Domaine technique
[0001] La présente invention concerne un dispositif d'aide aux personnes à mobilité réduite.
Il s'agit en particulier d'aider les personnes à se relever de manière autonome en
cas de chute, à leur domicile ou en milieu hospitalier, avec un minimum d'effort.
Le dispositif peut en outre être utilisé par un tiers. Le dispositif de la présente
invention est en outre modulable, de sorte qu'un seul dispositif puisse être aisément
adapté à différents besoins et à différents environnements.
Etat de la technique
[0002] De nombreux dispositifs sont connus pour assister les personnes à mobilité réduite,
soit pour leur permettre de conserver leur autonomie, soit pour faciliter les efforts
de tiers qui leur portent assistance au quotidien. En particulier, les personnes âgées
vivant seules à leur domicile sont vulnérables en cas de chute. Les personnes plus
jeunes mais en situation de handicap, momentané ou permanent, peuvent elles aussi
avoir besoin d'une assistance pour se relever si elles se retrouvent à terre. Si une
tierce personne est présente, elle peut aider le patient à se relever, parfois au
prix de gros efforts physiques qui peuvent être préjudiciables à la santé de cette
tierce personne, d'autant plus pour les patients en surpoids. Les risques de perte
d'équilibre ou de mauvaises manipulations lors du relevage du patient ne sont en outre
pas nuls. L'aide directe d'une tierce personne peut être de plus mal supportée par
les patients qui préfèrent pouvoir se débrouiller seuls.
[0003] Il est par conséquent indispensable de leur offrir un dispositif à la fois maniable,
stable et robuste, qui leur permette de se sortir de toute situation inconfortable
ou dangereuse. Un tel dispositif doit pouvoir être adaptable à un maximum de situations
et de personnes, y compris les personnes en surpoids. Cependant, la robustesse nécessaire
à ces dispositifs est souvent préjudiciable à leur maniabilité ou restreint leur champ
d'application. Les systèmes les plus robustes se révèlent peu adaptés dans certaines
circonstances du fait de leur encombrement, du manque d'accessibilité ou d'un manque
de débattement des éléments mobiles.
[0004] Que le patient soit à domicile où en milieu hospitalier ou dans un institut médicalisé,
son besoin d'autonomie doit pouvoir être satisfait, au moins en partie. S'il bénéficie
d'un espace propre telle qu'une chambre ou un appartement, il doit pouvoir se relever
ou se déplacer sans l'aide systématique du personnel médical. Le dispositif d'assistance
mis à sa disposition doit en outre permettre l'intervention facile d'une tierce personne,
faisant partie notamment du personnel médical. En milieu hospitalier ou en institution
médicalisée, les coûts d'équipement, l'encombrement du matériel ainsi que la diversité
des différents dispositifs utilisés représentent un enjeu majeur. En fonction des
manipulations à entreprendre, plusieurs types de dispositifs peuvent être nécessaires,
notamment s'il s'agit de transférer un patient, de le relever, ou de simplement le
déplacer. Dans ces conditions, un dispositif spécifiquement adapté à l'autonomie du
patient et ne permettant pas de satisfaire aux autres besoins du corps médical est
à proscrire. Il convient en particulier de de ne pas augmenter le nombre et/ou la
diversité des dispositifs d'assistance à la personne présents dans l'institution médicalisée.
Il convient de préférence d'en réduire le nombre et/ou la diversité tout en permettant
une plus grande flexibilité d'utilisation. En l'occurrence, il convient de satisfaire
l'autonomie du patient, tout en permettant de manière adéquate de multiples manipulations
de la part du personnel soignant ou accompagnant.
[0005] Le document
FR3086168 décrit un mini élévateur pour personne handicapée. Il comporte une assise mobile
en hauteur le long d'un mat, sur laquelle s'installe le patient en disposant ses jambes
de part et d'autre du mat. Un tel dispositif, s'il permet de faciliter le transfert
d'une personne handicapée depuis un fauteuil roulant vers un autre endroit, n'est
pas adapté au relevage d'une personne à terre. Le document
GB2344579 propose un dispositif alternatif permettant d'installer un patient dans un fauteuil
roulant mais restant inadapté à son relevage en cas de chute à terre.
[0006] Le document
US 2015035333 propose un siège amovible, pouvant être séparé de son support et disposé sous le
patient avant d'être à nouveau associé au support. Une telle disposition oblige à
de nombreuses manipulations, notamment pour repositionner le support par rapport au
siège une fois que le patient est dessus.
[0007] Le document
GB2492837 décrit un dispositif portable permettant de relever un patient à terre, comprenant
une assise souple tendue entre deux bras et pouvant être levée une fois le patient
installé dessus. Le dispositif n'est cependant pas aisément mobile, des bras télescopiques
doivent être déployés pour assurer sa stabilité, ce qui oblige le patient à plusieurs
manipulations avant de pouvoir se relever. Il doit en outre pouvoir se déplacer jusqu'au
dispositif pour pouvoir en bénéficier. Un tel dispositif nécessite le plus souvent
l'intervention d'un tiers et ne donne pas au patient toute l'autonomie attendue.
[0008] Le document
US2012104818 décrit une structure tubulaire montée sur roues et ayant une assise mobile en hauteur
sur trois points de contact pour plus de robustesse. Le siège ainsi entouré de la
structure tubulaire et des dispositifs de levage reste peu accessible pour une personne
à terre, qui doit se placer dans l'axe de du siège pour pouvoir s'y installer.
[0009] Outre les principales lacunes des dispositifs décrits plus haut, ils sont de faible
modularité et conçus pour une tâche unique. Ces dispositifs apportent par conséquent
une faible valeur ajoutée dans des situations nécessitant plusieurs types de tâches.
C'est notamment le cas en milieu hospitalier, gérant plusieurs types de patients et
de handicaps, nécessitant souvent des équipements spécifiques. En outre, plusieurs
soins successifs doivent souvent être prodigués à chacun des patients, multipliant
d'autant leurs manipulations.
Bref résumé de l'invention
[0010] Un but de la présente invention est de proposer un dispositif à la fois maniable
et robuste et adapté à une utilisation autonome de la part du patient. En particulier,
un but de la présente invention est de proposer un dispositif d'assistance aux personnes
à mobilité réduite de sorte qu'elles puissent l'utiliser en complète autonomie, le
dispositif étant facilement accessible et utilisable sans l'aide d'un tiers.
[0011] Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif d'assistance adapté à plusieurs
utilisations, qui peuvent impliquer une autre personne que le patient ou pas. En particulier,
le présent dispositif peut être utilisé par le patient de manière autonome, aussi
que par une tierce personne. Le dispositif selon la présente invention est ainsi adaptable
ou modulable selon l'environnement et les utilisations. Plus particulièrement le dispositif
selon la présente invention peut être adapté pour un usage exclusivement hospitalier
ou d'institutions médicalisées à l'attention des personnels soignants. Il peut être
destiné à un usage mixte en milieu hospitalier ou à domicile, permettant à la fois
l'intervention du personnel médical et l'autonomie du patient. Il peut en outre être
adapté à un usage exclusivement personnel, à domicile et en totale autonomie. Un objectif
de la présente invention est de proposer une dispositif d'assistance modulable en
fonction des applications ou des circonstances.
[0012] Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif d'assistance
aux personnes à mobilité réduite permettant en outre un ou plusieurs exercices de
rééducation. Il est en l'occurrence envisager de produire un dispositif adaptable
ou modulable de sorte à permettre des exercices de rééducation évolutifs.
[0013] Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif d'assistance
permettant de limiter le nombre de manipulations d'un patient au cours d'un cycle
de plusieurs soins.
[0014] Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif d'assistance
aux personnes à mobilité réduite permettant de limiter le nombre de matériels nécessaires
aux différents soins.
[0015] Selon l'invention, ces buts sont atteints par le dispositif d'assistance revendiqué.
Il comprend en l'occurrence un mât unique, laissant libre le pourtour du siège fixé
au mât, permettant une accessibilité maximale à l'assise. Le siège est fixé au mât
par une partie de son dossier, laissant sa partie inférieure libre de sorte à en améliorer
son amplitude de débattement. L'assise du siège peut ainsi descendre jusqu'au sol.
L'armature du siège est conçue de sorte à préserver la robustesse nécessaire tout
en améliorant l'ergonomie et l'adéquation du dispositif à de nombreuses situations
différentes. Le dispositif comprend en outre plusieurs accessoires et ajustements
tels qu'un système de pesée, un système de suspension, une assise modulable ou remplaçable.
Plusieurs de ces accessoires peuvent être utilisés de façon simultanée.
