DOMAINE DE L'INVENTION
[0001] La présente invention concerne une fixation pour retenir une chaussure sur une raquette
à neige et plus particulièrement un perfectionnement qui permet une bonne tenue latérale
du talon et qui facilite le chaussage pour l'utilisateur. L'invention concerne aussi
la raquette à neige équipée de la fixation de l'invention.
[0002] Les raquettes à neige sont des engins connus depuis de très nombreuses années, car
utilisées depuis plusieurs siècles par les populations, notamment scandinaves, pour
se déplacer sur la neige.
[0003] Jusqu'à nos jours, les raquettes à neige étaient utilisées à des fins utilitaires
ou militaires, pour permettre aux populations et aux troupes alpines de se déplacer
sur la neige ainsi que pour leurs déplacements nécessités par la vie quotidienne.
[0004] Actuellement, les raquettes à neige sont aussi utilisées par des utilisateurs qui
font des randonnées et des promenades, voire des compétitions. Mais les utilisateurs
cherchent bien entendu la sécurité, les performances, et notamment le confort, mais
aussi la facilité de chaussage.
[0005] On connaît de nombreux dispositifs de retenue destinés à équiper les raquettes à
neige, tels que des plaques articulées comprenant des éléments de fixation de la chaussure.
Ces éléments comprennent notamment des éléments de fixations avant et arrières configurés
pour retenir respectivement l'extrémité avant et le talon de la chaussure.
ETAT ANTÉRIEUR DE LA TECHNIQUE
[0007] Même si les fixations récentes apportent déjà un perfectionnement d'utilisation une
fois chaussées, celles-ci présentent des difficultés lors de la mise en place de la
chaussure.
[0008] En effet, avec les fixations traditionnelles, la mise en place de la chaussure et
sa retenue se font généralement par un ensemble de sangles souples ou semi rigides
comprenant des boucles de serrage, leur serrage allongeant le chaussage.
[0009] On connaît par exemple de
US20170225061 une raquette présentant une fixation avec un organe de retenue arrière coulissant,
mais la fixation de la chaussure à la raquette se fait au moyen de lanières qui sont
en partie à enrouler autour de la cheville de l'utilisateur, et le chaussage des raquettes
est en conséquence long et complexe.
EXPOSÉ DE L'INVENTION
[0010] La présente invention apporte un perfectionnement en proposant une fixation pour
raquettes à neige qui se chausse facilement, tout en assurant une bonne tenue de la
chaussure.
[0011] Afin d'atteindre ce but l'invention propose une fixation d'une chaussure sur une
raquette à neige, comportant :
- un organe de retenue avant formant, à l'état chaussé, une retenue pour la partie avant
de la chaussure,
- un organe de retenue arrière formant, à l'état chaussé, une retenue pour la partie
arrière de la chaussure,
caractérisée en ce que l'organe de retenue arrière comporte :
- une paroi d'emboîtement, qui comporte une portion arrière centrale venant, à l'état
chaussé, en appui contre la portion supérieure du talon de l'utilisateur et deux portion
latérales orientées vers l'avant, la paroi d'emboîtement étant mobile selon un axe
avant/arrière entre une position de repos et de libération de la chaussure vers l'arrière,
et une position de retenue de la chaussure vers l'avant,
- deux liaisons latérales situés de part et d'autre latéralement de la portion arrière
centrale et reliées sur leur extrémité supérieure à la paroi d'emboîtement au niveau
de ses liaisons latérales, et à leur extrémité inférieure à un fond de la fixation,
- des moyens de traction vers l'avant dont l'actionnement tire la paroi d'emboîtement
vers l'avant,
et en ce que les moyens de traction comportent des câbles de traction et un enrouleur
dont l'actionnement exerce une traction sur les câbles de traction, l'enrouleur étant
disposé sur un capot de l'organe de retenue avant,
les câbles de traction, la paroi d'emboîtement et l'organe de retenue avant formant
une boucle serrée, lors de l'actionnement de l'enrouleur, sur le dessus du pied de
l'utilisateur et autour de sa cheville.
