Domaine technique de l'invention
[0001] L'invention concerne le domaine très particulier des pendules et des montres sympathiques.
[0002] L'invention concerne plus particulièrement une montre et une pendule sympathiques
formant un ensemble sympathique d'horlogerie, et un procédé de mise à l'heure de la
montre dudit ensemble sympathique d'horlogerie.
Arrière-plan technologique
[0003] Depuis 1800, Abraham-Louis Breguet a conçu des pendules sympathiques permettant de
remonter, de mettre à l'heure et de régler les montres sympathiques qui leur sont
dédiées, sans autre contrainte que de placer la montre dans un réceptacle dédié agencé
sur la pendule.
[0004] Ces trois fonctions se font généralement de manière simultanée à un moment défini
par la construction de la pendule, généralement une ou deux fois par jour. C'est par
exemple le cas de la pendule Breguet N°128 et de la montre associée N°5009 décrites
dans le livre « L'art de Breguet » de George Daniels. C'est le moment de déclenchement
de la mise à l'heure qui conditionne la précision de la mise à l'heure, cela explique
le fait que cette fonction ne se fasse qu'une ou deux fois par jours pour les pendules
des années 1800, et toutes les deux heures pour les pendules des années 1990.
[0005] Il convient de noter que les montres sympathiques de l'état de la technique ne sont
pas dotées d'une correction de l'heure en plus de la minute, ce qui oblige l'utilisateur
à faire un réglage préalable avec une première mise à l'heure grossière, de l'ordre
de plus ou moins quinze minutes, la pendule faisant la mise à l'heure fine au passage.
[0006] Jusqu'à ce jour, ces seuls types de fonctions ont toujours été appliqués aux rares
pendules sympathiques existantes.
[0007] Plusieurs désavantages découlent des constructions des pendules sympathiques de l'état
de la technique, notamment, tant que la montre est posée sur la pendule, elle est
mise à l'heure périodiquement (toutes les deux heures, les douze heures ou toutes
les vingt-quatre heures), ce qui sollicite inutilement le mécanisme de mise à l'heure.
En outre, le fonctionnement de la montre est incertain si elle n'est pas retirée de
la pendule sympathique à un instant prédéterminé, par exemple à la fin de sa mise
à l'heure.
[0008] Aussi, il n'est pas possible, pour l'utilisateur dont la montre est arrêtée, de réaliser
une mise en marche de sa montre à n'importe quel moment. Il est alors obligé d'anticiper
cette mise en marche et de réaliser un préarmage de la montre et un préréglage, et
d'attendre le prochain passage à l'instant de mise à l'heure sympathique.
Résumé de l'invention
[0009] L'invention résout les inconvénients précités.
[0010] À cet effet, la présente invention concerne une montre sympathique destinée à coopérer
avec une pendule sympathique, comprenant un mouvement horloger auquel est relié au
moins un afficheur d'une valeur temporelle, un mécanisme d'embrayage permettant de
désolidariser ledit au moins un afficheur et le rouage de finissage, et un mécanisme
de remise à zéro destiné à déplacer ledit au moins un afficheur de montre dans une
position de référence prédéterminée.
[0011] La montre comprend un premier et un deuxième actionneur respectivement destinés à
coopérer avec un premier et un deuxième actionneur de la pendule, ledit premier actionneur
de la montre apte à occuper au moins trois positions distinctes successives de sorte
à agir sur le mécanisme d'embrayage et sur le mécanisme de remise à zéro, ledit deuxième
actionneur de la montre étant apte à occuper deux positions extrêmes de façon alternative
afin d'agir sur ledit au moins un afficheur par le biais d'un mécanisme de mise à
l'heure, seulement lorsque le premier actionneur occupe l'une de ses positions distinctes
successives.
[0012] Grâce aux caractéristiques de l'invention, la montre est apte à être indexée de façon
pas à pas, à tout moment. Le fait que le premier actionneur occupe des positions distinctes
dans chacune desquelles il sollicite le mécanisme d'embrayage, le mécanisme d'arrêt
du résonateur ou le mécanisme de remise à zéro, permet de réaliser une indexation
de l'afficheur d'une valeur temporelle fiable et précise, à tout moment.
[0013] Dans des modes particuliers de réalisation, l'invention peut comporter en outre l'une
ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou selon toutes les
combinaisons techniquement possibles.
[0014] Dans des modes particuliers de réalisation, le premier actionneur est configuré pour
agir sur le mécanisme d'arrêt du résonateur de la montre dans deux positions distinctes
successives.
[0015] Le premier actionneur de la montre est fixé dans la boite de la montre de sorte à
en assurer l'étanchéité à l'eau et à l'air.
[0016] Le levier de transmission est agencé dans le mouvement de la montre.
[0017] En d'autres termes, le déplacement du premier actionneur transmet, par le biais d'un
unique levier, des efforts au mécanisme d'embrayage, au mécanisme d'arrêt du résonateur
et au mécanisme de remise à zéro.
[0018] Ainsi, le mouvement de la montre présente une conception simple permettant d'augmenter
notamment sa fiabilité.
[0019] Dans des modes particuliers de réalisation, le premier actionneur de la montre est
configuré pour agir sur le mécanisme d'embrayage, sur le mécanisme d'arrêt et sur
le mécanisme de remise à zéro par le biais d'un levier de transmission auquel il est
relié, ledit levier de transmission étant configuré pour solliciter concomitamment
le mécanisme d'embrayage et le mécanisme de remise à zéro.
[0020] Dans des modes particuliers de réalisation, le levier de transmission s'étend entre
une première extrémité dudit levier au niveau de laquelle il est mobile en rotation
et une seconde extrémité comportant une excroissance par laquelle ledit levier de
transmission coopère avec le mécanisme de remise à zéro, avec le mécanisme d'embrayage
et avec le mécanisme d'arrêt.
[0021] Alternativement, dans un autre mode de réalisation, le levier de transmission peut
être agencé de manière mobile en coulissement.
[0022] Dans des modes particuliers de réalisation, le levier de transmission est soumis
à une force de rappel par un ressort de levier tendant à le déplacer dans une position
initiale dans laquelle il entraîne le mécanisme de remise à zéro dans une position
inactive, le mécanisme d'embrayage dans une position d'embrayage et le mécanisme d'arrêt
dans une position dans laquelle il libère le résonateur.
[0023] Ainsi, lorsque la montre est retirée d'un réceptacle de la pendule, la montre peut
reprendre une marche normal d'une part, et d'autre part la coopération entre la montre
et la pendule est interrompue sans risque de d'endommager ladite montre ou ladite
pendule.
[0024] Dans des modes particuliers de réalisation, le mécanisme d'embrayage comporte deux
bras formant une pince, et un ressort de friction tendant à déplacer le rouage de
finissage en prise avec le rouage d'affichage.
[0025] Les bras sont sollicités par un ressort d'embrayage vers une position de d'embrayage
et étant configurés de sorte que lorsque le premier actionneur occupe l'une de ses
positions, dite « première position », ils sont entraînés à l'encontre du ressort
d'embrayage, dans une position de débrayage dans laquelle ils s'opposent à l'action
du ressort d'embrayage et du ressort de friction afin d'éloigner ledit rouage de finissage
du rouage d'affichage.
[0026] Dans des modes particuliers de réalisation, les bras coopèrent l'un avec l'autre
au niveau d'une zone d'interface par laquelle l'un des bras, dit « premier bras »,
est apte à contraindre l'autre bras, dit « second bras », à se déplacer vers la position
d'embrayage sous l'effet de l'effort de rappel généré par le ressort d'embrayage,
et par laquelle le second bras est apte à transmettre au premier bras un effort auquel
il est soumis par le levier de transmission lorsque le premier actionneur occupe sa
première position, cet effort déplaçant lesdits bras en position de débrayage.
[0027] Dans des modes particuliers de réalisation, le mécanisme de remise à zéro comporte
au moins une came cœur solidaire en rotation de l'afficheur d'une valeur temporelle
et au moins un marteau agencé pour coopérer en appui avec ladite au moins une came
cœur sous l'action d'un ressort de marteau, de sorte à occuper une position active
et contraindre en rotation ladite came cœur jusqu'à ce qu'il se trouve en appui contre
son rayon le plus faible, lorsque le premier actionneur occupe l'une de ses positions,
dite « première position », le marteau étant configuré pour être rappelé et maintenu
dans une position inactive par le levier de transmission, dans laquelle il est éloigné
de ladite came cœur, lorsque le premier actionneur occupe une autre position.
[0028] Dans des modes particuliers de réalisation, le levier de transmission est configuré
de sorte que l'excroissance est engagée dans une encoche du marteau pour que ce dernier
soit entraîné en position active sous l'action du ressort de marteau et de sorte que
l'excroissance est extraite de l'encoche et repose en appui contre un flanc dudit
marteau afin d'entraîner ce dernier en position inactive et de le maintenir dans cette
position.
[0029] Dans des modes particuliers de réalisation, le mécanisme d'arrêt comporte un levier
stop soumis à la sollicitation d'un ressort tendant à entraîner ce dernier en rotation
de sorte que ledit levier stop soit agencé en appui contre un balancier du résonateur,
le levier de transmission étant configuré de sorte que l'excroissance exerce un effort
allant à l'encontre de celui du ressort appliqué contre ledit levier stop.
[0030] Alternativement, le ressort peut être configuré pour tendre à éloigner du balancier
du résonateur la bascule de levier stop. Le levier de transmission est alors configuré
de sorte que l'excroissance repose en appui contre la bascule de levier stop de sorte
à exercer un effort allant à l'encontre de celui du ressort appliqué contre ladite
bascule de levier stop pour l'amener en appuis contre le balancier.
[0031] Dans des modes particuliers de réalisation, le mouvement horloger de la montre comporte
une roue dentée portée par un mobile d'affichage des minutes et coopérant avec un
sautoir pour le maintien en position d'un afficheur des minutes selon un pas régulier.
