Domaine technique
[0001] La présente invention se rapporte au domaine des pompes péristaltiques utilisées
dans les appareils électroménagers et de préférence dans les appareils de coiffure.
[0002] L'invention se rapporte également aux appareils électroménagers, et en particulier
aux appareils de coiffure, contenant des pompes péristaltiques.
[0003] Plus particulièrement, l'invention concerne une pompe péristaltique pour appareil
électroménager comprenant un corps de pompe définissant une chambre dans laquelle
se trouve un tuyau déformable destiné à contenir un liquide à déplacer.
[0004] L'invention concerne également un appareil électroménager, et de préférence un appareil
de coiffure, comportant une pompe péristaltique telle que définie précédemment.
Etat de la technique
[0005] Les pompes péristaltiques sont connues dans des domaines industriels, par exemple
des documents
CN203614372U ou
US3421447.
[0006] Il est aussi connu du
brevet EP 2 449 910 d'utiliser une pompe péristaltique dans un appareil de coiffure. En particulier,
ce document enseigne l'utilisation d'une pompe péristaltique pour régler le débit
de fluide afin d'alimenter un moyen de vaporisation du fluide. Ainsi selon l'appareil
décrit dans ce document, une pompe péristaltique permet de déplacer un fluide, en
particulier de l'eau, de sorte à produire de la vapeur. L'utilisation de ce type de
pompe permet d'obtenir un appareil de coiffure avec de nombreux avantages, dont celui
de proposer un circuit de fluide étanche. En effet, dans une pompe péristaltique,
le fluide transporté n'est en contact avec aucune pièce en mouvement, puisqu'il reste
contenu à l'intérieur du tuyau déformable de la pompe péristaltique, tuyau qui est
régulièrement comprimé par un ou plusieurs galets montés sur le rotor de la pompe
péristaltique, ce qui a pour effet de mettre en mouvement le fluide. Ainsi, le circuit
de transport du fluide est simplifié, voire réduit à simplement un tuyau, celui de
la pompe péristaltique.
[0007] Une grande partie des avantages liées à l'utilisation d'une pompe péristaltique est
due au tuyau déformable de la pompe. Mais, et c'est également là le principal inconvénient
de ce type de pompe, le tuyau est une pièce d'usure et c'est généralement une pièce
à remplacer périodiquement dans une pompe péristaltique. Un tel remplacement est courant
et ne pose pas de problèmes particuliers dans des domaines industriels ou médicaux
où il est fréquent de retrouver des pompes péristaltiques. En revanche, un tel remplacement
est pratiquement inenvisageable pour une application dans des appareils électroménagers,
et notamment pour des appareils de coiffure, en particulier compte tenu de la taille
des composants, du coût global relativement faible de ces appareils, et surtout de
l'utilisateur qui n'est pas qualifié techniquement pour faire un tel remplacement.
[0008] Par conséquent, il n'est pas exclu, dans le cas des appareils de coiffure, en particulier
suite à l'usure du tuyau comme expliqué précédemment, que ce dernier vienne à se détériorer
suffisamment pour fuir (fentes, trous, etc.) voire rompre. Le circuit de transport
du fluide, bien que très simple, n'est alors plus étanche et le liquide se répand
dans l'appareil.
[0009] Or, la présence de liquide, et en particulier d'eau, à l'intérieur de ce type d'appareil
n'est pas souhaitable. En effet, ces appareils sont généralement des appareils électriques,
au moins dans la mesure où ils comportent un élément chauffant pour chauffer électriquement
une surface de mise en forme des cheveux, voire divers composants électriques et électroniques.
Par conséquent, la présence de liquide à l'intérieur de ces appareils risque de détruire
leurs composants électriques et/ou électroniques et donc entrainer un dysfonctionnement
voire la panne totale de l'appareil de coiffure. En outre, le risque d'électrocution
pour l'utilisateur ne peut alors être totalement exclu, d'autant plus qu'il tient
généralement ses appareils dans la main, voire qu'il les manipule à proximité immédiate
de sa tête, dans le cas des appareils de coiffure.
[0010] Les mêmes problèmes et mêmes risques peuvent se produire en cas de débranchement,
d'arrachement du tuyau de la pompe d'un connecteur, par exemple à la suite d'une surpression
due à l'entartrage de l'appareil.
[0011] Il existe donc un besoin de sécuriser davantage ce type d'appareil, que ce soit pour
les composants de l'appareil lui-même ou pour l'utilisateur, en particulier en cas
de rupture du tuyau de la pompe péristaltique.
Résumé de l'invention
[0012] La présente invention a pour objectif de pallier les inconvénients précités.
[0013] Un objectif de l'invention est de proposer une pompe péristaltique qui soit particulièrement
sûre, notamment en cas de rupture de son tuyau.
[0014] Un autre objectif de l'invention est de proposer une pompe péristaltique qui soit
particulièrement compacte.
[0015] Un autre objectif de l'invention est de proposer une pompe péristaltique fiable et
robuste.
[0016] Un objectif de l'invention est de proposer un appareil de coiffure qui soit particulièrement
sûr, notamment en cas de rupture du tuyau de la pompe péristaltique.
[0017] Un autre objectif de l'invention est de proposer un appareil de coiffure qui soit
particulièrement compact et ergonomique.
[0018] Un autre objectif de l'invention est de proposer un appareil de coiffure qui soit
particulièrement fiable et robuste.
[0019] Les objectifs sont atteints à l'aide d'une pompe péristaltique pour appareil électroménager
comprenant un corps de pompe définissant une chambre dans laquelle se trouve un tuyau
déformable destiné à contenir un liquide à déplacer, la pompe péristaltique comprenant
un dispositif d'étanchéité conçu pour contenir le liquide à l'intérieur de la chambre
en cas de rupture du tuyau déformable.
[0020] Par « rupture du tuyau déformable » on entend toute détérioration qui pourrait conduire
à une perte d'étanchéité dudit tuyau, c'est-à-dire à une fuite du liquide contenu
dans le tuyau déformable. Par exemple, cela peut résulter d'une explosion du tuyau,
d'une fissure dans le tuyau, d'un trou dans le tuyau, d'une porosité excessive du
tuyau, ou encore d'un débranchement ou d'une déconnexion accidentelle du tuyau, par
exemple à la suite d'une surpression due à l'entartrage de l'appareil. Par « chambre
» on entend tout espace en trois dimensions destiné à accueillir au moins un élément,
en l'occurrence le tuyau déformable de la pompe.
[0021] Ainsi grâce à l'invention le liquide est contenu, c'est-à-dire maintenu, conservé,
dans la chambre de la pompe et ne se répand pas à l'extérieur de la pompe en cas de
rupture du tuyau déformable. Par conséquent, une rupture éventuelle du tuyau de la
pompe péristaltique a des conséquences limitées puisque le liquide reste contenu à
l'intérieur de la pompe et ne se répand pas à l'extérieur de la pompe, comme cela
serait normalement le cas pour les pompes connues de l'art antérieur. Il est donc
possible d'implanter une pompe telle que définie par l'invention dans des espaces
où toute présence de liquide est normalement à éviter, par exemple à proximité immédiate
de composants électriques ou électroniques comme cela sera détaillé par la suite.
