[0001] La présente invention concerne un dispositif de chauffage de l'eau d'un bassin de
baignade hors-sol. Elle concerne également une installation de baignade comprenant
un tel dispositif de chauffage.
[0002] L'invention s'intéresse aux bassins de baignade hors-sol, ce qui recouvre, entre
autres, les baignoires balnéo, les spas non-enterrés, les piscines hors-sol autoportantes
et les piscines hors-sol à support. Quelle que soit leur forme de réalisation, ces
bassins de baignade hors-sol comporte une enveloppe, qui est destinée à contenir de
l'eau et qui est suffisamment grande pour qu'une ou quelques personnes adultes puissent
s'y baigner en plongeant au moins partiellement leur corps dans l'eau. Cette enveloppe
est hors-sol, c'est-à-dire qu'elle s'élève depuis le sol, sans être enterrée ou sinon
marginalement à sa base, ce qui oblige d'ailleurs le ou les utilisateurs à passer
par-dessus le bord de la paroi latérale de l'enveloppe pour entrer dans le bassin
ou en sortir, et ce soit en enjambant la paroi latérale de l'enveloppe, soit en utilisant
un escalier, une petite échelle, un marchepied, un escabeau ou un équipement similaire,
juxtaposé à la face extérieure de la paroi latérale de l'enveloppe.
[0003] De plus, ces bassins de baignade hors-sol sont équipés d'un circuit hydraulique qui
permet de faire circuler de l'eau contenue dans l'enveloppe à l'extérieur de celle-ci
afin de la traiter avant de la renvoyer dans l'enveloppe, le ou les traitements mis
en oeuvre pouvant être de nature diverse selon la forme de réalisation du bassin :
par exemple, dans le cas d'un spa ou d'une baignoire balnéo, ces traitements peuvent
être une filtration de l'eau puis un mélange de l'eau avec de l'air sous pression
pour refouler dans l'enveloppe un jet d'eau à bulles ; dans le cas d'une piscine,
ces traitements peuvent être une filtration puis un traitement chimique de l'eau.
Dans tous les cas, la circulation de l'eau dans le circuit hydraulique est entraînée
par une pompe de ce circuit, généralement électrique.
[0004] Afin de chauffer l'eau du bassin hors-sol, il est connu d'utiliser une pompe à chaleur
air-eau, qui se raccorde au circuit hydraulique du bassin et qui permet de transférer
la chaleur de l'air à l'eau circulant dans le circuit hydraulique. Une telle pompe
à chaleur est efficace, en étant notamment plus performante que des systèmes électriques
à résistance chauffante. Elle est toutefois volumineuse et s'intègre difficilement
à proximité immédiate des bassins hors-sol sans nuire à leur esthétique, ce qui est
rédhibitoire pour des installations luxueuses ou de bien-être comme les spas ou les
baignoires balnéo. On peut bien entendu éloigner la pompe à chaleur du bassin hors-sol,
notamment pour la dissimuler à distance du bassin, mais un tel éloignement est préjudiciable
à l'efficacité et aux coûts de fonctionnement de la pompe à chaleur.
[0005] Dans un autre domaine que celui des bassins de baignade hors-sol, à savoir le domaine
des piscines enterrées,
EP 0 599 666 divulgue un bloc technique pour une piscine enterrée. Ce bloc technique est prévu
pour être agencé de manière adjacente à une piscine enterrée, en reposant sur le fond
de cette piscine et en incluant une cloison étanche qui forme une partie de la paroi
latérale de la piscine. Cette cloison étanche est pourvue d'un ou de plusieurs hublots
ou bien de baies vitrées, qui permettent à une personne, se tenant à l'intérieur d'une
cavité du bloc technique, d'observer l'intérieur de la piscine de manière subaquatique.
A l'intérieur de la cavité du bloc technique, sont agencés un ou plusieurs escaliers,
dont les marches sont immergées dans l'eau de la piscine et qui permettent à un utilisateur
d'entrer à l'intérieur de la piscine en descendant progressivement lorsque l'utilisateur
avance depuis le côté du bloc technique, opposé à la cloison étanche, jusqu'à cette
cloison étanche. Dès lors, même dans l'hypothèse artificielle où ce bloc technique
serait associé à une piscine hors-sol, ce boc technique ne permettrait pas à un utilisateur
se tenant sur le sol à l'extérieur de la piscine d'accéder facilement à l'intérieur
de la piscine puisque le ou les escaliers précités sont tournés dans le « mauvais
sens ».
[0006] Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de chauffage pour un
bassin de baignade hors-sol, qui, tout en étant performant et facile à installer,
est à la fois esthétique et pratique à l'usage.