[0016] Cette solution présente notamment l'avantage par rapport à l'art antérieur de rendre
au patient en situation de mobilité réduite plus d'autonomie, de mieux s'adapter à
ses besoins et de lui offrir une plus grande variété d'aide. Il permet en outre de
faciliter la tâche du personnel soignant en milieu hospitalier ou médicalisé en simplifiant
les manipulations des patient et/ou en en limitant le nombre de manipulations.
[0017] Le dispositif d'assistance selon la présente description est en outre adaptable à
plusieurs applications différentes et à divers environnements, incluant les habitations
personnelles, les milieux hospitaliers et les maisons médicalisées. Il est à cet effet
modulable, en particulier pour ce qui concerne l'assise. Le dispositif d'assistance
selon la présente description permet ainsi des fonctions de transfert de patient autant
que de relevage de patient. Le dispositif selon la présente invention offre l'avantage
de permettre des tâches combinées, telles que la pesée et le transfert d'un patient.
[0018] Pour les besoins de la présente description, le terme «patient» désigne toute personne
en situation de mobilité réduite, qu'elle soit hospitalisée ou non, indépendamment
des causes du manque de mobilité. La mobilité réduite se traduit notamment par des
difficultés à se relever d'un siège ou à s'y installer, à se maintenir debout pour
se déplacer d'un endroit à un autre, à se baisser ou à s'asseoir. Elle se traduit
en outre par une incapacité à se relever sans aide en cas de chute au sol. Le présent
dispositif d'assistance procure donc soutient et confort pour les déplacements du
patient, ainsi qu'une assistance qui peut se révéler vitale dans le cas de patients
isolés.
Brève description des figures
[0019] Des exemples de mise en oeuvre de l'invention sont indiqués dans la description illustrée
par les figures suivantes :
- Figure 1 : Exemple de dispositif selon un mode de réalisation de la présente invention.
- Figures 2a, 2b, 2c : Détails de la structure du siège.
- Figures 2d, 2e: détails de la structure du siège selon un autre mode de réalisation
- Figures 3a, 3b : Détails de la structure du châssis.
- Figure 4: Exemple de dispositif selon un second mode de réalisation de la présente
invention.
- Figure 5 : Exemple de dispositif selon un troisième mode de réalisation de la présente
invention.
- Figure 6 : détails du moyen de maintien de l'assise
- Figure 7 : dispositif d'assistance présenté dans une configuration particulière.
- Figure 8 : Exemple de configuration du dispositif d'assistance selon un mode de réalisation
de la présente invention.
- Figure 9 : Exemple de configuration du dispositif d'assistance selon un mode de réalisation
de la présente invention.
Exemple(s) de mode de réalisation de l'invention
[0020] Le dispositif d'assistance
1 selon la présente invention est présenté à la figure 1. Il comporte un châssis
2 surmonté d'un mât unique
3 sur lequel est fixé un siège
4. Le châssis
2 comporte au moins deux longerons
21 réunis par une traverse
22. La traverse
22, en plus de maintenir les deux longerons
21, sert de support au mât
3, qui y est fixé en son milieu. La traverse
22 peut être disposée à peu près au milieu des deux longerons
21 de sorte que les quatre extrémités des deux longerons se trouvent à peu près à égale
distance du mât
3. Alternativement, la traverse
22 peut être disposée à l'extrémité des deux longerons
21 de telle sorte que l'ensemble formé par la traverse
22 et les longerons forme un U.
[0021] la traverse
22 peut être disposée de manière excentrée par rapport aux longerons
21 et à distance de leur extrémité. La traverse
22 peut par exemple rejoindre les longerons
21 environ au tiers ou environ au quart de leur longueur, ou à tout autre endroit excentré.
Les longerons
21 présentent ainsi chacun une portion longue
21a et une portion courte
21b par rapport à la traverse
22. La longueur relative des portions longue
21a et courte
21b peut être adaptée en fonction des besoins. La portion la plus longue des longerons
21 est de préférence orientée du même côté du mât
3 que le siège
4.
[0022] Selon un mode de réalisation avantageux, le châssis
2 peut être ajustable ou réglable. Il comprend à cet effet un ou plusieurs moyens d'ajustements
7, représenté par exemple aux figures 8 et 9. Un tel moyen d'ajustement
7 peut par exemple prendre la forme d'un axe pivot permettant de modifier la position
des longerons
21 du châssis de sorte à les écarter ou les resserrer. Plus spécifiquement, les portions
longue
21a et courte
21b des longerons
21 peuvent être des éléments distincts associés l'un à l'autre au moyen d'un tel axe
pivot. De la sorte, leur position angulaire relative peut être modifiée. Un moyen
d'ajustement
7 peut alternativement ou en plus permettre d'ajuster la longueur des longerons
21, ou de l'une de ses portions longue
21a et courte
21b. Par exemple, l'une ou l'autre des portions longue
21a et courte
21b des longerons
21 peut comporter un élément télescopique pouvant être déployé ou rétracté en fonction
des besoins.
[0023] Le siège
4 comporte un dossier
41 et une assise
42 solidaire du dossier
41. Les détails du siège
4 sont présentés aux figures 2a et 2b. Selon un mode de réalisation, le dossier
41 comprend un fond
410 associé à au moins 2 armatures latérales
410a, 410b et au moins une, voire au moins deux, armatures centrales
411a, 411b. Les armatures latérales
410a, 410b sont chacune solidaires, à leur extrémité inférieure, d'un axe
420a, 420b disposé à angle droit avec l'armature correspondante. Les armatures latérales
410a, 410b sont constituées de sorte à maintenir les axes
420a, 420b parallèles l'un à l'autre. Les axes
420a, 420b permettent de maintenir l'assise
42 du siège qui peut être une assise souple de tissu ou de cuir ou de caoutchouc ou
faite d'un polymère synthétique. L'assise
42 est ainsi disposée entre les axes
420a, 420b. Elle est de préférence lâche, de sorte à descendre sous le niveau des axes
420a, 420b qui la soutiennent. En particulier, l'assise
42 descend sous le niveau des axes
420a, 420b d'une distance de l'ordre de 1 à 6 cm, telle qu'environ 3, 4 ou 5 cm. De cette manière,
l'assise
42 peut aisément être mise en contact avec le sol. L'épaisseur de l'assise
42 est en outre suffisamment fine pour limiter, voire éviter, tout obstacle pour le
patient à terre. En particulier, le patient à terre peut facilement se glisser sur
l'assise une fois qu'elle est en position basse. L'épaisseur de l'assise est à cette
fin de préférence inférieure à 1 cm, de préférence inférieure à 5 mm. L'assise
42 peut avoir une épaisseur de l'ordre de 1 à 2 mm. La matière en est choisie de sorte
à être compatible avec les exigences d'hygiènes et de résistance des milieux médicaux.
Elle peut être par exemple en polymère synthétique, tel que du PVC. Elle est avantageusement
renforcée d'une armature intégrée souple. De préférence, l'assise souple n'est pas
élastique.
[0024] Les armatures latérales
410a, 410b sont orientées parallèlement au mât
3. Un aspect important de l'architecture du siège est sa robustesse. En particulier,
lorsqu'un patient s'installe sur l'assise
42, la force de gravité tend à rapprocher les axes
420a, 420b l'un vers l'autre sous l'effet du poids du patient. Pour le confort et la sécurité
du patient il est important que les axes
420a, 420b restent parallèles l'un à l'autre y compris dans le cas où une lourde charge est
disposée sur l'assise. A cet effet, les axes
420a, 420b peuvent être des tubes d'acier suffisamment robustes pour que leur déformation reste
minimale ou nulle. Leur point d'attachement au dossier
41, au moyen des armatures latérales
410a, 410b, reste cependant crucial pour la rigidité de l'ensemble. Pour les raisons d'accessibilité
invoquées plus haut, il est important que l'assise soit libre de toute entrave, ce
qui interdit la présence d'un renfort disposé entre les axes
420a, 420b.
[0025] Les armatures latérales
410a, 410b sont arrangées de sorte à limiter les déformations du siège
4 tout en préservant la légèreté du dispositif
1. Selon un arrangement possible, les armatures latérales
410a, 410b prennent chacune la forme d'une plaque longitudinale de faible épaisseur, comprise
entre 0,5 ml et environ 2 cm. La largeur de la plaque est orientée selon l'axe
420a, 420b auquel l'armature latérale est connectée de sorte à en augmenter la surface de contact.