[0022] Il serait facile pour l'homme du métier de vérifier le résultat de l'invention au
moyen d'un test simple. Il pourrait en effet par exemple percer ou débrancher (c'est-à-dire
déconnecter) le tuyau déformable afin de simuler une fuite de liquide à l'intérieur
de la chambre. Il suffirait ensuite à l'homme du métier de manipuler la pompe péristaltique
(ou l'appareil électroménager) dans différentes positions, comme il le ferait lors
d'un usage normal. Ensuite, l'homme du métier pourrait vérifier si du liquide s'écoule.
L'homme du métier pourrait également vérifier, par exemple en démontant le boitier
de l'appareil électroménager qui contiendrai la pompe, si un composant électrique
ou électronique de l'appareil a été touché par le liquide, en d'autres termes, si
le liquide est venu au contact dudit composant lors de la manipulation de l'appareil.
Une telle vérification est simple dans la mesure où le composant en question comporterait,
en cas de contact avec le liquide, des séquelles importantes (brûlures, corrosion,
explosion, etc.).
[0023] Selon un mode de réalisation préférentiel, la chambre comprend un rotor en contact
avec le tuyau déformable, ledit rotor est connecté à un arbre d'entrainement traversant
le corps de pompe, et le dispositif d'étanchéité comprend un premier élément d'étanchéité
qui est disposé entre l'arbre d'entrainement et le corps de pompe. Par conséquent,
le liquide, en cas de rupture du tuyau déformable, ne peut pas s'échapper par la zone
située entre l'arbre d'entrainement, qui est une pièce mobile en rotation, et le corps
de pompe, qui est une pièce fixe. Selon ce mode de réalisation préférentiel, le premier
élément d'étanchéité comprend un joint à lèvre(s), et préférentiellement un joint
à deux lèvres. Ce type de joint, et en particulier, le joint à double lèvre, permet
d'assurer une très bonne étanchéité entre un arbre tournant, en l'occurrence l'arbre
d'entrainement, contre lequel appuie la ou les lèvres du joint, et une pièce fixe,
en l'occurrence le corps de pompe, dans laquelle le joint est maintenu.
[0024] Selon un autre mode de réalisation préférentiel, la pompe péristaltique comprend
un couvercle coopérant avec le corps de pompe, et le dispositif d'étanchéité comprend
un deuxième élément d'étanchéité disposé entre le corps de pompe et le couvercle.
Cette construction permet alors de proposer une pompe péristaltique dont le montage
et/ou la maintenance éventuelle sont facilités, grâce à la présence du couvercle,
tout en garantissant une étanchéité entre le corps de pompe et le couvercle en cas
de rupture du tuyau déformable. Avantageusement, le deuxième élément d'étanchéité
comprend un joint de section circulaire disposé au moins partiellement sur la périphérie
du corps de pompe et du couvercle.
[0025] Il est également envisageable que, au lieu de traverser le corps de pompe tel que
décrit précédemment, l'arbre d'entrainement traverse le couvercle et que le premier
élément d'étanchéité soit situé entre l'arbre d'entrainement et le couvercle.
[0026] Selon un autre mode de réalisation préférentiel, la pompe péristaltique comprend
un connecteur d'entrée destiné à recevoir un conduit d'aspiration de liquide, et un
connecteur de sortie destiné à recevoir un conduit de refoulement de liquide, connectés
au tuyau déformable. Le dispositif d'étanchéité comprend préférentiellement un troisième
élément d'étanchéité disposé entre le corps de pompe et au moins l'un des connecteurs
d'entrée ou de sortie. Alternativement, le troisième élément d'étanchéité est disposé
entre le couvercle et au moins l'un des connecteurs d'entrée ou de sortie. Alternativement,
le troisième élément d'étanchéité est disposé entre le corps de pompe, le couvercle,
et au moins l'un des connecteurs d'entrée ou de sortie. Une telle construction permet
d'assurer l'étanchéité entre la chambre et l'extérieur de la pompe au niveau des connecteurs
de la pompe, et ce quelle que soit l'orientation de la pompe dans l'espace. Par exemple
la pompe peut être positionnée avec au moins un de ses connecteurs, voire les deux,
disposés en bas, et, même en cas de rupture du tuyau déformable, il n'y aura aucune
fuite de liquide au niveau des connecteurs, c'est-à-dire entre les connecteurs et
le corps de pompe ou le couvercle par exemple.
[0027] Selon une première variante du mode de réalisation préférentiel précédent, le troisième
élément d'étanchéité comprend une plaque, préférentiellement en silicone, traversée
par chacun desdits connecteurs d'entrée, de sortie. Ladite plaque est alors disposée
entre le corps de pompe et/ou le couvercle de la pompe et autour d'au moins un des
connecteurs d'entrée ou de sortie. Avantageusement, la plaque comprend deux orifices,
et préférentiellement deux trous, chacun des orifices accueillant l'un des connecteurs.
Cette construction permet de garantir l'étanchéité de la chambre y compris au niveau
des connecteurs, dans le cas où ces derniers sont des pièces rapportées sur la pompe
(par exemple ne sont pas moulés avec le corps de pompe ou le couvercle, comme c'est
fréquemment le cas pour les pompes). En outre cette solution permet de pouvoir démonter
les connecteurs sans aucun dommage ni pour les connecteurs ni pour la pompe elle-même.
L'utilisation d'une plaque en silicone est particulièrement avantageuse et peu coûteuse
dans le cas où les deux connecteurs sont situés à proximité l'un de l'autre et sur
un même plan formant une surface de la pompe comme cela sera détaillé par la suite.
[0028] Selon une seconde variante du mode de réalisation préférentiel précédent, le troisième
élément d'étanchéité est disposé entre le corps de pompe et/ou éventuellement le couvercle
et chacun des connecteurs d'entrée et de sortie, ledit troisième élément d'étanchéité
comprenant deux joints toriques. En d'autres termes, selon cette variante, chaque
connecteur comporte son propre joint torique disposé entre le connecteur et le corps
de pompe et/ou le couvercle de manière à assurer l'étanchéité de la chambre au niveau
des connecteurs. Cette solution est particulièrement avantageuse dans le cas où les
connecteurs sont rapportés sur la pompe (par exemple ne sont pas moulés avec le corps
de pompe ou le couvercle) et sont éloignés l'un de l'autre et/ou ne sont pas dans
le même plan.
[0029] Avantageusement, les connecteurs d'entrée et de sortie sont agencés dans un même
plan appartenant à une seule et même face externe de la pompe péristaltique. Cela
permet d'avoir une pompe particulièrement compacte et dont la connectique est rassemblée
sur une même face, limitant ainsi la longueur des conduits nécessaires au départ et
à l'arrivée de la pompe.
[0030] Préférentiellement, les connecteurs d'entrée et de sortie comportent chacun un coude
avantageusement de sensiblement 90°. De tels connecteurs permettent de faciliter l'intégration
de la pompe en disposant cette dernière transversalement aux conduits d'aspiration
et de refoulement, respectivement à l'arrivée et au départ de la pompe. Il est ainsi
possible de limiter l'encombrement de l'ensemble pompe et conduits de liquide.
[0031] Bien entendu, les modes de réalisation décrits précédemment sont parfaitement compatibles
entre eux, et d'autres modes de réalisation avantageux peuvent découler de leurs différentes
combinaisons. On peut notamment envisager une pompe péristaltique qui résulterait
de la combinaison des trois modes de réalisation précédemment décrits. Il en résulterait
alors une pompe péristaltique particulièrement compacte, facile à fabriquer et à maintenir
car équipée d'un couvercle, peu coûteuse et totalement étanche, quelle que soit son
orientation dans l'espace, en cas de rupture de son tuyau déformable. Le dispositif
d'étanchéité comporterait alors lesdits premier, deuxième et troisième éléments d'étanchéité
décrits précédemment.