[0007] A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de chauffage de l'eau d'un bassin
de baignade hors-sol, tel qu'un spa ou une piscine hors-sol, ce dispositif de chauffage
étant tel que défini à la revendication 1.
[0008] Ainsi, l'idée à la base de l'invention est de chercher à utiliser une pompe à chaleur
air-eau pour chauffer efficacement l'eau du bassin hors-sol, en plaçant cette pompe
à chaleur dans un châssis en gradin permettant à l'utilisateur d'accéder au bassin
en montant dessus comme sur un escabeau ou des marches d'escalier. A cet effet, le
châssis présente une face supérieure façonnée en gradin avec plusieurs niveaux, typiquement
deux ou trois niveaux, qui se succèdent à des hauteurs respectives régulièrement croissantes
entre une face avant du châssis, tournée à l'opposé du bassin, et une face arrière
du châssis, juxtaposée contre la paroi extérieure du bassin. De plus, le châssis délimite,
sous sa face supérieure en gradin, un volume interne à l'intérieur duquel est agencée
la pompe à chaleur et à travers lequel circule de l'air provenant de l'extérieur du
châssis : la pompe à chaleur est ainsi dissimulée de façon esthétique, tout en étant
opérationnelle à proximité immédiate du bassin, ce qui limite les pertes de charge
et facilite le raccordement entre la pompe à chaleur et le bassin par des moyens de
raccordement ad hoc du dispositif de chauffage conforme à l'invention. Bien entendu,
le dispositif de chauffage conforme à l'invention est avantageusement amovible par
rapport au bassin, les moyens de raccordement étant alors prévus réversibles.
[0009] En pratique, la forme en gradin de la face supérieure du châssis peut présenter des
spécificités géométriques et dimensionnelles très variées du moment que cette face
supérieure permet à l'utilisateur de marcher successivement sur les niveaux de la
forme en gradin, à la façon dont on monte et on descend un escalier, afin d'accéder
facilement à l'eau du bassin pour entrer à l'intérieur de l'enveloppe de ce dernier
depuis le sol à l'extérieur du bassin, puis pour sortir de l'enveloppe et rejoindre
le sol à l'extérieur du bassin. Ainsi, la forme en gradin peut s'apparenter à des
marches d'escalier, à un escabeau, à des échelons d'une échelle inclinée, etc.
[0010] De même, le dispositif de chauffage conforme à l'invention peut être utilisé avec
tous types de bassin de baignade hors-sol, tels que ceux évoqués plus haut. L'invention
trouve une application particulière aux spas pour lesquels l'utilisation d'un escalier
de quelques marches est très fréquente : l'invention permet d'associer facilement
une pompe à chaleur air-eau à un spa existant, sans modifier substantiellement ce
dernier ni encombrer davantage sa périphérie, puisqu'il suffit d'y remplacer l'escalier
traditionnel par le dispositif de chauffage conforme à l'invention et de raccorder
ce dispositif de chauffage au spa, en particulier au circuit hydraulique du spa.
[0011] Des caractéristiques additionnelles avantageuses du dispositif de chauffage conforme
à l'invention sont spécifiées aux revendications 2 à 8.
[0012] L'invention a également pour objet des installations de baignade, telles que respectivement
définies à la revendication 9 et à la revendication 10. Le bassin de baignade hors-sol
de ces installations est avantageusement un spa.
[0013] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée
uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective schématique d'une installation de baignade
comprenant un dispositif de chauffage conforme à l'invention ; et
- la figure 2 est une section schématique selon le plan Il de la figure 1.
[0014] Sur les figures 1 et 2 est représentée une installation de baignade comportant un
spa 1 non enterré et un dispositif 2 de chauffage de l'eau du spa 1.
[0015] Le spa 1 comprend une enveloppe 3 qui, lorsque le spa 1 est utilisé, contient de
l'eau pour s'y baigner. Selon la taille de l'enveloppe 3, une personne adulte ou quelques
personnes adultes peuvent ainsi plonger leur corps dans l'eau contenue par l'enveloppe
3.
[0016] La forme de réalisation de l'enveloppe 3 n'est pas limitative. L'enveloppe 3 peut
ainsi être autoportante, en étant par exemple au moins partiellement gonflable, ou
intégrer une structure porteuse supportant une cuve ou une coque contenant l'eau du
spa. Dans tous les cas, l'enveloppe 3 est hors-sol, c'est-à-dire que, lorsque le spa
1 est utilisé, l'enveloppe 3 s'élève vers le haut depuis le sol en reposant directement
sur ce dernier, sans y être enterré ou alors marginalement enterré à la base de l'enveloppe
3. Ainsi, la paroi latérale de l'enveloppe 3 se dresse en saillie du sol, sur une
hauteur de plusieurs dizaines de centimètres.
