[0001] L'invention concerne un dispositif d'aide au traçage d'une surface au moyen d'un
cordeau de traçage (ou cordeau à tracer). Dans le domaine de la construction, il est
nécessaire de pouvoir tracer des repères visuels sur une surface, qui permettent d'aligner
des éléments de constructions lors de leur pose. Un tel alignement peut être souhaité
aux fins de conférer un aspect esthétique à la construction, mais il est aussi souvent
nécessaire pour assurer une résistance mécanique suffisante à cette construction.
Il peut s'agir de l'alignement de montants -notamment métalliques- verticaux sur des
rails inférieurs et supérieurs horizontaux et formant la structure de cloisons réalisées
par un plaquiste. Il peut s'agir de l'alignement sur le sol de dalles les unes par
rapport aux autres selon un motif esthétique, la pose de ces dalles étant réalisée
par un carreleur. Il peut aussi s'agir de la pose d'un lattage ou du traçage d'ournes
sur les liteaux, préparatoires à la pose d'ardoises ou de tuile sur un toit en construction
et réalisée par un couvreur.
[0002] Considérant en particulier la pose régulière des liteaux parallèlement au bord du
toit en construction, il est essentiel que le couvreur puisse réaliser un traçage
précis des chevrons sur toute la longueur du toit. Pour ce faire, le couvreur réalise
un marquage préalable de la position des liteaux sur un premier chevron de rive -par
exemple un premier chevron formant un premier pignon du toit- puis il réalise un marquage
de la position de ces mêmes liteaux sur un deuxième chevron distant du premier chevron
et sollicite l'aide d'un tiers ouvrier pour l'assister dans l'opération de traçage.
Chacune des deux personnes réalisant l'opération de traçage se positionnent l'une
à proximité du premier chevron, l'autre à proximité du chevron distant, chacune des
deux personnes manipulant l'une des deux extrémités d'un cordeau de traçage (ou cordeau
à tracer).
[0003] Ce mode de traçage au cordeau à tracer nécessite de réaliser un premier marquage
de la position de chaque liteau à poser sur le premier chevron de rive et un deuxième
marquage de la position de ces liteaux à poser sur le chevron distant du premier chevron.
Ces marquages peuvent être réalisés sensiblement simultanément par deux personnes
ou successivement par la même personne devant nécessairement se déplacer sur le toit.
Outre le temps nécessaire à la réalisation de ces marquages par une même personne
ou la mobilisation d'un tiers ouvrier, ces marquages réalisés manuellement au moyen
d'un mètre et d'un crayon sont susceptibles d'être entachés d'erreurs de mesure et/ou
des imprécisions de marquage de la part de chacune des deux personnes réalisant le
marquage ou de la part de la même personne réalisant les deux marquages.
[0004] L'invention vise à pallier au moins en partie cet inconvénient.
[0005] Les inconvénients précités se retrouvent sensiblement à l'identique pour l'opération
de traçage des ournes de positionnement des ardoises.
[0006] L'invention vise aussi à pallier au moins en partie cet inconvénient.
[0007] Le mode de traçage au cordeau de traçage (ou cordeau à tracer ou « au cordex ») mobilise
soit deux personnes simultanément sur le toit ou une seule personne pour une durée
de traçage plus longue et ralentit de ce fait l'avancée du chantier de construction.
Il n'est donc pas économique. Il est à noter également que dès lors que le traçage
est réalisé par une seule personne, le couvreur en général, celui-ci est amené à se
déplacer sur le toit entre le chevron de rive et le chevron distant ou à descendre
d'un côté du toit pour se déplacer sur le sol et remonter sur le toit pour accéder
à la zone de marquage. Ces déplacements en hauteur sur le toit et entre le toit et
le sol sont périlleux et peuvent être à l'origine de chutes. Ils sont donc dangereux.
[0008] L'invention vise donc aussi à limiter ces risques de chute.
[0009] Par ailleurs, ce mode de traçage lorsqu'il est réalisé par deux personnes, nécessite
une parfaite synchronisation entre ces personnes pour éviter que le cordeau de traçage
soit laissé en contact avec la surface à tracer et ne laisse sur cette surface des
traces inappropriées qui peuvent être source de confusion, rendant difficile et incertain
l'alignement ultérieur des liteaux sur le traçage porté par les chevrons.
[0010] L'invention vise aussi à pallier cet inconvénient.
[0011] L'invention vise donc à proposer un dispositif d'aide au traçage et un procédé de
traçage dans lequel est utilisé un tel dispositif, permettant de réaliser des opérations
de traçage sur une surface à tracer avec une bonne précision, notamment une précision
de l'ordre du millimètre.
[0012] En particulier, l'invention vise à proposer un tel dispositif d'aide et un tel procédé
permettant de réaliser un traçage pour la mise en place d'un lattage.
[0013] Mais l'invention vise à proposer un tel dispositif d'aide et un tel procédé permettant
de réaliser un traçage des ournes de positionnement d'ardoises.
[0014] L'invention vise aussi à proposer un tel dispositif d'aide et un tel procédé permettant
à une personne -notamment à un couvreur- de réaliser seul(e) ces opérations de traçage,
sans nécessiter l'aide d'un tiers ouvrier ou couvreur.
[0015] L'invention vise ainsi à proposer un tel dispositif d'aide et un tel procédé permettant
de réaliser ces opérations de traçage à moindre coût.