[0032] Selon un autre mode de réalisation, qui peut d'ailleurs constituer une invention
en tant que telle, la pompe péristaltique pour appareil électroménager comprend un
corps de pompe définissant une chambre dans laquelle se trouve un tuyau déformable
destiné à contenir un liquide à déplacer, ainsi qu'un dispositif de vidange de liquide
conçu pour, en cas de rupture du tuyau déformable de la pompe péristaltique, vidanger
le liquide depuis la chambre vers l'extérieur de la pompe péristaltique selon une
trajectoire contrôlée. Avantageusement, le dispositif de vidange de liquide comprend
au moins un trou ce qui permet de contrôler la trajectoire d'écoulement du liquide
de manière très économique et sûre. Par « trajectoire contrôlée » on entend que l'endroit
par lequel le liquide va se vidanger, c'est-à-dire s'écouler est défini à l'avance,
choisi par les concepteurs. En d'autres termes, on sait précisément par où et comment
le liquide va se vidanger. Avantageusement le diamètre du trou est compris entre 0.5
mm et 4 mm, préférentiellement entre 1 mm et 1.5 mm. Préférentiellement, le dispositif
de vidange de liquide comprend deux trous, avantageusement agencés l'un à proximité
de l'autre, par exemple séparés par une distance comprise entre 1 mm et 5 mm, ce qui
permet d'augmenter le débit et donc la vitesse de vidange. La présence d'une pluralité
de trous permet également de garantir la vidange de la pompe même si l'un des trous
venait à être obturé. La section totale d'évacuation est ainsi comprise entre 2 mm
2 et 2.5 mm
2, afin d'assurer un débit de vidange suffisant. De manière préférentielle, le dispositif
de vidange est agencé à travers le corps de pompe ou à travers le couvercle de la
pompe ou au travers du corps de pompe et du couvercle. En d'autres termes, le dispositif
de vidange peut être constitué par n'importe quel dispositif traversant le corps de
pompe, ou le couvercle ou le corps de pompe et le couvercle, c'est-à-dire n'importe
quel dispositif capable de mettre en relation la chambre et l'extérieur de la pompe
en un endroit défini à l'avance par conception, c'est-à-dire défini par le concepteur.
[0033] Ainsi, selon ce dernier mode de réalisation, en cas de rupture du tuyau déformable,
l'objectif n'est pas forcément de conserver le liquide à l'intérieur de la chambre
mais plutôt de contrôler sa trajectoire, c'est-à-dire de maitriser son évacuation,
en ayant choisi et défini à l'avance, par conception, l'endroit précis ou le liquide
devra s'écouler. Grâce à ce mode de réalisation remarquable, il est alors possible
de prévoir, lors de l'intégration de la pompe dans son environnement, un dispositif
complémentaire, venant communiquer avec ledit dispositif de vidange, pour, par exemple
recueillir et stocker le liquide (au moyen d'un réservoir par exemple) ou encore drainer
et évacuer le liquide (par exemple au moyen d'une conduite ou d'un trou comme cela
sera détaillé par la suite).
[0034] Bien entendu, ce mode de réalisation est compatible, voire avantageusement complémentaire
des modes de réalisation précédemment décrits. D'ailleurs, l'association de ce dispositif
de vidange et du dispositif d'étanchéité permet, de manière tout à fait remarquable,
de parfaitement sécuriser le fonctionnement des pompes péristaltiques et de répondre
aux normes les plus sévères. En effet, en cas de rupture du tuyau déformable de la
pompe, deux dispositifs se combinent alors pour, d'une part, éviter que du liquide
ne fuie de manière incontrôlée depuis la pompe, et d'autre part, contrôler l'écoulement
du liquide, sa trajectoire. Ainsi, quelle que soit l'orientation de la pompe dans
l'espace, le liquide s'écoulera toujours par le dispositif de vidange, c'est-à-dire
que le liquide sera évacué en sécurité à un endroit précis et défini à l'avance lors
de la conception. En effet, même si le dispositif de vidange est, compte tenu de l'orientation
de la pompe, situé sur un point haut, le liquide s'écoulera tout de même par ce dispositif
de vidange, après que la chambre se soit entièrement remplie. Aucune fuite de liquide
par un endroit non souhaité de la pompe (comme par exemple l'interstice entre l'arbre
d'entrainement et le corps de pompe, ou encore entre le corps de pompe et les connecteurs
ou encore entre le corps de pompe et le couvercle) n'est possible compte tenu de la
présence du dispositif d'étanchéité. En d'autres termes, quelle que soit l'orientation
de la pompe, le liquide accidentellement présent dans la chambre s'écoulera uniquement
par le dispositif de vidange, en un lieu défini et selon une trajectoire contrôlée,
ces éléments ayant été définis et sélectionnés à l'avance, par conception.
[0035] En outre, une telle construction présente un avantage tout particulier lorsque la
pompe est reliée à un réservoir de relativement grande capacité, au moins par rapport
à la quantité de liquide que peut contenir le tuyau déformable de la pompe. En effet,
le dispositif de vidange évite à l'eau de s'accumuler dans la chambre de la pompe,
et donc à la pression d'augmenter au sein de la chambre. L'évacuation contrôlée du
liquide permet également de vidanger, selon une trajectoire contrôlée l'intégralité
du liquide du circuit de fluide et donc de mettre le plus rapidement possible le système
dans un état le plus sûr possible, c'est-à-dire dépourvu de liquide.
[0036] De plus, une telle construction avec la combinaison du dispositif d'étanchéité et
du dispositif de vidange permet de garantir la sécurité de la pompe si l'un des dispositifs
venait à être défaillant. Par exemple, si le dispositif d'étanchéité était défaillant,
par exemple à cause d'une trop grande usure, le liquide accidentellement présent dans
la chambre s'écoulerait selon une trajectoire contrôlée par le dispositif de vidange,
c'est-à-dire à un endroit précis et connu à l'avance. A l'inverse, si le dispositif
de vidange était défaillant, par exemple obstrué, alors le liquide accidentellement
présent dans la chambre resterait contenu de manière étanche à l'intérieur de celle-ci.
En d'autres termes, cette construction présente un double dispositif de sécurité :
dispositif d'étanchéité et dispositif de vidange.
[0037] L'invention concerne également un appareil électroménager comportant une pompe péristaltique
conforme à l'un quelconque des modes de réalisation précédents. Préférentiellement,
ledit appareil électroménager forme un appareil de coiffure, en particulier un appareil
pour mettre en forme les cheveux, comme par exemple un lisseur ou un boucleur.
[0038] Selon un mode de réalisation préférentiel, l'appareil comprend un premier bras et
un deuxième bras articulés entre eux par une charnière de manière à former une pince
de mise en forme des cheveux. L'appareil forme alors une pince à lisser qui permet
une grande facilité d'utilisation et un résultat de coiffure optimal.
