[0001] La présente invention concerne le domaine des emballages dits secondaires, en particulier
des emballages secondaires pour flacon de produit cosmétique, de toilette, ou de parfum.
[0002] Par produit cosmétique, on entend notamment tous les produits pour le maquillage
de la peau, y compris les lèvres, et toutes les compositions destinées à une application
corporelle, y compris les produits dits de soin tels que les crèmes hydratantes. Les
produits de toilette comprennent les gels douche, produits pour le bain, ainsi que
les laits corporels. Les parfums désignent en particulier toutes les compositions
parfumantes ou odorantes destinées à une application corporelle.
[0003] Un emballage secondaire correspond à un emballage formé autour de l'emballage dit
primaire, l'emballage primaire étant celui qui est au contact direct du produit emballé.
[0004] L'emballage secondaire sert généralement à grouper les produits pour former des lots
et/ou les acheminer à leur lieu de distribution, mais, dans le domaine des produits
cosmétiques et dans le domaine de la parfumerie, l'emballage secondaire sert en premier
lieu à des fonctions esthétiques et protectrices, chaque produit individuel étant
emballé dans un ou plusieurs emballages secondaires.
[0005] Généralement, plusieurs éléments sont employés pour former l'emballage secondaire
d'un flacon de produit (parfum, produit cosmétique ou de toilette), le flacon formant
l'emballage primaire dudit produit.
[0006] L'emballage secondaire d'un tel flacon comporte ainsi généralement un étui, optionnellement
une cale, et un fourreau.
[0007] L'étui est un élément cartonné, en plastique, ou d'un autre matériau approprié (cuir,
bois, etc.), formant une boîte ou un boîtier de réception du flacon. L'étui porte
généralement les mentions légales et commerciales. La cale est un élément cartonné,
en plastique, en mousse, etc., qui est conformé pour éviter les mouvements du flacon
dans l'étui. La cale peut être configurée pour épouser la forme du flacon ou simplement
pour compenser un jeu présent dans l'étui autour du flacon.
[0008] Le fourreau est le conditionnement extérieur, en papier ou en carton, qui entoure
l'étui. Une telle solution comportant trois éléments d'emballage secondaire est complexe.
Elle nécessite l'approvisionnement et le stockage des divers éléments. Pour la fabrication
de chaque élément, des pliages et des découpes sont nécessaires. La conception de
l'emballage secondaire est ainsi complexe. En outre, lors de la mise en œuvre de l'emballage
(mise en forme de l'emballage, mise en place du flacon dans l'emballage, etc.), plusieurs
manipulations sont nécessaires et peuvent être complexes à automatiser. Les coûts
de production associés à l'emballage secondaire sont ainsi importants dans le domaine
du flaconnage, en particulier du flaconnage des produits cosmétiques, de toilette,
et des parfums.
[0009] En outre, l'emploi de matériaux plastiques et plus généralement de matériaux hétérogènes
pour l'emballage secondaire des produits cosmétiques ou de parfum rend le recyclage
des emballages complexe ou impossible.
[0010] L'invention vise ainsi à proposer un emballage secondaire pour flacon résolvant tout
ou partie des problèmes précités. Elle vise ainsi en particulier à proposer un emballage
pour flacon qui soit esthétique et distinctif, particulièrement adapté au domaine
de la parfumerie et des produits cosmétiques, et pouvant être facilement recyclé ou
biodégradé. L'emballage proposé dans l'invention vise à obtenir ces fonctions tout
en proposant une protection de haut niveau, pour le flacon dans toutes ses composantes
: la verrerie du réservoir et/ou du bouchon du flacon, son étiquette (ou autre forme
de marquage), etc.
[0011] Ainsi, l'invention porte sur une coque d'emballage pour flacon de parfum, de produit
cosmétique ou de toilette, ladite coque pouvant prendre une position fermée dans laquelle
elle forme un volume de réception adapté à envelopper un flacon et une position ouverte
permettant la mise en place du flacon dans la coque ou le retrait du flacon de la
coque, ladite coque comportant deux demi-coques formant chacune une concavité et essentiellement
formées d'un matériau à base de fibres naturelles végétales moulé. Chaque demi-coque
comporte un bord périphérique qui est jointif, lorsque la coque est en position fermée,
d'un bord périphérique de l'autre demi-coque de sorte que le volume de réception est
un volume clos et en ce que la coque présente au moins un élément de maintien en saillie
dans le volume de réception. Les éléments de maintien sont moulés avec la coque.
[0012] La formation d'une coque en fibres naturelles par moulage présente de multiples avantages.
