Domaine technique de l'invention
[0001] La présente invention se rapporte au domaine de l'horlogerie et de la joaillerie,
et en particulier à des maillons de bracelets.
État de la technique
[0002] Dans le domaine de l'horlogerie notamment, on connaît depuis longtemps des dispositifs
de réglage de la longueur utile d'un bracelet dans diverses positions correspondant
à la taille du poignet de l'utilisateur. Pour des bracelets en cuir ou en plastiques,
cela se fait usuellement en joignant deux brins de bracelets à l'aide de moyens de
coopérations constitués par une boucle et un ardillon agencé sur un premier brin,
l'ardillon étant inséré dans des trous agencés sur un deuxième brin qui est passé
à travers l'ardillon.
[0003] Dans le cadre de bracelets en métal, constitué d'une pluralité de maillons articulés,
les dispositifs de réglage de la longueur utile sont la plupart du temps intégrés
directement dans un fermoir, par exemple un fermoir à boucle déployante. Le réglage
s'effectue alors généralement en position ouverte du fermoir.
[0004] La plupart de ces dispositifs de réglage posent toutefois des problèmes récurrents
de réglage fin de la longueur du bracelet en raison de la nature discrète des positions
de réglage et dont la granularité est définie par le crantage ou tout autre dispositif
définissant des écarts minimaux entre deux positions de réglage consécutives.
[0005] Ainsi, plus particulièrement pour des bracelets métalliques, on a recherché à obtenir
des réglages complémentaires permettant d'effectuer un ajustement automatique de la
longueur, par exemple à l'aide d'éléments élastiques permettant une adaptation de
la longueur du bracelet selon les conditions d'usage de la montre, comme par exemple
selon les conditions de température et d'humidité extérieures ayant une influence
sensible sur le pourtour du poignet de l'utilisateur.
[0006] La demande de brevet
EP3744209A divulgue ainsi par exemple un bracelet à maillons élastiques de structure particulière
utilisant des ressorts précontraints agencés entre deux tiges d'articulation entre
des maillons centraux et des maillons latéraux, et dont le seuil de déclenchement
est défini par le poids du bracelet lui-même. La course de chaque maillon est toutefois
limitée à moins d'un millimètre ce qui nécessite d'une part l'agencement d'un grand
nombre de maillons pour obtenir une plage de réglage automatique suffisante d'allongement
du bracelet. Par ailleurs, cette solution nécessite un agencement très particulier
d'éléments élastiques susceptibles de s'étendre le long de la courbure de chaque maillon
central, ce qui augmente significativement les coûts de fabrication.
[0007] Dans le cadre de montres de plongée, on connaît par ailleurs des agencements d'éléments
élastiques dans des fermoirs en vue d'ajuster la longueur du bracelet de la montre
d'une part à la surépaisseur générer par la combinaison, et d'autre part aux variations
de de pression selon la profondeur à laquelle s'effectue la plongée. Le document
EP2606762B1 décrit un exemple de fermoir pourvu qu'un dispositif de réglage continu de la longueur
correspondant à un mode spécifique de plongée où une variation de longueur continue
de la longueur est possible via des éléments de rappel élastiques. Ce type de réglage
spécifique à la plongée vient s'ajouter alternativement à un dispositif de réglage
fin et indexé de la longueur du bracelet via un crantage dans le capot du fermoir
dans le cas d'un usage normale de la montre, c'est-à-dire en dehors de la plongée.
Un inconvénient de ce type de dispositif est d'être relativement volumineux et complexe
à monter ; par ailleurs, les éléments élastiques ne sont pas complètement cachés sous
les lames de la boucle déployante, ce qui expose à des pincements lors des phases
d'extension et de rétractation du ressort dont la course maximale est relativement
importante. Ensuite, le fait que les ressorts ne soient pas recouverts de façon hermétique
depuis le dessous du fermoir à l'extérieur des lames permet aisément à des poussières
ou autres débris de peaux ou caoutchouc de pénétrer sous le fermoir et de détériorer
ainsi le bon fonctionnement du mécanisme d'ajustement élastique. Enfin, les contraintes
exercées en torsion sur le ressort pour suivre la courbure du capot du fermoir sont
également désavantageuses pour garantir des performances durables en termes de forces
de maintien fiables autour du poignet de l'utilisateur.
[0008] Il existe par conséquent un besoin pour une solution d'ajustement exempte de ces
limitations connues.
Résumé de l'invention
[0009] Un but de la présente invention est de fournir une solution alternative d'ajustement
fin pour un bracelet, qui augmente le confort au porter sans nécessiter aucune opération
du porteur du bracelet.
[0010] Encore un autre but de la présente invention est de fournir une solution d'ajustement
fin de la longueur d'un bracelet dont la fiabilité soit garantie au fil du temps.
