Domaine technique de l'invention
[0001] La présente invention concerne de manière générale le domaine des fermetures d'ouvrants
ou de portes, en particulier des systèmes de poignée.
[0002] Elle concerne plus particulièrement une poignée de crémone pour une porte de camion,
notamment frigorifique.
[0003] L'invention s'applique notamment aux poignées de crémone destinées à être implantées
sur une face externe de porte, notamment une porte de camion, en particulier frigorifique.
Dans ce type d'agencement, la crémone comprend une barre généralement verticale et
rigidement solidaire d'un bras rotatif, cette barre étant par exemple soudée ou vissée
à une première partie du bras rotatif. L'ouverture du bras rotatif fait ainsi pivoter
en rotation la barre verticale ainsi que des pênes qu'elle porte situés, par exemple,
en haut et en bas de la porte équipée d'un tel agencement, pour permettre son ouverture.
[0004] L'invention s'applique également aux camions à carrosserie sèche et aux systèmes
de poignée pour installations fixes ou mobiles, comme les containers ou les
« shelters ».
État de la technique
[0005] On connaît du document
EP 2921956 une poignée de crémone pour une porte de camion comportant :
- un socle destiné à être solidarisé avec ladite porte, ledit socle définissant un plan
de socle ;
- un bras rotatif monté mobile sur ledit socle et destiné à être rigidement solidarisé
à une barre de crémone pour entraîner en rotation ladite barre de crémone entre une
position de fermeture où ledit bras rotatif est rabattu contre ledit socle et une
position d'ouverture où ledit bras rotatif est écarté dudit socle ;
- un crochet monté mobile en rotation sur ledit socle pour basculer entre une position
de retenue dans laquelle ledit crochet retient ledit bras rotatif en position de fermeture
et une position de libération dudit bras rotatif ; et
- un mécanisme de verrouillage et de déverrouillage de la poignée en position de fermeture
comprenant un moteur, une came rotative et un système de transmission du mouvement
dudit moteur à ladite came, ledit système de transmission étant adapté à entraîner
ladite came en rotation autour d'un axe de came perpendiculaire audit plan de socle
entre une position de verrouillage dans laquelle ladite came interdit le basculement
dudit crochet vers ladite position de libération et une position de déverrouillage
dans laquelle ladite came autorise le basculement dudit crochet dans ladite position
de libération.
[0006] Un exemple d'une telle poignée est le modèle du type
« 16 UL-RC » de la gamme TORSEO 16 fabriqué et commercialisé par la société POMMIER.
[0007] Une poignée de crémone du type ci-dessus permet notamment d'ouvrir la porte sur laquelle
elle est fixée d'une seule main et d'un seul geste.
[0008] Dans le document
EP 2921956, le moteur (actionneur 34) est un moteur linéaire et le mécanisme de transmission
du mouvement du moteur à la came rotative, avec plusieurs bras de levier et une longue
tige rectiligne reliant la came aux bras, est complexe et relativement étendu en longueur.
De plus, l'actionneur présente un gros volume par rapport au reste de la poignée (bras
rotatif et socle).
[0009] Ce sont les raisons pour lesquelles le mécanisme de verrouillage et de déverrouillage
de la poignée divulguée dans le document
EP 2921956 est situé principalement à l'extérieur du bras rotatif, à l'exception de la came.
[0010] En effet, comme le montre bien la figure 2 du document
EP 2921956, le mécanisme de verrouillage et de déverrouillage est enfermé dans un boîtier, dont
une partie (référencée 14) est disposée latéralement à côté du socle de la poignée
et une autre partie (référencée 15) sous celui-ci.
[0011] Ainsi, la solution d'ouverture et de fermeture motorisée proposée dans le document
EP 2921956 entraîne que la poignée de crémone présente un encombrement hors-tout très important
et est très différente, en taille et en aspect, d'une poignée « classique » non motorisée
(voir par exemple les modèles du type
« 16 UL-R » et
« 16 UL-X » dans la même gamme), de sorte que la gamme des poignées n'est pas homogène. Ainsi,
le changement d'une poignée de ce type par une poignée classique (ou
vice versa) peut être compliqué, par exemple si le système de fixation de la poignée télécommandée
sur la porte de camion est différent de celui d'une poignée standard.
[0012] De plus, la poignée de crémone de l'art antérieur ne peut pas être installée en applique
sur une porte de camion et doit être nécessairement encastrée dans l'épaisseur de
cette porte, typiquement comprise entre 45 et 100 millimètres. Dans le cas d'un camion
frigorifique où la porte comprend un panneau isolant thermique, l'autre partie du
boîtier située sous le socle de la poignée pénètre donc profondément dans ce panneau
et peut alors créer un pont thermique entre la face interne de la porte du camion
qui est exposée au froid et sa face externe qui peut être exposée à de fortes températures,
et ceci d'autant plus que le socle et le boîtier sont souvent réalisés en métal ou
en acier qui sont de bons conducteurs thermiques.
Présentation de l'invention
[0013] Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente
invention propose une poignée de crémone motorisée qui ressemble à une poignée standard,
qui peut être montée sur une porte de camion en applique ou par encastrement, et qui
limite les risques de pont thermique après montage.
[0014] Plus particulièrement, on propose selon l'invention une poignée de crémone telle
que définie dans la revendication 1, dans laquelle ledit moteur est un moteur rotatif
autour d'un axe de moteur et ledit système de transmission est formé d'une vis sans
fin (48) couplée à un arbre dudit moteur et de dents présentes sur une surface externe
cylindrique de ladite came et venant engrener ladite vis sans fin.
[0015] Ainsi, grâce à l'utilisation combinée d'un moteur rotatif et d'un système de transmission
du type « vis sans fin / roue dentée », il est possible d'intégrer le mécanisme de
verrouillage et de déverrouillage de la poignée complètement à l'intérieur du bras
rotatif, de sorte que la poignée de crémone selon l'invention ressemble, vue de l'extérieur,
à n'importe quelle autre poignée « classique » fonctionnant de la même manière et
l'homogénéité de la gamme des poignées est conservée.
[0016] En effet, grâce à l'effet de démultiplication du système vis sans fin et roue dentée,
il est possible de mettre en rotation la came facilement, même si un couple important
est nécessaire, avec un moteur d'encombrement relativement réduit qui ne développe
pas un couple-moteur très important.
[0017] Par ailleurs, comme le mécanisme de verrouillage et de déverrouillage peut être intégré
dans le bras, la poignée ne présente plus de surépaisseur sous le socle et le risque
de point chaud après montage sur une porte de camion frigorifique est réduit. De plus,
la poignée de l'invention peut être montée en applique ou encastrée sur la porte du
camion.