[0016] L'invention vise en particulier à proposer un tel dispositif d'aide permettant d'éviter
à une personne -notamment à un couvreur- de devoir effectuer des déplacements successifs
entre une position -notamment en bordure de rive, d'arêtier ou de noue- dans laquelle
il fixe une extrémité du cordeau de traçage et une position distante dans laquelle
il amène l'autre extrémité du cordeau, il place le cordeau en extension entre ces
deux extrémités et réalise le traçage.
[0017] Ainsi, l'invention vise aussi à proposer un tel dispositif d'aide et un tel procédé
permettant d'améliorer la sécurité des opérations de traçage réalisée par un couvreur.
[0018] L'invention vise aussi à proposer un tel dispositif d'aide qui soit simple d'utilisation
et qui facilite la mise en œuvre d'un procédé de traçage dans lequel est utilisé un
tel dispositif.
[0019] Mais l'invention vise aussi à proposer un tel dispositif d'aide au montage de cloisons
par un plaquiste.
[0020] Dans ce contexte, l'invention vise à proposer un tel dispositif d'aide permettant
de déterminer l'aplomb et les intervalles d'espacement à respecter entre les montants
de ces cloisons, sans nécessiter l'utilisation d'un mètre et/ou d'un niveau.
[0021] Mais l'invention vise aussi à proposer un tel dispositif d'aide à la pose d'un sol
par un carreleur.
[0022] Pour ce faire, l'invention concerne un dispositif d'aide au traçage d'une surface
-notamment d'une surface plane- à tracer au moyen d'un cordeau de traçage (aussi appelé
cordeau à tracer ou « cordex »), le dispositif comprenant :
- un rail de guidage ;
- un chariot adapté pour pouvoir être guidé en déplacement par le rail, le chariot étant
muni de moyens d'entrainement du chariot en déplacement pas à pas selon la direction
de guidage du rail ;
- un organe de commande à distance des moyens d'entrainement du chariot, adapté pour
pouvoir commander les moyens d'entrainement de façon à entrainer le chariot sur un
pas d'avancement prédéterminé ;
- des moyens de solidarisation -notamment des moyens de solidarisation détachables-
du chariot et de l'une des extrémités, dite extrémité proximale, du cordeau de traçage,
les moyens de solidarisation étant ainsi disposés sur le chariot pour que ladite extrémité
proximale du cordeau puisse s'étendre au contact de la surface à tracer lors du traçage.
[0023] Selon l'invention le dispositif d'aide au traçage se caractérise en ce que le chariot
comprend un bras monté solidaire du chariot et mobile par rapport au chariot, le bras
présentant une extrémité, dite extrémité distale, longitudinale libre portant les
moyens de solidarisation.
[0024] Le dispositif d'aide au traçage selon l'invention permet de tracer sur la surface
à tracer une pluralité de lignes permettant de visualiser le positionnement d'éléments
de construction en vue de leur assemblage. Dans certains modes de réalisation avantageux,
un tel dispositif d'aide permet de réaliser successivement un traçage d'une pluralité
de traces sur une surface à tracer, sans nécessiter que la personne en charge de ce
traçage se déplace successivement pour chaque traçage aux deux extrémités du cordeau
de traçage pour les positionner. L'utilisation d'un dispositif d'aide au traçage selon
l'invention permet au contraire de tracer successivement ladite pluralité de traces
en contrôlant à distance la position du chariot, solidaire de ladite extrémité proximale
du cordeau de traçage et en disposant manuellement l'autre extrémité, dite extrémité
distale, du cordeau en une position prédéterminée de la surface à tracer -notamment
de façon que les successives soient parallèles entre elles- et en pinçant le cordeau
de traçage de façon connue en elle-même pour réaliser la trace.
[0025] Selon l'invention, ladite extrémité proximale du cordeau à tracer est solidaire de
ladite extrémité distale du bras, le bras étant mobile par rapport au chariot entre
une première position du bras, dite position de traçage, dans laquelle ladite extrémité
proximale du cordeau s'étend au contact de la surface à tracer lors du traçage et
une deuxième position du bras, dite position de déplacement, dans laquelle ladite
extrémité proximale du cordeau s'étend à distance de la surface à tracer lors du déplacement
du chariot par rapport au rail. De plus, le bras présente une extrémité, dite extrémité
proximale, longitudinale distante de ladite extrémité distale, ladite extrémité proximale
étant montée solidaire du chariot.
[0026] Dans certains modes de réalisation préférentiels, le rail est rectiligne selon sa
direction principale d'allongement. Rien n'empêche cependant que le rail présente
une courbure selon sa direction principale d'allongement, permettant le déplacement
du chariot par rapport au rail et le traçage d'une surface à tracer.
[0027] Selon certains modes de réalisation, le bras est monté mobile en basculement par
rapport au chariot, selon un axe de rotation sensiblement parallèle -notamment parallèle-
au plan de la surface à tracer. Dans ces modes de réalisation, le bras est adapté
pour pouvoir être basculé par rapport au chariot entre une première position, dite
position de traçage, du bras dans laquelle ladite extrémité proximale du cordeau accrochée
à ladite extrémité distale du bras est en applique, au contact de la surface à tracer
et permet le traçage de la surface à tracer, et au moins une deuxième position, dite
position de déplacement, du bras dans laquelle ladite extrémité distale du bras s'étend
à distance de la surface à tracer et permet le déplacement du chariot, du bras et
du cordeau porté par le bras, le cordeau étant maintenu en traction par la personne
en charge du traçage, à distance de la surface à tracer et sans marquage intempestif
de la surface à tracer par le cordeau lors de ce déplacement.