[0039] De manière avantageuse, le premier bras comprend un réservoir et une première surface
de traitement des cheveux par contact, le dispositif d'évacuation de liquide étant
situé entre le réservoir et la première surface de traitement. Un tel agencement permet
d'avoir un appareil de coiffure particulièrement compact. En outre, la disposition
du dispositif d'évacuation entre le réservoir et la première surface de traitement
permet de préserver cette dernière d'être au contact du liquide qui pourrait accidentellement
se trouver à l'intérieur du bras, ce qui évite que le liquide ne vienne en contact
avec les cheveux. Ceci est en outre particulièrement utile et sécurisant dans le cas
où la première surface de traitement est une surface chauffée par un élément chauffant
électrique (CTP par exemple). De manière préférentielle, le dispositif d'évacuation
de liquide est situé à une distance comprise entre 10 mm et 50 mm du bord de la première
surface de traitement, préférentiellement entre 20 mm et 30 mm. Cela permet notamment
de préserver une distance de sécurité par rapport à la première surface de traitement
et en particulier par rapport à son élément chauffant électrique.
[0040] L'expression « surface de traitement » employée précédemment désigne n'importe quel
type de surface, quelle que soit sa forme, ses dimensions, du moment qu'elle vient
au contact des cheveux au moins en un point. Indifféremment la surface de traitement
peut être continue, par exemple formée par une seule pièce, ou au contraire discontinue,
par exemple formée par une pluralité de pièces. La surface de traitement peut, de
manière illustrative et non limitative, être :
- lisse et plane, en étant par exemple formée par une plaque de lissage,
- lisse et incurvée, par exemple en étant formée par un mandrin, un rouleau ou une tuile,
- ondulée par exemple en comprenant une succession de creux et de bosses
- accidentée par exemple en comprenant des picots ou des dents,
- etc.
[0041] Préférentiellement, ledit appareil comprend un moteur électrique, un réservoir destiné
à contenir un liquide à déplacer vers un dispositif de consommation de liquide, le
connecteur d'entrée est relié au réservoir, le connecteur de sortie est relié au dispositif
de consommation de liquide, l'arbre d'entrainement est relié à un arbre moteur du
moteur électrique et la pompe péristaltique est disposée entre le réservoir et le
dispositif de consommation de liquide.
[0042] Selon le mode de réalisation précédemment décrit dans lequel la pompe péristaltique
comprend un dispositif de vidange de liquide, ledit appareil comporte avantageusement
un boitier comprenant la pompe péristaltique et au moins un composant électrique ou
électronique, le boitier comprenant un dispositif d'évacuation de liquide conçu pour
évacuer, à l'extérieur du boitier, le liquide. Ledit dispositif d'évacuation est alors
agencé de sorte que le liquide ne puisse pas venir en contact avec le composant électrique
ou électronique, et ledit dispositif de vidange communique avec le dispositif d'évacuation.
[0043] Ainsi, grâce à ce mode de réalisation de l'invention, en cas de présence impromptue
ou accidentelle de liquide à l'intérieur de la pompe, le liquide est rapidement évacué
selon une trajectoire contrôlée à l'avance par les concepteurs et à un endroit précis,
évitant ainsi tout contact accidentel entre le liquide et un quelconque composant
électrique ou électronique. Plus précisément, le liquide est d'abord évacué de la
pompe à un endroit précis et défini à l'avance grâce au dispositif de vidange de liquide,
puis évacué de l'appareil grâce au dispositif d'évacuation, ce dernier communiquant
avec le dispositif de vidange de la pompe. Ainsi, les dispositifs de vidange et d'évacuation
communiquent entre eux par n'importe quel moyen étanche. Par exemple le dispositif
de vidange de la pompe peut être relié au dispositif d'évacuation de l'appareil à
l'aide d'une conduite ou bien le dispositif de vidange et le dispositif d'évacuation
peuvent être accolés l'un à l'autre, par exemple l'un étant au-dessus de l'autre.
[0044] Préférentiellement, le dispositif d'évacuation de liquide comprend au moins un orifice,
et préférentiellement deux orifices, traversant le boitier. Cela permet de contrôler,
et préférentiellement d'accroitre le débit d'évacuation du liquide de manière particulièrement
fiable et bon marché. L'orifice peut avoir n'importe quelle forme. Toutefois, ledit
orifice est, de manière préférée, un trou dont le diamètre est compris entre 0.5 mm
et 4 mm, préférentiellement entre 1 mm et 1.5 mm. Compte tenu de la pluralité d'orifices,
la section d'évacuation est avantageusement comprise entre 1 mm
2 et 4 mm
2 et préférentiellement entre 2 mm
2 et 2.5 mm
2.
[0045] Avantageusement, le dispositif d'évacuation de liquide est ouvert de manière permanente
avec l'environnement, en l'occurrence, l'atmosphère. En d'autres termes, le dispositif
d'évacuation de liquide est dépourvu de bouchon ou de tout autre élément d'obstruction,
d'étanchéité.
[0046] Préférentiellement, le dispositif de vidange de liquide est agencé à travers le corps
de pompe.
[0047] Avantageusement, la pompe péristaltique comprend un couvercle monté sur le corps
de pompe et le dispositif de vidange de liquide peut être agencé à travers le couvercle.
[0048] En d'autres termes, le dispositif de vidange peut être constitué par n'importe quel
dispositif traversant le corps de pompe, le couvercle ou le corps de pompe et le couvercle,
c'est-à-dire n'importe quel dispositif capable de mettre en relation la chambre et
l'extérieur de la pompe en un endroit défini à l'avance par conception.
[0049] Préférentiellement, le dispositif de vidange de liquide comprend au moins un trou,
lesdits au moins un orifice, et au moins un trou, étant agencés en regard l'un de
l'autre, c'est-à-dire l'un en face de l'autre. Cet agencement permet d'avoir un appareil
particulièrement compact et bon marché dans la mesure où la distance entre les dispositifs
de vidange et d'évacuation est minimisée.
[0050] Avantageusement, un élément d'étanchéité, préférentiellement un joint torique, est
disposé entre lesdits dispositif de vidange et d'évacuation, ce qui permet de garantir
l'étanchéité entre la pompe et le boitier de l'appareil, évitant ainsi tout risque
de contact accidentel entre le liquide et le ou les composants électriques de l'appareil.
En d'autres termes, selon cet agencement, le liquide qui pourrait se trouver à l'intérieur
de la chambre de la pompe en cas de rupture du tuyau déformable est directement évacué
à l'extérieur du boitier contenant la pompe, et ce de manière réfléchie et contrôlée,
notamment en ayant défini lors de la conception l'endroit précis où le liquide devait
être évacué. Outre l'amélioration de la sécurité, le fait d'évacuer le liquide à l'extérieur
de l'appareil va permettre d'alerter l'utilisateur, au moins visuellement, qu'un dysfonctionnement
est survenu à l'intérieur de son appareil de coiffure (en l'occurrence que le tuyau
déformable s'est rompu par exemple).
Brève description des figures
[0051] La description suivante d'un mode de réalisation préférentiel et non limitatif de
l'appareil de coiffure met en évidence les caractéristiques objets de la présente
invention. Cette description s'appuie sur des figures, parmi lesquelles :
- la figure 1 illustre un appareil de coiffure tel que décrit par l'invention selon
une vue en perspective.
- La figure 2 illustre l'appareil de la figure 1 selon une autre orientation.
- La figure 3 illustre en perspective le premier bras de l'appareil de la figure 1.
- La figure 4 est une vue de détail en perspective de la zone A de la figure 3
- La figure 5 représente le même détail A que la figure 4 mais avec certaines pièces
qui ont été masquées afin d'apercevoir les composant internes du bras.