[0018] D'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de la poignée de crémone
conforme à l'invention, prises individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement
possibles, sont les suivantes :
- ledit moteur, ledit système de transmission et ladite came sont embarqués dans ledit
bras rotatif de la poignée ;
- ledit bras rotatif étant mobile en rotation autour d'un axe de poignée, ledit axe
de moteur du moteur est perpendiculaire audit axe de poignée ;
- ladite poignée comporte des moyens de rappel à l'encontre de la rotation de ladite
came entraînée par la vis sans fin de ladite position de verrouillage à ladite position
de déverrouillage ;
- ledit moteur, ledit système de transmission et ladite came sont logés à l'intérieur
d'un boîtier, et ledit boîtier est assemblé avec des moyens de fixation démontables
sur un support de fixation rigidement solidarisé audit bras rotatif ;
- ledit bras rotatif comprend une première partie montée mobile en rotation sur ledit
socle autour d'un axe de poignée et destinée à être rigidement solidarisée à ladite
barre de crémone et une seconde partie formant un levier articulé à pivotement autour
d'un axe de levier solidaire de ladite première partie, ledit levier s'étendant, d'un
côté, en un arceau, et se prolongeant, d'un autre côté, en une manette d'actionnement
dudit levier, et ledit mécanisme de verrouillage et de déverrouillage comprend un
chariot monté mobile à coulissement le long dudit arceau du levier et couplé à ladite
came pour coulisser à la faveur de sa rotation entre ladite position de verrouillage
et ladite position de déverrouillage ;
- ledit mécanisme de verrouillage et de déverrouillage de la poignée en position de
fermeture comprend en outre une pièce bloqueuse montée mobile en rotation sur ledit
socle pour tourner entre une position de blocage dans laquelle ladite pièce bloqueuse
interdit le basculement dudit crochet vers ladite position de libération, et une position
de déblocage dans laquelle ladite pièce bloqueuse autorise le basculement dudit crochet
dans ladite position de libération, et ledit chariot comprend des moyens de déblocage
de ladite pièce bloqueuse qui sont agencés en regard de ladite pièce bloqueuse lorsque
ladite came est en position de déverrouillage, lesdits moyens de déblocage étant configurés
pour faire tourner ladite pièce bloqueuse dans sa position de déblocage à la faveur
du pivotement dudit levier par traction d'un utilisateur sur ladite manette d'actionnement
;
- ladite poignée comporte une serrure à clé, ladite serrure à clé comprenant un barillet
cylindrique et un pêne monté coulissant au travers dudit barillet et couplé audit
chariot pour faire coulisser ledit chariot lorsque la came est bloquée en position
de verrouillage ;
- ladite came est en forme de quart de roue dentée et comprend un ergot ayant une tête
d'ergot qui, lors de la rotation de ladite came de ladite position de verrouillage
à ladite position de déverrouillage, vient en appui avec une première butée dudit
chariot pour pousser ledit chariot le long dudit arceau, et ledit pêne comprend une
extrémité recourbée venant en butée contre une deuxième butée dudit chariot pour tirer
ledit chariot le long dudit arceau.
[0019] Bien entendu, les différentes caractéristiques, variantes et formes de réalisation
de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons
dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres.
Description détaillée de l'invention
[0020] La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples
non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle
peut être réalisée.
[0021] L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation préféré illustré sur les dessins.
En conséquence, il faut comprendre que, lorsque les caractéristiques mentionnées dans
les revendications sont suivies de signe de référence, ces signes sont inclus uniquement
dans le but d'améliorer l'intelligibilité des revendications et ne limitent aucunement
la portée des revendications.
[0022] Sur les dessins annexés :
[Fig. 1] montre une vue d'ensemble en perspective d'une poignée selon un mode de réalisation
préféré de l'invention, en position fermée.
[Fig. 2] est une vue d'ensemble en perspective de la poignée en position ouverte.
[Fig. 3] montre un camion comportant des portes équipées de poignées selon l'invention.
[Fig. 4] est une vue d'ensemble en perspective de la poignée en position fermée, lorsque
son levier a pivoté.
[Fig. 5] est une vue en perspective montrant l'intérieur de la poignée de la figure
4 lorsque le levier de la poignée est actionné avec un chariot en position de verrouillage.
[Fig. 6] est une vue de détail de la figure 5 montrant l'agencement des moyens d'activation
du chariot par rapport à la pièce bloqueuse.
[Fig. 7] est une vue en perspective montrant l'intérieur de la poignée de la figure
4 lorsque le levier de la poignée est actionné avec un chariot en position de déverrouillage.
[Fig. 8] est une vue de détail de la figure 7 montrant l'agencement des moyens d'activation
du chariot par rapport à la pièce bloqueuse.
[Fig. 9] montre une plaque du socle de la poignée de la figure 1 avec la pièce bloqueuse
en position de blocage et un crochet en position de retenue.
[Fig. 10] montre une plaque du socle de la poignée de la figure 4 avec la pièce bloqueuse
en position de déblocage et un crochet en position de retenue.
[Fig. 11] montre une plaque du socle de la poignée de la figure 2 avec la pièce bloqueuse
en position de blocage et un crochet en position de libération.
[Fig. 12] est une vue de dessous du bras rotatif de la poignée de la figure 1 montrant
le chariot en position de verrouillage lorsque l'ergot de la came est rétracté (verrouillage
de la poignée).
[Fig. 13] est une vue de dessous du bras rotatif de la poignée de la figure 1 montrant
le chariot en position de déverrouillage lorsque l'ergot de la came est déployé (déverrouillage
de la poignée).
[Fig. 14] est une vue de dessous du bras rotatif de la poignée de la figure 1 montrant
le chariot en position de déverrouillage lorsque le pêne de la serrure à clé a coulissé
au travers du barillet (déverrouillage de la poignée).
[Fig. 15] est une vue d'ensemble en perspective d'un dispositif télécommandable intégré
à la poignée de la figure 1 pour faire coulisser le chariot sur son axe, le dispositif
présentant ici un ergot en position rétractée.
[Fig. 16] est une vue en coupe du dispositif de la figure 15 montrant le mécanisme
permettant le mouvement de l'ergot.
[Fig. 17] est une vue d'ensemble en perspective du dispositif télécommandable de la
figure 15 avec un ergot en position déployée.
[Fig. 18] est une vue en coupe du dispositif de la figure 17 montrant le mécanisme
permettant le mouvement de l'ergot.
[Fig. 19] est une vue éclatée du dispositif représenté sur les figures 15 et 17.
[0023] Les éléments identiques ou correspondants des différentes figures seront autant que
possible identifiés par les mêmes signes de référence, et ne seront pas décrits à
chaque fois.
[0024] Sur les figures 1 et 2, on a représenté une poignée 1 de crémone selon un mode de
réalisation préféré de l'invention, la poignée 1 étant respectivement dans une position
fermée (cas de la figure 1) et dans une position ouverte (cas de la figure 2).
[0025] Cette poignée 1 est destinée à équiper un camion 2 tel que représenté sur la figure
3. Ce camion comporte plusieurs portes 3, ici au nombre de trois : deux portes arrière
et une porte latérale. Chaque porte 3 est munie, ici sur sa face externe 4, d'une
poignée 1 de l'invention.
[0026] Comme le montrent bien les figures 1 et 2, la poignée 1 comporte un socle 5 et un
bras rotatif 6.
[0027] Ce socle 5 est ici en forme de « cuvette » pour l'encastrement de la poignée 1 dans
la face externe 4 de chaque porte 3 du camion 2. Le socle 5 comprend des trous de
fixation 7 sur un rebord 8 situé à la périphérie du socle 5. Le socle 5 est généralement
en matière métallique, par exemple en acier, et comprend également un fond 9 sous
la forme d'une plaque pleine mais laissant ici une ouverture 10 permettant l'ouverture
de la poignée 1 depuis l'intérieur du camion 2 (il y a en pratique un trou cylindrique
sous l'une des références 33, ce trou étant à peine visible sur la figure 2).
[0028] Le bras rotatif 6 comporte une première partie 11 qui est partie montée mobile en
rotation sur le socle 5 autour d'un axe de poignée A1.
[0029] Cette première partie 11 est destinée à être rigidement solidarisée à une barre de
crémone (non représentée) pour entraîner en rotation cette barre de crémone lorsque
le bras rotatif 6 est actionné par un utilisateur de la poignée 1.
[0030] Lors de cet actionnement, le bras rotatif 6 tourne en rotation par rapport au socle
5 autour de l'axe de poignée A1 entre une position de fermeture (cas de la figure
1) et une position d'ouverture (cas de la figure 2).
[0031] En position de fermeture, le bras rotatif 6 est rabattu contre le socle 5, ici près
du fond 9. La poignée 1 est alors fermée (qu'elle soit verrouillée ou non, voir ci-après).
[0032] À l'inverse, en position d'ouverture, le bras rotatif 6 est écarté du socle 5, ici
loin du fond 9. La poignée 1 est alors ouverte.