[0028] Dans certains modes de réalisation, l'axe de rotation du bras est parallèle à la
direction de déplacement du chariot. Dans ces modes de réalisation, ladite extrémité
distale du bras peut se déplacer dans un plan orthogonal à la direction de déplacement
du chariot de sorte que le dispositif d'aide au traçage selon l'invention permet avantageusement
un traçage selon une direction de traçage orthogonale à la direction de déplacement
du chariot -notamment orthogonale au rail- dans le plan de traçage. Rien n'empêche
cependant de prévoir que, dans d'autres modes de réalisation, l'axe de rotation du
bras soit sensiblement parallèle -notamment parallèle- au plan de la surface à tracer
et non parallèle à la direction de déplacement du chariot. Dans ces autres modes de
réalisation, ladite extrémité distale du bras se déplace dans un plan non orthogonal
à la direction de déplacement du chariot de sorte que le dispositif d'aide au traçage
selon l'invention permet avantageusement un traçage selon une direction de traçage
non orthogonale à la direction de déplacement du chariot dans le plan de traçage.
Dans ces autres modes de réalisation, le dispositif d'aide au traçage permet, notamment
mais non exclusivement, dans le contexte de la réalisation d'un toit, un traçage sur
la surface à tracer à partir d'un chevron formant une rive de toit biaise.
[0029] Dans certains modes de réalisation, le chariot comprend des moyens de rappel élastique
du bras dans une position, dite position de traçage, dans laquelle ladite extrémité
proximale du cordeau s'étend au contact de la surface à tracer. Dans ces modes de
réalisation, ladite extrémité proximale du bras et ladite extrémité distale du cordeau
sont ramenées élastiquement au contact de la surface à tracer et peuvent être entrainées
à distance de la surface à tracer par une simple traction exercée sur le cordeau lors
du déplacement du chariot. Ainsi, le cordeau ne marque pas la surface à tracer lors
du déplacement du chariot et du cordeau et est ramené élastiquement au contact de
la surface à tracer lors du traçage.
[0030] Dans certains modes de réalisation, le bras est monté de façon à pouvoir pivoter
par rapport au chariot selon un axe de pivotement orthogonal à un plan principal de
la surface à tracer. Dans ces modes de réalisation, le bras est orientable de façon
à pouvoir orienter le bras dans la direction de traçage. Dans ces modes de réalisation,
le chariot comprend des moyens verrouillables/déverrouillables de blocage du bras
dans une position de pivotement du bras selon son axe de pivotement (rotation). Il
peut s'agir de moyens de blocage par serrage, par vissage, par clipsage (par déformation
élastique), par exemple.
[0031] Dans certains modes de réalisation, les moyens d'entrainement du chariot en déplacement
pas à pas comprennent au moins une roue dentée adaptée pour pouvoir coopérer avec
une pluralité de crans du rail, la roue dentée et le rail formant une crémaillère
d'entrainement du chariot en déplacement sur le rail. Tous autres moyens d'entrainement
du chariot sont possibles dès lors qu'ils permettent un entrainement du chariot en
déplacement avec une précision adaptée, notamment de l'ordre du millimètre.
[0032] Dans certains modes de réalisation, le chariot comprend une carte électronique de
commande des moyens d'entrainement du chariot en déplacement pas à pas selon un pas
prédéterminé. Le pas prédéterminé peut être un pas constant de déplacement lorsque
les intervalles des lignes de traçage sont constants. Rien n'empêche cependant de
prévoir une succession de pas prédéterminés variables lorsque les intervalles des
lignes de traçage doivent varier au cours du traçage.
[0033] Dans certains modes de réalisation, les moyens d'entrainement du chariot comprennent
un moteur électrique. Dans ces modes de réalisation, le dispositif d'aide au traçage
comprend une batterie d'alimentation du moteur électrique en énergie électrique. Dans
certains modes de réalisation, la batterie d'alimentation est portée par le chariot.
Dans ces modes de réalisation, le moteur électrique et la batterie d'alimentation
sont disposées dans une enceinte étanche aux liquides, notamment étanche à l'eau.
[0034] Dans certains modes de réalisation, le chariot comprend un dispositif de saisie -notamment
de saisie et d'affichage- d'au moins une valeur de pas de déplacement du chariot.
Le chariot comprend une mémoire de stockage de cette(ces) valeur(s) de pas de déplacement
et, le cas échéant, une valeur indicative de l'ordre des pas successifs.
[0035] Dans certains modes de réalisation, l'organe de commande est adapté pour transmettre
à distance -notamment à la carte électronique- au moins une instruction d'avancée
du chariot sur une distance (d) correspondant à un pas d'avancement prédéterminé.
[0036] Dans certains modes de réalisation, le rail présente une face inférieure opposée
au chariot, plane et destinée à être en contact avec la surface à tracer. Dans certains
de ces modes de réalisation, le rail est formé d'une semelle longitudinale rigide
en flexion et formant ladite face inférieure du rail et d'une languette longitudinale
de guidage du chariot, s'étendant dans un plan sensiblement orthogonal à un plan principal
de la semelle. Dans ces modes de réalisation, le chariot est guidé en déplacement
par la languette du rail.
[0037] Dans certains modes de réalisation avantageux, que le chariot présente au moins un
galet de roulement sans glissement du chariot par rapport au rail. Au moins un galet
de roulement peut comprendre une cage de billes interposée entre une bague externe
de roulement et une bague interne solidaire du chariot. Dans d'autres modes de réalisation,
au moins un galet peut comprendre une douille à aiguilles.