[0032] Alternativement, le mouvement horloger de la montre peut comporter un mobile d'affichage
des minutes dont un engrenage comporte un nombre approprié de dents pour entrainer
l'affichage des heures par la minuterie et pour coopérer avec un sautoir pour réaliser
le maintien en position de l'afficheur des minutes selon un pas régulier. Ainsi, le
mouvement horloger peut ne pas comporter de roue dentée dédiée, destinée au maintien
en position de l'afficheur des minutes.
[0033] Dans des modes particuliers de réalisation, le mécanisme de mise à l'heure peut comporter
un composant mobile de mise à l'heure adapté à être sollicité par une impulsion du
deuxième actionneur de la montre de sorte à entraîner un mobile d'affichage des minutes
en rotation d'un pas par impulsion du deuxième actionneur de la montre et dans un
unique sens de rotation.
[0034] Selon un autre objet, la présente invention concerne une pendule sympathique destinée
à coopérer avec une montre sympathique telle que décrite précédemment.
[0035] La pendule comporte au moins un afficheur d'une valeur temporelle de pendule entraîné
par un mouvement horloger de pendule, et un premier et un deuxième actionneur destinés
à coopérer respectivement avec le premier et le deuxième actionneur de la montre.
[0036] Le premier actionneur de la pendule est configuré de sorte à déplacer le premier
actionneur de la montre dans ses au moins trois positions distinctes successives,
et le deuxième actionneur de la pendule est configuré de sorte à déplacer le deuxième
actionneur de la montre entre ses deux positions, par un mouvement de va-et-vient,
lorsque le premier actionneur de la montre occupe l'une de ses positions, le mouvement
horloger de la pendule comportant au moins un moyen de commande configuré pour commander
ou interdire le déplacement du premier actionneur de la pendule.
[0037] Dans des modes particuliers de réalisation, le mouvement horloger de la pendule comprend
une came limaçon reliée cinématiquement à le ou les afficheurs d'une valeur temporelle
de la pendule, de sorte que sa position angulaire caractérise une valeur dudit ou
desdits afficheurs d'une valeur temporelle, et sur la périphérie de laquelle est agencée
en appui une première extrémité d'un palpeur lorsqu'il occupe une position active,
ladite première extrémité étant en retrait de la came limaçon lorsque le palpeur occupe
une position de repos.
[0038] Le mouvement horloger est configuré pour entraîner en déplacement le deuxième actionneur
de la pendule, lors de la course du palpeur entre sa position de repos et sa position
active, selon un nombre de mouvements de va-et-vient représentatif de la différence
entre la position de référence du ou des afficheurs d'une valeur temporelle de la
montre et la valeur temporelle indiquée par le ou les afficheurs d'une valeur temporelle
de la pendule.
[0039] Dans des modes particuliers de réalisation, le palpeur comporte à une seconde extrémité
opposée à la première extrémité, un râteau agencé pour coopérer avec une première
roue dentée d'un rouage de transmission, ledit rouage de transmission comprenant une
deuxième roue dentée reliée au deuxième actionneur de la pendule de sorte à le déplacer
dans un mouvement de va-et-vient lors du déplacement du palpeur depuis sa position
de repos jusqu'à sa position active.
[0040] Dans des modes particuliers de réalisation, la deuxième roue dentée engrène avec
un rochet entraîné en rotation par une source d'énergie dédiée et compotant une pluralité
de dents triangulaires contre l'une desquelles est destiné à être agencé en appui
le deuxième actionneur de la pendule de façon à être animé par un mouvement de va-et-vient
lors de la rotation du rochet.
[0041] Dans des modes particuliers de réalisation, la deuxième roue dentée est relié au
deuxième actionneur de la pendule par le biais d'un mécanisme bielle-manivelle, dont
la bielle est destinée à être solidaire du deuxième actionneur de la pendule et dont
la manivelle est solidaire en rotation de la deuxième roue dentée.
[0042] Dans des modes particuliers de réalisation, le mouvement horloger de la pendule comporte
un levier d'embrayage adapté à occuper une position de débrayage dans laquelle il
désolidarise la première roue dentée et un barillet auxiliaire destiné à entraîner
en rotation ladite première roue dentée et la deuxième roue dentée.
[0043] Le mouvement horloger de la pendule comprend en outre un dispositif tout-ou-rien
configuré pour coopérer avec le levier d'embrayage de sorte à l'entraîner dans la
position de débrayage lorsque le palpeur atteint sa position active, de sorte que
ledit palpeur soit entraîné dans sa position de repos sous l'effet d'un ressort de
rappel de palpeur.
[0044] Dans des modes particuliers de réalisation, le rochet est solidaire d'un rouage de
multiplication relié à un mécanisme de régulation de sorte à réguler la rotation dudit
rochet. Le mécanisme de régulation est composé d'un échappement et d'un oscillateur.
[0045] Dans des modes particuliers de réalisation, le mouvement horloger de la pendule comprend
une came entraînée en rotation par une source d'énergie dédiée et comportant un profil
de came contre lequel le premier actionneur de la pendule est agencé en appui, ledit
profil de came comportant des portions successives adaptées à déplacer ledit premier
actionneur suivant au moins trois positions distinctes, de sorte à définir un cycle
temporel de positions prédéterminées.
[0046] Dans des modes particuliers de réalisation, ledit au moins un moyen de commande est
configuré pour bloquer ou libérer la rotation de la came.
[0047] Dans des modes particuliers de réalisation, la came est solidaire d'un rouage de
multiplication et d'un mécanisme de régulation composé d'un échappement et d'un oscillateur
de sorte à réguler la rotation de ladite came.
[0048] Encore un autre aspect de l'invention concerne un ensemble sympathique d'horlogerie
comprenant une montre sympathique et une pendule sympathique telles que décrites précédemment.
[0049] Encore un autre aspect de l'invention concerne un procédé de mise à l'heure d'une
montre d'un ensemble sympathique d'horlogerie tel que décrit précédemment, comprenant
successivement :
- une première phase dans laquelle le premier actionneur de la pendule entraîne le premier
actionneur de la montre dans une première position dans laquelle il sollicite le mécanisme
de remise à zéro de sorte à déplacer au moins un afficheur d'une valeur temporelle
de la montre jusqu'à sa position de référence, il agit sur le mécanisme d'embrayage
de sorte à provoquer le débrayage du rouage de finissage et du rouage d'affichage,
- une deuxième phase opérationnelle dans laquelle le premier actionneur de la pendule
d'une part entraîne le premier actionneur de la montre dans une deuxième position
dans laquelle il entraîne le marteau en position inactive, et d'autre part provoque
l'actionnement du deuxième actionneur de la pendule de sorte que ce dernier entraîne
le deuxième actionneur de la montre dans un mouvement de va-et-vient entre ses deux
positions extrêmes,
- une troisième phase opérationnelle dans laquelle le premier actionneur de la pendule
d'une part entraîne le premier actionneur de la montre dans une troisième position
dans laquelle il provoque l'embrayage du mécanisme d'embrayage, le premier actionneur
de la pendule pilotant le premier actionneur de la montre pour débuter la mise en
oeuvre de la troisième phase opérationnelle, lorsque la valeur temporelle indiquée
par le ou les afficheurs d'une valeur temporelle de la pendule correspond à la valeur
temporelle indiquée par le ou les afficheurs d'une valeur temporelle de la montre.
[0050] Dans des modes particuliers de mise en œuvre, lors de la première phase opérationnelle,
le premier actionneur de la montre sollicite le mécanisme d'arrêt de sorte à immobiliser
le résonateur, lors de la deuxième phase opérationnelle, le premier actionneur de
la montre maintien en position le mécanisme d'arrêt, et lors de la troisième phase
opérationnelle, le premier actionneur de la montre sollicite le mécanisme d'arrêt
de sorte à libérer le résonateur.
Brève description des figures
[0051] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée suivante donnée à titre d'exemple nullement limitatif, en
référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 représente de façon schématique une vue de face d'un ensemble sympathique
d'horlogerie selon un exemple de réalisation de l'invention, comportant une pendule
sympathique et une montre sympathique ;
- la figure 2 représente une vue de détail de la figure 1, dans laquelle un premier
et un deuxième actionneur de la pendule coopèrent respectivement avec un premier et
un deuxième actionneur de la montre;
- les figures 3 à 5 représentent respectivement une vue de face de la montre sympathique
de la figure 1 dans laquelle un mouvement horloger est en partie visible, dans trois
phases opérationnelles différentes d'un procédé de mise à l'heure de la montre par
la pendule ;
- la figure 6 représente de façon schématique et en coupe une partie d'un rouage de
finissage, un rouage d'affichage, un mécanisme de remise à zéro et un mécanisme d'embrayage
du mouvement horloger dans un exemple de réalisation de la montre la figure 1, le
mécanisme d'embrayage étant débrayé ;
- la figure 7 correspond à la figure 6 dans laquelle le mécanisme de débrayage est embrayé
;
- la figure 8 représente de façon schématique et en vue de face du mécanisme de remise
à zéro de la figure 6 ;
- la figure 9 représente de façon schématique et en vue de face des moyens d'entraînement
des actionneurs de la pendule de la figure 2 et une vue de détail du premier actionneur
de la pendule ;
- la figure 10 représente de façon schématique et en vue de face, la liaison entre l'affichage
des heures et minute de la montre de la figure 1 et le deuxième actionneur de ladite
montre par une bascule de mise à l'heure ;
- les figures 11 à 13 correspondent respectivement aux figures 3 à 5 et représentent
les afficheurs des heures et les afficheurs de minutes de la montre.
Description détaillée de l'invention
[0052] L'invention concerne une montre 30 sympathique, une pendule 20 sympathique et un
ensemble sympathique 10 d'horlogerie formé par ladite montre et ladite pendule, tel
que visible sur la figure 1.
