[0001] L'invention s'inscrit dans le domaine du matériel électrique pour véhicule de transport
terrestre, par exemple routier. Elle concerne plus particulièrement l'équipement électrique
des zones de chargement de marchandises et a été conçu notamment pour l'actionnement
de l'éclairage de ces zones, comme par exemple l'éclairage du compartiment de chargement
d'un véhicule de transport routier, y compris un véhicule à compartiment frigorifique.
[0002] Dans une telle configuration, le compartiment de chargement est défini par des cloisons
rigides et une toiture et comporte une ouverture, par exemple arrière ou encore latérale,
pour l'accès des personnes et l'introduction et l'extraction du chargement. L'ouverture
dispose en général d'un vantail à un ou deux panneaux, qui, quand la charnière est
verticale, sont souvent pivotés d'un grand angle vers les faces externes des parois
latérales, pour laisser un large accès à l'ouverture.
[0003] À partir du moment où l'ouverture est dégagée, de l'humidité peut pénétrer dans le
compartiment. Qui plus est, quand le compartiment est frigorifique, il présente un
risque de condensation. Néanmoins on souhaite bénéficier de la possibilité de mettre
en place un interrupteur pour l'éclairage de la zone de chargement ou pour l'activation
de toute autre fonction électrique, à portée de main des opérateurs qui s'affairent
pour décharger ou charger les marchandises. L'interrupteur doit avoir un niveau de
fiabilité élevé, pour répondre à toutes les sollicitations des opérateurs, même s'ils
sont gantés. L'interrupteur doit conserver un fonctionnement inchangé sur le long
terme.
[0004] On connait des interrupteurs construits autour d'une carte électronique (ou circuit
imprimé), qui permettent de mettre en place par exemple une fonction de temporisation,
avec une extinction automatique au bout d'un certain délai. D'autres fonctions électroniques
peuvent aussi être envisagées. L'ensemble peut être monté dans un boitier en plastique
pré-moulé à monter en applique. L'ensemble peut aussi être monté à l'arrière d'un
enjoliveur métallique plat cachant des éléments à encastrer. Dans les deux cas, une
ouverture centrale est ménagée, à travers laquelle est présent un poussoir sur lequel
l'opérateur est invité à appuyer pour provoquer un enfoncement dans le centre du poussoir,
qui provoque la commutation. Une résine, par exemple polyuréthane, peut être utilisée
pour immobiliser et protéger les composants électriques et la carte électronique sur
la face arrière de l'interrupteur. Dans le cas du système à encastrer, il est possible
de disposer une semelle périphérique qui participe à la protection des composants
électriques, notamment en empêchant l'entrée de l'humidité. Le dépôt de la résine
de protection sur les composants à l'arrière est une tâche délicate, car elle doit
être faite sans que la partie mobile de l'interrupteur soit impactée. Elle prend donc
du temps dans le processus de production.
[0005] Indépendamment des considérations ci-dessus, on connait la technologie des commutateurs
à dôme, qui sont basés sur des dômes en métal à rappel, normalement ouverts électriquement,
utilisés en association avec un circuit imprimé contre lequel le dôme est légèrement
écrasé souvent à l'aide du doigt et par l'intermédiaire d'un poussoir. En état détendu,
le dôme repose par leur bordure extérieure sur une piste. Lorsque l'on appuie dessus,
le dôme établit le contact avec une deuxième piste fermant ainsi le circuit. Néanmoins,
le dôme est petit et si l'appui n'est pas effectué au bon endroit, le résultat peut
être décevant. En pratique, dans un véhicule de transport de marchandise, il est indispensable
que le poussoir proposé soit de grande taille pour ne pas ralentir les opérations
en imposant une contrainte aux utilisateurs.
[0006] Pour surmonter ces difficultés qui ont été découvertes par une soigneuse observation
de la pratique, il est proposé dans le présent document un interrupteur électrique
comprenant une carte électronique (ou circuit imprimé) et un poussoir pour appui manuel
central ainsi éventuellement qu'un cadre pour le poussoir, la carte électronique s'étendant
parallèlement au poussoir avec des composants électroniques sur une première face,
ou face arrière, de la carte électronique qui n'est pas dirigée vers le poussoir et
éventuellement recouverts d'une résine de protection. Le poussoir ainsi formé est
de plus qualifié de plat car il est plat du côté visible pour l'utilisateur.
[0007] La face avant de la carte électronique porte un commutateur placé pour être actionné
par le poussoir. Il peut s'agir d'un commutateur à dôme, ou d'un autre type de commutateur
compatible avec un interrupteur à poussoir.
[0008] Et selon des principes originaux le poussoir est formé intégralement avec d'une part
une lèvre d'étanchéité s'appuyant sur la face avant de la carte électronique autour
du commutateur, et d'autre part des crochets retenant la carte contre ladite lèvre
d'étanchéité.