[0033] Sans que cela ne soit limitatif, on notera que dans la configuration présentée sur
la figure 2, le bras rotatif 6 dans la position d'ouverture forme ici un angle d'environ
90° avec le socle 5 et son fond 9.
[0034] Comme cela est illustré sur les figures 1 et 4, la première partie 11 du bras rotatif
6 présente un fût cylindrique 12 de révolution autour de l'axe de poignée A1, ce fût
cylindrique 12 formant une charnière qui vient s'articuler en rotation avec le socle
5, et plus précisément avec une paroi latérale 13 du socle 5.
[0035] Ce fût cylindrique 12 de la première extrémité 11 est destiné à accueillir la barre
de crémone d'un système d'ouverture et de fermeture (non visible sur la figure 3)
d'une porte 3 du camion 2. Cette barre est généralement verticale et, dans le cas
d'une poignée 1 à encastrer, située à l'intérieur du camion 2, du côté de la face
interne de la porte 3.
[0036] La barre est rendue rigidement solidaire du bras rotatif 6, par exemple au moyen
de chevilles 14 insérées au travers du fût cylindrique 12 (voir figure 1) dans la
barre verticale de la crémone.
[0037] En variante, la barre peut également être soudée, vissée ou rivetée à la première
partie du bras rotatif.
[0038] En pratique, lors du passage du bras rotatif 6 en position d'ouverture (cas de la
figure 2), celui-ci fait pivoter en rotation la barre verticale ainsi que des pênes
qu'elle porte situés, par exemple, en haut et en bas de la porte 3 équipée avec la
poignée 1, pour permettre l'ouverture de cette porte 3.
[0039] On peut voir sur les figures 1 et 2 que le bras rotatif 6 de la poignée 1 présente
également une seconde partie 15 formant un levier que l'utilisateur de la poignée
1 peut prendre à la main pour entraîner en rotation, par application d'un couple mécanique
sur l'axe de poignée A1, la première partie 11 et faire tourner le bras rotatif 6.
[0040] Ce levier 15 est monté pivotant par rapport la première partie 11 du bras rotatif
6 autour d'un axe de levier A2 (voir figure 2), sensiblement parallèle à l'axe de
poignée A1. Ceci est visible sur la figure 4 où un décroché 17 (zone entourée avec
les pointillés) apparaît entre la première partie 11 du bras rotatif 6 et le levier
15.
[0041] On verra ci-après que le léger pivotement du levier 15 selon son axe de levier A2
permet le déblocage préalable du bras rotatif 6 (si la poignée 1 n'est pas verrouillée)
avant l'ouverture complète de la poignée 1 (voir figure 2).
[0042] Comme le montrent bien les figures 12 à 14, le levier 15 est fixée à une tige rectiligne
22 s'étendant longitudinalement selon l'axe de levier A2. Cette tige rectiligne 22
vient s'articuler en pivotement autour de ses deux extrémités avec la première partie
11 du bras rotatif 6, et plus précisément au niveau de deux ailes 23, 24 séparées
de la première partie 11 qui s'étendent depuis des extrémités opposées du fût cylindrique
12. Les deux ailes 23, 24 et le fût cylindrique forment ainsi un agencement en forme
de U.
[0043] En variante, la tige rectiligne peut être rigidement solidaire des deux ailes de
la première partie, le levier venant alors s'articuler en pivotement autour de cette
tige rectiligne.
[0044] Tel que représenté sur les figures 5 à 8, le levier 15 du bras rotatif 6 s'étend
d'une part depuis l'axe de levier A2 vers l'axe de poignée A1, c'est-à-dire de la
tige rectiligne 22 vers le fût cylindrique 12 (non visible sur les figures), en un
arceau 25.
[0045] Cet arceau 25 présente ici une portion rectiligne 26 (voir figures 6 et 8) qui est
parallèle à l'axe de levier A2. Il présente également deux branches 27, 28 courbes
joignant l'articulation du levier 15 au niveau des extrémités de la barre rectiligne
22 à la portion rectiligne 26 de l'arceau 15.
[0046] Par ailleurs, le levier 15 se prolonge, en direction opposée depuis l'axe de levier
A2, c'est-à-dire de la tige rectiligne 22 axialement vers l'extérieur, en une manette
16 d'actionnement du levier 15 ayant une forme adaptée pour sa préhension manuelle
par l'utilisateur de la poignée 1.
[0047] Lorsque le bras rotatif est en position de fermeture (cas de la figure 1), cette
manette 16 est destinée à être tirée par l'utilisateur pour, dans un premier temps,
faire pivoter le levier 15 autour de son axe de levier A2 (cas de la figure 4 avec
le décroché 17) et permettre, si la poignée 1 est déverrouillée, la libération (i.e.
le déblocage) du bras rotatif 6. La cinématique de ce mouvement et son mécanisme sera
expliquée plus en détail dans la suite. Si, dans un deuxième temps, l'utilisateur
continue d'exercer une traction sur la manette 16, alors le bras rotatif 6 est emporté
en rotation autour de l'axe de poignée 1 permettant alors l'ouverture de la poignée
1. Ce mouvement sera également décrit plus en détail ci-après.
[0048] Comme illustré sur les figures 1 et 4, le bras rotatif 6 comporte également deux
capots de protection 18, 19.
[0049] Le premier capot de protection 18 cache, d'une part, un dispositif de verrouillage
et de déverrouillage de la poignée 1 et une serrure à clé qui seront décrits dans
la suite de la description en référence aux figures 5 à 8 et 12 à 14 et, d'autre part,
un agencement de verrouillage par cadenas, bien connu dans le domaine.
[0050] Le deuxième capot 19 cache quant à lui un agencement de pièces 20, 21 dans la position
de fermeture de la poignée 1 qui seront également décrites dans la suite de la description
en référence aux figures 5 à 14.
[0051] Ces capots de protection 18, 19 permettent non seulement de présenter un aspect esthétique
agréable mais également d'éviter que de l'eau ou de la poussière s'insère dans les
éléments mécaniques ou électroniques qu'ils protègent. Le capot de protection 18 est
optionnel.
[0052] La poignée 1 comporte également un crochet 21 (voir figure 2 par exemple) qui est
adapté, en position de fermeture, à bloquer ou à débloquer la rotation de la première
partie 11 du bras rotatif 6 autour de l'axe de poignée A1.
[0053] Ce crochet 21 est monté mobile en rotation sur le socle 5 autour d'un axe de crochet
A3 (voir figure 2). Cet axe de crochet A3 est sensiblement parallèle au plan du fond
9 du socle 5 et parallèle à l'axe de poignée A1 et à l'axe de levier A2.
[0054] Comme le montrent les figures 2 et 9 à 11, le crochet 21 et son axe de crochet A3
sont en fait ici montés sur une plaque 30 de fond sensiblement plane, par exemple
en tôle, et plus précisément au niveau de petits murs 31 (sur les figures où ils sont
référencés seul l'un des murs est visible) s'élevant perpendiculairement depuis le
plan de la plaque 30. Cette plaque 30 est destinée à être fixée sur le fond 9 du socle
5, par exemple par soudage ou vissage.
[0055] L'axe de crochet A3 vient donc ici s'articuler avec le socle 5 au niveau de ces murs
31 de la plaque 30.
[0056] Ainsi, grâce à sa liaison en rotation avec le socle 5 (
via les murs 31 et la plaque 30), le crochet 21 peut basculer entre deux positions :
une position de retenue, illustrée sur les figures 5 à 10, et une position de libération,
illustrée sur la figure 2 avec la poignée 1 ouverte et sur la figure 11.
[0057] Dans sa position de retenue, le crochet 21 retient le bras rotatif 6 de la poignée
1 en position de fermeture. Au contraire, dans sa position de libération, le crochet
21 est adapté à ne plus retenir le bras rotatif 6 et donc à le libérer pour permettre
éventuellement sa rotation (par traction sur la manette 16) et le passage en position
d'ouverture. On va maintenant décrire plus en détail ce mécanisme en référence aux
figures 5, 7 et 9 à 11.
