DOMAINE TECHNIQUE
[0001] Le présent exposé concerne un lanterneau. Plus précisément, le présent exposé concerne
un lanterneau résistant au feu.
ETAT DE LA TECHNIQUE
[0002] Certains bâtiments sont surmontés d'un lanterneau, typiquement pour en assurer l'éclairage.
Des lanterneaux sont conçus pour résister au feu, afin de limiter la propagation d'un
incendie se déclarant au sein du bâtiment. Toutefois, leur résistance au feu est généralement
limitée et peut, en tout état de cause, être améliorée.
EXPOSE GENERAL
[0003] Un but du présent exposé est de prolonger la durée de résistance au feu d'un lanterneau.
[0004] Il est à cet effet proposé, selon un premier aspect du présent exposé, une costière
pour lanterneau, la costière comprenant une base adaptée pour être fixée sur une couverture
d'un bâtiment, un rebord adapté pour supporter un vitrage, un corps reliant la base
au rebord, le corps comprenant un premier bord et un deuxième bord, et un dispositif
de fixation prévu pour fixer le premier bord sur le deuxième bord, le dispositif de
fixation comprenant une colle et un rivet.
[0005] Avantageusement, mais facultativement, la costière selon le premier aspect comprend
l'une des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :
- le corps est un cylindre formé par un panneau présentant deux bords en regard l'un
de l'autre qui forment le premier bord et le deuxième bord ;
- un cylindre, la costière comprenant une pluralité de panneaux reliés deux à deux entre
eux au moyen du dispositif de fixation, chaque panneau comprenant au moins deux bords,
le dispositif de fixation étant prévu pour fixer un des au moins deux bords de chaque
panneau avec un des au moins deux bords d'un panneau adjacent, le dispositif de fixation
comprenant une pluralité de colles et une pluralité de rivets ;
- elle comprend quatre panneaux assemblés de sorte à ce que le corps forme un parallélépipède
;
- l'un au moins parmi le rebord et la base est rapporté et fixé sur le corps ;
- chaque panneau comprend deux pliures, les pliures délimitant une partie de base, une
partie de corps et une partie de rebord, les parties de corps comprenant les aux moins
deux bords ; et
- le corps comprend une bride de fixation formant le premier bord.
[0006] Selon un autre aspect, il est proposé un lanterneau comprenant une costière selon
le premier aspect.
[0007] Avantageusement, mais facultativement, le lanterneau comprend une parclose et un
vitrage, le vitrage étant positionné entre la parclose et la costière en étant en
appui sur le rebord de la costière.
[0008] Selon un autre aspect, il est proposé un procédé de fabrication d'une costière selon
le premier aspect, comprenant les étapes successives suivantes :
- pose du rebord sur un bâti plat ;
- collage du premier bord sur le deuxième bord ;
- rivetage du premier bord avec le deuxième bord.
[0009] Selon un deuxième aspect du présent exposé, il est proposé un lanterneau comprenant
une costière, un vitrage et une parclose, le vitrage étant positionné entre la parclose
et la costière, le lanterneau comprenant en outre un système de fixation prévu pour
fixer la parclose à la costière, le système de fixation comprenant une entretoise
prévue pour être agencée entre la parclose et la costière, l'entretoise étant configurée
pour limiter les efforts appliqués au vitrage par la parclose et/ou par la costière.
[0010] Avantageusement, mais facultativement, le lanterneau selon le deuxième aspect comprend
l'une des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :
- l'entretoise comprend une section de corps s'étendant entre la parclose et la costière,
et un téton faisant saillie d'une extrémité de la section de corps, le téton étant
destiné à traverser l'une parmi la parclose et la costière ;
- la section de corps comprend une portion cylindrique ;
- la portion cylindrique est droite, de préférence de révolution ;
- un orifice taraudé est ménagé dans la section de corps, le système de fixation comprenant
une vis adaptée pour coopérer avec l'orifice taraudé ;
- une surface externe du téton est filetée, le système de fixation comprenant un organe
de fixation taraudé adapté pour coopérer avec le téton ;
- l'organe de fixation est fixé sur l'une de la costière et de la parclose, et la vis
est adaptée pour fixer l'entretoise à l'autre de la costière et de la parclose ;
- l'organe de fixation est fixé à la costière et la vis fixe l'entretoise à la parclose
; et
- une section transversale de la section de corps est supérieure à une section transversale
de l'organe de fixation.
[0011] Selon un autre aspect, il est proposé un procédé de fabrication d'un lanterneau selon
le deuxième aspect, comprenant les étapes successives suivantes :
- fixation de l'entretoise sur la costière ;
- positionnement du vitrage sur la costière ; et
- agencement de la parclose sur le vitrage et fixation de la parclose à la costière
au moyen du système de fixation.
[0012] Selon un troisième aspect du présent exposé, il est proposé un ensemble pour lanterneau,
l'ensemble comprenant une parclose, une costière et un système de fixation prévu pour
fixer la parclose sur la costière, dans lequel le système de fixation comprend un
rivet prévu pour être riveté à la costière.
[0013] Avantageusement, mais facultativement, l'ensemble selon le troisième aspect comprend
l'une des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :
- le rivet comprend une portion de cylindre ;
- la portion de cylindre n'est pas de révolution ;
- la portion de cylindre présente une section transversale de forme hexagonale ;
- un orifice borgne est ménagé dans la portion de cylindre, l'orifice borgne étant destiné
à être en regard de la parclose ;
- l'orifice borgne est taraudé, le système de fixation comprenant un élément fileté
prévu pour traverser la parclose et être fixé à la costière par coopération avec l'orifice
borgne du rivet ;
- un orifice est ménagé au sein de la costière, l'orifice étant prévu pour recevoir
le rivet ; et
- l'orifice est cylindrique, de préférence l'orifice présentant une section transversale
de forme hexagonale.
[0014] Selon un autre aspect, il est proposé un lanterneau comprenant un ensemble selon
le troisième aspect, dans lequel le rivet est riveté à la costière, et la parclose
est fixée à la costière au moyen du système de fixation.
[0015] Avantageusement, mais facultativement, le lanterneau comprend en outre un vitrage,
le vitrage étant positionné entre la parclose et la costière.
[0016] Selon un quatrième aspect du présent exposé, il est proposé une parclose prévue pour
maintenir un vitrage sur une costière d'un lanterneau, la parclose étant une unique
pièce monobloc formant un cadre destiné à être positionné sur un pourtour du vitrage,
la parclose étant formée à partir d'une tôle en acier.