[0011] Selon l'invention, ces buts sont atteints grâce à un fermoir pour pièce d'horlogerie
conformément aux caractéristiques de la revendication principale ; les caractéristiques
des revendications dépendantes se rapportent à des modes de réalisation avantageux.
[0012] En particulier, ces buts sont atteints grâce à un dispositif d'ajustement automatique
de longueur pour bracelet, comprenant un bâti articulé autour d'un premier axe de
fixation et un élément de liaison articulé autour d'un deuxième axe de fixation, caractérisé
en ce que l'élément de liaison est relié audit bâti par l'intermédiaire d'au moins
un élément élastique et d'une glissière, l'élément élastique étant disposé longitudinalement
dans un orifice d'insertion longitudinal traversant de la glissière.
[0013] Les avantages conférés par la solution proposés sont à la fois d'ordre esthétique
et fonctionnel, puisque le mécanisme d'ajustement de la longueur est désormais intégralement
caché, et ainsi plus robuste et de durée de vie augmentée en conséquence.
[0014] Un autre avantage de la solution proposée concerne la diminution des coûts, puisqu'il
possible d'employer des ressorts usuels.
[0015] Encore un autre avantage concerne la facilité d'intégration dans un bracelet standard
à maillons en tant qu'élément qu'inter-segment, on encore dans n'importe quel autre
type de bracelet par exemple, en élastomère ou en cuir, à proximité du fermoir.
[0016] Selon un mode de réalisation préférentiel, le dispositif d'ajustement automatique
de longueur pour bracelet selon l'invention est caractérisé en ce qu'un logement est
aménagé dans une partie centrale du bâti pour recevoir la glissière qui a une forme
dont la section transversale correspond à celle du logement du bâti, et est montée
coulissante par rapport à ce dernier.
[0017] De cette manière, le dispositif est totalement invisible en lorsque les ressorts
ne sont pas sollicités en extension, la glissière s'emboîtant à l'intérieur du bâti
se substituant à un maillon. Par ailleurs, le mouvement de coulissement de la glissière
est guidé selon un seul degré de liberté en raison des correspondances de forme entre
la glissière et le logement du bâti sans devoir requérir d'éléments additionnels de
guidage pour cela, ce qui augmente le confort au porter.
[0018] Selon un autre mode de réalisation encore plus préférentiel, le dispositif d'ajustement
automatique de longueur pour bracelet est caractérisé en ce que la glissière est fixée
à l'élément de liaison. Ainsi, la glissière est configurée comme un simple prolongement
de l'élément de liaison de type mâle venant s'insérer une partie femelle du bâti constitué
par son logement central interne, et le niveau de proéminence de glissière en dehors
du bâti indique aisément le niveau d'ajustement de la longueur.
[0019] Selon un mode de réalisation encore plus préférentiel, le dispositif d'ajustement
automatique de longueur selon l'invention est caractérisé en ce que la glissière est
insérée dans une ouverture d'une pièce d'attache centrale de l'élément de liaison,
et fixée à la pièce d'attache centrale à l'aide d'une première barrette, et que l'élément
élastique est fixé d'une part à la glissière via une deuxième barrette, et au bâti
via une troisième barrette.
[0020] De cette manière, la fixation de la glissière à l'élément de liaison est dissociée
de celle de l'élément élastique reliant la glissière au bâti, ce qui permet de rendre
le montage plus modulaire et intuitif, ainsi que de minimiser les contraintes appliquées
sur l'élément élastique.
[0021] Selon un autre mode de réalisation préférentiel, le dispositif d'ajustement automatique
de longueur pour bracelet selon l'invention est caractérisé en ce que la glissière
se déplace selon une course rectiligne entre une position de repos et une position
d'extension maximale.
[0022] Ainsi, toute forme de contrainte en torsion est limitée sur l'élément élastique,
ce qui augmente significativement la durée de vie de la solution proposée.
[0023] Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, la course du dispositif d'ajustement
automatique de longueur pour bracelet selon l'invention est comprise entre 3mm et
5mm. Ainsi, il est possible de ne réaliser l'ajustement de longueur souhaité que par
l'intermédiaire d'un élément extensible unique conférant une plage d'ajustement suffisante
pour garantir le confort au porter en toutes circonstances.
[0024] Selon un mode de réalisation encore plus préféré, le dispositif d'ajustement automatique
de longueur pour bracelet selon l'invention est caractérisé en ce que la glissière
est par ailleurs munie d'un cliquet élastique orienté verticalement et agencé pour
s'insérer dans une rainure centrale dont l'extrémité avant forme une surface de butée
limitant la course de la glissière.
[0025] De cette façon, la glissière est aisément retenue dans le bâti par l'intermédiaire
d'un mécanisme de butée très simple et efficace, et est parallèlement fixée au bâti.
Une telle configuration confère ainsi une excellente compacité et ergonomie au dispositif
d'ajustement automatique de longueur proposé.