[0017] Le spa 1 comporte également un circuit hydraulique 4 représenté schématiquement sur
la figure 2. Sur cette figure 2, le circuit hydraulique 4 est intégré à l'épaisseur
de la paroi de l'enveloppe 3, mais cet agencement schématique n'est pas limitatif
et d'autres agencements, connus dans le domaine, peuvent être envisagés. Dans tous
les cas, le circuit hydraulique 4 est conçu pour former une boucle de circulation
de l'eau contenue dans l'enveloppe 3, cette boucle étant fermée sur l'intérieur de
cette enveloppe : le circuit hydraulique 4 permet ainsi d'aspirer de l'eau contenue
dans l'enveloppe 3, de traiter l'eau ainsi aspirée, puis de renvoyer l'eau ainsi traitée
dans l'enveloppe 3, comme indiqué par les flèches de circulation d'eau C1. A cet effet,
dans l'exemple de réalisation considéré ici, le circuit hydraulique 4 comporte :
- une pompe 5, notamment à motorisation électrique, qui est conçue pour entraîner l'eau
dans le circuit hydraulique 4 depuis l'extrémité amont de ce dernier jusqu'à l'extrémité
aval du circuit hydraulique, ces deux extrémités débouchant à l'intérieur de l'enveloppe
3,
- un filtre 6 qui retient les impuretés de l'eau le traversant,
- des buses de refoulement 7, qui sont agencées à l'extrémité aval du circuit hydraulique
4 et qui réintroduisent dans l'enveloppe 3 l'eau circulant dans le circuit hydraulique
4, par exemple sous forme de jets à bulles moyennant le mélange, par les buses de
refoulement, de l'eau circulant dans le circuit hydraulique 4 avec de l'air injecté
provenant de l'extérieur de l'enveloppe 3, et
- des canalisations 8 raccordant les uns aux autres l'extrémité amont du circuit hydraulique
4, le filtre 6, la pompe 5 et les buses de refoulement 7.
[0018] Les spécificités du circuit hydraulique 4 ne sont pas limitatives du moment que ce
circuit hydraulique assure la circulation de l'eau en boucle fermée sur l'enveloppe
3, entre les extrémités amont et aval du circuit hydraulique. En particulier, en complément
et/ou remplacement de la filtration opérée par le filtre 6, un ou plusieurs autres
traitements de l'eau circulant dans le circuit hydraulique 4 peuvent être mis en oeuvre
par des matériels ad hoc intégrés au circuit hydraulique. De même, les buses de refoulement
7 envisagées ci-dessus peuvent être remplacées par d'autres éléments de refoulement
selon les effets que l'on souhaite donner à la réintroduction du flux d'eau dans l'enveloppe
3, comme bien connu dans le domaine des spas.
[0019] Le dispositif de chauffage 2 comporte un châssis 10 qui, comme bien visible sur les
figures 1 et 2, donne au dispositif de chauffage 2 un aspect extérieur s'apparentant
à celui d'un escalier de quelques marches, en l'occurrence trois marches pour l'exemple
considéré ici.
[0020] Plus précisément, le châssis 10 comporte un fond 11 qui, comme bien visible sur la
figure 2, repose directement sur le sol, à l'extérieur du spa 1, lorsque le dispositif
de chauffage et, plus généralement l'installation de baignade, sont en service. Le
châssis 10 présente une face arrière 12 et une face avant 13, qui s'élèvent chacune
depuis le fond 11 et qui sont opposées l'une à l'autre, en étant situées à des extrémités
opposées du fond 11. En service, la face arrière 12 du châssis 10 est conçue pour
être accolée contre la face extérieure de la paroi latérale de l'enveloppe 3, en étant
plaquée contre cette paroi latérale ou légèrement distante de cette paroi latérale.
[0021] En surplomb de son fond 11, le châssis 10 présente une face supérieure 14, qui relie
l'une à l'autre les faces arrière 12 et avant 13 et qui présente globalement une forme
en gradin, typiquement ici en escalier. Cette forme en gradin présente plusieurs niveaux
qui, lorsque le dispositif de chauffage 2 est en service, sont situés à des hauteurs
respectives différentes par rapport au sol et qui sont répartis de manière sensiblement
régulière suivant la verticale, c'est-à-dire suivant une direction perpendiculaire
au sol : dans l'exemple de réalisation considéré ici, la forme en gradin de la face
supérieure 14 présente ainsi trois niveaux, à savoir un niveau le plus bas N1, un
niveau intermédiaire N2 et un niveau le plus haut N3. Le niveau le plus haut N3 débouche
sur la face arrière 12 du châssis 10 et les autres niveaux N1 et N2 sont répartis
de manière sensiblement régulière entre le niveau le plus haut N3 et le fond 11, avec
le niveau le plus bas N1 qui débouche sur la face avant 13. En pratique, l'écartement
vertical entre les niveaux N1, N2 et N3 est prévu constant, à des jeux près, ou, plus
généralement, sensiblement constant, par exemple à 10% près : dans tous les cas, cet
écartement doit permettre à un utilisateur de pouvoir marcher successivement sur les
niveaux N1, N2 et N3 à la façon dont on monte et descend un escalier.
