[0001] L'invention concerne une valve pour récipient sous pression comprenant :
- un corps de valve dans lequel sont placés :
- un ressort,
- une soupape et
- un joint de soupape, ainsi qu'
- une coupelle présentant une face extérieure et une face intérieure et étant munie
d'une ouverture centrale à travers laquelle peut passer une tige de sortie du produit,
le corps de valve étant fixé sur la face intérieure de la coupelle.
[0002] Les valves selon le préambule sont couramment utilisées pour des récipients sous
pression, notamment pour des générateurs d'aérosol. Un corps de valve est fixé à une
coupelle en formant une chambre interne dans laquelle se trouvent un ressort, un joint
et entre les deux une partie au moins de la soupape. Le ressort pousse la soupape
contre le joint de sorte que la valve est fermée. Pour introduire le joint, le ressort
et la soupape, il est indispensable d'avoir une ouverture d'accès avant le montage
final. Traditionnellement, la coupelle est sertie sur le sommet du corps de valve
qui est muni pour cela d'une surépaisseur annulaire à son sommet. Cette méthode fonctionne
très bien quand la coupelle est métallique. Cependant, la tendance actuelle tend à
éliminer les pièces métalliques et à les remplacer dans la mesure du possible par
du plastique afin de faciliter le recyclage des générateurs d'aérosol. On connait
donc des valves dans lesquelles la coupelle est elle aussi en plastique.
[0003] Dans ce cas, il est possible d'avoir un ensemble d'un seul tenant constitué du corps
de valve et de la coupelle, l'espace interne étant alors fermé par une rondelle soudée
par le dessus. On connait une telle valve du document
WO 2016/202754 A1 par exemple. L'inconvénient de cette solution réside dans le fait que si la soudure
entre la rondelle et la coupelle était défectueuse, la rondelle pourrait se décrocher
et être expulsée avec force au risque de blesser son utilisateur.
[0004] Dans d'autres variantes, le corps de valve est fixé à la coupelle par encliquetage.
On citera à titre d'exemple le document
FR 2 508 136 A1. Cela nécessite des moules plus complexes pour réaliser d'une part les languettes
d'encliquetage sur la coupelle ou le corps de valve et d'autre part les évidements
correspondants sur l'autre pièce. De plus, il faut surdimensionner les pièces pour
tenir compte de la hauteur de la fixation.
[0005] L'objectif de l'invention est de remédier à ces inconvénients.
[0006] Cet objectif est atteint avec la valve de la revendication 1. Cette solution permet
d'avoir des pièces plus simples à fabriquer. De plus, aucune pièce ne peut être expulsée
vers l'utilisateur en cas de fixation défectueuse du corps de valve sur la coupelle.
[0007] Afin de faciliter le soudage du corps de valve sur la coupelle, il est préférable
que la face intérieure de la coupelle et le corps de valve soient réalisés en matière
plastique, de préférence du polypropylène (PP) ou une autre polyoléfine. Pour que
l'assemblage fonctionne, il suffit que les matériaux retenus pour l'une des pièces
soient compatibles avec celui de l'autre pièce.
[0008] Afin que la coupelle présente une plus grande rigidité, elle peut être constituée
d'au moins une couche extérieure métallique, de préférence en aluminium ou en fer
blanc, et d'une couche intérieure en matière plastique, de préférence en polypropylène
(PP) ou une autre polyoléfine.
[0009] Le corps de valve peut comprendre un corps tubulaire muni
- à une extrémité d'une arête effilée annulaire, laquelle arête effilée est en appui
étanche contre le joint de soupape en entourant l'ouverture centrale, ainsi que
- d'une couronne de fixation par laquelle le corps de valve est soudé à la coupelle.
[0010] Le corps de valve peut être soudé sur une partie plane de la coupelle qui s'étend
au-delà du corps de valve. Elle peut également être bombée de sorte que sa face intérieure
ou sa face extérieure a une forme générale convexe. Dans les deux cas, le bord de
l'ouverture centrale peut être redressé, notamment redressé du côté de la face extérieure.
Une telle coupelle plane au moins au niveau du corps de valve, ou légèrement bombée
sera choisie par exemple quand la coupelle contiendra au moins une couche métallique.
Le bord redressé contribue à renforcer la coupelle.