[0017] Avantageusement, mais facultativement, la parclose selon le quatrième aspect comprend
l'une des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :
- elle comprend une partie de maintien destinée à être positionnée sur une surface du
vitrage, et au moins une partie de rabat s'étendant à partir de la partie de maintien,
la partie de rabat étant destinée à être positionnée en regard d'un bord du vitrage
;
- la partie de maintien est un cadre rectangulaire présentant quatre côtés, la parclose
comprenant quatre parties de rabat, chaque partie de rabat s'étendant à partir de
chacun des quatre côtés de la partie de maintien ;
- la partie de maintien est un cadre circulaire présentant une périphérie externe, la
parclose comprenant au moins une partie de rabat s'étendant à partir de la périphérie
externe ;
- la partie de maintien et la partie de rabat sont formées par emboutissage et poinçonnage
de la tôle ;
- au moins une partie de rabat est formée par pliure de la tôle en acier ;
- elle est formée par cintrage de la tôle en acier ; et
- les parties de rabat sont reliées deux à deux par soudure.
[0018] Selon un autre aspect, il est proposé un lanterneau comprenant une parclose selon
le quatrième aspect.
[0019] Avantageusement, mais facultativement, le lanterneau comprend en outre un vitrage
et une costière, le vitrage étant positionné entre la parclose et la costière.
DESCRIPTION DES FIGURES
[0020] D'autres caractéristiques, buts et avantages ressortiront de la description qui suit,
qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des
dessins annexés sur lesquels :
La figure 1 illustre de façon schématique un lanterneau selon un aspect du présent exposé.
La figure 2 est une vue en coupe de la figure 1.
La figure 3 illustre de façon schématique d'une costière selon un aspect du présent exposé.
La figure 4 est une vue éclatée de la figure 3.
La figure 5 illustre de façon schématique une parclose selon un aspect du présent exposé.
La figure 6 est une vue à plat de la parclose illustrée sur la figure 5.
La figure 7 est une vue en coupe illustrant de façon schématique un système de fixation d'une
parclose à une costière d'un lanterneau, lequel système de fixation comprend une entretoise
et un rivet.
La figure 8 est un organigramme d'étapes d'un procédé de fabrication selon un aspect du présent
exposé.
[0021] Sur l'ensemble des figures, les éléments similaires portent des références identiques.
DESCRIPTION DETAILLEE
Lanterneau
[0022] La
figure 1 et la
figure 2 illustrent un dispositif d'éclairage, plus particulièrement appelé lanterneau 1,
qui est une construction destinée à surmonter un bâtiment (non représenté), typiquement
pour en assurer l'éclairage. Plus précisément, le lanterneau
1 est prévu pour être rapporté et fixé sur une couverture (non représentée), de préférence
étanche, d'un bâtiment. La couverture peut être une toiture, un toit ou une terrasse.
De préférence, la couverture est un plancher, lequel est relativement plat, c'est-à-dire
qu'il s'étend selon un plan sensiblement parallèle au sol sur lequel le bâtiment est
construit.
[0023] Le lanterneau
1 est rapporté et fixé sur la couverture au niveau d'une ouverture traversante (non
représentée) pratiquée à travers la couverture, de sorte à définir un volume fermé
par un vitrage
2 et ouvert sur l'intérieur du bâtiment. Dans ce qui suit, les termes « interne » et
« externe » font référence à la position d'un élément vis-à-vis de ce volume, un élément
interne faisant face au volume, tandis qu'un élément externe fait face à l'extérieur
du bâtiment. De même, les termes « supérieur » et « inférieur » font référence à la
position d'un élément par rapport à la couverture, un élément supérieur étant plus
éloigné de la couverture qu'un élément inférieur, une fois le lanterneau
1 fixé sur la couverture.
[0024] Un tel lanterneau
1 est parfois appelé éclairage zénithal, puits de lumière ou lucarne de toit. Comme
il sera détaillé ci-après, le lanterneau
1 est résistant au feu, c'est pourquoi il est désigné comme un lanterneau
1 pare-flammes ou coupe-feu. Plus précisément, le lanterneau
1 est configuré pour limiter la propagation d'un incendie se déclarant au sein du bâtiment,
en conservant, le plus de temps possible, une étanchéité aux flammes et aux fumées
qui pourraient s'échapper par le lanterneau
1.
[0025] Comme visible sur la
figure 1 et sur la
figure 2, le lanterneau
1 comprend une costière
3, le vitrage
2 et une parclose
4, le vitrage
2 étant positionné entre la parclose
4 et la costière
3.
[0026] Dans la mesure où le lanterneau
1 recouvre et entoure l'ouverture traversante pratiquée à travers la couverture, il
est nécessaire de maintenir l'étanchéité de la couverture au niveau du lanterneau
1. Pour ce faire, le lanterneau
1 comprend, de préférence, un joint
5 agencé entre le vitrage
2 et la costière
3, comme par exemple visible sur la
figure 7, mais aussi un joint (non représenté) agencé entre la parclose
4 et la costière
3. En outre, un joint (non représenté) peut être prévu pour être positionné entre le
lanterneau
1 et la couverture.
[0027] En outre, il est nécessaire d'assurer, au niveau du lanterneau
1, une continuité de l'isolation thermique de la couverture vis-à-vis du bâtiment. Pour
ce faire, le lanterneau
1 comprend de préférence un matériau isolant thermiquement (non représenté) entourant
au moins une partie de la costière
3, au niveau d'une surface externe de la costière
3.
Costière
[0028] En référence à la
figure 1, à la
figure 2 et à la
figure 3, la costière
3 comprend une base
30 adaptée pour être fixée sur la couverture, un rebord
31 adapté pour supporter le vitrage
2, lequel est donc en appui sur le rebord
31 de la costière
3, et un corps
32 reliant la base
30 au rebord
31.
[0029] De préférence, au moins un orifice de fixation
300 est pratiqué à travers la base
30 et prévu pour fixer la base
30 à la couverture. Un élément de fixation (non représenté), tel qu'une vis ou une cheville,
peut alors être prévu pour coopérer avec l'orifice de fixation 300 afin de fixer la
base
30 sur la couverture. Dans une variante illustrée sur la
figure 1, sur la
figure 3 et sur la
figure 4, une pluralité d'orifices de fixation
300 est pratiquée à travers la base
30, et se trouve, par exemple, répartie tout autour de la base
30, une pluralité d'éléments de fixation étant alors prévus pour coopérer avec les orifices
de fixation
300 afin de fixer la base
30 sur la couverture. Ceci n'est toutefois pas limitatif puisque tout mécanisme de fixation
approprié peut être prévu pour fixer la base
30 à la couverture, tant que la fixation assure le maintien du lanterneau
1 sur la couverture de manière étanche et robuste.
