Domaine technique
[0001] La présente invention concerne d'une manière générale un dispositif d'apaisement
des manifestations physiques du stress et son utilisation. Plus particulièrement,
l'invention concerne un dispositif d'étirement de la mâchoire et l'utilisation d'un
tel dispositif pour étirer les muscles de la mâchoire.
Etat de la technique
[0002] Considéré comme le « mal du siècle », le stress touche toutes les classes sociales
et sévit principalement dans le monde du travail. Bien que parfois considéré comme
un moteur pour certains, il peut mener à des troubles anxieux sérieux lorsqu'il se
déclenche trop souvent ou lorsque l'individu ne parvient pas à le gérer. Parmi les
manifestations physiques du stress, on peut citer les tensions musculaires et/ou l'hypersollicitation
de certains muscles, par exemple les tensions des muscles de la mâchoire. Ces tensions
peuvent être à l'origine d'un bruxisme, ou d'une aggravation de celui-ci, chez les
personnes souffrant de stress ponctuel ou chronique. Une des causes du bruxisme est
en effet une contraction inhabituelle des muscles masséters due à niveau de stress
élevé, les muscles masséters ne se détendant plus suffisamment.
[0003] Aujourd'hui, le bruxisme se traite principalement lors de consultations chez un praticien,
par exemple un kinésithérapeute, à l'aide de dispositifs permettant d'étirer les muscles
de la mâchoire.
[0004] A cet effet, on connaît par exemple le dispositif du brevet
EP 0 439 889 B1, comprenant deux gouttières dentaires formées pour s'adapter à la denture supérieure
et inférieure d'un patient et montées sur une pince. En appuyant sur la pince, un
praticien, le plus souvent un kinésithérapeute, va écarter les gouttières supérieure
et inférieure l'une de l'autre, entraînant ainsi un écartement des mâchoires. L'écartement
des mâchoires et donc l'étirement des muscles correspondants se fait de manière active,
par application d'une force extérieure au dispositif.
[0005] La fabrication et l'utilisation d'un tel dispositif nécessite l'intervention de plusieurs
praticiens, tels qu'un médecin, un dentiste et/ou un mécanicien-dentiste afin de fabriquer
les gouttières sur mesure. De plus, un tel dispositif ne peut être utilisé par un
patient seul, mais uniquement en présence d'un kinésithérapeute, qui ne peut percevoir
ni la limite de l'étirement, ni la douleur du patient lors de l'actionnement du dispositif.
[0006] Afin de palier ce dernier inconvénient, des dispositifs alternatifs permettant un
étirement passif des muscles de la mâchoire, i.e. sans que le patient ou un praticien
n'actionne un mécanisme à l'origine de l'étirement, ont été développé.
[0007] Par exemple, le document
US 2002/16558 A1 divulgue un dispositif pour l'étirement des muscles de la partie inférieure de la
face comprenant un support et un élément d'expansion. Lors de l'utilisation, l'élément
d'expansion est enroulé sur lui-même de manière compacte et introduit dans le support.
Le support est ensuite positionné entre les mâchoires supérieure et inférieure du
patient. La force de rappel de l'élément d'expansion va diminuer la compacité de l'enroulement
de celui-ci ce qui exerce une force sur le support qui va se transmettre aux mâchoires
et permettre un écartement de celles-ci. Un tel dispositif présente cependant certains
inconvénients. Son positionnement en bouche n'est pas aisé, et il est donc difficile
d'exercer une force de manière optimale. En effet, le patient peut trop l'enfoncer
dans sa bouche, ce qui risque de le blesser, ou au contraire ne pas l'enfoncer suffisamment
de sorte que le dispositif n'appliquera pas une force suffisante sur les mâchoires
pour permettre leur écartement, et donc un étirement des muscles associés, ou encore
le dispositif risquera de sortir de la bouche du patient lorsque la force de rappel
de l'élément d'expansion déroulera celui-ci. De plus, la forme arrondie du support
empêche une répartition homogène de la pression sur les mâchoires, ce qui peut provoquer
un inconfort voire des douleurs chez le patient lors de l'utilisation d'un tel dispositif.
Enfin, un tel dispositif est un dispositif thérapeutique qui ne peut être utilisé
par un patient en l'absence d'un praticien, par exemple pour soulager un stress passager.
[0008] Ces dispositifs permettent de traiter le bruxisme une fois celui-ci apparu. Il serait
cependant utile de pouvoir soulager les tensions musculaires dues au stress avant
l'apparition de complications d'ordre médicales et sans avoir besoin de recourir à
une consultation chez un praticien pour ce faire.
Objet de l'invention
[0009] Un objet de la présente invention est par conséquent de proposer un dispositif d'étirement
des muscles de la mâchoire permettant de soulager le stress, facile à utiliser et
ne présentant pas les désavantages précités.
Description générale de l'invention
[0010] Selon un premier aspect, la présente invention concerne un dispositif d'étirement
des muscles de la mâchoire, en particulier le muscle masséter, comprenant :
un bloc comprenant une mousse résiliente et présentant une première face et une deuxième
face opposée, la distance entre la première et deuxième face représentant une hauteur
du bloc ;
le bloc étant comprimable de sorte à pouvoir être inséré dans la bouche d'un utilisateur
à l'état comprimé, et exercer une force d'ouverture sur les mâchoires de l'utilisateur
lorsque le bloc tend à reprendre son état non comprimé ;
dans lequel la hauteur du bloc, à l'état non-comprimé, est supérieure à l'ouverture
buccale de l'utilisateur ;
dans lequel la première face présente un marquage indiquant la position des dents
de la mâchoire supérieure ; et
dans lequel le bloc est substantiellement imperméable à la salive.