[0009] Ainsi, au sein d'une structure composite, on dispose d'un ensemble fonctionnel assurant
à la fois un assemblage et une fonction de réception d'une carte électronique, avec
l'organe de commande, à savoir le commutateur, et une protection contre l'entrée des
liquides, qu'il s'agisse d'un liquide de type résine lors de la fabrication, ou d'eau
lors des utilisations pendant la vie du produit, par exemple dans un environnement
humide de type compartiment frigorifique. La solution industrielle mise en oeuvre
permet une fabrication en série sans développement de nouveaux outillages.
[0010] L'interrupteur est remarquable en ce que la deuxième face de la carte électronique
porte un commutateur par exemple à dôme, et en ce qu'entre la carte électronique et
le poussoir peut être placée une feuille semi-rigide découpée avantageusement sous
la forme d'un disque (ou d'un octogone ou d'un autre polygone régulier) ajouré, bombée
vers le poussoir en sorte de constituer une voute au-dessus du commutateur à dôme.
Pour faciliter l'appui du poussoir sur le commutateur à dôme, par l'intermédiaire
de la feuille semi-rigide, celle-ci peut porter au droit du commutateur à dôme un
ergot. Celui-ci peut avoir une symétrie de révolution, et prendre une forme hémisphérique.
Néanmoins, à la place du commutateur à dôme, de la voute et de l'ergot, une autre
technologie de commutateur peut être utilisée.
[0011] Cette architecture permet de diriger les efforts d'appui effectués par l'opérateur
sur le poussoir, vers le commutateur à dôme, même si l'appui effectué par l'opérateur
n'est pas centré sur le poussoir. De plus la combinaison de deux matériaux, celui
souple du poussoir et celui semi-rigide de la feuille bombée formant voute, permet
de maîtriser la flexibilité de la matière en mouvement, et d'optimiser la conception.
Ainsi, le résultat pour l'opérateur est amélioré, tout en intégrant des pièces électriques
offrant de grands avantages, à savoir les commutateurs à dôme.
[0012] Le disque ou octogone ajouré peut faire une transition entre le disque flexible du
poussoir et un octogone rigide constitué par des parois de boitier dans l'espace interne
desquelles la carte électronique est placée. Ces parois sont semi-rigides, comme la
feuille du disque ou octogone ajouré.
[0013] Les parois peuvent retenir une coulée de résine de protection qui recouvre tout ou
partie des composants électroniques sur la première face, et elles peuvent aussi servir
pour l'encastrement dans la paroi sur laquelle l'interrupteur est mis en place.
[0014] De manière optionnelle et avantageuse :
- la feuille semi-rigide formant voute et pouvant être découpée sous la forme d'un disque
ou octogone ajouré peut plus précisément être, avec son ergot, une partie d'une pièce
en matière synthétique moulée qui par ailleurs forme un corps dans lequel est insérée
la carte électronique et comprenant des parois latérales ;
- l'interrupteur peut comprendre ainsi des parois latérales pour délimiter un espace
intérieur commun pour la carte électronique, la lèvre d'étanchéité et les crochets,
lesdits crochets étant placés à l'extérieur du périmètre défini par la lèvre d'étanchéité
;
- la carte électronique forme un polygone régulier, le poussoir étant circulaire concentrique
au polygone régulier ;
- la carte électronique peut être est une carte électronique d'interrupteur bistable,
ou une carte électronique d'interrupteur temporisé programmable ;
- l'interrupteur peut comprendre un enjoliveur rigide découpé pour permettre l'accès
au poussoir en l'encadrant, et pour permettre le passage de vis pour immobiliser l'interrupteur
électrique sur une cloison ;
- le poussoir peut comprendre une couverture de matière plastique souple surmoulée autour
de la feuille semi-rigide pouvant être découpée sous la forme d'un disque ou octogone
ajouré bombée en sorte de la recouvrir sur son côté opposé à la carte électronique,
et de la retenir en emprisonnant des pattes délimitées par des ajours découpés dans
la feuille semi-rigide bombée et disposées sur la périphérie de celle-ci.
[0015] Cette configuration permet une très bonne transmission de l'appui du poussoir vers
le commutateur à dôme.
[0016] L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'un interrupteur qui comprend
une étape de surmoulage d'une matière souple en sorte de former une couverture pour
le poussoir sur une structure semi-rigide formant par ailleurs un corps, puis la mise
en place de la carte électronique dans le corps et d'un cadre rigide autour de la
couverture du poussoir.
[0017] L'étape de surmoulage peut être menée sur la feuille ou le disque ou octogone ajouré
de matière semi-rigide bombée formant voute en sorte de former le poussoir sur une
face, la face concave. Le procédé comprend ensuite la mise en place de la carte électronique
au contact de l'autre face, la face convexe, de la feuille bombée de matière semi-rigide
après que celle-ci ait fait l'objet dudit surmoulage.
[0018] La mise en place d'un cadre autour du poussoir surmoulé est optionnelle.
[0019] L'étape de surmoulage peut comprendre le surmoulage des crochets ou clips de maintien
s'appuyant dans des empreintes préformées dans des parois latérales du corps.
[0020] L'étape de surmoulage peut former une semelle souple pour plaquer l'interrupteur
sur une cloison sur laquelle il est mis en place.