[0022] Bien entendu, le châssis 10 est conçu pour supporter le poids d'un utilisateur se
tenant sur n'importe lequel des niveaux N1, N2 et N3. Selon une forme de réalisation
pratique, qui est mise en oeuvre dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures,
le châssis 10 comporte des marches d'escalier 15.1, 15.2 et 15.3, qui constituent
respectivement les niveaux N1, N2 et N3 et qui sont supportées par des pièces de structure
du châssis 10, non détaillées sur les figures. Le ou les matériaux constituant les
marches 15.1, 15.2 et 15.3, ainsi que constituant les pièces de structure précitées
ne sont pas limitatifs, dès lors qu'une résistance mécanique suffisante est garantie
pour qu'un utilisateur puisse monter et descendre sur ces marches. De même, la profondeur
des marches 15.1, 15.2 et 15.3, c'est-à-dire leur dimension suivant une direction
horizontale reliant les faces arrière 12 et avant 13, n'est pas limitative, du moment
que l'utilisateur puisse poser une partie suffisante de son pied sur chacune de ces
marches lorsqu'il marche successivement sur les niveaux N1, N2 et N3, comme illustré
sur la figure 1. Ceci étant, suivant une disposition avantageuse qui est mise en oeuvre
dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, la profondeur de la marche
15.3 peut être prévue supérieure à celle des autres marches 15.1 et 15.2 : plus généralement,
la partie, située au niveau le plus haut N3, de la face supérieure 14 du châssis 10
présente avantageusement une profondeur supérieure à celle des parties de cette face
supérieure 14, situées aux autres niveaux, ce qui est plus sécurisant pour l'utilisateur
en lui donnant une plus grande étendue où poser ses pieds lorsqu'il se tient sur le
niveau le plus haut N3.
[0023] Dans tous les cas, le châssis 10 définit un volume interne V10 qui, comme bien visible
sur la figure 2, est délimité entre le fond 11 et les faces arrière 12, avant 13 et
supérieure 14, et qui comme bien visible sur la figure 12, est également délimité
par deux faces latérales 17 du châssis 10, qui s'étendent chacune depuis le fond 11
jusqu'à la face supérieure 14 et qui sont opposées l'une à l'autre. Ce volume interne
V10 correspond ainsi à une cavité délimitée à l'intérieur du châssis 10, à l'intérieur
de laquelle peut circuler de l'air provenant de l'extérieur du châssis 10.
[0024] Pour maîtriser les conditions de la circulation de l'air au travers du châssis 10,
ce dernier comporte avantageusement des parois ajourées 18A et 18B qui permettent
de laisser passer l'air entre l'extérieur du châssis 10 et le volume interne V10.
Comme bien visible sur les figures 1 et 2, les parois ajourées 18A sont agencées sur
la face avant 13 du châssis et sur les parties de la face supérieure 14 du châssis,
situées entre les niveaux consécutifs N1 et N2 et entre les niveaux consécutifs N2
et N3. Dans l'exemple de réalisation considéré ici, ces parois ajourées 18A sont intégrées
à des contremarches 16.1, 16.2 et 16.3 qui sont respectivement associées aux marches
15.1, 15.2 et 15.3. Les parois ajourées 18B sont quant à elles agencées sur les faces
latérales 17 du châssis 10, comme montré sur la figure 1. L'intérêt des agencements
respectifs des parois ajourées 18A et des parois ajourées 18B apparaîtra un peu plus
loin. Dans tous les cas, la constitution des parois ajourées 18A et 18B n'est pas
limitative et est par exemple choisie parmi des grilles, des barreaux, des parois
grillagées, des plaques perforées, etc.
[0025] Le dispositif de chauffage 2 comporte également une pompe à chaleur 20. Cette pompe
à chaleur 20 est une pompe à chaleur air-eau, permettant de transférer la chaleur
de l'air, traversant la pompe à chaleur, à de l'eau traversant également cette pompe
à chaleur. Au sein du dispositif de chauffage 2 lorsque ce dernier est en service,
la pompe à chaleur 20 est adaptée pour transférer la chaleur de l'air ambiant à de
l'eau du spa 1.