[0011] Selon un deuxième aspect, la présente invention concerne l'utilisation du dispositif
tel que décrit ci-dessus pour étirer les muscles de la mâchoire, en particulier le
muscle masséter.
[0012] Selon un troisième aspect, la présente invention concerne une méthode de soulagement
du stress par étirement des muscles de la mâchoire, au moyen du dispositif de l'invention,
dans laquelle on applique une force manuellement sur le bloc pour le comprimer de
sorte à l'insérer en bouche et positionner les incisives de la mâchoire supérieure
sur le marquage de la première face, puis on supprime la force manuelle de compression
afin de laisser le bloc se relaxer de sorte que celui-ci exerce une force d'ouverture
sur les mâchoires.
[0013] Le terme 'bloc' désigne ici un volume de matière solide résiliente, qui peut avoir
toute forme appropriée, et qui présente des faces opposées sur lesquelles viennent
s'appliquent les dents des mâchoires supérieure et inférieure, respectivement. En
utilisation la première face, qui comprend le marquage, sera typiquement orientée
vers le haut et constituera donc une face supérieure ; la deuxième face sera donc
une face inférieure. Le bloc comprend un volume de mousse résiliente, ce qui permet
de le comprimer sous l'effet d'une force extérieure exercée par l'utilisateur, et
permet que le bloc reprenne sa forme initiale à l'état non comprimé, i.e. état de
repos. Le bloc est constitué principalement ou entièrement de mousse. Il peut s'agir
d'un unique volume ou de plusieurs volumes combinés / solidaires (par ex. collés),
d'un même matériau ou de matériaux différents (typiquement mousse de polymère). Ainsi,
le bloc peut être considéré comme un bloc déformable élastiquement (déformation résiduelle
préférablement inférieure à 10%, plus préférablement inférieure à 5% ou encore inférieure
à 2%).
[0014] La méthode selon l'invention permet de soulager le stress d'un utilisateur par étirement
des muscles de la mâchoire avant l'apparition de complications d'ordre médical et
avantageusement sans avoir besoin de recourir à une consultation chez un praticien
pour ce faire ou pour obtenir des indications de mise en oeuvre de ladite méthode.
En d'autres termes, la méthode de soulagement du stress est une méthode récréative
destinée à améliorer le bien-être de l'utilisateur.
[0015] Un des mérites de l'invention est d'avoir identifié que l'utilisation d'un bloc déformable
comprenant une mousse résiliente et présentant une hauteur supérieure à l'ouverture
buccale d'un utilisateur permet un étirement passif des muscles de la mâchoire, sans
douleur résultante pour l'utilisateur. En effet, l'inventrice a découvert que le présent
dispositif permet un étirement passif des muscles de la mâchoire, en particulier des
masséters. Une fois le dispositif installé en bouche, plus aucune action n'est requise
de la part de l'utilisateur.
[0016] Le présent dispositif se distingue ainsi de nombreux systèmes connus en ce qu'il
n'est pas destiné à être mâché par un utilisateur, au contraire par exemple des dispositifs
connus de
US 8,376,912 B1 ou de
US 3,525,520 A divulguant des dispositifs à mordre permettant de muscler les mâchoires par un mâchonnement
desdits dispositifs.
[0017] Ainsi, un des avantages du dispositif selon l'invention est qu'il permet d'étendre
les muscles et ainsi soulager le stress. On le comprime pour le mettre en bouche,
et on utilise la force de poussée exercée par la mousse du bloc déformable résilient
(qui tend donc à reprendre sa forme) sur les dents pour écarter de manière passive
la mâchoire.
[0018] En d'autres termes, lors de l'utilisation du dispositif, une fois celui-ci introduit
dans la bouche, l'utilisateur n'applique plus aucune force sur celui-ci. L'étirement
des muscles, et ainsi le soulagement du stress, est dû au caractère résilient du bloc,
qui dans son état comprimé va relaxer (i.e. se relâcher) pour tendre à revenir vers
son état non-comprimé (ou état de repos). Puisque le bloc a une hauteur, à l'état
non-comprimé, supérieure à l'ouverture buccale de l'utilisateur, la relaxation du
bloc exerce une force sur les mâchoires de l'utilisateur et permet un étirement des
muscles.
[0019] De manière avantageuse, plus l'utilisateur se détend (i.e. plus ses muscles et en
particulier ses masséters sont relâchés) et meilleure est la relaxation du bloc, donc
plus grand est l'étirement résultant. Au contraire, lorsque l'utilisateur est trop
crispé, il ne va pas relâcher suffisamment ses muscles pour permettre au bloc comprimable
de relaxer vers son état non-comprimé. En d'autres termes, un utilisateur trop crispé
exerce sur le dispositif une force contraire à la force résultant de la relaxation
du bloc comprimable, et aucun étirement des muscles de sa mâchoire n'en résulte. Cela
permet de minimiser les risques de blessure lors de l'utilisation du présent dispositif.