[0038] Dans certains modes de réalisation, le rail -notamment la languette- forme au moins
une gorge longitudinale de guidage disposée pour pouvoir recevoir le(s) galet(s) et
coopérer avec ces derniers pour faciliter le déplacement du chariot par rapport au
rail en limitant - notamment en empêchant- le frottement du chariot sur le rail. Dans
ces modes de réalisation, les galets peuvent être des galets de guidage latéral et
présentent un axe de rotation parallèle au fond de la gorge et perpendiculaire à la
direction de guidage du rail. Dans ces modes de réalisation et en combinaison, les
galets peuvent être des galets de roulage et présentent chacun un axe de rotation
orthogonal au fond de la gorge.
[0039] Dans certains modes de réalisation, le chariot est muni d'un dispositif pointeur
optique - notamment d'un pointeur laser- monté solidaire du chariot et adapté pour
pouvoir être activé par l'organe de commande à distance. Un tel dispositif pointeur
monté sur le chariot du dispositif d'aide au traçage selon l'invention permet d'indiquer
la position de montants -notamment métalliques- verticaux et leur alignement sur des
rails inférieurs et supérieurs horizontaux, formant la structure soutenant des cloisons,
telles que réalisées par un plaquiste. Mais un tel dispositif pointeur monté sur le
chariot du dispositif d'aide au traçage selon l'invention peut aussi permettre de
guider l'alignement sur le sol de dalles les unes par rapport aux autres selon un
motif esthétique.
[0040] L'invention concerne aussi un procédé de traçage sur une surface à tracer dans lequel
:
- on choisit un dispositif d'aide au traçage selon l'invention ;
- on solidarise l'une des extrémités longitudinales d'un cordeau à tracer avec le chariot
;
- on réalise un traçage au moyen du cordeau à tracer, le chariot étant dans une première
position sur le rail ;
- on utilise l'organe de commande à distance des moyens d'entrainement du chariot de
façon à déplacer le chariot sur une distance correspondant au pas d'avancement prédéterminé
jusqu'à une deuxième position du chariot distincte de la première position, et ;
- on réalise un traçage subséquent au moyen du cordeau à tracer, le chariot étant dans
ladite deuxième position.
[0041] Le procédé selon l'invention permet d'effectuer une pluralité de traçages successifs
-parallèles ou non, mais de préférence parallèles- sur la surface à tracer au moyen
d'un cordeau de traçage, permettant de sursoir à un déplacement manuel de chaque extrémité
du cordeau en automatisant au moins l'un de ces déplacements.
[0042] Dans un mode de réalisation particulier, lors de l'étape de déplacement du chariot,
on déplace le bras de façon que ladite extrémité proximale du cordeau ne s'étende
pas au contact de la surface à tracer. Dans ce mode de mise en œuvre d'un procédé
selon l'invention, on maintient le cordeau de traçage à distance de la surface à tracer
lors du déplacement du chariot et on évite de souiller la surface à tracer.
[0043] L'invention concerne également un dispositif d'aide au traçage en vue du positionnement
d'éléments de construction, un procédé de traçage utilisant un tel dispositif, caractérisés
en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après.
Quelle que soit la présentation formelle qui en est donnée, sauf indication contraire
explicite, les différentes caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après ne doivent
pas être considérées comme étroitement ou inextricablement liées entre elles, l'invention
pouvant concerner l'une seulement de ces caractéristiques structurelles ou fonctionnelles,
ou une partie seulement de ces caractéristiques structurelles ou fonctionnelles, ou
une partie seulement de l'une de ces caractéristiques structurelles ou fonctionnelles,
ou encore tout groupement, combinaison ou juxtaposition de tout ou partie de ces caractéristiques
structurelles ou fonctionnelles.
[0044] D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture
de la description suivante qui se réfère aux figures annexées données à titre uniquement
de description non limitative de certains modes de réalisation de l'invention et,
dans lesquelles :
[Fig 1] est une représentation en perspective avec arraché d'un mode particulier de
réalisation d'un dispositif d'aide au traçage selon l'invention, et ;
[Fig 2] est une représentation en perspective d'une surface à tracer sur laquelle
est mis en œuvre le mode particulier de réalisation du dispositif d'aide au traçage
selon l'invention, représenté en figure 1.
[0045] Dans les figures 1 et 2, les proportions des différents éléments constitutifs du
dispositif d'aide au traçage au moyen d'un cordeau de traçage ne sont pas nécessairement
respectées, notamment aux fins de clarté de l'exposé.
[0046] L'invention concerne un dispositif 1 d'aide au traçage au moyen d'un cordeau de traçage
en vue du positionnement d'éléments de construction. Le dispositif selon l'invention
permet de réaliser un traçage sur une surface à tracer, notamment sur une surface
plane à tracer. Il peut s'agir d'une surface plane continue, telle que par exemple
un plancher, une chappe ou toute autre surface plane continue. Il peut aussi s'agir
d'une surface plane discontinue formée par une pluralité de poutres ou de chevrons,
l'une des faces principales de chaque poutre ou de chaque chevrons formant ladite
surface plane discontinue.
[0047] Le dispositif 1 d'aide au traçage représenté en figure 1 comprend une règle 2 sensiblement
rigide en traction, en compression et en flexion longitudinale. La règle 2 est de
préférence formée en au moins un matériau métallique. Rien n'empêche cependant que
la règle 2 soit formée en matériau polymère, notamment en matériau polymère thermoplastique
ou en matériau polymère thermodurcissable. Rien n'empêche de prévoir que la règle
soit formée en matériau composite, en bois ou tout autre matériau rigide en traction,
en compression et en flexion longitudinale. La règle 2 est formée d'une semelle 3
destinée à être placées sur et au contact d'une face d'un élément de construction
présentant une surface (continue ou discontinue) ou une face sensiblement plane, par
exemple sur une poutre, sur un chevron ou sur le sol. La semelle 3 s'étend dans un
plan sensiblement horizontal, dans la position normale d'utilisation de la règle 2.