[0026] Comme bien visible sur la figure 2, la pompe à chaleur 20 est agencée à l'intérieur
du châssis 10, autrement dit dans le volume interne V10 de ce châssis. Suivant une
disposition pratique avantageuse, qui est mise en oeuvre dans l'exemple considéré
sur la figure 2, la pompe à chaleur 20 est, intégralement ou au moins essentiellement,
agencée dans une partie seulement du volume interne V10, à savoir à l'aplomb vertical
de la marche 15.3, c'est-à-dire, plus généralement, à l'aplomb vertical de la partie
de la face supérieure 14 du châssis 10, située au niveau le plus haut N3 de la forme
en gradin : cet agencement de la pompe à chaleur 20 dans le volume interne V10 permet
de positionner la pompe à chaleur 20 à proximité immédiate de la face arrière 12 du
châssis 10 et ainsi au plus près du spa 1 lorsque le dispositif de chauffage 2 est
en service au sein de l'installation de baignade, tout en tirant profit du fait que
l'écartement entre le fond 11 et le niveau le plus haut N3 est maximal comparativement
aux autres niveaux N1 et N2, ainsi qu'en tirant profit, le cas échéant, du fait que
la profondeur de la partie, située au niveau le plus haut N3, de la face supérieure
14 peut être prévue plus importante que celle des parties de cette face supérieure
14, située aux autres niveaux N1 et N2.
[0027] La forme de réalisation de la pompe à chaleur 20 n'est pas limitative, du moment
que cette pompe à chaleur 20 transfère à l'eau du spa 1 la chaleur de l'air provenant
de l'extérieur du châssis et circulant à travers le volume interne V10. A cet effet,
de manière connue en soi, la pompe à chaleur 20 inclut des composants permettant un
transfert thermodynamique de la chaleur de l'air, circulant à travers le volume interne
V10, à de l'eau qui provient du spa 1 et qui est renvoyée au spa 1 une fois chauffée
par la pompe à chaleur 20. Comme indiqué schématiquement sur la figure 2, les composants
précités de la pompe à chaleur 20 peuvent ainsi inclure :
- un condenseur 21 dans lequel un fluide frigorigène de la pompe à chaleur 20 libère
sa chaleur à de l'eau du spa 1, circulant dans ce condenseur,
- un détendeur 22 qui réduit la pression du fluide frigorigène qui est passé de l'état
gazeux à l'état liquide au niveau du condenseur 21,
- un évaporateur 23 qui prélève la chaleur à l'air circulant dans le volume interne
V10 pour vaporiser le fluide frigorigène circulant dans cet évaporateur, et
- un compresseur 24 qui, moyennant son actionnement par une motorisation, typiquement
électrique, élève la pression et la température du fluide frigorigène gazeux en le
comprimant.
[0028] De plus, la pompe à chaleur 20 inclut avantageusement un ventilateur 25 qui, moyennant
son actionnement par une motorisation, typiquement électrique, tourne sur lui-même
et entraîne ainsi l'air dans le volume interne V10, en forçant la circulation de cet
air à travers l'évaporateur 23. Ce ventilateur 25 est configuré, notamment de par
son agencement et sa structure, pour orienter la circulation de l'air au travers du
châssis 10, d'une part en faisant entrer de l'air depuis l'extérieur du châssis 10
jusqu'à l'intérieur du volume interne V10 via les parois ajourées 18A, comme indiqué
par les flèches F1 sur les figures 1 et 2, et d'autre part en refoulant de l'air depuis
le volume interne V10 jusqu'à l'extérieur du châssis 10 via les parois ajourées 18B,
comme indiqué par les flèches F2 sur la figure 1. De cette façon, l'air refroidi ayant
circulé dans la pompe à chaleur 20 est évacué du dispositif de chauffage 10 au travers
des faces latérales 17 du châssis 10, sans être envoyé directement sur l'utilisateur
se tenant sur les niveaux N1, N2 et N3 de la forme en gradin de la face supérieure
14 du châssis.
[0029] Le dispositif de chauffage 2 comporte en outre des tubes de raccordement 31 et 32,
montrés schématiquement sur la figure 2, qui permettent de raccorder le dispositif
de chauffage 2 au spa 1. Le tube de raccordement 31 est adapté pour amener de l'eau
du spa 1 depuis l'extérieur du châssis 10 jusqu'à la pompe à chaleur 20, en étant
raccordé au circuit hydraulique 4, typiquement à l'une des canalisations 8 de ce circuit
hydraulique. Le tube de raccordement 32 est adapté pour renvoyer l'eau chauffée par
la pompe à chaleur 20 jusqu'à l'extérieur du châssis 10 pour alimenter le spa 1, en
étant raccordé au circuit hydraulique 4, typiquement à l'une des canalisations 8.