[0020] De façon similaire, puisque qu'aucune force extérieure n'est requise pour l'étirement
des muscles, qu'elle soit appliquée par l'utilisateur lui-même, par un praticien ou
par un autre dispositif relié au dispositif de la présente invention, le dispositif
peut être utilisé selon le ressenti de l'utilisateur, qui peut décider de le sortir
de sa bouche et donc arrêter d'étirer ses muscles en fonction de son ressenti, notamment
de sa douleur. Ceci permet également de minimiser les risques de blessure.
[0021] Un autres des mérites de l'invention est que le présent dispositif d'étirement des
muscles de la mâchoire peut être utilisé par tout utilisateur en l'absence d'un praticien.
En d'autres termes, ce dispositif peut être utilisé à la maison, en vacances ou encore
dans les transports pour soulager un stress passager, et n'est pas limité à son utilisation
dans le cabinet d'un praticien tel qu'un kinésithérapeute.
[0022] Un dispositif selon l'invention permet un étirement passif en deux temps. D'une part
l'utilisateur peut utiliser le dispositif sans thérapeute, d'autre part l'utilisateur
ne doit pas exercer de force extérieure pour étirer la mandibule, le dispositif revenant
à sa position initiale (i.e. le bloc revenant à son état non comprimé) de manière
passive. Ainsi l'utilisateur peut se détendre dans une situation stressante sans avoir
besoin d'une consultation médicale, ou encore utiliser le dispositif pour améliorer
sa perception des différentes parties de son corps (proprioception) et mieux appréhender
son corps et ses réactions, par exemple pour ressentir la différence entre crispation
et détente au niveau de ses muscles masséters.
[0023] Enfin, contrairement à des dispositifs de désocclusion connus par exemple de
EP 0 439 889 B1, le dispositif selon l'invention ne comprend aucune partie fabriquée/moulée sur mesure
à la denture de l'utilisateur, c'est-à-dire qu'il ne nécessite aucun moulage personnalisé,
est ainsi facile et peu coûteux à réaliser.
[0024] Selon des modes de réalisation, une hauteur du bloc entre la première et deuxième
face, à l'état non comprimé, est comprise entre 50 et 70 mm, de préférence entre 55
et 65 mm et en particulier est de 60 mm. Selon les mêmes ou d'autres modes de réalisation,
une largeur et/ou une profondeur de la face supérieure est comprise entre 70 et 90
mm, de préférence entre 75 et 85 mm et en particulier est de 80 mm. Les dimensions
ci-dessus correspondent aux dimensions préférées d'un dispositif selon l'invention
destiné à être utilisé par un adulte. Selon d'autres modes de réalisation, notamment
lorsque le dispositif selon l'invention est destiné à être utilisé par un enfant,
chacune des dimensions du bloc peut être réduite. En particulier, la hauteur, la largeur
et/ou la profondeur du bloc peut être réduite, par rapport aux dimensions mentionnées
ci-dessus, de 15 à 25 mm, de préférence de 20 mm. En d'autres termes, selon des modes
de réalisation alternatifs, une hauteur du bloc peut être comprise entre 25 et 55
mm, de préférence entre 30 et 50 mm, de manière plus préférée entre 35 et 45 mm, de
manière particulièrement préférée égale à 40 mm, et une largeur et/ou une profondeur
du bloc peut être comprise entre 45 et 75 mm, de préférence entre 50 et 70 mm, de
manière plus préférée entre 55 et 65 mm, de manière particulièrement préférée égale
à 60 mm.
[0025] Le bloc peut avantageusement prendre la forme d'un parallélépipède rectangle, ce
qui est avantageux tant sur le plan de sa manipulation, son comportement lors de la
déformation, et sa fabrication. De préférence, le bloc est un volume plein, sans cavités
et/ou sans rainures ou évidements dans ses faces latérales.
[0026] Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, correspondant à un dispositif
d'étirement des muscles de la mâchoire destiné à être utilisé par un adulte, le bloc
est un parallélépipède rectangle présentant une hauteur entre ses première et deuxième
faces égale à 60 mm, et la première face est un carré de 80 mm de côté (i.e. la profondeur
et la largeur de la face valent 80 mm chacune). De telles dimensions sont particulièrement
adaptées à la morphologie typique de la cavité buccale d'un adulte. En particulier,
une telle hauteur du bloc est supérieure à l'ouverture buccale (i.e. l'ouverture verticale
de la bouche) typique d'un adulte, qui est généralement admise comme étant environ
égale à 5 cm. De plus, une telle largeur du bloc du dispositif est suffisamment faible
par rapport à l'ouverture latérale d'une bouche conventionnelle d'un adulte moyen,
et peut donc être aisément insérée dans la bouche de l'utilisateur tout en étant suffisamment
grande par rapport aux dimensions d'une mâchoire, en particulier la largeur de la
mâchoire, pour pouvoir supporter celle-ci sur une surface adaptée à l'utilisation
du présent dispositif.