Le procédé de moulage d'un matériau à base de fibres naturelles permet en une seule
opération de réaliser la coque, ou une partie de la coque. Surtout, ce procédé permet
l'obtention de formes complexes et esthétiques. Il est en particulier possible de
former une coque épousant la forme du flacon qu'elle est destinée à contenir, ce qui
offre à la coque une esthétique valorisante, notamment en ce que la coque peut reprendre,
sur tout ou partie de sa surface, la forme du flacon. Une telle coque est en ainsi
particulièrement esthétique, formant une sorte de peau autour du flacon. La coque
peut ainsi reprendre la forme générale du flacon, rendant le produit immédiatement
identifiable pour le consommateur, notamment pour certains parfums dont la forme du
flacon est extrêmement connue et distinctive. En outre, en reprenant la forme du flacon
au plus proche, l'emballage suggère la forme et le volume du flacon, et respecte ainsi
les réglementations en matière de ratio entre l'emballage primaire et l'emballage
secondaire qui visent à éviter toute tromperie du consommateur sur les dimensions
et la contenance réelle du produit présent dans le paquet. De manière plus générale,
le volume de l'emballage est optimisé, et l'utilisateur a ainsi une bonne idée du
volume du flacon présent dans l'emballage.
[0013] La combinaison de la forme générale de la coque, du matériau employé, et de la présence
d'élément de maintien en saillie dans la coque garantit une bonne protection du flacon,
notamment contre les chocs.
[0014] Le matériau essentiellement (c'est-à-dire au moins très majoritairement) employé
pour réaliser la coque est recyclable et/ou biodégradable. Le procédé employé pour
former la coque met en effet essentiellement en œuvre une pulpe de plante(s) fibreuse(s)
contentant des fibres naturelles végétales et de l'eau, afin de réaliser un moulage
à chaud de cette pulpe.
[0015] Enfin, le transport des produits conditionnés est optimisé par un emballage léger,
comportant peu de matière, et compact (ce qui permet de transporter plus de flacons
dans un même volume). Cela permet une réduction de l'« empreinte carbone » due au
transport des flacons conditionnés.
[0016] La coque peut comporter une charnière qui relie les deux demi-coques.
[0017] Différentes constitutions de la coque sont ainsi envisageables, sur le fondement
d'un ou plusieurs éléments moulés d'un matériau à base de fibres naturelles végétales.
[0018] La formation en deux demi-coques articulées forme un écrin valorisant pour le flacon
que la coque est destinée à contenir.
[0019] La coque peut comporter une paroi extérieure et une paroi intérieure, la paroi intérieure
définissant le volume de réception en position fermée de la coque. La paroi extérieure
de la coque et la paroi intérieure de la coque peuvent être formées de deux couches
distinctes dudit matériau à base de fibres naturelles, à savoir une couche interne
formant la paroi intérieure et une couche externe formant la paroi extérieure, la
couche interne comportant les moyens de maintien.
[0020] En formant chaque demi coque de deux couches distinctes, il est ainsi possible de
ne mouler les moyens de maintien que sur la couche intérieure de la coque. L'aspect
esthétique, notamment la forme, de la couche extérieure est préservé. En outre, une
poche creuse peut être formée entre les deux couches au niveau des éléments de maintien,
ce qui améliore leur déformabilité. Cela permet aux moyens de maintien de s'adapter
plus aisément aux tolérances de fabrication des flacons destinés à être placés dans
la coque, et cela améliore leur capacité à absorber les chocs et autres contraintes
subies par la coque.
[0021] Les fibres naturelles utilisées peuvent comporter des fibres de canne à sucre, de
bambou, de bois, de coton, de lin, de chanvre, de sisal, de jute, de kénaf ou de coco.
L'emploi de fibres de bagasse (issue de canne à sucre) ou de bambou est particulièrement
préféré. L'emploi d'une ou plusieurs des fibres végétales citées permet la formation
d'une coque du type en « papier » moulé ayant diverses propriétés mécaniques et esthétiques.
[0022] La coque d'emballage peut présenter par exemple une épaisseur de paroi comprise entre
0,5 mm et 3 mm, préférentiellement entre 0.8 et 2 mm en tout point de ladite coque
à l'exception des zones ou est formé un élément de maintien.
[0023] Des essais ont permis de déterminer qu'une telle épaisseur permet une protection
satisfaisante d'un flacon de verrerie, par exemple un flacon de parfum de taille classique
(par exemple de 100 ml), en cas de chute d'une hauteur de 90cm sur une surface solide,
ce qui correspond à une situation de chute courante pour un flacon de parfum ou de
produit cosmétique (chute d'une table, d'un présentoir, d'un sac, etc.).Le volume
de réception formé par la coque peut comporter une paroi avant, une paroi arrière,
et des parois latérales reliant la paroi avant à la paroi arrière, et les éléments
de maintien comportent : au moins un contrefort en saillie sur au moins l'une des
parois latérales, et/ou au moins un plot en saillie sur au moins l'une des faces avant
et arrière, et/ou au moins un bourrelet allongé ou définissant une forme fermée, sur
au moins l'une des faces avant et arrière.
[0024] Les éléments de maintien peuvent ainsi prendre des formes et des dimensions diverses,
adaptés à leur fonction particulière.
[0025] Les éléments de maintien situés sur les parois internes latérales de la coque peuvent
ainsi avoir la forme de bloc ou de coins de maintien, afin de fournir une surface
d'appui relativement importante au flacon contenu dans la coque.