- La figure 6 est une vue en perspective d'une pompe péristaltique telle que définie
par l'invention.
- La figure 7 est une vue éclatée des composants de la pompe de la figure 6.
Description détaillée
[0052] Tel qu'illustré à la figure 1, l'appareil électroménager 1 tel que défini par l'invention
est un appareil de coiffure et plus précisément une pince à lisser équipée d'un dispositif
de consommation de liquide 4. Plus précisément, le dispositif de consommation de liquide
4 comprend un moyen de vaporisation 41, en l'occurrence une chambre de vaporisation,
et un moyen de diffusion 42 de la vapeur ainsi produite, en direction d'une mèche
de cheveux. Le moyen de diffusion 42 peut notamment être formé par une série d'orifices,
tel qu'illustré, ou bien encore par une fente ou une rainure de diffusion. De tels
éléments sont bien connus de l'homme de métier, et sont par exemple détaillés dans
le brevet
EP 2 449 909 de la demanderesse.
[0053] L'appareil électroménager 1 comprend un premier bras 11 et un deuxième bras 12 reliés
entre eux par une charnière 13 disposée sensiblement à l'extrémité de chacun desdits
premier bras 11, et deuxième bras 12. Ainsi les bras sont mobiles l'un par rapport
à l'autre selon un mouvement de rotation et plus précisément de pince.
[0054] Comme on peut le voir sur la figure 3, le premier bras 11 comprend une première surface
de traitement 112 des cheveux par contact, en l'occurrence une plaque chauffante.
Le deuxième bras 12 comprend une deuxième surface de traitement des cheveux 122 par
contact, que l'on peut apercevoir sur la figure 2, complémentaire de la première surface
de traitement 112. Préférentiellement, la deuxième surface de traitement 122 par contact
est également chauffante.
[0055] De manière bien connue en tant que telle, la charnière 13 permet à l'utilisateur
d'ouvrir la pince à lisser pour introduire une mèche de cheveux entre les surfaces
de traitement 112, 122, puis de refermer la pince sur la mèche de cheveux pour réaliser
la mise en forme, généralement un lissage.
[0056] Comme on peut le voir sur la figure 2, l'appareil électroménager 1 comprend également
un dispositif de stockage de liquide, en l'occurrence un réservoir 3. Préférentiellement
le réservoir est destiné à stocker de l'eau. Toutefois, on pourrait imaginer sans
sortir du cadre de l'invention que le réservoir peut également stocker un produit
cosmétique, éventuellement dilué dans de l'eau.
[0057] Selon l'invention illustrée, le réservoir est intégré au premier bras 11. Mais il
est parfaitement possible, et ce sans sortir du cadre de l'invention, que le réservoir
soit distinct du premier bras 11 et du deuxième bras 12. Le réservoir peut en effet
se trouver à distance des premier bras 11, et deuxième bras 12, et se trouver par
exemple dans une base déportée (c'est-à-dire située à distance de la pince) reliée
à l'un des bras par un cordon pouvant transporter le liquide. Un tel agencement est
par exemple décrit dans le brevet
EP 2 449 912 de la demanderesse.
[0058] Comme on peut le voir sur les figures 3 et 4, l'appareil électroménager 1 comprend
un boitier 111 formé par le premier bas 11. Toutefois, bien que cela ne soit pas illustré,
il est parfaitement envisageable, sans sortir du cadre de l'invention, que le boitier
soit formé par la base déportée mentionnée précédemment.
[0059] Le boitier 111 forme ainsi une enveloppe, par exemple réalisée en matériau plastique,
contenant au moins un composant électrique ou électronique, comme par exemple un élément
chauffant (CTP par exemple), un moteur électrique 5, un capteur de température, un
condensateur, une carte électronique, etc. Généralement ces éléments sont très sensibles
à tout contact avec un liquide, et en particulier de l'eau, un tel contact pouvant
causer leur endommagement, voire leur destruction et même engendrer un risque d'électrocution.
[0060] Afin d'alimenter le dispositif de consommation de liquide 4 en liquide, et préférentiellement
en eau, l'appareil électroménager 1 comprend un dispositif de transport de liquide,
en l'occurrence une pompe péristaltique 6. Selon l'invention illustrée, la pompe péristaltique
6 est intégrée dans le premier bras comme on peut le voir sur la figure 5, mais il
est également possible, sans sortir du cadre de l'invention, que la pompe péristaltique
6 soit intégrée dans la base déportée mentionnée précédemment.
[0061] Comme on peut le voir sur les figures 5 et 6, la pompe péristaltique 6 comprend notamment
un corps de pompe 60. Un connecteur d'entrée 61 est agencé sur le corps de pompe 60
afin de relier la pompe péristaltique 6 à un conduit d'aspiration 32, lui-même relié
au réservoir 3. Un connecteur de sortie 62 est agencé sur le corps de pompe 60 afin
de relier la pompe péristaltique au dispositif de consommation de liquide 4, par l'intermédiaire
d'un conduit de refoulement 33. Plus précisément, chacun des connecteurs d'entrée
61 et de sortie 62 traversent le corps de pompe 60. Ainsi, une partie de chacun des
connecteurs d'entrée 61, et de sortie 62 fait saillie à l'extérieur de la pompe et
une partie de chacun des connecteurs d'entrée 61, et de sortie 62 fait saillie à l'intérieur
de la pompe, c'est-à-dire dans une chambre 68. La partie des connecteurs d'entrée
61 et de sortie 62 faisant saillie à l'extérieur de la pompe est alors connectée respectivement
au conduit d'aspiration 32 et au conduit de refoulement 33, comme on peut le voir
sur la figure 5. La partie des connecteurs d'entrée 61 et de sortie 62 faisant saillie
dans la chambre 68 est alors connectée à un tuyau déformable 63.
[0062] De manière avantageuse, comme on peut le voir sur les figures 6 et 7, chacun des
connecteurs d'entrée 61 et de sortie 62 comprend un coude, préférentiellement orienté
à 90°. Préférentiellement le coude est à l'extérieur de la pompe péristaltique 6,
au contact du corps de pompe 60. Avantageusement le coude est rigide tout comme les
connecteurs ce qui assure une bonne résistance et évite le phénomène de pliure intempestive.
Les connecteurs d'entrée 61 et de sortie 62 peuvent alors être positionnés sur une
même face du corps de pompe 60, et ce même si ladite face est de dimension restreinte.
En effet, les connecteurs d'entrée 61 et de sortie 62 peuvent être positionnés l'un
à côté de l'autre, comme illustré, voire même être au contact l'un de l'autre ce qui
permet de limiter l'encombrement de la pompe péristaltique 6 et de simplifier le cheminement
des conduits d'aspiration 32 et de refoulement 33. En effet, les connecteurs d'entrée
61 et de sortie 62 peuvent, grâce à leur coude à 90°, être orientés dans des directions
diamétralement opposées, tout en étant l'un à côté de l'autre, ce qui permet d'avoir
un circuit de liquide extérieur à la pompe particulièrement simple et peu encombrant.