[0053] La pendule 20 sympathique comporte au moins un afficheur d'une valeur temporelle,
tels qu'un afficheur des heures 21 de pendule et un afficheur des minutes 22 de pendule
entraînés par un mouvement horloger de pendule de sorte à indiquer une heure courante.
La montre 30 sympathique comprend, de façon analogue à la pendule 20 sympathique,
un mouvement horloger auquel est relié au moins un afficheur d'une valeur temporelle,
tels qu'un afficheur des heures 31 de montre et un afficheur des minutes 32 de montre.
[0054] De manière générale, dans le présent texte, on entend par « afficheur » tout élément
mobile d'affichage connu en horlogerie : aiguille, anneau, disque, curseur, drapeau,
etc.
[0055] Dans la suite du texte, par abus de langage, on désigne respectivement la pendule
20 sympathique et la montre 30 sympathique par les termes « pendule » et « montre
».
[0056] Le mouvement horloger de la montre 30 comporte, de manière classique, au moins un
barillet 33 de stockage d'énergie, pour l'alimentation en énergie d'au moins un résonateur
34, un mécanisme de mise à l'heure, un rouage d'affichage 35 relié aux afficheurs
de montre et un rouage de finissage 36.
[0057] Le mouvement horloger de la montre 30 comporte avantageusement un mécanisme d'arrêt
37 du résonateur 34, visible sur les figures 2 à 5. Le mécanisme d'arrêt 37 du résonateur
34 comprend préférentiellement un levier stop 370 agencé pour coopérer avec une masse
inertielle, par exemple constituée par un balancier, du résonateur 34, pour l'immobiliser
ou la libérer.
[0058] Le levier stop 370 est préférentiellement porté par une bascule de levier stop 371
soumise à la sollicitation d'un ressort (non représenté sur les figures) tendant à
l'entraîner en rotation de sorte que ledit levier stop 370 se retrouve en appui contre
le balancier du résonateur 34 pour l'immobiliser.
[0059] En outre, le mouvement horloger de la montre 30 comprend préférentiellement un mécanisme
d'embrayage 38 permettant de désolidariser le rouage d'affichage 35 du rouage de finissage
36, tel qu'illustré sur les figures 6 et 7.
[0060] Le mécanisme d'embrayage 38 permet, lorsqu'il est débrayé, la rotation des afficheurs
des heures 31 et des minutes 32 indépendamment du rouage de finissage 36, et lorsqu'il
est embrayé l'entraînement du rouage d'affichage 35, et donc desdits afficheurs, par
le rouage de finissage 36.
[0061] Comme le montrent en particulier les figures 3 à 5 dans un exemple de réalisation,
le mécanisme d'embrayage 38 comporte deux bras 380 et 381 formant une pince dont la
fonction est d'assurer l'embrayage et le débrayage. Les positions d'embrayage et de
débrayage sont définies par l'écartement angulaire des bras 380 et 381 l'un par rapport
à l'autre. Le mécanisme d'embrayage 38 est embrayé lorsque les bras 380 et 381 sont
écartés l'un de l'autre et est débrayé lorsque les bras 380 et 381 sont rapprochés
l'un de l'autre, comme le montrent les figures 3 et 5 correspondant aux figures 6
et 7.
[0062] Les deux bras 380 et 381 sont sollicités vers la position de d'embrayage par un ressort
d'embrayage 382. En particulier, dans l'exemple préféré de réalisation représenté
sur les figures 3 à 5, le ressort d'embrayage 382 applique un effort de rappel sur
l'un des bras appelé « premier bras » 380 dans la suite du texte, qui est configuré
pour transmettre cet effort de rappel à l'autre bras, appelé « second bras » 381.
[0063] Le mécanisme d'embrayage 38 comporte par ailleurs un ressort de friction 383, visible
sur les figures 6 et 7, assemblé sur le rouage de finissage 36 et tendant à en déplacer
une serge 384 mobile axialement contre le rouage d'affichage 35, de sorte que ledit
rouage de finissage 36 soit en prise par frottement de cette serge 384 avec un disque
385 solidaire dudit rouage d'affichage 35. Les bras 380 et 381 sont agencés pour s'opposer
à l'action du ressort de friction 383 afin d'éloigner ledit rouage de finissage 36
du rouage d'affichage 35 lorsque le mécanisme d'embrayage 38 est débrayé.
[0064] Le mouvement horloger de la montre 30 comporte également avantageusement un mécanisme
de remise à zéro destiné à déplacer chaque afficheur des heures 31 et des minutes
32 de la montre 30 dans une position de référence prédéterminée, par exemple à dix
heures et dix minutes sur la figure 3, ou douze heures et zéro minute sur la figure
11.
[0065] A cet effet, dans un exemple de réalisation représenté schématiquement sur la figure
8 et visible partiellement sur les figures 3 à 5, le mécanisme de remise à zéro comporte
une came cœur 390 solidaire en rotation de l'afficheur des heures 31, et un marteau
391 agencé pour coopérer en appui avec ladite came cœur 390 sous l'action un ressort
de marteau 392, de sorte à occuper une position active dans laquelle il contraint
en rotation came cœur 390 jusqu'à son rayon le plus faible.
[0066] Alternativement, dans un autre exemple de réalisation non présentée sur les figures,
le mécanisme de remise à zéro comporte une came cœur solidaire de l'affichage des
heures et une came cœur solidaire de l'affichage de l'afficheur des minutes 32, et
comporte deux marteaux agencés pour respectivement coopérer en appui avec chacune
desdites cames cœur, sous l'action de ressorts dédiés.
[0067] Dans l'exemple de réalisation représenté schématiquement sur la figure 8, l'afficheur
des minutes 32 est entrainé vers la position de référence prédéterminée par l'afficheur
des heures 31 et par un rouage de minuterie 311.
[0068] Le marteau 391 peut être rappelé et maintenu dans une position inactive, dite également
« position armée » dans la suite du texte, par un actionneur tel que décrit plus en
détail ci-dessous, de sorte à l'éloigner de la came cœur 390 lorsque la montre 30
indique l'heure courante, c'est-à-dire lorsqu'elle est dans un état dit de « marche
normale ». En outre, le marteau 391 est maintenu en position armée lorsque la montre
30 est mise à l'heure tel que décrit plus en détail ci-après.
[0069] Comme le montre la figure 8, le mouvement horloger de la montre 30 peut encore comporter
une roue dentée 394, telle qu'une étoile, portée par un mobile d'affichage des minutes
et destiné à coopérer avec un sautoir 393 pour le maintien en position de l'afficheur
des minutes 32 selon un pas régulier lorsque ladite montre 30 est mise à l'heure tel
que décrit en détail ci-après.
[0070] L'ensemble sympathique 10 comporte au moins un mécanisme de liaison entre la pendule
20 et la montre 30, schématiquement représenté sur les figures 2 et 9, destiné à faire
coopérer mécaniquement la pendule 20 et la montre 30 quand celle-ci est déposée dans
un réceptacle de la pendule 20, dans une position de transfert.
[0071] Selon l'invention, ce mécanisme de liaison comporte au moins deux lignes de transmission
distinctes présentant des fonctions différentes l'une de l'autre et destinées à transmettre
un mouvement de la pendule 20 à la montre 30.
[0072] Chaque ligne de transmission est constituée par un actionneur de montre 30 et par
un actionneur de la pendule 20, lesdits actionneurs étant aptes à coopérer l'un avec
l'autre.
[0073] En particulier, la montre 30 comporte un premier et un deuxième actionneur 310 et
320 respectivement destinés à coopérer avec un premier et un deuxième actionneur 210
et 220 de la pendule 20.
[0074] Lorsque la montre 30 est agencée dans le réceptacle en position de transfert, les
premier et deuxième actionneurs 210 et 220 de la pendule 20 sont destinés à coopérer
respectivement avec les premier et deuxième actionneurs 310 et 320 de la montre 30
de sorte à leur transmettre un mouvement, préférentiellement un mouvement de translation.
[0075] Préférentiellement, les premier et deuxième actionneurs 310 et 320 de la montre 30
sont de la forme de poussoirs comme le montrent les figures 3 à 5, 9 et 10.
[0076] Dans des exemples de réalisation non représentés sur les figures, les premier et
deuxième actionneurs 310 et 320 de la montre 30 et les premier et deuxième actionneurs
210 et 220 de la pendule 20 comportent, à leurs extrémités par lesquels ils coopèrent,
des éléments magnétiques ou ferromagnétiques couplés qui permettent de favoriser le
guidage de la transmission du mouvement de translation.
[0077] Dans l'exemple préféré de réalisation de l'invention, le premier actionneur 310 de
la montre 30 est relié à un levier de transmission 39 de sorte que le déplacement
dudit premier actionneur 310 de la montre 30 modifie la position angulaire dudit levier
de transmission 39. Plus précisément, le premier actionneur 310 est relié au levier
de transmission 39 par un pivot agencé entre une première extrémité dudit levier au
niveau de laquelle il est mobile en rotation et une seconde extrémité qui est libre.
[0078] Avantageusement, le levier de transmission 39 est configuré de sorte à être adapté
à coopérer avec le marteau 391, avec le mécanisme d'embrayage 38, avec le sautoir
des minutes 393 et avec le levier stop 370.
[0079] Plus particulièrement, le levier de transmission 39 comporte une excroissance, par
exemple formée par un tenon ou une goupille 395 agencé à sa seconde extrémité. Dans
la suite du texte, l'excroissance est désignée par une goupille pour des raisons de
clarté.
[0080] La goupille 395 est apte à reposer en appui contre la bascule de levier stop 371
de sorte à exercer un effort allant à l'encontre de celui du ressort appliqué contre
ladite bascule de levier stop 371.