[0027] Les dimensions du bloc présentées ci-dessus, en particulier une hauteur comprise
entre 50 et 70 mm pour un dispositif pour adultes et une hauteur comprise entre 25
et 55 mm pour un dispositif pour enfants, ont avantageusement été étudiées afin de
permettre un étirement des muscles de la mâchoire, notamment des masséters, uniquement
en rotation de l'articulation temporo-mandibulaire. En particulier, la hauteur du
bloc est suffisamment grande devant l'ouverture buccale de l'utilisateur pour que
le bloc ne puisse être inséré qu'à l'état comprimé, mais suffisamment faible pour
éviter qu'en revenant à son état non comprimé le bloc, et donc le dispositif, ne soit
propulsé hors de la bouche de l'utilisateur. En d'autres termes, cela permet d'empêcher
une propulsion du dispositif selon l'invention hors de la bouche de l'utilisateur
et ainsi éviter des dommages au disque méniscal de l'articulation temporo-mandibulaire.Selon
un autre mode de réalisation particulièrement préféré, correspondant à un dispositif
d'étirement des muscles de la mâchoire destiné à être utilisé par un enfant, le bloc
est un parallélépipède rectangle présentant une hauteur entre ses première et deuxième
faces égale à 40 mm, et la première face est un carré de 60 mm de côté (i.e. la profondeur
et la largeur de la face valent 60 mm chacune). De telles dimensions sont particulièrement
adaptées à la morphologie typique de la cavité buccale d'un enfant. De plus, une telle
largeur du bloc du dispositif est suffisamment faible par rapport à l'ouverture latérale
d'une bouche conventionnelle d'un enfant moyen, et peut donc être aisément insérée
dans la bouche de l'utilisateur tout en étant suffisamment grande par rapport aux
dimensions d'une mâchoire, en particulier la largeur de la mâchoire, pour pouvoir
supporter celle-ci sur une surface adaptée à l'utilisation du présent dispositif.
[0028] De plus, un bloc compact de forme généralement parallélépipédique présente l'avantage,
par rapport à une autre géométrie telle qu'une forme en sablier, de permettre une
meilleure répartition des forces sur la denture lorsque le bloc relaxe vers son état
non-comprimé depuis l'état comprimé. En particulier, une telle forme permet de ménager
les canines, et permet à l'utilisateur un plus grand relâchement et donc un meilleur
étirement des muscles, en particulier des masséters.
[0029] Selon les mêmes ou d'autres modes de réalisation, le marquage de la première face
indique la position pour les incisives de la mâchoire supérieure. Le marquage fournit
donc à l'utilisateur une indication claire pour positionner ses dents, ce qui permet
de garantir que les forces résultantes de la relaxation de la mousse (pendant la relaxation/le
retour vers l'état non-comprimé) s'appliquent au niveau des incisives et non des canines
de l'utilisateur. Cela permet une meilleure répartition des forces et une minimisation
des contraintes et de la douleur, et donc une efficacité optimale du présent dispositif
lors de son utilisation.
[0030] Selon certaines variantes, le marquage de la première face comprend un trait positionné
à une distance comprise entre 25 et 35 mm d'un bord avant (tourné vers l'utilisateur)
de la première face, de préférence à 30 mm du bord avant. Avec une telle position
du marquage, l'utilisateur va suffisamment enfoncer le bloc du présent dispositif
dans sa bouche pour éviter que celui-ci ne ressorte seul lors de son utilisation,
en particulier lorsqu'il reprend son volume d'origine (i.e. qu'il revient dans son
état non-comprimé) du fait de la relaxation (ou détente) de la mousse qu'il comprend.
Une telle position du marquage permet avantageusement l'introduction en bouche d'un
volume de cube plus important qu'en l'absence de celui-ci, l'utilisateur étant incité
à introduire un volume plus grand, ce qui permet un étirement plus important de la
mâchoire. Cependant, le bloc ne sera pas suffisamment enfoncé pour causer un inconfort
à l'utilisateur, évitant l'activation du réflexe nauséeux.
[0031] Alternativement ou additionnellement, le marquage peut comprendre, sur la première
ou la deuxième face, un trait s'étendant selon une ligne coupant deux côtés adjacents
de la face en deux endroits prédéterminés. Par exemple, la ligne s'étend entre une
première extrémité située à environ 20 mm du coin inférieur gauche et une seconde
extrémité située à environ 20 mm du coin supérieur droit, vu du bord avant de la face.
Ce marquage permet l'introduction en bouche d'un volume moins important du bloc, et
permet ainsi un étirement plus doux de la mâchoire, ce qui est particulièrement avantageux
lorsque l'utilisateur souffre d'un stress important et/ou que ses muscles sont fortement
contractés. Lorsque ce marquage est prévu sur la deuxième face, on l'orientera vers
le haut lors de l'utilisation ; la deuxième face sera alors une face supérieure.
[0032] De manière générale, la première face comprend un marquage indiquant la position
des dents de la mâchoire supérieure et la deuxième face peut être sans marquage, ou
comprendre également un marquage indiquant la position des dents de la mâchoire supérieure,
ce marquage pouvant être le même que celui de la première face ou différent (c'est-à-dire
avoir d'autres marques pour les dents / incisives pour une autre manière d'emboucher
le dispositif).