[0026] Selon un mode de réalisation encore plus préférentiel, le dispositif d'ajustement
automatique de longueur pour bracelet selon l'invention est caractérisé en ce que
le cliquet élastique est inséré de façon amovible dans un logement vertical de la
glissière. Ainsi, le dispositif proposé pour la rallonge de la taille du bracelet
est de construction extrêmement simple et modulaire, ce qui permet aisément le remplacement
du cliquet uniquement et non pas de la glissière dans son intégralité notamment dans
le cadre d'un service après-vente du maillon confort proposé.
[0027] Selon encore un autre mode de réalisation préférentiel, le dispositif d'ajustement
automatique de longueur pour bracelet selon l'invention est caractérisé en ce que
le ou les éléments élastiques sont agencés pour exercer une force de rappel comprise
entre 5 et 10 Newton. De cette manière, le confort au porter est optimal car la force
de maintien du bracelet autour du poignet est toujours suffisante pour empêcher tout
glissement.
[0028] Selon encore un autre mode de réalisation préférentiel, le dispositif d'ajustement
automatique de longueur pour bracelet selon l'invention est caractérisé en ce que
la glissière comporte un premier orifice longitudinal traversant cylindrique destiné
à recevoir un premier élément élastique et un deuxième orifice longitudinal traversant
cylindrique destiné à recevoir un deuxième élément élastique agencés symétriquement
par rapport à l'axe longitudinal de la glissière.
[0029] Le dédoublement ainsi proposé des éléments élastiques permet de minimiser les contraintes
sur chacun d'entre eux lors de chaque ajustement de la longueur du bracelet et d'ainsi
encore augmenter la durée de vie du mécanisme d'ajustement automatique proposé.
[0030] Un autre but de la présente invention est de fournir une solution pour bracelet émulant
le confort de l'élastomère ou du cuir, par exemple, en termes d'élasticité, mais tout
en conservant l'apparence d'un bracelet rigide en métal.
[0031] Ce but est atteint en particulier à l'aide d'un bracelet comportant une série de
maillons centraux et de maillons latéraux articulés les uns par rapport aux autres,
et qui comprend par ailleurs un dispositif de réglage automatique de longueur selon
l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de liaison est
comprend une pièce d'attache centrale reliée à un premier maillon latéral et un deuxième
maillon latéral à l'aide d'une première barrette.
[0032] Un avantage d'une telle solution est qu'elle permet d'intégrer très facilement le
dispositif d'ajustement automatique de longueur proposé dans le cadre de la présente
invention à un bracelet traditionnel à maillons en métal.
[0033] Selon un mode de réalisation préférentiel d'un tel bracelet, la pièce d'attache centrale
possède une forme correspondant à un demi-maillon central. Ainsi, l'intégration du
mécanisme d'ajustement s'effectue de façon la plus transparente possible vis-à-vis
des autres maillons du bracelet
[0034] Selon un mode de réalisation encore plus préférentiel pour un tel bracelet selon
l'invention, le bâti du dispositif de réglage automatique de longueur possède une
première longueur sensiblement égale à une deuxième longueur correspondant à celle
des maillons latéraux.
[0035] Cette variante dissimule encore avantageusement encore plus le dispositif de réglage
automatique de la longueur, le bâti remplaçant alors fictivement un maillon central,
et rendant l'emplacement du dispositif d'ajustement automatique de longueur quasiment
imperceptible à l'œil nu.
[0036] Selon un mode de réalisation encore plus préférentiel pour un tel bracelet selon
l'invention, dans lequel la glissière possède une forme correspondant à celle d'un
logement aménagé dans une partie centrale du bâti, s'étendant sur une première largeur
correspondant substantiellement à celle des maillons centraux du bracelet, et sur
une troisième longueur inférieure ou égale à la première longueur du bâti, de manière
à pouvoir loger intégralement dans le logement du bâti et ne générer visuellement
un segment intermédiaire, lors de l'extension de la longueur, qui ne soit pas particulièrement
voyant ou inesthétique par rapport au reste du bracelet.
[0037] Selon encore un mode de réalisation préférentiel pour le bracelet selon l'invention,
la course entre une position de repos et une position d'extension maximale de la glissière
est définie comme étant substantiellement égale à la moitié d'une quatrième longueur
d'un maillon central.
[0038] De cette façon, il est possible de dissimuler au mieux le dispositif d'ajustement
de la longueur quelle que soit le réglage nécessaire pour réaliser l'extension automatique
de la longueur du bracelet, car il ne sera non seulement quasiment indécelable au
repos, mais également lors de l'extension maximale où le niveau d'extension tendra
à recréer un maillon central intégral complétant le demi-maillon central au niveau
de la pièce d'attache centrale.