[0021] Préalablement, la feuille semi-rigide pouvant prendre la forme d'un disque ou d'un
octogone ajouré a préférentiellement été moulée avec son ergot dans une première matière,
par exemple une matière synthétique, distincte de la matière souple utilisée pour
fabriquer le poussoir.
[0022] L'étape de surmoulage peut comprendre le surmoulage de de la carte électronique s'appuyant
optionnellement dans des empreintes préformées de parois latérales d'un corps constituant
une pièce intégrale avec la feuille de matière semi-rigide, ledit corps étant dimensionné
pour accueillir la carte électronique.
[0023] Et le procédé peut comprendre aussi, après le surmoulage, une coulée d'une résine
sur la première face de la carte électronique. La lèvre permet de protéger le commutateur
à dôme et l'espace l'entourant de la résine lors de sa coulée. La feuille semi-rigide
bombé pouvant prendre la forme d'un disque ou d'un octogone ajouré et son ergot sont
aussi protégés de la résine en coulée, par la lèvre.
[0024] L'étape de surmoulage peut aussi former une semelle pour l'interrupteur intégrant
le poussoir, et complète un boîtier pour la carte électronique. Elle complète ainsi
la structure du produit.
[0025] La feuille de matière semi-rigide peut aussi comporter des ajours par lesquels la
matière moulée s'écoule au cours de l'opération de surmoulage.
[0026] Au final, on a une structure fabriquée en trois ou quatre parties : un corps intégrant
la feuille bombée prenant la forme d'un disque ou d'un octogone ajouré, un surmoulage
sur le corps, puis un enjoliveur optionnel encadrant le poussoir surmoulé et une carte
électronique.
[0027] L'invention va maintenant être décrite au vu des figures qui constituent une illustration
non limitative.
La figure 1 est une vue générale d'un véhicule porteur incorporant l'invention.
La figure 2 est une vue de face d'un interrupteur selon un mode de réalisation de
l'invention.
La figure 3 est une vue de dos d'un interrupteur selon un mode de réalisation de l'invention.
La figure 4 est une vue de côté d'un interrupteur selon un mode de réalisation de
l'invention.
La figure 5 est une vue de trois quarts des éléments constitutifs d'un interrupteur
selon un mode de réalisation de l'invention, au début de la phase de fabrication.
La figure 6A est une vue de trois quarts selon la représentation de la figure 5, des
éléments constitutifs d'un interrupteur selon un mode de réalisation de l'invention
après une étape intermédiaire de sur moulage.
La figure 6B est une vue de coupe correspondant à la figure 6A.
La figure 7A est une vue de trois quarts d'un interrupteur selon un mode de réalisation
de l'invention, à l'issue du montage engagé en figure 6A.
La figure 7B est une vue en coupe correspondant à la figure 7A.
[0028] [Fig. 1] La figure 1 montre un véhicule porteur 100 de type fourgon destiné par exemple
au transport de marchandises et à la livraison en milieu urbain ou semi-urbain. Il
peut s'agir d'un véhicule à compartiment frigorifique.
[0029] Le véhicule porteur 100 comporte une ouverture arrière 101 disposant d'une porte
à un ou deux pans articulés aux parois de la zone de chargement (porte non représentée
sur la figure). À proximité de l'ouverture arrière 101, sur la face interne d'une
des parois latérales de la zone de chargement, est mis en place un interrupteur 10
à une hauteur accessible aisément pour un opérateur intervenant dans le chargement
ou le déchargement du véhicule, et souhaitant actionner ledit interrupteur à la main.
L'interrupteur 10 est placé à l'intérieur du compartiment frigorifique.
[0030] [Fig. 2] En figure 2 on a représenté un interrupteur 10 selon l'invention, vu de
face. L'interrupteur 10 est représenté sous sa forme montée, finale et il est donc
prêt à l'utilisation pour l'opérateur. La partie visible est essentiellement constituée
d'un enjoliveur 11, et d'un poussoir 12 (ou touche), qui est l'interface de commande
de l'interrupteur. L'enjoliveur 11 peut être une pièce plate de surface rigide, par
exemple métallique, ici carrée. Elle est par exemple en acier inoxydable. Le poussoir
12 est par exemple une pièce circulaire en matière synthétique sur la surface, plate,
de laquelle est mise en place une signalétique sous la forme d'un logo signalant la
fonction de l'interrupteur. Le poussoir 12 est accessible, par sa surface plate, pour
l'utilisateur car il dépasse très légèrement d'une ouverture circulaire découpée dans
l'enjoliveur 11 à l'arrière duquel il est installé et maintenu. En appuyant sur la
surface du poussoir 12 l'opérateur peut enfoncer celui-ci de quelques millimètres,
selon une course autour du plan défini par la surface de l'enjoliveur 11 dont le poussoir
dépasse à travers l'ouverture circulaire. Celle-ci est placée de manière centrale
dans l'enjoliveur 11, et son diamètre est d'environ la moitié du côté du carré.