[0033] Selon les mêmes ou d'autres modes de réalisation, en particulier selon le mode de
réalisation préféré dans lequel le bloc est un parallélépipède, le bloc comprend une
pluralité de faces latérales et deux faces latérales opposées présentent chacune un
marquage indiquant la position d'un doigt. Les marquages des deux faces latérales
sont positionnés en regard l'un de l'autre. Avantageusement, le marquage des faces
latérales est réalisé par un point positionné à une distance comprise entre 25 et
35 mm d'une arête supérieure commune à la face latérale et à la face supérieure, en
particulier à 30 mm de l'arête supérieure, et à une distance comprise entre 15 et
25 mm d'une arête latérale commune à la face latérale et une face latérale adjacente,
en particulier à 20 mm de l'arête latérale. De tels marquages des faces latérales
permettent avantageusement à l'utilisateur de savoir où positionner ses doigts pour
comprimer le bloc (i.e. amener le bloc d'un état non-comprimé à un état comprimé)
avant de l'insérer dans sa bouche. Cela permet également de plier le bloc afin d'obtenir
une forme plus facile à insérer dans la bouche de l'utilisateur, en particulier appliquer
une pression sur les faces latérales du bloc permet de prévenir l'élargissement du
bloc qui pourrait résulter de l'application d'une pression sur les faces supérieure
et inférieur, élargissement qui compliquerait voire empêcherait l'insertion du dispositif.
Ainsi, en positionnant ses doigts sur les marquages des faces latérales lorsqu'il
comprime le bloc du présent dispositif, l'utilisateur facilite son insertion ultérieure.
[0034] Selon certains modes de réalisation, la deuxième face présente un marquage indiquant
la position des dents. Selon une première variante, un tel marquage de la deuxième
face est identique au marquage de la première face et est positionné en regard du
marquage de la première face. Ainsi, un utilisateur n'a pas à chercher qu'elle est
la face supérieure, les première et deuxième faces étant identiques, ce qui facilite
l'utilisation du présent dispositif. De plus, bien que le positionnement de la mâchoire
inférieure soit préférentiellement conditionné par le confort du patient et non par
un impératif de bonne utilisation du présent dispositif, le marquage de la face inférieure
permet d'assurer un placement optimal de la mâchoire inférieure sur le dispositif,
et donc une meilleure répartition des forces lors de l'étirement des muscles, en particulier
des masséters, ce qui augmente l'efficacité du dispositif d'étirement et son confort
d'utilisation.
[0035] Selon une deuxième variante, les marquages des première et deuxième faces sont différents.
Le marquage de la première face peut être un trait s'étendant parallèlement à un bord
de la face, à 30 mm de celui-ci tandis que le marquage de la deuxième face peut être
un trait s'étendant en diagonale de la deuxième face entre une première extrémité
située à 20 mm du coin inférieur gauche et une seconde extrémité située à 20 mm du
coin supérieur droit, vu du bord avant de la face. Selon cette variante, il est particulièrement
avantageux pour l'utilisateur de considérer uniquement le marquage de l'une des faces
(première ou deuxième face, qui devient la face supérieure lors de l'utilisation)
pour positionner les dents de sa mâchoire supérieure. Un tel dispositif présentant
des marquages différents sur ses première et deuxième faces présente l'avantage d'une
plus grande versatilité et d'une possibilité d'utilisation plus longue. En effet,
un utilisateur très stressé ayant des muscles très contractés peut tout d'abord utiliser
le bloc en utilisant la deuxième face en tant que face supérieure pour placer ses
dents, ce qui permet un étirement doux des muscles. Une fois que le stress diminue
et que les muscles commencent à se relâcher, l'utilisateur peut alors retourner le
bloc du présent dispositif et utiliser la première face en tant que face supérieure
pour positionner ses dents, permettant ainsi un étirement plus grand de ses muscles
et augmentant la diminution de son stress. Un tel dispositif permet ainsi avantageusement
ä l'utilisateur de soulager son stress, quel que soit le niveau de celui-ci, sans
risque de blessure.
[0036] Avantageusement, la forme et la position des marquages, en particulier des marquages
sur la première et le cas échéant la deuxième face, permettent une meilleure répartition
des contraintes et garantissent que le dispositif soit utilisé en rotation de l'articulation
temporo-mandibulaire, de sorte à éviter toute propulsion de celui-ci hors de la bouche
de l'utilisateur lors de son utilisation, ce qui serait néfaste pour le disque méniscal
de l'articulation temporo-mandibulaire.
[0037] Selon les mêmes ou d'autres modes de réalisation, la mousse comprise dans le bloc
est une mousse déformable résiliente, afin de pouvoir facilement être comprimée par
l'utilisateur lors de l'utilisation du dispositif, tout en disposant d'une force de
relaxation suffisante pour agir sur les mâchoires de l'utilisateur lorsque le dispositif
est inséré dans la bouche de l'utilisateur et ainsi étirer les muscles de la mâchoire,
en particulier les masséters. Avantageusement, la mousse comprise dans le bloc présente
une densité brute comprise entre 30 et 60 kg/m
3, de préférence entre 35 et 55 kg/m
3, de manière particulièrement préférée égale à 43 kg/m
3 et/ou la mousse présente une dureté en indentation à 25% selon la norme ISO 2439:2008
comprise entre 100 et 130 N, de préférence égale à 115 N et/ou la mousse présente
une déformation résiduelle après compression d'au plus 5%, de préférence au plus 2%.
