[0001] L'invention est relative à un étai, plus particulièrement un étai de maçon.
[0002] Le terme étai dans la suite de la description s'entend par un étai de maçon, c'est-à-dire
un étai qui présente toutes les performances de robustesse pour supporter un ouvrage,
maintenir un élément en béton, une ossature, etc, contrairement à un étai ou une règle,
qualifié de léger ou extensible qui vise à supporter de faibles charges du type au
maximum 30 kg.
[0003] De manière usuelle, un étai comporte un fût ou tube extérieur formant la partie inférieure
de l'étai, une coulisse ou tube intérieur qui forme la partie supérieure de l'étai,
qui est apte à coulisser dans le fût et qui comprend une pluralité de trous traversants
espacés régulièrement, une broche ou goupille qui est le plus souvent imperdable et
est destinée à traverser un trou traversant pour bloquer en translation la coulisse,
et un écrou disposé sur la partie supérieure du fût pour assurer un réglage fin de
la hauteur totale de l'étai et garantir une pression de serrage efficace. Généralement,
l'écrou est doté d'une paire de poignées ou d'oreilles qui permettent de visser ou
de dévisser l'écrou.
[0004] Cependant, un tel étai nécessite systématiquement l'utilisation de ses deux mains,
d'une part, pour effectuer le verrouillage de la coulisse après son approche rapide
contre la surface à étayer, l'une des mains maintenant en hauteur la coulisse tandis
que l'autre main introduit la broche dans un trou traversant, et d'autre part, pour
réaliser la finesse du serrage en tournant à deux mains les deux oreilles de l'écrou.
[0005] L'invention a donc pour but de proposer un étai plus simple de fonctionnement, en
particulier permettant sa mise en œuvre d'une seule main, et même de gagner en temps
d'installation, tout en conservant sa robustesse.
[0006] Selon l'invention, l'étai comporte un fût, une coulisse apte à coulisser dans le
fût et comprenant des trous traversants répartis (régulièrement) selon la longueur
de la coulisse, une broche de verrouillage, de préférence imperdable, destinée à être
introduite dans un trou traversant pour verrouiller la coulisse en position déployée,
et un écrou à fonction de réglage fin de la hauteur de l'étai, l'étai étant caractérisé
en ce qu'il comporte un système automatique de blocage en descente de la coulisse,
qui est apte à être mis en œuvre automatiquement après déploiement de la coulisse
et avant mise en place de la broche de verrouillage.
[0007] Ainsi, cette conception de l'étai permet une mise en œuvre d'une seule main, l'utilisateur
n'ayant qu'à déployer la coulisse d'une seule main, et en relâchant la coulisse, celle-ci
est automatiquement bloquée. L'utilisateur peut alors avec la même main, tandis que
l'autre peut toujours être occupée, introduire la broche de verrouillage garantissant
le blocage et le verrouillage en position de la coulisse, cette broche étant obligatoire
pour la résistance à la charge de l'étai de maçon. Contrairement à l'art antérieur,
l'utilisateur n'a plus besoin de ses deux mains pour mettre en place l'étai, ce qui
peut grandement l'aider sur un chantier et lui permettre d'utiliser son autre main
concomitamment pour une autre opération.
[0008] Selon une caractéristique, le système automatique de blocage en descente comprend
un doigt de blocage apte à être mobile, de préférence en pivotement (par rapport à
un axe perpendiculaire à l'axe de coulisse), et apte à s'introduire automatiquement
dans un trou traversant de la coulisse lors du relâchement de la coulisse sans traverser
la section (le diamètre) de ladite coulisse, tandis que la coulisse comporte un moyen
anti-rotation. Par conséquent, le doigt de blocage bloque provisoirement la coulisse
en position, et comme il ne traverse pas la section de la coulisse, il est très facile
à l'utilisateur de poursuivre si besoin le déploiement de la coulisse du fait de la
mobilité du doigt et d'assurer un blocage automatique dans un autre trou puisque la
coulisse ne peut pas tourner.
[0009] Dans un exemple préféré de réalisation, le système automatique de blocage en descente
comporte une pièce de support qui porte la broche et un doigt de blocage apte à pivoter,
la pièce étant en forme de douille en entourant la coulisse et en reposant sur le
fût ou l'écrou, et étant dotée d'un premier orifice radial dans lequel est engagé
le doigt de blocage et d'un second orifice radial opposé dans lequel est apte à être
introduit la broche. De préférence, le second orifice radial est en communication
avec un logement tubulaire radial qui porte la broche ; le logement tubulaire procure
notamment une fonction de guidage pour la translation de la broche dans un plan parfaitement
orthogonal à la direction de la coulisse.
[0010] Selon une autre caractéristique, le doigt de blocage est en position libre par gravité.
Le système est ainsi simple de fabrication, en étant en particulier exempt de moyen
élastique du type ressort. En position libre, le doigt de blocage est apte à buter
contre la coulisse lors de son déploiement ; c'est lorsque le doigt de blocage rencontre
un trou de la coulisse, qu'il s'introduit automatiquement dedans.
[0011] Avantageusement, le doigt de blocage constitue en outre un système automatique d'indexation
pour l'introduction de la broche. De préférence, la broche est agencée de manière
fixe en position hors verrouillage (par un moyen de support adapté) de façon à être
en vis-à-vis radialement du doigt de blocage. De cette manière, la broche est systématiquement
déjà en position d'engagement devant un trou traversant car la position de verrouillage
est déjà indexée du fait de l'indexation effectuée par le doigt de blocage en position
dans un trou de la coulisse. L'utilisateur n'a pas à réfléchir, la coulisse étant
bloquée en position au niveau d'un trou traversant, la broche pourra être introduite
directement en face du trou traversant accueillant à l'opposé le doigt de blocage.