[0031] L'enjoliveur 11 a une forme carrée, avec des coins arrondis. À chaque coin se situe
des empreintes de tête de vis 13 pour la mise en place de vis. Ces vis auront une
fois mise en place leur tête située du côté de la zone de marchandise, et leur tige
encastrée dans la paroi latérale de la zone de chargement. Elles permettront le maintien
de l'interrupteur contre la paroi, qui est éventuellement creusée pour accueillir
sa partie centrale (visible en figure 3).
[0032] Enfin on distingue sur la figure les câbles conducteurs 14, ici au nombre de quatre
qui permettent l'alimentation électrique et tout transfert utile de signal électrique
en direction ou en provenance de l'interrupteur 10. Pour la mise en place de l'interrupteur,
les câbles peuvent être placés dans une saignée de la paroi ou dans une goulotte en
applique.
[0033] [Fig. 3] La figure 3 représente le même interrupteur 10 vu de l'arrière. La face
arrière de l'interrupteur 10 comporte une semelle 15 plate définissant le périmètre
de l'objet, qui est carré avec des coins arrondis, comme ce qui a été vu en observant
la face opposée en figure 2 et avec des dimensions qui sont les mêmes que celles vues
en figure 2. La semelle 15 comporte à ses quatre coins des trous pré percés pour le
passage des vis, et qui communiquent chacun avec une des empreintes de tête de vis
13 (figure 2). Le périmètre du carré de la semelle 15 correspond essentiellement au
périmètre du carré de l'enjoliveur 11 visible sur la face opposée.
[0034] Sur la surface de la semelle 15, dépasse perpendiculairement à celle-ci une paroi
latérale de boîtier 16 formant un octogone régulier. La paroi latérale de boîtier
16 a une épaisseur visible sur la figure permettant un compromis entre sa solidité
et sa rigidité d'une part et sa légèreté d'autre part.
[0035] L'octogone régulier formé par cette paroi est concentrique avec le carré de la semelle
15. Il a quatre côtés placés parallèlement aux côtés du carré de la semelle 15. Parallèlement
aux côtés du carré, l'octogone a une dimension maximale qui est proche des 2/3 du
côté du carré.
[0036] La paroi latérale de boîtier 16 a une hauteur (non visible sur la figure 3) permettant
de définir un volume intérieur dans lequel sont placés certains composants fonctionnels
de l'interrupteur 10. Le boîtier constitué par cette paroi latérale de boîtier est
fermé du côté de la zone de chargement notamment par le poussoir 12 qui a été discuté
en relation avec la figure 2 et du côté de l'intérieur de la paroi latérale du véhicule
par une surface de fond 17, formée de résine injectée, de la résine occupant l'essentiel
du volume interne du corps. A proximité de l'une des faces de l'octogone, présenté
en bas sur la figure 3, la surface de fond 17 est interrompue par les quatre câbles
conducteurs 14 déjà commentés en relation avec la figure 2, disposés les uns à côté
des autres parallèlement la face de l'octogone qu'ils bordent. La figure permet également
d'observer quatre clips de retenue 18 placés le long de quatre des côtés de l'octogone,
par paires symétriques, et de manière régulière autour de celui-ci. Il n'y a pas de
clip de retenue le long de la paroi de l'octogone sur laquelle sont placés les câbles
conducteurs 14. Les clips de retenue 18 seront commentés plus loin. La résine injectée
occupe le volume intérieur défini par la paroi latérale de boîtier 16.
[0037] [Fig. 4] En figure 4 on observe une vue de côté de l'interrupteur présenté aux figures
précédentes. On observe en particulier que la semelle 15 est légèrement plus épaisse
que l'enjoliveur 11 et est collée à celui-ci sur toute leur surface. On observe également
que la paroi latérale de boîtier 16 a une hauteur, perpendiculairement au plan de
la paroi sur laquelle l'interrupteur va être monté d'environ cinq fois supérieure
à l'épaisseur de la semelle 15, définissant ainsi un volume intérieur pour la mise
en place des composants électriques recouverts de résine.
[0038] [Fig. 5] La figure 5 représente l'interrupteur 10 sous forme démontée, les différents
éléments étant placés les uns vis-à-vis des autres en vue du montage, dont la figure
5 constitue une représentation de la première étape constituant un repérage des pièces,
avant une opération de surmoulage.
[0039] En partie haute on retrouve l'enjoliveur 11, qui est une pièce métallique plate et
carrée comprenant une large découpe circulaire en son centre formant une ouverture
42.
[0040] Un corps 19 (ou boitier) est également visible, et est principalement délimité par
les parois latérales de boîtier 16, formant une surface latérale de celui-ci, cylindrique
de section octogonale. Sur l'une des sections latérales définie par la paroi latérale
de boîtier 16 est présente une feuille semi-rigide bombée 20 prenant la forme d'un
disque ou d'un octogone ajouré, délimité par huit ajours disposés régulièrement sur
sa périphérie. La feuille semi-rigide bombée 20 et la paroi latérale de boîtier 16
constituent ensemble le corps 19 qui est une pièce moulée intégrale, en matière synthétique
semi-rigide. En particulier, la feuille bombée 20 a de part des choix de sa géométrie,
de son épaisseur et de la matière, la capacité à fléchir plastiquement sous un appui,
avant de se redresser élastiquement.