[0012] La paroi d'emboitement mobile vers l'avant couplée avec les moyens de traction vers
l'avant permet un chaussage simplifié, et son caractère mobile permet à la paroi d'emboitement
d'accommoder une plus grande gamme de pointures de chaussures.
[0013] La fixation selon l'invention peut en outre présenter une ou plusieurs des caractéristiques
suivantes.
[0014] Les liaisons latérales peuvent être montées articulées à leurs extrémités inférieures
au fond de la fixation, la translation de la paroi d'emboîtement étant assurée par
le basculement des liaisons latérales.
[0015] Les liaisons latérales peuvent être en outre montées articulées à leurs extrémités
supérieures à la paroi d'emboîtement.
[0016] Les liaisons latérales peuvent comporter à leurs extrémités supérieures des guides
en translation traversés par les portions latérales de la paroi d'emboîtement.
[0017] Les liaisons latérales peuvent être montées articulées à leurs extrémités inférieures
au fond de la fixation.
[0018] La paroi d'emboîtement peut être élastiquement déformable, le passage de la position
de retenue de la chaussure à la position de repos et de libération se faisant par
déformation élastique de la paroi d'emboîtement, la position de retenue de la chaussure
correspondant à une configuration de moindre déformation de la paroi d'emboîtement.
[0019] En alternative, la paroi d'emboîtement et les liaisons latérales peuvent être réalisées
sous forme d'un ensemble monobloc en matériau déformable élastiquement, le passage
de la position de retenue de la chaussure à la position de repos et de libération
se faisant par déformation élastique de la paroi d'emboîtement et des liaisons latérales.
[0020] Les extrémités inférieures de chacune des liaisons latérales peuvent être situées
en avant par rapport à portion arrière centrale
[0021] L'enrouleur peut être un enrouleur à cliquet.
[0022] La fixation peut comporter des pièces latérales de maintien, disposées latéralement
de part et d'autre, au niveau de métatarses du pied de l'utilisateur, en arrière par
rapport à l'organe de retenue avant, comportant des passages pour les câbles de traction
et fixées à leur extrémité inférieure au fond de la fixation.
[0023] Les pièces latérales de maintien peuvent comportent des passages pour les câbles
de traction orientés en direction de l'organe de retenue arrière à l'arrière, et vers
l'enrouleur à l'avant.
[0024] Le fond de la fixation peut être constitué d'un tamis de la raquette à neige ou bien
d'une plaque articulée par rapport au tamis de la raquette à neige.
[0025] L'invention se rapporte aussi à une raquette à neige, caractérisée en ce qu'elle
comporte une fixation telle que précédemment décrite.
BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0026] D'autres caractéristiques et avantages de la fixation selon l'invention apparaîtront
à la lecture de la description détaillée des figures ci-après, figures parmi lesquelles
:
- la figure 1 est une vue latérale d'un un premier mode de réalisation de la raquette
à neige, avec la fixation de retenue de la chaussure de l'utilisateur en position
déchaussée prête à être chaussée, la chaussure étant représentée en traits pointillés
;
- la figure 2 est une vue latérale de la raquette à neige de la figure 1, avec la fixation
de retenue de la chaussure de l'utilisateur en position chaussée, la chaussure étant
représentée en traits pointillés ;
- la figure 3 est une vue en perspective de la raquette à neige de la figure 1, avec
la fixation de retenue de la chaussure de l'utilisateur en position déchaussée prête
à être chaussée (sans chaussure) ;
- la figure 4 est une vue en perspective de la raquette à neige de la figure 1, avec
la fixation de retenue de la chaussure de l'utilisateur en position chaussée, la chaussure
n'étant pas représentée ;
- la figure 5 est une vue de dessus du mode de réalisation de la figure 1 ;
- la figure 6 est une vue latérale d'un deuxième mode de réalisation de raquette à neige,
avec la fixation de retenue de la chaussure de l'utilisateur en position déchaussée
prête à être chaussée, la chaussure n'étant pas représentée ;
- la figure 7 est une vue latérale de la raquette à neige de la figure 6, avec la fixation