La tranche de l'armature latérale peut ainsi être associée par soudage à la surface
de l'axe
420a, 420b correspondant. Alternativement, la tranche de l'armature latérale peut être insérée
dans l'axe
420a, 420b pour en renforcer la cohésion. Selon d'autres variantes possibles les axes
420a, 420b peuvent être fixés sur l'une des faces intérieure ou extérieure des plaques longitudinales
plutôt que sur leur tranche inférieure. Les termes «intérieur» et «extérieur» définissent
les orientations usuelles couramment admises de l'homme de métier. Les faces intérieures
des plaques utilisées comme armatures latérales
410a, 410b sont orientées vers l'intérieur de la structure du siège
4 et se font face l'une l'autre. Les faces extérieures des plaques utilisées comme
armatures latérales
410a, 410b sont orientées vers l'espace extérieur du siège
4.
[0026] La largeur de telles plaques est adaptée en fonction de la résistance requise. Elle
peut être comprise par exemple entre environ 3 ou 4 cm et plus de 10 cm, voir plus
de 15 cm environ. Il n'est cependant pas nécessaire que la largeur de telles plaques
soit uniforme. Les plaques utilisées comme armatures latérales
410a, 410b peuvent avantageusement être plus larges à leur base, point d'attache avec les axes
420a, 420b, qu'à leur extrémité opposée.
[0027] Le fond
410 du dossier
41 peut être soudé ou vissée sur une tranche longitudinale des plaques, de sorte que
la largeur des plaques forme un angle droit avec le fond
410. En d'autres termes, la largeur de chacune des plaques utilisées comme armatures latérales
410a, 410b s'inscrit dans un plan perpendiculaire au fond
410 du dossier
41 et comprenant chacun un des deux axes
420a, 420b. Bien que les armatures latérales puissent être fixées au fond
410 par tout moyen adéquat tel que soudure ou vissage ou équivalent, les armatures latérales
peuvent être obtenues par pliage, sous une presse adaptée, d'une plaque unique permettant
de former le fond
410 et les armatures latérales
410a, 410b en une seule pièce. Les plaques servant d'armatures latérales
410a, 410b, peuvent être disposées au contact des bords extérieurs du fond
410 ou bien en retrait par rapport aux bords extérieur du fond
410. Dans le cas où les plaques sont disposées en retrait par rapport aux bords latéraux
du fond
410, la lèvre qui en résulte peut être rabattue sur la face extérieure de la plaque, de
manière à recouvrir la plaque, soit partiellement soit totalement. Selon cette disposition,
les armatures latérales
410a, 410b sont renforcées. De surcroit, les rebords du fond
410 une fois rabattus sur les armatures latérales
410a, 410b peuvent y être fixés par soudure ou vissage ou sertissage de sorte à consolider davantage
l'assemblage.
[0028] Alternativement ou en plus, la façade
412 peut être dimensionnée pour dépasser des armatures latérales
410a, 410b de sorte à laisser une lèvre saillir vers la tranche du dossier
41 (figure 2c). A l'instar du fond
410, la lèvre de la façade peut être rabattue sur la face extérieure de l'armature latérale
410a, 410b, de manière à la recouvrir, soit partiellement soit totalement.
[0029] Selon un mode de réalisation, le fond
410 et la façade
412 sont tous deux dimensionnées de sorte à laisser saillir des lèvres de part et d'autre
des armatures latérales
410a, 410b, qui restent ainsi en retrait par rapport aux bords extérieurs du dossier. Une plaque
de finition ou un revêtement peuvent être ajoutés pour combler l'espace entre les
lèvres du fond
410 et de la façade et masquer les armatures latérales. Le fond
410 et la façade
412 peuvent en outre être dimensionnées de sorte que leur hauteur soit supérieure à la
longueur des armatures latérales et centrales, de sorte à pouvoir être repliées sur
le champ du dossier dans les partie haute et basse (figure 2c).
[0030] Les armatures latérales sont en outre maintenues par une façade
412 du dossier
41, disposée parallèlement au fond
410. De la sorte, toute déformation des armatures latérales vers l'intérieur du siège
4, sous l'effet du poids du patient, est contrecarrée. La façade
412 peut être soudée sur la tranche longitudinale des plaques encore libre, opposée à
celle déjà associée au fond
410. Elle peut alternativement être vissée ou maintenue par tout moyen adéquat. Il résulte
de cette structure que le dossier
41 du siège
4 est globalement creux, et par conséquent léger. L'ensemble formé par les axes
420a, 420b, les armatures latérales
410a, 410b, le fond
410 et la façade
412 reste cependant très robuste.
[0031] Le fond
410, les armatures latérales
410a, 410b, les axes
420a, 420b, la façade
412 et la ou les armatures centrales
411a, 411b, peuvent être intégralement métalliques. Alternativement, l'un ou plusieurs de ces
éléments peuvent être en matériau non métallique, tel qu'un polymère dur, un plastique.
En l'occurrence l'un ou l'autre du fond
410 et de la façade
412 ou les deux peuvent être en plastique.
[0032] Selon un mode de réalisation, l'ensemble formé par le fond
410, la façade
412 et les armatures latérales
410a, 410b, peut être intégralement ou partiellement recouvert ou encapsulé d'un matériau protecteur
et/ou esthétique tel qu'un plastique dur ou souple.
[0033] Les axes
420a, 420b sont typiquement des tubes cylindriques métalliques d'un diamètre suffisant pour
résister au poids d'un patient. Leur diamètre peut par exemple varier de 1 cm environ
à 2 ou 3 cm selon le matériau utilisé et son épaisseur. Leur longueur est adaptée
à une assise confortable et sécurisée du patient. Elle peut varier de 30 cm environ
à 50 cm environ. Selon un mode de réalisation avantageux, les deux axes
420a, 420b peuvent être télescopiques. De la sorte, lorsqu'ils sont dépourvus d'assise, ils
peuvent être déployés et permettre au patient de les agripper sur une plus grande
longueur et de se maintenir debout entre les axes. Les axes ainsi déployés permettent
au patient de se maintenir debout à distance du mât
3 et lui offrent ainsi un plus grand débattement. Alternativement, les axes
120a, 120b peuvent servir de support pour y disposer des tubes plus longs servant de soutien
au patient. L'extrémité des axes
420a, 420b liés aux armatures latérales peut être incluse dans la façade
412, ce qui permet d'accroitre la robustesse de l'ensemble et son esthétique. En outre,
une plaque inférieure peut être disposée à la base du dossier
41 (non représentée) d'un axe à l'autre, permettant à la fois de clore l'ouverture restante
entre le fond
410 et la façade
412 et de consolider davantage l'ensemble. Alternativement ou en plus, des entretoises
peuvent être disposées dans l'épaisseur du dossier
41 entre les deux armatures latérales
410a, 410b pour en minimiser les éventuelles déformations.
[0034] Le siège
4 est tenu au mât 3 par son dossier
41. A cet effet, le dossier
41 comporte au moins une armature centrale
411, de préférence deux armatures centrales
411a, 411b, orientées parallèlement au mât
3 et disposées dans l'épaisseur du dossier
41, c'est-à-dire entre le fond
410 et la façade
412. La ou les armatures centrales
411a, 411b peuvent prendre la forme de plaques identiques à celles utilisées comme armatures
latérales
410a, 410b. D'autres formes peuvent néanmoins être envisagées, telles qu'un tube de section carrée
ou rectangulaire. La ou les armatures centrales
411a, 411b comportent au moins un point de fixation
413a, 413b au mât
3. Un tel point de fixation
413a, 413b peut par exemple prendre la forme d'une bride enserrant l'armature centrale
411a, 411b et traversant le fond
410 du dossier
41 pour se fixer au mât
3. Une telle bride en forme de U peut ainsi être fixée au mât
3 par ses deux extrémités libres, par soudage ou vissage ou tout autre moyen adéquat,
tout en maintenant la ou les armatures centrales
411a, 411b du dossier
41. Alternativement, la ou les armatures centrales
411a, 411b sont directement vissées au mât central
3 au niveau des points de fixation
413a, 413b. De préférence, la ou les armatures centrales
411a, 411b comportent au moins deux points d'attache au mât
3, lesquels peuvent être répartis de façon optimale le long des armatures centrales
pour assurer à la fois robustesse et rigidité au dossier
41 du siège
4. En l'occurrence les points de fixation
413a, 413b peuvent être disposés sur une armature centrale
411a, 411b à environ un tiers et environ deux tiers de sa hauteur, ou à environ un quart et
environ trois quarts de sa hauteur. De sorte à laisser libre la partie inférieure
du dossier
41, pour permettre à l'assise
42 de venir au contact du sol, les points d'attache
413a, 413b sont de préférence disposés sur la partie supérieure de la ou des armatures centrales
411a, 411b, correspondant à la moitié ou aux deux tiers de leur longueur.