[0081] Par ailleurs, selon la position du premier actionneur 310 de la montre 30, la goupille
395 est apte à reposer en appui contre un flanc du marteau 391 de sorte à le maintenir
en position armée et est apte à s'engager dans une encoche 396 dudit marteau 391 de
sorte à permettre son déplacement en position active sous l'action du ressort de marteau
392.
[0082] En outre, la goupille 395 est adaptée à prendre appui contre l'un des bras 381 du
mécanisme d'embrayage 38 de sorte à pouvoir entraîner ledit mécanisme d'embrayage
38 dans la position de débrayage.
[0083] De plus, la goupille 395 est adaptée à prendre appui contre l'un des flancs du sautoir
393 de sorte à pouvoir, selon la position du levier de transmission 39, maintenir
ledit sautoir 393 dans une position armée, dans laquelle il est inactif, ou permettre
son déplacement dans une position active dans laquelle il coopère avec la roue dentée
394, sous l'action d'un ressort de sautoir 3962, en s'engageant dans une encoche 3961
dudit sautoir 396.
[0084] Plus précisément, dans l'exemple préféré de réalisation de l'invention représenté
sur les figures 3 à 5, la goupille 395 prend appui contre un flanc du second bras
381 et est apte, lors du déplacement du levier de transmission 39, à provoquer le
déplacement dudit second bras 381 à l'encontre de l'effort de rappel du ressort d'embrayage
382. Avantageusement, le second bras 381 est configuré pour entraîner le premier bras
380 en déplacement à l'encontre de l'effort de rappel dudit ressort d'embrayage 382.
[0085] En particulier, comme visible sur les figures 3 à 5, le premier et le second bras
380 et 381 coopèrent l'un avec l'autre au niveau d'une zone d'interface par laquelle
le premier bras 380 contraint le second bras 381 à se déplacer vers la position d'embrayage
sous l'effet de l'effort de rappel généré par le ressort d'embrayage 382, et par laquelle
le second bras 381 est apte à transmettre un effort au premier bras 380 allant à l'encontre
de l'effort de rappel, sous l'effet du déplacement de la goupille 395, de sorte à
déplacer ledit premier bras 380 et le second bras 381 en position de débrayage.
[0086] A titre d'exemple, comme le montrent les figures 3 à 5 de manière générale et de
façon plus détaillée et schématique la figure 11, le deuxième actionneur 320 de la
montre 30 peut prendre la forme d'une tige de correcteur destinée à coopérer avec
le deuxième actionneur 220 de la pendule 20.
[0087] Le mécanisme de mise à l'heure de la montre 30 peut comporter un composant mobile
de mise à l'heure, tel qu'une bascule de mise à l'heure 321 formée par un premier
bras adapté à être sollicité par la tige de correcteur pour déplacer ladite bascule
de mise à l'heure 321, et par un second bras dont l'extrémité libre est adaptée à
entraîner le mobile d'affichage des minutes en rotation, par exemple d'une dent par
mouvement de va-et-vient du deuxième actionneur 320.
[0088] Le mobile d'affichage des minutes est maintenu en position par le sautoir 393, entre
chaque déplacement occasionné par la sollicitation du deuxième actionneur 320 et après
la mise à l'heure de la montre 30.
[0089] La pendule 20 est destinée à mettre à l'heure la montre 30, à la demande d'un utilisateur
ou de la pendule 20, par l'action des premiers et deuxièmes actionneurs 210 et 220
sur ceux de ladite montre 30 comme décrit dans la suite du texte. La mise à l'heure
de la montre 30 permet de pouvoir ajuster, par exemple, les indications suivantes
: heures, minutes, quantièmes, jours de la semaine, mois, phase de lune. Dans le présent
texte est décrite une mise à l'heure permettant d'ajuster l'affichage des heures et
des minutes de la montre 30 pas à pas.
[0090] Comme décrit plus en détail ci-après, le premier actionneur 310 de la montre 30 est
configuré pour adopter plusieurs positions distinctes successives, sous l'action du
premier actionneur 210 de la pendule 20. Autrement dit, la sollicitation du premier
actionneur 310 de la montre 30 par le premier actionneur 210 de la pendule 20 permet
la réalisation d'opérations de mises à l'heure des afficheurs de la montre 30 de manière
séquentielle.
[0091] En particulier, suivant chaque sollicitation du premier actionneur 210 de la pendule
20 sur le premier actionneur 310 de la montre 30, des phases d'un procédé de mise
à l'heure de la montre 30 par la pendule 20 sont successivement réalisées.
[0092] Dans une des phases, dite « phase initiale », la montre 30 et la pendule 20, et en
particulier leurs actionneurs respectifs, ne coopèrent pas les uns avec les autres
de sorte que la montre 30 puisse être librement retirée du réceptacle.
[0093] Lors des phases suivantes, dites « phases opérationnelles », les premier et deuxième
actionneurs 310 et 320 de la montre 30 coopèrent respectivement avec ceux la pendule
20 de sorte que les actionneurs de la pendule 20 puissent imprimer un mouvement sur
les actionneurs de la montre 30. Notamment, des sollicitations successives du premier
actionneur 210 de la pendule 20 entraînent l'enchainement de l'ensemble des phases
opérationnelles suivie de la phase initiale, de façon cyclique.
[0094] Chaque phase correspond à une position propre du premier actionneur 210 de la pendule
20, et par voie de conséquence, du premier actionneur 310 de la montre 30.
[0095] Ci-après sont exposés, dans un exemple particulier de réalisation de l'invention,
les moyens de la pendule 20 permettant d'agir sur les premier et deuxième actionneurs
210 et 220 de ladite pendule 20 afin que ces derniers sollicitent respectivement les
premier et deuxième actionneurs 310 et 320 de la montre 30.
[0096] Tel que visible sur la représentation schématique de la figure 9, le mouvement horloger
de la pendule 20 peut comprendre une came limaçon 230 sur la périphérie de laquelle
est agencée en appui une première extrémité d'un palpeur 231 lorsqu'il occupe une
position active. Ladite première extrémité dudit palpeur 231 est agencée en retrait
de la came limaçon 230 lorsqu'il occupe une position de repos dans laquelle il est
sollicité par un ressort de rappel de palpeur non représenté sur les figures. La position
de repos du palpeur 231 correspond à la position de référence des afficheurs de la
montre 30 additionnée d'un délai de sécurité correspondant à une durée de décalage
souhaitée pour la mise à l'heure de la montre et pour assurer un délai d'attente,
par exemple de cinq minutes, pour le redémarrage de la montre, comme décrit ci-après.
[0097] La came limaçon 230 est reliée cinématiquement à l'afficheur des heures 21 de la
pendule 20, de sorte que sa position angulaire caractérise une valeur dudit afficheur
des heures 21 de la pendule 20 et par conséquent de l'heure courante.
[0098] Plus précisément, la came limaçon 230 est agencée de sorte à réaliser un tour en
douze heures et comporte cent quarante-quatre paliers sur sa circonférence. Le palpeur
231 est alors susceptible de reposer au contact d'un nouveau palier toutes les cinq
minutes.
[0099] Avantageusement, comme le montre la figure 9, le mouvement horloger de la pendule
20 peut comporter un mécanisme sautant reliant l'afficheur des heures 21 à la came
limaçon 230, de sorte à entrainer cette dernière en rotation toutes les 5 minutes.
[0100] Le palpeur 231 est agencé mobile en rotation de sorte à reporter la valeur de l'afficheur
des heures 21 de la pendule 20 vers le deuxième actionneur 220 de la pendule 20. En
particulier, lors de sa course entre la position de repos et la position active, le
palpeur 231 est configuré pour permettre l'entraînement en déplacement du deuxième
actionneur 220 de la pendule 20 sur une course représentative de la différence entre
la position de référence des afficheurs de la montre 30 et l'heure courante indiquée
par les afficheurs de la pendule 20.
[0101] Notamment, le palpeur 231 est relié un râteau 232 à une seconde extrémité opposée
à la première extrémité, par le biais d'une liaison élastique 238. Le râteau 232 est
agencé pour coopérer avec un rouage de transmission configuré pour entraîner le deuxième
actionneur 220 selon l'heure indiquée par les afficheurs des minutes 22 et des heures
21 de la pendule 20. Le rouage de transmission est préférentiellement destiné à être
entraîné en rotation par une source d'énergie dédiée, préférentiellement par un barillet
dédié, dit « barillet auxiliaire » 234. Il y a toutefois lieu de noter que la source
d'énergie peut alternativement prendre la forme d'un poids lié par un câble à un tambour,
de façon connu en tant que tel par l'homme du métier.
[0102] Cette prise de référence de l'heure indiquée par la pendule 20 se fait de façon analogue,
à une différence près, à celle effectuée par une pièce des minutes d'un mécanisme
de répétition minutes à la demande. La différence réside dans le fait que dans la
présente invention, le comptage est réalisé par la course du palpeur 231 depuis sa
position de repos jusqu'à sa position active, c'est-à-dire lorsque le palpeur 231
se déplace jusqu'au contact du de la came limaçon 230 ; alors que pour une répétition
minute, le comptage est réalisé par la course d'une pièce des minutes depuis une position
active dans laquelle elle est au contact d'un limaçon des minutes, jusqu'à une position
de repos.
[0103] Plus précisément encore, dans un exemple de réalisation de l'invention, le rouage
de transmission comprend une première roue dentée 235 engrenée avec le râteau 232,
et une deuxième roue dentée 236 disposée pour pouvoir déplacer le deuxième actionneur
220 de la pendule 20, lesdites première et deuxième roue dentée 235 et 236 étant cinématiquement
reliés l'un à l'autre. Préférentiellement, la première et la deuxième roue dentée
235 et 236 sont portées par le barillet auxiliaire 234 et liés cinématiquement au
deuxième actionneur 220, comme le montre la figure 9.