L'utilisateur n'a qu'à translater la broche dans le trou traversant (en particulier
par une simple poussée), et le verrouillage est réalisé de manière extrêmement rapide.
Comme le doigt de blocage est mobile, la broche en étant translatée poussera sans
effort le doigt de blocage, le chassant hors du trou pour traverser totalement la
section de la coulisse.
[0012] De plus, le fait que la broche soit agencée de manière fixe en position hors verrouillage
de façon à être en vis-à-vis radialement du doigt de blocage, permet de répartir les
efforts s'exerçant sur l'étai en position de soutènement, et ainsi de ne pas risquer
de déformer le doigt de blocage.
[0013] Selon une autre caractéristique, le doigt de blocage est mobile en pivotement (par
rapport à un axe perpendiculaire à la direction longitudinale de l'étai) et comporte
une extension de préhension qui est disposée à l'opposé de la coulisse (en regard
de l'environnement extérieur), permettant de soulever (manuellement) en pivotement
le doigt de blocage. Il est ainsi très simple de dégager le doigt de blocage si l'utilisateur
souhaite faire redescendre la coulisse lorsque la broche de verrouillage n'a pas été
mise en place. En outre, en déverrouillant la coulisse, c'est-à-dire en sortant la
broche du trou traversant, le doigt de blocage étant en dehors de la coulisse, par
le poids de la coulisse, celle-ci redescend immédiatement en position rangée dans
le fût de l'étai.
[0014] Selon encore une autre caractéristique, la coulisse comporte un moyen anti-rotation
par rapport au système automatique de blocage en descente de la coulisse, en particulier
la coulisse comporte une rainure longitudinale qui est ménagée dans la paroi de la
coulisse en étant décalée par rapport aux axes longitudinaux des trous traversants,
tandis que le système automatique de blocage en descente de la coulisse, en particulier
la pièce support du doigt de blocage (l'intérieur de la douille de support), comporte
une forme complémentaire de coopération avec la rainure. Avantageusement, le fût comporte
également en son intérieur une forme complémentaire de coopération avec la rainure
de la coulisse pour éviter la rotation de la coulisse en position rangée dans le fût,
et en particulier pour permettre au doigt de blocage de se trouver toujours dans l'axe
d'un trou traversant de la coulisse.
[0015] Selon encore une autre caractéristique, l'étai comporte un système de manipulation
ou manœuvre à cliquet pour visser et dévisser l'écrou. Le système de manœuvre à cliquet
est solidaire de l'extrémité inférieure de l'écrou, à l'opposé de la coulisse, et
comprend un système de vissage et de dévissage à cliquet et un élément de manœuvre
tel qu'un bras ou une poignée. Ce système de manœuvre à cliquet procure plus de couple
et permet de visser de manière très efficace et de dévisser sans effort. Ce choix
de conception permet aussi de visser ou dévisser l'écrou dans une zone angulaire réduite,
sans effectuer de tours complets avec l'élément de manœuvre, mais en réalisant des
allers-retours avec celui-ci. C'est un avantage dans des espaces encombrés, près d'un
mur par exemple.
[0016] Avantageusement, le système de manœuvre de l'écrou est un système à double cliquet
qui comporte une roue à rochet dont la circonférence intérieure est en prise avec
l'extrémité inférieure de l'écrou, une pièce à double cliquet portant deux dents et
apte à être mobile pour positionner l'une ou l'autre dent en coopération avec la roue
à rochet, et un bras de manœuvre pour actionner la rotation de la roue à rochet.
[0017] Avantageusement, le bras de manœuvre est agencé à l'opposé de la pièce à double cliquet
par rapport à la roue à rochet (diamétralement opposé), et de préférence, le bras
de manœuvre est apte à pivoter (vers le bas ou vers le haut) autour d'un axe perpendiculaire
à l'axe longitudinal de l'étai de sorte à être rabattable et positionné selon l'angle
souhaité. De cette façon, le bras de manœuvre est au plus près du fût, et le système
de manœuvre à cliquet gagne ainsi en compacité. De plus, avec la fonction pivotante
du bras, ce dernier est positionné angulairement en s'adaptant à l'espace de travail.
[0018] De préférence, la roue à rochet est en prise avec l'extrémité inférieure de l'écrou
en y étant fixée par soudage.
[0019] De préférence, la roue à rochet et la pièce à double cliquet sont disposées à l'intérieur
d'un corps fermé qui comporte deux fenêtres depuis lesquelles sont accessibles deux
surfaces d'actionnement permettant de faire pivoter la pièce à double cliquet.
[0020] Selon encore une autre caractéristique, l'étai comporte au moins une butée de fin
de course de la coulisse à l'intérieur du fût, en particulier une butée qui est solidaire
du fût (solidaire de l'intérieur de l'extrémité supérieure du fût) et contre laquelle
est apte à coopérer un élément solidaire de la coulisse pour assurer une fin de course
de déploiement de la coulisse.
[0021] Selon encore une autre caractéristique, l'étai comporte deux platines inférieure
et supérieure, respectivement solidaires du fût et de la coulisse, qui comportent
des semelles en matière plastique, notamment en caoutchouc, de préférence les semelles
étant amovibles.