[0030] Dans une variante (non représentée), la base est rapportée et fixée sur le corps,
par exemple par soudure. Le cas échéant, un cordon de soudure est prévu au niveau
d'une surface interne de la jonction entre la base et le corps et/ou un autre cordon
de soudure est prévu au niveau d'une surface externe de la jonction entre la base
et le corps. Dans une autre variante (non représentée), la base est rapportée et fixée
au corps au moyen d'un dispositif de fixation comprenant une colle et un rivet, comme
décrit plus en détails ci-après en référence au mode de fixation d'un premier bord
321 et d'un deuxième bord
322 du corps
32 de la costière
3. Ceci n'est toutefois pas limitatif puisque, dans une autre variante, par exemple
illustrée sur la
figure 1, sur la
figure 2, sur la
figure 3 et sur la
figure 4, la base
30 est venue de matière avec le corps
32, comme également décrit plus en détail ci-après. En tout état de cause, la liaison
entre la base
30 et le corps
32 assure la continuité mécanique entre la base
30 et le corps
32, tout en garantissant l'étanchéité de la costière
3.
[0031] De préférence, comme visible sur la
figure 1, sur la
figure 2, sur la
figure 3 et sur la
figure 7, le rebord
31 présente une section transversale comprenant une première portion
311 permettant de supporter le vitrage
2, et une deuxième portion
312 assurant le guidage de fluide qui aurait pu s'infiltrer entre la parclose
4 et le vitrage
2, vers l'extérieur du lanterneau
1. Plus précisément, la deuxième portion
312 permet d'éviter que du fluide puisse s'écouler sur le matériau isolant, lequel est
susceptible de se détériorer, ce qui est susceptible d'endommager la costière
3. La section transversale est prise de manière orthogonale à une direction d'extension
privilégiée d'au moins une partie du rebord
31. La section transversale peut typiquement prendre une forme de L, la première portion
311 et la deuxième portion
312 formant alors les deux branches du L, ou de C, la première portion
311 formant une branche du C et la deuxième portion
312 formant la base du C.
[0032] Dans une variante (non représentée), le rebord est rapporté et fixé sur le corps,
par exemple par soudure. Le cas échéant, un cordon de soudure est prévu au niveau
d'une surface interne de la jonction entre le rebord et le corps et/ou un autre cordon
de soudure est prévu au niveau d'une surface externe de la jonction entre le rebord
et le corps. Dans une autre variante, le rebord est rapporté et fixé au corps au moyen
d'un dispositif de fixation comprenant une colle et un rivet, comme décrit plus en
détails ci-après en référence au mode de fixation du premier bord
321 et du deuxième bord
322 du corps
32 de la costière
3. Ceci n'est toutefois pas limitatif puisque, dans une autre variante, par exemple
illustrée sur la
figure 1, sur la
figure 2, sur la
figure 3 et sur la
figure 4, le rebord
31 est venu de matière avec le corps
32, comme également décrit plus en détail ci-après. En tout état de cause, la liaison
entre le rebord
31 et le corps
32 assure la continuité mécanique entre le rebord
31 et le corps
32, tout en garantissant l'étanchéité de la costière
3.
[0033] En référence à la
figure 1, à la
figure 3 et à la
figure 4, le corps
32 comprend le premier bord
321 et le deuxième bord
322. En outre, la costière
3 comprend un dispositif de fixation prévu pour fixer le premier bord
321 sur le deuxième bord
322.
[0034] Le dispositif de fixation comprend une colle et au moins un rivet, au moins un orifice
323 en regard étant pratiqué, respectivement, à travers chacun du premier bord
321 et du deuxième bord
322, afin d'accueillir le rivet. Grâce à la combinaison de la colle et du rivet, la jonction
entre le premier bord
321 et le deuxième bord
322 demeure étanche à des températures très importantes, ce qui permet au lanterneau
1 de résister au feu plus longtemps. De fait, ni flamme ni fumée n'est susceptible
de s'échapper par la jonction entre le premier bord
321 et le deuxième bord
322, et ce malgré les sollicitations à l'ouverture de la jonction suite à la dilatation
de la costière
3 soumise à de très hautes températures.
[0035] De préférence, le dispositif de fixation est constitué de colle et d'une pluralité
de rivets, des orifices
323 correspondants, par exemple visibles sur la
figure 4, étant prévus à travers chacun du premier bord
321 et du deuxième bord
322, afin d'accueillir les rivets. Le nombre et l'espacement des rivets (et des orifices
323) dépend de la forme de la costière
3, et plus précisément de la forme du corps
32. Par exemple, le premier bord
321 et le deuxième bord
322 peuvent comprendre chacun au moins trois orifices
323 traversants prévus pour recevoir les rivets, chaque orifice
323 étant distant d'un orifice
323 adjacent du même bord
321, 322 d'une distance d'au plus 150 millimètres.
[0036] La colle est adaptée pour supporter des températures importantes, typiquement des
températures pouvant atteindre 1000°C. Plus précisément, la colle ne coule, ni ne
fond, ni ne s'enflamme, même si elle portée à de telles températures, gardant ainsi
ses propriétés adhésives.
[0037] Dans une variante, les rivets comprennent de l'acier inoxydable, voire sont constitués
d'acier inoxydable, dont le comportement thermique à très haute température est également
favorable au maintien de l'étanchéité de la jonction entre le premier bord et le deuxième
bord.
[0038] Le corps
32 peut prendre différentes formes, suivant l'éclairage souhaité au sein du bâtiment,
et/ou l'esthétisme recherché.
[0039] De préférence, le corps
32 est un cylindre, c'est-à-dire qu'il présente une surface réglée dont les génératrices
sont parallèles, c'est-à-dire une surface dans l'espace constituée de droites parallèles.
Une surface réglée est en effet une surface par chaque point de laquelle passe une
droite, appelée génératrice, contenue dans la surface. Les droites génératrices de
la surface du corps
32 sont toutes parallèles à un axe central X-X du corps
32 le long duquel le corps
32 s'étend. En d'autres termes, le corps
32 présente une forme allongée entourant l'axe central X-X, de préférence en étant centré
autour de cet axe central X-X. L'axe central X-X est, de manière privilégié, orthogonal
au plan dans lequel s'étend la couverture au niveau du lanterneau
1. Ceci n'est cependant pas limitatif, puisque l'axe central X-X peut ne pas être orthogonal
au plan dans lequel s'étend la couverture au niveau du lanterneau
1. En fait, le corps
32 forme un solide, ou polyèdre, ou prisme, délimité par une surface cylindrique et
par deux plans ouverts, formant les bases du cylindre formant le corps
32, qui sont strictement parallèles, les plans étant, respectivement, constitués par
le plan dans lequel s'étend le vitrage
2 d'une part, et par le plan dans lequel s'étend l'ouverture traversante à travers
la couverture d'autre part.
[0040] Dans une variante (non représentée), le corps est un cylindre droit, c'est-à-dire
que les plans sont perpendiculaires aux droites génératrices. Ceci n'est toutefois
pas limitatif puisque, comme visible sur la
figure 2, dans un mode de réalisation privilégié, la base supérieure du cylindre formant le
corps
32 est inclinée, typiquement d'un angle d'au plus 80°, par rapport à la base inférieure
du cylindre formant le corps
32.