La semelle 3 peut présenter une épaisseur comprise entre 1 et 5 mm, notamment comprise
entre 2 et 3 mm. Dans certains modes de réalisation, la semelle 3 est munie de trous
4 traversant la semelle 3 et débouchant sur les deux faces principales de la semelle
3, chaque trou 4 présentant un diamètre adapté pour permettre le passage d'un organe
de fixation réversible de la règle 2 sur l'élément de construction. La règle 2 peut
ainsi être maintenue fixée solidaire de l'élément de construction et être dissociée
de l'élément de construction. Tout organe de fixation réversible est possible. La
semelle 3 peut présenter en section droite transversale et parallèlement au plan principal
de la semelle 3, une largeur par exemple comprise entre 3 mm et 100 mm, notamment
de l'ordre de 50 mm. La règle 2 peut présenter toute longueur compatible et adaptée
à l'utilisation qui en est faite. La longueur de la règle peut être comprise, par
exemple entre 600 mm et 4000 mm. Pour l'usage d'un dispositif 1 d'aide au positionnement
selon l'invention lors de l'aménagement d'un espace intérieur d'un bâtiment, notamment
d'une habitation, il sera préféré de choisir une pluralité de tronçons 6 de règles
2 de faible longueur, par exemple de 600 mm à 1000 mm, adaptés pour pouvoir être transportés
et acheminés aisément sur le lieu du chantier, puis d'assembler sur place bout à bout
le nombre de tronçons 6 de règles 2 selon des dimensions de l'ouvrage à réaliser.
À cet effet, chaque tronçon 6 de règle 2 peut être muni, à l'une de ses extrémités
longitudinales, d'un tenon 5 adapté pour pouvoir coopérer avec une mortaise d'un tronçon
6 de règle 2 adjacent, et à l'autre de ses extrémités longitudinales, d'une mortaise
dimensionnée pour pouvoir recevoir un tenon 5 correspondant. L'assemblage de deux
tronçons 6 adjacents peut avantageusement être sécurisé au moyen d'une cheville, d'un
écrou ou par tout autre moyen d'assemblage réversible.
[0048] La règle 2 comprend un rail 7 monté solidaire de la semelle 3 et s'étendant longitudinalement
sur toute la longueur de la règle 2 et selon un plan de symétrie sensiblement vertical,
dans la position normale d'utilisation de la règle 2. Le rail 7 présente longitudinalement
un plan de symétrie sensiblement orthogonal au plan principal de la semelle 3, une
largeur ou épaisseur, selon une direction parallèle au plan principal de la semelle
3, comprise entre 10 mm et 50 mm. Le rail 7 et la semelle 3 peuvent être formés d'une
seule pièce, d'un seul tenant, ou être assemblés solidaires l'un avec l'autre par
tout moyen. Le rail 7 présente selon le plan de symétrie du rail 7, une hauteur par
exemple comprise entre 10 mm et 100 mm, notamment de l'ordre de 20 mm à 30 mm. Le
rail 7 présente latéralement deux gorges 8 de guidage d'un chariot 9 en déplacement
parallèlement au rail 7. Les gorges 8 de guidage s'étendent symétriquement l'un de
l'autre par rapport au plan de symétrie du rail 7. Chaque gorge 8 de guidage présente
une hauteur -dans le plan vertical du rail 7- comprise entre 10 mm et 50 mm, notamment
de l'ordre de 20 mm et une profondeur -selon le plan principal de la semelle 3- comprise
entre 3 mm et 10 mm.
[0049] Le rail 7 présente sur sa face 9 longitudinale supérieure opposée à la semelle 3,
une pluralité de crans 11 alignés selon l'axe longitudinal du rail 7, les crans 11
de la pluralité de crans 11 alignés étant adaptés pour pouvoir coopérer avec les dents
complémentaires d'une roue 12 dentée du chariot 9, la pluralité de crans 11 du rail
7 et la roue 12 dentée formant une crémaillère permettant un déplacement contrôlé
du chariot 9 par rapport au rail 7. Le chariot 9 est muni de moyens connus en eux-mêmes,
d'entrainement en rotation de la roue 12 dentée sur lui-même, selon l'un ou l'autre
des deux sens de rotation de la roue 12. Le chariot 9 est muni d'une carte électronique
de contrôle des moyens d'entrainement en rotation de la roue 12 dentée sur elle-même.
La carte électronique est adaptée pour pouvoir recevoir un signal de commande de déplacement
du chariot 9 par rapport au rail 7 sur une distance prédéterminée, dite pas d'avancement
(représentée par « d » en figure 2), et dans un sens de déplacement, et de contrôler
le déplacement du chariot sur une distance correspondant audit pas d'avancement du
chariot dans le sens de déplacement. La valeur dudit pas ou desdits pas d'avancement
est(sont) prédéterminée(s) par l'utilisateur et est(sont) transmise(s) à la carte
électronique au moyen d'une interface de saisie. Le signal de commande des moyens
d'entrainement du chariot 9 est transmis à distance par l'utilisateur à la carte électronique
au moyen d'un organe 13 de commande à distance. L'organe 13 de commande peut être
une télécommande adaptée pour pouvoir communiquer avec le chariot 9 par câble ou de
préférence par infrarouge, par des ondes radio ou par «
Bluetooth ». Ledit pas d'avancement du chariot 9 par rapport au rail 7 est déterminé par l'utilisateur
qui programme le chariot 9 par tout moyen mécanique et/ou électronique. Ledit pas
d'avancement et le sens d'avancement du chariot 9 par rapport au rail peuvent avantageusement
être affiché numériquement sur un écran 14 du chariot 9 et/ou sur la télécommande
13. Selon certains modes de réalisation, les moyens d'entrainement en rotation de
la roue 12 dentée sur elle-même comprennent un moteur électrique et un circuit d'alimentation
électrique de ce moteur électrique. Le circuit d'alimentation peut comprendre des
piles électriques ou une batterie, notamment une batterie amovible et interchangeable.