[0022] L'invention porte également sur un procédé de mise en œuvre d'un étai précité de
l'invention, le procédé comportant une étape de déploiement de la coulisse jusqu'à
une hauteur voulue, une étape de verrouillage de la coulisse via l'introduction de
la broche dans un trou traversant, et éventuellement serrage de l'écrou, caractérisé
en ce qu'il comporte après l'étape de déploiement de la coulisse et avant l'étape
de verrouillage, une étape de relâchement de la coulisse engendrant le blocage automatique
de la coulisse via le système automatique de blocage en descente de la coulisse, en
particulier l'étape de déploiement de la coulisse se faisant d'une seule main, et
l'étape de verrouillage pouvant se faire avec la même main.
[0023] Dans le mode de réalisation préféré du système automatique de blocage, le blocage
automatique est réalisé par le doigt de blocage s'introduisant automatiquement dans
un trou traversant de la coulisse (le trou le plus proche se situant immédiatement
au-dessus du doigt de blocage au moment du relâchement de la coulisse), et le verrouillage
s'effectuant en translatant la broche dans le trou traversant à l'opposé du doigt
de blocage jusqu'à le chasser en dehors de la coulisse (et de manière à absorber la
charge verticale).
[0024] Le repliement de la coulisse se fait automatiquement en sortant la broche en dehors
de la coulisse.
[0025] Dans la suite de la description le terme de « hauteur », les qualificatifs « supérieur
», « inférieur », « haut » et « bas » d'un élément de l'étai sont utilisés dans le
cadre d'une installation normale de l'étai, c'est-à-dire relatif à une notion verticale
par rapport à un sol sur lequel serait posé l'étai.
[0026] Des caractéristiques et autres avantages de l'invention apparaîtront à la lecture
de la description qui va suivre, donné uniquement à titre d'exemple non limitatif,
et faite en référence aux dessins annexés et sur lesquels :
- [Fig. 1] ou figure 1 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation préféré
d'un étai selon l'invention en position totalement rangée de la coulisse.
- [Fig. 2] ou figure 2 représente une vue de côté de l'étai de la figure 1, en position
déployée et bloquée de la coulisse, et avant verrouillage.
- [Fig. 3] ou figure 3 est une vue en coupe verticale partielle de l'étai de la figure
1, montrant la position bloquée de la coulisse grâce au système automatique de blocage
en descente de la coulisse, la coopération du système automatique de blocage avec
la coulisse lorsque cette dernière est en position déployée étant la même.
- [Fig. 4] ou figure 4 représente une vue de côté de l'étai de la figure 1 en position
déployée et verrouillée de la coulisse.
- [Fig. 5] ou figure 5 correspond à une vue en coupe verticale partielle de l'étai de
la figure 4 selon un plan médian vertical passant par les trous traversants.
- [Fig. 6] ou figure 6 correspond à la vue en coupe verticale et partielle de l'étai
au cours du déploiement de la coulisse et avant blocage de la coulisse.
- [Fig. 7] ou figure 7 est une vue en coupe selon le plan médian horizontal du système
de manœuvre à cliquet de l'écrou.
- [Fig. 8] ou figure 8 est une vue en perspective en position déployée de la coulisse
et avec le système automatique de blocage en descente de la coulisse qui a été translatée
volontairement pour visualiser l'écrou en vue plongeante.
- [Fig. 9] ou figure 9 correspond à une vue penchée de la figure 8 pour visualiser en
perspective plongeante le dessous du système automatique de blocage en descente de
la coulisse.
- [Fig. 10] ou figure 10 est une vue en coupe du pied de l'étai en position repliée
de la coulisse, et montrant la butée basse de fin de course pour la coulisse.
- [Fig. 11] ou figure 11 est une vue en coupe de l'extrémité supérieure du fût de l'étai
en position totalement déployée de la coulisse, et montrant la butée haute de fin
de course pour la coulisse.
[0027] L'étai 1 de l'invention illustré sur les figures 1 et 2 comporte un fût 2 formant
la partie inférieure de l'étai, une coulisse 3 apte à coulisser dans le fût 2, formant
la partie supérieure et télescopique de l'étai et comprenant des trous traversants
3' régulièrement répartis selon la longueur de la coulisse, un système automatique
4 de blocage provisoire en descente de la coulisse 3 une fois cette dernière en position
déployée, une broche 5 de verrouillage de la coulisse 3 pour empêcher sa descente
en position d'utilisation de l'étai, la broche 5 étant apte à coopérer avec un trou
traversant 3', un écrou 6 à fonction de réglage fin de la hauteur de l'étai, et un
système de manoeuvre 7 de l'écrou 6, apte à assurer le vissage et le dévissage de
l'écrou. De préférence, le système automatique 4 de blocage en descente forme en outre
un système automatique d'indexation de la broche 5 en face systématiquement d'un trou
3' de la coulisse 3.
[0028] L'étai 1 est un étai de maçon avec toute la robustesse attendue pour ce type d'étai.
[0029] Le système automatique 4 de blocage provisoire en descente de la coulisse 3 sera
décrit plus loin ; il permet de manœuvrer la coulisse 3 d'une seule main, sans avoir
besoin de l'autre main pour la verrouiller en position. En effet, en déployant la
coulisse 3 vers le haut, lorsque l'utilisateur s'arrête, la coulisse 3 est automatiquement
bloquée en position sans possibilité de redescendre ; ce blocage provisoire permet
à l'utilisateur de se servir de la même main pour se saisir de la broche 5 afin de
verrouiller en position la coulisse 3. De plus, lorsque le système automatique 4 de
blocage provisoire intègre la fonction d'indexation, la broche 5 est automatiquement
en vis-à-vis d'un trou 3', l'utilisateur n'a qu'à translater horizontalement (poussée
horizontale) la broche 5 pour verrouiller la coulisse 3. On entend par « provisoire
», le fait que le blocage en coulissement de la coulisse n'est pas verrouillé via
la broche 5.