Brève description des dessins
[0039] D'autres caractéristiques avantageuses ressortiront plus clairement de la description
qui suit d'un mode de réalisation particulier de l'invention donné à titre d'exemple
non limitatif et représenté par les dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en trois dimensions de dessus d'une partie de bracelet pourvu
d'un dispositif d'ajustement automatique de longueur selon un mode de réalisation
préférentiel pour l'invention, lequel est représenté au repos ;
- la figure 2 est une vue en trois dimensions de dessus d'une partie de bracelet pourvu
du dispositif d'ajustement automatique selon le monde de réalisation préférentiel
illustré sur la figure 1, illustré désormais en position d'extension maximale ;
- la figure 3 est une vue éclatée en trois dimensions de dessus d'un dispositif d'ajustement
automatique selon un mode de réalisation préférentiel pour l'invention ;
- la figure 4 est une vue éclatée en trois dimensions de dessous d'un dispositif d'ajustement
automatique selon le mode de réalisation préférentiel pour l'invention illustré par
la figure 3 ;
- Les figures 5A et 5B sont des vues en coupe sagittale du dispositif d'ajustement automatique
de longueur selon le mode de réalisation préférentiel illustré sur les figures 3 et
4 précédentes selon l'axe B-B, respectivement au repos et en position étendue.
Description détaillée
[0040] Dans ce qui suit, on décrira un mode de réalisation préférentiel pour l'invention
selon lequel le bracelet est composé de maillons en métal et le dispositif d'ajustement
automatique de longueur est intégralement caché dans le bracelet, et les dimensions
des éléments constitutifs du bracelet correspondent à celles des maillons articulés
du bracelet. De cette manière, l'intégration du dispositif est optimale tant d'un
point de vue esthétique que fonctionnelle, puisque les meilleures performances possibles
en termes de capacité d'ajustement automatique sont garanties à l'aide d'un dispositif
modulaire pouvant aisément être intégré dans un bracelet, et plus particulièrement
entre l'extrémité d'un brin et un fermoir.
[0041] La figure 1 est illustre une vue en trois dimensions et de dessus d'une partie de
bracelet 100 notamment pour montre bracelet qui est articulé autour de maillons centraux
10, possédant une première largeur W
1 et une longueur Lo, ainsi que de maillons latéraux 12, possédant une deuxième largeur
W
2 ainsi qu'une deuxième longueur L
2. La largeur totale W du bracelet 100 est ainsi égale à W = W
1 + 2*W
2.
[0042] Le dispositif d'ajustement automatique de longueur 17 du bracelet est représenté,
sur la figure 1, dans une position rentrée Po correspondant à une position où les
éléments élastiques qu'il comporte ne sont pas sollicités en extension, et donc au
repos. Dans cette position, ce dispositif est intégralement caché dans le bracelet
et par ailleurs, le rapport entre la longueur L
0 des maillons centraux et la première longueur L
1 d'un bâti 7 remplaçant un maillon central 10, est calculé de telle sorte qu'il passe
le plus inaperçu visuellement parlant ; sur cette figure, ce rapport entre L
1 et L
0 est d'environ 1.5.
[0043] Le bâti 7 possède de préférence une largeur totale W égale à celle du bracelet 100,
et possède une partie centrale 70 dont la largeur correspond à la première largeur
W
1 des maillons centraux 10, et des parties latérales 72 dont la largeur correspond
à la deuxième largeur W
2 des maillons latéraux. Le bâti 7 est articulé autour d'un premier axe 9, qui peut
le relier soit à un fermoir, soit à d'autres maillons du bracelet 100, et sa partie
centrale 70 est de forme parallélépipédique tandis que ses deux parties latérales
sont de forme arrondie comme les maillons latéraux 12 afin d'intégrer visuellement
du mieux possible le dispositif d'ajustement automatique de la longueur 17 en tant
qu'élément inter-segment entre des maillons consécutifs du bracelet.
[0044] Ce bâti 7 est relié à une pièce d'attache centrale 11, dont la forme est arrondie
d'un côté et droite de l'autre, correspond à un demi-maillon de longueur Lo/2 de telle
sorte qu'en position étendue P
1 illustrée sur la figure 2 suivante, lorsque la longueur de la course d'extension
C correspondant au niveau de rallonge maximale de la longueur du bracelet est choisie
pour correspondre de préférence également à une longueur sensiblement équivalente
L
0/2 on émule alors la longueur L
0 d'un maillon central 10 complet. Cette pièce d'attache 11 est reliée de part et d'autre
à un premier maillon latéral 12A et un deuxième maillon latéral 12B via une première
barrette 2, dont la largueur correspond à la largeur totale W du bracelet 100, pour
former un élément de liaison 1, illustré plus loin sur la figure 3 qui constitue un
sous-ensemble intermédiaire vis-à-vis du reste du bracelet 100, auquel il est articulé
par l'intermédiaire d'un deuxième axe 13, lequel possède également une longueur égale
à la largeur totale W du bracelet. Comme on peut le discerner sur les figures 1 et
2, le deuxième axe 13 d'articulation traverse les autres extrémités du premier maillon
latéral 12A et du deuxième maillon latéral 12B par rapport à celles traversées par
la première barrette 2, ainsi qu'une extrémité d'un maillon central 10, lui-même relié,
via son autre extrémité, à deux maillons latéraux 12 du bracelet 100. De préférence,
toujours dans un souci d'intégration visuelle optimale vis-à-vis du bracelet, chacun
des premier et deuxième maillons latéraux 12A et respectivement 12B de l'élément de
liaison du dispositif d'ajustement automatique de la longueur 1 du bracelet 100 correspondent,
en taille et en forme, à chacun des maillons latéraux 12 du bracelet 100.