[0104] Le mouvement horloger de la pendule 20 comporte en outre un levier d'embrayage 240
adapté à désolidariser la première et la deuxième roue dentée 235 et 236 l'une de
l'autre, et plus précisément la première roue dentée 235 et le barillet auxiliaire
234. Préférentiellement, le levier d'embrayage 240 est fixé de manière mobile en rotation
sur le bâti de la pendule et est configuré de sorte à être, dans une position d'embrayage,
en prise avec une roue dentée, dite « troisième roue dentée » 237, liée cinématiquement
à la roue dentée 235 par un rouage satellitaire, et à être, dans une position de débrayage,
dégagée de ladite troisième roue dentée 237.
[0105] La deuxième roue dentée 236 est avantageusement engrenée avec un mobile de sortie,
ici formé par un rochet 233 agencé de manière mobile en rotation et ayant une pluralité
de dents triangulaires, aussi appelées « dents de loup » par l'homme du métier, contre
l'une desquelles est agencé en appui le deuxième actionneur 220 de la pendule 20.
Ce deuxième actionneur 220 de la pendule 20 prend la forme d'un levier de commande
dans l'exemple préféré de réalisation de l'invention représenté sur les figures 2
et 9. Ce levier de commande est par exemple sollicité vers le rochet 233 par des moyens
de rappel élastique ou par la gravité, de façon à être animé par un mouvement de va-et-vient
lors de la rotation des dents de loup du rochet 233.
[0106] Le deuxième actionneur 220 est ainsi adapté à prendre alternativement deux positions
extrêmes distinctes lors de la rotation du rochet 233.
[0107] Le deuxième actionneur 220 de la pendule 20 assure une transmission d'une impulsion
au deuxième actionneur 320 de la montre 30, afin de le déplacer entre deux positions
extrêmes.
[0108] La vitesse de rotation du rochet 233 est avantageusement régulée par un régulateur
de vitesse à échappement connu en tant que tel par l'homme du métier et semblable
à celui représenté sur la vue de détail de la figure 9 pour la régulation de la rotation
la came du premier actionneur.
[0109] La liaison élastique 238 est reliée à un dispositif tout-ou-rien 242 adapté à agir
sur le rochet 233 et sur le levier d'embrayage 240. La liaison élastique 238 et le
dispositif tout-ou-rien 242 sont configurés de sorte que, lorsque le palpeur 231 est
entraîné en rotation par le râteau 232, sous l'effet du barillet auxiliaire 234, jusqu'à
arriver au contact de la came limaçon 230, la liaison élastique 238 se déforme et
sollicite le dispositif tout-ou-rien 242 de telle sorte que ce dernier immobilise
le rochet 233 et pivote le levier d'embrayage 240 afin de désolidariser la première
roue dentée 235 et le barillet auxiliaire 234. En particulier, le dispositif tout-ou-rien
242 comporte un crochet 241 adapté à coopérer avec les dents du rochet 233 de sorte
à immobiliser ce dernier.
[0110] Le levier d'embrayage libère donc le palpeur 231 de l'emprise du barillet auxiliaire
234, ce qui permet au râteau 232 et au palpeur 231 de retrouver leurs positions de
repos sous la contrainte de leur ressort de rappel (non représenté sur la figure 9).
[0111] Le déplacement du palpeur 231 de sa position de repos jusqu'à sa position active
est déclenché par le premier actionneur 210 de la pendule 20, par des moyens dédiés
non représentés sur les figures et à la portée de l'homme du métier, lorsque ledit
premier actionneur 210 occupe une position prédéterminée tel que décrit plus en détail
dans la suite du texte.
[0112] En résumé, sur déclenchement du premier actionneur 210, le palpeur 231 est entraîné
en rotation par l'intermédiaire du râteau 232 engrenant avec le barillet auxiliaire
234, de même que le rochet 233 qui imprime un mouvement de va-et-vient au deuxième
actionneur 220, et ce jusqu'à ce que le palpeur 231 repose en appui contre la came
limaçon 230. Lorsque le palpeur 231 atteint sa position active, le rochet 233 est
immobilisé et le râteau 232 est désolidarisé du barillet auxiliaire 234, de sorte
que le palpeur 231 soit entraîné jusqu'à sa position de repos par le ressort de rappel
de palpeur
[0113] La pendule 20 peut comporter une came 211 telle que représentée sur la vue de détail
de la figure 9 pour entraîner le déplacement du premier actionneur 210 de la pendule
20. Cette came 211 est différente du rochet 233 du deuxième actionneur 220 dans la
mesure où elle présente des portions de profils reliés par des rampes configurées
pour déplacer ledit premier actionneur 210 suivant au moins trois positions distinctes,
les unes à la suite des autres, de sorte à définir un cycle temporel de positions
prédéterminées qui se succèdent à une vitesse définie.
[0114] Dans l'exemple préféré de réalisation de l'invention, le premier actionneur 210 prend
la forme d'une tige de commande ou d'un levier de commande tel que représenté sur
les figures 2 et 9, et est également sollicitée vers la came 211 par des moyens de
rappel élastique 212, tels que visibles sur la figure 9. Ainsi, on comprend que le
premier actionneur 210 peut être déplacé en translation ou en rotation par la came
211, suivant l'exemple de réalisation considéré.
[0115] Il y a lieu de noter que, dans l'exemple de réalisation représenté sur la vue de
détail de la figure 9, la came 211 est destinée à pivoter dans le sens antihoraire,
au contraire de la vue générale de la même figure 9 ou la came est destinée à pivoter
dans le sens horaire pour des raisons propres à la construction du mécanisme.
[0116] La came 211 est entraînée en rotation par une source d'énergie dédiée, tel qu'un
poids ou un barillet, et est solidaire d'un rouage de multiplication et d'un mécanisme
de régulation composé d'un échappement et d'un oscillateur, de sorte à réguler sa
vitesse rotation, connu en tant que tel de l'homme du métier et représenté sur la
vue de détail de la figure 9.
[0117] La pendule 20 comporte deux moyens de commande 2130 et 2131 destinés à autoriser
ou interdire le pivotement du premier actionneur 210 de la pendule 20. Autrement dit,
les moyens de commande 2130 et 2131 sont agencés pour permettre la rotation de la
came 211 et ainsi la modification de la position du premier actionneur 210 de la pendule
20.
[0118] Plus précisément, les deux moyens de commande 2130 et 2131 permettent d'autoriser
ou d'interdire la rotation de la came 211 sur un tour. En particulier, l'un des moyens
de commande, dit « premier moyen de commande» 2130, permet de lancer la rotation de
la came 211 et son immobilisation, c'est-à-dire de démarrer le procédé de mise à l'heure
décrit en détail ci-après, et de l'achever. L'autre moyen de commande, dit « second
moyen de commande » 2131 assure l'arrêt du premier actionneur 210 de la pendule 20
lors du déplacement du deuxième actionneur 220 suivi du démarrage du délai d'attente
de cinq minutes pour libérer de nouveau le premier actionneur 310 de la pendule 20.
[0119] Dans l'exemple préféré de réalisation représenté sur la figure 9, chacun des premier
et second moyens de commande 2130 et 2131 est formé par un levier destiné à reposer
en appuis contre la circonférence d'une came de commande 2132 concentrique à la came
211 et solidaire de cette dernière. La circonférence de la came de commande 2132 comporte
au moins une encoche radiale respectivement destinée à coopérer avec les deux moyens
de commande 2130 et 2131.
[0120] Les leviers comprennent l'un et l'autre un bec prévu pour coopérer avec les dents
de l'un des mobiles du rouage de multiplication pour immobiliser ledit rouage.
[0121] En particulier, lorsque l'un des leviers coopère avec une des encoches, le bec dudit
levier vient en appuis sur un des mobiles du rouage de régulation pour, en profitant
de la démultiplication dudit rouage, en bloquer la rotation.
[0122] Alternativement, il est envisageable que la pendule 20 ne comporte qu'un unique moyen
de commande sous la forme d'un levier, ledit levier comprenant alors deux becs. En
outre, la came de commande 2132 et la came 211 peuvent former une unique came monobloc.
[0123] Le premier moyen de commande 2130 est agencé pour être manœuvré par l'utilisateur.
[0124] Le second moyen de commande 2131 est agencé pour être piloté par la pendule 20 au
prochain passage de cinq minutes suivant la fin du comptage réalisé par le palpeur
231, par un mécanisme lié à la rotation de l'afficheurs des minutes de la pendule
20. Ceci afin de générer le délai d'attente pour libérer le premier actionneur 310
de la pendule 20.
[0125] Lorsque le premier moyen de commande 2130 est manœuvré ou piloté, il permet la rotation
de la came 211, et donc la sollicitation du premier actionneur 310 de la montre 30
par le premier actionneur 210 de la pendule 20, et par conséquent le déplacement dudit
premier actionneur 310 de la montre 30 d'une position initiale à une première position,
c'est-à-dire le début d'une première phase opérationnelle. Préférentiellement, ce
changement de position est réalisé sur une période d'environ cinq secondes et la première
position est maintenue pendant environ cinq secondes.
[0126] Est alors débutée une deuxième phase opérationnelle dans laquelle le premier actionneur
210 de la pendule 20 entraîne le déplacement du premier actionneur 310 de la montre
30 dans une deuxième position. Lorsque le premier actionneur 310 est dans cette position,
le second moyen de commande 2131 coopère avec l'encoche de la came de commande 2132
de sorte à immobiliser la came 211 pendant le temps d'attente nécessaire pour réaliser
la fonction du second actionneur décrit précédemment additionnée au temps d'attente
du prochain passage de la pendule à l'heure affichée par la montre, par pas de 5 minutes
par exemple.
[0127] A l'issue de ces deux temps d'attente, une troisième phase est débutée dans laquelle
le second moyen de commande 2131 est dégagé de l'encoche de la came de commande 2132,
ce qui permet de relancer la rotation de la came 211 et ainsi la sollicitation du
premier actionneur 310 de la montre 30 par le premier actionneur 210 de la pendule
20, de sorte que ledit premier actionneur 310 de la montre 30 occupe une troisième
position correspondant à la position initiale.
