement) allant de 15 à 50 mm (correspondant avantageusement
à la largeur de la paroi de fond 211), et
- une hauteur (verticalement) allant de 15 à 50 mm (correspondant avantageusement à
la hauteur des parois latérales 212).
[0030] La distance entre deux gorges rectilignes 21, correspondant à la largeur d'une bande
d'appui 2b1, est par exemple de 5 à 15 mm.
[0031] Tel qu'illustré sur la figure 2, le tapis de sol 2 présente avantageusement un contour
rectangulaire qui est délimité par ;
- deux bordures longitudinales 2c, correspondant à sa longueur, par exemple de 1 000
à 2 000 mm, et
- deux bordures transversales 2d, correspondant à sa largeur, par exemple de 1 000 à
1 500 mm.
[0032] Les gorges rectilignes 21 s'étendent avantageusement parallèlement aux bordures longitudinales
2c, débouchant au niveau des deux bordures transversales 2d.
[0033] Tel que représenté encore sur la figure 1, le tapis de sol 2 comprend avantageusement
une embase 25 (avantageusement horizontale) comportant plusieurs cloisons parallèles
26 (avantageusement verticales).
[0034] L'embase 25 comporte deux surfaces :
- une surface inférieure 25a formant la face inférieure 2a du tapis de sol 2, et
- une surface supérieure 25b à partir de laquelle s'étendent les cloisons parallèles
26 qui forment la face supérieure 2b d'appui et qui forment les parois de fond 211
des gorges rectilignes 21.
[0035] L'embase 25 présente avantageusement une hauteur allant de 3 à 15 mm.
[0036] L'embase 25 comporte, de préférence, au moins une couche de renfort (non représentée).
[0037] La couche de renfort est choisie parmi les fibres textiles, de métal ou de tout autre
produit apportant la stabilité et/ou la résistance à l'élongation.
[0038] Cette couche de renfort consiste par exemple en une armature textile servant de renfort,
réalisée avantageusement en matériau choisi parmi le nylon, le coton, le polyester,
le polyamide ou tout autre textile de renfort.
[0039] De manière générale, le tapis de sol 2 peut être réalisé :
- mono-matériau, ou
- multi-matériaux, par exemple un premier matériau formant l'embase 25 et un second
matériau formant les cloisons parallèles 26.
[0040] De manière générale, la face inférieure 2a du tapis de sol 2 comporte des portions
saillantes 2a1 formant des piètements (ou plots), afin de permettre au liquide de
s'écouler naturellement ; ces portions saillantes 2a1 permettent également de conserver
un espace entre le sol et le tapis de sol 2, assurant un rôle d'isolation thermique
(figure 1).
[0041] Ces portions saillantes 2a1 ont de préférence une hauteur maximale allant de 1 à
5 mm.
[0042] Encore de manière générale, tel que représenté schématiquement sur la figure 3, les
bandes d'appui 2b1, séparant deux gorges rectilignes 21, comportent avantageusement
des reliefs 2b2 en quinconce.
[0043] En d'autres termes, les reliefs 2b2 sont avantageusement répartis en quinconce sur
les différentes bandes d'appui 2b1.
[0044] Ces reliefs 2b2 visent à maintenir le pied horizontal, à améliorer un effet antidérapant
et à augmenter la sensation de souplesse sous les chaussures.
[0045] Ces reliefs 2b2 consistent par exemple en des ondulations (figure 3).
Organes chauffants
[0046] Les organes chauffants 3, rapportés dans les gorges rectilignes 21, comprennent chacun
un assemblage de deux pièces :
- le profilé métallique 4, rectiligne, comportant un conduit longitudinal 41 qui est
débouchant au niveau de deux extrémités 4d opposées (longitudinalement) de ce profilé
métallique 4 (figure 2), et
- le tube plastique 5, inséré dans le conduit longitudinal 41 et dans lequel est destiné
à cheminer le fluide caloporteur.
[0047] Les organes chauffants 3 sont logés dans les gorges longitudinales 21, s'étendant
avantageusement dans l'épaisseur du tapis de sol 2 (entre ses faces inférieure 2a
et supérieure 2b) et avantageusement sans faire saillie au-dessus de la face supérieure
2b du tapis de sol 2.