[0035] Alternativement, les armatures centrales
411a, 411b peuvent être fixées au mât
3 par des goujons traversants (non représentés), notamment dans le cas où les armatures
centrales
411a, 411b sont tubulaires.
[0036] Les armatures centrales
411a, 411b, à l'instar des armatures latérales sont en contact à la fois avec le fond
410 et la façade
412 du dossier
41, ce qui limite leur déformation. Dans le cas où le dossier
41 comporte plusieurs armatures centrales
411a, 411b, elles peuvent être reliées les unes aux autres, ou l'une à l'autre, par des éclisses
transversales, rigidifiant davantage l'ensemble. Des éclisses transversales peuvent
en outre être prévues entre les armatures centrales
411a, 411b et les armatures latérales
410a, 410b.
[0037] Le siège
4 est avantageusement pourvu d'accoudoirs
43 sur lesquels le patient peut prendre appui pour se positionner sur l'assise
42 du siège
4. Les accoudoirs
43 doivent par conséquent être eux-mêmes robustes et supporter le poids du patient.
Il convient notamment qu'ils ne s'affaissent pas sous le poids du patient, et qu'ils
ne se décalent pas, soit vers l'intérieur soit vers l'extérieur du sièges
4 sous les efforts du patient pour se hisser sur l'assise
42. Les accoudoirs sont avantageusement fixés aux armatures latérales
410a, 410b du dossier
41, dont la rigidité et la robustesse permettent de soutenir les efforts du patient.
A cet effet, chaque armature latérale
410a, 410b, peut être pourvue sur sa face extérieure d'un bouton de liaison
414a, 414b, permettant de connecter un accoudoir
43. Chaque bouton de liaison
414a, 414b met en commun avec l'armature latérale
410a, 410b correspondante une surface suffisamment importante pour limiter ou éviter les éventuels
devers dus aux effets de levier de l'accoudoir 43 lors des efforts du patient. Les
boutons de liaisons
414a, 414b ne se limitent donc pas à des axes pivots fixés à l'armature latérale
410a, 410b. Ils prennent par exemple la forme d'un cylindre dont l'une des faces est fixée ou
intégrée à l'armature latérale
410a, 410b. Le cylindre peut ainsi occuper toute la largeur de la plaque servant d'armature latérale
410a, 410b. Les effets de levier résultant des efforts appliqués aux accoudoirs
43 sont ainsi minimisés voire annulés. La plaque utilisée comme armature latérale
410a, 410b peut présenter une largeur accrue au niveau des boutons de liaison
414a, 414b de sorte à pouvoir augmenter le diamètre des boutons de liaison
414a, 414b et par conséquent la surface de contact avec les armatures latérales correspondantes
410a, 410b. Un tel arrangement est illustré par les figures 2a et 2b. Les boutons de liaison
414a, 414b peuvent être intégrés dans l'épaisseur des armatures latérales
410a, 410b. Dans ce cas, les armatures latérales
410a, 410b sont percées d'un trou de diamètre adéquat pour accueillir les boutons de liaison
414a, 414b, lesquels peuvent être enchâssés dans l'épaisseur de l'armature latérale
410a, 410b, puis éventuellement soudés ou rivetés. Alternativement, les boutons de liaison peuvent
être directement soudés sur la surface extérieure des armatures latérales ou vissés
dans les armatures latérales
410a, 410b.
[0038] Les accoudoirs
43 sont avantageusement escamotables pour faciliter l'accès du patient à l'assise
42. Les accoudoirs peuvent par exemple être pivotés vers le haut, d'une position permettant
de prendre appui, vers une position escamotée. Une telle position escamotée correspond
par exemple à une orientation de l'accoudoir parallèle à l'axe longitudinal de l'armature
latérale, dans le plan formé par le dossier
41 du siège. La position permettant de prendre appui correspond typiquement à une orientation
des accoudoirs
43 parallèle aux axes
420a, 420b de l'assise
42. Les boutons de liaison
414a, 414b sont agencés de manière à permettre la rotation des accoudoirs
43 depuis l'une des positions d'appui et escamotée vers l'autre. Ils peuvent par exemple
comprendre un axe de rotation autour duquel peut pivoter l'accoudoir
43 correspondant et une lumière permettant le passage de l'accoudoir
43 entre les deux positions d'appui et escamotée. Alternativement, les boutons de liaison
414a, 414b sont montés mobiles en rotation dans les armatures latérales
410a, 410b, de sorte à permettre le pivotement des accoudoirs
43.
[0039] D'autres variantes du siège, et en particulier du dossier, sont possibles. Les figures
2d et 2e montrent un dossier similaire à celui des figures 2a, 2b et 2c, à la différence
que la façade
412 et les armatures centrales
411a', 411b' ou les armatures latérales
410', ou l'ensemble des armatures centrales et latérales sont moulées d'un bloc avec la
façade
412, ou bien avec le fond
410. L'ensemble peut être par exemple coulée en aluminium, ou en fonte d'aluminium. Le
temps de fabrication est amoindri et la robustesse est meilleure. Le poids du siège
n'en est pas entaché outre mesure. A l'instar de la version décrite ci-dessus, des
points de fixation
413a', 413b' peuvent être prévus directement dans le moulage. L'homme de métier comprend que les
éléments assemblés par soudage, vissage, rivetage, enchâssage décrits plus hauts,
peuvent alternativement faire partie d'un ensemble moulé ou coulé en un seul bloc.
[0040] Selon un mode de réalisation avantageux, les axes
420a, 420b de l'assise
42 sont solidarisés au dossier
41 au moyen d'une articulation
421a, 421b (figures 8, 9). De la sorte, l'assise
42 peut prendre plusieurs positions angulaires, notamment une position d'assise, permettant
au patient de s'asseoir sur le siège, et une position escamotée, de préférence vers
le haut. L'articulation
421a, 421b peut être de même nature que les boutons de liaison
414a, 414b associés aux accoudoirs. Ils peuvent cependant être conçus différemment en fonction
des besoins. Lorsque le siège est escamoté, le dispositif d'assistance
1 peut être employé différemment, notamment via son dispositif de suspension
6 s'il est présent, lequel est décrit plus bas. Selon un mode de réalisation, l'ensemble
des accoudoirs
43 et de l'assise
42 peut prendre une position escamotée. Selon une configuration simple, l'assise
42 peut s'escamoter seulement lorsque les accoudoirs
43 sont escamotés, du fait de leur encombrement. Dans ce cas, l'assise
42 peut prendre indifféremment une position d'assise ou une position escamotée alors
que les accoudoirs sont en position escamotée. Selon une disposition plus élaborée,
la largeur de l'assise
42 est inférieure à l'espacement des accoudoirs
43, de sorte que l'assise
42 peut être escamotée alors que les accoudoirs sont abaissés. Les accoudoirs
43 peuvent alors servir de soutient à un patient debout et l'aider à se déplacer en
marchant plutôt qu'assis. Il est à noter que le dispositif d'assistance
1 permet des exercices de rééducation, en particulier pour la marche. Les accoudoirs
43 peuvent être utilisés à cet fin. Alternativement l'assise
42 peut être désolidarisée des axes
420a, 420b et les axes
420a, 420b peuvent être maintenus en position d'assise. Ils permettent ainsi au patient debout
de prendre appui sur les axes
420a, 420b et de se déplacer en marchant. La hauteur du siège est bien entendu réglée selon
les besoins.
[0041] Selon une disposition avantageuse, les boutons de liaison
414a 414b sont en retrait par rapport aux articulations
421a, 421b. Autrement dit, les boutons de liaison
414a 414b et les articulations
421a, 421b s'inscrivent dans deux plans distincts parallèles au dossier
41. Ainsi, l'encombrement des accoudoirs
43 est minimal et permet à l'assise
42 de prendre une position escamotée verticale, limitant également son encombrement
au maximum. Les accoudoirs
43 et les axes
420a, 420b peuvent alors être parallèles les uns aux autres lorsqu'ils sont en position escamotée.