[0011] Dans une autre variante de réalisation, l'ouverture centrale de la coupelle est réalisée
dans une paroi de fond d'un puits cylindrique, le joint de soupape étant placé contre
la paroi de fond du puits cylindrique. L'intérêt d'un puits peut être de remonter
l'ouverture centrale par rapport au bord périphérique servant à fixer la valve sur
le boîtier. Il peut également permettre de placer des nervures de renfort sur la face
extérieure de la coupelle, en contact avec la face extérieure du puits cylindrique.
Des nervures de renfort peuvent être prévues sur une face au moins de la coupelle
même quand l'ouverture centrale de la coupelle n'est pas réalisée dans une paroi de
fond.
[0012] Quand le corps de valve est muni d'une arête effilée et que l'ouverture centrale
de la coupelle se trouve au fond d'un puits, il est préférable que l'extrémité du
corps de valve munie de l'arête effilée pénètre dans le puits cylindrique. Selon les
besoins, la soudure peut être réalisée soit entre la couronne de fixation introduite
dans le puits et la paroi de fond du puits, soit entre la couronne de fixation plus
large que le puits et une section périphérique de la coupelle qui entoure le puits.
On peut également envisager de souder l'une sur l'autre les parois latérales du corps
de valve et du puits.
[0013] Dans une autre variante de coupelle avec l'ouverture centrale placée au fond d'un
puits, le corps de valve peut comprendre un corps tubulaire muni d'une couronne de
fixation par laquelle le corps de valve est soudé à la coupelle, avec le corps de
valve placé totalement à l'extérieur du puits, la soudure étant réalisée entre la
couronne de fixation plus large que le puits et une section périphérique de la coupelle
qui entoure le puits.
[0014] L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une valve selon l'invention.
Ce procédé prévoit les étapes suivantes :
- le ressort est placé dans le fond du corps de valve ;
- le joint de soupape est monté sur la tige de la soupape ;
- l'ensemble soupape/joint est inséré dans le corps de valve de sorte que l'extrémité
inférieure de la soupape soit en appui contre le ressort ;
- la coupelle est ensuite mise en place, en faisant passer l'extrémité libre de la tige
de la soupape dans l'ouverture centrale de la coupelle quand la soupape est de type
stem pour une valve mâle, puis la coupelle est approchée du corps de valve jusqu'à
ce que le corps de valve soit en contact avec la face intérieure de la coupelle ;
- la coupelle et le corps de valve sont soudés, de préférence par soudage à ultrason
ou par soudage par rotation de sorte que la soudure est discontinue.
[0015] L'invention est décrite plus en détail ci-dessous à l'aide des figures qui montrent
:
- Fig. 1 :
- une vue éclatée en coupe d'une valve selon l'invention ;
- Fig. 2 :
- une vue en coupe de la valve de la figure 1 ;
- Fig. 3 :
- une vue en coupe et en perspective (a) du corps de valve de la valve de la figure
1, et (b) du stem ;
- Fig. 4 :
- une vue en coupe et en perspective de la coupelle de la valve de la figure 1.
[0016] L'invention concerne une valve (1) pour un récipient sous pression. La valve (1)
est constituée principalement :
- d'une coupelle (50) et
- d'un corps de valve (10) dans lequel sont placés :
- un ressort (20),
- une soupape ayant ici la forme d'un stem (30) et
- un joint de soupape (40).
[0017] La valve (1) de l'invention peut être utilisée dans toutes les positions. Dans les
figures illustrant cette demande, la valve est représentée avec le stem dirigé vers
le haut. Les références « haut » / « bas » ou « supérieur » / « inférieur » n'ont
qu'une valeur relative en rapport avec les représentations des figures ci-jointes.
Il va de soi que la valve peut être utilisée dans toutes les positions et que ce qui
est en haut dans la position représentée ici ne le sera pas nécessairement lors de
l'utilisation. Par ailleurs, la valve s'étend longitudinalement par rapport à un axe
principal (A), vertical dans les représentations des figures ci-jointes. Les termes
« radial », « axial » et « transversal » se rapportent à cet axe principal (A).