[0048] Les organes chauffants 3 sont avantageusement sous-jacents par rapport à la face
supérieure 2b du tapis de sol 2, par exemple de 1 à 5 mm.
[0049] En d'autres termes, la face supérieure 2b du tapis de sol 2 est avantageusement déportée
par rapport aux organes chauffants 3, par exemple de 1 à 5 mm.
[0050] De préférence, entre les reliefs 2b2, les bandes d'appui 2b1 présentent une hauteur
nulle par rapport aux organes chauffants 3 pour autoriser une circulation d'eau latérale
favorisant une évacuation de l'eau liquide.
[0051] Les organes chauffants 3, y compris les profilés métalliques 4 et les tubes plastiques
5, s'étendent avantageusement parallèlement aux bordures longitudinales 2c du tapis
de sol 2 (figure 2).
[0052] Le profilé métallique 4 consiste par exemple un bloc métallique allongé (plein) dans
lequel est ménagé (dit encore « usiné ») le conduit longitudinal 41.
[0053] Les profilés métalliques 4 ont avantageusement une forme parallélépipédique allongée,
complémentaire (au jeu près) des gorges rectilignes 21.
[0054] Les profilés métalliques 4 comporte en particulier :
- une face inférieure 44, longitudinale, destinée à coopérer avec la paroi de fond 211
de la gorge rectiligne 21,
- une face supérieure 45, longitudinale, destinée à s'étendre au niveau de la face supérieure
2b du tapis de sol 2 et à former une surface d'appui,
- deux faces latérales 46, longitudinale, destinée à coopérer avec les parois latérales
212 de la gorge rectiligne 21, et
- deux faces transversales d'extrémité 47, formant les extrémités 4d opposées de ce
profilé métallique 4 et au travers desquelles le conduit longitudinal 41 débouche.
[0055] La face inférieure 44, la face supérieure 45 et les deux faces latérales 46 comportent
avantageusement des reliefs coopérant avec les parois latérales 212 des gorges rectilignes
21, pour participer au maintien des profilés métalliques 4 au sein des gorges rectilignes
21.
[0056] La face supérieure 45 des profilés métalliques 4 s'étend avantageusement à distance
de la face supérieure 2b du tapis de sol 2, par exemple à une distance de 1 à 5 mm.
[0057] Le matériau métallique choisi comporte avantageusement une conduction thermique élevée.
Le profilé métallique 4 est par exemple réalisée en aluminium.
[0058] Les profilés métalliques 4 s'étendent avantageusement sur toute la longueur des gorges
rectilignes 21 de sorte à se terminer au niveau des deux bordures transversales 2d
du tapis de sol 2.
[0059] Par ailleurs, le tube plastique 5 est par exemple réalisé en polyéthylène.
[0060] De manière générale, la paroi des tubes plastiques 5 présente une épaisseur allant
de 0,5 à 2 mm.
[0061] Encore par ailleurs, le conduit longitudinal 41 du profilé métallique 4 et le tube
plastique 5 sont complémentaires, au jeu près ou avec une différence maximale en diamètre
de 5 mm, de préférence de 0 à 2 mm.
[0062] En d'autres termes, le diamètre extérieur du tube plastique 5 est égal ou inférieur
par rapport au diamètre du conduit longitudinal 41, de préférence avec une différence
maximale en diamètre de 5 mm, de préférence de 0 à 2 mm.
[0063] Le diamètre du conduit longitudinal 41 et le diamètre extérieur du tube plastique
5 sont avantageusement de 10 à 25 mm.
Moyens de chauffage fluidique
[0064] Les moyens de chauffage fluidique 6, raccordés aux tubes plastiques 5, sont adaptés
:
- à chauffer le fluide caloporteur, et
- à générer une circulation de ce fluide caloporteur le long des tubes plastiques 5.
[0065] De préférence, la température de l'eau est ajustée pour éviter le gel, par exemple
de 10 à 30°C.