[0038] Selon certains modes de réalisation, le bloc comprimable du présent dispositif comprend
en outre un revêtement imperméable recouvrant intégralement la mousse, le marquage
étant réalisé sur le revêtement. Avantageusement, le revêtement permet d'empêcher
l'absorption de salive par la mousse du bloc, et facilite son entretien.
[0039] Selon certaines variantes, le revêtement recouvrant intégralement la mousse du bloc
comprimable du présent dispositif est non combustible et/ou non inflammable et/ou
résistant à la stérilisation physique (par exemple à une stérilisation en autoclave
à 134 °C) et/ou résistant à la décontamination chimique (par exemple à l'utilisation
de solvants à base d'alcool, d'ammonium quaternaire, de chlore, de chloramine ou de
peroxyde). Selon des modes de réalisation particulièrement préférés, le revêtement
présente l'ensemble de ces caractéristiques. Il est donc à la fois non combustible,
non inflammable, résistant à la stérilisation physique et résistant à la décontamination
chimique. Un tel revêtement permet de protéger la mousse qu'il recouvre, en particulier
du feu, augmentant ainsi la sécurité du présent dispositif. De plus, un revêtement
résistant à la stérilisation physique et/ou à la décontamination chimique permet d'effectuer
un nettoyage minutieux de celui-ci entre deux utilisations, notamment une désinfection.
Un dispositif présentant un tel revêtement peut avantageusement être utilisé par différents
utilisateurs et désinfecté entre deux utilisateurs successifs, de façon à respecter
les normes sanitaires en vigueur.
Brève description des figures
[0040] D'autres particularités et caractéristiques de l'invention ressortiront de la description
détaillée d'au moins un mode de réalisation avantageux présenté ci-dessous, à titre
d'illustration, en se référant aux dessins annexés. Ceux-ci montrent :
- Fig.1
- une vue en perspective du dispositif pour étirer les muscles de la mâchoire à l'état
non-comprimé ;
- Fig.2
- une vue en perspective du dispositif de la Fig.1 à l'état comprimé ;
- Fig.3
- une vue en perspective du dispositif de la Fig. 1 dans un état intermédiaire ; et
- Fig.4
- deux vues (a et b) de la deuxième face du dispositif selon deux modes de réalisation.
Description détaillée à l'aide des figures
[0041] Les figures 1 à 3 représentent un mode de réalisation du dispositif 10 d'étirement
des muscles de la mâchoire selon l'invention. En utilisation, le dispositif 10 passe
d'un état non-comprimé (ou de repos - Fig.1) à un état comprimé (Fig.2) avant de revenir
à l'état non-comprimé, via un état de compression intermédiaire (Fig.3).
[0042] Le dispositif 10 d'étirement des muscles de la mâchoire, ou par la suite simplement
dispositif, comprend un bloc comprimable 12 présentant une première face 14.1 et une
seconde face 14.2 opposée à la première face 14.1. Selon la variante représentée,
le bloc 12 a une forme générale de bloc parallélépipédique rectangle et les faces
supérieure 14.1 et inférieure 14.2 s'étendent chacune dans un plan XY et sont parallèles
l'une à l'autre, séparée par une hauteur H selon un axe Z. Le bloc 12 comporte une
face avant 14.3 tournée vers l'utilisateur, une face arrière 14.4 opposée, et deux
faces latérales 14.5 opposées reliant les faces avant et arrière.
[0043] Dans le présent mode de réalisation (Fig.1), les faces 14.1 et 14.2 sont identiques,
de forme carrée et possèdent une largeur L selon l'axe X égale à leur profondeur P
selon l'axe Y. Pour un dispositif 10 destiné à être utilisé par un adulte, la largeur
L et la profondeur P des faces supérieure 14.1 et inférieure 14.2 (et donc la largeur
et la profondeur du bloc 12) sont typiquement égales à 80 mm, mais peuvent présenter
des dimensions différentes, par exemple si le présent dispositif 10 d'étirement des
muscles de la mâchoire est destiné à être utilisé par un enfant.
[0044] Toujours selon ce mode de réalisation, la hauteur H du bloc selon l'axe Z est typiquement
égale à 60 mm. Cette hauteur peut être adaptée en fonction de l'ouverture buccale
de l'utilisateur final.
[0045] Le bloc 12 comprend une mousse de polymère, qui constitue le cœur du bloc comprimable,
ainsi qu'un revêtement 16 imperméable à la salive recouvrant intégralement la mousse,
de sorte que la salive d'un utilisateur, lors de l'utilisation du présent dispositif,
ne soit pas absorbée par la mousse. La mousse représente l'essentiel du volume du
bloc 12, notamment par rapport aux dimensions indiquées ci-dessous, le revêtement
ayant typiquement une épaisseur de l'ordre de 0,5 à 1 ou 1,5 mm.
[0046] Tout type de mousse compressible et hautement résiliente peut être utilisée pour
former le cœur du bloc du dispositif d'étirement des muscles de la mâchoire, comme
par exemple des mousses présentant une dureté en indentation à 25% selon la norme
ISO 2439:2008 comprise entre 100 et 130 N et une déformation résiduelle inférieure
à 5%.
[0047] Tout type de revêtement imperméable à la salive peut être employé en tant que revêtement
dans le présent dispositif. De préférence, afin que le dispositif puisse être utilisé
par plusieurs personnes dans le respect des règles sanitaires en vigueur, le revêtement
est également résistant à la stérilisation et à la décontamination chimique pour pouvoir
être nettoyé de manière approfondie entre deux utilisations. Le revêtement peut également
être ininflammable et non combustible.