En effet, le conduit d'aspiration 32 et le conduit de refoulement 33 se retrouvent
pratiquement alignés l'un par rapport à l'autre, c'est-à-dire dans un même plan et
pratiquement suivant la même droite. En outre chacun de ces conduits entre et sort
de la pompe péristaltique 6 par la même face de la pompe, c'est-à-dire par un seul
et même côté. Il est ainsi possible de positionner la pompe péristaltique 6 dans un
endroit particulièrement exigu et difficile d'accès puisqu'il suffit qu'une seule
face de la pompe soit accessible pour y connecter les conduits d'aspiration 32, et
de refoulement 33.
[0063] Comme l'illustre la figure 6, la pompe comprend également un couvercle 64 coopérant
avec le corps de pompe 60. Plus précisément, le couvercle 64 est monté sur le corps
de pompe 60 ce qui permet d'avoir une pompe facile à assembler. En particulier l'assemblage
des différents composants internes comme les composants d'un rotor 65 par exemple
est facilité. En outre la pompe péristaltique 6 est démontable et remontable à volonté,
sans aucune détérioration, par exemple pour intervenir sur les composants internes.
La pompe péristaltique 6 est également reliée à un moteur électrique 5 destiné à mettre
en mouvement les différentes parties mobiles de la pompe péristaltique 6 et donc à
déplacer le liquide depuis le réservoir 3 vers le dispositif de consommation de liquide
4.
[0064] La figure 7 montre les différents composants de la pompe péristaltique 6. Ainsi,
le corps de pompe 60 forme une chambre 68, c'est-à-dire un espace, un évidement ou
un logement dans lequel se trouvent différents éléments. En l'espèce la chambre 68
est définie par le corps de pompe 60 et est fermée par le couvercle 64. La chambre
contient ainsi un tuyau déformable 63, un rotor 65 comprenant un ou plusieurs éléments
presseur 651 reliés au rotor par un support 653 et un ou plusieurs ressorts 652. Le
tuyau déformable 63 est fixe et est connecté d'une part au connecteur d'entrée 61
et d'autre part au connecteur de sortie 62 de manière à former une boucle. Le rotor
65 est situé au centre de la boucle et est entrainé en rotation par un arbre d'entrainement
51 traversant le corps de pompe 60 et connecté à l'arbre moteur du moteur électrique
5. Le rotor est guidé en rotation par un roulement 645 logé dans le couvercle. Lors
de la rotation de l'arbre d'entrainement, les éléments presseurs 651, comme des rouleaux
par exemple, viennent alors écraser ponctuellement le tuyau déformable 63, et sous
l'effet de leur déplacement suite à la rotation du rotor 65, cela créé un phénomène
d'aspiration mais également un déplacement du liquide qui se trouve à l'intérieur
du tuyau déformable 63. Ainsi le liquide est aspiré d'un côté de la pompe et refoulé
de l'autre. Ce fonctionnement est tout à fait classique et caractéristique des pompes
péristaltiques connues de l'homme du métier si bien qu'il n'est pas davantage détaillé
ici. La pompe péristaltique 6 et le moteur électrique sont tous les deux reliés à
une platine de fixation 52 par exemple au moyen de vis 53.
[0065] Comme on peut le voir sur la figure 7, la pompe péristaltique 6 comprend un dispositif
d'étanchéité 661, 662, 663. Ce dernier constitue un dispositif de sécurité faisant
partie intégrante de la pompe décrite en détail ci-après.
[0066] Plus précisément, le dispositif d'étanchéité de la pompe péristaltique 6 comprend
un premier élément d'étanchéité 661 disposé entre l'arbre d'entrainement 51 et le
corps de pompe 60 (ou, alternativement le couvercle 64). Plus précisément, le premier
élément d'étanchéité 661 est un joint à lèvre et préférentiellement un joint à deux
lèvres. Un tel joint est en effet très performant pour assurer une étanchéité parfaite
à un liquide quelconque entre une pièce en rotation, en l'occurrence l'arbre d'entrainement
51, et une pièce fixe, en l'occurrence le corps de pompe 60 (ou éventuellement le
couvercle 64). Ainsi, grâce à la présence de ce premier élément d'étanchéité 661,
le liquide qui pourrait éventuellement se trouver à l'intérieur de la chambre 68,
par exemple en cas de rupture du tuyau déformable 63 (ou déconnexion accidentelle
du connecteur d'entrée et/ou de sortie), ne pourrait pas s'échapper à l'extérieur
de la chambre, c'est-à-dire à l'extérieur de la pompe péristaltique 6, par l'interstice,
c'est-à-dire le jeu fonctionnel se trouvant entre l'arbre d'entrainement 51 (pièce
en rotation) et le corps de pompe 60 (pièce fixe). Le premier élément d'étanchéité
661 garantit à la fois la bonne rotation de l'arbre d'entrainement 51 par rapport
au corps de pompe 60 (ou éventuellement au couvercle) tout en garantissant l'étanchéité
entre ces deux pièces.
[0067] Selon le mode de réalisation illustré, la pompe péristaltique 6 comprend également
un deuxième élément d'étanchéité 662 disposé entre le corps de pompe 60 et le couvercle
64, comme on peut le voir sur la figure 7. Ce deuxième élément d'étanchéité 662 est
avantageusement formé par un joint de section circulaire. Le deuxième élément d'étanchéité
662 est alors disposé autour de la chambre 68, à proximité de la bordure, c'est-à-dire
de la périphérie du corps de pompe 60 et du couvercle. Comme on peut le voir sur la
figure 7, le deuxième élément d'étanchéité 662 suit le contour du corps de pompe 60
et du couvercle 64, et reprend donc sa forme. Le deuxième élément d'étanchéité 662
forme presque une boucle sur lui-même, toutefois ce dernier présente deux bordures,
c'est-à-dire qu'il n'est pas refermé sur lui-même. Ainsi, une fois installé entre
le corps de pompe et le couvercle, le deuxième élément d'étanchéité 662 prend sensiblement
la forme d'un fer à cheval voire de la lettre grecque majuscule Oméga. La présence
de ce deuxième élément d'étanchéité 662 permet ainsi d'assurer l'étanchéité entre
le corps de pompe 60 et le couvercle 64, tout en autorisant un démontage et remontage
du couvercle 64. Toutefois, on pourra noter que ce deuxième élément d'étanchéité 662
ne fait pas tout le tour du corps de pompe 60. En d'autres termes, le deuxième élément
d'étanchéité n'est pas situé sur l'intégralité de la périphérie de la chambre 68 mais
sur au moins 60% et préférentiellement 80% de la périphérie de la chambre 68. La portion
de la périphérie restante est alors fermée par un troisième élément d'étanchéité 663,
comme cela sera plus précisément décrit ci-après, ce qui permet d'assurer une étanchéité
totale entre le corps de pompe 60 et le couvercle 64, et donc une étanchéité de la
chambre 68.
[0068] Comme on peut le voir sur la figure 7, la pompe péristaltique comporte également
un troisième élément d'étanchéité 663. Ce dernier comprend une plaque traversée par
les connecteurs d'entrée 61 et de sortie 62. Préférentiellement la plaque est en silicone,
ou dans toute autre matière pouvant assurer l'étanchéité. La plaque comprend alors
deux orifices permettant le passage des connecteurs d'entrée 61 et de sortie 62. La
plaque est réalisée dans un matériau suffisamment élastique pour assurer l'étanchéité
autour desdits connecteurs d'entrée 61 et de sortie 62,. La plaque est alors au contact
des connecteurs d'entrée 61 et de sortie 62, du corps de pompe 60, mais également
du couvercle 64 comme on peut le voir sur la figure 7. Cette plaque permet de manière
remarquable, en association avec le deuxième élément d'étanchéité 662 précédemment
décrit, de compléter l'étanchéité de la chambre 68, c'est dire de compléter l'étanchéité
entre le couvercle 64 et le corps de pompe 60, en venant clore la périphérie de la
chambre.