[0041] Ainsi, lorsque le corps
32 est un cylindre, il peut présenter diverses formes comme celle d'un parallélépipède
illustré sur la
figure 1 et sur la
figure 2, ou comme celle d'un cylindre de révolution (non représenté). Dans le cas du parallélépipède,
une section transversale du corps
32, c'est-à-dire orthogonale aux droites génératrices et parallèle aux bases du cylindre,
forme un rectangle, typiquement un carré. Dans le cas d'un cylindre de révolution
(ou circulaire), une section transversale du corps forme un cercle.
[0042] Dans une variante (non représentée), le corps est un cylindre formé par un seul panneau
présentant deux bords en regard l'un de l'autre qui forment le premier bord et le
deuxième bord. Le cylindre peut être formé par cintrage du panneau ou par pliage du
panneau selon au moins un bord longitudinal, le bord longitudinal s'étendant selon
une droite génératrice du corps.
[0043] Dans une autre variante illustrée sur la
figure 1, sur la
figure 3 et sur la
figure 4, le corps
32 est un cylindre et la costière
3 comprend une pluralité de panneaux
301, 302, 303, 304 reliés deux à deux entre eux au moyen du dispositif de fixation, chaque panneau
301, 302, 303, 304 comprenant au moins deux bords
321, 322, un bord
321 d'un panneau
302 correspondant au premier bord
321 et un bord
322 d'un panneau
303 adjacent, en regard du premier bord
321, correspondant au deuxième bord
322. Le dispositif de fixation est alors prévu pour fixer un des au moins deux bords
321 de chaque panneau
301, 302, 303, 304 avec un des au moins deux bords
322 d'un panneau adjacent
301, 302, 303, 304. Dans ce cas, le dispositif de fixation comprend une pluralité de colles et une pluralité
de rivets, une pluralité d'orifices
323 étant pratiqués dans les bords
321, 322 des panneaux correspondants
301, 302, 303, 304. De manière privilégiée, la costière
3 comprend quatre panneaux
301, 302, 303, 304 assemblés de sorte à ce que le corps
32 forme un parallélépipède, comme illustré sur la
figure 1, sur la
figure 3 et sur la
figure 4. Alternativement, la costière comprend exactement deux panneaux, lesquels peuvent
alors être cintrés, ou pliés, typiquement selon une pliure parallèle à l'axe central.
[0044] Dans une variante (non représentée), le corps présente une forme tronconique évasée
vers l'extérieur, c'est-à-dire dont la base du cône est formée par le vitrage et/ou
la parclose. En d'autres termes, l'aire couvert par le vitrage est supérieure à la
section transversale de l'ouverture traversante pratiquée à travers la couverture,
la section transversale étant prise selon un plan de la couverture au niveau de l'ouverture
traversante. Là encore, le corps peut être formé par un panneau ou par l'assemblage
de plusieurs panneaux, de la même manière que ce qui a été décrit pour la variante
dans laquelle le corps a une forme cylindrique.
[0045] Quelle que soit la forme du corps
32, dans une variante avantageuse, d'ailleurs illustrée sur la
figure 1, sur la
figure 2, sur la
figure 3, et plus précisément sur la
figure 4, chaque panneau
301, 302, 303, 304 comprend au moins deux pliures
3001, 3002. De cette manière, une partie de base
30, une partie de corps
32 et une partie de rebord
31, sont délimitées par les pliures
3001, 3002 sur chaque panneau
301, 302, 303, 304. Et ce sont les parties de corps
32 qui comprennent les au moins deux bords
321, 322. En outre, la partie de corps
32 est alors venue de matière avec la partie de base
30 et la partie de rebord
31.
[0046] En tout état de cause, au moins un panneau
301, 302, 303, 304 de la costière
3 est avantageusement formé à partir de tôle en acier, de préférence en acier galvanisé,
dont l'épaisseur est comprise entre 1,0 et 5,0 millimètres, et vaut de préférence
2,0 millimètres, selon un procédé de fabrication détaillé ci-après.
[0047] En outre, le premier bord
321 et le deuxième bord
322 peuvent être des bords longitudinaux, comme visible sur la
figure 1, la
figure 3 et la
figure 4, c'est-à-dire s'étendre selon une droite génératrice lorsque le corps
32 est un cylindre ou selon une droite joignant la base au sommet du cône lorsque le
corps est tronconique. Ceci n'est toutefois pas limitatif, puisque, dans d'autres
variantes (non représentées), le premier bord et/ou le deuxième bord peut s'étendre
selon une droite inclinée par rapport à une droite génératrice lorsque le corps est
un cylindre ou à une droite joignant la base au sommet du cône lorsque le corps est
tronconique.
[0048] Dans une variante avantageuse illustrée sur la
figure 1, sur la
figure 3 et sur la
figure 4, pour accommoder le recouvrement du premier bord
321 avec le deuxième bord
322 lorsque ces-derniers ne sont pas en regard suivant des plans parallèles entre eux,
il est possible de prévoir que le corps
32 comprend une bride de fixation
321 formant le premier bord
321. Dans ce cas, les orifices
323 pour recevoir les rivets sont alors pratiqués dans la bride de fixation
321. De préférence, lorsque la costière
3 comprend quatre panneaux
301, 302, 303, 304, seules quatre brides de fixation
321 sont prévues, deux par panneau
302, 304 se faisant face, afin de limiter les coûts de fabrication de la costière
3 par rapport à la variante où chacun des quatre panneaux serait doté de sa propre
bride de fixation.
[0049] Dans une variante, particulièrement visible sur la
figure 4, la bride de fixation
321 ne s'étend pas le long de tout un bord d'une partie de corps
30 du panneau
302, 304, mais seulement sur une partie du bord de la partie de corps
30 du panneau
302, 304 afin de former le premier bord
321. Ceci libère de l'espace pour permettre de simplifier la fixation des parties de base
30 entre elles, et des parties de rebord
31 entre elles, typiquement par soudure.
Vitrage
[0050] En référence à la
figure 1, à la
figure 2 et à la
figure 7, le vitrage
2 est positionné entre la parclose 4 et la costière
3, en étant maintenu sur le rebord
31 de la costière
3 par la parclose
4. Une surface supérieure
200 du vitrage
2 est alors en contact avec la parclose
4, tandis qu'une surface inférieure
201 du vitrage
2 est en contact avec la costière
3.
[0051] Le vitrage
2 comprend avantageusement du verre et, de préférence, est constitué de verre. De préférence,
le verre est résistant au feu. En outre, au moins une partie du verre du vitrage
2 se dilate dans une première plage de température, puis se ramollit, et devient ductile,
dans une deuxième plage de température, supérieure à la première plage de température.