[0026] Les éléments de maintien situés sur les faces avant et arrière peuvent avoir la forme
de petits plots cylindriques ou hémisphériques, qui apportent un maintien ponctuel
en des zones choisies du flacon contenu dans la coque, tout en étant esthétiques.
[0027] Des bourrelets permettent de former un appui linéique vis-à-vis du flacon. Comme
détaillé ci-après, les plots et/ou les bourrelets peuvent permettre de former un appui
sur le flacon autour d'une zone de marquage de celui-ci, afin de préserver le marquage
de toute dégradation par frottement, même de faible amplitude, sur la coque.
[0028] Le volume de réception peut présenter une forme complexe destinée à épouser la forme
d'un flacon, au jeu près formé par les éléments de maintien, ladite forme complexe
comportant :
- un volume de réception de réservoir, ayant une première section transversale ayant
une première surface ;
- un volume de réception d'un col, ayant une deuxième section transversale ayant une
surface inférieure à la première surface ;
- un volume de réception d'un bouchon, ayant une troisième section transversale ayant
une surface comprise entre la première surface et la deuxième surface.
[0029] La conformation de la coque au plus près du flacon qu'elle contient offre une bonne
protection du flacon et une bonne esthétique de la coque, en ce qu'elle reprend parfaitement
la forme générale du flacon qu'elle contient et bénéficie ainsi de son aspect distinctif.
[0030] L'invention porte également sur un ensemble comportant une coque d'emballage pour
flacon telle que définie ci-dessus et un flacon contenu dans ladite coque d'emballage.
[0031] Dans un tel ensemble, la coque peut épouser la forme extérieure du flacon qu'elle
contient, de sorte qu'en tout point de ladite coque, un jeu maximum de 4 mm, de préférence
au maximum de 2 mm, est présent entre une paroi extérieure du flacon et la paroi intérieure
de la coque.
[0032] Par ailleurs, les éléments de maintien peuvent être configurés pour maintenir le
flacon à distance des parois avant, arrière et latérales de la coque.
[0033] Lorsque le flacon comporte un marquage rapporté, les éléments de maintien peuvent
être configurés de sorte que le marquage rapporté est maintenu à distance de la coque
et que lesdits éléments de maintien ne sont pas au contact dudit marquage rapporté.
La coque est ainsi configurée pour une protection optimale du flacon qu'elle contient.
La coque peut envelopper en totalité ledit flacon, de sorte qu'aucune partie du flacon
ne dépasse de ladite coque lorsque celle-ci est fermée. Une protection de l'ensemble
du flacon est ainsi obtenue. En outre, en enveloppant le col et le bouchon du flacon,
la coque lorsqu'elle est fermée participe à empêcher un retrait accidentel du bouchon.
[0034] Le flacon peut avantageusement être un flacon de verrerie.
[0035] Par sa constitution et son esthétique, la coque est particulièrement adaptée à la
protection d'un flacon de verrerie, sensible aux chocs par nature. Par flacon de verrerie,
on entend tout flacon en verre, de toute sorte, y compris en cristal.
[0036] D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description
ci-après.
[0037] Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs :
la figure 1 représente un flacon de verrerie, à savoir un flacon de parfum, constituant
une application préférentielle de l'invention ;
la figure 2 représente, selon une vue schématique en trois dimensions, une coque d'emballage
en position ouverte, selon un mode de réalisation de l'invention adapté au flacon
de la figure 1 ;
la figure 3 est une vue partielle schématique en trois dimensions de la coque de la
figure 2;
la figure 4 représente, selon une vue schématique en trois dimensions, une coque d'emballage
en position ouverte, selon un autre mode de réalisation de l'invention adapté au flacon
de la figure 1 ;
la figure 5 représente, selon une vue schématique en coupe, la coque d'emballage de
la figure 2 en position fermée ;
la figure 6 représente, selon une vue schématique en trois dimensions, la coque des
figures 2 et 3, en position fermée.
La figure 1 représente un flacon de verrerie, à savoir un flacon de parfum. Bien que
l'invention soit applicable à l'emballage de tout type de flacon, elle est particulièrement
bien adaptée aux flacons en verre grâce au bon niveau de protection mécanique qu'elle
apporte.
[0038] Le flacon 1 représenté à la figure 1 comporte un corps 2 qui forme un réservoir pour
le parfum et un col 3. Le col 3 comporte une ouverture permettant l'introduction du
parfum dans le réservoir du corps 2 et la sortie du parfum du réservoir du corps 2.
Dans l'exemple ici représenté le col 3 comporte des moyens de distribution du parfum,
à savoir une pompe et un bouton poussoir. Le col 3 est surmonté d'un bouchon 4 permettant
l'obturation du col 3 et/ou de recouvrir les moyens de distribution.
[0039] À l'exception des moyens de distribution le flacon de la figure 1, et notamment son
bouchon 4, est intégralement constitué de verre. Un tel flacon nécessite donc une
protection mécanique, notamment contre les chocs, de l'ensemble de ses parties constitutives.