Rien n'empêche bien entendu de prévoir que la batterie puisse être connectée à un
réseau de distribution d'énergie électrique par un cordon de raccordement en vue de
son chargement. Le chariot 9 du dispositif selon l'invention est autonome, c'est-à-dire
qu'il comprend son propre circuit d'alimentation électrique.
[0050] Dans ces modes de réalisation, l'écran 14 comprend un indicateur de l'état de charge
de la batterie.
[0051] Le chariot 9 du dispositif 1 d'aide au positionnement selon l'invention représenté
en figure 1 est muni de galets 15,16 de guidage du chariot 9 en déplacement par rapport
au rail 7. À titre d'illustration, le chariot 9 présente quatre galets 15 de guidage
latéral et de centrage du chariot 9 par rapport au fond de la gorge 8 de guidage du
rail 7, dont une paire de deux galets 15 disposés à l'une des extrémités longitudinales
du chariot 9 et une paire de deux galets 15 disposés à l'autre extrémité longitudinale
opposée du chariot 9. Sur la figure 1, seuls deux galets 15 de guidage latéral sont
visibles, c'est à dire un galet 15 par paire de galets. Les galets 15 de guidage latéral
permettent un déplacement facilité du chariot par rapport au rail 7 en permettant
un roulement des galets 15 sur le fond de la gorge 8, et en évitant le coincement
et le blocage du chariot 9 sur le rail 7. Le chariot 9 du dispositif 1 d'aide au positionnement
représenté en figure 1 présente aussi des galets 16 de roulement du chariot 9 au contact
de la face inférieure de la gorge 8 et, le cas échéant au contact de la face supérieure
de la gorge 8. Les galets 16 de roulement permettent un déplacement facilité par roulement
du chariot par rapport au rail 7, sans friction du chariot 9 sur le rail 7. Le déplacement
du chariot 9 par rapport au rail est facilité et la précision du déplacement du chariot
7 par rapport au rail est optimale.
[0052] Dans le mode de réalisation avantageux représenté en figure 1, le chariot 9 du dispositif
1 d'aide au positionnement selon l'invention est muni d'un bras 32 rigide dont l'une
des extrémités, dite extrémité 19 proximale, est montée solidaire du chariot 9 et
une autre extrémité, dite extrémité 20 distale, est destinée à être raccordée à une
extrémité, dite extrémité 22 proximale, longitudinale d'un cordeau 21 à tracer, dit
« cordex », (non représenté en figure 1). Dans ce mode de réalisation avantageux,
le bras 32 est monté solidaire du chariot 9 par des moyens 26 de solidarisation du
chariot 9 et de ladite extrémité 19 proximale du bras. Dans ce mode de réalisation
avantageux, ladite extrémité 19 proximale et ladite extrémité 20 distale du bras 32
s'étendent dans un même plan, dit plan du bras, s'étendant orthogonalement au plan
principal de la semelle 3 et, le cas échéant, orthogonalement à l'axe d'allongement
du rail 7. Dans le mode de réalisation représenté, le bras 32 est monté de façon à
pouvoir être orienté par rotation selon un axe 18 de rotation perpendiculaire au plan
principal de la semelle 3 de façon à pouvoir prendre une position d'une pluralité
de positions prédéterminées, et de sorte que ledit plan du bras 32 ne soit pas nécessairement
perpendiculaire au plan principal vertical du rail 7. Ainsi, le bras 32 est adapté
pour pouvoir être aligné et s'étendre dans la direction d'un utilisateur détenant
l'autre extrémité longitudinale, dite extrémité 23 distale, dudit cordex 21, y compris
lorsque le rail 7 de la règle 2 est disposé de sorte que l'utilisateur n'est pas positionné
au droit du chariot 9 par rapport à la règle 2 lors du traçage. Tel est en particulier
le cas lorsque l'utilisateur est un couvreur réalisant le traçage en vue du lattage
d'un toit à partir d'un chevron de toit destiné à former une rive de toit biaise.
[0053] Dans le mode de réalisation avantageux représenté en figure 1, ladite extrémité 20
distale du bras s'étend à faible distance du plan principal de la semelle 3 de sorte
que ladite extrémité 22 proximale dudit « cordex » 21 s'étende à courte distance,
notamment au contact d'une surface à tracer, notamment d'une surface formée par une
pluralité de chevrons dont le traçage est souhaité aux fins du lattage de ces chevrons.
[0054] Dans le mode de réalisation avantageux représenté en figure 1, le bras 32 du dispositif
1 d'aide au positionnement selon l'invention est monté pivotant selon un axe 17 de
pivotement sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du rail 7. Ainsi, dans ce mode
de réalisation avantageux, le bras 32 est adapté pour pouvoir être pivoté du fait
d'une traction exercée longitudinalement sur ledit cordex 21 entre une première position,
dite position de traçage, du bras 32 dans laquelle ledit cordex 21 est appliqué sur
la surface 24 à tracer et permet le traçage de la surface 24 à tracer par claquage
élastique de la corde dudit cordex 21 sur la surface 24 à tracer, et au moins une
deuxième position, dite position de déplacement, du bras 32 dans laquelle ladite extrémité
20 proximale du bras 32 s'étend à distance de la surface 24 à tracer et permet le
déplacement du chariot 9, du bras 32 et dudit cordex 21 porté par le bras 32, ledit
cordex 21 étant maintenu en traction par le couvreur, à distance de la surface 24
à tracer et sans marquage intempestif de la surface 24 à tracer par ledit cordex 21
lors de ce déplacement.