En outre, le verre est transparent pour autoriser le passage de lumière vers l'intérieur
du bâtiment.
[0052] Dans une variante, le vitrage
2 est un panneau en verre, dont la forme et les dimensions correspondent à la forme
et aux dimensions de la costière
3. Sur la
figure 1, la
figure 2 et la figure
7, le vitrage
2 prend ainsi la forme d'un panneau rectangulaire posé à plat sur le rebord
31 de la costière
3.
[0053] En tout état de cause, le vitrage
2 s'étend selon sensiblement selon un plan et présente ainsi une longueur, une largeur
et une épaisseur, la longueur et la largeur étant très supérieures à l'épaisseur,
l'épaisseur étant la dimension transversale à la surface supérieure
200 et à la surface inférieure
201 du vitrage
2. Lorsque le vitrage
2 a une forme circulaire, la longueur et la largeur sont les mêmes et forment le diamètre
du vitrage
2.
Parclose
[0054] En référence à la
figure 1, à la
figure 2, à la
figure 5, à la
figure 6 et à la
figure 7, la parclose
4 est prévue pour maintenir le vitrage
2 sur la costière
3 du lanterneau
1, et plus précisément sur le rebord
31 de la costière
3.
[0055] Comme visible plus précisément sur la
figure 5 et sur la
figure 6, la parclose
4 est une unique pièce monobloc formant un cadre délimitant une ouverture centrale
4000 et destiné à être positionné sur un pourtour du vitrage
2. De fait, la parclose
4 est fabriquée d'une seule pièce, en étant formée à partir d'une tôle en acier, c'est-à-dire
à partir d'un produit sidérurgique en acier qui est plat, laminé soit à chaud, soit
à froid, et dont la surface est généralement lisse ou présentant parfois des saillies.
En outre, la parclose
4 forme la bordure délimitant la surface du vitrage
2, au niveau de son pourtour, c'est-à-dire de sa ligne externe. Grâce à son caractère
monobloc en tôle d'acier, la parclose
4 peut se dilater de manière homogène lorsque le lanterneau
1 est soumis à de très hautes températures. De cette manière, la parclose
4 peut conserver une contrainte de maintien du vitrage
2 sur la costière
3 qui est homogène, ce qui limite le risque d'ouvertures entre la parclose
4 et le vitrage
2, laquelle pourrait amener les fumées et les flammes à s'échapper du lanterneau
1 en cas d'incendie se déclarant à l'intérieur du bâtiment.
[0056] Dans une variante, l'acier est galvanisé, c'est-à-dire qu'il est revêtu d'une couche
de zinc galvanisé afin de résister à la corrosion. De préférence, la parclose
4 est revêtue d'au moins une couche de peinture, typiquement quatre couches de peinture,
afin d'améliorer sa résistance à la corrosion. Dans une variante avantageuse, la tôle
en acier présente une épaisseur qui est comprise entre 1,0 et 5,0 millimètres, et
vaut de préférence 2,0 millimètres.
[0057] Dans une variante illustrée sur la
figure 5, la
figure 6 et la
figure 7, la parclose
4 comprend une partie de maintien
41 et au moins une partie de rabat
42 s'étendant à partir de la partie de maintien
41. Avantageusement, la partie de maintien
41 est destinée à être positionnée sur une surface du vitrage
2, de préférence la surface supérieure
200 du vitrage
2, pour maintenir le vitrage
2 sur la costière
3. C'est pourquoi la partie de maintien
41 présente une planéité la plus exacte possible, c'est-à-dire qu'elle s'étend dans
un plan sans en dévier, et ce afin de favoriser une dilatation thermique de la partie
de maintien
41 dans ce plan exactement, et de conserver une contrainte de maintien uniforme sur
toute la surface supérieure
200 du vitrage
2, quelle que soit la température atteinte par le lanterneau
1. De même, la partie de rabat
42 est avantageusement destinée à être positionnée en regard d'un bord du vitrage
2, typiquement le bord
202 reliant la surface inférieure
201 à la surface supérieure
200 du vitrage
2. La partie de rabat
42, tout comme la deuxième portion
312 de la section transversale du rebord
31 de la costière
3 en regard de laquelle une portion de la partie de rabat
42 s'étend, permet de faciliter l'évacuation de fluide, typiquement d'eau de pluie,
venant à s'écouler sur la surface supérieure
200 du vitrage
2 et/ou sur la partie de maintien
41 de la parclose
4. Ceci permet de garantir que ce fluide puisse retomber sur la couverture au niveau
d'une zone éloignée du matériau d'isolation, empêchant que ce-dernier ne se détériore
et endommage ainsi le lanterneau
1.
[0058] Dans une variante illustrée sur la
figure 6, la partie de maintien
41 forme un cadre rectangulaire, typiquement carrée. Ceci n'est toutefois pas limitatif
puisque la partie de maintien peut prendre n'importe quelle forme qui épouse le pourtour
du vitrage, typiquement une forme circulaire. Lorsque la partie de maintien
41 est un cadre rectangulaire, il présente quatre côtés et la parclose
4 comprend alors quatre parties de rabat
42, chaque partie de rabat
42 s'étendant à partir de chacun des quatre côtés de la partie de maintien
41. Lorsque la partie de maintien est un cadre circulaire, il présente une périphérie
externe, la parclose comprenant alors au moins une partie de rabat s'étendant à partir
de la périphérie externe.
[0059] Dans une variante, la partie de rabat et la partie de maintien sont formées par emboutissage
puis poinçonnage de la tôle en acier de sorte à former le cadre monobloc.
[0060] Dans une autre variante, illustrée sur la
figure 5 et la
figure 6, au moins une partie de rabat
42 est formée par pliure de la tôle en acier.
[0061] Lorsque la partie de maintien est un cadre circulaire, la parclose peut alors être
formée par cintrage de la tôle en acier. Plus précisément, la tôle est d'abord pliée
de sorte à former un élément rectiligne présentant une section transversale en forme
de L, une branche du L étant destinée à former la partie de maintien, l'autre branche
du L étant destinée à former la partie de rabat. Puis cet élément rectiligne est cintré
de sorte à ce que ses deux extrémités se trouvent en regard. Enfin, les deux extrémités
sont fixées bord à bord, de préférence par soudure, de sorte à obtenir le cadre circulaire.
[0062] Lorsque la partie de maintien
41 est un cadre rectangulaire, les quatre parties de rabat
42 sont pliées à partir de la partie de maintien
41, comme visible sur la
figure 6. Puis, comme visible sur la
figure 5, les parties de rabat
42 sont fixées deux à deux, typiquement en étant reliées par soudure.