[0040] Par ailleurs, un tel flacon à une forme générale complexe mais particulièrement esthétique
et distinctive, qu'il conviendrait de mettre en valeur y compris lorsque le flacon
est emballé.
[0041] La figure 2 représente une coque 5 d'emballage conforme à un mode de réalisation
de l'invention. Cette coque est représentée dans une position ouverte. Cette coque
est configurée pour recevoir, protéger, et habiller le flacon 1 représenté à la figure
1.
[0042] La position ouverte de la coque 5 représentée à la figure 2 correspond à une position
dans laquelle le flacon 1 peut être mis en place dans la coque 5 ou extrait de la
coque 5. La coque 5 comporte une première demi-coque 6 et une deuxième demi-coque
7. La première demi-coque 6 et la deuxième demi-coque 7 sont reliées entre elles par
une charnière 8. La charnière 8 permet de faire passer la coque 5 de sa position ouverte
à une position fermée dans laquelle elle forme un volume intérieur adapté à envelopper
le flacon 1.
[0043] La première demi-coque 6 et la deuxième demi-coque 7 ont chacune une forme concave
adaptée à la réception du flacon 1.
[0044] Le flacon 1 de la figure 1 présentant deux plans de symétrie verticaux, la coque
5 est elle-même formée de deux demi-coques 6,7. La première demi-coque 6 et la deuxième
demi-coque 7 peuvent être symétriques vis-à-vis de l'axe formé par la charnière 8.
[0045] La figure 3 représente quant à elle une partie de la coque 5 de la figure 2, à savoir
la première demi-coque 6, selon une vue en perspective permettant d'apprécier certains
détails de l'intérieur de la concavité de la demi-coque 6.
[0046] La forme concave complexe de chaque demi-coque est obtenue par moulage d'un matériau
à base de fibres naturelles végétales. En particulier, la coque 5 est essentiellement
fabriquée en pulpe végétale moulée, le moulage à chaud de la pulpe permettant de donner
au matériau une forme qui épouse parfaitement les contours du flacon à emballer.
[0047] La pulpe est avantageusement obtenue à partir de fibres de bagasse et/ou de fibres
de bambou.
[0048] D'autres fibres naturelles peuvent être employées selon l'aspect et les propriétés,
notamment mécaniques souhaitées.
[0049] Les fibres naturelles employées peuvent de manière générale être toutes les fibres
employées dans l'industrie papetière, notamment, outre les fibres de canne à sucre
(sous forme de bagasse) et de bambou, notamment de bois, de coton, de lin, de chanvre,
de sisal, de jute, de kénaf ou de coco. Tout mélange comportant ces fibres est également
envisageable.
[0050] La première demi-coque 6 et la deuxième demi-coque 7 peuvent être formées d'un seul
tenant, la charnière 8 étant alors formée par pliage entre les deux demi-coques. Alternativement,
chaque demi-coque peut être formée d'une pièce distincte, et la charnière formée d'une
pièce rapportée.
[0051] Dans l'exemple de mode de réalisation de la figure 2, la charnière 8 est positionnée
dans la zone de la coque 5 destinée à accueillir le fond du flacon 1. Cela rend la
charnière 8 peu visible, améliore l'esthétique de l'ensemble, et offre une ouverture
naturelle de la coque. Bien évidemment, une ouverture latérale de la coque par une
charnière latérale pourrait être réalisée dans le cadre de l'invention, permettant
une ouverture de la coque de manière analogue à l'ouverture d'un livre.
[0052] La coque 5 a la particularité de présenter des éléments de maintien 16. Les éléments
de maintien 16 sont des éléments qui font saillie à l'intérieur de la coque 5, c'est-à-dire
à l'intérieur du volume de réception 10 que forme la coque 5 lorsqu'elle est en position
fermée.
[0053] Les éléments de maintien 16 peuvent avoir plusieurs fonctions. Tout d'abord, ils
permettent de compenser les tolérances de fabrication du flacon qui est reçu dans
la coque. Les tolérances de fabrication d'un flacon de verrerie peuvent en effet être
importantes, relativement aux dimensions dudit flacon. Pour compenser ces tolérances
de fabrication, les éléments de maintien sont adaptés à s'écraser légèrement lors
de la mise en place d'un flacon dans la coque 5. Une fois en place, le flacon est
ainsi parfaitement immobilisé dans la coque 5.
[0054] Une autre fonction des moyens de maintien 16 peut être de maintenir un espace entre
le flacon qui est mis en place dans la coque 5 et les parois de ladite coque 5.
[0055] Cela est notamment avantageux lorsque le flacon conditionné dans la coque comporte
un marquage rapporté. Le marquage rapporté peut correspondre à une étiquette 15 qui
porte une impression, un laquage, un vernis, ou une sérigraphie, etc., et qui est
collée sur le flacon 1 (voir figure 1). Le marquage rapporté peut alternativement
être un laquage, un vernis, une impression, ou une sérigraphie réalisée directement
sur le flacon 1. Un tel marquage rapporté est susceptible d'être abîmé voire effacé
par les frottements du flacon 1 dans la coque 5. Maintenir le marquage rapporté à
distance de la paroi de la coque 5 évite une telle détérioration.