[0045] A une extrémité du bâti 7, disposée proche du premier axe 9 de fixation et d'articulation
de celui-ci vis-à-vis d'un fermoir ou d'autres éléments du bracelet, se trouve une
troisième barrette 8 s'étendant sur l'intégralité de la largeur du bâti 7 destinée
à retenir une extrémité d'un ou plusieurs éléments élastiques 6 (cachés sur cette
figure et visibles uniquement à partir de la figure 3 suivante, mettant également
la deuxième barrette 4 d'attache de leur extrémité opposée à la glissière 3, sur la
figure 2 suivante, montrant le dispositif d'ajustement automatique de la longueur
17 en position étendue P
1). A l'autre extrémité du bâti est matérialisée la ligne de démarcation A-A vis-à-vis
de la pièce d'attache 11, qui n'est que virtuelle ici dans le sens où aucun interstice
n'est disponible entre celle-ci et le bâti 7 en position rentrée Po. Ainsi, dans une
telle configuration, la pièce d'attache 11 constitue une sorte de prolongement du
bâti 7 dans la position rentrée P
0 ou rétractée où l'intégralité du mécanisme utilisé pour la rallonge est ainsi quasiment
invisible en dehors de la ligne de démarcation A-A.
[0046] La figure 2, dont la quasi-intégralité des éléments sont identiques à la figure 1
et dont la description ne sera ainsi par reprise en détail, met en évidence précisément
la glissière 3 dans laquelle sont intégrés le ou les éléments élastiques 6 selon l'invention
pour permettre l'ajustement automatique souhaité de la longueur du bracelet 100 autour
du poignet du porteur, selon une plage de valeur prédéfinie correspondant à la course
d'extension maximale C définissant la position étendue P
1. Une telle position est obtenue lorsqu'une force F' de sollicitation en extension,
supérieure à la force de rappel F exercée par les éléments élastiques, est exercée
entre la pièce d'attache centrale 10 et le bâti. Le ou les éléments élastiques sont
configurés de préférence de telle sorte que cette force de rappel F, illustrée sur
la figure 3 suivante, qui est appliquée dans le sens opposé à celui de la force de
sollicitation en extension F', soit comprise entre 5 et 10 Newton, de telle sorte
que le bracelet puisse s'ajuster aisément sans appliquer parallèlement de contraintes
trop importantes sur le poignet du porteur du bracelet 100, résultant en un serrage
trop important générant ensuite des marques visibles lors du retrait de celui-ci.
Par ailleurs, la course d'extension C maximale est choisie comme étant comprise de
préférence entre 3mm et 5mm, ce qui correspond à une rallonge inférieure à la taille
d'un maillon du bracelet (central ou latéral, lesquels possédant une longueur plutôt
de l'ordre de 6 à 9 mm), mais néanmoins suffisante pour pouvoir s'adapter à des variations
relatives significatives de la taille du poignet, en cas de changements conséquents
en matière notamment de température et d'humidité, tout en correspondant à une variation
de longueur plus importante que les pas standards d'indexation disponibles dans un
fermoir (en général inférieurs à 2mm). Par ailleurs, le dispositif d'ajustement automatique
de longueur proposé permet garantit un réglage continu et instantané de la longueur
selon les besoins, par exemple en cas de variation brutale de température, entre une
salle chauffée et un environnement extérieur particulièrement froid en hiver par exemple.
Ainsi le confort au porter est optimisé à l'aide d'un dispositif peu volumineux et
simple à intégrer dans un bracelet, dont l'aspect esthétique se fond parfaitement
dans ce dernier, et dont les propriétés d'ajustement sont parallèlement améliorées.
[0047] Les figures 3 et 4, qui consistent respectivement en des vues éclatées du dispositif
d'ajustement automatique de longueur 17 selon le mode de réalisation préférentiel
des figures précédentes vues de dessus et de dessous, mettent en évidence la manière
dont la pièce de liaison 1 est reliée au bâti 7 via la glissière 3. Dans la description
qui suit, on se référera indifféremment à ces deux figures pour décrire les différents
éléments constitutifs du dispositif d'ajustement automatique de longueur 17 proposé.