Bien entendu, les tubes de raccordement 31 et 32 ne sont qu'un exemple non limitatif
pour des moyens de raccordement 30 du dispositif de chauffage 2 permettant de raccorder
ce dernier au spa 1, avantageusement de manière amovible pour permettre d'installer
et de retirer à volonté le dispositif de chauffage 2 vis-à-vis du spa 1. Dans tous
les cas, la connexion de ces moyens de raccordement 30 au spa 1 est avantageusement
faite sur le circuit hydraulique 4 de ce dernier de manière que, sous l'effet de l'entraînement
de l'eau dans ce circuit hydraulique 4, typiquement par la pompe 5, l'eau circule
dans les moyens de raccordement 30 et dans la pompe à chaleur 20, comme indiqué par
les flèches C2 sur la figure 2. Bien entendu, les moyens de raccordement 30 incluent
des raccords et des vannes permettant leur connexion au circuit hydraulique 4.
[0030] On comprend que, en raison de leur fonction, les moyens de raccordement 30 s'étendent
nécessairement entre l'intérieur et l'extérieur du châssis 10, en traversant le fond
11 et/ou l'une des faces arrière 12, avant 13, supérieure 14 et latérales 17. En particulier,
l'agencement correspondant des moyens de raccordement 30 peuvent être tributaires
de la structure de la pompe à chaleur 20 et/ou de la configuration du circuit hydraulique
4. Ceci dit, selon une forme de réalisation particulièrement avantageuse, qui est
mise en oeuvre dans l'exemple de réalisation considéré ici, les moyens de raccordement
30 sont agencés au travers de la face arrière 12 du châssis 10 : comme bien visible
sur la figure 2, les tubes de raccordement 31 et 32 traversent ainsi la face arrière
12 du châssis 10. De cette façon, la connexion hydraulique entre le dispositif de
chauffage 2 et le spa 1 est particulièrement discrète, tout en étant efficace, notamment
en limitant les pertes de charge et les déperditions de chaleur pour l'eau circulant
entre la pompe à chaleur 20 et le circuit hydraulique 4.
[0031] Lorsque le dispositif de chauffage 2 est en service et qu'il est raccordé au spa
1, comme sur les figures 1 et 2, la pompe à chaleur 20 est dissimulée à l'intérieur
du châssis 10. L'utilisateur peut accéder au spa 1 en marchant successivement sur
les niveaux N1, N2 et N3 de la forme en gradin de la face supérieure 14 du châssis
10 : ainsi, lorsque l'utilisateur veut entrer à l'intérieur de l'enveloppe 3 du spa
1, il monte sur la face supérieure 14 du châssis 10, à la façon dont on monte un escalier
; lorsque l'utilisateur veut ressortir de l'enveloppe 3, il grimpe, depuis l'intérieur
de l'enveloppe 3, sur le niveau le plus haut N3 de la face supérieure 14 du châssis
10, puis descend jusqu'au sol en marchant successivement sur le niveau N2 et le niveau
N1, à la façon dont on descend un escalier. De plus, l'eau du spa est chauffée par
la pompe à chaleur 20. En pratique, la commande de la pompe à chaleur 20 par l'utilisateur,
en particulier le réglage de sa température de consigne, peut aussi bien se faire
directement au niveau d'un système de commande, typiquement électronique, du dispositif
de chauffage 2, via une interface dédiée qui est portée par le châssis 10 ou déportée
à distance, qu'être prévue au travers d'une interface du spa 1 moyennant l'interconnexion
entre le système de commande du spa 1 et le système de commande du dispositif de chauffage
2.