[0030] Par ailleurs, le système de manoeuvre 7 de l'écrou 6 illustré dans l'exemple de réalisation
et détaillé plus loin en regard de la figure 7, est un système de manoeuvre à cliquet
qui procure une facilité de vissage et de dévissage en fournissant davantage de couple.
[0031] Le fût 2 comporte un tube 20 creux, une platine inférieure 21 au pied de l'étai et
servant d'embase à l'étai, et de préférence, un renfort de pied 22 de type connu en
soi en formant un double tube entourant l'extrémité inférieure du tube 20.
[0032] La platine inférieure 21 comporte avantageusement une semelle 23 en matière plastique
tel qu'en caoutchouc.
[0033] Comme montré sur la figure 3, l'extrémité distale supérieure du tube 20 du fût 2,
à l'opposé du pied du fût, est filetée pour recevoir l'écrou 6. L'écrou 6 forme un
simple tube 60 dont l'intérieur est taraudé pour coopérer avec l'extrémité distale
filetée du fût 2. Le vissage de l'écrou 6 est comme usuellement, destiné à surélever
légèrement la coulisse 3 alors que celle-ci est verrouillée en hauteur par la broche
5 pour affiner la hauteur de l'étai et le mettre complètement en compression contre
la surface à soutenir. Le système de manoeuvre 7 de l'écrou 6 et son couplage avec
la coulisse 3 sont décrits plus loin.
[0034] La coulisse 3 comporte un tube 30 creux qui est apte à coulisser dans le tube creux
20 du fût 2. Le tube 20 du fût 2 comporte en son intérieur et au niveau de son pied
une butée de fin de course 24 (visible sur la figure 10) pour l'extrémité inférieure
de la coulisse 3. La butée de fin de course 24 est par exemple un axe transversal
au fût 2 et fixé par boulonnage au niveau du renfort de pied 22. En outre, l'étai
comporte (figures 10 et 11) un élément 25 de fin de course de déploiement de la coulisse
et une butée 26, pour éviter à la coulisse 3 de sortir du fût 2. L'élément 25 de fin
de course de déploiement est une pièce radiale et en saillie du tube 20, son dépassement
du corps de la coulisse est limité pour permettre le coulissement de la coulisse 3
à l'intérieur du tube 20. La butée 26 est disposée à l'extrémité supérieure et intérieure
du tube 20 et est apte à bloquer la coulisse en translation lorsque la partie en saillie
de l'élément 25 arrive en contact contre ladite butée 26.
[0035] La coulisse 3 comporte en l'extrémité distale supérieure du tube 30 une platine 31
dite supérieure qui est destinée au soutènement. De préférence, la platine supérieure
31 comprend une semelle 32 en matière plastique tel qu'en caoutchouc.
[0036] De plus, la coulisse 3 comprend (notamment visibles sur les figures 3 à 6) une pluralité
de trous traversants 3' espacés régulièrement. Les trous traversants 3' forment des
alésages diamétralement opposés et alignés selon deux axes longitudinaux diamétralement
opposés, et s'étendant selon la hauteur du tube 30. La broche 5 est destinée à coopérer
avec un trou traversant 3' selon une direction radiale au tube 30 pour bloquer en
position la coulisse 3. La broche 5, en traversant tout le diamètre ou la section
de la coulisse 3, verrouille totalement la coulisse 3 qui ne risque pas de redescendre
de manière intempestive.
[0037] La broche 5 est imperdable. La broche 5 est solidaire d'un anneau 50 qui entoure
la coulisse 3. De plus, la broche 5 est portée par une pièce de support 40 qui fait
partie du système automatique 4 de blocage provisoire.
[0038] Le système automatique 4 de blocage provisoire en descente de la coulisse 3 permet
de bloquer provisoirement la coulisse 3 tant que la broche 5 n'a pas été installée
en position de verrouillage. Le système automatique 4 de blocage provisoire comporte
la pièce de support 40 qui entoure le tube 30 de la coulisse 3 (et est libre en translation),
et un organe de blocage 41 qui est apte à bloquer le coulissement du tube 30 de la
coulisse par rapport à la pièce de support 40 (tant que la broche 5 n'est pas agencée
en position de verrouillage). La pièce de support 40 est donc trouée de manière circulaire
en vue de dessus, et est apte à laisser coulisser à travers elle le tube 30 de la
coulisse 3. La pièce de support 40 présente en outre en extrémité inférieure, un épaulement
42 de façon que la pièce de support 40 puisse reposer sur le fût 2 ou l'écrou 6 lorsque
ce dernier fait saillie par rapport au fût 2 en position vissée.