[0018] Comme pour toute valve à coupelle, la coupelle (50) constitue une séparation entre
le côté de la valve destiné à être placé à l'intérieur du boîtier et l'autre côté
destiné à être à l'extérieur du boîtier. Les termes « intérieur » et « extérieur »
se rapportent aux éléments situés du côté intérieur ou extérieur de la coupelle. Les
termes « interne » et « externe » se rapportent à un composant particulier (en particulier
le corps de valve) et définissent ce qui se trouve dans ou hors dudit composant, peu
importe qu'il s'agisse d'un composant situé sur la face intérieure ou extérieure de
la coupelle.
[0019] L'exemple présenté ici est une valve de type mâle ayant comme soupape un stem (30)
dont une partie de la tige saille hors de la valve. L'invention peut s'appliquer également
à une valve de type femelle ayant comme soupape un siège situé dans le corps de valve
et devant être actionné par une tige extérieure (généralement celle d'un diffuseur)
pénétrant dans la valve.
[0020] Le corps de valve (10) se compose principalement d'un corps tubulaire (11) fermé
partiellement à une première extrémité, appelée extrémité inférieure, par une paroi
de fond (12) présentant une ouverture d'entrée (121). Le corps tubulaire (11) et la
paroi de fond (12) définissent ensemble une chambre interne (13). Des nervures verticales
(131) peuvent être prévues dans le fond de la chambre interne, à proximité de la paroi
de fond. Ces nervures saillent radialement du corps tubulaire en direction du centre
de la chambre interne en formant un espace de réception dans lequel une première extrémité
du ressort (20) peut être reçue et retenue radialement. Un tenon de fixation (14)
peut être prévu sur la face externe de la paroi de fond (12) pour fixer par exemple
un tube plongeur ou des moyens anti-affaissement. Ce tenon (14) est de forme tubulaire
et entoure l'ouverture d'entrée (121).
[0021] Une ouverture (112) au moins peut être prévue dans le corps tubulaire (11), laquelle
ouverture forme un passage mettant en contact la face externe et la face interne du
corps tubulaire. Cette ouverture, qui n'est pas obligatoire, sert de prise de gaz
additionnelle pour améliorer la qualité de la pulvérisation.
[0022] La deuxième extrémité du corps tubulaire (11) se termine par une arête effilée (111).
Elle est entourée d'une couronne de fixation (15) qui est constituée d'une paroi tubulaire
reliée à la seconde extrémité du corps tubulaire par une paroi transversale (151).
Cette paroi transversale est par exemple parallèle à un plan perpendiculaire à l'axe
principal (A). Elle peut être pleine comme dans le présent exemple, ou crénelée s'il
n'est pas nécessaire d'assurer une étanchéité entre les deux faces de cette paroi
transversale. La tranche (face supérieure) annulaire (152) de la couronne de fixation
(15) est de préférence munie d'au moins une surépaisseur de matière faisant le tour
complet de la couronne et servant de directeur d'énergie lors du soudage par ultrason
du corps de valve sur la coupelle. Dans l'exemple présenté ici, il y a deux anneaux
de surépaisseur de matière (152a, 152b).
[0023] La coupelle (50) est constituée d'une plaque munie
- d'un bord périphérique (51) destiné à la fixation de la coupelle sur un boîtier non
représenté, et
- d'une ouverture centrale (52) à travers laquelle passe une tige de sortie du produit.
[0024] La tige peut être portée par une soupape à insérer au moins en partie dans le corps
de valve (donc par un stem) s'il s'agit d'une valve de type mâle, ou par un diffuseur
destiné à actionner la valve s'il s'agit d'une valve de type femelle.
[0025] La coupelle peut être réalisée entièrement en matière plastique. Il est également
possible qu'elle soit constituée, comme dans le présent exemple, d'une couche extérieure
(53) métallique et d'une couche intérieure (54) en matière plastique. Le bord (521)
de l'ouverture centrale (52) peut être redressé, notamment du côté de la face extérieure.
[0026] Le stem (30) est de forme courante. Il se compose d'une paroi cylindrique (31) ouverte
à son extrémité supérieure (311) et fermée à son extrémité inférieure en formant un
canal de sortie du produit. Un ou plusieurs orifices (312) placés en bas du canal
de sortie traversent radialement la paroi cylindrique pour mettre en contact la face
interne et la face externe de ladite paroi cylindrique (31). La paroi cylindrique
(31) constitue la tige de sortie du produit. Cette paroi cylindrique se poursuit par
une couronne (32) de plus grand diamètre présentant sur sa face externe des canaux
verticaux ou des nervures verticales permettant au produit de contourner la couronne.