[0056] Enfin, et de manière primordiale, les éléments de maintien 16 participent à la protection
du flacon contenu dans la coque 5 contre les chocs, en particulier en cas de chute
de la coque 5 contenant un flacon 1.
[0057] Pour répondre aux différentes fonctions des moyens de maintien 16, plusieurs configurations,
en termes de géométrie et de position dans la coque 5, de moyens de maintien peuvent
être utilisées.
[0058] Dans l'exemple de coque représentée à la figure 2 et à la figure 3, la coque comporte
une paroi avant 18, une paroi arrière 19, et des parois latérales 20.
[0059] Les parois latérales 20 peuvent être équipées, en tant que moyens de maintien 16,
de reliefs appelées contreforts 161. Les contreforts 161 sont de petites surépaisseurs
parallélépipédiques ou « en coin », c'est à dire présentant une épaisseur variable
régulièrement. Deux contreforts 161 peuvent être prévus sur chaque paroi latérale
de chaque demi-coque, ou sur l'une seule des demi-coques, soit quatre ou huit contreforts
au total dans une coque 5. Dans l'exemple représenté, huit contreforts 161 sont formés
dans la coque 5.
[0060] Comme cela est visible sur la figure 3, les contreforts 161 peuvent présenter un
bord en pente 164 qui facilite l'introduction d'un flacon 1 dans la coque 5.
[0061] La paroi avant 18 et/ou la paroi arrière 19 peuvent être équipées de plots 162 ou
d'un ou plusieurs bourrelets 163, en tant qu'élément de maintien. Dans l'exemple de
mode de réalisation représenté, la paroi avant 18 comporte un bourrelet 163 et la
paroi arrière 19 comporte quatre plots 162.
[0062] Les bourrelets et les plots peuvent être employés pour remplir des fonctions similaires.
De manière générale, un plot 162 permet l'obtention d'une petite zone de contact avec
le flacon 1, par exemple une zone quasi-ponctuelle de contact, tandis qu'un bourrelet
163 permet l'obtention d'un contact linéique avec le flacon 1.
[0063] Le bourrelet 163 présente, dans l'exemple représenté, une configuration dans laquelle
il définit une forme fermée, en l'occurrence sensiblement un rectangle. Le bourrelet
peut définir diverses formes fermées : cercle, ovale, carré, rectangle, ou toute autre
forme. La forme rectangulaire du bourrelet 163 de l'exemple ici représenté permet
de créer un appui sur le flacon 1 tout autour de l'étiquette 17 (ou de tout autre
marquage rapporté sur le flacon 1) afin d'offrir une protection optimale de ce marquage.
[0064] Quatre plots 162 positionnés vers les coins du flacon 1 permettent d'obtenir également
le maintien d'un espace entre le flacon (et notamment son marquage rapporté) et la
paroi de la coque 6.
[0065] Lorsque le flacon est mis en place dans la coque 5, les moyens de maintien 16 peuvent
être plus ou moins déformés.
[0066] De manière générale, les moyens de maintien 16 peuvent être formés par une surépaisseur
de la coque, ou par une déformation locale de la coque vers le volume de réception
qu'elle forme.
[0067] Dans l'exemple de mode de réalisation représenté à la figure 2 et à la figure 3,
la première demi-coque 6 et la deuxième demi-coque 7 comportent chacune un bord périphérique
9 qui est au contact du bord périphérique 9 de l'autre demi-coque lorsque la coque
5 est en position fermée. La jonction des parois latérales 20 des deux demi-coques
est ainsi réalisée tranche contre tranche, ou le cas échéant avec un léger recouvrement
entre lesdites parois latérales 20 respectivement de la première demi-coque 6 et de
la deuxième demi-coque 7.
[0068] Un bord périphérique 9 très net peut-être obtenu grâce à un découpage des demi-coques
à l'aide d'un outil tranchant. Un tel découpage est réalisé après le moulage des demi-coques
et le cas échéant après assemblage des deux couches constitutives des demi-coques
comme cela est détaillé ci-après. Ce découpage est réalisé avantageusement par lame
ou par usinage mécanique, notamment par découpage par bague de découpe.
[0069] La figure 4 représente, selon une vue schématique en trois dimensions, une coque
d'emballage en position ouverte. La coque 5 de la figure 4 correspond essentiellement
à celle de la figure 2, de sorte que la description des figures 2 et 3 s'applique
essentiellement à la coque 5 de la figure 4, à deux exceptions près : le type d'éléments
de maintien 16 utilisés dans la coque, et la présence d'une portion plane 21 dans
chaque demi-coque.
[0070] Pour ce qui concerne les éléments de maintien 16, des plots 162 sont formés sur la
paroi avant 18 en lieu et place du bourrelet 163 du mode de réalisation de la figure
2 et de la figure 3. Comme précédemment expliqué, ces deux alternatives permettent
l'obtention de fonctions sensiblement similaires.