[0039] Dans l'exemple préféré illustré, la pièce de support 40 forme une douille et comprend
dans sa paroi un premier orifice 40' agencé radialement dans la paroi, tandis que
l'organe de blocage 41 forme un doigt de blocage qui est apte à être mobile pour coopérer
avec l'orifice 40' de la pièce de support 40 et un trou 3' du tube 30 de la coulisse
3 (figure 3). Le doigt de blocage 41 est mobile en pivotement autour d'un axe orthogonal
à l'axe de la coulisse 3. Le doigt de blocage 41 est apte à adopter deux positions,
une position dite de blocage qui correspond à son engagement jusque dans un trou 3'
de la coulisse 3 (figure 3), et une position dite position sortie qui correspond à
son désengagement d'un trou 3' de la coulisse (figure 5). Lorsque la broche 5 n'est
pas dans sa position de verrouillage, c'est-à-dire totalement traversante par rapport
à la coulisse 3 à travers un trou traversant 3', et que le doigt de blocage 41 adopte
une position libre par sa simple gravité, ledit doigt de blocage 41 est systématiquement
agencé à travers l'orifice 40' de la pièce de support 40 (figures 3 et 6). Au cours
du déploiement de la coulisse 3, le doigt de blocage 41 passe alternativement devant
un trou 3' de la coulisse et devant la paroi du tube 30 en butant contre celle-ci
(figure 6). Ainsi, lorsque la coulisse 3 est relâchée, le doigt de blocage 41 s'introduit
automatiquement dans le trou traversant 3' immédiatement le plus proche bloquant provisoirement
en translation la coulisse.
[0040] Le doigt de blocage 41 présente une extrémité libre 41A de coopération avec la coulisse
3 et une extrémité libre opposée 41B, dite de préhension, en regard de l'environnement
extérieur et apte à être saisie manuellement. Le doigt de blocage 41 est apte à pivoter
par poussée sur son extrémité de coopération 41A lors de la translation vers le haut
de la coulisse 3, ou par traction sur son extrémité de préhension 41B, et est apte
à revenir en position libre par gravité. Le doigt de blocage 41 n'est couplé à aucun
ressort ou élément élastique.
[0041] Pour assurer le pivotement du doigt de blocage 41, le système automatique 4 de blocage
comporte de préférence un étrier 43 (figure 1) comprenant une âme 43A, et deux ailes
opposées en regard 43B et 43C, le doigt de blocage 41 étant solidaire de l'âme de
l'étrier tandis que les extrémités distales des ailes 43B et 43C de l'étrier sont
fixées en pivotement à la pièce de support 40. L'étrier 43 est donc apte à pivoter
autour d'un axe parallèle à l'âme 43A de l'étrier. Le doigt de blocage 41 est solidaire
de l'âme 43A de l'étrier 43, et présente son extrémité de coopération 41A qui fait
saillie orthogonalement à l'âme 43A et vers l'intérieur de l'étrier entre les deux
ailes 43B et 43C, et son extrémité de préhension 41B qui fait saillie de manière opposée
vers l'extérieur de l'étrier. Ainsi, le pivotement du doigt de blocage 41 est assuré
par le pivotement de l'étrier 43.
[0042] En position repliée de l'étai 1, lorsque la coulisse 3 est totalement rangée dans
le fût 2 (figure 1), la butée de fin de course 24 pour la coulisse 3 a été placée
afin que la pièce de support 40 du système automatique 4 de blocage présente son orifice
radial 40' juste en face d'un trou 3' de la coulisse. Ainsi, en position repliée de
l'étai 1, la pièce de support 40 repose par son épaulement 42 sur le fût 2, ou éventuellement
sur l'écrou 6 si celui-ci est vissé en dépassant légèrement du fût, et le doigt de
blocage 41 est en position engagée en passant à travers l'orifice 40' de la pièce
de support 40 et à travers un trou 3' de la coulisse (figure 3).
[0043] Dès que l'utilisateur veut déployer la coulisse 3 et la positionner à une certaine
hauteur, il n'a qu'à soulever la platine supérieure 31, puis en stoppant son geste
tout en relâchant la coulisse 3, le doigt de blocage 41 qui est déjà disposé à travers
l'orifice 40' de la pièce de support 40 s'introduit automatiquement dans le trou 3'
de la coulisse le plus proche et se retrouve comme dans la configuration de la figure
3. L'extrémité de coopération 41A du doigt de blocage 41 est avantageusement biseautée
selon une inclinaison du haut vers le bas, ce qui facilite le dégagement immédiat
du doigt de blocage lors de son pivotement, le bas du doigt de blocage ne risquant
ainsi pas de buter contre la partie inférieure de l'orifice 40' de la pièce de support
lors du pivotement (figure 6). L'autre avantage de la forme biseautée est de faciliter
le désengagement du doigt automatiquement des trous 3' lors du coulissement vers le
haut de la coulisse, et son introduction directe dans un trou lorsque l'on stoppe
le coulissement.
[0044] Enfin, le doigt de blocage 41 par sa coopération systématique avec un trou traversant
3' de la coulisse 3 constitue un moyen d'indexage pour la broche 5 à introduire dans
ce même trou traversant 3'. L'utilisateur n'a pas à réfléchir, dès que la coulisse
3 est dans une position provisoirement bloquée, il sait que cette position est celle
requise pour insérer directement la broche 5 et verrouiller ainsi la coulisse 3.