[0066] Les moyens de chauffage fluidique 6 consistent par exemple en un chauffe-eau thermodynamique,
avantageusement implanté dans un local technique, avantageusement couplé à des capteurs
solaires thermiques ou à une source de chaleur géothermique.
[0067] Le chauffe-eau thermodynamique comprend ici deux principaux composants :
- un ballon pour le stockage d'eau chaude, et
- une pompe à chaleur, destinée à chauffer l'eau (avantageusement l'eau stockée dans
le ballon).
[0068] Par « ballon », on entend avantageusement un réservoir ou une cuve destiné(e) à contenir
de l'eau chaude, isolé(e) thermiquement.
[0069] Par « pompe à chaleur », on entend avantageusement un dispositif permettant de transférer
de l'énergie thermique (calories) d'un milieu à basse température (source froide)
vers un milieu à haute température (source chaude).
[0070] En l'espèce, la pompe à chaleur est choisie parmi les pompes à chaleur eau-eau :
l'énergie thermique est transférée d'un premier fluide caloporteur destiné à collecter
l'énergie thermique, vers un second fluide caloporteur destiné à restituer l'énergie
thermique pour chauffer l'eau (stockée ici dans le ballon).
[0071] Les moyens de chauffage 6 comportent avantageusement des moyens de commande destinés
à faire varier une consigne de température du fluide caloporteur en fonction des conditions
climatiques.
[0072] Ces moyens de chauffage 6 comprennent avantageusement :
- des moyens de collecte, destinés à collecter la température extérieure, par exemple
un capteur thermique,
- des moyens de calcul, pour déterminer une consigne de température du fluide caloporteur
en fonction de la température extérieure, par exemple un microcontrôleur, et
- des moyens pour ajuster le fonctionnement desdits moyens de chauffage 6 en fonction
de ladite consigne de température du fluide caloporteur, par exemple une électrovanne
/ un circulateur.
[0073] De préférence, les tubes plastiques 5 sont raccordés aux moyens de chauffage fluidique
6 en série et/ou en parallèle.
[0074] Dans un montage « série », les tubes plastiques 5 des organes chauffants 3 parallèles
sont avantageusement reliés successivement par des tubes de jonction (non représentés)
qui sont avantageusement noyés dans un bloc en matériau élastomère.
Mise en oeuvre
[0075] La mise en oeuvre d'un revêtement chauffant 1 selon l'invention comprend par exemple
les étapes suivantes :
- la pose du tapis de sol 2 sur le sol S à recouvrir,
- la mise en place des tubes plastiques 5 dans les profilés métalliques 4,
- la mise en place des organes chauffants 3 sur le tapis de sol 2, avantageusement à
force,
- le raccordement des tubes plastiques 5 aux moyens de chauffage fluidique 6.
[0076] Lorsque les conditions climatiques conduisent à un risque de gel, les moyens de chauffage
fluidique 6 génèrent une circulation du fluide caloporteur le long des tubes plastiques
5.
[0077] La chaleur du fluide caloporteur diffuse alors au travers des tubes plastiques 5,
pour chauffer les profilés métalliques 4 et éviter la formation d'une couche de gel.
[0078] Il est alors possible de cheminer sur le revêtement chauffant 1, maintenu hors gel,
sans risque d'une chute par glissade.
[0079] La structure du revêtement chauffant 1 participe encore à une stabilité optimale.
[0080] Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées à l'invention
dans le cadre des revendications annexées.
1. Revêtement chauffant pour le sol, adapté à un usage en extérieur, lequel revêtement
chauffant (1) comprend :
- un tapis de sol (2) qui est réalisé dans un matériau élastomère et qui comporte
deux faces opposées :
-- une face inférieure (2a), destinée à être orientée vers le sol, et
-- une face supérieure (2b), au sein de laquelle débouchent des gorges rectilignes
(21) qui sont agencées parallèlement les unes par rapport aux autres,
- des organes chauffants (3), rapportés dans lesdites gorges rectilignes (21), qui
comprennent chacun :
-- un profilé métallique (4), rectiligne, comportant un conduit longitudinal (41)
qui est débouchant au niveau de deux extrémités opposées (4d) dudit profilé métallique
(4), et
-- un tube plastique (5) inséré dans ledit conduit longitudinal (41) et dans lequel
est destiné à cheminer un fluide caloporteur,
- des moyens de chauffage fluidique (6) qui sont raccordés auxdits tubes plastiques
(5) et qui sont adaptés à chauffer ledit fluide caloporteur et à générer une circulation
dudit fluide caloporteur le long desdits tubes plastiques (5).