[0058] Dans l'exemple de réalisation du crochet 21 illustré sur ces figures, on voit tout
d'abord que le crochet 21 est ici une pièce sensiblement cylindrique de section complexe.
On notera toutefois que le crochet 21 n'est pas de révolution autour de l'axe de crochet
A3.
[0059] On remarque également que le crochet 21 comprend ici une rainure 29 cylindrique qui
est de section sensiblement en forme de « C », l'ouverture du « C » étant dirigée
vers l'extérieur, c'est-à-dire dans une direction qui s'éloigne de l'axe de poignée
A1. Cette rainure 29 s'étend ici rectilignement selon un axe parallèle à l'axe de
crochet A3.
[0060] La rainure 29 est conformée pour, en position de fermeture (voir figures 5 à 8),
accueillir ou
« mordre » une portion centrale de la tige 22 fixée à ses deux extrémités sur les ailes 23,
24 de la première partie 11 du bras rotatif 6. La taille de la rainure 29 est donc
de préférence légèrement supérieure à la taille de la tige 22 du bras rotatif 6.
[0061] Ainsi, lorsque le crochet 21 est dans sa position de retenue (cas des figures 5 et
7) et est empêché de basculer (on verra comment dans la suite de la description) dans
sa position de libération (cas des figures 2 et 11), la rainure 29 présente une orientation
(direction de l'ouverture du « C » de la section de rainure) qui est sensiblement
parallèle au fond 9 du socle 5 et qui interdit à la tige rectiligne 22 de sortir de
la rainure 29. Comme la tige rectiligne 22 est solidaire de la première partie 11
du bras rotatif 6, cette première partie 11 est bloquée en rotation, même si l'utilisateur
tire sur la manette d'actionnement 16 du levier 15 pour écarter le bras rotatif 6
du socle 5 (c'est-à-dire dans une direction sensiblement perpendiculaire au fond 9
du socle 5). En position de fermeture, le bras rotatif 6 est donc retenu par le crochet
21 lorsque celui-ci est dans sa position de retenue.
[0062] En revanche, lorsque le crochet 21 a basculé (cf. suite de la description) et est
dans sa position de libération (cas des figures 2 et 11), la rainure 29 a tourné et
est désormais orientée dans une direction qui s'écarte du socle 5. Aussi, une traction
sur la manette 16 entraîne, dans un premier temps, la sortie de la tige 22 hors de
la rainure 29 puis, dans un second temps, l'écartement du bras rotatif 6 loin du socle
5, autorisant alors le passage en position d'ouverture de la poignée.
[0063] D'après ce qui vient d'être décrit, on comprend que la position du crochet 21 détermine
si la poignée 1 peut passer en position d'ouverture (crochet 21 en position de libération)
ou si elle est condamnée à rester en position fermée (crochet 21 en position de retenue).
[0064] Ainsi, la poignée 1 comporte également un mécanisme de verrouillage et de déverrouillage
qui, en position de fermeture, va agir sur le crochet 21 pour empêcher (poignée 1
verrouillée) ou autoriser (poignée 1 déverrouillée) le basculement du crochet 21 de
sa position de retenue à sa position de libération (voir ci-dessus).
[0065] Ce mécanisme de verrouillage et de déverrouillage comprend une pièce bloqueuse 20
et un dispositif motorisé commandable à distance (voir notamment figures 15 à 19)
pour activer ou désactiver la pièce bloqueuse (voir explications ci-dessous).
[0066] Telle que représentée sur les figures 2 et 5 à 11, cette pièce bloqueuse 20 est montée
mobile en rotation sur le socle 5, autour d'un axe de blocage A4 qui est parallèle
à l'axe de crochet A3, et donc aussi au plan du fond 9 du socle 5.
[0067] Sur les figures 9 à 11, on remarque que, comme le crochet 21, la pièce bloqueuse
20 est plus précisément montée en liaison pivot avec la plaque 30 fixée sur le fond
9 du socle 5, au niveau des murs 31 sur lesquels s'articule aussi l'axe de crochet
A3.
[0068] Grâce à sa mobilité autour de son axe de blocage A4, la pièce bloqueuse 20 peut être
entraînée en rotation (on verra comment par la suite) entre deux positions extrêmes,
à savoir une position de blocage (voir par exemple figures 5, 6 et 9) et une position
de déblocage (voir par exemple figures 7, 8 et 10).
[0069] Avantageusement, il est prévu que la pièce bloqueuse 20 soit montée sur l'axe de
blocage A4 avec un ressort de torsion 32 qui est adapté à rappeler la pièce bloqueuse
20 dans sa position de blocage par rapport au socle 5. La position de blocage est
donc la position au repos (ou par défaut) de la pièce bloqueuse 20, indépendamment
de la position du crochet 21 (cf. explications ci-dessous).
[0070] Comme cela est illustré en particulier sur les figures 9 à 11, la pièce bloqueuse
20 du mécanisme de verrouillage et de déverrouillage comprend ici deux pattes 33 qui
sont excentrées par rapport à l'axe de blocage A4 et qui présentent des surfaces planes
34.
[0071] On verra dans la suite de la description qu'il est possible de faire passer la pièce
bloqueuse 20 de sa position de blocage à sa position de déblocage en exerçant une
pression (dirigée vers le bas dans le sens des figures) sur ces surfaces planes 34,
i.e. en appuyant sur les pointes des pattes 33.
[0072] En variante, la pièce bloqueuse pourrait ne posséder qu'une seule patte, ou bien
plus de deux pattes ayant des surfaces planes.
[0073] En position de blocage (cas de la figure 9), les surfaces planes 34 sont sensiblement
parallèles au socle 5, et plus précisément au fond 9 ou à la plaque 30 sur laquelle
est montée la pièce bloqueuse 20.
[0074] À l'inverse, en position de déblocage (cas de la figure 10), lorsque la pièce bloqueuse
20 a pivoté sur son axe de blocage A4 (par appui sur les pattes 33), les surfaces
planes 34 sont inclinées, les pointes des pattes 33 étant alors dirigées vers la plaque
30 du socle 5.
[0075] On va maintenant décrire en référence aux figures 9 à 11 comment la pièce bloqueuse
20 et le crochet 21 interagissent mécaniquement.
[0076] De manière générale, la pièce bloqueuse 20 est configurée pour, dans sa position
de blocage, empêcher le basculement du crochet 21 depuis sa position de retenue et
pour, dans sa position de déblocage, autoriser le basculement du crochet 21 dans sa
position de libération.
[0077] Dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures 9 à 11, on peut remarquer
que la pièce bloqueuse 20 et le crochet 21 présentent, de chaque côté (seul un côté
est visible sur les figures) proche des murs 31, des sections transversales (
i.e. perpendiculairement aux axes A3 et A4) avec des profils 35, 36 respectifs ayant des
formes particulières et « complémentaires », dans le sens où ces profils 35, 36 sont
conformés pour coopérer ensemble lors du mouvement de la pièce bloqueuse 20 et du
crochet 21.
[0078] Par ailleurs, l'espacement entre l'axe de crochet A3 et l'axe de blocage A4 est sélectionné
pour que le profil 35 de la pièce bloqueuse 20 et le profil 36 du crochet 21 puissent
être en contact lors du mouvement.
[0079] Avec ces formes de profils 35, 36, on comprend que lorsque la pièce bloqueuse 20
est dans sa position de blocage (cas de la figure 9), le profil 35 de la pièce bloqueuse
20 forme une butée pour le profil 36 du crochet 21, de sorte que celui-ci est bloqué
en rotation dans sa position de retenue. La rotation de la première partie 11 du bras
rotatif 6 est donc impossible (tige 22 du bras rotatif 6 piégée dans la rainure 29
du crochet 21, voir ci-dessus).