[0041] La feuille semi-rigide bombée 20 est une structure légèrement bombée vers l'extérieur
du volume défini par la paroi latérale de boitier 16 et s'étendant de manière régulière
autour de l'axe de symétrie du corps 19 - cet axe de symétrie étant défini par l'octogone
régulier constitué par la paroi latérale de boîtier 16. La feuille semi-rigide bombée
20 est relié de manière régulière par huit pattes 21 aux huit sommets de l'octogone
définis par la paroi latérale de boîtier 16, sur la face ou section de la paroi latérale
de boîtier 16 placée, lors du montage qui est prévu en fin de fabrication, du côté
de l'enjoliveur 11. Les huit pattes 21 relient ainsi la partie principale et centrale
de la feuille bombée 20 à chacune une des huit arêtes de la paroi latérale de boîtier
16, et le lien ne se fait qu'à l'extrémité de l'arête correspondant à la face du boîtier
destinée à être du côté de l'enjoliveur 11.
[0042] Ces huit pattes 21 définissent entre elles des ajours 22, au nombre de huit et s'étendant
chacun le long d'un des côtés de l'octogone de la paroi latérale de boîtier 16. Ces
ajours 22 sont interrompus en direction de l'axe de symétrie du corps 19 par des bords
de découpe semi-circulaires dont la forme assure une transition d'une patte 21 donnée
à sa voisine.
[0043] Chacune des pattes 21 s'étend à partir du somment de l'octogone où elle prend naissance
de manière essentiellement perpendiculaire à la paroi latérale de boîtier 16, et suivant
la bissectrice de l'angle de l'octogone. La patte 21 suit un court trajet rectiligne
avant de présenter un décroché vers l'intérieur du volume délimité par la paroi latérale
de boîtier 16. Le décroché a une hauteur de quelques millimètres, en sorte que la
feuille semi-rigide bombée 20 soit placée à l'intérieur du volume délimité par la
paroi latérale du boîtier 16, mais à proximité de la section de celle-ci placée du
côté de l'enjoliveur 11 sur la figure, et du poussoir quand il a été mis en place
à l'issue de l'étape de surmoulage.
[0044] Sur une vue sous un angle différent du corps 19, à droite sur la figure 5, on voit
l'intérieur du corps 19, et la face interne de la feuille semi-rigide bombée 20, ainsi
que la face interne de la paroi latérale de boîtier 16.
[0045] Sur un côté de l'octogone sur deux, alternativement, sur la face interne de la paroi
latérale se trouve un méplat 43 en trois larges sections rectilignes à 90° les unes
des autres. La section centrale du méplat 43 débouche sur l'ajour 22 correspondant,
et elle s'étend le long de celui-ci. Elle est de plus centrée le long du côté de l'octogone
concerné. Les deux autres sections du méplat sont présentes à ses deux extrémités,
et s'éloignent de l'ajour 22. Elles s'interrompent en une extrémité borgne à mi-chemin
du bord libre de la paroi latérale. Au final, le méplat 43 a une forme de U aplati.
[0046] Et au centre de la face interne de la feuille semi-rigide bombée 20, est présent
un ergot 44, ponctuel, sous la forme d'une petite excroissance de matière approximativement
hémisphérique, attachée par son disque diamétral à la surface de la feuille semi-rigide
bombée 20 dont il constitue une excroissance formée au cours d'une opération de moulage.
[0047] La figure 5 permet également d'observer une carte électronique 23 (ou circuit imprimé)
de forme octogonale, sur laquelle sont placées quatre connexions de conducteur 24,
le long de l'un des côtés de l'octogone, et un commutateur électrique 25, disposé
de manière centrale. Ce dernier a une forme sensiblement carrée. Il est de type interrupteur
à dôme tactile ou commutateur à dôme.
[0048] L'octogone régulier de la carte électronique 23 a des dimensions adaptées à son insertion
à l'intérieur de l'octogone défini par le corps 19. Les connexions de conducteur 24
sont placées sur la face de la carte électronique 23 qui n'est pas tournée vers l'enjoliveur
11, dite première face ou face arrière (cette première face n'est pas visible sur
la figure 5, et elle porte des composants électriques, non visibles sur la vue). A
l'inverse le commutateur électrique 25 est sur la face de la carte électronique 23
qui est tournée vers l'enjoliveur 11, qui est appelée deuxième face ou face avant.
Cette deuxième face est visible sur la figure 5.
[0049] La carte électronique 23 est mise en place par la section du corps 19 opposée à la
feuille semi-rigide bombée 20, qui contrairement à la section opposée en grande partie
obturée par la feuille semi-rigide bombée 20, est pleinement ouverte.
[0050] [Fig. 6A] La figure 6A montre le surmoulage qui est effectué sur le corps 19, avant
l'assemblage. Au centre de la figure on a représenté l'ensemble réel constitué du
corps 19 portant le surmoulage, et pour les besoins de l'explication, on a représenté
en partie basse le surmoulage virtuellement sans le corps 19, celui-ci étant considéré
comme présent mais invisible et transparent.