2. Revêtement chauffant pour le sol, selon la revendication 1,
caractérisé en ce que lesdites gorges rectilignes (21) ont une section en U s'ouvrant au niveau de ladite
face supérieure (2b),
lesquelles gorges rectilignes (21) comportent une paroi de fond (211) délimitée par
deux parois latérales (212),
et en ce que les profilés métalliques (4) ont une forme parallélépipédique allongée, complémentaire
desdites gorges rectilignes (21).
3. Revêtement chauffant pour le sol, selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2,
caractérisé en ce que le conduit longitudinal (41) du profilé métallique (4) et le tube plastique (5) sont
complémentaires, au jeu près ou avec une différence maximale en diamètre de 5 mm.
4. Revêtement chauffant pour le sol, selon la revendication 3, caractérisé en ce que le diamètre du conduit longitudinal (41) et le diamètre extérieur du tube plastique
(5) sont de 10 à 25 mm.
5. Revêtement chauffant pour le sol, selon l'une quelconque des revendications 1 à 4,
caractérisé en ce que les gorges rectilignes (21) ont :
- une largeur allant de 15 à 50 mm, et
- une hauteur allant de 15 à 50 mm.
6. Revêtement chauffant pour le sol, selon l'une quelconque des revendications 1 à 5,
caractérisé en ce que le tapis de sol (2) présente un contour rectangulaire qui est délimité par :
- deux bordures longitudinales (2c), correspondant à sa longueur, par exemple de 1
000 à 2 000 mm, et
- deux bordures transversales (2d), correspondant à sa largeur, par exemple de 1 000
à 1 500 mm,
et
en ce que les organes chauffants (3) s'étendent avantageusement parallèlement aux bordures
longitudinales (2c).
7. Revêtement chauffant pour le sol, selon l'une quelconque des revendications 1 à 6,
caractérisé en ce que le tapis de sol (2) comprend une embase (25) comportant plusieurs cloisons parallèles
(26),
laquelle embase (25) comporte deux surfaces :
- une surface inférieure (25a) formant la face inférieure (2a) dudit tapis de sol
(2), et
- une surface supérieure (25b), à partir de laquelle s'étendent les cloisons parallèles
(26) formant la face supérieure (2b) d'appui et délimitant les gorges rectilignes
(21).
8. Revêtement chauffant pour le sol, selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'embase (25) comporte au moins une couche de renfort.
9. Revêtement chauffant pour le sol, selon l'une quelconque des revendications 1 à 8,
caractérisé en ce que la face inférieure (2a) du tapis de sol (2) comporte des portions saillantes (2a1)
formant des piètements.
10. Revêtement chauffant pour le sol, selon l'une quelconque des revendications 1 à 9,
caractérisé en ce que la face supérieure (2b) du tapis de sol (2) définit des bandes d'appui (2b1), séparant
les gorges rectilignes (21), et en ce que lesdites bandes d'appui (2b1) comportent des reliefs (2b2) en quinconce.
11. Revêtement chauffant pour le sol, selon l'une quelconque des revendications 1 à 10,
caractérisé en ce que les tubes plastiques (5) sont raccordés aux moyens de chauffage fluidique (6) en
série et/ou en parallèle.
12. Revêtement chauffant pour le sol, selon l'une quelconque des revendications 1 à 11,
caractérisé en ce que les moyens de chauffage (6) comprennent :
- des moyens de collecte, destinés à collecter la température extérieure,
- des moyens de calcul, pour déterminer une consigne de température du fluide caloporteur
en fonction de la température extérieure, et
- des moyens pour ajuster le fonctionnement desdits moyens de chauffage (6) en fonction
de ladite consigne de température du fluide caloporteur.