de retenue de la chaussure de l'utilisateur en position chaussée, la chaussure étant
représentée en traits pointillés ;
- la figure 8 est une vue similaire à la figure 7 alors que la fixation de retenue pivotante
par rapport au tamis est en position levée ;
- la figure 9 est une vue latérale de l'élément arrière de la fixation selon un premier
mode de réalisation ;
- la figure 10 est une vue latérale de l'élément arrière de la fixation selon un second
mode de réalisation ;
- la figure 11 est une vue latérale de l'élément arrière de la fixation selon un troisième
mode de réalisation ; et
- la figure 12 est une vue latérale de l'élément arrière de la fixation selon un quatrième
mode de réalisation.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION
[0027] Les figures 1 à 5 montrent un premier mode de réalisation de fixation (1) implémenté
dans une raquette à neige (2), une fois en position de repos et de libération d'une
chaussure (CH). Les figures 1 et 2 montrent la raquette à neige (2) de profil, les
figures 3 et 4 montrent la raquette à neige (2) en vue de trois-quarts arrière, la
figure 5 montre la raquette à neige (2) en vue de dessus.
[0028] La raquette à neige désignée sous la référence générale (2), qui comprend la fixation
(1) selon l'invention, se présente sous la forme d'une plaque allongée de dimensions
supérieures à celles de la chaussure, avantageusement ajourée formant de façon connue
un tamis (18) de la raquette, de plan de symétrie générale (P) comprenant un ensemble
de parois supportant la fixation (1) de l'invention, destinée à retenir la chaussure
(CH) de l'utilisateur.
[0029] Cette plaque articulée peut être réglable en longueur, la fixation pouvant ainsi
couvrir davantage de pointures de chaussures.
[0030] Ledit tamis (18) avec son ensemble de parois internes forme une surface inférieure
générale d'appui sur la neige permettant à l'utilisateur de ne pas trop s'enfoncer
dans la neige et ce, grâce à la surface portante, de dimensions supérieures à la surface
inférieure de la semelle sans tamis (18).
[0031] La fixation (1) pour retenir la chaussure (CH) sur le tamis (18) de la raquette à
neige (2) est par exemple fixée sur le tamis (18) comprenant des moyens de retenue
avant de la chaussure (CH), et des moyens de retenue arrière de la chaussure (CH).
Chacun des moyens de retenue étant constitué par un organe de retenue (4, 5) de la
chaussure (CH), à savoir un organe de retenue avant (4) et un organe de retenue arrière
(5).
[0032] Par convention, l'avant (AV) est situé vers les orteils de l'utilisateur, tandis
que l'arrière (AR) est situé vers le talon de l'utilisateur.
[0033] L'organe de retenue arrière (5) est mobile, entre une position de repos et de libération
de la chaussure (CH) représentée en figure 1, et une position de retenue de la chaussure
(CH) représentée en figure 2. En particulier, le passage d'une position à l'autre
est effectué soit par déformation élastique, soit par pivotement.
[0034] L'organe de retenue arrière (5) est un élément déformable, réalisé par exemple en
matière plastique du type polyuréthane expansé et réticulé. Il est constitué par une
paroi d'emboitement (8) formant une cavité ouverte vers l'avant (AV), formée par une
portion arrière centrale (9) dont les extrémités latérales sont prolongées par respectivement
des portions latérales (10a, 10b) s'étendant vers l'avant (AV).
[0035] Selon une caractéristique de l'invention, la paroi d'emboitement (8) est reliée au
tamis (18) par deux liaisons latérales (11a, 11b) disposées de part et d'autre du
plan (P) de symétrie générale, et s'étendant vers le haut (HA) par rapport au tamis
(18) de la raquette (2). Il est à noter que ces ailettes latérales ont deux effets
:
- un effet de retenue latérale de la chaussure (CH) permettant une bonne tenue du talon
selon l'axe transverse (X, X'), voir figure 5, correspondant à l'axe gauche-droite,
particulièrement avantageuse lors de l'utilisation de la raquette à neige (2) en dévers,
- un effet de pré-positionnement de la portion arrière centrale (9) en position haute
facilitant le chaussage, sachant que sans ce pré positionnement, l'utilisateur devrait
tenir la paroi d'emboitement (8) pour pouvoir chausser la raquette à neige (2).