L'enveloppe extérieure de cette couronne a un diamètre légèrement inférieur au diamètre
interne du corps tubulaire (11) du corps de valve de sorte qu'elle peut entrer dans
celle-ci tout en étant guidée. Sur sa face annulaire supérieure, la couronne (32)
est munie d'une nervure d'étanchéité (321) pour assurer l'étanchéité avec le joint
de soupape (40). La couronne (32) se poursuit vers le bas par un tenon de guidage
(33) destiné à coopérer avec la deuxième extrémité du ressort (20).
[0027] Le joint de soupape (40) est également une pièce classique. Il s'agit d'un joint
annulaire dont le diamètre interne est choisi pour enserrer de façon étanche la paroi
cylindrique (31) du stem. Le diamètre externe est choisi pour que toute l'arête effilée
(111) du corps tubulaire du corps de valve puisse être en appui étanche contre le
joint de soupape (40). Dans le présent exemple, le joint de soupape prend place dans
l'espace délimité d'une part par la face interne de la couronne de fixation et d'autre
part par la paroi transversale (151).
[0028] Le ressort est coincé entre la paroi de fond (12) du corps de valve et le tenon de
guidage (33) du stem.
[0029] La valve de l'invention est assemblée de la façon suivante. Le ressort (20) est placé
dans le fond de la chambre interne (13) avec sa première extrémité située entre les
nervures verticales (131). Le joint de soupape (40) est monté sur le stem (30) de
sorte d'une part qu'il bouche les orifices (312) du stem et d'autre part qu'il soit
en appui étanche contre la nervure d'étanchéité (321). L'ensemble stem/joint est inséré
dans le corps de valve par le tenon de guidage (33) de sorte que ce dernier (33) pénètre
dans la seconde extrémité du ressort (20). La coupelle est ensuite mise en place en
faisant passer l'extrémité libre du stem dans l'ouverture centrale (52). La coupelle
est approchée du corps de valve jusqu'à ce que la tranche annulaire (152) soit en
contact avec la face intérieure (54) de la coupelle. Dans cette position, le joint
de soupape (40) est en appui étanche contre l'arête effilée (111). Il ne reste plus
qu'à souder la coupelle et le corps de valve au niveau de la tranche annulaire (152).
Cette soudure peut être réalisée par tout moyen approprié, et notamment par soudage
à ultrason ou par soudage par rotation.
[0030] Dans l'exemple présenté ici, la coupelle est sensiblement plane au niveau du corps
de valve et autour de ce corps de valve. La hauteur de la face interne de la couronne
de fixation est sensiblement identique à l'épaisseur du joint de soupape (40). L'arête
effilée (111) contribue à plaquer de façon étanche le joint contre la face intérieure
de la coupelle. L'étanchéité entre la coupelle (50) et le corps de valve (10) est
donc assurée par le joint de soupape écrasé contre la face intérieure (54) de la coupelle
par l'arête effilée (111) en formant un joint annulaire tout autour de l'ouverture
centrale (52). La soudure à l'interface entre la couronne de fixation et la coupelle
n'a donc pas besoin d'être étanche. Elle doit seulement retenir le corps de valve
contre la coupelle contre l'effet du ressort (20) et assurer un bon plaquage du joint
de soupape (40) contre la face intérieure (54) de la coupelle. Il est donc possible
que la soudure ne soit pas continue.
[0031] Il serait également possible que la coupelle ne soit pas plane et notamment que l'ouverture
centrale (52) se trouve sur une paroi de fond d'un puits dans lequel pénètre au moins
une partie de la couronne (32) du stem.
[0032] Dans une première variante de réalisation, la partie supérieure du corps de valve
avec l'arête effilée (111) et la couronne de fixation (15) pénètre également dans
le puits. La soudure entre le corps de valve (10) et la coupelle se fait au niveau
de la paroi de fond du puits. La couronne de fixation (15) reste au sommet du corps
tubulaire comme dans le présent exemple et elle est dimensionnée pour pénétrer dans
le puits. On pourrait également envisager de souder les parois latérales cylindriques
du corps de valve et du puits.