[0051] L'étape de surmoulage produit une pièce synthétique unique dont le principal volume
est une semelle 15 qui est une fine forme essentiellement plate, carrée et aux sommets
arrondis, constituée en matière synthétique moulée et intégrant le poussoir 12, qui
en fait partie. La semelle 15 porte le corps 19 sur l'une de ses faces, qui n'est
pas visible sur la figure 6A. Le poussoir 12 est une large partie centrale de la semelle
15, circulaire et plate sur la face de la semelle qui ne porte pas le corps 19, et
qui est au contraire visible sur la figure 6A. Le poussoir 12 constitue une excroissance
de cette face de la semelle au-dessus de son plan, qui est prévue pour être engagée
dans l'ouverture 42 de l'enjoliveur 11. La surface principale de cette face de la
semelle et la surface du poussoir 12 sont ainsi parallèles l'une à l'autre et leurs
plans sont séparés l'un de l'autre de quelques dixièmes de millimètres (valeur indicative,
non limitative).
[0052] La semelle 15 est percée par huit trous de forme essentiellement rectangulaire ou
légèrement pentagonale (un petit côté du rectangle étant en fait brisé, formant une
géométrie convexe) disposés en cercle, de manière régulière autour du poussoir 12,
dans lesquelles les pattes 21 sont emprisonnées à la suite du moulage. Un pont de
matière surmoulée 47 situé à l'intérieur du volume interne du corps délimité par la
paroi latérale 16 de boitier constitue un lien maintenant chaque patte 21 immobile
contre la semelle 15. Chacune des pattes 21 est liée par ce pont de matière surmoulée
47 à l'approche du sommet de l'octogone auquel elle est fixée, sur la courte section
rectiligne qu'elle présente avant le décroché qu'elle présente vers l'intérieur du
volume du corps 19.
[0053] La semelle 15 est percée par quatre trous 40 de forme circulaire pour le passage
des vis, à proximité des quatre coins.
[0054] [Fig. 6B] La figure 6B montre les mêmes éléments que la figure 6A, mais en coupe,
selon le plan de coupe indiqué en figure 6A. On voit que la feuille semi-rigide bombée
20 est d'épaisseur constante mais bombée vers l'extérieur du corps 19 (plus précisément
vers l'embouchure la plus proche du corps 19, qui est celle sur les sommets de laquelle
les pattes 21 sont fixées), et que l'ergot 44 est par conséquent placé au fond d'une
cuvette.
[0055] Les parties des pattes 21 contiguës à la feuille semi-rigide bombée 20 ne sont pas
recouvertes par les ponts de matière surmoulée 47, alors qu'au-delà du décroché présent
sur ces pattes, les parties des pattes 21 contiguës aux sommets de l'octogone sont
à l'inverse recouvertes par les ponts de matière surmoulée 47. Les parties des pattes
21 contiguës à la feuille semi-rigide bombée 20 sont ainsi libres.
[0056] Le poussoir 12 est moulé le long de l'essentiel de la surface de la feuille semi-rigide
bombée 20 et constitue donc pour celui-ci une couverture. Il épouse au contact de
cette feuille la forme incurvée de celle-ci.
[0057] Une lèvre 45 circulaire de matière flexible est formée par le surmoulage le long
de la paroi latérale de boitier 16, à une faible distance de celle-ci sur son côté
interne, s'approchant du milieu des côtés de l'octogone, et s'écartant des limites
de l'octogone au droit des sommets de celui-ci. Cette lèvre 45 est formée sur la face
interne de la semelle 15, au-delà, du diamètre défini par les parties libres de pattes
21.
[0058] Elle est penchée vers le centre du corps 19 et constitue une structure tronconique
de faible hauteur et de faible épaisseur par rapport à son diamètre.
[0059] La matière surmoulée comporte huit creux 46 disposés régulièrement devant les côtés
de l'octogone, autour de la feuille semi-rigide bombée 20. Chacun de ces creux 46
est défini dans la matière surmoulé par l'empreinte d'une forme du moule ayant laissé
un vide, du bord de la feuille semi-rigide bombée 20 (surmoulé sur sa face externe
jusqu'à son bord), aux pattes 21 rejoignant les sommets du côté de l'octogone correspondant,
et à un trottoir de matière surmoulée en arc de cercle s'étendant entre les extrémités
des deux pattes 21 et bordant la lèvre 45 sur le côté interne de cette dernière.