[0071] Pour ce qui concerne les portions planes 21, chaque demi-coque 6,7 forme une concavité
adaptée au flacon 1. Au lieu de présenter un bord latéral fin autour de la concavité,
une portion plane 21 entoure la concavité de chaque demi-coque. Lorsque la coque 5
est en position fermée, la portion plane de la première demi-coque 6 est, sur tout
ou partie de sa surface, en contact avec tout ou partie de la portion plane de la
deuxième demi-coque 7. Cela permet notamment une fermeture sans jeu de la coque 5.
Cela permet également de donner à la coque 5 la forme souhaitée dans le plan de contact
des portions planes des deux demi-coques, à savoir ici une forme générale rectangulaire.
[0072] Les portions planes 21 peuvent également être employées pour garantir la fermeture
de la coque 5 à l'aide d'un dispositif de verrouillage 22 adapté à maintenir la coque
en position fermée. Dans l'exemple représenté à la figure 4, un orifice 23 est réalisé
dans chacune des portions planes des deux demi-coques, de sorte que les orifices 23
sont alignées lorsque la coque 5 est amenée en position fermée.
[0073] Le dispositif de verrouillage 22 est positionné dans les orifices 23 et maintien
les portions planes 21 respectives des deux demi-coques l'une contre l'autre, au niveau
des orifices 23. Le dispositif de verrouillage peut être un système de clips rapporté.
Alternativement, une seule des deux demi-coques peut comporter un orifice 23, et l'autre
des deux demi-coques peut comporter une déformation adaptée à se bloquer dans l'orifice
23 pour assurer le verrouillage de la coque 5.
[0074] Enfin, en alternative ou en complément de la fonction de fermeture de la coque, les
portions planes peuvent être employées pour adapter le conditionnement à certains
présentoirs. Par exemple un trou peut y être formé pour accrocher la coque 5 à une
broche à blister, classiquement utilisée en magasin.
[0075] La figure 5 représente, selon une vue schématique en coupe, la coque d'emballage
de la figure 2 en position fermée. La figure 5 représente plus particulièrement la
coque d'emballage 1 vue selon le plan de coupe A-A représenté à la figure 4.
[0076] Dans la position fermée, les bords latéraux 9 des demi-coques 6,7 ont été mis au
contact. Du fait de la concavité des deux demi-coques 6,7, la coque 5 forme, dans
la position fermée représentée à la figure 3, un volume de réception 10 configuré
pour accueillir et envelopper le flacon 1. Comme cela est visible aux figures 2 et
3, le volume de réception 10 est configuré pour épouser la forme générale du flacon
1. Ainsi, lorsque le flacon 1 est dans la coque 5, il existe au maximum un très faible
jeu entre la coque 5 et le flacon 1, c'est-à-dire entre la paroi intérieure 11 de
la coque 5 et le flacon 1. Typiquement, un jeu maximum de 4 mm, voire moins, par exemple
un jeu maximum de 1 mm peut être ménagé entre la paroi intérieure 11 de la coque 5
et le flacon 1. En outre, grâce aux moyens de maintien 16 que comporte la coque 5,
le flacon est immobilisé sans jeu dans ladite coque 5.
[0077] Le flacon 1 peut ainsi être introduit en force dans la coque 5, de sorte qu'il y
est maintenu par frottements entre certains éléments de maintien 16 (typiquement les
contreforts 161) et le flacon 1.
[0078] La coque 5 peut être maintenue en position fermée par tout moyen connu. Par exemple,
un moyen adhésif peut être appliqué à cheval entre la première demi-coque 6 et la
deuxième demi-coque 7. Tout autre moyen de fermeture, réversible ou non, peut être
employé. Par exemple un recouvrement local entre les bords latéraux 9 de la première
demi-coque et de la deuxième demi-coque peut être prévu. Au niveau de ce recouvrement
local, il est possible de former, lors du moulage des demi-coques ou après, une surépaisseur
dans l'une des demi-coques venant se loger dans un logement correspondant de l'autre
demi-coque. Une fermeture par clipsage peut ainsi être obtenue.
[0079] Les figures permettent d'apprécier la géométrie complexe du volume de réception 10
qu'il est possible d'obtenir dans l'invention pour correspondre à la forme générale
du flacon 1. Le volume de réception 10 peut ainsi être formé d'une pluralité de volumes
ayant des géométries différentes.
[0080] On peut ainsi distinguer, dans l'exemple représenté :
- un volume de réception de réservoir 101,
- un volume de réception d'un col 102,
- un volume de réception d'un bouchon 103.
[0081] La section transversale du volume de réception évolue fortement entre ces différents
volumes qui le constituent, voire dans chacun de ces volumes constitutifs. Dans l'exemple
représenté, le volume de réception de réservoir a une première section transversale
S1 qui a une première surface ; le volume de réception d'un col a une deuxième section
transversale S2 qui a une surface inférieure à la première surface S1, et le volume
de réception d'un bouchon a une troisième section transversale S3 qui a une surface
comprise entre la première surface et la deuxième surface.
[0082] La vue en coupe de la figure 3 présente un autre aspect optionnel de l'invention.