[0042] Le châssis
2, à l'instar du siège
4, est agencé de sorte à rester léger tout en conservant la robustesse nécessaire aux
besoins. Les détails d'un exemple sont visibles aux figures 3a et 3b. La traverse
22 comporte un fond
221a, deux pans latéraux
221b et un dessus
221c, de telle sorte que la traverse
22 est globalement creuse. Au moins une éclisse, voire deux éclisses
222a, 222b sont disposées entre le fond
221a et le dessus
221c de la traverse
22. La ou les éclisses
221a, 221b peuvent être soudées ou vissées à la fois au fond
221a et au dessus
221c de la traverse
22 de sorte à en maintenir l'intégrité. Les pans latéraux de la traverse
22 peuvent également être fixés aux éclisses
222a, 222b pour une meilleure robustesse. L'ensemble constitué du fond
221a, des pans latéraux
221b et du dessus
221c de la traverse
22, tous solidaires, forme une structure creuse. Les éclisses
222a, 222b servent d'encrage pour le mât
3, qui peut y être vissé à travers le dessus
221c de la traverse
22. De préférence, les éclisses
222a, 222b comportent chacune au moins un trou, de préférence deux trous, permettant le passage
de vis ou de boulons à travers la traverse
22 de sorte à visser le mât
3 depuis le fond
221a de la traverse
22. Le fond
221a, les pans latéraux
221b et le dessus
221c de la traverse
22 peuvent être fixés et/ou intégrés aux longerons
22 par leurs extrémités. Les longerons
22 sont également creux, comme représenté à la figure 3b.
[0043] D'autres variantes de châssis sont possibles. En particulier, une ou plusieurs des
éclisses mentionnées ci-dessus peuvent être directement moulées avec la traverse ou
les longerons.
[0044] Les longerons
22 peuvent être équipés à chacune de leurs extrémités d'une roue
5. Les roues
5 peuvent être toutes identiques et libres en rotation selon un axe vertical. Il s'agit
de roues folles qui confèrent au dispositif
1 une grande maniabilité. La stabilité du dispositif peu cependant en être entachée,
notamment au moment où le patient prend appui sur le dispositif
1 pour s'installer sur l'assise
42. Les roues folles peuvent être pourvues chacune d'un système de blocage individuel
de sorte à éviter les déplacements intempestifs du dispositif
1. Cette disposition reste cependant peu pratique car les roues folles doivent être
ensuite individuellement libérées de leur frein une fois le patient en place sur l'assise
42. De préférence, le dispositif
1 comporte au moins une roue fixe, préférentiellement deux roues fixes
5a, 5b, de sorte à limiter les déplacements non contrôlés du dispositif
1. Les roues fixes
5a, 5b sont de préférence disposées sur la portion courte
21b des longerons
21. Elles sont en outre avantageusement disposées sur leur face intérieure de sorte à
limiter l'encombrement du dispositif
1. Un moyen de freinage
441 permet d'immobiliser au moins l'une des roues fixes
5a, 5b, de préférence les deux roues fixes en même temps. Un tel moyen de freinage peut être
par exemple un ou plusieurs tampons actionnables par un câble
442 entre une position de contact sur la roue, permettant de la freiner, et une position
éloignée de la roue. Le câble
442 peut être activé par une commande manuelle
44 disposée à portée du patient. La commande manuelle est activable par le patient indépendamment
de sa situation, qu'il soit installé sur l'assise
42 ou au contraire en appui sur le dispositif pour s'y installer. Le patient peut facilement
activer manuellement le frein tout en prenant appui sur le dispositif
1, ce qui facilite l'opération de relevage lorsqu'il est au sol et limite les risques
de perte d'équilibre lors de l'opération. Il est inutile qu'une tierce personne maintienne
le dispositif
1, ce qui confère au patient toute l'autonomie requise.
[0045] Bien que le châssis
2 soit ici décrit avec
4 roues, la présente invention inclut toute variante, y compris un châssis comportant
3 roues seulement. Par exemple, la traverse
22 peut être disposée à l'extrémité des longerons
22 de sorte à former un U, les longerons se résumant à leur portion longue
21a. Un troisième longeron peut être disposé en partie centrale de la traverse
22 à l'opposé des deux longerons
21. Ce troisième longeron peut être équipé d'une roue à son extrémité de sorte que le
dispositif d'assistance
1 possède trois roues.
[0046] La commande de frein
44 est de préférence disposée sur l'un des accoudoirs
43. Elle permet d'actionner le câble
442 et de freiner les roues fixes
5a, 5b. La position du siège
4 étant variable par rapport aux roues 5 du dispositif, La longueur du câble
442 est telle que le frein peut être activé indépendamment de la position du siège
4. Selon une disposition, la commande de frein
44 est conçue de sorte à pouvoir être facilement activée par le patient lorsqu'il est
en position assise sur l'assise
42. Elle est en outre facilement activable par le patient lorsqu'il est debout entre
les accoudoirs
43 et prenant appui sur eux. Dans ce cas, le patient peut avoir une orientation inverse
par rapport aux accoudoirs
43 que lorsqu'il est assis. Il peut par exemple se tenir debout face au mat
3. La manette de frein
44 peut à cet effet être disposée sous un accoudoir
43 et parallèle à l'accoudoir de sorte à pouvoir être agrippé aussi aisément que possible
par le patient quelle que soit son orientation. D'autres dispositions ergonomiques
peuvent bien entendu être prévues.
[0047] Le mât 3 est fixé à la traverse
22 par un pilier d'encrage 31. Il comprend un ou plusieurs supports mobiles
32a, 32b pouvant coulisser les uns par rapport aux autres selon leur axe longitudinal (figure
4). Le mât
3 peut ainsi être déployé de manière télescopique depuis une position rétractée, vers
une position déployée. Le siège
4 est fixé au support mobile
32 ou au dernier des supports mobiles
32b, de sorte à pouvoir être mu depuis une position basse vers une position haute et inversement.
Dans le cas où le dispositif 1 comporte en outre un dispositif de suspension 6 fixé
sur le dernier des supports mobiles
32b, le siège
4 peut être fixé sur l'un ou l'autre des supports mobiles
32a, 32b. Dans le cas où le siège
4 et le dispositif de suspension
6 sont tous deux fixés sur le dernier support mobile
32b ou sur le même support mobile, leur mouvement reste combiné, c'est-à-dire que leur
levée et leur descente s'effectuent simultanément et dans la même amplitude. Dans
la configuration où le dispositif de suspension
6 est disposé sur le dernier support mobile
32b et le siège
4 sur un autre support mobile
32a, alors ils peuvent être déplacés de manière indépendante, ou au moins partiellement
indépendante. Le mat
3 peut être actionné de sorte à mouvoir le dernier support mobile
32b en premier lieu, laissant la hauteur du siège
4 inchangée. La distance séparant le dispositif de suspension
6 et le siège
4 peut ainsi être modulée dans un premier temps et la hauteur du siège
4 peut ensuite être adaptée. Alternativement, le mat
3 peut être actionné de sorte que les deux supports mobiles sur lesquels sont fixés
le dispositif
6 et le siège
4 sont déplacés de façon simultanée de sorte que la hauteur du siège
4 et celle du dispositif de suspension
6 sont adaptées dans les mêmes proportions dans un premier temps. Le dernier support
mobile
32b peut ensuite être déplacé par rapport au support mobile comprenant le siège
4 pour en faire varier la distance.
[0048] Le siège
4 est fixé de telle sorte que lorsque le mât
3 est en position rétractée, l'assise
42 repose sur le sol. En d'autres termes, la partie inférieure
415 du dossier
41 reste libre au moins sur une hauteur égale à la hauteur du châssis
2. La hauteur du châssis
2 désigne la distance séparant le dessus
221c de la traverse
22 au sol. Elle peut être comprise entre 10 et 20 cm environ, ou de l'ordre de 12 à
15 cm.
[0049] Les longerons
21, en particulier leurs portions longues
21a, sont suffisamment espacés l'un de l'autre pour permettre le passage de l'assise
42 jusqu'au sol. Le mât
3 comporte un dispositif de levage (non représenté) permettant de le déployer et de
le rétracter. Un tel dispositif peut être par exemple une vis sans fin, un vérin,
un système à câbles enroulés ou tout autre dispositif adéquat pour le déploiement
des supports mobiles
32a, 32b. Dans le cas où le mat
3 comporte plusieurs supports mobiles
32a, 32b, le dispositif de levage peut être configuré pour mouvoir chacun des supports mobiles
indépendamment les uns des autres, ou bien de manière simultanée. Le dispositif de
levage est de préférence incorporé dans le mât
3. Il peut être actionné par un moteur électrique (non représenté) disposé dans le mât
3, ou dans le châssis. Alternativement, plusieurs moteurs peuvent être prévus, notamment
dans le cas de plusieurs supports mobiles.