[0048] Sur la gauche des figures 3 et 4, on peut voir la pièce de liaison 1 du dispositif
d'ajustement automatique de longueur 17 formée par la pièce d'attache centrale 11,
dont la surface extérieure 110 terminale est arrondie de manière à correspondre à
la forme d'un maillon central 10 du bracelet, et d'un premier maillon latéral 12A
ainsi que d'un deuxième maillon latéral 12B de formes également arrondies. Sur ces
figures, on a matérialisé un deuxième trou traversant 112 destiné à recevoir la première
barrette 2, par opposition au premier trou traversant 74 du bâti 7 destiné à recevoir
le premier axe 9 d'articulation. Cette première barrette 2 est également insérée dans
un premier orifice transversal de fixation 31 de la glissière 3, de telle sorte que
celle-ci, disposée par ailleurs dans une ouverture d'insertion 111 de la pièce d'attache
11, soit ainsi solidarisée à l'élément de liaison 1, et fixée à celui-ci sans ne laisser
subsister aucun degré de liberté mutuel.
[0049] La glissière 3 est par ailleurs reliée au bâti 7 par l'intermédiaire de deux éléments
élastiques 6, c'est-à-dire un premier élément élastique 6A et un deuxième élément
élastique 6B, dont une première extrémité est fixée au bâti et l'autre extrémité est
fixée à la glissière 3 via une deuxième barrette 4, dont la longueur est substantiellement
égale à la première largeur W
1 des maillons centraux 10, et insérée dans un deuxième orifice transversal de fixation
32. Plus exactement, le premier élément élastique 6A possède une première extrémité
61A attachée au bâti 7 via la troisième barrette 8 et le deuxième élément élastique
6B possède également une première extrémité 61B attachée au bâti 7 via la troisième
barrette 8, tandis que la deuxième extrémité 62A du premier élément élastique 6A ainsi
que la deuxième extrémité 62B du deuxième élément élastique 6B sont attachés à la
glissière 3 via la deuxième barrette 4 insérée dans le deuxième orifice transversal
de fixation 32. Par ailleurs, chacun des premier et deuxième éléments élastiques 6A
et respectivement 6B sont insérés chacun dans un premier orifice longitudinal traversant
d'insertion 36A et un deuxième orifice longitudinal traversant d'insertion 36B d'insertion;
plus généralement l'élément élastique 6 est disposé dans un orifice longitudinal traversant
d'insertion 36 de la glissière 3, de forme correspondante, ici cylindrique pour un
ressort spiralé standard, et ce de manière à minimiser le frottements, les jeux de
fonctionnement, et ainsi maximiser l'efficacité de fonctionnement tout en réduisant
parallèlement l'usure. Par ailleurs, une telle configuration permet de faire fonctionner
la glissière comme un tiroir dont le mécanisme de rappel est totalement caché. De
cette façon, les éléments élastiques ainsi que plus généralement l'intérieur du dispositif
d'ajustement de longueur proposé sont totalement protégés vis-à-vis de l'extérieur.
[0050] Sur la figure 3 est illustrée la flèche F matérialisant la force de rappel exercée
par les ressorts, dont la forme peut être choisie comme étant tout à fait standard,
de même que le matériau, typiquement en acier inox. Ainsi, les contraintes de fabrication
sont réduites au maximum et les coûts également. Le doublement des éléments élastiques
permet de mieux répartir les contraintes et d'ajuster plus facilement l'intensité
de la force de rappel souhaitée.
[0051] La glissière 3 possède par ailleurs une forme de « pile », c'est-à-dire avec une
surface avant 34 ainsi qu'une surface arrière 33 plane, et une surface latérale 35
parallélépipédique arrondie sur les bords, avec une enveloppe hémicylindrique. Le
bâti 7 possède quant à lui un logement 71 de forme correspondante destiné à recevoir
la glissière et qui confine cette dernière à un mouvement de translation rectiligne
selon un seul degré de liberté. La glissière possède une troisième longueur L
3 de préférence sensiblement égale à la première longueur L
1 du bâti.
[0052] Sur la figure 3, on peut distinguer un cliquet 5 élastique destiné à être intégré
dans la glissière 3, et parallèlement dans une rainure centrale 73 longitudinale du
bâti, au bas du logement 71 prévu pour la glissière 3. Cette rainure centrale 73 possède
une butée avant 73B, visible sur la figure 3, ainsi qu'une butée arrière 73A, visible
sur la figure 4, l'espace entre la butée avant 73B et la butée arrière 73A définissant
la course d'extension C de la glissière 3 et ainsi le niveau de rallonge maximal possible.