[0060] La matière surmoulée forme aussi des clips de retenue 18 contre la surface interne
de quatre des côtés de l'octogone défini par la paroi latérale de boitier 16, et plus
précisément emboîté dans les méplats 43 de cette paroi. Ces clips de retenue 18 sont,
vus de face, formés en trois larges sections rectilignes à 90° les unes des autres,
et vus de coupe, de trois sections de géométrie variable. Le clip de retenue 18 comprend
une portion basse 18a qui constitue une extension de la semelle 15 au droit de la
face interne de celle-ci, le long de la face interne de l'octogone, et occupant une
partie basse de la partie centrale du méplat 43 tout en débordant légèrement de celui-ci
vers l'axe central. Puis, à environ les 2/3 de la hauteur du méplat, la matière surmoulée
est brusquement beaucoup plus épaisse, du fait d'un décroché vers le centre du boitier,
qui définit une forme de crochet 18b. Plus on s'éloigne de la semelle 15, plus l'épaisseur
du crochet diminue du fait d'un rétrécissement progressif formant pente de la matière
surmoulée au fur et à mesure du parcours de la matière contre la paroi latérale de
boitier 16. À la hauteur de la fin du méplat 43, la matière surmoulée est interrompue,
soit par un nouveau décroché dans la partie centrale, soit par l'obtention d'une épaisseur
nulle à l'issue du rétrécissement progressif dans les deux portions latérales allongées
du méplat 43. Ces deux portions allongées et en biseau de la matière moulée formant
clip sont référencées 18c.
[0061] À partir de cette étape de surmoulage, est constitué un boiter plastique bi-matière.
La matière surmoulée formant la semelle 15 et le poussoir 12, notamment, est plus
souple que la matière du corps 19. L'ensemble formé de la feuille semi-rigide bombée
20 et du poussoir 12 moulé sur sa face externe bombée dispose, du fait de sa composition
stratifiée, d'une flexibilité adaptée à l'actionnement du commutateur électrique lors
de l'appui d'un utilisateur ne prêtant pas nécessairement une attention particulière
au maniement du produit.
[0062] La présence des ajours 22 visibles en figure 5 permet, lors du surmoulage, de garantir
l'écoulement de la matière surmoulée d'une face à l'autre du corps.
[0063] En figure 6B on voit aussi la carte électronique 23 en coupe. Pour simplifier la
vue, les composants électroniques présents sur la face arrière n'ont pas été représentés.
Par contre, le commutateur électrique 25 est visible. Il est au droit de l'ergot 44.
[0064] [Fig 7A] En figure 7A, les trois parties de l'interrupteur 10 (incluant le boîtier
portant son surmoulage) ont été assemblées. Cela passe par l'assemblage de l'enjoliveur
11 sur la face de la semelle 15 portant le poussoir 12, les côtés des deux carrés
étant placés en correspondance, et le poussoir 12 pénétrant dans l'ouverture 42 découpée
dans l'enjoliveur 11. L'enjoliveur 11 constitue ainsi une pièce rapportée, et il est
collé, par exemple.
[0065] Cela passe aussi par l'insertion de la carte électronique 23 dans le corps 19, et,
une fois cette insertion menée à bout, l'injection d'une résine dans celui-ci pour
immobiliser (emprisonner) la carte et protéger les composants électroniques présents
sur sa face arrière. Sur la figure 7A, les composants électroniques portés par la
carte électronique 23 sur sa face arrière ne sont pas figurés, et la résine injectée
non plus, uniquement aux fins de simplifier la représentation.
[0066] [Fig 7B] La figure 7B montre la vue de la figure 7A en coupe selon le plan de coupe
indiqué en figure 7A. Par volonté de simplifier la vue, la résine injectée dans le
boîtier n'est à nouveau pas représentée, ni les câbles conducteurs 14, ni non plus
les composants électroniques présents sur la face arrière de la carte électronique
23.
[0067] La carte électronique 23 a été placée dans l'espace prévu à cet effet. Elle est parallèle
à la semelle et à l'enjoliveur 11, et retenue par les crochets formés par les clips
18. Plus précisément, elle est passée, lors de son insertion et de sa mise en place,
le long de l'ouverture de largeur progressivement diminuée définie par les sections
18a puis la pente des formes de crochet 18b des clips, puis elle a surmonté, en s'arquant
légèrement et en repoussant la matière de clips, la résistance opposée par l'extrémité
des formes de crochet 18b et enfin elle a dépassé le décroché constitué par la transition
entre la forme de crochet 18b et la section 18a. À partir de cet instant elle est
bloquée par les clips qui lui opposent leur forme de crochet 18b. La carte électronique
23 est placée à la hauteur des sections 18a des clips, et son anneau le plus large
se trouve tenu entre la lèvre 45 et les sections formant crochet 18b des clips, dont
la distance, mesurée parallèlement à l'axe de symétrie octogonale du corps 19, a été
choisie pour immobiliser la carte électronique 23 une fois celle-ci placée.
[0068] La lèvre 45, qui est en matière souple et a été légèrement surdimensionnée, et en
tout cas, pas sous-dimensionnée, oppose un effort de placage de la carte sur les formes
de crochet 18b et garantit ainsi une étanchéité en vue d'éviter que la résine injectée
s'écoule dans l'espace libre existant entre la carte et le disque ou octogone ajouré.
[0069] Sur la figure, la partie libre de pattes 21 vient affleurer la surface de la carte
électronique 23, mais il est aussi possible qu'une distance soit conservée entre les
deux structures. l'ergot 44 vient affleurer le commutateur électrique 25 ou en tout
cas l'approche sans l'enfoncer dans la position de repos qui est ainsi définie.