[0063] En tout état de cause, chaque partie de rabat
42 comprend avantageusement un bord principal
421 qui est opposé à la partie de maintien
41, et deux bords latéraux
422, 423 reliant le bord principal
421 à la partie de maintien
41. Lorsque le cadre est circulaire, les deux bords latéraux sont fixés l'un à l'autre.
Lorsque le cadre est rectangulaire ou présente toute forme polygonale non circulaire,
les parties de rabat
42 sont reliées deux à deux par leurs bords latéraux
422, 423 respectifs. A chaque fois, une fois les bords latéraux reliés entre eux, le bord
principal demeure libre.
[0064] Lorsque les bords latéraux sont reliés par soudure, un cordon de soudure est prévu
au niveau d'une surface interne de la jonction entre les bords latéraux et/ou un autre
cordon de soudure est prévu au niveau d'une surface externe de la jonction entre les
bords latéraux.
[0065] Bien entendu, ceci n'est pas limitatif, puisque d'autres moyens de fixation des bords
latéraux entre eux sont envisageables, typiquement un rivet et une colle comme décrit
en référence au corps
32 de la costière
3.
Système de fixation de la parclose à la costière
[0066] En référence à la
figure 1, à la
figure 2, et plus particulièrement à la
figure 7, le lanterneau
1 comprend un système de fixation prévu pour fixer la parclose
4 à la costière
3, et ainsi maintenir le vitrage
2 en position entre la parclose
4 et la costière
3, sans fuite possible de flammes et/ou de fumées, même en cas de très hautes températures,
typiquement lorsqu'un incendie se déclare à l'intérieur du bâtiment.
[0067] Ce système de fixation prévoit la coopération d'un élément fileté
61 avec un organe de fixation
7, lequel comprend un filetage prévu pour coopérer avec l'élément fileté
61.
[0068] Dans une variante préférée, illustrée sur la
figure 7, l'élément fileté
61 appartient à un organe
6 qui est prévu pour traverser la parclose
4 en vue de coopérer avec l'organe de fixation
7, lequel est prévu pour être fixé à la costière
3. Dans une variante alternative (non représentée), l'élément fileté appartient à un
organe qui est prévu pour traverser la costière en vue de coopérer avec l'organe de
fixation, lequel est prévu pour être fixé à la parclose.
[0069] Au moins une entretoise
6 est agencée entre la parclose
4 et la costière
3, et forme l'organe
6 ayant l'élément fileté
61. De préférence, comme visible sur la
figure 1, une pluralité d'entretoises
6 sont agencées entre la parclose
4 et la costière
3, en étant réparties sur le pourtour du rebord
31 de la costière
3.
[0070] L'entretoise
6 est configurée pour limiter les efforts appliqués au vitrage
2 par la parclose
4 et/ou par la costière
3. Plus précisément, l'entretoise
6 présente des dimensions, et de préférence une hauteur, qui sont calibrées de sorte
à maîtriser les efforts appliqués au vitrage
2 par la parclose
4 et/ou par la costière
3 lors de la mise en prise de l'élément fileté
61 avec l'organe de fixation
7. De cette manière, le maintien du vitrage
2 sur la costière
3 par la parclose
4 est réalisé au moyen de contraintes dont l'intensité est contrôlée avec précision,
ce qui permet de contenir la dilatation thermique du vitrage
2, tout en évitant son fluage, à chaque fois en vue d'éviter l'apparition d'ouvertures
entre la costière
3 et le vitrage
2 et/ou entre le vitrage
2 et la parclose
4, lorsque le lanterneau
1 atteint des températures très importantes. En outre, la contrainte appliquée au vitrage
2 par la parclose
4 et/ou par la costière
3 est contrôlée de sorte à garantir l'étanchéité au fluide, typiquement à l'eau de
pluie, du lanterneau
1. En d'autres termes, la contrainte est contrôlée de manière à être suffisamment forte
pour garantir le maintien du vitrage
2 sur la costière
3 (et ainsi l'étanchéité du lanterneau
1), notamment lors d'un éventuel fluage à haute température, mais suffisamment faible
pour que le vitrage
2 puisse se dilater à haute température sans se briser à cause de cette déformation
thermique.
[0071] En outre, l'entretoise
6 présente une surface externe
600 en contact avec une surface interne de la parclose
4, plus précisément avec une surface interne de la partie de maintien
41 de la parclose
4, et une surface interne
601 en contact avec une surface externe de la costière
3, plus précisément avec une surface externe du rebord
31 de la costière
3. De préférence, chacun de la surface externe
600 et de la surface interne
601 de l'entretoise
6 présente une planéité la plus précise possible, afin de garantir le parallélisme
de la surface interne de la partie de maintien
41 de la parclose
4 et de la surface externe du rebord
31 de la costière
3. Ceci garantit que la dilatation thermique du vitrage
2 puisse se dérouler de manière homogène, de préférence uniquement dans le plan d'extension
du vitrage
2, c'est-à-dire parallèlement à la surface inférieure
201 et à la surface supérieure
200 du vitrage
2. De cette manière, lors de la dilatation thermique du vitrage
2 à hautes températures, les contraintes exercées par le vitrage 2 sur la parclose
4 et/ou sur la costière
4 sont réduites au minimum dans une direction transversale au plan d'extension du vitrage
2.
[0072] Lorsqu'une pluralité d'entretoises
6 est prévue, toutes les surfaces externes
600 des entretoises
6 sont parallèles les unes aux autres afin que la parclose
4 exerce une contrainte uniforme sur le vitrage
2 une fois fixée sur la costière
3.
[0073] Dans une variante, l'entretoise comprend de l'acier inoxydable, voire est constituée
d'acier inoxydable, dont les propriétés mécaniques sont adaptées au contrôle des efforts
appliqués au vitrage par la parclose et/ou par la costière.
[0074] Comme illustré sur la
figure 7, l'entretoise
6 comprend avantageusement l'élément fileté
61 destiné à coopérer avec l'organe de fixation
7.
[0075] Plus précisément, l'entretoise
6 comprend une section de corps
60 s'étendant entre la parclose
4 et la costière
3, et un téton
61 faisant saillie d'une extrémité de la section de corps
60, le téton
61 étant destiné à traverser l'une parmi la parclose
3 et la costière
4. Une section transversale de la section de corps
60 est avantageusement supérieure à une section transversale du téton
61, la section transversale étant prise orthogonalement à un axe principal d'extension
Y-Y de l'entretoise
6. De préférence, c'est alors une surface externe du téton
61 qui est fileté, la surface externe étant cette fois définie radialement par rapport
à l'axe principal d'extension
Y-Y, l'organe de fixation
7 étant alors taraudé pour coopérer avec le téton
61. De manière avantageuse, l'extrémité inférieure du téton
61, laquelle n'est pas filetée, est toutefois chanfreinée, de sorte à favoriser la coopération
avec l'organe de fixation
7.
[0076] Dans une variante illustrée sur la
figure 7, la section de corps
60 comprend une portion cylindrique, de préférence cylindrique droite, voire cylindrique
de révolution. Plus précisément, la section de corps
60 comprend une portion qui est un cylindre, selon les mêmes propriétés que celles décrites
en référence au corps
32 de la costière
3.