[0069] Ainsi, grâce à la présence combinée des éléments d'étanchéité précédemment décrits,
à savoir le premier élément d'étanchéité 661, le deuxième élément d'étanchéité 662,
et le troisième élément d'étanchéité 663, la chambre 68 est totalement étanche. Par
conséquent, si du liquide venait par accident (rupture ou déconnexion du tuyau déformable
63) à s'échapper du tuyau déformable 63 et à se retrouver dans la chambre 68, le liquide,
généralement de l'eau, se trouverait prisonnier dans la chambre 68 sans pouvoir s'en
échapper. Cela permet d'obtenir une pompe péristaltique particulièrement sûre car
entièrement étanche, c'est-à-dire ne pouvant pas laisser échapper de liquide, même
en cas de rupture de son tuyau déformable. Il est alors possible d'utiliser la pompe
péristaltique de l'invention dans des emplacements où toute présence de liquide est
interdite, comme par exemple à proximité immédiate de composants électriques ou électroniques.
[0070] Toutefois, l'invention telle qu'illustrée comprend un autre dispositif de sécurité,
qui peut d'ailleurs constituer une invention en tant que telle. En effet, la pompe
illustrée sur les figures 6 et 7 comprend un dispositif de vidange 67 conçu pour,
en cas de rupture du tuyau déformable 63 de la pompe péristaltique 6, vidanger le
liquide depuis la chambre 68 vers l'extérieur de la pompe péristaltique 6 selon une
trajectoire contrôlée. Ce dispositif de sécurité est particulièrement efficace lorsqu'il
est associé à un appareil électroménager 1 qui comporte un dispositif d'évacuation
114 de liquide, comme cela est détaillé ci-après.
[0071] Comme on peut le voir sur les figures 5 à 7, la pompe péristaltique 6 comprend deux
trous 671 qui forment alors un dispositif de vidange 67 mettant en relation la chambre
68 et l'extérieur de la pompe à un endroit précis, judicieusement sélectionné par
les concepteurs. Chacun des trous a un diamètre d'environ 1.2 mm, ce qui correspond
à une section d'évacuation de 2.26 mm
2. Les trous sont espacés de 2.5 mm. Ainsi, lorsque du liquide se trouve accidentellement
(pour les causes mentionnées précédemment) dans la chambre 68, il est possible de
contrôler la trajectoire d'écoulement du liquide en un endroit précis, réfléchi et
sélectionné à l'avance par les concepteurs. Par exemple il est alors possible d'éloigner,
grâce à l'emplacement du dispositif de vidange, le liquide, lors de son écoulement,
de tout composant électrique ou électronique.
[0072] En combinant le dispositif de vidange 67 avec les éléments d'étanchéité 661, 662,
663 définis précédemment, comme cela est illustré, la vidange contrôlée de la chambre
68, après une rupture du tuyau déformable 63, uniquement par le dispositif de vidange
67, est garantie quelle que soit l'orientation de la pompe dans l'espace. En effet,
si la pompe est orientée conformément à la figure 6, alors le liquide va naturellement,
par gravité, s'écouler par le dispositif de vidange 67 qui se trouve alors en un point
bas du corps de pompe. La présence du premier élément d'étanchéité 661 et du troisième
élément d'étanchéité 663 n'est, dans ce cas, pas nécessaire au bon écoulement uniquement
par le dispositif de vidange puisque ces éléments sont alors situés au-dessus du dispositif
de vidange 67. En revanche, si la pompe se trouve dans une autre orientation, par
exemple avec les connecteurs d'entrée 61 et de sortie 62 en bas, le dispositif de
vidange 67 se retrouve alors en un point haut de la pompe. En cas d'absence de troisième
élément d'étanchéité 663, le liquide pourrait alors s'écouler par l'interstice entre
le corps de pompe 60 et les connecteurs d'entrée 61 et de sortie 62. En l'absence
de deuxième élément d'étanchéité 662, le liquide pourrait également s'échapper par
l'interstice entre l'arbre d'entrainement 51 et le corps de pompe 60, et ce avant
même d'atteindre le dispositif de vidange 67. L'écoulement de liquide serait alors
incontrôlé, comme cela est le cas avec les pompes de l'art antérieur en cas de rupture
du tuyau déformable. Grâce aux éléments d'étanchéités 661, 662, 663, précédemment
décrits l'eau ne peut pas s'écouler par ces interstices et est donc contrainte de
s'écouler par le dispositif de vidange 67 et uniquement par le dispositif de vidange
67. En outre, la présence desdits éléments d'étanchéité 661, 662, 663 permet d'éviter
tout écoulement de liquide indésiré, c'est-à-dire ailleurs que par le dispositif de
vidange, si ce dernier venait à se boucher ou ne parvenait pas à assurer un débit
suffisant pour vidanger assez rapidement la chambre.
[0073] Comme on peut le voir sur la figure 4, le boitier 111 comprend un dispositif d'évacuation
114 de liquide conçu pour évacuer, à l'extérieur du boitier 111, le liquide en cas
de fuite de liquide depuis un dispositif de transport de liquide 32, 6, 33, en l'occurrence
une pompe péristaltique 6 ou un conduit 32, 33, et/ou de stockage de liquide, en l'occurrence
un réservoir 3. Le dispositif d'évacuation 114 de liquide est agencé de sorte que
le liquide ne puisse pas venir en contact avec le composant électrique ou électronique.
Plus précisément, le dispositif d'évacuation 114 de liquide comprend deux orifices
1141 disposés l'un à côté de l'autre. Chacun des orifices 1141 traverse le boitier
111, de sorte à mettre en communication l'intérieur du boitier 111 et l'extérieur.
Le fait d'utiliser deux orifices distincts permet d'assurer un débit d'évacuation
suffisant et de garantir un débit minimum si l'un des orifices 1141 venait à être
obstrué. Comme illustré par la figure 4, chaque orifice 1141 est un trou dont le diamètre
est sensiblement égal à 1.2 mm. Ainsi la section d'évacuation possible est d'environ
2.26 mm
2. Les trous sont séparés d'environ 2.5 mm.
[0074] Le dispositif d'évacuation 114 de liquide est situé à une distance d'environ 25 mm
par rapport au bord de la première surface de traitement 112 ce qui permet de garantir
une distance de sécurité lors de l'écoulement de l'eau au travers du dispositif d'évacuation
114 et d'éviter que le liquide évacué ne vienne au contact de la première surface
de traitement 112. Le dispositif d'évacuation 114 de liquide est situé en regard du
deuxième bras 12 ce qui permet de le masquer lorsque la pince à lisser est refermée,
améliorant ainsi l'esthétisme global.
[0075] Selon le mode de réalisation de l'invention illustré, le dispositif de vidange 67
de la pompe péristaltique 6 communique avec le dispositif d'évacuation 114 du boitier
111. En l'occurrence, comme on peut le voir sur les figures 4 et 5, le dispositif
de vidange 67 est situé en regard du dispositif d'évacuation 114. En d'autres termes,
le dispositif de vidange 67 est situé en vis-à-vis du dispositif d'évacuation 114.