[0080] On comprend également que la pièce bloqueuse 20, elle, peut en revanche tourner autour
de son axe de blocage A4 (par exemple par appui sur ses pattes 34), son profil 35
frottant sur le profil 36 du crochet 21, sans le faire tourner autour de son axe de
crochet A3.
[0081] On arrive alors dans la situation représentée sur la figure 10 avec la pièce bloqueuse
20 en position de déblocage et le crochet 21 en position de retenue. Dans cette situation,
le profil 35 de la pièce bloqueuse 20 ne forme plus une butée pour le profil 36 du
crochet 21, de sorte que celui n'est plus bloqué en rotation et peut alors basculer
en position de libération, si l'utilisateur exerce une traction sur la manette 16
du levier 15 (voir explications ci-dessus).
[0082] Par ailleurs, grâce au ressort de torsion 32 monté sur l'axe de blocage A4, la pièce
bloqueuse 20 est rappelée automatiquement dans sa position de blocage, maintenant
alors, grâce au profil 36 du crochet 21, celui-ci dans sa position de libération.
[0083] On arrive alors dans la situation représentée sur la figure 11 avec la pièce bloqueuse
20 en position de blocage et le crochet 21 en position de libération. Dans cette situation,
si l'utilisateur continue de tirer sur la manette 16, la tige 22 (non visible sur
la figure 11) va s'échapper de la rainure 29 et le bras rotatif 6 va pouvoir être
libéré par le crochet 21 et passer en position d'ouverture, comme illustré sur la
figure 2.
[0084] À partir donc de la situation représentée sur la figure 2, lorsque l'utilisateur
veut refermer la porte 3 du camion 2 sur laquelle la poignée 1 est montée, il actionne
le bras rotatif 6 en rotation en tirant sur la manette 16 du levier 15 de manière
à rapprocher et à rabattre le bras rotatif 6 contre le socle 5. Le rabattement du
bras rotatif 6 est facilité par la tension de rappel exercée par un ressort 38 fixé
d'une part sur le socle 5 et d'autre part sur la première partie 11 du bras rotatif
6. La tige rectiligne 22 du bras rotatif 6 va venir alors se poser en butée sur une
rampe 37 du crochet 21. Ensuite, il ne restera plus qu'à l'utilisateur à appuyer sur
la manette 16 (en direction du socle 5) pour que la tige rectiligne 22 appuie à son
tour sur la rampe 37 et pour que le crochet 21 bascule en position de retenue, la
tige rectiligne 22 glissant alors sur la rampe 37 et venant se loger dans la rainure
29. La poignée 1 est alors en position de fermeture (cas de la figure 1) et le bras
rotatif 6 est retenu par le crochet 21 près du socle 5 et ne peut plus être libéré
et tourné en rotation, à moins d'agir sur la pièce bloqueuse 20 (voir ci-dessus).
[0085] On va maintenant expliquer comment le mécanisme de verrouillage et de déverrouillage
de la poignée 1 permet de faire passer la pièce bloqueuse 20 de sa position de blocage
à sa position de déblocage grâce notamment au dispositif motorisé 39 télécommandable
représenté seul sur les figures 15 à 19. On verra dans la suite de la description
comment ce dispositif motorisé 39 permet d'interagir avec les autres pièces de la
poignée 1, en particulier la pièce bloqueuse 20, pour permettre le verrouillage ou
le déverrouillage de la poignée 1.
[0086] Tel qu'illustré sur les figures 15 et 17, le dispositif motorisé 39 comprend, vu
de l'extérieur, un boîtier 40, duquel sort une paire de fils électriques 41 (conducteurs
et gaines). Ces fils électriques 41 sont destinés à être reliés à leurs extrémités
41A à une source externe de courant électrique (non représentée) pour l'alimentation
en courant des différents composants du dispositif motorisé 39 (voir ci-dessous).
L'alimentation électrique se fait de préférence en courant continu et à basse tension,
par exemple à partir d'une ligne électrique tirée de la batterie du camion 2.
[0087] Comme le montre la vue éclatée de la figure 19, ce boîtier 40 est formé d'un capot
43, sensiblement parallélépipédique, creux et d'une base 42 sous la forme d'une plaque
sensiblement plane ayant des contours de forme correspondante au capot 43. La base
42 vient s'assembler et se fixer au capot 43 au moyen de vis d'assemblage 44, 45 (la
vis 45 a une fonction particulière qui sera décrite plus en détail par la suite) qui
viennent se placer dans des fûts taraudés (non visible sur la figure) formés à l'intérieur
du capot 43. La base 42 et le capot 43 peuvent être réalisés en matière plastique
dure, par exemple par moulage. On remarque également sur la figure 19 que le boîtier
40 présente également une ouverture 46 pratiquée au niveau du capot 43 dont l'utilité
apparaîtra plus tard.
[0088] Avantageusement, ledit boîtier 40 est assemblé avec des moyens de fixation démontables
sur un support de fixation 82 (figures 6 et 8) rigidement solidarisé au bras rotatif
6, et plus précisément ici sur sa première partie 11.
[0089] À cet effet, le boîtier 40 comprend, au niveau de son capot 43, une avancée 83 (voir
figures 15 à 19) avec deux puits cylindriques 85 destinés à accueillir deux vis d'assemblage
84 qui viennent se visser dans des écrous d'assemblage 86 hexagonaux maintenus et
bloqués en position dans des cavités 87 hexagonales formées dans une partie du support
de fixation 82 recouvrant l'avancée 83 du boîtier 40.
[0090] Ce système d'assemblage du boîtier 40 du dispositif motorisé 39 présente l'avantage
de permettre l'installation de la poignée 1 sur la barre de crémone sans risque d'affecter
le dispositif motorisé 39 et également de permettre son remplacement en cas de besoin,
par exemple si le dispositif motorisé tombe en panne.
[0091] Comme le montre toujours la figure 19, le dispositif motorisé 39 comporte deux ensembles
de composants qui « s'alignent » selon deux axes de rotation A5, A6 perpendiculaires
entre eux.
[0092] Le premier ensemble comprend principalement un moteur 47 rotatif et une vis sans
fin 48 qui sont coaxiaux selon l'axe de moteur A5.
[0093] Ce moteur 47 est du type
« micro-moteur » et, pour son intégration dans le bras rotatif 6, présente des dimensions très réduites,
ici avec un diamètre d'environ 13 millimètres et une longueur d'environ 57 millimètres.
Du fait de cette très petite taille, le couple moteur développé par le moteur 47 est
limité.
[0094] Le moteur 47 est alimenté électriquement par la paire de fils électriques 41 qui
vient se connecter à des contacts électriques 50 du moteur 47. Ainsi alimenté, le
moteur 47 entraîne un arbre 51 moteur en rotation autour de l'axe de moteur A5.
[0095] On notera d'ailleurs que l'axe de moteur A5 est avantageusement situé dans un plan
parallèle au plan de la première partie 11 du bras rotatif 6 défini par exemple par
l'axe de poignée A1 et les deux ailes 23, 24 de la première partie 11. On verra l'intérêt
de cette orientation dans la suite.
[0096] L'arbre 51 est adapté à être enfiché dans un trou cylindrique 52 (voir figures 16
et 18) percé coaxialement dans la vis sans fin 48, depuis une première extrémité de
la vis sans fin 48. La profondeur de ce trou cylindrique 52 est de préférence légèrement
plus grande que la longueur de l'arbre 51 rotatif du moteur 47.
[0097] Par ailleurs, l'arbre 51 présente un méplat 53 sur toute sa longueur axiale (voir
figure 19) afin d'être solidarisé à la vis sans fin 48 au moyen de la vis de serrage
54 qui traverse axialement la vis sans fin 48 pour venir en appui sur ce méplat 53.