[0033] Dans une deuxième variante de réalisation, la soudure est réalisée au niveau d'une
section périphérique de la coupelle qui entoure le puits. Dans ce cas, seule la partie
supérieure du corps tubulaire (11) avec l'arête effilée (111) pénètre dans le puits,
tandis que la couronne de fixation, qui est plus large que le puits, est placée plus
bas que l'arête effilée.
[0034] Dans une troisième variante de réalisation, le joint de soupape (40) est fixé à la
paroi de fond du puits, par exemple par surmoulage. Dans ce cas, il n'est plus nécessaire
qu'une arête effilée du corps de valve le maintienne plaqué contre la face intérieure
de la coupelle. Le corps de valve ne pénètre pas dans le puits. Celui-ci remplit le
rôle de la partie supérieure du corps de valve et le corps de valve lui-même peut
être plus court. La couronne de fixation, plus large que le puits, reste au sommet
du corps de valve. Comme dans la deuxième variante, la soudure est réalisée au niveau
d'une section périphérique de la coupelle qui entoure le puits. La soudure du corps
de valve peut être alors réalisée de façon étanche. Si la soudure n'est pas étanche,
il est également possible de conserver une arête effilée comme dans l'exemple présenté
ici et d'interposer entre la section périphérique et l'arête effilée un deuxième joint.
[0035] On peut prévoir de renforcer la coupelle pour qu'elle résiste mieux à la pression
régnant à l'intérieur du générateur d'aérosol. Dans le présent exemple, dans la mesure
où la couche extérieure (53) est métallique, il peut suffire de donner une forme concave
à la face extérieure (53) de la coupelle, et une forme convexe à la face intérieure
(54). Une telle mesure peut s'avérer insuffisante, notamment quand la coupelle est
réalisée exclusivement en matière plastique. Dans ce cas, on peut prévoir des nervures
de renfort verticales et radiales sur l'une des faces au moins de la coupelle, notamment
sur la face extérieure (53). Quand la coupelle comporte un puits, il est possible
de placer des nervures de renfort bien plus hautes et efficaces que lorsque la coupelle
est simplement bombée comme dans le présent exemple.
[0036] Le corps de valve et la coupelle doivent être compatibles pour permettre de souder
le corps de valve sur la coupelle. On choisira par exemple du polypropylène, ou d'autres
polyoléfines, pour le corps de valve et la coupelle ou la couche en matière plastique
de la coupelle. Le corps de valve et la coupelle ne sont pas nécessairement fabriqués
dans le même plastique.
[0037] L'avantage de la valve selon l'invention réside dans le fait qu'aucune pièce ne peut
être éjectée hors de la valve. En effet, toutes les pièces sont situées du côté de
la face intérieure de la coupelle et aucune n'est dimensionnée pour traverser l'ouverture
centrale. La soudure entre le corps de valve et la coupelle n'est soumise à aucun
effort de traction. Elle n'a donc pas besoin d'être particulièrement résistante.
Liste des Références
[0038]
- 1
- Valve selon l'invention
- 10
- Corps de valve
11 Corps tubulaire
111 Arête effilée
112 Ouverture de passage
12 Paroi de fond
121 Ouverture d'entrée
13 Chambre interne
131 Nervures verticales
14 Tenon
15 Couronne de fixation
151 Paroi transversale
152 Tranche annulaire de la couronne de fixation
152a Surépaisseur de soudure
152b Surépaisseur de soudure
- 20
- Ressort
- 30
- Stem
31 Paroi cylindrique
311 Extrémité inférieure
312 Orifices
32 Couronne
321 Nervure d'étanchéité
33 Tenon de guidage du ressort
- 40
- Joint de soupape
- 50
- Coupelle
51 Bord périphérique
52 Ouverture centrale
521 Bord de renfort
53 Couche extérieure métallique
54 Couche intérieure en matière plastique
- A
- Axe principal
1. Valve (1) pour récipient sous pression comprenant :
- un corps de valve (10) dans lequel sont placés :
• un ressort (20),
• une soupape (30) et
• un joint de soupape (40), ainsi qu'
- une coupelle (50) présentant une face extérieure (53) et une face intérieure (54)
et étant munie d'une ouverture centrale (52) à travers laquelle peut passer une tige
de sortie (31) du produit,
le corps de valve (10) étant fixé sur la face intérieure (54) de la coupelle (50),
caractérisée en ce que le joint de soupape (40) est plaqué contre la coupelle en entourant l'ouverture centrale
(52), et en ce que le corps de valve (10) est fixé sur la face intérieure de la coupelle (50) par soudage
et en ce que la soudure à l'interface entre la couronne de fixation et la coupelle est discontinue
de sorte qu'elle n'est pas étanche.