[0128] Préférentiellement, ce changement de position est réalisé sur une période d'environ
0.1 seconde et la troisième position est maintenue par la coopération du premier moyen
de commande 2130 avec l'encoche de la came de commande 2132 de sorte à immobiliser
la came 211.
[0129] Autrement dit, les deux moyens de commande 2130 et 2131 sont configurés pour autoriser
ou interdire alternativement l'actionnement du premier actionneur 210 de la pendule
20.
[0130] Les phases opérationnelles successives du procédé de mise à l'heure de la montre
30 par la pendule 20 sont décrites en détail ci-après et sont mises en oeuvre grâce
au changement de position du premier actionneur 310 de la montre 30 selon le cycle
temporel de positions prédéterminées.
[0131] Dans la première phase opérationnelle succédant la phase initiale, le premier actionneur
210 de la pendule 20 entraîne le premier actionneur 310 de la montre 30 dans la première
position. La montre 30 dans cette première phase opérationnelle est représentée sur
les figures 3 et 11.
[0132] Dans l'exemple préféré de réalisation, afin d'entraîner le premier actionneur 310
de la montre 30 dans l'ensemble de ses positions, le premier actionneur 210 de la
pendule 20 prend appui contre des portions du profil de la came 211.
[0133] En particulier, dans la phase initiale, le premier actionneur 210 de la pendule 20
occupe la position initiale dans laquelle il prend appui contre un secteur 217 d'une
première portion 2170 du profil de la came 211. Cette première portion 2170 comporte
une première rampe 219 définissant une augmentation de rayon de came permettant d'entraîner,
depuis sa position initiale, le premier actionneur 310 de la montre 30 dans sa première
position à une vitesse contrôlée, par exemple 5 secondes, lors de la première phase
opérationnelle.
[0134] Le premier actionneur 310 de la montre est entraîné dans sa première position lorsque
le premier actionneur 210 de la pendule 20 atteint, à la suite de sa course le long
de la première rampe 219, une deuxième portion 214 de la came 211.
[0135] La première phase opérationnelle est réalisée lorsque le premier actionneur 210 de
la pendule 20 est en appuis contre la deuxième portion 214. Cette deuxième portion
214 est concentrique, c'est-à-dire dont le rayon de la came 211 sur la deuxième portion
214 est constant, de sorte à maintenir le premier actionneur 310 de la montre 30 dans
la première position sur un délai prédéfini, par exemple 5 secondes. Ce délai prédéfini
permet l'accomplissement des fonctions suivantes, lors de la première phase opérationnelle.
[0136] Le premier actionneur 310 de la montre 30 est configuré de sorte lorsqu'il occupe
la première position, il sollicite le mécanisme de remise à zéro de sorte à déplacer
les afficheurs des heures 31 et des minutes 32 de la montre 30 jusqu'à leur position
de référence.
[0137] Plus précisément, lorsqu'il se déplace pour occuper la première position, le premier
actionneur 310 de la montre 30 entraîne le levier de transmission 39 en rotation jusqu'à
ce que la goupille 395 s'engage dans l'encoche 396 du marteau 391. Cela permet ainsi
le déplacement du marteau 391 en position active sous l'action du ressort de marteau
392, et par voie de conséquence le déplacement des afficheurs des heures 31 et des
minutes 32 jusqu'à leur position de référence.
[0138] Le premier actionneur 310 de la montre 30 est également configuré de sorte que lorsqu'il
occupe la première position, il agit sur le mécanisme d'embrayage 38 de sorte à provoquer
le débrayage du rouage de finissage 36 et du rouage d'affichage 35 et provoque l'entraînement
du levier stop 370 dans une position de blocage du résonateur 34 de la montre 30.
[0139] En particulier, dans l'exemple préféré de réalisation de l'invention, la rotation
du levier de transmission 39 provoquée par le déplacement du premier actionneur 310
de la montre 30 vers sa première position entraîne, par le biais de la goupille 395,
le premier et le second bras 380 et 381 en rotation l'un vers l'autre, à l'encontre
de l'effort de rappel généré par le ressort d'embrayage 382, et ainsi le débrayage
du mécanisme d'embrayage 38.
[0140] Dans l'exemple préféré de réalisation de l'invention, lorsque le premier actionneur
310 de la montre 30 se déplace pour occuper la première position, la rotation du levier
de transmission 39 provoque le déplacement de la bascule de levier stop 371 sous l'effet
de l'effort généré par le ressort de levier stop jusqu'à ce que le levier stop 370
repose en appui contre le balancier, entraînant par conséquent l'arrêt du résonateur
34.
[0141] Dans la deuxième phase opérationnelle, à la suite de la deuxième portion 214 du profil
de la came 211, le premier actionneur 210 de la pendule 20 est entraîné en appui contre
une rampe 216 d'une troisième portion 2150 du profil de la came 211 jusqu'à atteindre,
dans un délai pratiquement instantané, par exemple 0.1 seconde, un secteur 215 de
ladite troisième portion 2150. Lorsqu'il atteint ce secteur 215, le premier actionneur
210 de la pendule 20 entraîne le premier actionneur 310 de la montre 30 dans la deuxième
position.
[0142] La rampe 216 est définie par une décroissance de la section radiale, représentant
le rayon, de la came 211 en considérant le sens de rotation de ladite came 211 dans
le présent texte. Dans la deuxième position, le premier actionneur 310 de la montre
30 se trouve donc plus en retrait par rapport à la montre 30 que lorsqu'il occupe
la première position.
[0143] La montre 30 dans cette deuxième phase opérationnelle est représentée sur les figures
4 et 12.
[0144] Dans cette deuxième position, le premier actionneur 310 de la montre 30 est configuré
de sorte qu'il réarme le marteau 391, c'est-à-dire qu'il entraîne le marteau 391 à
distance de la came cœur 390, dans sa position inactive.
[0145] Plus précisément, dans l'exemple de réalisation préféré de l'invention, la goupille
395 est forcée à se retirer de l'encoche 396 du marteau 391 lors du déplacement du
levier de transmission 39 provoqué par le premier actionneur 310 de la montre 30 lorsqu'il
est entraîné vers sa deuxième position. La goupille 395 repose donc par la suite contre
le flanc du marteau 391, et provoque sa rotation à l'encontre du ressort de marteau
392.
[0146] Avantageusement, le réarmement du marteau 391 ne provoque pas de modification de
la position des afficheurs des heures 31 et des minutes 32 de la montre 30 grâce à
la coopération entre le sautoir 393 et la roue dentée 394 portée par le mobile d'affichage
des minutes.
[0147] Le premier actionneur 210 de la pendule 20 est configuré de sorte que, lorsqu'il
est entraîné dans sa deuxième position, il provoque la mise en rotation du rochet
233 et le déplacement du palpeur 231 depuis sa position de repos jusqu'à sa position
active, et par conséquent l'actionnement du deuxième actionneur 220 de la pendule
20.
[0148] Pour ce faire, le premier actionneur 210 de la pendule 20 peut par exemple agir par
le biais d'un mécanisme dédié non représenté sur les figures, sur le crochet 241,
de sorte à la déplacer en retrait du rochet 233 afin d'autoriser sa rotation sous
la sollicitation du barillet auxiliaire 234. Le déplacement du crochet 241 a pour
effet de pivoter le levier d'embrayage 240 de sorte à solidariser en rotation la première
et la deuxième roue dentée 235 et 236 l'une avec l'autre, entraînant la rotation du
râteau 232 sous la sollicitation du barillet auxiliaire 234 et ainsi le pivotement
du palpeur 231 depuis sa position de repos jusqu'à sa position active.
[0149] Autrement dit, lors de cette deuxième phase opérationnelle, le deuxième actionneur
220 de la pendule 20 entraîne donc le deuxième actionneur 320 de la montre 30 dans
un mouvement de va-et-vient entre deux positions extrêmes.
[0150] Par ailleurs, la course angulaire du palpeur 231 correspond au nombre de pas séparant
l'heure correspondant à la position de référence des afficheurs de la montre 30, de
l'heure courante indiqué par les afficheurs de la pendule 20.
[0151] Le deuxième actionneur 320 de la montre 30 est agencé pour entraîner, lors de chacun
de ses mouvements de va-et-vient, l'afficheur des minutes 32 de la montre 30 d'un
pas d'une valeur donnée via la bascule de mise à l'heure 321, l'entraînement de l'afficheur
des minutes 32 provoquant le déplacement de l'afficheur des heures 31.
[0152] La valeur des pas est un sous-multiple entier de l'heure: une minute, deux minutes,
trois minutes, quatre minutes, cinq minutes, six minutes, dix minutes, douze minutes,
quinze minutes, vingt minutes, trente minutes.
[0153] Avantageusement, la came limaçon 230 et le palpeur 231 sont configurés pour que le
deuxième actionneur 220 de la pendule 20 entraîne le deuxième actionneur 320 de la
montre 30 de sorte à déplacer l'afficheur des minutes 32 de sorte que la position
des afficheurs des minutes 32 et des heures 31 de la montre 30 corresponde à celle
des afficheurs des minutes 22 et des heures 21 de la pendule 20 additionnée d'au moins
un pas.
[0154] Autrement dit, lors de cette deuxième phase, le deuxième actionneur 320 de la montre
30 est sollicité par le deuxième actionneur 220 de la pendule 20 de sorte à entraîner
les afficheurs des heures 31 et des minutes 32 de la montre 30 par pas successifs,
jusqu'à une position correspondant à celle de l'heure courante majorée d'un nombre
de pas supplémentaire prédéterminé, par exemple d'un nombre de pas correspondant à
une valeur de cinq minutes.