[0098] Ainsi agencés, le moteur 47 du dispositif motorisé 39 est couplé à la vis sans fin
48, de sorte que le couple mécanique du moteur 47 (appliqué sur l'axe de moteur A5)
est intégralement transféré à la vis sans fin 48. En d'autres termes, lorsqu'il est
alimenté en courant, le moteur 47 entraîne en rotation la vis sans fin 48 qui tourne
alors autour de l'axe moteur A5.
[0099] Afin de référencer correctement l'axe de moteur A5 par rapport au boîtier 40 du dispositif
motorisé, il est également prévu (voir figures 16, 18 et 19) une rondelle 55 et un
roulement à billes 56 coaxiaux avec l'axe de moteur A5. La rondelle 55 vient s'insérer
sur l'arbre 51 entre le moteur 47 et la première extrémité de la vis sans fin 48 (côté
trou cylindrique 52) alors que le roulement à billes 56 est situé de l'autre côté,
pour entourer la deuxième extrémité de la vis sans fin 48 qui est en liaison pivot
avec le roulement à billes 56. Lorsque le boîtier 40 est fermé, la base 42 étant vissée
au capot 43, la rondelle 55 et le roulement à billes 56 sont maintenus en position
grâce à des éléments 57, 58 de la base 42 et des éléments correspondants (de forme
sensiblement identiques) présents à l'intérieur du capot 43 (non visibles sur les
figures).
[0100] Le deuxième ensemble de composants du dispositif motorisé 39 comprend ici une came
49, un écrou 59 et la vis 45 qui sont coaxiaux selon l'axe de came A6 (voir figure
19).
[0101] Cette came 49, qui est logée dans le boîtier 40, a ici sensiblement la forme d'un
quart de cylindre avec un fût central 60 alésé qui est cylindrique de révolution et
qui définit justement l'axe de came A6. Lorsque le boîtier 40 est fermé, ce fût central
60 accueille, d'un côté (ici par le haut dans le cas de la figure 19), une partie
cylindrique 61 de l'écrou 59 qui est intérieurement taraudée, et, de l'autre côté,
la partie filetée 62 de la vis 45 qui va venir se visser à l'intérieur de la partie
cylindrique 61 de l'écrou 59. Le vissage de la vis 45 dans cette partie cylindrique
61 est rendu possible par le fait que l'écrou 59 possède une tête hexagonale 63 qui,
lorsqu'on ferme le boîtier 40, est bloquée en rotation par son accueil dans un trou
hexagonal 64 correspondant formé dans le capot 43 du boîtier 40. Ainsi, la vis 45
permet non seulement l'assemblage de la base 42 avec le capot 43 mais aussi le montage
en rotation de la came 49 suivant l'axe de came A6 autour de la partie cylindrique
61 de l'écrou 59.
[0102] Comme le montrent la figure 19 mais aussi les vues en coupe des figures 16 et 18,
la came 49 du dispositif motorisé 39 vient de formation avec un ergot 65 courbé qui
prolonge la partie cylindrique principale de la came 49. On voit par ailleurs que
cet ergot 65 comprend à son extrémité une tête d'ergot 66.
[0103] Comme le montre bien la figure 17, cet ergot 65 de la came 49 est adapté à faire
saillie au travers de l'ouverture 46 formée dans le capot 43 du boîtier 40 (fermée
par la base 42 dans sa partie inférieure sur la figure).
[0104] On va maintenant décrire en référence aux figures 16 et 18 comment la came 49 peut
être entraînée en rotation selon l'axe de came A6 grâce au moteur 47 tournant selon
l'axe de moteur A5 qui, on le rappelle, est perpendiculaire à l'axe de came A6.
[0105] On peut voir notamment que la came 49 présente, sur une face externe 67 (voir figure
19) cylindrique de sa partie principale en forme de quart de roue, des dents 68 qui
viennent s'engrener avec un filetage 69 de la vis sans fin 48.
[0106] Ainsi, cet agencement des dents 68 et du filetage 69 forme un engrenage permettant
de transformer, par glissement des dents 68 sur le filetage 69, le mouvement de rotation
de l'arbre 51 du moteur 47 autour de l'axe de moteur A5 en un autre mouvement de rotation
de la came 49 autour de l'axe de came A6 perpendiculaire à l'axe de moteur A5.
[0107] La rotation de la came 49 autour de son axe de came A6 permet alors le déploiement
ou la rétraction de l'ergot 65, en fonction du sens de rotation de la vis sans fin
48.
[0108] Dans une position rétractée (cas des figures 15 et 16), l'ergot 65 est
quasi entièrement logé à l'intérieur du boîtier 40 du dispositif motorisé 39 avec sa tête
66 fermant l'ouverture 46 formée sur le capot 43.
[0109] Ensuite, lorsque le moteur 47 entraîne la vis sans fin 48 dans un premier sens de
rotation autour de l'axe de moteur A5, celle-ci fait tourner (dans le sens anti-horaire
sur les figures) la came 49 autour de son axe de came A6 de manière à faire sortir
l'ergot 65 du boîtier 40.
[0110] On arrive alors à la configuration illustrée sur les figures 17 et 18 où l'ergot
65 est dans sa position déployée. Dans cette position déployée, l'ergot 65 est
quasi entièrement sorti à l'extérieur du boîtier 40.
[0111] Si le moteur 47 est commandé pour tourner dans un deuxième sens de rotation, opposé
au premier sens de rotation, autour de l'axe de moteur A5, alors la came 49 tourne
également dans un sens contraire (sens horaire sur les figures) pour rétracter et
faire rentrer l'ergot 65 à l'intérieur du boîtier 40. On revient alors à la configuration
initiale illustrée sur les figures 15 et 16.
[0112] Bien évidemment, on notera que l'ergot 65 peut bouger continûment entre sa position
rétractée et sa position déployée.
[0113] Par ailleurs, on remarquera que, du fait de la courbure de l'ergot 65 et de l'amplitude
de la rotation de la came 49 entre la position rétractée et la position déployée de
l'ergot 65, le mouvement de la tête 66 de l'ergot peut quasiment s'assimiler à un
mouvement de translation (on peut pour cela tracer la trajectoire d'un point de la
tête 66 lors de la rotation de la came 49).
[0114] Enfin, il est important de souligner que l'utilisation d'un système mécanique complexe
du type « roue - vis sans fin » dans le dispositif motorisé 39 permet non seulement
d'ajuster finement le couple et le coefficient de démultiplication entre l'arbre 51
moteur et la came 49, mais aussi de maîtriser la vitesse de sortie et donc l'impulsion
donnée à l'ergot 65 qui se déploie hors du boîtier 40.
[0115] De plus, un tel système permet de réaliser cela dans un espace relativement restreint
si bien que le dispositif motorisé 39 de la poignée 1 est compact, et ceci d'autant
plus que des moteurs rotatifs comme le moteur 47 décrit ici en référence aux figures
15 à 19 existent sous la forme de
« micromoteur » présentant un encombrement réduit, pour un coût modeste d'ailleurs.
[0116] Ainsi, dans l'invention, le dispositif motorisé 39 peut être entièrement intégré
à l'intérieur du bras rotatif 6, ici dans sa première partie 11, sous le volume d'une
aile 23.
[0117] On va maintenant décrire plus en détail en référence aux figures 2, 5 à 8 et 12 à
14 comment ce dispositif motorisé 39 est commandé dans le mécanisme de verrouillage
et de déverrouillage pour interdire ou permettre l'ouverture du bras rotatif 6 de
la poignée 1.
[0118] Comme illustré sur les figures 2 et 12 à 14 (qui montrent chacune une vue de la face
« arrière » du bras rotatif 6), le mécanisme de verrouillage et de déverrouillage
comporte également un chariot mobile 70 qui est monté mobile à coulissement sur l'arceau
25 du levier 15.