[0036] En particulier, les extrémités inférieures de chacune des liaisons latérales (11a,
11b) sont situées en avant par rapport à portion arrière centrale (9), que soit en
position déchaussée (figure 1) ou en position chaussée (figure 2).
[0037] Il est ainsi assuré que les liaisons latérales (11a, 11b) sont en appui contre la
partie latérale du talon de l'utilisateur. Les liaisons latérales (11a, 11b) sont
notamment reliées sur leur extrémité supérieure à la paroi d'emboîtement (8) au niveau
de ses portions latérales (10a, 10b).
[0038] Les extrémités inférieures de chacune des liaisons latérales (11a, 11b) sont selon
un premier mode de réalisation, représenté dans les figures 1 à 5, montées pivotantes
sur le fond de la fixation (1), qui est ici le tamis (18), afin que la paroi d'emboîtement
(8) de l'organe de retenue arrière (5) soit pivotante autour de l'axe transverse (X,
X'). L'inclinaison avant/arrière des liaisons latérales (11a, 11b) permet de translater
la paroi d'emboîtement (8) portée par l'extrémité supérieure desdites liaisons latérales
(11a, 11b).
[0039] Selon le mode de réalisation figurant dans les figures 6 à 8, la fixation (2) est
montée sur une plaque articulée (3) qui forme le fond de la fixation (1) en lieu et
place du tamis (18). La plaque articulée (3) est notamment articulée par rapport au
tamis (18) autour d'un axe transversal (X-X') au niveau de la pointe avant de la chaussure
(CH).
[0040] Afin de faire en sorte que la paroi d'emboitement (8) soit tirée vers l'avant et
pour que sa partie centrale (9) soit mise en pression contre le haut du talon de la
chaussure (CH), des moyens de traction vers l'avant (AV) de la paroi d'emboîtement
(8) sont prévus.
[0041] Les moyens de traction sont constitués par des câbles de traction (16a, 16'a - 16b,
16'b) formant des liaisons latérales (13a, 13b) reliant les extrémités avant des liaisons
latérales (10a, 10b) de la paroi d'emboîtement (8) à l'organe de retenue avant (4),
et notamment à un enrouleur (14) situé sur un capot (15) de l'organe de retenue avant
(4).
[0042] On entend ici par capot (15) une plaque ou languette venant en appui contre le dessus
du pied au niveau des métatarses, à l'avant.
[0043] Ces liaisons sont avantageusement et à titre d'exemple d'exécution, constituées par
des câbles de traction (16a, 16'a - 16b, 16'b), dont l'une au moins des extrémités
est destinée à s'enrouler autour d'un enrouleur (14).
[0044] Ledit enrouleur (14) est manipulé par l'utilisateur, pour faire passer la paroi d'emboitement
de sa position de repos, tel qu'illustrée aux figures 1, 3 et 6, vers sa position
de retenue de la chaussure tel qu'illustré aux figures 2, 4, 7 et 8, et inversement
de cette position vers sa position de repos de libération de la chaussure (CH).
[0045] L'enrouleur (14) peut notamment être un enrouleur à cliquet, ne permettant le desserrage
qu'en actionnant un bouton par exemple, tandis que le serrage est effectué par rotation
de l'enrouleur (14).
[0046] On notera que l'enrouleur (14) est avantageusement du type "Boa" (marque déposée)
et est disposé sur un capot (15) de l'organe de retenue avant (4).
[0047] Selon une variante d'exécution représentée en figure 9, le déplacement de la position
de repos et de libération de la chaussure à la position de retenue est réalisé par
simple déformation élastique. A cet effet les parties inférieures des liaisons latérales
(11a, 11b) ne seront pas montées pivotantes mais simplement solidaires du tamis (18).