[0083] Il est ainsi proposé selon un mode de réalisation de l'invention une coque dont les
demi-coques 6, 7 (ou chaque demi-coque si elles sont obtenues séparément) comportent
deux couches. Plus particulièrement, chaque demi-coque comporte une couche interne
13 et une couche externe 14. La couche interne 13 et la couche externe 14 sont moulées
indépendamment l'une de l'autre puis assemblées pour former les demi-coques.
[0084] La couche interne et la couche externe sont ainsi assemblées, emboîtées l'une dans
l'autre et par exemple collées.
[0085] Ainsi, les éléments de maintien 16, par exemple les plots 161 représentés à la figure
5, peuvent être obtenus par une déformation locale de la couche interne 13 uniquement.
L'écrasement de l'élément de maintien est facilité et sa capacité à absorber un choc
est améliorée, du fait de la présence d'un espace 24 entre les deux couches au niveau
de l'élément de maintien 16. Néanmoins, l'aspect extérieur de la coque n'est pas altéré.
Selon les propriétés mécaniques des matériaux envisagés, l'épaisseur de la coque offrant
le niveau de protection souhaité, en particulier contre les chocs, est de l'ordre
de 1 mm.
[0086] Dans le cas d'une coque comportant une couche interne 13 et une couche externe 14
assemblées l'une à l'autre, l'épaisseur totale est obtenue par la somme de l'épaisseur
de chaque couche. Par exemple, une épaisseur totale de l'ordre de 1 mm peut être obtenue
par l'assemblage de deux couches ayant chacune une épaisseur de l'ordre de 0,5 mm.
[0087] De manière générale, et selon le flacon à protéger, une épaisseur de plus de 0,5
mm et préférentiellement de plus de 0,8 mm apparait appropriée à la protection d'un
flacon de verrerie de dimensions classiques pour un parfum ou un produit cosmétique
ou de toilette. Une coque ayant une épaisseur comprise entre 0,5 mm et 3 mm, préférentiellement
entre 0,8 mm et 2 mm, apparait ainsi appropriée à protéger un tel flacon.
[0088] La coque peut avoir une épaisseur de paroi sensiblement constante sur toute sa surface
(par sensiblement constante, on entend par exemple constante à plus ou moins 0,2 mm
près).
[0089] Néanmoins, le procédé de moulage permet également de réaliser une coque ayant une
paroi d'épaisseur variable, par exemple afin de protéger par une paroi d'épaisseur
plus important les zones les plus fragiles ou les plus exposées du flacon (arêtes,
fond, bouchon). Cette variation d'épaisseur s'ajoute à la présence d'éléments de maintien
pour protéger le flacon.
[0090] La coque peut ainsi présenter une épaisseur de paroi nominale comprise entre 0,5
mm et 3 mm, de préférence de l'ordre de 1mm à 1,2mm la paroi de la coque présentant
sur au moins une majorité (ou sur la totalité) de sa surface une épaisseur égale à
l'épaisseur nominale à plus ou moins 0,2mm près, de préférence à plus ou moins 0,1
mm près.
[0091] La figure 6 représente, selon une vue schématique en trois dimensions, la coque des
figures 2 et 3, en position fermée.
[0092] La figure 6 permet de constater que la coque 5, qui enveloppe le flacon 1, forme
une peau autour de ce flacon de sorte que la forme générale de la coque reproduit
la forme extérieure du flacon et forme ainsi un écrin esthétique et distinctif pour
le flacon.
[0093] Comme cela est visible sur les différentes figures présentées, la technique de moulage
d'une pulpe d'une ou plusieurs plantes fibreuses employée pour la formation de la
coque 5 permet l'obtention de formes tridimensionnelles complexes, ayant de faibles
angles de dépouilles et des arêtes bien marquées. Cela n'est pas permis par d'autres
techniques de mise en forme telles que le thermoformage.
[0094] Le moulage permet également la réalisation d'un motif tridimensionnel ou d'une structure
tridimensionnelle (par exemple un gaufrage) à la surface de la coque. Enfin, dans
l'exemple représenté, une zone d'impression 15, destinée par exemple à l'impression
d'un logo, d'une marque, d'un nom commercial, etc., est prévue sur la coque. La zone
d'impression 15 peut notamment être une zone non structurée, optionnellement délimitée
en étant formée en creux ou en relief vis-à-vis du reste de la coque 5. L'invention
ainsi développée permet l'obtention d'un emballage secondaire pour un parfum, un produit
cosmétique, ou un produit de toilette, en particulier un emballage pour flacon qui
présente de nombreux avantages. Le produit, enveloppé par une coque, est correctement
protégé. En particulier, les éléments de maintien que comporte la coque selon l'invention
garantit un bon maintien du produit dans la coque, et participe à sa protection contre
les chocs. Les tolérances de fabrication du flacon, qui sont potentiellement importantes
pour un flacon de verrerie, sont compensées grâce aux éléments de maintien. L'emballage
unique constitué par la coque se substitue à trois éléments d'emballage employés actuellement,
à savoir l'étui, la cale, et le fourreau. Comme la coque enveloppe le flacon au plus
près, elle est moins volumineuse que les emballages secondaires actuellement utilisés,
ce qui réduit le volume total occupé par les produits dans leur emballage secondaire,
et réduit ainsi les coûts de stockage et de transport. Enfin, le matériau constitutif
de la coque d'emballage est recyclable et biodégradable.