[0045] Avantageusement, la pièce de support 40 porte la broche 5 par sa terminaison libre
5' qui est engagée dans un logement tubulaire 44 radial en saillie de l'extérieur
de la pièce de support. Le logement tubulaire 44 communique directement avec un second
orifice radial 44' de la pièce de support 40, qui est en vis-à-vis du premier orifice
radial 40' accueillant le doigt de blocage 41. De la sorte, la broche 5 est systématiquement
en face d'un trou traversant 3' de la coulisse 3. Ainsi, le système automatique 4
de blocage, par son doigt de blocage 41 et par sa pièce de support 40 qui supporte
et prépositionne la broche 5, constitue un moyen d'indexation de la broche 5 par rapport
aux trous traversants 3' de la coulisse 3. De plus, le logement tubulaire 44 qui est
radial impose à la broche 5 sa position orthogonale par rapport au tube 30 de la coulisse,
et impose donc une position parfaite en vis-à-vis d'un trou traversant 3' de la coulisse,
tout en participant au guidage en translation de la broche 5. L'utilisateur n'a qu'à
pousser sur l'anneau 50 dans une direction horizontale pour translater la broche 5
en direction du doigt de blocage 41 jusqu'à pousser ledit doigt de blocage 41 qui
pivote alors en dehors du premier orifice radial 40' de la pièce de support 40, permettant
à la broche 5 de traverser entièrement la coulisse 3 (figure 5) verrouillant donc
la coulisse 3.
[0046] Le système automatique 4 de blocage provisoire en descente de la coulisse 3, décrit
ci-dessus, en comprenant la pièce de support 40 en forme en douille pourvue de deux
orifices radiaux opposés, et le doigt de blocage 41, a été donné à titre d'exemple.
D'autres variantes sont envisageables. Par exemple, la pièce de support 40 de la broche
5 pourrait comprendre une plaque supérieure avec une surface arc-boutée vers le bas,
tandis que l'anneau de la broche serait agencé sous la plaque supérieure avec sa terminaison
libre en butée contre la surface arc-boutée, empêchant ainsi la coulisse de redescendre.
Ce blocage provisoire permettrait ensuite la translation de la broche pour assurer
le verrouillage. Toutefois, cette variante, bien qu'assurant un blocage provisoire
de la coulisse, ne procure pas d'indexation pour le verrouillage. En effet, en l'absence
du doigt de blocage qui coopère avec un trou traversant 3' de la coulisse, cette variante
ne permet pas de bloquer la coulisse automatiquement de façon que la broche 5 de verrouillage
puisse être directement en face d'un trou traversant 3' de la coulisse.
[0047] De préférence, la coulisse 3 comporte un système anti-rotation par rapport à la pièce
de support 40, de façon que le doigt de blocage 41 soit toujours en vis-à-vis de l'axe
longitudinal des trous traversants 3'. Un exemple préféré de réalisation du système
anti-rotation est illustré sur les figures 8 et 9 : en translatant la pièce de support
40 vers la platine supérieure 31 pour visualiser l'intérieur et le dessous de la pièce
de support 40, on voit que le tube 30 de la coulisse 3 présente une rainure 33 longitudinale
coopérant avec une forme complémentaire 45 solidaire de l'intérieur de la pièce de
support 40. De même, l'intérieur du tube 20 du fût 2 comporte avantageusement une
forme complémentaire 26 coopérant avec la rainure 33 de la coulisse 3 de façon à éviter
la rotation de la coulisse 3 en position rangée.
[0048] Enfin, le système de manœuvre 7 de l'écrou 6 pourrait être une paire de poignées
formant une paire d'oreilles comme dans l'art antérieur. Toutefois, dans l'exemple
préféré de réalisation illustré, le système de manœuvre 7 de l'écrou 6 consiste en
un système de serrage et desserrage à cliquet. Comme montré sur la figure 7, le système
de manœuvre 7 à cliquet est solidaire de l'extrémité inférieure 61 de l'écrou 6. Il
comporte dans un corps 70 de préférence métallique, une roue à rochet 71 fixée (de
préférence par soudage) autour de l'extrémité inférieure 61 de l'écrou, une pièce
à double cliquet 72 comprenant deux dents espacées 72A et 72B aptes à coopérer sélectivement
avec la roue à rochet 71, et à l'extérieur de l'enveloppe, un bras de manœuvre 73
pour entraîner en rotation le corps 70. La roue à rochet 71 se trouve dans un plan
transversal à l'écrou 6. La pièce à double cliquet 72 forme une pièce pivotante apte
à être déplacée entre deux positions pour faire coopérer l'une ou l'autre des dents
72A et 72B avec la roue à rochet 71 afin de commander le sens de rotation de la roue
à rochet 71, et par conséquent serrer ou desserrer l'écrou 6. La pièce à double cliquet
72 est pivotante autour d'un axe 72' parallèle au corps longitudinal de l'écrou 6.
La pièce à double cliquet 72 présente deux surfaces 72-1 et 72-2 accessibles extérieurement
au corps 70 (via deux fenêtres 74-1 et 74-2 du corps 70) ; le pivotement se fait en
appuyant alternativement sur l'une ou l'autre des surfaces 72-1 et 72-2. De préférence,
le bras de manœuvre 73 est pliable en étant pivotant vers le bas et vers le haut,
ce qui diminue son encombrement hors utilisation en pouvant être plié à la verticale
parallèlement à l'étai, et ce qui facilite sa manœuvre, en particulier lorsque l'espace
libre latéral à l'étai ne permet pas d'agencer le bras 73 totalement à l'horizontal.
1. Etai (1) comportant un fût (2), une coulisse (3) apte à coulisser dans le fût (2)
et comprenant des trous traversants (3') répartis selon la longueur de la coulisse,
une broche (5) de verrouillage, de préférence imperdable, destinée à être introduite
dans un trou traversant (3') pour verrouiller la coulisse (3) en position déployée,
et un écrou (6) à fonction de fin de réglage de la hauteur de l'étai, caractérisé en ce qu'il comporte un système automatique (4) de blocage en descente de la coulisse (3),
qui est apte à être mis en œuvre automatiquement après déploiement de la coulisse
et avant mise en place de la broche de verrouillage (5).