[0048] Les câbles de traction (16a, 16'a - 16b, 16'b), la paroi d'emboîtement (8) et l'organe
de retenue avant (5) forment une boucle serrée, lors de l'actionnement de l'enrouleur,
sur le dessus du pied de l'utilisateur et autour de sa cheville. La chaussure (CH)
est alors parfaitement plaquée contre le fond de la fixation (1). Le chaussage est
néanmoins plus facile et rapide que dans le cas des sangles à enrouler autour du pied
et de la cheville avant serrage.
[0049] La paroi d'emboîtement (8) et éventuellement les portions latérales (10a, 10b) sont
alors élastiques, et la position de retenue correspond à l'état de moindre déformation.
[0050] Afin d'assurer la retenue latérale de la partie avant de la chaussure, il est prévu
de chaque côté une pièce latérale de maintien (17a, 17b), fixées à leur extrémité
inférieure au fond de la fixation (1), c'est-à-dire à la plaque articulée (3) ou au
tamis (18). Chacune des pièces latérales de maintien (17a, 17b) présente des passages
pour les câbles de traction (16a, 16'a et 16b, 16'b). Chaque pièce latérale (17a,
17b) sert de guidage pour les câbles de traction (16a, 16'a et 16b, 16'b), avec des
passages pour les câbles de traction (16a, 16'a et 16b, 16'b) orientés en direction
de l'organe de retenue arrière (4) à l'arrière, et vers les moyens de traction vers
l'avant, ici l'enrouleur (14), à l'avant.
[0051] Les pièces latérales de maintien (17a, 17b) forment ainsi un renvoi coudé pour les
câbles de traction (16a, 16'a et 16b, 16'b), ces renvois permettent de maintenir lesdits
câbles de traction (16a, 16'a et 16b, 16'b) abaissés au niveau des métatarses et ainsi
d'éviter une friction des câbles de traction (16a, 16'a et 16b, 16'b) contre la cheville
de l'utilisateur.
[0052] Notons que les pièces latérales de maintien (17a, 17b) sont disposées entre l'organe
de retenue avant (4) et l'organe de retenue arrière (5) sur le trajet des câbles de
traction.
[0053] Ainsi, le fait d'enrouler les câbles provoque en même temps que la mise en pression
de la partie centrale (9) de la paroi d'emboitement (8) sur la partie haute du talon
de la chaussure, la fermeture du capot (15) sur l'avant de la chaussure, constituant
ainsi les moyens de retenue avant de la chaussure, et du maintien latéral de ladite
chaussure grâce aux pièces latérales de maintien (17a, 17b).
[0054] La paroi d'emboitement (9) avec ses deux portions latérales (10a, 10b) ainsi que
les deux liaisons latérales (11a, 11b) est un ensemble réalisé dans un matériau déformable.
On notera que cet ensemble se tient verticalement de façon naturelle grâce aux deux
liaisons latérales (11a, 11b) qui s'étendent vers le haut (HA), de façon à ce que
la portion arrière centrale (9) de la paroi d'emboitement (8) se tienne à une hauteur
(H) comprise entre 3 et 9 cm, par rapport au plan de l'appui de la chaussure (CH)
sur le fond de la fixation (1), qui est soit le tamis (18) soit la plaque articulée
(3) selon construction, de façon à ce qu'en position de retenue cette portion arrière
centrale (9) vienne faire pression vers l'avant sur la partie haute du talon de la
chaussure (CH).
[0055] Ainsi, le chaussage est particulièrement facilité, du fait que l'organe de retenue
arrière (5) se tient naturellement en position prêt à être chaussé, sans avoir à le
maintenir manuellement, tel que cela est illustré aux figures 1, 3 et 6.
[0056] Une fois la chaussure mise en place, l'utilisateur n'a plus qu'à mettre en contact
contraint la portion arrière centrale (9) de la paroi d'emboitement (8) contre le
talon de la chaussure (CH), et ce en agissant sur l'enrouleur (14), tel que cela est
illustré aux figures 2, 4, 7 et 8.