[0119] En conséquence, en position de fermeture, lorsque l'utilisateur tire sur la manette
d'actionnement 16, faisant pivoter le levier 15 autour de son axe de levier A2, l'arceau
25 « s'abaisse » et se rapproche du fond 9 du socle 5 et il entraîne alors dans son
mouvement le chariot mobile 70, qui s'abaisse également.
[0120] Les figures montrent par ailleurs que, dans le mode de réalisation préféré, le chariot
mobile 70 coulisse le long d'un rail de guidage 71 logé à l'intérieur de la partie
rectiligne 26 de l'arceau 25, entre ses deux portions courbes 27, 28.
[0121] Ce rail de guidage 71 est ici rectiligne avec une section droite circulaire, mais
il pourrait, en variante, être curviligne ou de section non circulaire. Il est avantageusement
réalisé en matériau rigide, par exemple en métal ou en acier, de préférence en inox.
[0122] Selon l'invention, le dispositif motorisé 39 est configuré pour faire coulisser le
chariot mobile 70 le long de l'arceau 25 entre deux positions extrêmes sur le rail
de guidage 71 : une position de verrouillage (cas des figures 5, 6 et 12) et une position
de déverrouillage (cas des figures 7, 8, 13 et 14). On verra dans la suite de la description,
notamment en référence aux figures 5 à 8, comment le chariot mobile 70 dans ces deux
positions permet de verrouiller ou de déverrouiller la poignée 1.
[0123] Avantageusement, pour effectuer le coulissement, le chariot mobile 70 comprend (voir
figures 12 à 14) une première butée 72. Cette première butée 72 présente une surface
d'appui sensiblement plane, perpendiculaire à la direction du rail de guidage 71 et
orientée vers l'extérieur du chariot mobile 70.
[0124] De plus, le boîtier 40 du dispositif motorisé 39 est agencé à l'intérieur du bras
rotatif 6 de telle sorte que son ouverture 46 fasse sensiblement face à cette première
butée 72 du chariot mobile 70, lorsque le chariot mobile est en position de verrouillage
(voir par exemple figure 12).
[0125] Ainsi agencé, la tête d'ergot 66 vient, lorsque l'ergot 65 de la came 49 est en position
rétractée (voir ci-dessus), en regard avec la première butée 72 du chariot mobile
70, et plus précisément avec sa surface d'appui.
[0126] De préférence, en position rétractée, la tête d'ergot 66 est même en contact avec
la première butée 72, mais sans nécessairement ici exercée une force sur sa surface
d'appui.
[0127] En variante, l'agencement du boîtier et du chariot mobile à l'intérieur du bras rotatif
pourrait être fait pour que, en position rétractée de l'ergot et en position de verrouillage
du chariot mobile, un espace existe entre la tête d'ergot et la surface d'appui de
la première butée.
[0128] On va maintenant décrire la cinématique du chariot mobile 70 sur le rail de guidage
71 en partant de la configuration représentée sur la figure 12 (vue de dessous du
bras rotatif) où, d'une part, le dispositif motorisé 39 est tel que l'ergot 65 de
la came 49 est en position rétractée avec seulement la tête d'ergot 66 sortant de
l'ouverture 46 du boîtier 40, et, d'autre part, le chariot mobile 70 est en position
de verrouillage, la tête d'ergot 66 venant en appui sur la première butée 72 du chariot
mobile 70.
[0129] À partir de cette configuration, lorsqu'un ordre de déverrouillage est envoyé au
dispositif motorisé 39, le moteur 47 va être mis en rotation autour de l'axe de moteur
A5 et faire tourner,
via la vis sans fin 48 (voir explications ci-dessus), la came 49 autour de son axe de
came A6 de sorte que l'ergot 65 va être déployé hors du boîtier 40 (cf. figure 18).
[0130] Lors du déplacement de l'ergot 65 vers sa position déployée, la tête d'ergot 46 en
appui sur la première butée 72 va « pousser » le chariot mobile 70 le long du rail
de guidage 71 pour l'emporter jusqu'à sa position de déverrouillage.
[0131] On arrive alors à la configuration représentée sur la figure 13 où, d'une part, le
dispositif motorisé 39 est tel que l'ergot 65 de la came 49 est en position déployée,
sortant
quasi entièrement du boîtier 40, et, d'autre part, le chariot mobile 70 est en position
de déverrouillage, la tête d'ergot 66 venant toujours en appui sur la première butée
72 du chariot mobile 70.
[0132] La « poussée » du chariot mobile 70 par l'ergot 65 de la came 49 est rendue possible
par le fait que le mouvement de la tête d'ergot 66 peut s'assimiler (voir explications
ci-dessus) à une translation sensiblement parallèle à l'axe du rail de guidage 71
et que la surface d'appui de la première butée 72 du chariot mobile 70 est perpendiculaire
à l'axe du rail de guidage 71.
[0133] Avantageusement, la tête d'ergot 66 présente un profil bombé qui facilite le glissement
du point d'appui entre la tête d'ergot 66 et la surface d'appui de la première butée
72 et évite ainsi les à-coups lors de cette poussée.
[0134] Dans le mode de réalisation préféré présenté ici, où le chariot mobile 70 est poussé
par l'ergot 65 du dispositif motorisé 39 de sa position de verrouillage à sa position
de déverrouillage, il est également prévu un ressort de compression 73 à l'encontre
duquel se fait le mouvement du chariot mobile 70.
[0135] Ce ressort de compression 73 est ici enroulé autour du rail de guidage 71 de l'arceau
25 avec l'une de ses extrémités qui vient en butée sur un élément de butée de l'arceau
25 (non visible sur les figures) et l'autre de ses extrémités qui vient en butée sur
une jambe 74 (voir notamment figure 2) sensiblement en forme d'un quart de disque
centré sur l'axe du rail de guidage 71.
[0136] Le ressort de compression 73 permet ainsi au chariot mobile 70 de revenir à sa position
de verrouillage lorsque l'ergot 65 repasse dans sa position rétractée, suivant le
mouvement de la came 49 actionnée le moteur 47 (cf. explications ci-dessus).
[0137] On va maintenant décrire en référence aux figures 6 et 8 comment le chariot mobile
70 permet, en fonction de sa position le long du rail de guidage 71, de verrouiller
ou de déverrouiller la poignée 1.
[0138] De manière générale, dans l'invention, le chariot mobile 70 est agencé dans le bras
rotatif 6 de manière à, dans sa position de déverrouillage (cas de la figure 8), activer
la pièce bloqueuse 20 pour la faire passer dans sa position de déblocage, à la faveur
du pivotement du levier 15 par traction de l'utilisateur sur la manette 16 et de l'abaissement
(rapprochement du socle 5, cf. ci-dessus) de l'arceau 25 qui emporte le chariot mobile
70 dans son mouvement.
[0139] Au contraire, dans sa position de verrouillage (cas de la figure 6), le chariot mobile
70 est positionné sur le rail de guidage 71 pour s'effacer de sorte que l'actionnement
du levier 15 est sans effet sur la pièce bloqueuse 20 qui reste dans sa position de
blocage.
[0140] Autrement dit, le chariot mobile 70 comprend des moyens d'activation 75 qui, en position
de verrouillage, sont décalés par rapport à la pièce bloqueuse 20, de sorte que ces
moyens d'activation 75 sont inopérants sur la pièce bloqueuse 20, et qui, en position
de déverrouillage, sont agencés en regard de la pièce bloqueuse 20.
[0141] Dans le mode de réalisation préféré présenté ici, les moyens d'activation sont formés
(voir figures 2, 6 et 8) de deux boutons poussoir 75, plans et sensiblement rectangulaires,
s'étendant parallèlement au rail de guidage 71 et perpendiculairement aux jambes 74
présentes sur le chariot mobile 70.
[0142] Tel qu'illustré sur la figure 8, les boutons poussoir 75 sont configurés pour, en
position de déverrouillage du chariot mobile 70, appuyer sur les surfaces planes 34
des deux pattes 33 de la pièce bloqueuse 20 de manière à la faire tourner autour de
son axe de blocage A4 vers sa position de déblocage, et ainsi permettre le basculement
du crochet 21 en position de libération (voir explications ci-dessus).