[0070] Autour de l'ergot 44 et du commutateur électrique 25 est présente une cavité régulière
de symétrie d'ordre 8, s'étendant sous l'essentiel de la surface du poussoir 12 et
la feuille semi-rigide bombée 20, et qui est préservée de l'injection de résine par
la lèvre 45.
[0071] La lèvre 45 ayant été formée au cours du moulage sous une forme inclinée, elle se
plie, en rencontrant la surface de la carte électronique 25, sur toute sa longueur,
sur son même côté, à savoir son côté regardant vers l'axe central du corps 19. Ainsi,
l'étanchéité est garantie.
[0072] À partir de ce moment, l'appui, par un utilisateur sur le poussoir 12, vient provoquer
l'enfoncement du centre de la feuille semi-rigide bombée 20, et par l'ergot 44, un
appui dirigé spécifiquement sur le commutateur 25. La géométrie bombée de la feuille
semi-rigide permet de garantir, avec l'ergot, l'activation du commutateur 25 même
si la pression exercée par l'utilisateur n'est pas centrée.
[0073] La présence des creux 46 permet une flexibilité améliorée de l'ensemble constitué
de la feuille semi-rigide bombée 20 et de la matière surmoulée constituant le poussoir
12.
[0074] La forme octogonale du boitier permet une intégration optimisée dans une réservation
cylindrique préparée dans la paroi qui accueille ensuite l'interrupteur 10.
[0075] La résine est injectée par l'ouverture du corps 19 et vient occuper l'espace octogonal
sur la face de la carte électronique ne portant pas le commutateur électrique 25,
c'est-à-dire la première face ou face arrière. Dans cet espace sont présents des composés
électriques montés sur la carte électronique 23 et non représentés aux figures, mais
qui bénéficient d'être noyés sous la résine qui les protège. Dans certains cas, il
est nécessaire de laisser leur surface supérieure accessible, pour permettre une programmation.
Néanmoins, l'invention prévoit qu'une programmation soit accessible par une combinaison
d'appuis sur le poussoir, l'éclairage du véhicule constituant un retour visuel du
signal de commande. Donc dans la plupart des cas, on remplira intégralement le boitier
de résine, sur la face arrière de la carte électronique, sans chercher à laisser un
accès aux composés électriques.
[0076] Le cadre peut constituer un enjoliveur rigide découpé pour permettre l'accès de l'utilisateur
au poussoir, et pour permettre le passage de vis pour immobiliser l'interrupteur sur
une paroi. Le cadre peut être constitué uniquement de l'enjoliveur. Le cadre ou l'enjoliveur
est éventuellement métallique et le poussoir est alors en matière synthétique.
[0077] Comme on l'a vu, la carte électronique peut être une carte à huit côtés et la feuille
semi-rigide bombée peut avoir alors la forme d'un disque ou octogone ajouré découpé
en sorte de répondre à une symétrie d'ordre 8, par exemple sous la forme d'un disque
à huit pattes, le poussoir étant circulaire. Cela est adapté à l'utilisation et à
la mise en place.
[0078] L'interrupteur est décliné en deux versions :
une première version dans laquelle l'interrupteur est un poussoir électriquement bistable
(une position stable passante et une position stable non passante) - cette version
est dite « interrupteur impulsionnel » et implique la présence de composants électroniques
relativement simples sur la face arrière de la carte électronique. Un contact électrique
par le commutateur à dôme fait passer indifféremment de l'une à l'autre des deux positions
électriques, et la position électrique atteinte est maintenue jusqu'à un nouveau contact
électrique par le commutateur à dôme ;
et une deuxième version « interrupteur temporisé programmable » disposant d'un microcontrôleur
sur la face arrière de la carte électronique permettant de configurer une durée de
temporisation sur des plages de temps préprogrammées. Le poussoir 12 est alors une
interface de programmation pour l'installateur. Par différentes combinaisons d'appui,
l'installateur peut paramétrer le système selon son souhait, l'éclairage du véhicule
émettant alors, comme cela vient d'être mentionné, le retour visuel du signal de commande.
Une fois la durée de temporisation programmée, si un contact électrique est effectué
par le commutateur à dôme à un moment où l'interrupteur est en position non passante,
alors il passe en position passante, et y reste pendant la durée préprogrammée, à
l'issue de laquelle il revient par lui-même en position non passante.
[0079] L'interrupteur présenté s'adapte particulièrement bien à l'installation électrique
d'un véhicule de transport, du fait de sa conception solide et sa facilité d'utilisation.
Il résiste à une utilisation intensive et exigeante, ainsi qu'à l'exposition à des
conditions froides et humides. C'est pourquoi il est particulièrement adapté aux véhicules
industriels dans lesquels des marchandises sont chargées et déchargées fréquemment,
et pour laquelle il est nécessaire de disposer d'un éclairage, et d'une temporisation
de cet éclairage. Il est particulièrement adapté à un compartiment frigorifique de
véhicule de transport. L'interrupteur peut néanmoins être utilisé à d'autres emplacements.