[0057] Pour déchausser, l'utilisateur n'a plus qu'à manipuler l'enrouleur (14) afin de libérer
les câbles de traction.
[0058] Sur ces différents modes de réalisation, les éléments de la fixation sont identiques
et portent les mêmes références.
[0059] Les figures 9 à 12 représentent schématiquement en vue latérale différents modes
de réalisation l'élément de retenue arrière (5) de la fixation.
[0060] Selon le mode de réalisation illustré dans la figure 9, l'élément de retenue arrière
est un ensemble monobloc réalisé en matériau déformable dont l'extrémité inférieure
des liaisons latérales (11a - 11 b) sont fixées selon les modes de réalisation, soit
au tamis (18), soit à la plaque articulée (3). Le déplacement vers l'avant de la portion
arrière centrale (9) de la paroi d'emboitement (8) contre le haut du talon de la chaussure
(CH) se fait dans ce cas par déformation de l'ensemble de la retenue arrière (5).
[0061] La figure 10 représente une variante de réalisation de la figure 9, selon laquelle
les extrémités inférieures des liaisons latérales (11a - 11 b) sont articulées au
fond de la fixation (2), c'est-à-dire selon les modes de réalisation, soit au tamis
(18), soit à la plaque articulée (3). Le déplacement vers l'avant de la portion arrière
centrale (9) de la paroi d'emboitement (8) contre le haut du talon de la chaussure
se fait dans ce cas principalement par rotation et basculement des liaisons latérales
(11a - 11 b).
[0062] La figure 11 représente une autre variante d'exécution des figures 9 et 10, selon
laquelle les extrémités supérieures des liaisons latérales (11a - 11 b) sont articulées
sur les portions latérales (10a, 10b).
[0063] Selon le mode de réalisation de la figure 12, les portions latérales (10a, 10b) sont
montées coulissantes sur les extrémités supérieures des liaisons latérales (11a -
11 b) qui comportent des guides en translation traversés par les portion latérales
(10a, 10b) de la paroi d'emboîtement (8).
[0064] Les fixations (1) selon l'invention sont réglables en longueur, ce qui permet d'avoir
une plus grande amplitude de réglage de tailles adaptées aux différentes pointures
de chaussures.
[0065] Le chaussage de la raquette (2) au moyen des fixations (1) selon l'invention se fait
aussi de façon naturelle et simple, les liaisons latérales (11a - 11b) permettant
un pré-positionnement de la paroi d'emboîtement (8), assurant ainsi une manipulation
aisée, du fait que la paroi d'emboîtement (8) est alors surélevée et prête à être
saisie.
[0066] Une fois les fixations (1) en position de retenue de la chaussure (CH), les moyens
de traction (16a, 16'a - 16b, 16'b) sont actionnés, par exemple au moyen de l'enrouleur
(14). La paroi d'emboîtement (8) est alors entraînée vers l'organe de retenue avant
(4), ce qui vient verrouiller et maintenir la chaussure (CH) dans la fixation (1).