2. Etai selon la revendication 1, caractérisé en ce que le système automatique (4) de blocage en descente comprend un doigt de blocage (41)
apte à être mobile, de préférence en pivotement, et apte à s'introduire automatiquement
dans un trou traversant (3') de la coulisse lors du relâchement de la coulisse sans
traverser la section de ladite coulisse.
3. Etai selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la broche (5) est agencée de manière fixe en position hors verrouillage de façon
à être en vis-à-vis radialement du doigt de blocage (41), tandis que la coulisse (3)
comporte un moyen anti-rotation.
4. Etai selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le système automatique (4) de blocage en descente comporte une pièce de support (40)
qui porte la broche (5) et un doigt de blocage (41) apte à pivoter, la pièce étant
en forme de douille en entourant la coulisse (3) et en reposant sur le fût (2) ou
l'écrou (6), et étant dotée d'un premier orifice radial dans lequel est engagé le
doigt de blocage (41) et d'un second orifice radial (44') opposé dans lequel est apte
à être introduit la broche (5), de préférence le second orifice radial étant en communication
avec un logement tubulaire radial (44) qui porte la broche (5).
5. Etai selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que le doigt de blocage (41) constitue en outre un système automatique d'indexation pour
l'introduction de la broche (5).
6. Etai selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que le doigt de blocage (41) est en position libre par gravité.
7. Etai selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que le doigt de blocage (41) est mobile en pivotement et comporte une extension de préhension
(41B) qui est disposée à l'opposé de la coulisse.
8. Etai selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la coulisse (3) comporte un moyen anti-rotation par rapport au système automatique
(4) de blocage en descente de la coulisse, en particulier la coulisse (3) comporte
une rainure (33) longitudinale qui est ménagée dans la paroi de la coulisse en étant
décalée par rapport aux axes longitudinaux des trous traversants, tandis que le système
automatique (4) de blocage en descente de la coulisse comporte une forme complémentaire
de coopération avec la rainure, de préférence le fût (2) comporte également en son
intérieur une forme complémentaire (25) de coopération avec la rainure (33) de la
coulisse.
9. Etai selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un système de manœuvre à cliquet (7) pour visser et dévisser l'écrou (6).
10. Etai selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le système de manœuvre à cliquet(7) est un système à double cliquet qui comporte
une roue à rochet (71) dont la circonférence intérieure est en prise avec l'extrémité
inférieure de l'écrou, une pièce à double cliquet (72) portant deux dents (72A, 72B)
et apte à être mobile pour positionner l'une ou l'autre dent en coopération avec la
roue à rochet (71), et un bras de manœuvre (73) pour actionner la rotation de la roue
à rochet (71), , de préférence la roue à rochet (71) et la pièce à double cliquet
(72) sont disposées à l'intérieur d'un corps (70) fermé qui comporte deux fenêtres
(74-1, 74-2) depuis lesquelles sont accessibles deux surfaces d'actionnement (72-1,
72-2) permettant de faire pivoter ladite pièce à double cliquet.
11. Etai selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le bras de manoeuvre (73) est agencé à l'opposé de la pièce à double cliquet (72)
par rapport à la roue à rochet (71), de préférence le bras de manoeuvre (73) étant
en outre apte à pivoter autour d'un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'étai.
12. Etai selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une butée (24, 26) de fin de course de la coulisse (3) à l'intérieur
du fût (2), en particulier une butée (26) qui est solidaire du fût (2) et contre laquelle
est apte à coopérer un élément (25) solidaire de la coulisse (3) pour assurer une
fin de course de déploiement de la coulisse.
13. Etai selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte deux platines inférieure et supérieure (21, 31), respectivement solidaires
du fût et de la coulisse, qui comportent des semelles (22, 32) en matière plastique,
notamment en caoutchouc, de préférence les semelles étant amovibles.
14. Procédé de mise en œuvre d'un étai selon l'une quelconque des revendications précédentes,
comportant une étape de déploiement de la coulisse (3) jusqu'à une hauteur voulue,
une étape de verrouillage de la coulisse via l'introduction de la broche (5) dans
un trou traversant (3'), et éventuellement serrage de l'écrou (6), caractérisé en ce qu'il comporte après l'étape de déploiement de la coulisse (3) et avant l'étape de verrouillage,
une étape de relâchement de la coulisse engendrant le blocage automatique de la coulisse
via le système automatique (4) de blocage en descente de la coulisse, en particulier
l'étape de déploiement de la coulisse se faisant d'une seule main, et l'étape de verrouillage
pouvant se faire avec la même main.
15. Procédé de mise en œuvre selon la revendication précédente et selon l'une quelconque
des revendications 2 à 13 caractérisé en ce que le blocage automatique est réalisé par le doigt de blocage (41) s'introduisant automatiquement
dans un trou traversant (3') de la coulisse, et le verrouillage s'effectuant en translatant
la broche (5) dans le trou traversant à l'opposé du doigt de blocage jusqu'à le chasser
en dehors de la coulisse (3).
Revendications modifiées conformément à la règle 137(2) CBE.