[0055] Dans certains modes de réalisation, le chariot 9 présente un organe 25 de fixation
d'un pointeur, notamment d'un pointeur à visée laser. Dans ces modes de réalisation,
le dispositif 1 d'aide au positionnement d'éléments de construction est particulièrement
avantageux d'utilisation pour un ouvrier plaquiste et/ou un ouvrier charpentier, auxquels
il est demandé de placer à intervalles réguliers et assembler des éléments d'ossature,
par exemple des montants d'ossature sur des rails et destinés à supporter des plaques
de plâtre. Le dispositif 1 d'aide au positionnement d'éléments de construction selon
l'invention équipé d'un pointeur à visée laser permet de pointer successivement et
à la demande de l'utilisateur la position prédéterminée d'éléments de construction.
[0056] Un exemple particulier et non limitatif d'utilisation d'un dispositif 1 d'aide au
positionnement d'éléments de construction est représenté en figure 2. Cet exemple
concerne le lattage d'un toit préalable à la pose de tuile ou d'ardoises. Dans l'exemple
représenté schématique en figure 2, un toit 27 en cours de construction comprend une
pluralité de chevrons 28,29,31 s'étendant parallèles les uns aux autres. La surface
24 à tracer du toit en construction s'étend entre un chevron 29 de rive du toit 27
en construction et un chevron 31 distant du chevron 29 de rive et comprend des chevrons
28 intermédiaires à tracer. Dans l'exemple représenté, le toit 27 en construction
est un toit destiné à présenter une rive droite. Rien n'empêche cependant de prévoir
que le toit 27 en cours de construction soit un toit présentant une rive biaise de
pente plus faible que la plus grande pente du toit. Dans l'exemple représenté en figure
2, le couvreur dispose la règle 2 du dispositif d'aide au positionnement sur la face
supérieure du chevron 29 de rive du toit 27 en construction. Selon les dimensions
du toit sur lequel le lattage doit être réalisé, rien n'empêche d'assembler les uns
aux autres une pluralité de tronçons 6 de règle 2 et de fixer la règle 2 ainsi formée
sur le chevron 29 de rive. Le couvreur réalise cette fixation par tout moyen, notamment
par vissage. Dans l'exemple représenté, le couvreur engage le chariot 9 à l'une des
extrémités longitudinales de la règle 2. Il détermine ledit pas « d » séparant deux
traçages successifs correspondant au pas d'avancement pas à pas du chariot 7, selon
les dimensions des tuiles ou des ardoises à poser et selon les contraintes spécifiques
de construction. Le couvreur programme le chariot 7 pour que chaque déplacement du
chariot corresponde à ce pas d'avancement « d ». Il programme aussi le sens de déplacement
du chariot 7 par rapport à la règle 2. Le couvreur réalise aussi un repérage reportant
chaque intervalle « d » sur le chevron 31 distant. Selon que les chevrons 28,29,31
du toit 27 en construction soient ou non perpendiculaires au bord 30 de toit (rive
droite ou biaise), le couvreur pivote le bras 32 de façon à aligner la direction donnée
par le plan formé par le bras 32 avec le bord 30 de toit, par rotation du bras 32
selon l'axe 18 de pivotement du bras 32 rigide. Il bloque le bras 32 dans cette orientation.
Le couvreur accroche l'une des extrémités longitudinales dudit cordex 21 à ladite
extrémité 20 distale du bras 32 et se munit de l'organe 13 de commande à distance
du chariot 7. Il se rend sur le chevron 31 distant s'étendant à l'opposé du chevron
29 de rive par rapport à la surface 24 à tracer, en maintenant une traction sur ledit
cordex 21, ce par quoi le bras 32 est maintenu dans ladite position de déplacement
dans laquelle ledit cordex 21 est maintenu en traction et à distance de la surface
24 à tracer, sans marquage intempestif de la surface 24 à tracer par ledit cordex
21 lors de ce déplacement.
[0057] Le couvreur se place à proximité du premier repère s'étendant au droit du chariot
9 en maintenant une traction sur ledit cordex 21, ce par quoi ledit cordex 21 est
maintenu à distance de la surface 24 à tracer, et amène ladite extrémité 23 distale
dudit cordex 21 au contact du chevron 31 distant, ce par quoi le bras 32 est amené
dans ladite position de traçage. Il réalise un claquage élastique de la corde dudit
cordex 21 sur la surface 24 à tracer, ce par quoi chaque chevron 28,29,31 est marqué
en ligne droite entre le chariot 9 et le repère réalisé sur le chevron 31 distant.