[0077] En outre, un orifice taraudé
62 est avantageusement ménagé dans la section de corps
60. En effet, le système de fixation comprend de préférence une vis
8 adaptée pour coopérer avec l'orifice taraudé
62, et ainsi fixer l'entretoise 6 à l'une de la parclose
4 et de la costière
3, tandis que l'organe de fixation
7 est fixé sur l'autre de la costière
3 et de la parclose
4. En définitive, au lieu de prévoir une vis traversant l'un parmi la costière
4 et la parclose
3 pour coopérer avec un organe de fixation
7 fixé sur l'autre de la parclose
3 et de la costière
4, la vis
8 coopère d'abord avec l'entretoise
6, laquelle coopère ensuite avec l'organe de fixation
7. Ainsi, les efforts appliqués au vitrage
2 par la parclose
4 et/ou par la costière
3 sont mieux contrôlés, puisqu'il n'existe pas de risque que la parclose
4 et/ou la costière
3 ne se déforme lors du vissage de l'entretoise
6 dans l'organe de fixation
7 et/ou lors du vissage de la vis
8 dans l'entretoise
6. De préférence, le système de fixation comprend une rondelle
9 prévue pour être positionnée entre la vis
8 et l'une parmi la parclose
4 et la costière
3 à travers laquelle la vis
8 s'étend pour fixer l'entretoise
6, et ce afin de limiter les efforts appliqués par la vis
8 sur la parclose
4 ou la costière
3. Alternativement à la vis
8, d'autres types d'élément de fixation peuvent être prévus, comme un clou ou une cheville,
l'orifice
62 n'étant pas alors nécessairement taraudé. En tout état de cause, des orifices
400 peuvent être prévus dans la parclose
4, de préférence dans la partie de maintien
41 comme visible sur la
figure 5 et sur la
figure 6, pour qu'elle puisse être traversée par la vis
8, le clou, la cheville, etc.
[0078] Dans une autre variante (non représentée), le système de fixation comprend une tige
filetée faisant saillie de la section de corps de l'entretoise et prévue pour traverser
l'une de la parclose et de la costière pour y fixer l'entretoise. Pour ce faire, la
tige filetée peut coopérer avec un écrou rapporté sur la tige et serré sur l'une de
la parclose et de la costière. La tige filetée peut être rapportée et fixée sur la
section de corps ou être venue de matière avec la section de corps.
[0079] Dans une variante illustrée sur la
figure 7, l'orifice taraudé
62 s'étend selon la hauteur de la portion cylindrique de la section de corps
60. En outre, l'orifice taraudé
62 est borgne en débouchant au niveau de la surface supérieure
600 de la section de corps
60, sans être débouchant au niveau de l'extrémité inférieure du téton
61, ni même de la section de corps
60, au niveau de la jonction entre la section de corps
60 et le téton
61. La profondeur de l'orifice taraudé
62 ménagé dans la section de corps
60 peut être ajustée en fonction du contrôle souhaité dans les contraintes appliquées
au vitrage
2, mais aussi en fonction du coût de fabrication.
[0080] De préférence, comme illustré sur la
figure 7, l'organe de fixation
7 est fixé à la costière
3, et la vis
8 fixe l'entretoise
6 à la parclose
4.
[0081] Dans une variante illustrée sur la
figure 7, une section transversale de la section de corps
60 est supérieure à une section transversale de l'organe de fixation
7. Ceci permet de garantir l'étanchéité au niveau de la jonction entre l'entretoise
6 et de l'organe de fixation
7, au cas où du fluide s'infiltrerait entre la parclose
4 et le vitrage
2. De cette manière, le fluide ne risque pas de pénétrer au sein de l'organe de fixation
7 et de s'écouler sur le matériau d'isolation, mais poursuit plutôt sa route vers la
deuxième portion
312 de la section transversale du rebord
31 de la costière
3, pour se déverser sur la couverture dans une zone distante du matériau d'isolation.
[0082] De manière privilégiée, l'organe de fixation est un rivet
7, lequel est en outre prévu pour être riveté à la costière
3. Ceci permet notamment de mieux garantir l'étanchéité de la coopération entre l'élément
fileté
61 et l'organe de fixation
7, au cas où du fluide s'infiltrerait entre la parclose
4 et le vitrage
2.
[0083] Le rivet
7 comprend classiquement une tête percée d'une ouverture traversante, un tirant s'étendant
à l'intérieur du rivet
7 pour permettre le rivetage, et une portion de faiblesse, laquelle est destinée à
se déformer par traction du rivet
7 à travers la tête.
[0084] En outre, le rivet
7 comprend avantageusement une portion de cylindre, laquelle est destinée à traverser
la costière
3, de préférence en étant entouré par la tête et par la portion de faiblesse. Plus précisément,
le rivet
7 comprend une portion qui est un cylindre, selon les mêmes propriétés que celles décrites
en référence au corps
32 de la costière
3. De préférence, cette portion de cylindre n'est pas de révolution, voire est hexagonale,
comme illustré sur la
figure 7. De cette manière, le risque que le rivet
7 tourner autour de son axe principal lors du vissage de l'élément fileté
61 sur le rivet
7, est limité. De la même manière, un orifice traversant
313 est ménagé dans la costière
3, et plus précisément à travers le rebord
31 de la costière
3, pour recevoir le rivet
7, et plus précisément la portion de cylindre du rivet
7. L'orifice traversant
313 présente avantageusement la même section transversale que celle de la portion de
cylindre du rivet
7, de sorte à pouvoir l'accueillir et faciliter le vissage et/ou le dévissage de l'élément
fileté
61 sur le rivet
7, c'est-à-dire que l'orifice traversant
313 est cylindrique, de préférence en présentant une section transversale qui n'est pas
de révolution, voire qui est hexagonale.
[0085] Dans une variante, un orifice borgne, de préférence taraudé pour coopérer avec l'élément
fileté
61, est ménagé dans la portion de cylindre du rivet
7. L'orifice borgne est en outre destiné à être en regard de la parclose
4 lorsque le rivet
7 est riveté à la costière
3. Plus précisément, l'orifice taraudé borgne débouche sur la base de la portion cylindrique
du rivet
7 qui est en regard de la parclose
4, sans déboucher sur la base de la portion cylindrique du rivet
7 qui est en regard du matériau isolant, de sorte à ce que, en cas d'infiltration de
fluide au sein du rivet
7, le fluide ne s'écoule pas sur le matériau isolant. De préférence, la portion taraudée
du rivet
7 n'est pas déformée lorsque le rivet
7 est riveté sur la costière
3, c'est-à-dire que la portion taraudée du rivet
7 est distincte de la portion de faiblesse du rivet
7.