1. Etai (1) comportant un fût (2), une coulisse (3) apte à coulisser dans le fût (2)
et comprenant des trous traversants (3') répartis selon la longueur de la coulisse,
une broche (5) de verrouillage, de préférence imperdable, destinée à être introduite
dans un trou traversant (3') pour verrouiller la coulisse (3) en position déployée,
et un écrou (6) à fonction de fin de réglage de la hauteur de l'étai, ainsi qu'un
système automatique (4) de blocage en descente de la coulisse (3), qui est apte à
être mis en oeuvre automatiquement après déploiement de la coulisse et avant mise
en place de la broche de verrouillage (5), le système automatique (4) de blocage en
descente comprenant un doigt de blocage (41) qui apte à être mobile en pivotement,
caractérisé en ce que le doigt de blocage (41) est apte à s'introduire automatiquement dans un trou traversant
(3') de la coulisse lors du relâchement de la coulisse sans traverser la section de
ladite coulisse, et la broche (5) est agencée de manière fixe en position hors verrouillage
de façon à être en vis-à-vis radialement du doigt de blocage (41).
2. Etai selon la revendication 1, caractérisé en ce que la coulisse (3) comporte un moyen anti-rotation.
3. Etai selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le système automatique (4) de blocage en descente comporte une pièce de support (40)
qui porte la broche (5) et un doigt de blocage (41) apte à pivoter, la pièce étant
en forme de douille en entourant la coulisse (3) et en reposant sur le fût (2) ou
l'écrou (6), et étant dotée d'un premier orifice radial dans lequel est engagé le
doigt de blocage (41) et d'un second orifice radial (44') opposé dans lequel est apte
à être introduit la broche (5), de préférence le second orifice radial étant en communication
avec un logement tubulaire radial (44) qui porte la broche (5).
4. Etai selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le doigt de blocage (41) constitue en outre un système automatique d'indexation pour
l'introduction de la broche (5).
5. Etai selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le doigt de blocage (41) est en position libre par gravité.
6. Etai selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le doigt de blocage (41) mobile en pivotement comporte une extension de préhension
(41B) qui est disposée à l'opposé de la coulisse.
7. Etai selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la coulisse (3) comporte un moyen anti-rotation par rapport au système automatique
(4) de blocage en descente de la coulisse, en particulier la coulisse (3) comporte
une rainure (33) longitudinale qui est ménagée dans la paroi de la coulisse en étant
décalée par rapport aux axes longitudinaux des trous traversants, tandis que le système
automatique (4) de blocage en descente de la coulisse comporte une forme complémentaire
de coopération avec la rainure, de préférence le fût (2) comporte également en son
intérieur une forme complémentaire (25) de coopération avec la rainure (33) de la
coulisse.
8. Etai selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un système de manoeuvre à cliquet (7) pour visser et dévisser l'écrou
(6).
9. Etai selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le système de manoeuvre à cliquet(7) est un système à double cliquet qui comporte
une roue à rochet (71) dont la circonférence intérieure est en prise avec l'extrémité
inférieure de l'écrou, une pièce à double cliquet (72) portant deux dents (72A, 72B)
et apte à être mobile pour positionner l'une ou l'autre dent en coopération avec la
roue à rochet (71), et un bras de manoeuvre (73) pour actionner la rotation de la
roue à rochet (71), , de préférence la roue à rochet (71) et la pièce à double cliquet
(72) sont disposées à l'intérieur d'un corps (70) fermé qui comporte deux fenêtres
(74-1, 74-2) depuis lesquelles sont accessibles deux surfaces d'actionnement (72-1,
72-2) permettant de faire pivoter ladite pièce à double cliquet.
10. Etai selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le bras de manoeuvre (73) est agencé à l'opposé de la pièce à double cliquet (72)
par rapport à la roue à rochet (71), de préférence le bras de manoeuvre (73) étant
en outre apte à pivoter autour d'un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'étai.
11. Etai selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une butée (24, 26) de fin de course de la coulisse (3) à l'intérieur
du fût (2), en particulier une butée (26) qui est solidaire du fût (2) et contre laquelle
est apte à coopérer un élément (25) solidaire de la coulisse (3) pour assurer une
fin de course de déploiement de la coulisse.
12. Etai selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte deux platines inférieure et supérieure (21, 31), respectivement solidaires
du fût et de la coulisse, qui comportent des semelles (22, 32) en matière plastique,
notamment en caoutchouc, de préférence les semelles étant amovibles.
13. Procédé de mise en oeuvre d'un étai selon l'une quelconque des revendications précédentes,
comportant une étape de déploiement de la coulisse (3) jusqu'à une hauteur voulue,
une étape de verrouillage de la coulisse via l'introduction de la broche (5) dans
un trou traversant (3'), et éventuellement serrage de l'écrou (6), caractérisé en ce qu'il comporte après l'étape de déploiement de la coulisse (3) et avant l'étape de verrouillage,
une étape de relâchement de la coulisse engendrant le blocage automatique de la coulisse
via le système automatique (4) de blocage en descente de la coulisse, en particulier
l'étape de déploiement de la coulisse se faisant d'une seule main, et l'étape de verrouillage
pouvant se faire avec la même main, le blocage automatique étant réalisé par le doigt
de blocage (41) s'introduisant automatiquement dans un trou traversant (3') de la
coulisse, et le verrouillage s'effectuant en translatant la broche (5) se trouvant
en vis-à-vis du doigt de blocage (41) de sorte à pousser le doigt de blocage jusqu'à
le chasser en dehors de la coulisse (3) et à ce que la broche traverse totalement
la section de la coulisse.