Le couvreur relève ledit cordex 21 maintenu en tension, ce par quoi le bras 32 est
amené dans ladite position de déplacement. Il commande à distance un déplacement du
chariot 9 sur la distance « d » prédéterminée et dans le sens de déplacement programmé,
au moyen de l'organe 13 de commande. Il réalise cette commande par une simple pression
sur une touche de l'organe de commande. Dès lors que le bras 32 est dans ladite position
de déplacement, le déplacement du chariot 9 et dudit cordex 21 est réalisé sans marquage
intempestif de la surface 24 à tracer. Le couvreur peut alors renouveler l'opération
de mise en contact de ladite extrémité 23 distale dudit cordex 21 sur la face supérieure
du chevron 31 distant, de marquage par claquage élastique dudit cordex 21, d'élévation
dudit cordex 21 entrainant le bras 32 dans ladite position de déplacement et de commande
à distance du déplacement pas à pas du chariot 9 par rapport à la règle 2 et par rapport
au chevron 29 de rive, sans avoir à se déplacer entre le chevron 29 de rive et le
chevron 31 distant. L'opération de traçage est simplifiée et est sécurisée du fait
de la diminution des déplacements. L'opération de traçage est en outre plus économique,
dès lors qu'elle peut être réalisée par une seule personne au lieu de deux personnes,
l'une postée sur le chevron 29 de rive, l'autre postée sur le cheron 31 distant.
[0058] L'invention peut faire l'objet de nombreuses variantes et applications autres que
celles décrites ci-dessus. En particulier, il va de soi que sauf indication contraire
les différentes caractéristiques structurelles et fonctionnelles de chacun des modes
de réalisation décrits ci-dessus ne doivent pas être considérées comme combinées et/ou
étroitement et/ou inextricablement liées les unes aux autres, mais au contraire comme
de simples juxtapositions. En outre, les caractéristiques structurelles et/ou fonctionnelles
des différents modes de réalisation décrits ci-dessus peuvent faire l'objet en tout
ou partie de toute juxtaposition différente ou de toute combinaison différente.
1. Dispositif (1) d'aide au traçage d'une surface (24) à tracer au moyen d'un cordeau
(21) de traçage, le dispositif comprenant :
- un rail (7) de guidage ;
- un chariot (9) adapté pour pouvoir être guidé en déplacement par le rail (7), le
chariot (9) étant muni de moyens d'entrainement du chariot (9) en déplacement pas
à pas selon la direction de guidage du rail (7) ;
- un organe de commande à distance des moyens d'entrainement du chariot (9), adapté
pour commander les moyens d'entrainement de façon à entrainer le chariot (9) sur un
pas d'avancement prédéterminé ;
- des moyens de solidarisation du chariot (9) et de l'une des extrémités longitudinales,
dite extrémité (22) proximale, du cordeau (21) de traçage, les moyens de solidarisation
étant ainsi disposés sur le chariot (9) pour que ladite extrémité (22) proximale du
cordeau (21) puisse s'étendre au contact de la surface (24) à tracer lors du traçage,
caractérisé en ce que, le chariot (9) comprend un bras (32) monté solidaire du chariot (9) et mobile par
rapport au chariot (9), le bras (32) présentant une extrémité, dite extrémité (20)
distale, longitudinale libre portant les moyens de solidarisation.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bras (32) est monté mobile en basculement par rapport au chariot (9) selon un
axe (17) de rotation sensiblement parallèle au plan de la surface (24) à tracer.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le chariot (9) comprend des moyens de rappel élastique du bras (32) dans une position,
dite position de traçage, dans laquelle ladite extrémité (22) proximale du cordeau
(21) s'étend au contact de la surface (24) à tracer.
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le bras (32) est monté de façon à pouvoir pivoter par rapport au chariot (9) selon
un axe (18) de pivotement orthogonal à un plan principal de la surface (24) à tracer.
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens d'entrainement comprennent au moins une roue dentée adaptée pour pouvoir
coopérer avec une pluralité de crans du rail (7), ladite au moins une roue dentée
et le rail formant une crémaillère d'entrainement du chariot (9) en déplacement sur
le rail (7).
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le chariot (9) comprend une carte électronique de commande des moyens d'entrainement
du chariot (9) en déplacement pas à pas selon un pas prédéterminé.
7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens d'entrainement du chariot (9) comprennent un moteur électrique.
8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le chariot (9) comprend un dispositif (14) de saisie d'au moins une valeur de pas
d'avancement du chariot (9).
9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'organe de commande est adapté pour transmettre à distance au moins une instruction
d'avancée du chariot (9) sur une distance (d) correspondant à un pas d'avancement
prédéterminé.
10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le rail (7) présente une face (33) inférieure opposée au chariot (9), plane et destinée
à être en contact avec la surface (24) à tracer.
11. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le chariot (9) présente au moins un galet (15,16) de roulement sans glissement du
chariot (9) par rapport au rail (7).
12. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le chariot (9) est muni d'un dispositif pointeur optique monté solidaire du chariot
(9) et adapté pour pouvoir être activé par l'organe (13) de commande à distance.
13. Procédé de traçage sur une surface (24) à tracer dans lequel :
- on choisit un dispositif (1) d'aide au traçage selon l'une des revendications 1
à 12 ;
- on solidarise l'une des extrémités longitudinales d'un cordeau (21) à tracer avec
le chariot (9) ;
- on réalise un traçage au moyen du cordeau (21) à tracer, le chariot (9) étant dans
une première position sur le rail (7) ;
- on utilise l'organe (13) de commande à distance des moyens d'entrainement du chariot
(9) de façon à déplacer le chariot (9) sur une distance correspondant au pas d'avancement
prédéterminé jusqu'à une deuxième position du chariot distincte de la première position,
et ;
- on réalise un traçage subséquent au moyen du cordeau (21) à tracer, le chariot (9)
étant dans ladite deuxième position.
14. Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce que lors de l'étape de déplacement du chariot (9), on déplace le bras (32) de façon que
ladite extrémité (22) proximale du cordeau (21) ne s'étende pas au contact de la surface
(24) à tracer.