[0048] Le bloc 12 du dispositif 10 comprend en outre un marquage 18 sur sa première face
14.1. Selon la variante représentée à la Fig. 1, le marquage 18 est réalisé sur le
revêtement 16 de façon à être visible par l'utilisateur. Le marquage 18 est un trait
indiquant la position de la mâchoire, en particulier des incisives, situé à 30 mm
d'une arête 20 (i.e. d'un bord) avant de la face supérieure 14.1 et s'étendant parallèlement
à celle-ci. En d'autres termes, le marquage 18 est un trait selon l'axe X positionné
ici à un quart de la profondeur de la face supérieure selon l'axe Y.
[0049] Le marquage 18 peut être réalisé de toute manière appropriée, par exemple par application
d'une peinture à l'emplacement du marquage, par un changement de texture ou de couleur
du revêtement le long du marquage, ou encore le marquage peut être cousu sur le revêtement.
Selon la présente variante, le marquage 18 est une ligne cousue sur le revêtement
16. Un tel marquage 18 présente l'avantage d'être visuel et tactile, de sorte que
l'utilisateur sait où positionner sa mâchoire supérieure même lorsqu'il a introduit
le dispositif 10 dans sa bouche et qu'il ne voit plus, ou difficilement, le marquage.
[0050] Selon certaines variantes, la deuxième face 14.2 du dispositif peut également présenter
un marquage 40 pour indiquer la position des dents. Le marquage 40 de la deuxième
face peut être identique au marquage 18 de la première face 14.1 (Fig.4a) et être
positionné en regard de celui-ci. Selon un mode de réalisation alternatif et préféré,
le marquage 40 de la deuxième face 14.2 peut être un trait s'étendant en diagonale
de la deuxième face entre une première extrémité 42 située à 20 mm du coin inférieur
gauche et une seconde extrémité 44 située à 20 mm du coin supérieur droit (Fig.4b)
lorsque la deuxième face est vue depuis son bord avant.
[0051] Les marquages indiquant la position des dents (traits parallèles à un bord avant
des première et/ou deuxième face(s) et/ou marquage en diagonale de la deuxième face)
sont réalisés sur les faces carrées du bloc du dispositif présentant une forme généralement
parallélépipédique.
[0052] Le bloc 12 du dispositif 10 comprend encore des marquages 22 sur les deux faces latérales
14.5, les deux faces étant opposées l'une à l'autre (i.e. non adjacentes). Ces marquages
22 sont positionnés en regard l'un de l'autre sur les faces latérales 14.5. Selon
la variante représentée, le marquage 22 d'une face latérale 14.5 est positionné à
30 mm d'une arête 24 commune à la première face 14.1, ce qui, selon la présente variante,
correspond à placer le marquage 22 à mi-hauteur de la face latérale 14.5. Le marquage
22 est également positionné à 20 mm d'une arête 26 commune à la face avant 14.3.
[0053] Les marquages 22 des faces latérales 14.5 sont généralement des points de forme géométrique
quelconque, par exemple ronde, en étoile, ou en croix. Ces marquages peuvent être
réalisés de toute manière appropriée. Par exemple, les marquages 22 peuvent être peints
ou cousus sur le revêtement. Un marquage réalisé sous forme de rond, croix ou étoile
cousu sur le revêtement présente l'avantage d'être à la fois tactile et visuel, de
sorte que le présent dispositif peut être utilisé par tout le monde, y compris les
personnes non ou mal voyantes.
[0054] Les marquages 22 des faces latérales 14.5 indiquent à l'utilisateur où positionner
ses doigts lors de l'utilisation du présent dispositif 10. En effet, selon un mode
de réalisation, l'utilisateur ayant besoin de soulager à l'aide du présent dispositif
un stress passager ou chronique, qui se manifeste par des tensions musculaires au
niveau de la mâchoire, peut procéder comme suit.
[0055] L'utilisateur saisit le bloc 12 du dispositif 10, qui se trouve dans un état non-comprimé
(Fig.1) à deux mains et positionne ses majeurs sur les marquages 22 des faces latérales
14.5 (un majeur par marquage), ses pouces sur la deuxième face 14.2 (qui est la face
inférieure lors de la présente utilisation du dispositif) et ses index sur la première
face 14.1 (qui est la face supérieure).
[0056] L'utilisateur applique ensuite une force à l'aide de chacun de ses doigts sur le
bloc du dispositif. En particulier, il exerce une force de compression sur les faces
latérales 14.5 en direction des flèches 28, 28' ainsi qu'une force de compression
sur chacune des face supérieure 14.1 et inférieure 14.2 (direction des flèches 30,
32). Le bloc 12 du dispositif 10 se trouve alors dans un état comprimé (Fig.2).
[0057] Puis l'utilisateur insère le dispositif dans sa bouche entre ses mâchoires inférieure
et supérieure selon la direction de la flèche 34 et positionne sa mâchoire supérieure,
en particulier ses incisives, sur le marquage 18 de la première face 14.1, qui est
ici la face supérieure.