Le cliquet 5 élastique possède un corps cylindrique 50 inséré dans un logement vertical
de cliquet 37 aménagé au bas de la glissière 3, et un téton 51 élastique destiné à
s'insérer dans la rainure centrale 73 du logement 70 du bâti 7. Un tel agencement
permet de gérer aisément la course de la glissière 3, tout en conférant une construction
modulaire au dispositif d'ajustement de longueur proposé 17, l'intégralité de la glissière
3 ne devant pas être remplacée en cas de fatigue de l'élément élastique formé ici
par le téton 51. Ce téton 51 permet du reste à la fois la fixation de la glissière
3 au bâti 7, de définir des butées de fin de course pour celle-ci et un guidage additionnel
en translation tout au long de son déplacement.
[0053] Les Figures 5A et 5B correspondent à des vues en coupe sagittale selon l'axe B-B
visible sur la figure 3 précédente et qui constitue un axe de symétrie pour le dispositif
d'ajustement automatique de longueur 17 proposé. La figure 5A illustre ce dispositif
dans la position rentrée Po correspondant à la figure 1, tandis que la figure 5B correspond
à la position étendue P
1 correspondant à la figure 2. On décrira ces deux figures conjointement car elles
présentent les mêmes références et uniquement le dispositif d'ajustement automatique
dans un état différent.
[0054] Sur la figure 5A on distingue, dans le dispositif d'ajustement automatique de longueur
17, le bâti 7 sur la droite et un maillon latéral 12 du bracelet, articulé autour
de l'axe de liaison 113 de l'élément de liaison 1, dont seule la pièce d'attache central
11 est visible, sur la gauche. Entre la pièce d'attache centrale 11 et le bâti 7 est
disposée la glissière 3, qui est insérée dans l'ouverture d'insertion 111 de la pièce
d'attache centrale 11, d'une part, et le logement 71 du bâti 7, d'autre part. La glissière
3 est fixée dans l'ouverture d'insertion 111 via la première barrette 2 qui est insérée
dans le premier orifice transversal de fixation 31, et est reliée d'autre part à l'élément
élastique 6 ; bien qu'il s'agisse ici des premier et deuxième élément élastiques 6A-6B,
seul le deuxième élément élastique 6B situé derrière le plan de coupe sagittal B-B
est visible sur les figures 5A et 5B. L'élément élastique 6 formé par les premiers
et deuxième élément élastiques 6A et respectivement 6B est fixé à la glissière à l'aide
de la deuxième barrette 4 insérée dans le deuxième orifice transversal de fixation
32. Sur les figures 5A et 5B, les orifices et les barrettes de fixation sont référencés
conjointement dans un souci de simplification et de lisibilité, d'où les références
conjointes « 31/2 » et « 32/4 » correspondant respectivement au premier orifice transversal
de fixation 31 et la première barrette 2, et le deuxième orifice transversal de fixation
32 et la deuxième barrette 4.
[0055] Alors l'extrémité du deuxième élément élastique 6B qui est retenue par la deuxième
barrette 4 est cachée, on peut distinguer, sur la droite des figures 5A et 5B, au
fond du logement 71 du bâti 7, la première extrémité 61B du deuxième élément élastique
6B qui est y est fixée à l'aide de la troisième barrette 8.
[0056] Entre la position rentrée Po visible sur la figure et la position étendue P
1 visible sur la figure 5B, on peut voir l'extension du ressort spiralé formant le
deuxième élément élastique 6B, alors que la glissière 3 de forme rectangulaire se
déplace de manière totalement rectiligne dans le logement 71 du bâti 7, possédant
une forme correspondante. Lors de ce déplacement de la glissière 3 et tout au long
de sa course d'extension C définissant le niveau de rallonge maximal de la longueur
du bracelet, le téton 51 du cliquet 5 élastique, inséré dans le logement vertical
37 de la glissière 3, est disposé dans la rainure centrale 73 aménagée sur la surface
inférieure du bâti 7, et y est maintenu sous l'impulsion d'une force de rappel élastique
agissant vers le bas (non représentée). Ce cliquet 5 associé simplement à la glissière
3 y est fixé de façon amovible afin de constituer une pièce d'usure remplaçable facilement,
séparément des autres éléments constitutifs du dispositif d'ajustement automatique
de longueur proposé; il dispense parallèlement de toute autre pièce à monter au bâti
pour définir une butée limitant le niveau d'extension des ressorts et par suite l'allongement
maximal possible de la longueur du bracelet et contribue ainsi à rendre la solution
proposée la plus compacte et la moins volumineuse possible.
[0057] Bien que l'invention ait été décrite dans ce qui précède à l'aide d'un exemple destiné
à une montre bracelet formée de maillons articulés en métal, on comprendra toutefois
de ce qui suit que l'homme du métier pourrait envisager diverses variantes sans sortir
du cadre de l'invention. En particulier, on pourra employer l'invention également
dans le cadre d'une pièce de joaillerie, pourvue d'un fermoir ou non, et adapter les
dimensions du dispositif proposé ainsi que son emplacement dans le bracelet selon
les besoins.