[0032] Divers aménagements et variantes à l'installation de baignade 1 décrite jusqu'ici,
en particulier son dispositif de chauffage 2, sont par ailleurs envisageables. A titre
d'exemples :
- le nombre des niveaux de la forme en gradin de la face supérieure 14 du châssis 10
n'est pas limité à trois comme dans l'exemple considéré sur les figures ; en particulier,
deux niveaux sont suffisants, mais davantage que trois niveaux est envisageable ;
en pratique, le nombre de niveaux est lié à la hauteur de la paroi latérale de l'enveloppe
3 par rapport au sol, si bien que, pour la plupart des installations de baignade,
ce nombre de niveaux est préférentiellement de deux ou trois ;
- bien qu'agencée dans le volume interne V10 du châssis 10, la pompe à chaleur 20 peut
avantageusement être surélevée par rapport au sol, typiquement de quelques dizaines
de millimètres, permettant ainsi de maîtriser l'écoulement des condensats produits
par la pompe à chaleur 20, notamment en envoyant ces condensats dans un circuit de
drainage équipant le spa 1 ;
- pour l'installation et la maintenance, un ou plusieurs accès au volume interne V10
du châssis 10 peuvent être prévus en rendant amovibles certaines parties externes
du châssis 10, en particulier au niveau de l'une et/ou l'autre des faces latérales
17 ;
- l'alimentation électrique de la pompe à chaleur 20 peut être prévue soit au travers
du spa 1, soit de manière autonome à ce dernier ;
- plutôt que le dispositif de chauffage 2 se raccorde au circuit hydraulique 4 du spa
1 et bénéficie de l'entrainement de l'eau au travers de sa pompe à chaleur 20 par
la pompe 5 de ce circuit hydraulique, le dispositif de chauffage 2 peut être raccordé
au spa 1 de manière que ses moyens de raccordement 30 débouchent directement dans
l'enveloppe 3 du spa 1, c'est-à-dire sans que l'eau, envoyée de l'enveloppe 3 du spa
1 à la pompe à chaleur 20 puis renvoyée de cette dernière à l'intérieur de l'enveloppe
3, ne transite par le circuit hydraulique 4 ; dans ce cas, une pompe d'entrainement
de l'eau entre l'enveloppe 3 et la pompe à chaleur 20 est alors nécessaire, en étant
avantageusement intégrée au dispositif de chauffage 2, notamment logée à l'intérieur
du châssis 10, en particulier dans le volume interne V10 de ce dernier ; et/ou
- comme évoqué au début du présent document, le spa 1 décrit en regard des figures n'est
qu'un exemple d'un bassin de baignade hors-sol avec lequel le dispositif de chauffage
2 peut être utilisé.
1. Dispositif (2) de chauffage de l'eau d'un bassin de baignade hors-sol (1), tel qu'un
spa ou une piscine hors-sol, ce dispositif de chauffage comportant :
- un châssis (10) qui présente :
- un fond (11) qui est prévu pour, lorsque le dispositif de chauffage est en service,
reposer sur le sol,
- une face arrière (12), qui s'élève depuis le fond (11) et qui est adaptée pour,
en service, être accolée contre le bassin (1),
- une face avant (13), qui s'élève depuis le fond (11), en étant opposée à la face
arrière (12), et
- une face supérieure (14), qui relie les faces arrière (12) et avant (13) et qui
présente globalement une forme en gradin ayant au moins deux niveaux, qui, en service,
sont à des hauteurs respectives différentes et dont le niveau le plus haut (N3) débouche
sur la face arrière (12) tandis que le ou les autres niveaux (N1, N2) sont répartis
de manière sensiblement régulière entre le fond (11) et le niveau le plus haut (N3),
de sorte que, en service, un utilisateur peut accéder au bassin (1) en marchant successivement
sur les niveaux de la forme en gradin, et ce en montant ces niveaux (N1, N2, N3) depuis
le sol pour entrer dans le bassin et en descendant ces niveaux jusqu'au sol pour sortir
du bassin,
- une pompe à chaleur (20) air-eau, qui est adaptée pour transférer la chaleur de
l'air à de l'eau du bassin (1), la pompe à chaleur étant agencée dans un volume interne
(V10) du châssis (10), qui est délimité entre le fond (11) et les faces arrière (12),
avant (13) et supérieure (14), et à travers lequel circule de l'air provenant de l'extérieur
du châssis, et
- des moyens (30) de raccordement au bassin (1), qui incluent à la fois un premier
tube de raccordement (31), adapté pour amener de l'eau du bassin depuis l'extérieur
du châssis (10) jusqu'à la pompe à chaleur (20), et un second tube de raccordement
(32), adapté pour renvoyer l'eau chauffée par la pompe à chaleur jusqu'à l'extérieur
du châssis pour alimenter le bassin.
2. Dispositif de chauffage (2) suivant la revendication 1, dans lequel il est prévu deux
ou trois niveaux (N1, N2, N3) pour la forme en gradin de la face supérieure (14) du
châssis (10).
3. Dispositif de chauffage suivant l'une des revendications 1 ou 2, dans lequel la pompe
à chaleur (20) est essentiellement agencée à l'aplomb vertical de la partie de la
face supérieure (14) du châssis (10), située au niveau le plus haut (N3) de la forme
en gradin.