[0155] Durant cette deuxième phase opérationnelle, le second moyen de commande 2131 est
agencé de sorte à immobiliser la came 211 lors de l'actionnement du deuxième actionneur
220 de la pendule 20, c'est-à-dire pendant la mise à l'heure majorée de la montre
30, et durant le délai d'attente, par exemple de cinq minutes, à l'issu de ladite
mise à l'heure majorée de la montre 30.
[0156] La troisième phase opérationnelle est activée, par le second moyen de commande 2131
commandée à la suite de l'immobilisation du deuxième actionneur 220 de la pendule
20 et par le passage aux prochaines 5 minutes entières de la pendule 20 tel que décrit
ci-avant. Dans cette troisième phase opérationnelle, la came 211 est entraînée en
rotation de sorte que le premier actionneur 210 de la pendule 20 prenne appui contre
une quatrième portion 218 du profil de la came 211 sous la forme d'une rampe de sorte
à entraîner le premier actionneur 310 de la montre 30 dans sa troisième position,
c'est-à-dire dans sa position initiale. La came 211 est immobilisée, dans cette troisième
phase, par le premier moyen de commande 2130.
[0157] La quatrième portion 218 définie une décroissance de la section radiale de la came
211 en considérant le sens de rotation de ladite came 211. Dans la troisième position,
le premier actionneur 310 de la montre 30 se trouve donc plus en retrait par rapport
à la montre 30 que lorsqu'il occupe la deuxième position.
[0158] La montre 30 dans cette troisième phase opérationnelle est représentée sur les figures
5 et 13.
[0159] Dans cette troisième position, le premier actionneur 310 de la montre 30 est configuré
pour provoquer l'embrayage du mécanisme d'embrayage 38 et l'entraînement du levier
stop 370 dans une position de libération du résonateur 34 de la montre 30. Eventuellement,
le premier actionneur 310 de la montre 30 peut être configuré pour, lors de cette
phase, maintenir l'armage du marteau 391.
[0160] Plus précisément, lors du déplacement du premier actionneur 310 de la montre 30 vers
sa troisième position, la rotation du levier de transmission 39 entraîne, par le biais
de la goupille 395, le premier et le second bras 380 et 381 en rotation l'un et l'autre
selon des sens opposés sous l'effet de l'effort de rappel généré par le ressort d'embrayage
382.
[0161] Par ailleurs, lorsque le premier actionneur 310 de la montre 30 se déplace pour occuper
la troisième position, la rotation du levier de transmission 39 provoque le déplacement
de la bascule de levier stop 371 à l'encontre de l'effort généré par le ressort de
levier stop jusqu'à libérer le résonateur 34.
[0162] De plus, le sautoir 393 est configuré de sorte que, lors du déplacement du levier
de transmission 39 lorsque le premier actionneur 310 de la montre 30 est entraîné
vers sa troisième position, la goupille 395 prend appui sur l'un de ses flancs de
sorte à l'écarter de la roue dentée 394, ce qui permet de libérer la rotation de l'afficheur
des minutes 32 de la montre 30.
[0163] Autrement dit, le premier actionneur 210 de la pendule 20 est configuré de sorte
à piloter le premier actionneur 310 de la montre 30 pour débuter la mise en oeuvre
de la troisième phase opérationnelle, lorsque l'heure courante, c'est-à-dire l'heure
indiquée par les afficheurs des heures 21 et des minutes 22 de la pendule 20, correspond
à l'heure indiquée par les afficheurs des heures 31 et des minutes 32 de la montre
30.
[0164] La troisième phase correspond à la phase initiale, c'est-à-dire un état de la montre
30 dans lequel elle se trouve avant le début de la première phase à l'exception des
afficheurs de la montre 30, qui sont en phase avec ceux de la pendule 20.
[0165] Préférentiellement, le levier de transmission 39 est soumis à une force de rappel
par un ressort de levier tendant à le déplacer dans une position dite « position initiale
» correspondant à celle dans laquelle il est lorsque le premier actionneur 310 de
la montre 30 dans la troisième position. Cette force de rappel est avantageusement
dimensionnée de sorte que le levier de transmission 39 soit entraîné en position initiale
lorsque le premier actionneur 310 de la montre 30 n'est pas sollicité par le premier
actionneur 210 de la pendule 20, c'est-à-dire lorsque le premier actionneur 310 de
la montre 30 est en troisième position.
[0166] Plus particulièrement, la position des premier et deuxième actionneurs 310 et 320
de la montre 30 dans cette troisième phase correspond à des positions de repos dans
lesquels ils sont agencés, notamment, lorsque la montre 30 ne coopère pas avec la
pendule 20.
[0167] Il y a lieu de noter que les durées des phases opérationnelles précitées et des transitions
entre chacune desdites phases sont proportionnelles de l'amplitude angulaire sur laquelle
s'étendent les portions de profil de came 211 et les rampes entre lesdites portions.
[0168] De manière plus générale, il est à noter que les modes de mise en œuvre et de réalisation
considérés ci-dessus ont été décrits à titre d'exemples non limitatifs, et que d'autres
variantes sont par conséquent envisageables.
[0169] Notamment, le levier de transmission 39 peut coopérer avec chacun des deux bras 380
et 381, lesdits bras 380 et 381 étant alors indépendant l'un de l'autre et coopérant
avec un ressort d'embrayage dédié.
[0170] Par ailleurs, l'un des bras 380 ou 381 ou les bras 380 et 381 peuvent comporter une
portion élastique de sorte à constituer le ressort d'embrayage. Cette caractéristique
permet avantageusement d'éviter l'usage d'un ressort d'embrayage dédié.
[0171] Il y a également lieu de noter que le levier de transmission 39 peut être remplacé
par une roue à colonne tel qu'utilisée dans les mouvements horlogers de type chronographe.
1. Montre (30) sympathique destinée à coopérer avec une pendule (20) sympathique, comprenant
un mouvement horloger auquel est relié au moins un afficheur d'une valeur temporelle
(31, 32), un mécanisme d'embrayage (38) permettant de désolidariser un rouage d'affichage
(35) et un rouage de finissage (36), et un mécanisme de remise à zéro destiné à déplacer
au moins un affichage de montre dans une position de référence prédéterminée, ladite
montre (30) étant caractérisée en ce qu'elle comprend un premier et un deuxième actionneur (310, 320) respectivement destinés
à coopérer avec un premier et un deuxième actionneur (210, 220) de la pendule (20),
ledit premier actionneur (310) de la montre (30) étant apte à occuper au moins trois
positions distinctes successives de sorte à agir sur le mécanisme d'embrayage (38)
et sur le mécanisme de remise à zéro, ledit deuxième actionneur (320) de la montre
(30) étant apte à occuper deux positions extrêmes de façon alternative afin d'agir
sur le mécanisme de mise à l'heure, seulement lorsque le premier actionneur (310)
occupe l'une de ses positions distinctes successives.
2. Montre (30) selon la revendication 1, dans laquelle le premier actionneur (310) est
configuré pour agir sur un mécanisme d'arrêt (37) d'un résonateur (34) de la montre
dans deux positions distinctes successives.
3. Montre (30) selon la revendication 2, dans laquelle le premier actionneur (310) de
la montre (30) est configuré pour agir sur le mécanisme d'embrayage (38), sur le mécanisme
d'arrêt (37) et sur le mécanisme de remise à zéro par le biais d'un levier de transmission
(39) auquel il est relié, ledit levier de transmission étant configuré pour solliciter
concomitamment le mécanisme d'embrayage (38) et le mécanisme de remise à zéro.
4. Montre (30) selon la revendication 3, dans laquelle le levier de transmission (39)
s'étend entre une première extrémité dudit levier au niveau de laquelle il est mobile
en rotation et une seconde extrémité comportant une excroissance (395) par laquelle
ledit levier de transmission (39) coopère avec le mécanisme de remise à zéro, avec
le mécanisme d'embrayage (38) et avec le mécanisme d'arrêt (37).
5. Montre (30) selon l'une des revendications 3 ou 4, dans laquelle le levier de transmission
(39) est soumis à une force de rappel par un ressort de levier tendant à le déplacer
dans une position initiale dans laquelle il entraîne le mécanisme de remise à zéro
dans une position inactive, le mécanisme d'embrayage (38) dans une position d'embrayage
et le mécanisme d'arrêt (37) dans une position dans laquelle il libère le résonateur
(34).
6. Montre (30) selon l'une des revendications 1 à 5, dans laquelle le mécanisme d'embrayage
(38) comporte deux bras (380, 381) formant une pince, et un ressort de friction (383)
tendant à déplacer le rouage de finissage (36) en prise avec le rouage d'affichage
(35), les bras (380, 381) étant sollicités par un ressort d'embrayage (382) vers une
position de d'embrayage et étant configurés de sorte que lorsque le premier actionneur
(310) occupe l'une de ses positions, dite «première position », ils sont entraînés
à l'encontre du ressort d'embrayage (382), dans une position de débrayage dans laquelle
ils s'opposent à l'action du ressort d'embrayage (382) et du ressort de friction (383)
afin d'éloigner ledit rouage de finissage (36) du rouage d'affichage (35).
7. Montre (30) selon l'une des revendications 3 à 5 et la revendication 6, dans laquelle
les bras (380, 381) coopèrent l'un avec l'autre au niveau d'une zone d'interface par
laquelle l'un des bras, dit « premier bras » (380), est apte à contraindre l'autre
bras, dit « second bras » (381), à se déplacer vers la position d'embrayage sous l'effet
de l'effort de rappel généré par le ressort d'embrayage (382), et par laquelle le
second bras (381) est apte à transmettre au premier bras (380) un effort auquel il
est soumis par le levier de transmission (39) lorsque le premier actionneur (310)
occupe sa première position, cet effort déplaçant lesdits bras (380, 381) en position
de débrayage.