[0143] Sur la figure 6, on voit au contraire qu'en position de verrouillage du chariot mobile
70, les boutons poussoir 75 s'effacent et ne sont plus situés au-dessus des pattes
33 de la pièce bloqueuse 20 de sorte que l'abaissement de l'arceau 25 du levier 15
ne peut exercer aucune action sur la pièce bloqueuse qui ne bouge pas.
[0144] Avantageusement, le mécanisme de verrouillage et de déverrouillage de la poignée
1 comprend également une serrure à clé 76 pouvant être verrouillée ou déverrouillée
par l'utilisateur au moyen d'une clé (non représentée).
[0145] L'utilisation d'une serrure à clé 76 en complément du dispositif motorisé permet
de garantir que la poignée 1 puisse être verrouillée ou déverrouillé par l'utilisateur,
même en cas de dysfonctionnement du dispositif motorisé 39, par exemple à cause d'une
panne du moteur 47, d'un défaut d'alimentation électrique, ou d'un engrenage entre
vis sans fin 48 et came 49 grippé.
[0146] Comme le montrent bien les figures 6 et 8, cette serrure à clé 76 comprend tout d'abord
un barillet 77 cylindrique dans lequel s'insère et tourne la clé de serrure (
via le trou de serrure 78) pour le verrouillage ou le déverrouillage de la serrure à
clé 76.
[0147] La serrure à clé 76 comprend également ici un pêne 79 de forme oblongue et sensiblement
parallélépipédique (voir aussi figures 12 à 14), qui est mobile à coulissement au
travers du barillet 77 selon une direction parallèle au rail de guidage 71 à la faveur
de la rotation de la clé de serrure dans le barillet 77. En position verrouillée,
le pêne 79 occupe une position centrée par rapport à l'axe du barillet 77 (voir figure
12 par exemple).
[0148] Ce pêne 79 coulissant présente une extrémité recourbée 80 (voir figures 6 et 8),
sensiblement à angle droit, vers l'entrée du barillet 77 et le trou de serrure 78.
[0149] Les formes et les dimensions du pêne 79 et du chariot mobile 70, ainsi que l'agencement
relatif de la serrure à clé 76 et du chariot mobile 70 dans le bras rotatif 6 sont
déterminés de telle sorte que, en position de verrouillage (voir figure 12, l'extrémité
recourbée 80 du pêne 79 soit, au moins en partie, en regard d'une deuxième butée 81
du chariot mobile 70, et plus précisément d'une surface d'appui de cette deuxième
butée 81 qui est sensiblement plane, perpendiculaire à l'axe du rail de guidage 71
et orientée vers « l'intérieur » du chariot mobile 70.
[0150] En partant de la configuration verrouillée de la figure 12 et supposant que le dispositif
motorisé 39 est en panne (ergot 65 ne pouvant se déployer), si l'utilisateur déverrouille
la serrure à clé 76 en tournant la clé dans le barillet 77, l'extrémité recourbée
80 du pêne 79 va pousser sur la deuxième butée 81 du chariot mobile 70 (en venant
en appui sur sa surface d'appui) de sorte que le pêne 79 va coulisser au travers du
barillet 77 parallèlement à l'axe du rail de guidage 71 (du bas vers le haut dans
le cas des figures 12 et 14) jusqu'à emporter le chariot mobile 70 jusqu'à sa position
de déverrouillage. On arrive alors à la configuration déverrouillée représentée sur
la figure 14, avec les boutons poussoir 75 en regard des pattes 33 de la pièce bloqueuse
20 (voir figure 8).
[0151] On remarquera également qu'il est important de déterminer soigneusement, en fonction
notamment de la géométrie et de la disposition de la pièce bloqueuse 20 sur le socle
5, la distance entre la première butée 72 et la deuxième butée 81 du chariot mobile
70, la position des boutons poussoir 75, et le débattement de l'ergot 65 rétractable
ou du pêne 79 coulissant.
[0152] De plus, lorsque la poignée 1 comporte à la fois un dispositif motorisé 39 en combinaison
avec une serrure à clé 76 comme c'est le cas ici, on peut avantageusement prévoir
que le barillet 77 de la serrure à clé 76 est lui-même monté sur le support de fixation
82.
[0153] La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté
(sur les figures), mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme
à l'invention.
Liste des signes de référence dans les figures
[0154]
- 1
- Poignée
- 2
- Camion
- 3
- Porte de camion
- 4
- Face externe de porte de camion
- 5
- Socle de la poignée
- 6
- Bras rotatif de la poignée
- 7
- Trous de fixation du socle
- 8
- Rebord du socle
- 9
- Fond du socle
- 10
- Ouverture dans le fond du socle
- 11
- Première extrémité du bras rotatif
- 12
- Fût cylindrique de la première extrémité du bras
- 13
- Paroi latérale du socle
- 14
- Chevilles de fixation
- 15
- Deuxième extrémité du bras ou levier
- 16
- Manette d'actionnement
- 17
- Décroché entre première et deuxième extrémité du bras
- 18
- Premier capot de protection
- 19
- Deuxième capot de protection
- 20
- Pièce bloqueuse
- 21
- Crochet
- 22
- Tige rectiligne
- 23, 24
- Ailes de la première partie du bras
- 25
- Arceau
- 26
- Portion rectiligne de l'arceau
- 27, 28
- Branches courbes de l'arceau
- 29
- Rainure du crochet
- 30
- Plaque de socle
- 31
- Murs de la plaque
- 32
- Ressort de torsion
- 33
- Pattes de la pièce bloqueuse
- 34
- Surfaces planes des pattes
- 35
- Profil de la pièce bloqueuse
- 36
- Profil du crochet
- 37
- Rampe du crochet
- 38
- Ressort de rappel du bras
- 39
- Dispositif motorisé
- 40
- Boîtier
- 41, 41A
- Paire de fils électriques et leurs extrémités
- 42
- Base
- 43
- Capot
- 44, 45
- Vis de montage
- 46
- Ouverture
- 47
- Moteur
- 48
- Vis sans fin
- 49
- Came
- 50
- Paire de contacts électriques du moteur
- 51
- Arbre du moteur
- 52
- Trou cylindrique à l'intérieur de la vis sans fin
- 53
- Méplat sur l'arbre
- 54
- Vis de serrage de la vis sans fin
- 55
- Rondelle
- 56
- Roulement à billes
- 57, 58
- Éléments d'appui pour la rondelle et le roulement à billes
- 59
- Écrou
- 60
- Fût central de la came
- 61
- Partie cylindrique de l'écrou
- 62
- Partie filetée de la vis
- 63
- Tête hexagonale de l'écrou
- 64
- Trou d'accueil de l'écrou
- 65
- Ergot
- 66
- Tête de l'ergot
- 67
- Face externe cylindrique de la came
- 68
- Dents formées sur la face externe
- 69
- Filetage sur la vis sans fin
- 70
- Chariot mobile
- 71
- Rail de guidage
- 72
- Première butée
- 73
- Ressort de compression
- 74
- Jambes sur le chariot
- 75
- Boutons poussoir
- 76
- Serrure à clé
- 77
- Barillet rotatif
- 78
- Trou de serrure
- 79
- Pêne coulissant
- 80
- Extrémité recourbée du pêne
- 81
- Deuxième butée du chariot mobile
- 82
- Support de fixation
- 83
- Avancée au niveau du capot du boîtier
- 84
- Vis d'assemblage
- 85
- Puits cylindriques
- 86
- Écrous d'assemblage
- 87
- Trous d'assemblage
- A1
- Axe de poignée
- A2
- Axe de levier
- A3
- Axe de crochet
- A4
- Axe de blocage
- A5
- Axe de moteur
- A6
- Axe de came