Procédé de fabrication
[0086] En référence à la
figure 8, un procédé de fabrication du lanterneau
1 illustré sur la
figure 1 et sur la
figure 2 comprend avantageusement les étapes successives décrites ci-après.
[0087] Une tôle en acier est découpée
E1, de sorte à former la parclose
4 d'une part, comme illustrée sur la
figure 6, et les panneaux
301, 302, 303, 304 de la costière
3 d'autre part. La découpe
E1 peut être réalisé par tout moyen de découpe adaptée, tel que par emboutissage, poinçonnage
ou même au laser, ce-dernier permettant notamment de limiter les déformations de la
tôle.
[0088] Des orifices de fixation
300, 323, 313, 400 sont pratiqués
E2 dans la parclose
4 comme dans les panneaux
301, 302, 303, 304 de la costière
3. Dans la costière
3, les orifices de fixation
300, 323, 313 sont pratiqués tant dans la partie de base
30 de chaque panneau
301, 302, 303, 304, pour la fixation à la couverture, que dans les brides de fixation
321 et les bords
322 de la partie de corps
32 de chaque panneau
301, 302, 303, 304, pour la fixation par rivetage et collage, et que dans la partie de rebord
31 de chaque panneau
301, 302, 303, 304, pour le rivetage des rivets
7 taraudés. Dans la parclose
3, les orifices de fixations
400 sont ménagés dans la partie de maintien
41 pour la fixation des entretoises
6 à la parclose
4. Comme pour la découpe
E1, la pratique
E2 des orifices de fixation
300, 323, 313, 400 peut être réalisée par emboutissage, poinçonnage ou même au laser, ce-dernier permettant
notamment de limiter les déformations de la tôle.
[0089] Alternativement, le corps de la costière pourrait ne comprendre qu'un seul panneau
qui, une fois les orifices de fixation pratiqués, serait alors cintré et/ou plié de
sorte à faire correspondre un premier rebord et un deuxième rebord.
[0090] La partie de base
30 et la partie de rebord
31 de chaque panneau
301, 302, 303, 304 sont formées par pliure
E3 des panneaux
301, 302, 303, 304, de sorte à délimiter la partie de corps
32.
[0091] La partie de maintien
41 et les parties de rabat
42 de la parclose sont formées par pliure
E3 ou par emboutissage, lequel éventuellement complétée par un poinçonnage si le cadre
de la parclose
4, avec son ouverture centrale
4000 pour autoriser le passage de la lumière à travers le vitrage
2, n'a pas précédemment été découpée dans la tôle. En cas de pliure, les bords latéraux
422, 423 des parties de rabat
42 sont fixés entre eux, de préférence par soudure, à l'aide d'un cordon interne et/ou
externe au niveau de la jonction entre les bords latéraux
422, 423.
[0092] Les parties de rebord ou le rebord
31 sont/est posé(es)
E4 sur un bâti plat (non représenté), afin de garantir la planéité du rebord
31 la plus exacte possible, pour ensuite recevoir le vitrage
2. La surface du bâti sur laquelle le rebord
31 est posé s'étend donc dans un plan sans en dévier, le plan s'étendant de préférence
selon l'inclinaison du vitrage
2 recherché dans le lanterneau
1.
[0093] Le premier bord
321 du corps
32 de la costière
3 est collé
E5 sur le deuxième bord
322 du corps
32 de la costière
3. De préférence, le collage
E5 est mis en œuvre par dépôt de portions de colle distinctes qui sont réparties le
long du deuxième bord
322 et/ou du premier bord
321. De manière privilégiée, les portions de colle sont déposées sur le bord
322 des panneaux
301, 302, 303, 304 en regard de la bride de fixation
321, pour que, au moment d'approcher et de mettre la bride de fixation
321 en pression sur le deuxième bord
322, la colle s'écrase vers l'extérieur. De cette manière, si la jonction entre la bride
de fixation
321 et le deuxième bord
322 est amenée à fluer par dilation thermique, le fluage puisse s'ouvrir vers l'extérieur
afin de garantir l'étanchéité du lanterneau
1.
[0094] Comme visible sur la
figure 4, le premier bord
421 est riveté
E6 au deuxième bord
422, les parties de rebord ou le rebord
31 étant toujours posé(es) sur le bâti plat.
[0095] Dans le cas où le corps n'est formé que d'un seul panneau cintré et/ou plié, le panneau
cintré et/ou plié formant le corps est alors rapporté et fixé au rebord, typiquement
par rivetage et collage, selon la même méthode, ou par soudure, en ménageant un cordon
de soudure interne à la jonction entre rebord et corps et un cordon externe à la jonction
entre rebord et corps. La base est ensuite rapportée et fixée au panneau cintré et/ou
plié formant le corps, typiquement par rivetage et collage, selon la même méthode,
ou par soudure, en ménageant un cordon de soudure interne à la jonction entre base
et corps et un cordon externe à la jonction entre base et corps.
[0096] En définitive, la costière
3 est montée à l'envers sur le bâti plat, le rebord
31 étant en contact avec le bâti plat pour garantir la planéité. La costière
3 est ensuite retournée pour mettre en œuvre les étapes suivantes de fabrication.
[0097] L'organe de fixation, qui est de préférence un rivet taraudé borgne
7, est ensuite fixé
E7 à la costière
3, de préférence au rebord
31 de la costière
7, de manière privilégiée par rivetage. Ceci est mis en œuvre par insertion de rivets
7 au sein de chacun des orifices
313 du rebord
31 de la costière
3 prévus à cet effet, puis par traction sur le tirant et déformation de la portion
de faiblesse à travers la tête de chaque rivet
7, ce qui assure une étanchéité autour de chaque orifice
313 ménagé dans le rebord
31.
[0098] Chaque entretoise
6 est ensuite fixée
E8 à la costière
3, par vissage de leur téton
61 dans les rivets taraudés borgnes
7 qui sont rivetés à la costière
3.
[0099] Le vitrage
2 est positionné
E9 sur le rebord
31 de la costière
3, dans l'espace délimité par les entretoises
6.
[0100] Enfin, la parclose
4 est agencée sur le vitrage
2 et fixée
E10 à la costière
3 au moyen des vis
8 et des rondelles
9 du système de fixation. Chaque vis
8 traverse la parclose
4 pour coopérer avec l'orifice taraudé borgne
62 de l'entretoise
6. Le serrage de chaque vis
8 est mis en œuvre, de préférence, à la clef dynamométrique, dont l'intensité de serrage
est contrôlée au dixième de Newton grâce à la présente des entretoises
6. Alternativement, la fixation
E10 est réalisée par serrage d'un écrou sur chaque tige filetée faisant saillie de la
section de corps de chaque entretoise, lesquelles tiges filetées traversent la parclose,
de préférence au moyen d'une clef dynamométrique.