1. Dispositif d'ajustement automatique de longueur (17) pour bracelet, comprenant un
bâti (7) articulé autour d'un premier axe (9) de fixation et un élément de liaison
(1) articulé autour d'un deuxième axe (13) de fixation, caractérisé en ce que ledit élément de liaison (1) est relié audit bâti (7) par l'intermédiaire d'au moins
un élément élastique (6) et d'une glissière (3), ledit élément élastique (6) étant
disposé longitudinalement dans un orifice d'insertion longitudinal traversant (36)
de ladite glissière (3).
2. Dispositif d'ajustement automatique de longueur (17) pour bracelet selon la revendication
1, caractérisé en ce qu'un logement (71) est aménagé dans une partie centrale du bâti (70) pour recevoir ladite
glissière (3), ladite glissière (3) ayant une forme dont la section transversale correspond
à celle dudit logement (71) dudit bâti (7) et étant montée coulissante par rapport
audit bâti (7).
3. Dispositif d'ajustement automatique de longueur (17) pour bracelet selon la revendication
2, caractérisé en ce que ladite glissière (3) est fixée audit élément de liaison (1).
4. Dispositif d'ajustement automatique de longueur (17) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite glissière (3) est insérée dans une ouverture (111) d'une pièce d'attache centrale
(11) dudit élément de liaison et fixée à ladite pièce d'attache centrale (11) à l'aide
d'une première barrette (2), et que ledit élément élastique (6) est fixé d'une part
à ladite glissière (3) via une deuxième barrette (4), et audit bâti (7) via une troisième
barrette (8).
5. Dispositif d'ajustement automatique de longueur (17) pour bracelet selon l'une des
revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite glissière (3) se déplace selon une course (C) rectiligne entre une position
de repos (P0) et une position d'extension maximale (P1).
6. Dispositif d'ajustement automatique de longueur (17) pour bracelet selon la revendication
précédente, ladite course (C) étant comprise entre 3mm et 5mm.
7. Dispositif d'ajustement automatique de longueur (17) pour bracelet selon la revendication
5 ou 6, caractérisé en ce que ladite glissière (3) est par ailleurs munie d'un cliquet (5) élastique orienté verticalement
et agencé pour s'insérer dans une rainure centrale (73) dont l'extrémité avant (73A)
forme une surface de butée limitant ladite course (C) de ladite glissière (3).
8. Dispositif d'ajustement automatique de longueur (17) pour bracelet selon la revendication
7, caractérisé en ce que ledit cliquet (5) élastique est inséré de façon amovible dans un logement vertical
(37) de ladite glissière (3).
9. Dispositif d'ajustement automatique de longueur (17) pour bracelet selon l'une des
revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit au moins un élément élastique (6) est agencé pour exercer une force de rappel
(F) comprise entre 5 et 10 Newton.
10. Dispositif d'ajustement automatique de longueur (17) pour bracelet selon l'une des
revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite glissière (3) comporte un premier orifice longitudinal traversant (36A) cylindrique
destiné à recevoir un premier élément élastique (6A) et un deuxième orifice longitudinal
traversant (36B) cylindrique destiné à recevoir un deuxième élément élastique (6B)
agencés symétriquement par rapport à l'axe longitudinal de ladite glissière (3).
11. Bracelet (100) comportant une série de maillons centraux (10) et de maillons latéraux
(12) articulés les uns par rapport aux autres, et comprenant par ailleurs un dispositif
de réglage automatique de longueur (17) selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que ledit élément de liaison (1) est comprend une pièce d'attache centrale (11) reliée
à un premier maillon latéral (12A) et à un deuxième maillon latéral (12B) à l'aide
d'une première barrette (2).
12. Bracelet selon la revendication 10, ladite pièce d'attache centrale (11) possédant
une forme correspondant à un demi-maillon central.
13. Bracelet (100) selon la revendication 11, dans lequel le bâti (7) dudit dispositif
de réglage automatique de longueur (17) possède une première longueur (L1) sensiblement
égale à une deuxième longueur (L2) correspondant à celle desdits maillons latéraux
(12).
14. Bracelet (100) selon la revendication 12, dans lequel ladite glissière (3) possède
une forme correspondant à celle d'un logement (71) aménagé dans une partie centrale
(70) du bâti (7), s'étendant sur une première largeur (W1) correspondant substantiellement
à celle des maillons centraux (10) dudit bracelet (100), et sur une troisième longueur
(L3) inférieure ou égale à ladite première longueur (L1) dudit bâti (7).
15. Bracelet (100) selon l'une des revendications 11 à 13, dans lequel la course (C) entre
une position de repos (P0) et une position d'extension maximale (P1) de ladite glissière
(3) est définie comme étant substantiellement égale à la moitié d'une quatrième longueur
(L0) d'un maillon central (10).