[0058] Par la suite, l'utilisateur tout en s'assurant du contact entre les incisives supérieures
et inférieures avec les faces supérieure 14.1 et inférieure 14.2, retire ses doigts
et cesse ainsi d'appliquer une force de compression manuelle sur le bloc comprimable
12 du dispositif 10. La mousse comprise dans le bloc 12 étant résiliente, elle relaxe
pour tendre à revenir vers son volume initial et ramener le bloc 12 dans son état
non-comprimé. Ce faisant, elle exerce une force uniforme sur les mâchoires supérieure
et inférieure de l'utilisateur en direction des flèches 36 et 38, respectivement (Fig.3),
ce qui permet un écartement des mâchoires et donc un étirement des muscles, en particulier
des masséters. Plus l'utilisateur sera détendu, et plus la résistance qu'il opposera
à la force résultant de la relaxation de la mousse sera faible. La mousse relaxera
mieux et l'étirement sera plus important, de même que le soulagement du stress de
l'utilisateur.
1. Dispositif d'étirement des muscles de la mâchoire, en particulier le muscle masséter,
comprenant :
un bloc (12) comprenant une mousse résiliente et présentant une première face (14.1)
et une deuxième face (14.2) opposée, la distance entre la première et deuxième face
représentant une hauteur (H) du bloc ;
le bloc étant comprimable de sorte à pouvoir être inséré dans la bouche d'un utilisateur
à l'état comprimé, et exercer une force d'ouverture sur les mâchoires de l'utilisateur
lorsque le bloc tend à reprendre son état non comprimé ;
dans lequel la hauteur du bloc, à l'état non-comprimé, est supérieure à l'ouverture
buccale de l'utilisateur ;
dans lequel la première face (14.1) présente un marquage (18) indiquant la position
des dents de la mâchoire supérieure ; et
dans lequel le bloc est substantiellement imperméable à la salive.
2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la hauteur du bloc entre les première
et deuxième faces, à l'état non comprimé, est comprise entre 50 et 70 mm, de préférence
entre 55 et 65 mm, en particulier de 60 mm.
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, dans lequel une largeur et/ou une profondeur
de la première face est comprise entre 70 et 90 mm, de préférence entre 75 et 85 mm,
en particulier de 80 mm.
4. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la hauteur du bloc entre les première
et deuxième faces, à l'état non comprimé, est comprise entre 25 et 55 mm, de préférence
entre 30 et 50 mm, de manière plus préférée entre 35 et 45 mm, en particulier de 60
mm.
5. Dispositif selon la revendication 1 ou 4, dans lequel une largeur et/ou une profondeur
de la première face est comprise entre 45 et 75 mm, de préférence entre 50 et 70 mm,
de manière plus préférée entre 55 et 65 mm, en particulier de 60 mm.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel un revêtement
imperméable recouvre intégralement la mousse, le marquage étant réalisé sur le revêtement.
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le marquage
(18) de la première face (14.1) indique la position des incisives de la mâchoire supérieure.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le marquage
de la première face comprend un trait positionné à une distance comprise entre 25
et 35 mm d'un bord avant de la première face, de préférence à 30 mm du bord avant.
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel la première
face ou la deuxième face comprend un marquage réalisé par un trait s'étendant selon
une ligne coupant deux côtés adjacents de la face, en particulier entre une première
extrémité située à environ 20 mm du coin inférieur gauche et une seconde extrémité
située à environ 20 mm du coin supérieur droit, vu du bord avant de la face.
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le bloc
comprend deux faces latérales (14.5) opposées reliant les première et deuxième faces,
qui présentent chacune un marquage (22) indiquant la position d'un doigt, les marquages
des deux faces latérales étant préférablement positionnés en regard l'un de l'autre.
11. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel le marquage des faces latérales
est un point positionné à une distance comprise entre 25 et 35 mm d'une première arête
commune à la première face, en particulier à 30 mm de la première arête, et à une
distance comprise entre 15 et 25 mm d'une arête latérale commune à la face latérale
et une face avant du bloc, en particulier à 20 mm de l'arête latérale.
12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la mousse
présente une densité brute comprise entre 30 et 60 kg/m3, de préférence entre 35 et 55 kg/m3, de manière particulièrement préférée égale à 43 kg/m3 et/ou dans lequel la mousse présente une dureté en indentation à 25% selon la norme
ISO 2439:2008 comprise entre 100 et 130 N, de préférence égale à 115 N et/ou dans
lequel la mousse présente une déformation résiduelle après compression d'au plus 5%,
de préférence au plus 2%.
13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, lorsqu'elle dépend
de la revendication 6, dans lequel le revêtement est non combustible et/ou non inflammable
et/ou résistant à la stérilisation physique et/ou résistant à la décontamination chimique,
de préférence le revêtement est non combustible, non inflammable, résistant à la stérilisation
physique et résistant à la décontamination chimique.
14. Utilisation du dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes pour
étirer les muscles de la mâchoire, en particulier le muscle masséter.
15. Méthode de soulagement du stress par étirement des muscles de la mâchoire d'un utilisateur
au moyen du dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, dans laquelle
on applique une force manuellement sur le bloc pour le comprimer de sorte à l'insérer
en bouche et positionner les incisives de la mâchoire supérieure sur le marquage de
la première face, puis on supprime la force manuelle de compression afin de laisser
le bloc se relaxer de sorte que celui-ci exerce une force d'ouverture sur les mâchoires.