8. Montre (30) selon l'une des revendications 3 à 5 ou 7, dans laquelle le mécanisme
de remise à zéro comporte au moins une came cœur (390) solidaire en rotation de l'afficheur
d'une valeur temporelle (31, 32) et au moins un marteau (391) agencé pour coopérer
en appui avec ladite au moins une came cœur (390) sous l'action d'un ressort de marteau
(392), de sorte à occuper une position active et contraindre en rotation ladite came
cœur (390) jusqu'à ce qu'il se trouve en appui contre son rayon le plus faible, lorsque
le premier actionneur (310) occupe l'une de ses positions, dite « première position
», le marteau (391) étant configuré pour être rappelé et maintenu dans une position
inactive par le levier de transmission (39), dans laquelle il est éloigné de ladite
came cœur (390), lorsque le premier actionneur (310) occupe une autre position.
9. Montre (30) selon les revendications 4 et 8, dans laquelle le levier de transmission
(39) est configuré de sorte que l'excroissance (395) est engagée dans une encoche
(396) du marteau (391) pour que ce dernier soit entraîné en position active sous l'action
du ressort de marteau (392) et de sorte que l'excroissance (395) est extraite de l'encoche
(396) et repose en appui contre un flanc dudit marteau (391) afin d'entraîner ce dernier
en position inactive et de le maintenir dans cette position.
10. Montre (30) selon l'une des revendications 3 à 5 ou 7 à 9, dans laquelle le mécanisme
d'arrêt (37) comporte un levier stop (370) soumis à la sollicitation d'un ressort
tendant à entraîner ce dernier en rotation de sorte que ledit levier stop (370) soit
agencé en appui contre un balancier du résonateur (34), le levier de transmission
(39) étant configuré de sorte que l'excroissance (395) exerce un effort allant à l'encontre
de celui du ressort appliqué contre ledit levier stop (371).
11. Montre (30) selon l'une des revendications 1 à 10, dans laquelle le mouvement horloger
de la montre (30) comporte une roue dentée (394) portée par un mobile d'affichage
des minutes et coopérant avec un sautoir (393) pour le maintien en position d'un afficheur
des minutes (32) selon un pas régulier.
12. Montre (30) selon l'une des revendications 1 à 11, dans laquelle le mécanisme de mise
à l'heure peut comporter un composant mobile de mise à l'heure (321) adapté à être
sollicité par une impulsion du deuxième actionneur (320) de la montre (30) de sorte
à entraîner un mobile d'affichage des minutes en rotation d'un pas par impulsion du
deuxième actionneur (320) de la montre (30) et dans un unique sens de rotation.
13. Pendule (20) sympathique destinée à coopérer avec une montre (30) sympathique selon
l'une des revendications 1 à 12, comportant au moins un afficheur d'une valeur temporelle
(21, 22) de pendule entraîné par un mouvement horloger de pendule caractérisée en ce qu'elle comporte un premier et un deuxième actionneur (210, 220) destinés à coopérer
respectivement avec le premier et le deuxième actionneur (310, 320) de la montre (30),
le premier actionneur (210) de la pendule (20) étant configuré de sorte à déplacer
le premier actionneur (310) de la montre (30) dans ses au moins trois positions distinctes
successives, et le deuxième actionneur (220) de la pendule (20) étant configuré de
sorte à déplacer le deuxième actionneur (320) de la montre (30) entre ses deux positions,
par un mouvement de va-et-vient, lorsque le premier actionneur de la montre occupe
l'une de ses positions, le mouvement horloger de la pendule (20) comportant au moins
un moyen de commande (213) configuré pour commander ou interdire le déplacement du
premier actionneur (210) de la pendule (20).
14. Pendule (20) selon la revendication 13, dans laquelle le mouvement horloger de la
pendule (20) comprend une came limaçon (230) reliée cinématiquement à le ou les afficheurs
d'une valeur temporelle (21, 22) de la pendule (20), de sorte que sa position angulaire
caractérise une valeur dudit ou desdits afficheurs d'une valeur temporelle (21, 22),
et sur la périphérie de laquelle est agencée en appui une première extrémité d'un
palpeur (231) lorsqu'il occupe une position active, ladite première extrémité étant
en retrait de la came limaçon (230) lorsque le palpeur (231) occupe une position de
repos, le mouvement horloger étant configuré pour entraîner en déplacement le deuxième
actionneur (220) de la pendule (20), lors de la course du palpeur (231) entre sa position
de repos et sa position active, selon un nombre de mouvements de va-et-vient représentatif
de la différence entre la position de référence du ou des afficheurs d'une valeur
temporelle (31, 32) de la montre (30) et la valeur temporelle indiquée par le ou les
afficheurs d'une valeur temporelle (21, 22) de la pendule (20).
15. Pendule (20) selon la revendication 14, dans laquelle le palpeur (231) comporte à
une seconde extrémité opposée à la première extrémité, un râteau (232) agencé pour
coopérer avec une première roue dentée (235) d'un rouage de transmission, ledit rouage
de transmission comprenant une deuxième roue dentée (236) reliée au deuxième actionneur
(220) de la pendule (20) de sorte à le déplacer dans un mouvement de va-et-vient lors
du déplacement du palpeur (231) depuis sa position de repos jusqu'à sa position active.
16. Pendule (20) selon la revendication 15, dans laquelle la deuxième roue dentée (236)
engrène avec un rochet (233) entraîné en rotation par une source d'énergie dédiée
et compotant une pluralité de dents triangulaires contre l'une desquelles est destiné
à être agencé en appui le deuxième actionneur (220) de la pendule (20) de façon à
être animé par un mouvement de va-et-vient lors de la rotation du rochet (233).
17. Pendule (20) selon la revendication 15, dans laquelle la deuxième roue dentée (236)
est relié au deuxième actionneur (220) de la pendule (20) par le biais d'un mécanisme
bielle-manivelle, dont la bielle est destinée à être solidaire du deuxième actionneur
(220) de la pendule (20) et dont la manivelle est solidaire en rotation de la deuxième
roue dentée (236).
18. Pendule (20) selon l'une des revendications 15 à 17, dans laquelle le mouvement horloger
de la pendule (20) comporte un levier d'embrayage (240) adapté à occuper une position
de débrayage dans laquelle il désolidarise la première roue dentée (235) et un barillet
auxiliaire (234) destiné à entraîner en rotation ladite première roue dentée (235)
et la deuxième roue dentée (236), ledit mouvement horloger de la pendule (20) comprenant
en outre dispositif tout-ou-rien (242) configuré pour coopérer avec le levier d'embrayage
(240) de sorte à l'entraîner dans la position de débrayage lorsque le palpeur (231)
atteint sa position active, de sorte que ledit palpeur (231) soit entraîné dans sa
position de repos sous l'effet d'un ressort de rappel de palpeur.
19. Pendule (20) selon l'une des revendications 13 à 17, dans laquelle le mouvement horloger
de la pendule (20) comprend une came (211) entraînée en rotation par une source d'énergie
dédiée et comportant un profil de came contre lequel le premier actionneur (210) de
la pendule (20) est agencé en appui, ledit profil de came comportant des portions
successives adaptées à déplacer ledit premier actionneur (210) suivant au moins trois
positions distinctes, de sorte à définir un cycle temporel de positions prédéterminées.
20. Pendule (20) selon la revendication 19, dans laquelle ledit au moins un moyen de commande
(213) est configuré pour bloquer ou libérer la rotation de la came (211).
21. Ensemble sympathique (10) d'horlogerie comprenant une montre (30) sympathique selon
l'une des revendications 1 à 12 et une pendule (20) sympathique selon l'une des revendications
13 à 20.
22. Procédé de mise à l'heure d'une montre d'un ensemble sympathique (10) d'horlogerie
selon la revendication 21, comprenant successivement :
- une première phase opérationnelle dans laquelle le premier actionneur (210) de la
pendule (20) entraîne le premier actionneur (310) de la montre (30) dans une première
position dans laquelle ce dernier sollicite le mécanisme de remise à zéro de sorte
à déplacer au moins un afficheur d'une valeur temporelle (31, 32) de la montre (30)
jusqu'à sa position de référence, il agit sur le mécanisme d'embrayage (38) de sorte
à provoquer le débrayage du rouage de finissage (36) et du rouage d'affichage (35),
- une deuxième phase opérationnelle dans laquelle le premier actionneur (210) de la
pendule (20) d'une part entraîne le premier actionneur (310) de la montre (30) dans
une deuxième position dans laquelle il entraîne le marteau (391) en position inactive,
et d'autre part provoque l'actionnement du deuxième actionneur (220) de la pendule
(20) de sorte que ce dernier entraîne le deuxième actionneur (320) de la montre (30)
dans un mouvement de va-et-vient entre ses deux positions extrêmes,
- une troisième phase opérationnelle dans laquelle le premier actionneur (210) de
la pendule (20) d'une part entraîne le premier actionneur (310) de la montre (30)
dans une troisième position dans laquelle il provoque l'embrayage du mécanisme d'embrayage
(38), le premier actionneur (210) de la pendule (20) pilotant le premier actionneur
(310) de la montre (30) pour débuter la mise en œuvre de la troisième phase opérationnelle,
lorsque la valeur temporelle indiquée par le ou les afficheurs d'une valeur temporelle
(31, 32) de la pendule (20) correspond à la valeur temporelle indiquée par le ou les
afficheurs d'une valeur temporelle (31, 32) de la montre (30).
23. Procédé selon la revendication 22, dans lequel, lors de la première phase opérationnelle,
le premier actionneur (310) de la montre (30) sollicite le mécanisme d'arrêt (37)
de sorte à immobiliser le résonateur (34), lors de la deuxième phase opérationnelle,
le premier actionneur (310) de la montre (30) maintien en position le mécanisme d'arrêt
(37), et lors de la troisième phase opérationnelle, le premier actionneur (310) de
la montre (30) sollicite le mécanisme d'arrêt (37) de sorte à libérer le résonateur
(34).