Plus précisément, le dispositif de vidange 67 comporte deux trous 671, le dispositif
d'évacuation 114 comporte également deux orifices 1141, chacun des trous 671 appartenant
au dispositif de vidange 67 étant disposé en regard, c'est-à-dire en vis-à-vis, d'un
orifice 1141 du dispositif d'évacuation 114.
[0076] Avantageusement et de manière remarquable la section d'évacuation du dispositif de
vidange 67 et celle du dispositif d'évacuation 114 sont sensiblement identiques et
de l'ordre de 2.26 mm
2 ce qui garantit l'écoulement total du liquide qui pourrait se trouver dans la chambre
68 sans phénomène d'entonnoir.
[0077] Les dispositifs de vidange 67 et d'évacuation 114 sont alors séparés par un élément
d'étanchéité 664 assurant l'étanchéité, en l'occurrence un joint torique, entre le
dispositif de vidange et le dispositif d'évacuation 114. L'élément d'étanchéité 664
est maintenu dans un logement autour du dispositif de vidange 67 et est alors au contact
du boitier 111 et de la pompe péristaltique 6, et en particulier du corps de pompe
60. Grâce à ce mode de réalisation de l'invention, en cas de rupture du tuyau déformable
63 de la pompe péristaltique 6 de l'appareil électroménager 1, le liquide serait alors
évacué de manière contrôlée, définie par conception, c'est-à-dire de manière réfléchie,
uniquement par le dispositif d'évacuation 114, et via le dispositif de vidange 67
de la pompe péristaltique 6, pour que le liquide ne puisse pas venir au contact d'un
quelconque composant électrique ou électronique situé à l'intérieur du boitier 111.
En d'autres termes l'intérieur du boitier 111 est préservé de tout liquide éventuel,
et ce même en cas de défaillance au sein de la pompe péristaltique 6, ce qui améliore
considérablement la sécurité de l'appareil électroménager 1, que ce soit pour l'appareil
lui-même (ses composants électriques ou électroniques) et pour l'utilisateur (risque
d'électrocution).
1. Pompe péristaltique (6) pour appareil électroménager (1) comprenant un corps de pompe
(60) définissant une chambre (68) dans laquelle se trouve un tuyau déformable (63)
destiné à contenir un liquide à déplacer, caractérisée en ce que la pompe péristaltique (6) comprend un dispositif d'étanchéité (661, 662, 663) conçu
pour contenir le liquide à l'intérieur de la chambre (68) en cas de rupture du tuyau
déformable (63).
2. Pompe péristaltique (6) selon la revendication précédente, ladite chambre (68) comprenant
un rotor (65) en contact avec le tuyau déformable (63), ledit rotor (65) étant connecté
à un arbre d'entrainement (51) traversant le corps de pompe (60), caractérisée en ce que le dispositif d'étanchéité comprend un premier élément d'étanchéité (661) disposé
entre l'arbre d'entrainement (51) et le corps de pompe (60).
3. Pompe péristaltique (6) selon la revendication précédente caractérisée en ce que le premier élément d'étanchéité (661) comprend un joint à lèvre(s), et préférentiellement
un joint à deux lèvres.
4. Pompe péristaltique (6) selon l'une quelconque des revendications précédentes, ladite
pompe comprenant un couvercle (64) coopérant avec le corps de pompe (60) caractérisée en ce que le dispositif d'étanchéité comprend un deuxième élément d'étanchéité (662) disposé
entre le corps de pompe (60) et le couvercle (64).
5. Pompe péristaltique (6) selon l'une quelconque des revendications précédentes, ladite
pompe comprenant un connecteur d'entrée (61) destiné à recevoir un conduit d'aspiration
(32) de liquide, et un connecteur de sortie (62) destiné à recevoir un conduit de
refoulement (33) de liquide, connectés au tuyau déformable (63), caractérisée en ce que le dispositif d'étanchéité comprend un troisième élément d'étanchéité (663) disposé
entre le corps de pompe (60) et au moins l'un des connecteurs d'entrée (61) ou de
sortie (62).
6. Pompe péristaltique (6) selon la revendication précédente caractérisée en ce que le troisième élément d'étanchéité (663) comprend une plaque, préférentiellement en
silicone, traversée par chacun desdits connecteurs d'entrée (61), de sortie (62).
7. Pompe péristaltique (6) selon la revendication 5 caractérisée en ce que le troisième élément d'étanchéité (663) est disposé entre le corps de pompe (60)
et chacun des connecteurs d'entrée (61) et de sortie (62), ledit troisième élément
d'étanchéité (663) comprenant deux joints toriques.
8. Pompe péristaltique (6) selon l'une quelconque des revendications 5 à 7 caractérisée en ce que les connecteurs d'entrée (61) et de sortie (62) sont agencés dans un même plan appartenant
à une seule et même face externe de la pompe péristaltique (6).
9. Pompe péristaltique selon la revendication précédente caractérisée en ce que les connecteurs d'entrée (61) et de sortie (62) comportent chacun un coude de sensiblement
90°.
10. Pompe péristaltique (6) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de vidange (67) de liquide conçu pour, en cas de rupture
du tuyau déformable (63) de la pompe péristaltique (6), vidanger le liquide depuis
la chambre (68) vers l'extérieur de la pompe péristaltique (6) selon une trajectoire
contrôlée.
11. Pompe péristaltique (6) selon la revendication précédente caractérisée en ce que le dispositif de vidange (67) de liquide comprend au moins un trou (671).
12. Pompe péristaltique (6) selon l'une quelconque des revendications 10 à 11 caractérisée en ce que le dispositif de vidange (67) est agencé à travers le corps de pompe (60).
13. Appareil électroménager (1), formant préférentiellement un appareil de coiffure, comportant
une pompe péristaltique (6) caractérisé en ce que la pompe péristaltique (6) est conforme à l'une quelconque des revendications précédentes.
14. Appareil électroménager (1) selon la revendication précédente comportant une pompe
péristaltique (6) selon les revendications 2 et 5, ledit appareil comprenant un moteur
électrique (5), un réservoir (3) destiné à contenir un liquide à déplacer vers un
dispositif de consommation de liquide (4), caractérisé en ce que le connecteur d'entrée (61) est relié au réservoir (3), le connecteur de sortie (62)
est relié au dispositif de consommation de liquide (4), l'arbre d'entrainement (51)
est relié à un arbre moteur du moteur électrique (5), et la pompe péristaltique (6)
est disposée entre le réservoir et le dispositif de consommation de liquide.
15. Appareil électroménager (1) selon la revendication précédente comprenant une pompe
péristaltique (6) selon l'une des revendications 10 à 12, ledit appareil comportant
un boitier (111) comprenant la pompe péristaltique (6) et au moins un composant électrique
ou électronique, caractérisé en ce que le boitier (111) comprend un dispositif d'évacuation (114) de liquide conçu pour
évacuer, à l'extérieur du boitier (111), le liquide, et en ce que ledit dispositif d'évacuation (114) est agencé de sorte que le liquide ne puisse
pas venir en contact avec le composant électrique ou électronique, et en ce que ledit dispositif de vidange (67) communique avec ledit dispositif d'évacuation (114).
16. Appareil électroménager (1) selon la revendication précédente caractérisé en ce qu'un élément d'étanchéité (664) est disposé entre lesdits dispositifs de vidange (67)
et d'évacuation (114).