2. Valve (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que la face intérieure (54) de la coupelle est réalisée en matière plastique, de préférence
en polypropylène ou une autre polyoléfine, et en ce que le corps de valve est réalisé en matière plastique, de préférence en en polypropylène
ou une autre polyoléfine.
3. Valve (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la coupelle est réalisée entièrement en polymère, de préférence en polypropylène
ou une autre polyoléfine.
4. Valve (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la coupelle est constituée d'au moins une couche extérieure (53) métallique, de préférence
en aluminium ou en fer blanc, et d'une couche intérieure (54) en matière plastique,
de préférence en polypropylène ou une autre polyoléfine.
5. Valve (1) selon l'une des revendications précédentes,
caractérisée en ce que le corps de valve comprend un corps tubulaire (11) muni
- à une extrémité d'une arête effilée (111) annulaire, laquelle arête effilée (111)
est en appui étanche contre le joint de soupape (40) en entourant l'ouverture centrale
(52), ainsi que
- d'une couronne de fixation (15) par laquelle le corps de valve est soudé à la coupelle.
6. Valve (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le corps de valve (10) est soudé sur une partie de la coupelle qui est plane et qui
s'étend au-delà du corps de valve, le bord de l'ouverture centrale étant de préférence
redressé (521), notamment redressé du côté de la face extérieure.
7. Valve (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que l'ouverture centrale (52) de la coupelle est réalisée dans une paroi de fond d'un
puits cylindrique, le joint de soupape étant placé contre la paroi de fond du puits
cylindrique.
8. Valve (1) selon la revendication 7 associée à la revendication 5, caractérisée en ce que l'extrémité du corps de valve munie de l'arête effilée (111) pénètre dans le puits
cylindrique, la soudure étant réalisée entre la couronne de fixation (15) introduite
dans le puits et la paroi de fond du puits ou entre la couronne de fixation (15) plus
large que le puits et une section périphérique de la coupelle qui entoure le puits.
9. Valve (1) selon la revendication 7,
caractérisée en ce que
- le corps de valve comprend un corps tubulaire (11) muni d'une couronne de fixation
(15) par laquelle le corps de valve est soudé à la coupelle, et en ce que
- le corps de valve est totalement à l'extérieur du puits, la soudure étant réalisée
entre la couronne de fixation (15) plus large que le puits et une section périphérique
de la coupelle qui entoure le puits.
10. Valve (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que des nervures de renfort sont prévues sur une face au moins de la coupelle.
11. Valve (1) selon la revendication 10 associée à l'une des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que les nervures de renfort sont prévues sur la face extérieure de la coupelle et sont
en contact avec la face extérieure du puits cylindrique.
12. Procédé pour fabriquer une valve selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé par les étapes suivantes :
- le ressort (20) est placé dans le fond du corps de valve (10) ;
- le joint de soupape (40) est monté sur la tige de la soupape (30) ;
- l'ensemble soupape/joint est inséré dans le corps de valve de sorte que l'extrémité
inférieure (33) de la soupape soit en appui contre le ressort (20) ;
- la coupelle est ensuite mise en place, puis la coupelle est approchée du corps de
valve jusqu'à ce que le corps de valve (10) soit en contact avec la face intérieure
(54) de la coupelle ;
- la coupelle et le corps de valve sont soudés, de préférence par soudage à ultrason
ou par soudage par rotation de sorte que la soudure est discontinue.
13. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que lors de la mise en place de la coupelle sur une valve de type mâle, l'extrémité libre
de la tige de la soupape est passée dans l'ouverture centrale de la coupelle (50)
avant de rapprocher la coupelle du corps de valve.