4. Dispositif de chauffage suivant l'une quelconque des revendications précédentes, dans
lequel les premier et second tubes de raccordement (31, 32) traversent la face arrière
(12) du châssis (10).
5. Dispositif de chauffage suivant l'une quelconque des revendications précédentes, dans
lequel le châssis (10) comporte des parois ajourées (18A, 18B) pour laisser passer
l'air entre l'extérieur du châssis (10) et le volume interne (V10) du châssis,
lesquelles parois ajourées incluent au moins une première paroi ajourée (18A) qui
est agencée sur la face avant (13) du châssis (10) et/ou sur la ou les parties de
la face supérieure (14) du châssis, située(s) entre deux niveaux consécutifs (N1,
N2, N3) de la forme en gradin,
et lesquelles parois ajourées incluent également au moins une seconde paroi ajourée
(18B) qui est agencée sur l'une et/ou l'autre de faces latérales (17) du châssis (10).
6. Dispositif de chauffage suivant la revendication 5, dans lequel la pompe à chaleur
(20) inclut un ventilateur (25) adapté pour entraîner, dans le volume interne (V10)
du châssis (10), l'air dont la chaleur est transférée à l'eau du bassin (1) par la
pompe à chaleur, ce ventilateur étant configuré, à la fois, pour faire entrer de l'air
depuis l'extérieur du châssis jusqu'à l'intérieur du volume interne du châssis, via
la ou les premières parois ajourées (18A), et pour refouler de l'air depuis le volume
interne du châssis jusqu'à l'extérieur du châssis, via la ou les secondes parois ajourées
(18B).
7. Dispositif de chauffage suivant l'une quelconque des revendications précédentes, dans
lequel le châssis (10) comporte des marches d'escalier (15.1, 15.2, 15.3) qui constituent
les niveaux (N1, N2, N3) de la forme en gradin de la face supérieure (14) du châssis.
8. Dispositif de chauffage suivant la revendication 7 prise en combinaison avec l'une
des revendications 5 ou 6, dans lequel le châssis (10) comporte également des contremarches
(16.1, 16.2, 16.3), qui sont respectivement associées aux marches d'escalier (15.1,
15.2, 15.3) et qui intègrent la ou les premières parois ajourées (18A).
9. Installation de baignade, comprenant :
- un bassin de baignade hors-sol (1), ce bassin comprenant une enveloppe (3), destinée
à contenir de l'eau pour s'y baigner, et un circuit hydraulique (4) adapté pour aspirer
de l'eau contenue dans l'enveloppe (3), traiter l'eau ainsi aspirée, et renvoyer l'eau
ainsi traitée dans l'enveloppe, et
- un dispositif de chauffage (2), qui est conforme à l'une quelconque des revendications
précédentes, dont la face arrière (12) du châssis (10) est accolée contre la face
extérieure d'une paroi latérale de l'enveloppe (3), et dont la pompe à chaleur (20)
est raccordée au circuit hydraulique (4) de manière que de l'eau circulant dans ce
circuit hydraulique soit envoyée, par le premier tube de raccordement (31) raccordé
au circuit hydraulique, jusqu'à la pompe à chaleur pour y être chauffée avant d'être
renvoyée, par le second tube de raccordement (32) raccordé au circuit hydraulique,
dans le circuit hydraulique.
10. Installation de de baignade, comprenant :
- un bassin de baignade hors-sol (1), ce bassin comprenant une enveloppe (3), destinée
à contenir de l'eau pour s'y baigner, et un circuit hydraulique (4) adapté pour aspirer
de l'eau contenue dans l'enveloppe (3), traiter l'eau ainsi aspirée, et renvoyer l'eau
ainsi traitée dans l'enveloppe, et
- un dispositif de chauffage (2), qui est conforme à l'une quelconque des revendications
1 à 8 et qui comporte en outre une pompe d'entrainement de l'eau entre l'enveloppe
(3) et la pompe à chaleur (20), la pompe d'entrainement étant logée dans le volume
interne (V10) du châssis (10),
dans laquelle la face arrière (12) du châssis (10) est accolée contre la face extérieure
d'une paroi latérale de l'enveloppe (3),
et dans laquelle le dispositif de chauffage (2) est raccordé au bassin (1) de manière
que les moyens de raccordement (30) débouchent directement dans l'enveloppe (3), de
sorte que l'eau, envoyée de l'enveloppe à la pompe à chaleur (20) puis renvoyée de
la pompe à chaleur à l'intérieur de l'enveloppe, ne transite pas par le circuit hydraulique
(4) mais est entrainée par la pompe d'entrainement.
11. Installation de baignade suivant l'une des revendications 9 ou 10, dans laquelle le
bassin est un spa (1).