[0050] Les longerons
21 et/ou la traverse
22 peuvent comporter des renforts internes ou externes. Par exemple, une des extrémités
ou les deux extrémités de chaque longeron
21 peuvent être équipées d'un renfort interne. La figure 3b montre un exemple de tels
renforts
225a, 225b disposés à l'intérieur de la structure creuse du châssis
2.
[0051] Le dispositif d'assistance
1 permet ainsi un grand débattement du siège
4, depuis sa position basse où l'assise
42 est en contact avec le sol, vers une position haute où l'assise permet au patient
de se mettre debout aisément. En position haute, l'assise est à une hauteur comprise
entre environ 50 cm et 1 m, ou entre environ 60 cm et 90 cm, ou de l'ordre de 70 cm,
en fonction des usages du dispositif
1 et de la taille des patients.
[0052] Le moteur électrique impliqué dans le déploiement du mât
3 peut être actionné au moyen d'un dispositif de commande pouvant être fixé ou intégré
au dispositif
1, ou bien indépendant du dispositif
1. La commande du mât
3 peut être par exemple actionnée depuis un accoudoir
43. Cette disposition n'est cependant pas optimale, car elle oblige le patient au sol
à atteindre l'accoudoir
43 pour abaisser l'assise
42 jusqu'au sol. Le dispositif de commande est avantageusement libre et relié au dispositif
d'assistance
1 par un fil électrique torsadé. Il peut prendre la forme d'un boitier comportant les
commandes nécessaires pour actionner le mât
3 et adapter la position du siège
4. Un ou plusieurs systèmes d'accroches peuvent être disposés sur le dispositif d'assistance
1 pour y fixer de manière amovible le boitier de commande. Par exemple, un système
de clips ou un logement adapté peut être aménagé sur le châssis pour y loger le boitier
de commande, de telle sorte que le patient à terre puisse s'en emparer facilement
pour abaisser le siège. Un autre système d'accroche, identique ou différent peut être
aménagé sur le siège
4, permettant au patient d'y loger le boitier de commande une fois installé sur l'assise
42.
[0053] Le dispositif de commande est alternativement une télécommande que le patient peut
conserver sur lui et qui permet d'actionner le mât
3, même à distance.
[0054] Le dispositif de commande, indépendamment de sa forme et de son emplacement, peut
permettre en outre de piloter la hauteur du dispositif de suspension
6, le cas échéant, et/ou d'éventuels autres accessoires équipant le dispositif d'assistance
1.
[0055] Le moteur impliqué dans l'activation du mât
3 peut en outre être en mesure d'activer le freinage des roues fixes
5a, 5b. A cet effet, le dispositif de commande peut comporter, en plus des commandes du mât
3, une commande du freinage au moyen de systèmes de freinage
441 adaptés. Le patient est alors en mesure d'immobiliser le dispositif d'assistance
1 tout en conservant les deux mains libres. Une fois installé sur l'assise, il lui
suffit d'actionner la commande pour libérer les freins.
[0056] Selon un mode de réalisation encore plus avantageux, une ou plusieurs des roues fixes
5a, 5b sont en outre motrices, activables par un moteur électrique, pouvant être le même
moteur que celui impliqué dans l'activation du mât
3 ou un autre moteur. Un moteur indépendant pour chaque roue peut être prévu. Dans
ce cas, le freinage est effectué par le ou les moteurs connectés aux roues fixes
5a, 5b. Le dispositif de commande, en plus de piloter le déploiement du mât
3, comporte ici le moyen d'activer le ou les moteurs des roues fixes, permettant ainsi
de faire avancer et de tourner le dispositif d'assistance
1. Dans le cas d'une télécommande, le patient au sol peut facilement piloter à distance
le dispositif d'assistance
1 pour le rapprocher de lui et s'y installer. Alternativement ou en plus, la commande
de frein
44 disposée sur l'accoudoir
43 peut être remplacée par un système de pilotage tel qu'un joystick, permettant à la
fois d'actionner le mât 3 et de piloter l'avancée et l'orientation du dispositif d'assistance
1.
[0057] Une batterie rechargeable peut être incluse sur le châssis
2 ou sur le mât
3. Un dispositif d'alerte peut en outre être prévu pour informer le patient ou une tierce
personne du niveau de charge de la batterie. D'autres accessoires peuvent être prévus,
tels que ceinture de sécurité, capteurs permettant d'identifier la présence du patient
sur le siège et/ou la position du siège
4, ou du dispositif de suspension
6, ou dispositifs de connexion à un réseau de surveillance à distance.
[0058] Un système de débrayage peut être prévu pour permettre de libérer les roues fixes
5a, 5b et permettre au patient ou à une tierce personne d'utiliser le dispositif d'assistance
1 de manière manuelle. En particulier, le dispositif d'assistance
1 peut ainsi être utilisé indifféremment en milieu hospitalier par les personnels soignants
et à domicile pour un usage autonome.
[0059] Une commande de frein additionnelle peut être disposée sur le mât
3 de sorte à pouvoir être actionnée par une tierce personne. Alternativement ou en
plus, une commande de frein à pied peut être disposée sur le châssis pour être utilisées
par une tierce personne.
[0060] Le dispositif d'assistance
1 tel que décrit ici peut être utilisé dans différentes configurations. Le patient,
à son domicile, peut l'utiliser de manière totalement autonome, pour se relever d'une
chute, pour se redresser d'un fauteuil et passer d'un endroit à un autre, ou pour
faciliter la vie quotidienne en permettant d'adapter la hauteur du siège. Le patient
peut ainsi aisément accéder à ses placards les plus bas, ou au contraire à des étagères
élevées sans risquer de perte d'équilibre ou d'efforts trop importants. Un patient
suffisamment mobile peut utiliser le dispositif d'assistance
1 à des fins de rééducation, à son propre domicile, notamment grâce à la modularité
du siège
4 et de ses accoudoirs
43, et éventuellement grâce au dispositif de suspension
6. Le dispositif d'assistance
1 n'exclut pas l'aide de tiers. Le mât
3 et/ou le dossier
41 peuvent être pourvus d'une ou plusieurs poignées permettant un tiers de manipuler
le dispositif d'assistance
1 alors que le patient y est installé. Le personnel médical peut également mettre à
profit le dispositif d'assistance
1 dans ses tâches quotidiennes avec ses patients. Le dispositif d'assistance
1 peut être exploité sous plusieurs versions, motorisées ou non, en fonction des usages
prévus.
[0061] Dans la version décrite ci-dessus, l'assise
42 est souple et disposée sur les axes
420a, 420b. Bien que l'assise
42 puisse être fixée de manière définitive sur les axes
420a, 420b, elle peut alternativement y être disposée de manière amovible. L'assise
42, souple, peut comporter à cet effet un enroulement creux sur chacun de ses côtés permettant
d'y insérer les axes
420a, 420b. Il est entendu que l'enroulement creux peut être remplacé par un système d'oeillets,
ou d'anneaux ou toute alternative équivalente. L'assise
42 peut alors être aisément glissée sur les axes pour y être installée ou retirée. Selon
cette disposition, des moyens de maintien
60a, 60b (figure 6) peuvent être prévus pour empêcher l'assise
42 de glisser inopinément des axes
420a, 420b. De tels moyens de maintien peuvent être par exemple des capuchons pouvant s'insérer
dans l'extrémité des axes
420a, 420b et comportant une tête plus large permettant de maintenir l'assise en place. Ils
peuvent être par exemple vissés ou clipsés, ou comporter un système de clampage à
levier, ou tout autre dispositif adéquat. De la sorte, le patient, lorsqu'il est à
terre, peut indifféremment se hisser sur l'assise
42 en position basse ou bien désolidariser l'assise
42 des axes
420a, 420b, s'asseoir dessus et ensuite insérer à nouveau les axes
420a, 420b pour initier le relevage.
[0062] La figure 7 montre une assise
42' différente pouvant être disposée sur les axes
420a, 420b en remplacement de l'assise souple
42 décrite ci-dessus, en fonction des besoins. L'assise
42' peut être par exemple rigide, ce qui est plus adapté au transfert des patients. L'assise
42' comporte un ou plusieurs anneau
42a', 42b' dans lesquels les axes
420a, 420b peuvent coulisser ou tout autre moyen adéquat permettant de disposer l'assise sur
les axes 420a,
420b. Un moyen de maintien
60a, 60b tel que décrit ci-dessus, peut être prévu pour maintenir l'assise
42'.