1. Fixation d'une chaussure (CH) sur une raquette à neige (2), comportant :
- un organe de retenue avant (4) formant, à l'état chaussé, une retenue pour la partie
avant de la chaussure (CH),
- un organe de retenue arrière (5) formant, à l'état chaussé, une retenue pour la
partie arrière de la chaussure (CH),
caractérisée en ce que l'organe de retenue arrière (5) comporte :
- une paroi d'emboîtement (8), qui comporte une portion arrière centrale (9) venant,
à l'état chaussé, en appui contre la portion supérieure du talon de l'utilisateur
et deux portion latérales (10a, 10b) orientées vers l'avant, la paroi d'emboîtement
(8) étant mobile selon un axe avant/arrière entre une position de repos et de libération
de la chaussure (CH) vers l'arrière, et une position de retenue de la chaussure (CH)
vers l'avant,
- deux liaisons latérales (11a, 11b) situés de part et d'autre latéralement de la
portion arrière centrale (9) et reliées sur leur extrémité supérieure à la paroi d'emboîtement
(8) au niveau de ses liaisons latérales (10a, 10b), et à leur extrémité inférieure
à un fond de la fixation (1),
- des moyens de traction vers l'avant (AV) dont l'actionnement tire la paroi d'emboîtement
(8) vers l'avant (AV),
et
en ce que les moyens de traction comportent des câbles de traction (16a, 16'a - 16b, 16'b),
et un enrouleur (14) dont l'actionnement exerce une traction sur les câbles de traction
(16a, 16'a - 16b, 16'b), l'enrouleur (14) étant disposé sur un capot (15) de l'organe
de retenue avant (4),
les câbles de traction (16a, 16'a - 16b, 16'b), la paroi d'emboîtement (8) et l'organe
de retenue avant formant une boucle serrée, lors de l'actionnement de l'enrouleur,
sur le dessus du pied de l'utilisateur et autour de sa cheville.
2. Fixation selon la revendication 1, caractérisée en ce que les liaisons latérales (11a, 11b) sont montées articulées à leurs extrémités inférieures
au fond (18, 3) de la fixation (1) la translation de la paroi d'emboîtement (8) étant
assurée par le basculement des liaisons latérales (11a, 11b).
3. Fixation selon la revendication 2, caractérisée en ce que les liaisons latérales (11a, 11b) sont en outre montées articulées à leurs extrémités
supérieures à la paroi d'emboîtement (8).
4. Fixation selon la revendication 1, caractérisée en ce que les liaisons latérales (11a, 11b) comportent à leurs extrémités supérieures des guides
en translation traversés par les portion latérales (10a, 10b) de la paroi d'emboîtement
(8).
5. Fixation selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les liaisons latérales (11a, 11b) sont montées articulées à leurs extrémités inférieures
au fond (18, 3) de la fixation (1).
6. Fixation selon la revendication 1, caractérisée en ce que la paroi d'emboîtement (8) est élastiquement déformable, le passage de la position
de retenue de la chaussure (CH) à la position de repos et de libération se faisant
par déformation élastique de la paroi d'emboîtement (8), la position de retenue de
la chaussure (CH) correspondant à une configuration de moindre déformation de la paroi
d'emboîtement (8).
7. Fixation selon la revendication 1, caractérisée en ce que la paroi d'emboîtement (8) et les liaisons latérales (11a, 11b) sont réalisées sous
forme d'un ensemble monobloc en matériau déformable élastiquement, le passage de la
position de retenue de la chaussure (CH) à la position de repos et de libération se
faisant par déformation élastique de la paroi d'emboîtement (8) et des liaisons latérales
(11a, 11b).
8. Fixation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les extrémités inférieures de chacune des liaisons latérales (11a, 11b) sont situées
en avant par rapport à portion arrière centrale (9).
9. Fixation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'enrouleur (14) est un enrouleur à cliquet.
10. Fixation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte des pièces latérales de maintien (17a, 17b), disposées latéralement
de part et d'autre, au niveau de métatarses du pied de l'utilisateur, en arrière par
rapport à l'organe de retenue avant (4), comportant des passages pour les câbles de
traction (16a, 16'a et 16b, 16'b) et fixées à leur extrémité inférieure au fond (18,
3) de la fixation (1).
11. Fixation selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les pièces latérales de maintien (17a, 17b) comportent des passages pour les câbles
de traction (16a, 16'a et 16b, 16'b) orientés en direction de l'organe de retenue
arrière (4) à l'arrière, et vers l'enrouleur (14) à l'avant.
12. Fixation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le fond de la fixation (1) est constitué d'un tamis (18) de la raquette à neige (2).
13. Fixation selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que le fond de la fixation (1) est constitué d'une plaque articulée (3) par rapport au
tamis (18) de la raquette à neige (2).
14. Raquette à neige, caractérisée en ce qu'elle comporte une fixation (1) selon l'une au moins des revendications précédentes.