1. Coque d'emballage pour flacon de parfum, de produit cosmétique ou de toilette, ladite
coque (5) pouvant prendre une position fermée dans laquelle elle forme un volume de
réception (10) adapté à envelopper un flacon (1) et une position ouverte permettant
la mise en place du flacon (1) dans la coque ou le retrait du flacon (1) de la coque,
ladite coque (5) comportant deux demi-coques (6,7) formant chacune une concavité et
essentiellement formées d'un matériau à base de fibres naturelles végétales moulé,
caractérisé en ce que chaque demi-coque (6,7) comporte un bord périphérique (9) qui est jointif, lorsque
la coque (5) est en position fermée, d'un bord périphérique (9) de l'autre demi-coque
(6,7) de sorte que le volume de réception est un volume clos et en ce que la coque présente au moins un élément de maintien (16) en saillie dans le volume
de réception (10), lesdits éléments de maintien étant moulés avec la coque (5).
2. Coque d'emballage selon la revendication 1, dans laquelle la coque (5) comporte une
charnière (8) qui relie les deux demi-coques (6,7).
3. Coque d'emballage selon la revendication 1 ou la revendication 2, la coque (5) comportant
une paroi extérieure (12) et une paroi intérieure (11), la paroi intérieure (11) définissant
le volume de réception (10) en position fermée de la coque (5), dans laquelle la paroi
extérieure (12) de la coque et la paroi intérieure (11) de la coque (5) sont formées
de deux couches distinctes dudit matériau à base de fibres naturelles, à savoir une
couche interne (13) formant la paroi intérieure (11) et une couche externe (14) formant
la paroi extérieure (12), la couche interne (13) comportant les moyens de maintien.
4. Coque d'emballage selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle les fibres
naturelles comportent des fibres de canne à sucre, de bambou, de bois, de coton, de
lin, de chanvre, de sisal, de jute, de kénaf ou de coco.
5. Coque d'emballage selon l'une des revendications précédentes, présentant une épaisseur
de paroi comprise entre 0,5 mm et 3 mm, préférentiellement entre 0.8 et 2 mm en tout
point de ladite coque à l'exception des zones ou est formé un élément de maintien
(16).
6. Coque selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle le volume de réception
comporte une paroi avant (18), une paroi arrière (19), et des parois latérales (20)
reliant la paroi avant (18) à la paroi arrière (19),
les éléments de maintien (16) comportant :
au moins un contrefort (161) en saillie sur au moins l'une des parois latérales, et/ou
au moins un plot en saillie (162) sur au moins l'une des faces avant et arrière, et/ou
au moins un bourrelet (163) allongé ou définissant une forme fermée, sur au moins
l'une des faces avant et arrière.
7. Coque d'emballage selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle le volume
de réception (10) présente une forme complexe destinée à épouser la forme d'un flacon
(1), au jeu près formé par les éléments de maintien (16), ladite forme complexe comportant
:
- un volume de réception de réservoir (101), ayant une première section transversale
(S1) ayant une première surface ;
- un volume de réception d'un col (102), ayant une deuxième section transversale (S2)
ayant une surface inférieure à la première surface ;
- un volume de réception d'un bouchon (103), ayant une troisième section transversale
(S3) ayant une surface comprise entre la première surface et la deuxième surface.
8. Ensemble comportant une coque (5) d'emballage pour flacon selon l'une des revendications
précédentes et un flacon (1) contenu dans ladite coque d'emballage.
9. Ensemble selon la revendication 8, dans lequel la coque (5) épouse la forme extérieure
du flacon (1) qu'elle contient, de sorte qu'en tout point de ladite coque (5), un
jeu maximum de 4 mm, de préférence au maximum de 2 mm, est présent entre une paroi
extérieure du flacon (1) et la paroi intérieure (11) de la coque (5).
10. Ensemble selon la revendication 8 ou la revendication 9 comportant une coque selon
la revendication 6, dans lequel les éléments de maintien sont configurés pour maintenir
le flacon à distance des parois avant, arrière et latérales de la coque.
11. Ensemble selon l'une des revendications 8 à 10, dans lequel le flacon comporte un
marquage rapporté, dans lequel les éléments de maintien sont configurés de sorte que
le marquage rapporté est maintenu à distance de la coque et que lesdits éléments de
maintien ne sont pas au contact dudit marquage rapporté.
12. Ensemble selon l'une des revendications 8 à 11, dans lequel la coque (5) enveloppe
en totalité ledit flacon (1), de sorte qu'aucune partie du flacon (1) ne dépasse de
ladite coque (5) lorsque celle-ci est fermée.
13. Ensemble selon l'une des revendications 8 à 12 dans lequel le flacon (1) est un flacon
de verrerie.