[0063] Une assise amovible et comportant des pieds peut alternativement être disposée sur
les axes
420a, 420b. Une telle assise, de préférence rigide, à l'instar de l'assise rigide décrite ci-dessus,
comporte les moyen nécessaires pour être glissée sur les axes
420a, 420b. Une telle assise comporte en outre plusieurs pieds, au moins trois, de préférence
quatre, de sorte à pouvoir faire office de siège indépendant. Les axes
420a, 420b du dispositif d'assistance peuvent alors être glissés dans l'assise, lorsque le patient
est assis dessus, de sorte à pouvoir le déplacer facilement d'un endroit à un autre
sans l'obliger à changer sa position et sans le transférer d'un support à un autre
support. Une telle disposition est avantageuse, notamment pour disposer le patient
sous la douche ou dans d'autres endroits où son transfert peut être délicat. Les pieds
peuvent être pliables, rétractables ou amovibles, de sorte à ne pas entraver le déplacement
du patient une fois installé sur le dispositif d'assistance
1.
[0064] En outre, le dispositif d'assistance
1 selon la présente description peut comporter un repose-pied
50 pouvant être disposé sur le châssis (figure 6). De préférence, le repose-pied
50 est amovible de sorte à conférer une modularité optimale au dispositif d'assistance
1. Il peut comprendre par exemple deux supports latéraux
50a, 50b pouvant être fixés chacun sur un bras du châssis. Les supports
50a, 50b peuvent comporter par exemple des clips sur leurs surfaces inférieures adaptés aux
dimensions du châssis. Le repose-pied
50 comprend une surface d'appui
50c, entre les supports, adaptée pour recevoir les pieds du patient, une fois qu'il est
assis sur l'assise en position haute. Alternativement, le repose-pieds peut comporter
deux moitiés indépendante pouvant être rétractée le long du châssis
2, et déployées sous les pieds du patient uns fois installé sur le siège
4. D'autres configurations adaptées peuvent être envisagées. Cela permet notamment qu'une
tierce personne manipule le dispositif d'assistance
1, et conduise le patient d'un endroit à un autre en maintenant ses pieds au-dessus
du sol.
[0065] Alternativement ou en plus, le dispositif d'assistance
1 peut être pourvu de capteurs de pression, permettant de déterminer le poids du patient.
De tels capteurs de pression peuvent être par exemple incorporés à l'assise
42' rigide de sorte à faire office de pèse personne, ou bien à l'assise indépendante
pourvue de pieds. Alternativement ou en plus, de tels capteurs de pressions peuvent
être disposés au niveau des roues, dans la structure du châssis, au niveau du mât,
au niveau du dispositif de suspension
6, le cas échéant, ou ailleurs sur le dispositif d'assistance
1. Selon une disposition particulière, le ou les capteurs de pression sont disposé dans
le châssis
2, par exemple à la base du mât
3, de sorte à pouvoir peser le patient qu'il soit installé sur le siège
4 ou bien suspendu via le bras de suspension
6. Cela permet notamment de limiter les manipulations du patient lorsqu'il doit être
pesé régulièrement dans le cadre d'un suivi médical. Sa pesée est dans ce cas concomitante
à son déplacement ou à son transfert. La valeur du poids ainsi déterminée peut être
affichée sur un afficheur digital ou par tout autre moyen d'affichage disposés sur
le dispositif d'assistance, ou transmis à un terminal. D'autres capteurs peuvent être
incorporés ou associés au dispositif d'assistance
1, notamment pour détecter la présence du patient sur le siège
4, ou la position escamotée ou assise de l'assise
42 et/ou des accoudoirs
43.
[0066] Alternativement ou en plus, le dispositif d'assistance
1 peut être pourvu d'un système de détection de chute. Un tel système peut par exemple
comporter un dispositif de détection de mouvement, ou un capteur de son, ou de vibration,
ou un ensemble de plusieurs types de capteurs. Un système d'analyse peut y être associé
de sorte à déterminer s'il s'agit d'une chute. Un tel système d'analyse peut inclure
un module d'intelligence artificielle ou de deep lerning. Alternativement, le patient
peut être équipé d'un détecteur de chute adapté pour communiquer avec le dispositif
d'assistance
1 en cas de chute. Lorsqu'il est motorisé et qu'une chute est détectée, le dispositif
d'assistance
1 peut être automatiquement activé vers le patient pour lui porter assistance et l'aider
à se relever. Des systèmes de guidage automatiques connus de l'homme de métier peuvent
être prévus à cet effet.
[0067] Selon un arrangement spécifique, le dispositif d'assistance 1 peut comporter un dispositif
de suspension
6 (Figures 8 et 9) disposé en position haute, par exemple sur le dernier support mobile
32b, et adapté à soutenir ou relever un patient. Un tel dispositif de suspension
6 comporte alors un bras de suspension
60, fixé à l'une de ses extrémités au mat
3, de préférence à son sommet, ou au dernier de ses supports mobiles, et comportant
à son autre extrémité un point d'accroche
64 permettant d'y accrocher tout dispositif de maintient tel que des sangles, des lanières,
un baudrier ou tout moyen équivalent adapté au levage et au maintien d'un patient.
Le point d'accroche
64, associé au bras de suspension
60, désigne de manière usuelle une potence. Le bras de suspension
60 est orienté de sorte que le point d'accroche surplombe le siège
4. Sa position peut être fixe. Alternativement, il peut être fixé de manière rotative
par rapport au mat
3, de sorte que le point d'accroche
64 puisse être décalé vers une position latérale du dispositif d'assistance
1. Une telle disposition facilite le Transfer d'un patient depuis un lit ou un fauteuil
jusqu'à l'assise du siège
4. A cette fin, le dispositif d'assistance
1 peut être placé latéralement au lit ou au siège dans lequel est le patient et le
bras de suspension
60 orienté latéralement de sorte à surmonter le patient. Le bras de suspension
60 peut ensuite être orienté à nouveau à l'aplomb du siège
4 pour y transférer le patient. Notons qu'en combinaison d'un bras de suspension
60 orientable latéralement, l'une des portions longues
21a des longerons
21 peut également être orienté latéralement, notamment grâce au moyen d'ajustement
7, de sorte à stabiliser le dispositif d'assistance
1 lors du levage du patient.
[0068] Selon une disposition particulière, le point d'accroche
64 peut être pourvu d'une ou plusieurs poulies permettant de régler la hauteur des différents
éléments de suspense tels sangles et baudrier, et facilitant le levage du patient.
De telles poulies peuvent être motorisées. Alternativement ou en plus, un ou plusieurs
dispositifs de rallonge peuvent être suspendus au point d'accroche
64.
[0069] Que le bras de suspension
60 soit fixé de manière rotative ou non rotative sur le mat
3, il peut en outre comporter un ou plusieurs dispositif d'ajustement
63. Selon un mode de réalisation, le bras de suspension
60 comprend une partie fixe
61, solidaire du mat
3, et une partie mobile
62 associée à la partie fixe
61 au moyen du dispositif d'ajustement
63. Le moyen d'ajustement
63 peut alors prendre la forme d'un système de rotation permettant de rabattre la partie
mobile
62 du bras de suspension
60 sur sa partie fixe
61 et de la déployer dans le prolongement de la partie fixe
61. De la sorte, l'encombrement du dispositif de suspension
6 est réduit lorsqu'il n'est pas utilisé. Le dispositif d'ajustement
63 peut être disposé à peu près à la moitié de la longueur du bras de suspension
6, conférant ainsi aux parties fixes
61 et mobiles
62 une longueur équivalente. Le dispositif d'ajustement
63 peut néanmoins être disposé à d'autres positions en fonction des besoins, par exemple
à 1/3 ou 2/3 de la longueur du bras de suspension
6. Alternativement, 2 dispositifs d'ajustement
63 peuvent être prévus, permettant de séquencer le bras de suspension
6 en plus de deux tronçons. Selon une autre alternative, le dispositif d'ajustement
63 permet le déploiement télescopique du bras de suspension
6. A cet effet, il peut prendre la forme d'un système de coulisse, grâce auquel la partie
mobile
62 peut glisser le long de la partie fixe
61 entre une position totalement rétractée et une position totalement déployée. D'autres
dispositifs d'ajustement
63 peuvent être envisagés. Le ou les dispositifs d'ajustement
63 peuvent permettre la manipulation manuelle du bras de suspension
6. Alternativement, un système motorisé et pouvant être piloté à distance ou directement
sur le dispositif d'assistance
1, peut être prévu.
[0070] Selon les usages prévus du dispositif d'assistance
1, différents ensembles d'accessoires et d'options parmi ceux décrits ci-dessus peuvent
y être associés. Le dispositif d'assistance
1 peut être par exemple commercialisé en combinaison avec un kit d'accessoires comprenant
une assise souple
42, une assise rigide
42', pouvant être pourvue de capteurs de pression ou non, un repose pied
50, un dispositif de suspension
6 Et tout autre accessoire propre à moduler l'usage du dispositif d'assistance
1.
[0071] La présente description couvre ainsi une méthode de relevage d'un patient à faible
autonomie, notamment lorsqu'il se trouve à terre, à l'aide du dispositif d'assistance
décrit ici. La méthode comprend une première étape de rapprochement du dispositif
du patient. Lorsque le dispositif d'assistance est motorisé, le patient peut le manipuler
à distance par exemple à l'aide d'une télécommande. En milieu hospitalier, un membre
du corps médical peut rapprocher manuellement le dispositif du patient. Alternativement,
le rapprochement peut être entièrement déclenché et guidé par le dispositif lui-même
s'il comporte un système de détection et/ou de localisation du patient et un système
de guidage autonome. Lorsque le dispositif n'est pas motorisé et que le patient est
seul, il doit pouvoir se déplacer au sol jusqu'au dispositif d'assistance qui lui
permettra de se relever.
[0072] La méthode comporte une étape d'abaissement de l'assise jusqu'au contact du sol de
sorte à permettre au patient de s'y installer. Une étape de remplacement de l'assise
peut être prévue de sorte à équiper le dispositif d'assistance avec une assise souple
et de faible épaisseur telle que décrite ci-dessus, laquelle est adéquate dans une
telle situation. Le remplacement de l'assise peut intervenir au moment de relever
le patient, soit par le patient lui-même soit par une tierce personne. Alternativement
le remplacement de l'assise peut être prévu de manière préalable, par exemple lorsque
le dispositif d'assistance est pré-configuré pour une telle utilisation.
[0073] La méthode comprend une étape de mise en soutient du patient. Le patient peut s'installer
sur l'assise directement, soit seul, soit avec l'aide d'une tierce personne de sorte
à pouvoir être relevé grâce au dispositif d'assistance. Alternativement, l'assise
peut être désolidarisée du dispositif d'assistance et placée sous le patient, soit
par lui-même, soit avec l'aide d'une tierce personne. Dans ce cas, une étape de reconnexion
de l'assise avec le dispositif doit être prévue avant de relever le patient. Cette
étape de reconnexion nécessite de rapprocher davantage le dispositif d'assistance
de sorte à permettre de disposer à nouveau l'assise sur le dispositif d'assistance
sans déplacer le patient.
[0074] La méthode comporte une étape ultérieure de relevage du patient. Cette étape implique
la remontée de l'assise grâce au système motorisé décrit ci-dessus jusqu'à une hauteur
adéquate pour permettre au patient de se redresser.
[0075] Alternativement ou en plus, le dispositif de suspension
6 peut être utilisé pour relever le patient. Lorsque le dispositif d'assistance
1 est à proximité du patient, le bras de suspension
6 peut être abaissé de sorte que les sangles ou autres moyens de maintien du patient
soient à une hauteur adéquate pour relever le patient. L'abaissement du bras de suspension
6 peut coïncider avec l'abaissement de l'assise
42 jusqu'au sol. Alternativement, l'assise
42 peut être à une hauteur intermédiaire de sorte que le patient puisse se hisser au
moyen du bras de suspension
6 et s'y asseoir. Alternativement, l'assise
42 peut être mise en position escamotée de sorte à ménager plus de place au patient,
qui peut alors utiliser seulement le bras de suspension
6 et se mettre debout. Alternativement, l'assise
42 peut être retirée de sorte à laisser libre les axes
420, 420b, de sorte qu'ils puissent être utilisés par le patient comme soutien pour se remettre
debout, la hauteur du siège
4 étant adaptée à cette fin. Une fois relevé, le patient peut ainsi se déplacer en
marchant, prenant appui sur les axes
420a, 420b et pouvant être soutenu via le bras de suspension
6 et les sangles associées.
[0076] La présente description couvre également une méthode de déplacement d'un patient
de faible autonomie. Le déplacement du patient comprend l'étape de disposer l'assise
à une hauteur suffisante de sorte que les pieds du patient n'entrave pas le déplacement
du dispositif d'assistance une fois qu'il installé dessus. La méthode de déplacement
peut comprendre l'étape supplémentaire de remplacement de l'assise de sorte à équiper
le dispositif d'assistance par une assise rigide, plus appropriée qu'une assise souple.
En particulier, l'assise souple peut être remplacée par une assise rigide comme décrite
ci-dessus, ou bien par une assise indépendante pourvue de pieds. Le cas échéant, le
poids du patient peut être déterminé lorsqu'il est installé sur l'assise, grâce aux
capteurs de pression décrits plus haut. La méthode de déplacement du patient peut
comporter une étape d'installation d'un repose pied, soit juste avant le déplacement
du patient, soit lors d'une étape préalable de pré-configuration du dispositif d'assistance
pour cet usage particulier. Le déplacement peut être effectué par une tierce personne.
Alternativement, si le dispositif d'assistance est motorisé, le déplacement peut être
effectué de manière totalement autonome.
[0077] La présente description couvre également une méthode de transfert d'un patient de
faible autonomie, depuis un premier support vers un second support, au moyen du dispositif
d'assistance ici décrit. Les premier et second supports comprennent tout élément sur
lequel un patient peut être installé, tel qu'un lit, un fauteuil, un sofa, un habitacle
de véhicule ou tout autre équipement similaire. Le transfert comporte une étape de
réglage de la hauteur de l'assise du dispositif d'assistance, soit par le patient
soit par une tierce personne, de sorte à faciliter son passage depuis le premier support
vers l'assise. L'assise peut être mise à la même hauteur que le premier support par
exemple. La méthode de transfert peut comprendre l'étape supplémentaire de remplacement
de l'assise de sorte à équiper le dispositif d'assistance par une assise rigide, plus
appropriée qu'une assise souple. Le cas échéant, le poids du patient peut être déterminé
lorsqu'il est installé sur l'assise, grâce aux capteurs de pression décrits plus haut.
La méthode de transfert comporte une étape d'accueil du patient sur l'assise depuis
le premier support et une étape d'installation du patient depuis l'assise vers le
second support. Le transfert du patient peut bien entendu comprendre le déplacement
du patient tel que décrit plus haut.
[0078] A tout moment, le bras de suspension
6 peut être utilisé en complément ou en remplacement du siège
4.
[0079] La présente description couvre également une méthode de rééducation d'un patient
au moyen du dispositif d'assistance
1. A cet effet, le siège
4 peut être utilisé, et en particulier ses accoudoirs
43 et/ou ses axes
420a, 420b libres de l'assise
42. Le bras de suspension
6 peut être en outre utilisé pour maintenir le patient et éviter les chutes. Une rééducation
progressive peut ainsi être mise en place, dans laquelle le bras de suspension
6 est utilisé dans un premier temps en combinaison avec le siège
4. Dans un second temps, le patient peut s'affranchir du bras de suspension
6 et n'utiliser que les axes
420a, 420b du siège
4 ou ses accoudoirs
43. Le bras de suspension
6 peut alors prendre une position repliée grâce à ses dispositifs d'ajustement
63.
Numéros de référence employés sur les figures
[0080]
- 1
- Dispositif d'assistance
- 2
- Châssis
- 21
- Longeron
- 21a
- Portion longue
- 21b
- Portion courte
- 22
- Traverse
- 3
- Mât
- 31
- Pilier d'encrage
- 32, 32a, 32b
- Supports mobiles
- 4
- Siège
- 41
- Dossier
- 410, 410'
- fond
- 410a, 410b,
- Armatures latérales
- 410a', 410b' 411a, 411b,
- Armatures centrales
- 411a', 411b' 412
- Façade
- 413a, 413b,
- Points de fixation
- 413a', 413b' 414a, 414b
- Boutons de liaison
- 415
- Partie inférieure du dossier
- 42, 42'
- Assise
- 42a', 42b'
- Moyens de maintien
- 420a, 420b
- Axes
- 421a, 421b
- Articulations d'assise
- 43
- Accoudoir
- 44
- Commande de frein
- 441
- Moyen de freinage
- 442
- Câble
- 5, 5a, 5b, 5c, 5d
- Roues
- 50
- Repose pieds
- 50a, 50b
- supports
- 50c
- Surface d'appui
- 6
- Dispositif de suspension
- 60
- Bras de suspension
- 61
- Partie fixe
- 62
- Partie mobile
- 63
- Dispositif d'ajustement
- 64
- Point d'accroche
- 7
- Moyens d'ajustement